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    Message par bye Lun 16 Mar - 7:49

    09/03/2009
    Facebook, le meilleur ami du détective privé
    http://www.liberation.fr/societe/0101553055-les-detectives-prives-a-l-heure-de-facebook
    Comment le Net a bouleversé la pratique de la profession, réunie en Etats généraux vendredi à Paris.


    MARIE PIQUEMAL

    «Vous n'imaginez pas tout ce qu’on peut savoir en quelques clics de souris… Donnez-moi deux heures, et je saurai tout sur vous». Le Nestor Burma moderne, costard cravate et iPhone, vous épie avant tout via la Toile. «C’est comme tout, notre métier évolue avec le temps. Avant on faisait des filatures à vélo, maintenant on
    utilise Internet et les satellites… Il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans», assure Goolam Monsoor, détective privé – ou plutôt, comme on dit dans le métier, «ARP» pour agent de recherches privées. Vendredi, il participait aux Etats généraux de la profession organisés par les trois principaux syndicats pour dépoussiérer l’image du métier.
    «95% des infos sont en accès libre»


    Premier conseil (de débutant) d'Yves Conversano, directeur de la
    principale école de détectives privés en France (IFAR): «Consulter les pages blanches.» Plus besoin de stocker les botins de tous les départements français pour rechercher par exemple l'adresse de la maîtresse du mari. «C’est tout bête, parfaitement légal et d’une efficacité redoutable», poursuit le détective qui forme une quinzaine d’étudiants chaque année. «Pourquoi prendre le risque
    d'enfreindre la loi, alors que 95% des informations sont accessibles facilement et en toute légalité», renchérit Alain Juillet, haut responsable de l'Etat chargé de l’intelligence économique depuis 2003. «C’est un peu comme si toutes les informations étaient servies sur un plateau», résume un agent, vingt ans de métier dans les bottes.

    Par exemple, pour connaître le nom d’un gérant d’entreprise, «plus besoin de se taper quatre heures de queue au greffe du tribunal de commerce. On consulte Infogreffe.fr, et c'est une matinée de travail de gagnée». Et tout est à l’avenant : archives de presse, état civil... Internet accélère et simplifie les recherches, même si «le Minitel nous avait déjà bien simplifié la vie», tient à rappeler Alain Bernier, le président du principal syndicat (le CNSP-ARP). Il avoue au passage s'en servir encore un peu aujourd'hui.
    Les détectives adorent Facebook

    Le GPS améliore aussi «sacrément» le quotidien des détectives. «Quel progrès! Plus besoin de rester planquer des heures dans la voiture pour surveiller la femme d'un mari jaloux.
    Avec le GPS tracking (intégrés dans de plus en plus de téléphones, ndlr), on peut suivre ses déplacements», souffle un spécialiste des affaires de couple, iPhone à la main.

    Mais la dernière révolution dans le métier vient des réseaux sociaux, comme Facebook ou Copains d’avant. «C'est un outil de travail. Quand on commence une enquête, on vérifie si la personne recherchée a un profil sur Facebook, c'est le b-a ba...», assure un jeune détective, fraîchement sorti d'école. Un autre, installé à Lille depuis quinze ans : «Les gens racontent toute leur vie en détail. Et le plus fou: les informations sont exactes, la plupart ne mentent même pas.»

    Mais, par «professionnalisme», il assure aller toujours vérifier sur le terrain les informations trouvées sur le Net.
    Question de principe et d'habitude. «Je préfère le contact humain. On en apprend beaucoup en allant chez les gens. Le classique “Bonjour, je viens pour le recensement” est une valeur sûre».

    «Il n'empêche, Facebook est très efficace, bien plus utile que les fichiers policiers comme Edvige. La Cnil ne nous met pas des bâtons dans les roues», s’enflamme Alain Juillet, soulevant des rires (un peu pincés) parmi la grosse centaine d'agents de recherche présents vendredi sur les 1.500 qui exercent sur le territoire.
    Facile de créer une adresse mail...

    Ils ont beau dire, on peine à comprendre comment ces
    détectives trouvent tant d'informations privées, en toute légalité, sur le Web.
    Comment, par exemple, forcer le passage sur Facebook, alors que les utilisateurs peuvent limiter l'accès à une communauté d'amis.

    Première réponse, officielle, du directeur de l'école de détectives privés: «Toutes les techniques apprises aux élèves sont parfaitement légales.» Deuxième réponse, plus énigmatique (sourire en coin, certainement un héritage des vieilles séries américaines), du genre «un bon agent, c'est comme un magicien. Il a plein de
    tours dans son sac. Si on dévoile les ficelles, il n'y a plus de
    magie...»

