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    Message par bye Sam 18 Sep - 20:20

    Fabricants de mensonges et putschistes, ces éternels semeurs de misère et de mort.

    Décryptage de quelques mauvais coups en forme de boomerang. Voici le texte (sur le thème :"Offensive médiatique contre le Venezuela") de l’intervention de Maxime Vivas pour le Grand Soir, dimanche 12 septembre au stand de l’ALBA à la fête de l’Humanité, en compagnie de Cathy Ceibe, de l’Humanité et d’Ignacio Ramonet directeur de l’édition espagnole du Monde Diplomatique. Débat animé par Christophe Ventura de Mémoire des Luttes.

    On peut lire, à l’entrée de la télévision publique Vive TV à Caracas, un grand tableau avec un portrait de Jean-Paul Sartre et un extrait d’une déclaration qu’il fit au cours d’une conférence de presse pour la présentation du journal Libération en janvier 1973 :

    "La première chose sur laquelle on fait beaucoup d’erreurs, c’est qu’on croit que la liberté d’information, le droit à la liberté de la presse, c’est un droit du journaliste. Mais pas du tout, c’est un droit du lecteur du journal. C’est-à-dire que ce sont les gens, les gens dans la rue, les gens qui achètent le journal, qui ont le droit d’être informé. Ce sont les gens qui travaillent dans une entreprise, dans un chantier, dans un bureau qui ont le droit de savoir ce qu’il se passe et d’en tirer les conséquences".

    Je rapproche cela de l’inscription qui figure sur le bandeau du site Le grand Soir : "Informer n’est pas une liberté pour la presse, mais un devoir".

    Voyons maintenant, à travers l’exemple de deux télés putschistes, comment la presse privée vénézuélienne informe sur son pays.

    Venevisión et le coup d’Etat d’avril 2002.

    Interrogé par Newsweek, le 29 avril 2002,Otto Reich, agent de la CIA, lié à tous les mauvais coups perpétrés en Amérique latine ces dernières décennies, alors adjoint au secrétaire d’État états-unien pour les Amériques, reconnaît avoir appelé « à deux ou trois reprises » Cisneros (patron de Venevisión) au cours du coup d’Etat. L’intéressé, lui, ne se souvient que d’un appel.

    La chaîne de télévision Venevisión avait mis, pour des réunions, des locaux à disposition des comploteurs - dont le futur et très provisoire dictateur Pedro Carmona président de la Chambre patronale (leur MEDEF). Cisneros a ensuite prêté son Jet privé pour évacuer le président putschiste. L’implication de ce média dans la tentative de renversement du gouvernement démocratiquement élu est démontrée. Malgré cela, sa licence d’émettre ne lui a pas été retirée un seul jour. Or, deux ans plus tard, au printemps 2004 est écouverte une cache d’armes dans des locaux appartenant à Venevisión. Son directeur minimisera en jurant qu’il s’agit « d’armes rouillées" .Certes, on en conclura donc que, dans toutes les rédactions des journaux démocratiques, on stocke, non pas des stylos dans les armoires, mais des armes dans des cachettes. C’est l’usage si elles sont « rouillées ». Défense de le trouver bizarre.

    La "fermeture" de RCTV.

    Nous sommes en mai 2007. Le gouvernement vénézuélien voulait récupérer la fréquence hertzienne (et uniquement elle) de la chaîne RCTV (Radio Caracas Télévision) pour dégager un espace permettant la création d’une télévision publique éducative et populaire.

    Cette décision, annoncée en décembre de l’année 2006, avait déclenché une tension qui ne cessait de croître depuis des mois. Il était prévisible que l’opposition allait se déchaîner, appuyée par les médias internationaux. Ce fut le cas. Robert Ménard, pour RSF, y participa fébrilement, s’activant dans les couloirs du parlement européen en compagnie de Marcel Granier, propriétaire de 40 médias (dont RCTV). Ce milliardaire putschiste,dont une partie des activités lucratives se fait à Miami est apparenté à Gustavo Cisneros de Venevisión (ils ont épousé deux sœurs descendantes d’une richissime famille).

    Instruit par les médias d’opposition vénézuéliennes et par RSF, Jean-Marie Cavada, ancien journaliste vedette de la télévision française et député européen du Modem s’activa pour faire voter par le parlement européen une motion condamnant le gouvernement vénézuélien.

    Au fur et à mesure que les députés européens du groupe de gauche apportaient des informations vraies, le texte de la motion fut revu à la baisse, le mot FERMETURE disparut et finalement, sur plus de 700 députés, 45 seulement votèrent un texte édulcoré. JM. Cavada ne descendit même pas de son bureau pour aller le voter.

    Aujourd’hui, RSF, ne parle plus de fermeture, mais de suppression de la fréquence hertzienne, exactement LE CONTRAIRE de ce que Ménard disait le 28 mai 2007 à 10 H du matin à Caracas où il donnait une conférence de presse à l’hôtel Hilton et où il a eu à répondre à des questions gênantes de journalistes dont celles de Christophe Ventura, ici présent.

    Au même moment, je me trouvais aussi à Caracas, dans le bureau de Aleazar Díaz Rangel, directeur du quotidien vénézuélien : Ultimas Noticias. C’est le plus fort tirage du pays (près de 300 000 exemplaires). Un journal qui s’attache à observer une neutralité politique concrétisée par la publication de points de vue et de tribunes d’auteurs de tous bords. Ses journalistes couvrent pratiquement tout l’éventail des opinions politiques en présence dans le pays. Dans ses pages, une sorte d’équilibre existe, que chaque camp conteste peu ou prou, mais qui tranche dans le paysage médiatique du Venezuela où la presse a souvent la forme d’un outil de propagande musclée.

    Le lendemain, une page intérieure d’Ultimas Noticias rendait compte de la conférence de presse et de mon point de vue sur RSF. Crime qui fit qu’en novembre 2007, à l’occasion d’un voyage d’Hugo Chávez en France, RSF a écrit à Sarkozy une longue lettre pour l’avertir de « l’ampleur » du « contrôle qu’exerce le chef de l’État vénézuélien sur le paysage médiatique »,contrôle qui s’étend au « principal quotidien national Ultimas Noticias et une soixantaine de journaux locaux ».

    Circulation circulaire de l’information, disait Bourdieu.

    Si je raconte cette anecdote c’est pour montrer comment la classe médiatico-politique s’informe. RSF dispose de deux correspondants au Venezuela. Les deux sont liés à des journaux qui ont approuvé le putsch. RSF inonde la presse de communiqués puisés à ces sources. Elle se vante d’envoyer 1000 communiqués par an à la presse. Le système du copié- collé fait le reste...

    Les droits abusifs de télés vénézuéliennes.

    Pour toutes les télévisions du monde qui émettent par voie hertzienne l’autorisation est conditionnée à un contrat limité dans le temps (souvent 20 ans) et impliquant des obligations. Par exemple, la charte signée par France 2 contient une cinquantaine d’articles contraignants : obligation de laisser la parole à l’opposition, interdiction de produire des programmes racistes, interdiction de diffuser des émissions choquantes à l’heure où les enfants sont devant le poste, interdiction de glisser des images subliminales, de passer des publicités pour l’alcool lors de retransmissions de matches, d’appeler à la partition du pays, au renversement du gouvernement par la violence, etc.

    Aucun des articles que je viens d’énumérer n’est respecté par des chaînes de télévision vénézuélienne. J’ai vu sur l’une d’elle un appel à peine voilé à assassiner Chávez. Aucune des grandes chaînes d’opposition vénézuélienne ne pourrait émettre en France.

