par Ego autem semper Mer 23 Jan - 2:29
Il y a en arrière plain de votre message, une vision technocratique des moyens de production.
L'économie du marché, le capitalisme, le cercle fermé des monopoles, oligopoles, l'univers des magnats, sont des enceintes closes, de toute sensibilité morale et humaine. En cela vous avait tout à fait raison.
Vers 1999, j'ai pris au moins trois mois, pour réfléchir, sur l'évolution de l'économie mondiale ; à assimiler s'il vous plaît à l'ensemble des relations de production.
J'ai du lire alors la pensée de plusieurs hommes remarqués et remarquables. Depuis l'époque de la monarchie en France, deux ou trois siècles avant ; et même un philosophe, qu'aurais parle de commerçants, pas comment une maladie, mais comment une entité à éviter, pour tant avant J.C.
De la même manière, nous sommes obligés de regarder la monnaie, son histoire et son évolution, la propriété privée, la science ou l'ensemble des technologies. Tout cela n'ai rien sans la présence humaine, qui dit présence humaine dit psychologie, et bien même la psychologie entre dans notre histoire, sans doute avant John Stuart Mill autres auraient abordé la relation entre l'économie et l'être humain, pas de manière si naïve que Montesquieu bien sur, ni radicale autant que Prudhomme, mais avec le pragmatisme de Quesnay.
Je ne suis pas d'accord avec A. Smith puisqu'il avait la certitude que le marché avait vocation à fonctionner indépendamment, de l'intervention des Etats. Par preuve l'action de la FED ou des la banque de la CE, dans des moments ou les spéculateurs cèdent à la panique. Il faut dire que les sommes d'argent injectes sont faramineuses. Et que dire des bénéficières directes : les banques.
La bourse aurait un but théorique : celui d'apporter du capital à l'industrie et les fabricants de tout type de produits. Seul qu'une partie de la société vie de l'spéculation sur les marchés. Cela reste néfaste vis-à-vis de la société. Car la monnaie, quitte pour ainsi dire le cercle courant, pour aller dans des plans de capitalisation à l'écart des outils de production matérielle.
Lorsque une société coté en bourse, bénéfice du capital pour l'investissement dans le développement de la production, le renouvellement des équipes, les programmes de recherche, ou des mesures en bénéfice des travailleurs. S'opère une circulation du capital, qui est transparente et qui se traduit par l'amélioration de la société en question.
Lorsque un groupe financier rachète une usine, avec le seul but, de la revendre en faisant un plus-value, encore il y quelque part matérialisation du capital, tout de même cela commence à avoir l'aspect de spéculation, puis sans doute il y a aussi un plan de licenciement à la clé.
Plus grave par la suite des groupes financiers, fabriquent de tout pièce des plans d'épargne, des programmes de capitalisation, dans lesquels les petits porteurs, bon déposer leur argent. Bien qu'une somme d'argent inférieur à 40% puisse entrer dans le circuit curant de production. La majeure part du capital, n'est jamais investie mais utilisé pour la spéculation boursière.
De cette manière en particulier dans le secteur tertiaire, nous trouvons des complexes financières au tour du marché des assurances, de l'hôtellerie, de l'immobilière, qui en vérité cherchent à faire du capital, faire de la monnaie avec la monnaie. Chose qui physiquement reste impossible. Ces équilibristes sans filet son à vrai dire les responsables des crises financières.
Quant aux normes, très bien rédiges, par des bureaucrates, elles sont magnifiques sur le papier, mais dans la pratique, leur pertinence reste plus qu'aléatoire.
Parlons des stocks, du flux tendu, sous ces excuses, l'industrie croit réduire ces besoins en volume, la production à flux tendu, le recours au travail intérimaire. La production des lots justes.
Par des tactiques du genre SMED, le temps de changement des outils si bien est réduit, il n'en est pas moins, qu'il y a le changement d'outil, pour produire un lot plus petit en nombre de pièces. La chaine de production doit s'arrêter. Au lieu de fabriquer 3750 pièces, seul sont fabriques par exemple 1500 pièces, pour quoi ? Au lieu d'un stock d'une semaine nous aurons la production d'une journée.
Et bien pour l'environnement, le transport, au lieu de transporter une fois, de faire tourner les équipes de manutention une fois, avec des conteneurs adéquats en capacité. Il y plus de manipulation, plus de consommation de carburant. Donc plus de pollution. Si nous regardons nous allons trouver le même stock mais cette fois sur les routes.
A cela s'ajoute le stress du personnelle, la flexibilité donc l'appelle à la main d'ouvre en intérimaire, cela signifie que l'industrie n'a pas la certitude dans la durée, et le personnel intérimaire, coût plus cher, j'arrête là pour aujourd'hui…
au fait le boycot c'est l'arme des consommateurs, nous parlerons demain.