    Après plusieurs tentatives, on en apprend un peu plus :
    «N'importe qui peut créer de faux comptes Facebook... Il suffit de se faire passer pour une vieille connaissance, et les portes s'ouvrent. On peut aussi se créer autant d'adresses mail que nécessaire», en utilisant le nom des amis repérés sur un réseau. Ou alors en utilisant des noms passe-partout qui rassurent : «On a tous des adresses, type M. Dupont ou Mme Durand, hyper
    efficaces: les gens tombent dans le panneau à chaque fois. Ils nous disent tout ce que l'on veut savoir.»
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    Message par bye Sam 1 Aoû - 7:09

    Facebook appartient-il à la CIA ?
    Ernesto Carmona
    http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2091:facebook-appartient-il-a-la-cia-&catid=6:articles&Itemid=11

    Les grands médias ont célébré Mark Zuckerberg comme l'enfant prodige
    qui, à l'âge de 23 ans, s'est transformé en milliardaire
    multimillionnaire grâce au succès de Facebook, mais ils n’ont pas prêté
    attention à “ l’investissement de capital -risque ” de plus de 40
    millions de dollars effectué par la CIA pour développer le réseau social.

    Quand le délire spéculatif de Wall Street a fait croire aux imprudents
    que la valeur de Facebook monterait à 15 millions de dollars, en 2008
    Zuckerberg est devenu le milliardaire “ qui s’est fait tout seul ” le
    plus jeune de l’histoire du “ ranking ” de la revue Forbes, avec 1500
    millions de dollars.

    A ce moment, le capital à -risque investi par la CIA paraissait avoir
    obtenu de bons rendements, mais la “ valeur ” de Facebook s’est ajustée
    à sa valeur réelle en 2009 et Zuckerberg disparut de la liste Forbes.

    La bulle Facebook a gonflé quand William Gates, le patron de Microsoft,
    acquit en octobre 2007 une participation de 1.6% pour 240 millions de
    dollars. Cette opération mena à spéculer que si 1% de Facebook coûtait
    150 millions de dollars, alors la valeur de 100% monterait à 15
    milliards de dollars, mais le subterfuge finit par se dégonfler. La
    question de fond est que Facebook existe grâce à un investissement de
    capitaux à risque de la CIA.

    En 2009, les grands médias n’ont pas lésiné sur la “ propagande
    informative ” pour rendre hommage à Zuckerberg comme paradigme du jeune
    entrepreneur-vainqueur, mais la diffusion réitérée de cette “ nouvelle ”
    n’a pas réussi à ce que la revue Forbes le maintienne dans la version
    2009 de sa liste (1). L’enfant prodige disparut de la liste, malgré
    l’intensive campagne de CNN et de la grande presse mondiale qui reflète
    les intérêts de Wall Street. La liste Forbes est comme l’Oscar des
    grandes affaires et gonfle ou dégonfle la valeur des actions.

    La CIA a investi dans Facebook bien avant qu’il ne devienne l’un des
    réseaux sociaux les plus populaires d’Internet, selon une enquête du
    journaliste britannique Tom Hodgkinson publiée en 2008 dans le journal
    britannique The Guardian (3) et commentée par quelques médias
    indépendants de langue anglaise, mais sans aucune répercussion dans la
    grande presse.

    La propagande corporative a transformé le portail social en un synonyme
    de succès, popularité et même de bonnes affaires. Facebook se présente
    comme un inoffensif site web de réseaux sociaux qui facilite les
    relations interpersonnelles. Sa popularité a fait spéculer que ses
    approximativement 70 millions d’utilisateurs augmenteraient en une paire
    d’années à 200 millions dans le monde entier, parce que dans ses
    meilleures semaines il est arrivé à recevoir jusqu’à deux millions de
    nouveaux utilisateurs. Cependant, Facebook ne convainc pas tout le monde.

    Critiques et détracteurs

    “ Celui qui n’est pas sur Facebook n’est dans rien ou il est hors du
    système ”, disent certains. C’est comme avoir une nouvelle image mais
    sans contenu, pour se donner de l’importance dans le méga-supermarché
    qu’est devenu Internet, comme substitut des anciennes places publiques,
    disent d’autres. Les plus pragmatiques affirment que c’est un outil pour
    des retrouvailles avec d’anciens compagnons d’enfance ou de jeunesse
    perdus dans les mouvements de la vie.

    Ses défenseurs de gauche affirment qu’il sert à promouvoir des luttes
    contre la globalisation et à coordonner des campagnes contre des
    activités telles que les réunions du G8.