    Voyons ce qu’en pense un Etats-unien, Bart Jones, qui a passé 8 ans au Venezuela, principalement comme correspondant d’Associated Press. Dans le Los Angeles Times du 30 mai 2007, il écrit (Extraits) :

    "...Après l’élection de Chávez en 1998, RCTV, contrôlée par des membres de l’oligarchie fabuleusement riche du pays, dont Marcel Granier, s’est engagée dans une mission : renverser le président démocratiquement élu […].

    Puis RCTV diffusa en boucle des messages pour encourager les gens à participer à la marche du 11 avril visant à renverser Chávez et diffusa l’événement en intégralité. Lorsque la marche se dispersa dans la violence, RCTV et Globovisión diffusèrent des films truqués pour accuser les partisans de Chávez d’être à l’origine des morts et des blessés […].

    Pendant deux jours, RCTV bascula ouvertement dans le camp de la sédition […].

    Le 13 avril 2002, Granier et d’autres barons des médias se rendirent au Palais (présidentiel) Miraflores pour jurer fidélité au tout nouveau dictateur, Pedro Carmona, qui venait d’abolir la Cour Suprême, l’Assemblée Nationale et la Constitution […].

    Aux Etats-Unis, une chaîne de télévision qui aurait participé à un coup d’état contre le gouvernement serait-elle autorisée à poursuivre ses activités ? Le gouvernement US aurait probablement fait fermer la chaîne cinq minutes après l’échec du coup d’état - et aurait mis ses propriétaires en prison".

    Fin de citation.

    Les indignations sélectives.

    Sait-on que, dans les mois qui ont précédé ou suivi l’affaire de RCTV, les fréquences hertziennes de plusieurs télévisions, y compris aux USA, en Amérique latine et en Europe, n’ont pas été renouvelées, dans un silence sépulcral.

    Il vaut la peine de rappeler qu’en dix années de gouvernement chaviste ,la seule télévision qui fut fermée d’autorité fut la Venezolana de television, Vtv, la seule chaîne d’état. Et ceux qui la firent fermer furent les hyper démocrates - patronat, syndicat acheté, partis, hiérarchie ecclésiastique, presse libre- auteurs du putsch.

    Et si RCTV a été parfois fermée, ce fut avant l’arrivée de Chávez au pouvoir :

    RCTV a été fermée à 4 reprises, mais il faut remonter à une époque antérieure à l’arrivée de Chávez :

    1976 : RCTV suspendue pour trois jours pour diffusion de fausses nouvelles.

    1980 : RCTV suspendue pour trente quatre heures pour recours au sensationnalisme, noircissement des réalités, relation de faits peu étayés.

    1981 : RCTV suspendue pour vingt quatre heures pour diffusion d’une émission à caractère pornographique.

    1984 : RCTV admonestée pour avoir ridiculisé sous une « forme humiliante » président d’alors.

    Bien entendu, aucune de ces mesures n’avait exagérément émue la profession à travers le monde.

    Prenons maintenant un exemple qui illustre les méthodes d’intoxications médiatiques françaises.

    Jean-Hébert Armengaud, écrit dans Libération qu’un soir de Noël, dans une causerie avec des paysans, Hugo Chávez a fustigé "ceux qui ont tué les Christ pour s’emparer des richesses du monde". En avant pour couiner que Chávez visait les juifs et qu’il est antisémite. Romain Migus, un journaliste indépendant français qui travaille au Venezuela, a vérifié l’information et a découvert que Chávez avait parlé de : "ceux qui ont tué les Christ ET BOLIVAR pour s’emparer des richesses du monde". Il désignait ainsi les impérialistes de toutes les époques.

    Malgré plusieurs demandes de Romain Migus, malgré une campagne de presse sur Internet, Libération n’acceptera pas de déjuger son faussaire. Mieux, un de ses directeurs, Pierre Haski, aujourd’hui dirigeant du site Rue 89, ira jusqu’à s’étonner qu’on fasse un reproche à Armengaud, car "il n’a pas ajouté un mot à la déclaration de Chávez".

    Les journalistes qu’on assassine.

    Par ailleurs la liberté de la presse et notre droit à être informés supposent que les journalistes soient vivants.

    Or, des journalistes sont assassinés partout sans que nous soyons invités à nous émouvoir.

    Selon l’ONG suisse « Presse Emblème Campagne » (PEC), au cours des six premiers mois de l’année 2010, 59 journalistes ont été tués dans le monde (10 % de plus qu’en 2009).

    En tête des pays journalisticides, le Mexique (9 journalistes tués), suivi par le Honduras (8), le Pakistan (6) le Nigeria et les Philippines (4 chacun), la Russie et la Colombie (3)…

    La seule journaliste tuée ces dernières années dont le nom est connu du monde entier est Anna Politkovskaïa. Cela s’est passé en 2006 en Russie. La presse accuse Poutine.

    Les dirigeants des autres pays cités entretenant des relations privilégiées (voire de subordination) avec les USA, il serait malvenu d’en nommer les martyrs et d’en faire des héros internationaux.

    Imaginons qu’une découverte comme celle, récente, d’un charnier de 2000 corps en Colombie à Macarena et qui est l’œuvre de militaires et de paramilitaires ait été faite au Venezuela. Vous entendez les éditoriaux, vous voyez les gros titres ?

    Mais ce qu’on nous sert, ce sont des mensonges cent fois répétés :

    Chávez a instauré un parti unique ? Mensonge !

    Il modifie la Constitution pour être président à vie ? Mensonge !

    Il a fermé RCTV ? Mensonge !

    RCTV est (était ?) la dernière chaîne de télévision d’opposition ? Mensonge !

    L’insécurité a augmenté ? Mensonge !

    La corruption progresse ? Mensonge !

    Le pays court à la ruine ? Mensonge !

    Chávez dilapide l’argent du pétrole ? Mensonge !

    Chávez est un va-t-en guerre ? Mensonge !

    Chávez veut faire du Venezuela un second Cuba ? Mensonge !

    Les médecins cubains qui exercent dans les bidonvilles au Venezuela disposent de seringues qui inoculent le virus du communisme au peuple ? (rires dans l’assistance).

    Chávez a tenu des propos antisémites ? Mensonge !

    Chávez monopolise le temps de parole dans les médias avec ses "cadenas" ? Mensonge !

    Le Venezuela encourage les FARCS ? Mensonge !

    Chávez a suggéré que l’attentat du 11 septembre 2001 est un coup monté ? Mensonge !

    Tout va bien au Venezuela ? Si je répondais oui, je mentirais à mon tour et vous le comprendriez bien.

    Mais en attendant, c’est "TOUT VA MAL" qu’on nous serine.

    Je vous remercie.

    En complément : Multiplicité des médias et informations.

    La multiplicité des titres (quotidiens, magazines, radios, télévisions) n’est pas une garantie de la diffusion de la vérité. En témoignent les deux sondages suivants qui montrent le niveau d’information des citoyens de "La plus grande démocratie du monde".

    Etats-Unis. Sondage publié en 2003.

    45/52% des Etats-uniens croient que des preuves existent de la collaboration entre Saddam hussein et Al Qaida. (67 % pour les téléspectateurs de la Fox).

    20/22% croient que les USA ont trouves des ADM en Irak.

    Sondage du 24 mars 2010. (Sondage Louis-Harris auprès d’un échantillon représentatif de 2230 personnes, effectué pendant la campagne sur la réforme du système de santé).

    67 % des Républicains (et 40% des Etats-uniens) pensent qu’Obama est socialiste.

    57% des Républicains (32% de la population), pensent qu’Obama est musulman.

    45% des Républicains (25% de la population) pensent qu’Obama « n’est pas né aux Etats-Unis et ne peut donc pas être élu président ».

    38% des Républicains (20% de la population) pensent qu’Obama « fait beaucoup de choses qu’Hitler aurait faites ».

    Le plus effrayant de tout : 24% des Républicains (14% de la population) pensent qu’Obama pourrait être l’Antéchrist.

    Les résultats complets du sondage montrent que de forts pourcentages de Républicains – et d’Etats-uniens dans leur ensemble- pensent qu’Obama est « raciste », « anti-américain », qu’il « désire la victoire des terroristes » et veut « abandonner la souveraineté des Etats-Unis au profit d’un gouvernement unique mondial ». Ils pensent qu’Obama est un « ennemi de l’intérieur ».

    Maxime VIVAS - 16 septembre 2010

    http://www.legrandsoir.info/Fabricants-de-mensonges-et-putschistes-ces-eternels-semeurs-de-misere-et-de-mort.html
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    Message par bye Dim 21 Nov - 20:04

    Les Vénézuéliens descendent dans les rues de Caracas pour appuyer leur président
    Jean REX & The Associated Press | 13 nov. 2010

    samedi 20 novembre 2010

    CARACAS, Venezuela — Des milliers de partisans du président vénézuélien Hugo Chavez ont envahi, samedi, les rues du centre-ville de Caracas pour manifester leur appui à l’intervention musclée de leur leader socialiste contre des entreprises immobilières et de construction supposément corrompues.

    Brandissant le drapeau national et portant des t-shirts où étaient inscrits des slogans pro-gouvernementaux, environ 5000 supporters de M. Chavez ont marché dans le centre-ville de la capitale. Certains scandaient « Viva Chavez ! », tandis que d’autres tenaient des bannières sur lesquelles étaient inscrites les ordres présidentiels de la saisie de plus d’une dizaine de complexes résidentiels.

    La marche était organisée pour démontrer aux hommes d’affaires qu’ils ne peuvent plus duper le peuple en raison du gouvernement défendant ce dernier, a indiqué Carlos Sierra, un membre du parti au pouvoir.

    Le président Chavez a ordonné l’expropriation de six de ces complexes et « l’occupation temporaire » de huit communautés enclavées de Caracas et d’autres villes il y a plus d’une semaine, affirmant que des entreprises immobilières et de construction avaient injustement gonflé les prix.

    L’agence vénézuélienne de protection du consommateur et des procureurs d’État enquêtent sur des plaintes selon lesquelles certaines compagnies auraient illégalement facturé à des acheteurs des taux d’intérêts élevés sur des appartements pas encore totalement construits, bien que certains de ces acheteurs se soient entendus sur un prix il y a plusieurs années, et eurent même versé des acomptes.

    Des détracteurs de ces expropriations et de ces mises sous tutelle temporaire, incluant les adversaires politiques de M. Chavez et la plus importante chambre d’affaires du pays, ont averti que les mesures gouvernementales effraieraient les investisseurs et aggraveraient l’importante pénurie de logements nationale.

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    Message par bye Dim 28 Avr - 9:09

    L’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) demande à l’opposition vénézuélienne de reconnaître la décision des électeurs et va enquêter sur ses violences
    THIERRY DERONNE | VENEZUELAINFOS.WORDPRESS.COM | VENDREDI 19 AVRIL 2013
    vendredi 19 avril 2013


    L’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) demande à l’opposition vénézuélienne de reconnaître la décision des électeurs et va enquêter sur ses violences
    Thierry Deronne | venezuelainfos.wordpress.com | vendredi 19 avril 2013



    Lima, 19 avril 2013 (PL). La réunion extraordinaire des chefs d’État de l’Union des Nations Sud-Américaines a duré environ deux heures durant lesquelles les pays ont analysé la situation au Venezuela, écouté Nicolas Maduro, échangé des idées et approuvé une déclaration consensuelle, comme l’a expliqué le président hôte de la réunion, le péruvien Ollanta Humala.

    Cette déclaration félicite le peuple vénézuélien pour sa participation massive aux élections du 14 avril et demande le respect du résultat par tous ceux qui y ont participé, ce qui constitue un appel tacite à l’opposant Henrique Capriles à abandonner son refus de reconnaître la décision de électeurs.

    Les mandataires sud-américains ont affirmé que « toute réclamation, mise en cause ou procédure extraordinaire » d’un des participants au processus électoral « devra être traitée et résolue dans le cadre de la norme juridique existante » au Venezuela « et de la volonté démocratique des parties », le Centre National Électoral étant la seule institution légale et légitime pour prendre des décisions en ce domaine.

    « En ce sens l’UNASUR prend bonne note de la décision du Centre National Électoral de mettre en oeuvre une méthodologie qui permette l’audit total des bureaux de vote », c’est-à-dire les 46 pour cent des machines qui n’ont pas été soumises à l’audit, après l’audit normal des 54 pour cent de celles-ci ». (1)

    L’UNASUR appelle à la fin de toute attitude et de tout acte de violence qui mettent en péril la paix sociale du pays et exprime sa solidarité avec les blessés et les familles des victimes fatales des faits violents du lundi 15 avril, une référence aux attaques de groupes violents de l’opposition poussés par l’ex-candidat Henrique Capriles Radonski et des médias privés à « descendre dans la rue pour libérer leur rage », avec pour bilan huit citoyens assassinés, 63 blessés, et la destruction de plusieurs projets sociaux.

    Les mandataires ont décidé l’envoi au Venezuela d’une mission d’enquête sur ces violences.

    Un climat amical a prévalu durant cette réunion, au terme de laquelle les chefs d’État latino-américains de l’UNASUR (2) ont pris l’avion pour Caracas afin de prendre part à la prise de fonctions du président Maduro, où ils retrouveront d’autres mandataires de la Communauté des États Latino-Américains (CELAC) (3) et du monde entier. Parmi ces derniers, plusieurs des 120 États du Mouvement des Non Alignés (MNOAL) qui, le 17 avril, avait également salué la décision des électeurs vénézuéliens et demandé l’arrêt des tentatives violentes de déstabilisation.



    Notes :

    Cet audit initial de 54 %, qui consiste à comparer le résultat des machines avec les actes signés par les témoins des différents partis, était déjà supérieur en pourcentage à celui pratiqué dans n’importe quelle démocratie (l’échantillon statistique de 54 % étant beaucoup plus élevé que l’échantillon couramment utilisé dans le monde, et qui tourne autour de 10 %). En étendant l’audit aux 46 % restants le CNE veut réaffirmer la totale transparence du scrutin, déjà validé par les observateurs internationaux.
    Union des Nations Sud-Américaines (Unasur). Le 18 décembre 2004, durant le IIIe sommet sud-américain réuni à Cuzco (Pérou), les président des douze pays de la région ont signé la « Déclaration de Cuzco » à travers laquelle ils ont décidé de fonder une communauté des nations. Après deux autres réunions tenues en 2006 à Cochabamba (Bolivie) et en 2007 dans l’île de Margarita (Venezuela), le traité constitutif de l’Unasur a été signé à Brasilia, le 23 mai 2008, avant d’entrer en vigueur le 11 mars 2011 à Quito (Equateur). Première organisation régionale à s’être explicitement émancipée de l’influence des Etats-Unis, elle regroupe l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Paraguay (actuellement suspendu à la suite du coup d’État contre le président Lugo), le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela.
    Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac). Créée les 2 et 3 décembre 2011 à Caracas, l’organisation regroupe l’ensemble des Etats de la région, à l’exception du Canada et des Etats-Unis, et entend implicitement contrebalancer, sinon remplacer à terme, l’Organisation des Etats latino-américains (OEA) traditionnellement dominée par Washington. Le Paraguay en a été exclu après le coup d’Etat de 2012 contre le président Fernando Lugo et, signe d’une indépendance affirmée, elle est actuellement présidée par Cuba.

    http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/19/lunion-des-nations-sud-americaines-unasur-demande-a-lopposition-venezuelienne-de-reconnaitre-la-decision-des-electeurs-et-va-enqueter-sur-ses-violences/
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    Message par Ego autem semper Dim 26 Mai - 9:49

    Qui est derrière?