    Le journaliste espagnol Pascual Serrano a décrit comment il fut utilisé
    par le gouvernement de Colombie pour coordonner la journée mondiale
    contre les FARC qui en 2008 marqua le commencement de l’offensive
    propagandiste contre la guérilla et qui continue encore. Et il est très
    évident que Facebook a été instrumentalisé par la CIA. Pour Walter
    Goobar, de MiradasAlSur.com, “ c’est en réalité une expérience de
    manipulation globale : [...] c’est un outil sophistiqué financé par
    l’Agence Centrale d’Intelligence, CIA, qui non seulement l’utilise pour
    le recrutement d’agents et la compilation d’informations de long en
    large de la planète, mais aussi pour monter des opérations sous couvert ”.

    En gros, Facebook est un outil de communication qui permet de contacter
    et d’archiver des adresses et autres données de la famille et d’amis.
    C’est une mine d’informations sur les amitiés de ses utilisateurs pour
    des entités comme le ministère de Sécurité de la Patrie, des USA, et, en
    général, pour l’ensemble des appareils de sécurité de l’État, attelées
    avec pareil enthousiasme à “ l’ennemi ” interne comme externe depuis
    l’ère Bush.

    Des millions d'utilisateurs offrent des informations sur leur identité,
    des photographies et des listes de leurs objets de consommation
    préférés. Un message venant d'un ami invite à s'inscrire et à participer
    à Facebook. Les données personnelles, souvent capturées par toute sorte
    d'escrocs et clôneurs de cartes bancaires, vont aussi atterrir dans les
    disques durs des appareils de sécurité des USA. Le système Beacon de
    Facebook fait des suivis des utilisateurs et associés, incluant ceux qui
    ne se sont jamais inscrits ou ceux qui ont désactivés leur
    enregistrement. Facebook s'avère être plus pratique et rapide que les
    InfraGard (2), qui sont 23.000 micro communautés ou “ cellules ” de
    petits commerçants-informateurs organisées par le FBI afin de connaître
    les profils psycho-politiques de sa clientèle.

    Depuis décembre 2006, la CIA utilise Facebook pour recruter de nouveaux
    agents. D'autres organismes gouvernementaux doivent soumettre le
    recrutement et les engagements à des régulations fédérales, mais la CIA
    a acquis plus de liberté d’action que jamais sous le gouvernement Bush,
    même pour torturer sans sauver les apparences. “ Ce n'est pas nécessaire
    d'obtenir un quelconque permis pour pouvoir nous inclure dans le réseau
    social ” a dit la CIA.

    Capital-risque CIA

    Le journaliste britannique Tom Hodgkinson a lancé un très fondé signal
    d'alerte sur la propriété CIA de Facebook, dans l'article documenté “
    With friends like these... ” publié dans le journal londonien The
    Guardian le 14 janvier 2008 (3). Il a dit qu'après le 11 septembre 2001,
    l'enthousiasme pour la haute technologie a redoublé. Enthousiasme qui
    tenait déjà les appareils de sécurité de l’Etat USA depuis qu'ils
    avaient créé, deux ans auparavant, le fond de capitaux “ In-Q-Tel ”,
    pour des opportunités d'investissements à risque dans les hautes
    technologies.

    Pour le journaliste Hodgkinson, les liens de Facebook avec la CIA
    passent par Jim Breyer, un des trois associés clés qui a investi dans ce
    réseau social 12,7 millions de dollars en avril 2005, associé aussi au
    fond de capital Accel Partners, membre des directions des géants comme
    Wal-Mart et Marvel Entertainment et en plus ex-président de National
    Venture Capital Association (NVCA), caractérisée dans l'investissement
    sur des jeunes talents.

    “ Le plus récent tour de financement de Facebook fut conduite par une
    compagnie financière appelée Greylock Venture Capital, qui a mis 27,5
    millions de dollars ” a écrit Hodgkinson. “ Un des plus grands associés
    de Greylock s'appelle Howard Cox, qui est un autre ex-président de NVCA
    qui est aussi dans le conseil de direction de In-Q-Tel ”.