    Par Nestor Elias Ramirez Jimenez
    Joigny le 26 mai 2013

    Si nous arrivons à connaître un jours, la réalité sur les incitateurs, instigateurs des violences en date du 15 avril 2013. Violences soldées par nombreux blessés et quelques morts, avec du vandalisme sauvage. Sans doute que ce sont une minorité des bourgeois, des nantis, nostalgiques d'une fausse forme de démocratie, pourtant belle et bien présente dans touts les pays modernes (occidentaux).

    L’Amérique latine

    Puis tout le continent reste un sol, en évolution étant plus jeune en comparaison historique avec le dit dans l'éducation dans ces pays « l'ancien continent » en parlant d'une date clé, celle de l'acte fondateur de CHRISTOPHE COLON, en 1492 le 12 octobre, lorsqu'il est trouvé un NOUVEAU MONDE.

    Une nouvelle société, une nouvelle culture, des empires de l'ancien continent (ESPAGNE, PORTUGAL, ANGLETERRE) se autoproclament propriétaires non sans affrontements de portions de terre de cet nouveau monde.

    Non pas que ces terres soient pourvues de civilisations, de la présence humaine, mais l’élite intellectuel très influencé à l'époque par le Vaticane ose considérer les autochtones presque comme des animaux, dans une tactique sournoise indispensable pour légitimer l'impérialisme déjà.

    Les quelques mort d'avril au Venezuela, doivent ici en termes d'histoire de l'Amérique latine, être ajoutés à la longue liste des tribus, exterminés de la face de la terre déjà depuis 1492.

    Mais la mémoire des quidams, des béotiens, des gens de strate sociale modeste en général n'est aucunement administré parce que la littérature, l'histoire, la connaissance en sa grande majorité sont des domaines administrés par des « intellectuels » des personnes par la plus part appartenant à la bourgeoisie.

    Histoire et manipulation

    L'impérialisme existe, depuis des siècles, et pour assurer sont hégémonie, sa suprématie, reste tel un serpent qui change de peau, (changeant de nom) tout en restant une élite, une bourgeoisie, des nantis.

    Comme les serpents cet spécimen, les nantis, disposent des lieux, des nids ; qui doivent être identifiés, dans un procès exemplaire dans l'histoire de l'humanité.

    Attention, tel des prédateurs, comme les requins vivent parmi les ouvriers qui seraient ici tel des echeneidés. Donc je me permets de souligner que dans des pays tels que les USA, ANGLETERRE, les îles comment JERSEY, habitent tel la rémora des millions de petits gens. Donc absurde saura entreprendre des actions violentes à l'encontre des conglomérats, des nations !

    Les armes!

    Je suis loin de toute tentative d'apologie de la violence aveugle, mais très attaché à l'action démocratique, l'action économique, l'action ciblée, l'action populaire avec les mêmes armes, le lobby, le boycott, l'économie solidaire.

    Je crois que les ouvriers doivent créer des coopératives, leur permettant d'unir leur masse monétaire, pour imposer par l'achat groupé, le prix favorable au consommateur et non pas aux grandes marques.

    J'ai déjà souligné les pistes du genre pour ouvrir des lignes de crédit de manière à boycotter l'action des banques traditionnels qui s'enrichissent vertigineusement par le crédit aux travailleurs.

    Tout et liée

    Oui l'action en apparence isolé au Venezuela, reste parti intégrante de la mafia internationale des nantis. Les victimes, les morts les blessés, ce sont eux des gens modestes, des ouvriers comment tout autre ouvrier en France ou ailleurs dans le monde. Je crois en absolue que les ouvriers d'ailleurs dans le monde devraient être solidaires des ouvriers du Venezuela. Je m'étonne du manque de prise de position des syndicats notamment en France vis à vis déjà des manifestations en Grèce, au Portugal ou encore en Espagne. Car je crois que le rôle des syndicats reste celui de défendre les intérêts des travailleurs et de manière MUTUALISTE, car les patrons eux ne connaissent aucune frontière ni linguistique, ni géographique.
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    Message par bye Lun 3 Fév - 10:55

    VENEZUELA : L’AUGMENTATION DU SALAIRE ET LA BAISSE DU CHÔMAGE CONTINUENT.

    Publié par Venezuela infos dans égalité et justice sociale, Droit du travail, Emploi, histoire de la révolution bolivarienne, Histoire du Venezuela avant la révolution bolivarienne, Lutte contre la pauvreté, Médiamensonges / désinformation / propagande, missions sociales, politique économique, Sécurité sociale, socialisme 22 janvier 2014
    Occultés par les médias privés vénézuéliens et leurs relais internationaux (Le Monde, El Pais, Libération, NY Times, etc..) les chiffres révélés en janvier 2014 par l’Institut National de la Statistique indiquent une nouvelle baisse du chômage, tombé à 5,6% en décembre. Ce chiffre est le plus bas enregistré par le gouvernement bolivarien (rappelons que le chômage atteignait 11% lors de l’élection de Hugo Chavez en décembre 1998).

    De 1999 à 2013, l’économie vénézuélienne a décollé grâce au rôle moteur de l’État et aux investissements publics, permettant à 4.185.697 personnes de trouver un emploi. L’étude indique également que le travail “informel” qui occupait 55 % de la population active en 1999 a reculé en 2013 à 37,9 %. Dans la même période l’emploi formel a fortement augmenté, passant de 45,0% à 62,1% de la population. Signe des temps, le Venezuela est devenu, après l’Argentine, le deuxième pays latino-américain en nombre d’immigrants (en grande majorité espagnols) qui fuient l’Europe en quête d’un travail.

    En janvier 2014, le président Maduro a décrété une nouvelle augmentation de 10 % du salaire minimum, ce qui en fait le plus élevé d’Amérique Latine. De mai 2013 à janvier 2014 celui-ci a augmenté au total de 59% pour s’établir actuellement à 3270 bolivars. Parallèlement les droits des travailleurs vénézuéliens ont été renforcés par une nouvelle loi du travail qui a brisé le carcan néo-libéral (1).

    grafico31

    Pour gommer ces faits, les médias internationaux préfèrent insister sur l’inflation (qui, soit dit en passant, selon le FMI était bien plus forte sous les régimes antérieurs à la révolution bolivarienne) (2). Ils “oublient” qu’au Venezuela l’alimentation, les soins de santé, l’éducation à tous ses niveaux, le logement et l’ensemble des missions sociales sont subventionnés par l’État, sont dans certains cas totalement gratuits, et qu’une part croissante de la population bénéficie de la sécurité sociale. En 1998, à l’arrivée de la révolution, le Venezuela ne comptait que 380.000 pensionné(e)s ne percevant que 60 % du salaire minimum. On compte aujourd’hui 2.750.000 pensionné(e)s dont les allocations augmentent au même rythme que le salaire minimum et leur sont versées avec un mois d’avance. De sorte que les hausses du salaire et du pouvoir d’achat sont bien réelles.

    Il faut y ajouter la loi des “coûts et des prix justes” qui vient de limiter à 30 % la marge bénéficiaire d’un secteur commercial privé pratiquant jusqu’ici des hausses de 200 à 1000 %, la réduction des bails pour les locataires ou les petits et moyens commerçants, les coups de pouce aux petits épargnants, et les divers mécanismes économiques qui dégonflent peu à peu la bulle spéculative du dollar.

    L’investissement social (qui stagnait à 12 % avant la révolution) a totalisé en 2013 54% du budget de l’État et passe à 60 % en 2014.

    On comprend pourquoi, malgré la guerre économique menée en 2013 par l’opposition, les politiques mises en oeuvre par le gouvernement bolivarien continuent de faire baisser la pauvreté. Celle-ci est passée de 21,6% en 2012 à 19,6 % en 2013. Sur la même période, la pauvreté extrême est passée de 6,3 à 5,5%. Ces chiffres sont confirmés par la CEPAL (Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique Latine). Le président Maduro a rappelé que l’objectif de la révolution bolivarienne est “la pauvreté zéro en 2019”.

    T.D., Caracas, 22 janvier 2014.

    http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-laugmentation-du-salaire-et-la-baisse-du-chomage-continuent/
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    Message par bye Sam 15 Fév - 13:07

    13 FÉVRIER 2014
    Venezuela: 3 MORTS ET 66 BLESSES PAR LA VIOLENCE DE LA DROITE CE MERCREDI


    Caracas 13 février AVN – La procureure générale de la République, Luis Ortega Diaz, a informé ce jeudi que la violence qui s'est déchaînée mercredi en cinq endroits du pays à l'initiative de groupes violents de droite a fait 3 morts et 66 blessés.
    « Produit de ces actions violentes, fascistes, terroristes, non seulement contre la procureur , les travailleurs du Ministère Public et de l'Etat vénézuélien, 3 personnes sont mortes », a-t-elle déclaré dans le programme en Harmonie avec le Ministère Public, transmis par Radio National du Venezuela.
    Ce mercredi, dans une mobilisation organisée par des secteurs de la droite, des groupes de choc ont encouragé la violence au siège du Cabinet du Procureur et de l'Etat vénézuélien, dans le centre de Caracas. Là moururent 2 personnes : Juan Montoya, membre d'un collectif, et Bassil Da Costa, étudiant. Dans la nuit est morte une autre personne dans la municipalité de Chacao, état de Miranda.
    La procureure a précisé que dans la capitale il y a eu 9 blessés, 41 dans l'état d'Aragua, 11 à Merida, 4 à Lara et 1 à Tachira. 17 des blessés sont des fonctionnaires de police ou des militaires, et 49 sont des civils. Il y a eu aussi 54 véhicules endommagés parmi lesquels 6 véhicules de l'Etat et les autres appartenant à des particuliers.
    69 personnes ont été appréhendées qui seront présentées aujourd'hui devant les tribunaux de contrôle où on déterminera s'ils vont coninuer à être privés de liberté.
    Sans impunité.
    La procureure a garanti que le Ministère Public effevctuera toutes les investigations et les actions nécessaires pour déterminer les responsabilités matérielles et intellectuelles de ces faits.
    « Cela ne va pas rester impuni. Nous allons enquêter (…) Nous allons faire justice » a-t-elle souligné.
    « Ayez confiance dans les institutions et à ceux qui sont au front, » a-t-elle demandé instamment au peuple.
    Elle a noté qu'ils effectuent actuellement les démarches requises, y compris les perquisitions, les inspections et les arrestations.
    « Nous allons faire tous les efforts pour atteindre la paix et prendre des sanctions contre les responsables », a ajouté Ortega Diaz.
    Elle a affirmé que depuis mercredi, les contrôles se développent dans tout le pays « avec curage et sans crainte » pour diriger les enquêtes malgré les attaques du siège de l'institution et a soutenu qu'elle-même serait à la tête des investigations.
    De même, elle a rappelé que dans la vague de violence qui s'est déchaînée après le triomphe du président de la République, Nicolas Maduro, en avril 2013, le Ministère Public a agi avec fermeté.
    En ce moment, des groupes de choc attaquent des sièges d'entités politiques et du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) ainsi que des zones populaires, avec un solde de 11 morts.
    Ortega a indiqué, cependant, qu'il y a encore des ordres de capture en suspens, c'est pourquoi elle a rappelé aux corps de police qu'ils étaient dans l'obligation de les effectuer.
    Attaque armée.
    Ortega s'est référée au fait que l'Unité Criminalistique contre les Violations des Droits Fondamentaux du Parquet a collecté des douilles de balles dans différents endroits du siège, ce qui et en évidence le fait que les groupes violents ont utilisé des armes à feu contre une institution où travaillaient 800 personnes.
    « Ils voulaient exécuter des actes terroristes et fascistes » a signalé Ortega, selon le portail internet de Radio Nacional de Venezuela.
    « Nous sommes en présence, encore une fois, d'une situation identique à celle survenue en 2002 » quand des secteurs de la droite ont renversé l'ordre constitutionnel par la violence.
    Il en résulte que les événements de ce mercredi ont été prémédités car les groupes avaient des musettes avec des instruments pour causer des désastres.
    Elle a ajouté que le Parquet a du matériel photographique et des vidéos sous différents angles qui prouvent ce qsui s'est passé.
    Ortega a indiqué que des secteurs de la droite veulent estomper l'appel de paix du Président et elle a estimé que de nombreux faits de violence qui surviennent dans le pays sont également dirigés. « Faites attention si des sbires n'ont pas trahis », a-t-elle ajouté.
    Mercredi dans la soirée, le Président a indiqué que dans le pays, il y a un coup d'Etat en train.
    « Il y a un groupe fasciste qui utilise les libertés publiques et la démocratie pour faire de la politique publique et se préparer à faire tomber le Gouvenrement. »
    AVN 13/2/14
    (traduction Françoise Lopez)

    http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/02/venezuela-3-morts-et-66-blesses-par-la-violence-de-la-droite-ce-mercredi.html
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    Message par bye Sam 3 Mai - 10:16

    EN OCCIDENT LA GAUCHE A RENONCÉ À DÉMOCRATISER LA PROPRIÉTÉ DES MÉDIAS. LES GRANDS GROUPES PRIVÉS SONT LIBRES D´IMPOSER LEUR IMAGE DU MONDE. DEPUIS QUE LE VENEZUELA CONSTRUIT LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE, LES MÉDIAS PERSONNALISENT LE PROCESSUS : «CHAVEZ CECI, MADURO CELA", "POPULISTE», «DICTATEUR», «IRANIEN»… VOICI DONC LA RÉVOLUTION PAR CEUX QUI LA FONT ET QUI LA PENSENT DE L´INTÉRIEUR, LOIN DE L´AFP OU DE REUTERS…

    MADURO ANNONCE UNE NOUVELLE AUGMENTATION DE 30% DU SALAIRE MINIMUM ET DES PENSIONS

    Publié par Venezuela infos dans égalité et justice sociale, Conditions de travail, Droit du travail, histoire de la révolution bolivarienne, Lutte contre les réseaux d'intermédiaires / spéculateurs, Retraites/Vieillesse, socialisme 30 avril 2014
    Le 9 mars à Caracas, Maduro rencontre des mouvements communaux venus de tout le pays et annonce l’octroi de 2400 millions de bolivars pour qu’ils puissent réaliser leurs projets socio-productifs ou de construction de logements.