    “ Et In-Q-Tel c'est quoi ? ” se demande Hodgkinson, “ Bon, croyez-le ou
    pas (et vérifiez sur son site web) c'est un fond de capital à risque de
    la CIA ”. Crée en 1999, sa mission est “ d'identifier et de s'associer à
    des sociétés qui soient en train de développer de nouvelles technologies
    pour aider à apporter des solutions à l' Agence Centrale d'Investigation ”.
    La page web de In-Q-Tel (4) recommandée par Hodgkinson est très
    explicite: “ En 1998, le Directeur d'Intelligence Central (DCI)
    identifia la technologie comme une propriété stratégique supérieure,
    directement connectée aux progrès de l'Agence dans les futures
    technologies pour améliorer ses missions de base, de compilation et
    d’analyse. Les dirigeants de la Direction de Science et Technologie ont
    élaboré un plan radical pour créer une nouvelle entreprise qui aiderait
    à accroître l'accès de l'Agence à l'innovation du secteur privé ”. Même
    en ajoutant de l'eau cela ne pourrait être plus clair, dit Hodgkinson.

    Notes

    (1) Rapport Forbes 2009 :
    http://www.forbes.com/lists/2009/10/billionaires-2009-richest-people_The-Worlds-Billionaires_CountryOfCitizen_18.html.
    (2) http://www.infragard.net/
    (3) http://www.guardian.co.uk/technology/2008/jan/14/facebook
    (4) http://www.iqt.org/about-iqt/history.html

    Ernesto Carmona est journaliste et conseiller à la FELAP (Federación
    Latino Americana de Periodistas), conseiller du Collège National de
    Journalistes du Chili et associé au Cercle de Journalistes de Santiago.

    Traduit par Karen Bellemans et corrigé par Olivier Vilain pour
    Investig’Action.

    Source: Argenpress
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    Message par admin Lun 3 Aoû - 20:07

    Au-delà du fait de savoir si cela appartient à une organisation "policière" ou "d'espionnage" d'un état (en l'occurrence les USA), moi ce que j'aimerais comprendre c'est pourquoi des individus trouvent "naturels" de ne pas parler, même un simple " bonjour" à leur voisin et apprécient de dévoiler (sans la moindre pudeur ou retenue parfois) jusqu'au moindre détail de leur vie, de leur intimité, mettre leurs photos (parfois des poses scabreuses) dans de tels réseaux de "rencontre". Je ne comprends pas cette mentalité. Je trouve même cela paradoxale, dans une société de plus en plus individualiste. Il y a là des extrémismes que je ne comprends pas : d'un côté des femmes (dans la vraie vie) qui se cache complètement derrière un vêtement façon saoudien ou afghan et d'un autre, des êtres (hommes ou femmes) qui se dévoilent complètement, jusqu'au moindre détails (filmant parfois à leur insu d'autres personnes) non seulement leur corps mais aussi leur vie intime à tous : je n'arrive pas à comprendre ces extrêmes !

    Je ne comprends pas non plus que ces gens s'offusquent (à juste titre) d'un fichage, alors que d'eux-mêmes, ils se fichent avec des données, que même la CIA n'aurait pas pu avoir. Je ne comprends pas.

    Est-ce une volonté de jouer à l'acteur ? Serait-on des acteurs dans l'âme au point de vouloir jouer, mettre en scène sa vie devant des millions et des millions de téléspectateurs (en l'occurrence internautes) ?

    Je trouve l'humain étrange de plus en plus !

    Cela dit, j'ignore si c'est un truc de la CIA, mais avec Facebook, grâce à l'amabilité et au voyeurisme des internautes, ils ont toutes les informations qu'ils veulent et que même sous la torture, ils auraient eu du mal à obtenir !
    bye
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    Message par bye Lun 3 Aoû - 21:05

    Je connais très peu facebook et m'en méfie beaucoup.

    Il me semble , hélas, que tout celà est cohérent: nos sociétés sont de plus en plus vides, sans aucun sens, sans aucune perspective,.. d'une part et la façon de croire ou faire croire que nosu sommes en vie, c'est de donner le change, de masquer ce vide par une mise en spectacle, un show: qui ne passe pas à la TV, n'est pas sur facebook,..n'existe pas.

    Je ne pense pas que les dénonciateurs de flicages en tout genre ( base-élève,..) aillent s'exhiber sur ce genre de site.En tout cas, les militants de RESF par exemple, ou d'autres organisations de ce type, n'y figurent pas.

    Pour terminer, je pense que l'appellation "réseaux" se suffit à elle-même: ce sont des liens virtuels, non basés sur une communauté d'esprit, sur une solidarité effective,en général.
    C'est une marque supplémentaire de la solitude : dans ce genre de réseaux ( ce que j'en lis ), on s'appelle très vite "amis" sans éprouver réellement le contenu d'un tel noble vocable.
    C'est l'exacerbation de l'égo ( soi contre tous les autres ): je connais peu myspace, mais je pense que ce n'est pas très éloigné.
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    Message par admin Lun 3 Aoû - 21:34

    bye a écrit:Je connais très peu facebook et m'en méfie beaucoup.

    Il me semble , hélas, que tout celà est cohérent: nos sociétés sont de plus en plus vides, sans aucun sens, sans aucune perspective,.. d'une part et la façon de croire ou faire croire que nosu sommes en vie, c'est de donner le change, de masquer ce vide par une mise en spectacle, un show: qui ne passe pas à la TV, n'est pas sur facebook,..n'existe pas.

    Je ne pense pas que les dénonciateurs de flicages en tout genre ( base-élève,..) aillent s'exhiber sur ce genre de site.En tout cas, les militants de RESF par exemple, ou d'autres organisations de ce type, n'y figurent pas.

    Pour terminer, je pense que l'appellation "réseaux" se suffit à elle-même: ce sont des liens virtuels, non basés sur une communauté d'esprit, sur une solidarité effective,en général.
    C'est une marque supplémentaire de la solitude : dans ce genre de réseaux ( ce que j'en lis ), on s'appelle très vite "amis" sans éprouver réellement le contenu d'un tel noble vocable.
    C'est l'exacerbation de l'égo ( soi contre tous les autres ): je connais peu myspace, mais je pense que ce n'est pas très éloigné.
    Je pense aussi.

    Bien sûr, je ne pensais pas aux militants, mais je pensais au "commun", ceux que tu (façon de parler) "rencontres dans la rue" : et qui te dises : "oui, on est fiché partout etc.", y'a des policiers partout et ainsi de suite (je ne parle pas du militant, qui sait, normalement, pourquoi il milite et qui, donc à fortiori, sait où sont les dangers et ne se met pas, volontairement, dans ce genre de truc...) et qui vont eux-mêmes se "ficher" dans le moindre détail.

    Je suis d'accord avec ton analyse ; je pense que nous devrions psychanalyser notre société ! Nous sommes de grands malades ! Je rigole ! Mais cette société est complètement hallucinante : nous n'avons jamais eu autant de moyens de communication et pourtant, nous n'avons jamais été aussi dans la communication (la "vraie"), dans le tissu social, etc.

    Tous ces trucs de réseau (facebook, myspace etc.) je m'en méfie quant à l'amitié, je crois qu'on ne sait même plus ce que "ami" signifie ; c'est comme le mot "amour" d'ailleurs. Je crois qu'on perd beaucoup de repères et de valeurs dans ce monde...

    Enfin, ce sont des comportements je pense que tu analyse bien (les motifs derrière ça), mais je pense que nous sommes dans une société malade mentalement ! Je pense que le manque d'humanité que nous nous imposons avec nos sociétés (capitalisme, individualisme, oubliant le spirituel - je ne parle pas spécialement d'une notion de divinité -, etc.), nous rend de plus en plus "tarés"... Je me demande même, si nous faisons une vraie étude sanitaire, si nous ne découvrirons pas (en proportion) plus de malades mentales, plus de dépressions, plus de tentative de suicide, plus de criminels etc. ?



    Au fait, tu as raison d'avoir précisé pour les militants - j'ai relu mon texte, et ça pourrait porter à confusion, merci de m'avoir rectifiée.
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    Message par ecotone Jeu 6 Aoû - 12:55

    Alors, pour faire suite, tout à l'heure sur france inter, "ça vous dérange" sujet : "êtes-vous facebook?"
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/ete/cavousderange/
    bye
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    Message par bye Ven 7 Aoû - 11:40

    Merci Ecotone.

    J'ai écouté l'émission. Celà renforce mon sceptiscisme: les intervenants ( même pro-facebook ) reconnaissent que la matière premiére de ce réseau est la vie privée.Ils vont jusqu'à pointer l'esprit voyeur dont il faut être doté pour vraiment s'y "épanouir".
    La solitude est évoquée, bien sûr, et facebook est la plupart du temps, un mince palliatif.
    L'un des principaux reproches avancés est le flicage, la base de données énormes consultable par tous , y compris RG, services de recrutements,..
    Le culte de l'égo constitue un des pileirs centraux, " la construction de l'identité" commente un pitoyable intervenant ( il me semble qu'il est philosophe ).
    En bref, comme le dit un psychologue au téléphone, facebook représente un gigantesque vivier d'étude humaine, de comportement de notre temps, et celà donne à réfléchir..
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    Message par ecotone Ven 7 Aoû - 17:48

    Ah ! oui mon cher Bye,
    Cette émission, pas trop mal, dans un certain sens, même si ça ne correspond pas à la vision que j'ai de facebook. Tout comme toi.
    Une vision plutôt angélique qui correspond bien au discours ambiant, «c’est un réseau social, ça contribue à construire une identité, ça crée du lien,…» J’abrège évidemment, puis il a été dit quand même qu’il fallait savoir utiliser les boutons de fonctionnalité pour ne pas être vu dans son intimité, si c’était pour se préserver afin d’être à l’abri des regards indiscrets, ou faire attention à ne pas trop étaler son ego, tout peut-être visible par tous.
    Une mine d’infos pour récupérateurs de renseignements en tout genre!