    Fidèle aux engagements de protéger le pouvoir d’achat et de maintenir continuellement le salaire plusieurs points au-dessus de l’inflation, le Président de la République Nicolas Maduro a annoncé ce mardi 29 avril une nouvelle hausse de 30 pour cent du salaire minimum des travailleurs et des revenus des retraités et pensionnés. Le salaire minimum s’établit donc au premier mai 2014 à 4251,78 bolivars. Si l’on y ajoute les chèques d’alimentation il s’élève à 5.602 bolivars. Avec la hausse décidée en début d’année, le salaire minimum a donc augmenté de 43 % en 2014 : ¨En 15 ans de révolution, nous avons décidé, fidèles à notre politique socialiste et à notre mandat constitutionnel, 25 augmentations salariales et 25 augmentations des pensions. C’est un record, aucun autre pays ne l’a fait" a déclaré le président du Venezuela. (1)

    Ces annonces ont été faites lors de la Conférence nationale avec le monde du travail. ¨Sans les travailleurs nous n’aurions pas de pays, pas de patrie" a ajouté Nicolas Maduro, lui-même ex-syndicaliste du transport, qui a par ailleurs annoncé la création d’une commission présidentielle pour proposer de nouvelles améliorations à la Loi du Travail (2012) d’inspiration anti-néo-libérale. (2)

    En plus du renforcement des services publics gratuits (santé, éducation, etc..), cette politique de hausse continue des salaires des travailleurs et de lutte contre l’inflation fonctionne grâce à une contrôle sur le terrain du prix des produits de première nécessité. Rien que dans la dernière semaine d’avril, 19 personnes ont été arrêtées pour accaparement de produits destinés à la contrebande vers la Colombie ou pour infraction à la nouvelle Loi des Prix Justes qui établit un bénéfice maximum de 30 %. Cette politique qui affecte les intérêts de la mafia vénézolano-colombienne est un des facteurs d’explication de la récente campagne de violences organisée par l’extrême-droite locale en lien avec le paramilitarisme colombien (déguisée par les médias internationaux en ¨révolte étudiante contre la vie chère¨).

    Notes :

    (1) Lire ¨Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-laugmentation-du-salaire-et-la-baisse-du-chomage-continuent/

    (2) Pour les détails de la nouvelle loi, lire ¨Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-loi-du-travail-au-venezuela-un-pas-de-plus-vers-la-vraie-vie/

    Source : Ciudad Caracas – AVN http://www.ciudadccs.org/?p=558868

    Traduction : Thierry Deronne

    URL de cet article :http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/30/maduro-annonce-une-nouvelle-augmentation-de-30-du-salaire-minimum-et-des-pensions/

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    Message par bye Lun 22 Déc - 13:13

    De l’Internationale socialiste à l’Internationale putschiste

    Battus au cours des deux dernières élections présidentielles, par Hugo Chávez en octobre 2012 et, après son décès, par son « héritier » Nicolas Maduro en avril 2013, aux régionales de décembre 2012, aux municipales de décembre 2013, les secteurs les plus radicaux de l’opposition vénézuélienne, avec pour chefs de file M. Leopoldo López, coordinateur national du parti Volonté populaire, la députée « indépendante » María Corina Machado et le maire « social-démocrate » du grand Caracas Antonio Ledezma, se sont lancés en février 2014 dans une tentative de déstabilisation du pouvoir, appelant au renversement de M. Maduro, sous le mot d’ordre générique de « La Salida » (la sortie).

    Pour mémoire, on rappellera que Mme Machado, fondatrice de l’organisation non gouvernementale « d’observation électorale » Súmate, financée par l’USAID (Agence internationale des Etats-Unis pour le développement) a signé le décret du bref dictateur Pedro Carmona lors du coup d’Etat contre Chávez, en avril 2002. De son côté, M. López, l’un des fondateurs en 2000 du très droitier parti Primero Justicia, conçu lui aussi grâce aux fonds et aux conseils de l’USAID, a également été l’un des protagonistes particulièrement remarqués de ce coup d’Etat, avant de rejoindre Volonté populaire, officiellement créé en tant que parti politique le 14 janvier 2011.

    Lire aussi Alexander Main, « Au Venezuela, la tentation du coup de force », Le Monde diplomatique, avril 2014L’extrême violence déclenchée de février à août 2014 a provoqué la mort de quarante-trois personnes — opposants, « chavistes », membres des forces de l’ordre ou même « indifférents » se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment — et des centaines de blessés. Menée par un douteux cocktail dans lequel ont été impliqués des membres d’organisations d’extrême droite, des délinquants de droit commun et des paramilitaires colombiens, elle a eu pour conséquence l’arrestation et la détention de M. López, en attente de jugement, et la mise en examen de Mme Machado.

    Historiquement, l’Internationale socialiste (IS) est liée, au Venezuela, au parti Action démocratique (AD). Lorsque celui-ci, le 27 février 1989, a déclenché une répression sauvage contre une insurrection populaire due à la pauvreté, le « Caracazo » — entre trois cent quarante-sept morts, chiffres officiels, et trois mille victimes, bilan généralement admis —, l’IS a pudiquement détourné les yeux. Lorsque AD a pris une part active dans la tentative de renversement de Chávez, en avril 2002, l’IS, comme M. George W. Bush, l’a appuyé. Si l’on se faisait l’avocat du diable, on pourrait au moins plaider que ces aberrations ont eu lieu « au nom d’une vieille amitié »... Mais l’argument ne tient plus. Tournant le dos à l’ensemble de la gauche latino-américaine qui, toutes tendances confondues, de l’Argentine au Brésil, de l’Equateur à la Bolivie, de l’Uruguay au Nicaragua, a dénoncé la tentative de déstabilisation du Venezuela « bolivarien », l’IS, sous l’auguste présidence du grec George Papandreou, poursuivant sa dérive anti-démocratique et haineuse, vient d’accorder à Volonté populaire, ce 14 décembre, le statut de membre permanent.

    http://blog.mondediplo.net/2014-12-16-De-l-internationale-socialiste-a-l-Internationale
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    Message par bye Lun 5 Jan - 22:07

    DÉMOCRATISATION DE L’ETAT, HAUSSE DES BUDGETS SOCIAUX : NICOLAS MADURO MET LES BOUCHÉES DOUBLES.

    On connaît la musique : chaque fois que le Venezuela approfondit la démocratie, les grands médias en remettent une couche pour créer l’image d’un régime répressif (1). Qu’une population passe de l’état de paysage colonial muet a celui de sujet politique actif explique la réaction locale de la minorité blanche, riche et raciste. Celle-ci sait comment fabriquer les violences dont les médias internationaux ont besoin pour mettre en images leur “révolte populaire contre le gouvernement vénézuélien“. Cette alliance entre les grands groupes médiatiques et une droite locale du seizième siècle – médiatiquement majoritaire au Venezuela – rappelle que l’Occident reste, lui aussi, profondément colonial face à l’émergence du Sud comme sujet politique.

    Depuis l’approbation par les électeurs de la Constitution Bolivarienne il y a quinze ans, les gouvernement Chavez puis Maduro ont travaillé à la concrétisation de la “participación protagónica”, à savoir la participation effective et efficace des citoyens au pouvoir d’État. En 2014, dans cette deuxième année de révolution sans Chavez, tout en surmontant toutes sortes de déstabilisations violentes, économiques, médiatiques et politiques, Nicolas Maduro a franchi une étape fondamentale sur cette voie : la création des Conseils Présidentiels.