    Je trouve le terme de «réseau» choisi avec cohérence dans la manipulation généralisée dans tous les domaines.
    Son sens a été détourné du sens qu’on lui connaissait qui est de créer des liens. Dans ses sites, l’objectif que je vois est que des profils soient inscrits, chose confirmée en effet par les intervenants, ce qui génère de l’argent, qu’ils se mettent en liens par le terme «ami», encore un terme bien choisi et un sens détourné, l’illusion est créée d’un «réseau d’amis» qui existerait. Il est vrai que certains y sont inscrits et communiquent avec de vrais amis, tout comme sur certains forums, puis d’autres profitent de prendre des contacts avec des inconnus, soit par vraie sociabilité, soit par solitude à briser, soit du militantisme, mais aussi par voyeurisme ou intérêts à dégoter des profils particuliers. Comme cela a été confirmé par les intervenants…
    La vitrine brille, l’arrière salle est inquiétante de tant de maquillage.
    Le tout est de connaître les règles, et comprendre, tout comme dans la vraie vie, on ne se fout pas à poil devant n’importe qui, et encore moins si c’est dans la rue!!!
    Parfois, le fait de pouvoir regarder un profil, uniquement lorsqu’il fait partie «des amis», crée l’illusion d’une certaine intimité, voir d’un club privé, alors que tout le monde peut devenir l’ami de l’ami de l’ami, et qu’ainsi un ennemi peut avoir accès au profil d’amis crédules.
    Je reste plus que septique, je dirai méfiante à l’égard de ce «réseau social» dont le seul objectif est d’afficher le profil le plus beau, dans le meilleur des mondes, aimons nous les uns les autres, toutes les infos en offrandes même aux pires requins, le monde virtuel n’atteint pas les gogos…
    Les infos sont bien gardées !

    Pour le space, c’est un peu proche.
    Non pas que j’en sois une adepte forcenée. Mais l’utilisation qu’on peut en avoir, et qu’il est possible de faire, compte-tenu des fonctionnalités, une vitrine de publicité pour les musiciens, un certain militantisme y est réellement dans certains réseaux, du vrai lien peut également se faire,… Toujours pareil, à condition qu’on sache utiliser un minimum la technologie, et qu’on n’oublie pas que c’est un peu comme dans la rue, aux yeux de n’importe qui!

    Oui, Bye, l’intervenant dont tu parlais était un philosophe. Bon, un peu étriqué pour moi, que de gober tout cru ces réseaux comme la panacée, et obligatoire pour exister. La grande expo des egos!
    C’est très futile pour moi cette pensée…
    Puis cet autre intervenant, l’auditeur psy dont tu parles Bye, qui a l’honnêteté de dire que c’est le laboratoire d’observation, de la matière humaine, échelle nature.
    Plus choquant pour moi, de dire à ses patients, ou plutôt clients : «vous n’êtes pas seuls,… créez votre profil,…» Autant leurs dire «vous n’êtes pas seuls à être en souffrance, mal vivre votre solitude,…» pas besoin de payer un psy pour ça. Je croyais qu’un psy servais à régler ces questions là, justement!!!
    bye
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    Message par bye Lun 31 Aoû - 5:57

    Cette étude concerne les USA, mais il n'y a aucune raison pour laquelle cela ne se ferait pas en France... Et c'est bel et bien du flicage...enfin, ce me semble...

    ETATS-UNIS


    45% des employeurs scrutent les sites de socialisation
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/vu_sur_le_web/20090821.OBS8315/45_des_employeurs_scrutent_les_sites_de_socialisation.


    NOUVELOBS.COM | 21.08.2009 | 09:16


    Près de la moitié des employeurs sondés indiquent avoir utilisé les
    sites de socialisation pour obtenir des renseignements sur les
    candidats aux emplois qu'ils proposent, contre seulement 22% l'an
    dernier.

    (Reuters)

    (Reuters)

    Aux Etats-Unis, près de la moitié des *employeurs* étudient le profil des *candidats* aux postes qu'ils proposent sur les sites de socialisation comme *Facebook*, selon un sondage qui conseille aux demandeurs d'emploi de faire attention à ce qu'ils partagent en ligne, apprend-on vendredi 21 août.
    Selon ce sondage effectué pour CareerBuilder.com, premier site en ligne d'annonces d'emplois aux Etats-Unis, 45% des employeurs sondés ont indiqué avoir utilisé les *sites de socialisation* pour obtenir des renseignements sur les candidats aux emplois qu'ils proposent, contre seulement 22% l'an dernier.
    Et parmi ceux qui ne le font pas, 11% ont l'intention de s'y mettre.


    35% ont écarté des candidats


    Les demandeurs d'emploi devraient en conséquence "*faire attention *aux informations qu'ils partagent en ligne", écrit CareerBuilder.com dans un communiqué.
    Parmi les employeurs sondés, 35% ont en effet indiqué avoir écarté des candidats en raison de ce qu'ils ont trouvé sur les réseaux sociaux.
    Ils l'ont fait notamment après avoir vu des "*photographies* ou des informations provocantes ou déplacées" ou des contenus faisant référence à l'alcool ou la drogue.
    Certains ont aussi écarté des candidats qui* disaient du mal* de leur précédent employeur, de collègues ou de clients, ou qui savaient mal communiquer sur eux-mêmes, écrivaient des commentaires discriminatoires, partageaient des informations confidentielles venant d'un précédent employeur ou mentaient sur leurs qualifications.
    A l'inverse, 18% des employeurs ont indiqué avoir sélectionné des candidats grâce aux informations trouvées sur des réseaux sociaux.
    Parmi les employeurs qui cherchent des informations en ligne, 29% utilisent Facebook, 26% LinkedIn et 21% MySpace, 11% recherchent sur les blogs et 7% sur le site de micro-blogs Twitter.
    /
    Sondage effectué par Harris Interactive auprès de 2.667 recruteurs et professionnels des ressources humaines du 22 mai au 10 juin 2009 avec une marge d'erreur de plus ou moins 1,9%./
    bye
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    Message par bye Sam 29 Mai - 20:36

    La fronde anti-Facebook prend de l'ampleur
    aux Etats-Unis

    http://www.rue89.com/2010/05/29/aux-etats-unis-la-fronde-anti-facebook-prend-de-lampleur-152680
    Par Alexis Buisson | Journaliste | 29/05/2010 | 05H34

    Le nouveau système « Instant Personalization » du réseau social suscite la grogne. Avocats et politiques s'en mêlent.


    Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, le 26 mai (Robert Galbraith/Reuters)

    Depuis l'introduction en avril dernier du système « Instant Personalization », qui permet à Facebook de partager avec des compagnies partenaires les données personnelles de ses utilisateurs, la grogne qui s'abat sur le bébé de Mark Zuckerberg est sans précédent.

    Facebook est habitué à ne pas avoir que des amis. En 2006, les utilisateurs s'insurgeaient contre le tout nouveau News Feed. Et l'histoire se répétait en 2007 avec le lancement de Beacon, un programme qui faisait apparaître sur Facebook les achats de ses utilisateurs sur des sites partenaires.
    Boycott, plainte collective et appel des parlementaires

    Ulcérés, les employés de Facebook auraient même pris l'habitude de créer des groupes comme « Je déteste automatiquement la nouvelle page Facebook » pour capter les vagues de mécontentement accompagnant la moindre petite modification de l'interface, raconte David Kirkpatrick dans son livre « The Facebook Effect ».

    Mais cette fois-ci, le mécontentement va plus loin :

    * mardi, un cabinet d'avocats du Rhode Island (est des Etats-Unis) a déposé une plainte collective contre le réseau social pour non-respect de la vie privée.

    * Des parlementaires américains sont montés au créneau, enjoignant dans des lettres enflammées à son tout-puissant PDG de revoir sa politique de confidentialité.

    * Mercredi, deux initiatives (« Quit Facebook Day » le 31 mai et « Facebook Protest » le 6 juin), appelant respectivement à quitter et boycotter Facebook, continuent à gagner en popularité.

    Matthew Milan, consultant Internet, co-organisateur de « Quit Facebook Day », encourage les utilisateurs à désactiver leur compte jusqu'à ce que Facebook donne les garanties nécessaires :

    « Nous voulons montrer à Facebook qu'il existe des préoccupations relatives à la confidentialité des données.