    Formés de porte-paroles désignés par les mouvements sociaux, ils sont baptisés “présidentiels” parce qu’ils disposent du même rang que le Conseil des Ministres – des décisions gouvernementales pouvant être prises directement au cours de ces réunions.  “Ces Conseils ont été créés pour construire les institutions, précise Maduro, et pour réorienter les investissements. Ce sont des conseils de gouvernement, au plus haut niveau présidentiel, au plus haut niveau constitutionnel et des pouvoirs publics”. Cerveau collectif, flux constant de critiques, de propositions, de solutions émanant des mouvements sociaux, ils sont une manière de démultiplier la fonction présidentielle, d’en faire un inspecteur collectif sur le terrain, qui rend compte en connaissance de cause au Président de la république des retards, problèmes, dans la réalisation des accords et des nouveaux besoins en matière de politiques publiques.

    Le premier Conseil installé le 19 septembre 2014 fut celui des Communes. A quoi bon parler de “révolution citoyenne” ou de “socialisme bolivarien” sans transformer les relations sociales de production et la division sociale du travail liées à la globalisation néo-libérale ? Basée sur le concept de “toparquía” (“gouvernement local”) créé au 19ème siècle par le philosophe Simón Rodriguez, la commune vénézuélienne – qui regroupe des conseils communaux liés par une même problématique sociale – commence à incarner ce nouveau mode de production centré sur les besoins directs d’une population et administré par celle-ci (2).

    En décembre 2014 on note une forte progression du nombre de communes (930 enregistrées dans tout le pays) et de conseils communaux (47 mille 332). “Aucune de ces communes, aucun de ces conseils communaux ne resteront sans financement de leurs projets en 2015 » explique le Vice-Président pour le Socialisme Territorial, le sociologue Elías Jaua. Ce nouveau pouvoir citoyen commence à bousculer les vieilles formes de pouvoir local alors que pour de nombreux maires, gouverneurs, y compris certains chavistes, la politique restait un négoce clientéliste et autoritaire.

    Autre Conseil créé ces derniers mois, celui des Travailleurs, articule les politiques impulsant l’économie productive, les avancées du droit du travail et le plan de travail pour les entreprises nationalisées : un nouveau modèle de direction des entreprises publiques sera mis en place en 2015.
    Le Conseil des Femmes a déjà renforcé les programmes visant à éliminer la violence contre la femme, dénoncé l’image dénigrante que diffusent de la femme les médias privés, majoritaires au Venezuela. Sont mises en place de nouvelles politiques sociales pour les femmes de milieu populaire – historiquement, le secteur le plus vulnérable à l’extrême pauvreté. L’accent sera mis en 2005 sur la création de nouvelles “Bases de missions sociales” (qui regroupent tous les services publics et sociaux essentiels) dans les communautés les plus pauvres, avec priorité pour les femmes.

    Du Conseil Présidentiel des Paysans et des Pêcheurs ont émergé un plan général de développement agricole et la décision saluée par les mouvements sociaux de restructurer le Ministère des Terres et de l’Agriculture, avec de nouvelles mesures contre les mafias privées qui interceptent et gonflent les prix des produits agricoles avant qu’ils n’arrivent aux mains des habitants.

    Les pénuries passagères de certains aliments ont mis en évidence la faillite du capitalisme au Venezuela, où le secteur de l’alimentation reste à 70 % aux mains du secteur privé. Le géant privé Polar, quasi monopolistique sur des produits d’usage quotidien comme la farine de maïs, produit moins qu’il n’importe… grâce aux dollars préférentiels que lui octroye l’Etat.

    Le président Maduro a également défendu la réactivation de l’agriculture familiale en petite surface (le traditionnel “conuco”), suivant ainsi les recommendations de la Via Campesina et de la FAO (ONU) qui insistent sur l’importance de ce mode de production pour la souveraineté alimentaire, le développement rural soutenable, une nourriture saine produite de manière agro-écologique.

    Il fut aussi question de la lutte accrue contre les exactions de  grands propriétaires qui ont assassiné à ce jour près de deux cents paysans – un thème dont ne parlent jamais les médias internationaux car cela les obligerait à évoquer la réforme agraire. Cette volonté de mettre fin à l’impunité se heurte encore à une justice liée aux grands lobbies terriens – pour preuve la récente tentative – qui a heureusement échoué – du Tribunal Suprême de Justice d’abroger la charte agraire de la commune “El maizal” – modèle de participation populaire dans l’État de Lara. Maduro a aussitôt pris la défense des communards de El Maizal, jugeant cette décision “anticonstitutionnelle et attentant aux droits fondamentaux des paysans”.

    “Qui aurait cru que 522 ans plus tard, les 44 peuples indigènes qui ont résisté au colonisateurs, allaient être assis au centre du pouvoir politique, au palais présidentiel ? Le Conseil Présidentiel des Peuples Indigènes doit être une nouvelle structure d’État et de gouvernement pour décider et diriger. C’est une rénovation de la révolution, et c’est une révolution dans la révolution”. C’est en ces termes que le président Maduro a salué l’installation du Conseil des Peuples Indigènes avec lequel il a décidé d’augmenter les investissements de projets socio-productifs formulés par les peuples originaires, d’assurer la couverture sociale intégrale de toutes les communautés et de “fonder immédiatement l’institut des langues indigènes, avec une équipe qui travaille de manière permanente, scientifique, à enregistrer, retrouver et rendre vie à toutes les langues indigènes qui existent sur le territoire vénézuélien”.

    Autres conseils en pleine installation : le Conseil des Jeunes et des Étudiants, et celui des Travailleurs de la Culture qui vise a développer les systèmes de sécurité sociale pour tous les créateurs sans exception. S’y ajouteront en janvier 2015 le Conseil de la classe moyenne et des associations de voisins, celui des organisations de persones âgées et des associations de personnes handicapées.

    Pour renforcer cette participation populaire au plus haut niveau de l’État, Maduro a signé dans les derniers mois plusieurs lois importantes : telle la Loi organique des Missions Sociales qui protège légalement tous les travailleurs de ces services publics, assortie de la création du fonds économique unique des grandes missions; La loi de financement des projets du pouvoir citoyen pour accélérer les conditions d’octroi de crédits aux entrepreneurs individuels ou associés, aux conseils communaux, aux communes, aux coopératives, aux personnes de faibles revenus et à toute autre instance de pouvoir populaire; La Loi organique de la gestion communautaire des Services, compétences et autres attributions; La Loi de l’Emploi productif pour les Jeunes qui garantit à ceux-ci la protection légale lors de leur premier emploi, avec salaires et horaires décents, contre l’habituelle exploitation dont ils sont victimes; La Loi d’Alimentation des Travailleurs qui augmente le niveau du ticket alimentation (en complément du salaire); La Loi organique de Planification Publique et Populaire qui oblige l’État à consulter en permanence les citoyens et à planifier de manière participative  l’octroi des ressources pour leurs projets.

    “Vice-présidents, faites du pouvoir citoyen une priorité. Obligez les ministres qui sont sous votre responsabilité à le faire aussi. Et vous, ministres, exigez à ceux qui travaillent dans vos équipes à en faire la priorité : le nouvel État doit être l’État du pouvoir populaire, tel qu’il est prévu dans la Constitution de la République Bolivarienne. C’est ce nouvel État qui doit substituer l’ancien – l’État bourgeois qui possède encore des tentacules de corruption et de bureaucratie, seul le pouvoir populaire en action pourra y mettre fin”a déclaré Maduro pour résumer l’esprit des lois signées en novembre 2014.

    2015, année de la relance économique

    Alors que des journalistes européens euphoriques annonçaient dès la chute des cours du pétrole que le “Venezuela allait devoir faire des coupes dans son budget”, le président Maduro a maintenu la hausse du budget social pour 2015, aux antipodes des politiques d’austérité pratiquées en Europe. La majorité des députés socialistes – contre la minorité des députés de droite – a voté un budget de 741 mille 708 millions de bolivars – soit 21,6% du PIB – financé en grande partie par les recettes fiscales non-pétrolières (517 mille 455 millions de Bolivars), les recettes pétrolières (124 mille 74 millions) et un complément d’emprunts publics. Ce qui garantit le financement d’activités et de projets de secteurs aussi divers (à titre d’exemples) que les producteurs agricoles, les organisations communales, les infrastructures publiques – centrales électriques hydro- et géothermiques, le renforcement de 240 centres hospitaliers, l’alimentation destinée aux 4 millions 351 mille étudiants de l’enseignement primaire ou celle que le gouvernement distribue à bas prix à la population en général à travers les réseaux Mercal, PDVAL et les “Maisons d’alimentation”

    Le chômage poursuit sa baisse (5,9 % en novembre 2014, un des meilleurs chiffres en quinze ans de révolution) tandis que sur l’ensemble de l’année le salaire minimum intégral a augmenté de 68,28% pour éviter qu’il soit rogné par l’inflation encore très haute (64% en 2014). Selon le rapport de la Banque Centrale de décembre 2014, celle-ci a été renforcée en 2014 par les “guarimbas” violentes de l’opposition, la guerre économique via le dollar parallèle et la contrebande massive de produits subventionnés par le gouvernement, revendus plus cher à l’étranger.

    En 2015, Maduro l’a annoncé, les efforts du gouvernement se centreront sur l’élimination de ces mafias économiques par la lutte accrue contre la contrebande, la fixation des prix justes au consommateur, et surtout le passage définitif de l’économie rentière-pétrolière, avec sa culture médiatique d’ultra-consommation, à une économie productive et rationnelle.

    Pour que la structure économique ne corsette pas le déploiement des nouvelles formes de participation et de production citoyennes, Maduro a également signé en noviembre 2014 une série de 28 lois en matière économique. Nulle mesure d’austérité, nulle augmentation de l’essence (écartée à court terme). Il s’agit d’assainir une économie depuis longtemps empêtrée dans la corruption et la bureaucratie anti-productives. Ces lois transforment les conditions d’accumulation du capital pour les réorienter en faveur de l’investissement productif – règlementant les investissements étrangers, empêchant les monopoles, simplifiant l’administration pour les mouvements communaux et les secteurs productifs nationaux, fixant une contribution sérieuse du secteur capitaliste – bancaire notamment, qui a engrangé 13% de bénéfices en 2014 – au budget de l’État.

    Ces lois fortifient la courbe de croissance des revenus fiscaux non-pétroliers (qui participent déjà pour 72% au budget de l’État) et seront multipliées par deux. Exemple : une des 28 lois modifie les “concessions molles” accordées aux transnationales exploitant le sous-sol vénézuélien et met fin à leur hégémonie, la restituant à l’État. En récupérant l’extraction de cette quantité plus importante que prévue, l’État pourrait en dix ans porter ses réserves internationales à 50 milliards de dollars et renforcer la valeur de la monnaie nationale et la stabilité économique en général.

    Sans doute la Sainte Alliance qui va des médias de la droite locale à la majorité des journalistes occidentaux commet-elle la même erreur que celle qu’ils ont commise contre Chavez : celle de sous-estimer Maduro et le “peuple-président”.

    Thierry Deronne, Caracas, le 31 décembre 2014.

    Notes

    (1) Exemple : le mensonge, relayé par le très controversé Paulo Paranagua du “Monde”, d’une “dessinatrice licenciée pour un dessin anti-Chavez”. En réalité le départ de la dessinatrice Rayma (ouvertement raciste et d’extrême droite) provenait de son conflit personnel avec la direction de son journal ”EL Universal” (droite). Il n’ y a eu aucune censure du gouvernement et ses livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Rappelons qu’au Venezuela les trois quart des médias écrits, web, radio et télévision (inter-) nationaux, régionaux ou locaux, appartiennent au secteur privé, que leur nombre a augmenté en quinze ans de révolution, et qu’ils propagent en majorité des idées de droite. Pour une liste non-exhaustive des mensonges sur les “atteintes-à-la-liberté-d’expression-au-Venezuela”, voir le site ACRIMED http://www.acrimed.org/spip.php?page=recherche&recherche=venezuela

    (2) “La commune, co-présidente du Venezuela” http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/09/17/la-commune-copresidente-du-venezuela/

    URL de cet article : http://wp.me/p2ahp2-1H8

    http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/12/31/democratisation-de-letat-hausse-des-budgets-sociaux-nicolas-maduro-met-les-bouchees-doubles/
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    Message par bye Dim 3 Mai - 7:35

    Venezuela: AUGMENTATION DE 30% DU SALAIRE MINIMIM
    traduction Françoise Lopez
    Caracas, 01 mai AVN.- Le Président de la République, Nicolas Maduro, a annoncé 30% d'augmentation du salaire minimum de tous les travailleurs et de tous les pensionnés du pays.
    Actuellement, le salaire minimum est de 5.622,48 bolivars et avec cette augmentation, il sera de 7.421,66 bolivars. A ce montant s'ajoutent les tickets d'alimentation qui se situent entre 2.250 et 3.375 bolivars par mois.
    Le chef de l'Etat a précisé que cette augmentation sera attribuée en 2 parties: 20% à partir du 1° mai et 10% à partir du 1° juillet.
    De même, il a annoncé l'ajustement immédiat de la table et de l'échelle des salaires de l'Administration Publique et des Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB).
    "Nous avons livré une bataille pour défendre l'emploi, la stabilité, créer de nouvelles sources d'emploi. Je suis obligé de défendre le salaire minimum vital des Vénézuéliens", a-t-il affirmé lors d'une cérémonie avec la classe ouvrière vénézuélienne, un secteur qui s'est mobilisé à Caracas ce 1°mai, Journée Internationale des Travailleurs, pour célébrer les conquêtes des travailleurs obtenues ces 16 dernières années.
    Avec l'augmentation mise en place ce vendredi par le Président Maduro, la Révolution Bolivarienne atteint, depuis son début, en 1999, un total de 29 augmentations du salaire minimum pour protéger la classe ouvrière vénézuélienne dans le cadre de la justice sociale du modèle socialiste.
    Cette mesure n'est pas limitée aux travailleurs actifs, elle a aussi été étendue aux pensionnés et aux retraités.
    Cette réalité contraste avec les 9 augmentations accordées entre 1974 et1998, sous les gouvernements de la IV° République, la majorité d'entre elles se situant très en dessous des indices de l'inflation de l'époque.
    Aujourd'hui, les augmentations correspondent au niveau d'inflation ou le dépassent et ont lieu à plusieurs moments de l'année. Cela fait partie du système de protection sociale créé par le Gouvernement Bolivarien qui, en plus, a généré 4.793.908 emplois pendant ces 16 dernières années, un facteur qui a fait baisser le taux de chômage 14,5 % en 1999 à 5,5% à la fin de 2014.
    Source en espagnol:
    http://www.avn.info.ve/contenido/presidente-maduro-anuncia-aumento-30-salario-m%C3%ADnimo
    URL de cet article:
    http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/

    http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/05/venezuela-augmentation-de-30-du-salaire-minimim.html

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