    Au-delà de cette journée d'action, nous devons sans cesse exiger davantage de respect de la part des entreprises qui gèrent nos identités en ligne. »

    « Instant personalization », le système qui a mis le feu aux poudres

    Le système « Instant personalization » autorise trois compagnies (Microsoft's Docs.com, Yelp et Pandora) à utiliser les données des utilisateurs de Facebook se connectant sur leurs sites pour une navigation « personnalisée ».

    Si chacun est libre de se désinscrire du programme, des analyses montrent que la plupart des utilisateurs ne font pas attention au nouveau gadget. Pour les autres, pas moins de 170 options sont possibles pour moduler le volume des données transférables aux sites partenaires. Un casse-tête !

    Alana Joy, consultante en stratégie marketing sur les nouveaux médias, est à l'origine du boycott « Facebook Protest ». Elle s'interroge :

    « Pourquoi accepter des termes de confidentialité plus longs que la Constitution des Etats-Unis ? Pour ma part, je me méfierais d'un produit gouverné par un corpus de règles plus long que celui qui régit un pays. »

    Elle ajoute :

    « Si Facebook n'est pas arrêté ou régulé, cela incitera d'autres entreprises à faire de même. Et Internet, qui a vu le jour comme un espace de libre-partage et d'échange, deviendra un endroit où l'on aura peur d'aller. »

    Bientôt 500 millions d'utilisateurs : le raz-de-marée continue

    Malheureusement pour les « anti/alter-Facebook », les promesses de désactivation de compte et de boycott (respectivement près de 15 000 et 5 000) ne pèsent pas lourd face aux chiffres des nouvelles inscriptions.

    En effet, le seuil des 500 millions d'utilisateurs devrait bientôt être franchi et les déboires actuels et passés de la compagnie n'ont pas ralenti sa croissance, entamée dès sa création il y a six ans.

    Danah Boyd, chercheuse spécialisée dans les réseaux sociaux à Microsoft, affirme :

    « Les utilisateurs ne quitteront pas Facebook en masse [car] ils le trouvent cool et se sont investis dedans.

    Ils espèrent plutôt que Facebook s'améliorera […]. Au lieu d'inciter les utilisateurs à quitter Facebook ou à le boycotter, nous, technophiles, devrions les aider à comprendre ce qu'il se passe. »

    Aucun concurrent sérieux à l'horizon

    Facebook a d'autant moins de souci à se faire qu'il n'a toujours pas de concurrent sérieux.

    Aux Etats-Unis, un groupe d'étudiants de NYU a récemment attiré l'attention des médias avec un projet de réseau social complétement privé, open source, conçu pour rendre à l'utilisateur le contrôle de ses données personnelles.

    Mais le projet, nommé Diaspora, est encore dans les cartons et le restera vraisemblablement longtemps.

    Entre-temps, en cas d'inquiétude, il est toujours possible de recourir aux services de Reclaim Privacy, un site qui mesure votre degré d'exposition sur Facebook. Gare aux surprises !

    Photo : Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, le 26 mai (Robert Galbraith/Reuters)

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    Message par Ego autem semper Lun 31 Mai - 4:23

    Il n'y pas que ce réseau de nous jours

    Pour quoi?

    Les technologies causent le changements de meurs, l'arrivée de l'imprimerie, l'arrivée de la radio, l'arrivée de la tv, le téléphone, tant des choses qui nous changent

    je vais continuer plus tard
    bye
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    Message par bye Lun 31 Mai - 5:47

    Bien entendu, Grammophone, des nouvelles technologies sont d'un réel apport, dans une amélioration du confort, une meilleure communication, plus de loisirs,..

    Là où on est en droit de s'inquiéter, c'est dans l'utilisation de fichiers, de renseignements collectés sur des réseaux sociaux comme Facebook,..
    Et en parallèle, ce désir de sortir de l'anonymat, de s'exhiber.
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    Message par ecotone Mar 15 Juin - 15:03

    Je pense que ce n'est pas la question de nouvelle tehcnologie qui est inquiétante, en effet l'imprimerie, la radio, la télé,... l'informatique, la bagnole,... à présent internet ; que certains diabolisent la nouveauté par peur de l'inconu, cela existe. En revanche, ce que souligne cet article, me semble-t-il, c'est que sous l'étiquette de "réseau social", ouvert à tous mais "privé" par une inscription, convivialité et confidences assurées, ce ne sont que de faux alibis, derrière se cachent de véritables espions afin de récolter des informations privées et mises à disposition contre argent à des personnes physiques ou morales à des fins plutôt malfaisantes. Les informations vendues sont en générale utilisées contre les détenteurs de comptes.
    Si ces informations personnelles restaient la propriété des utilisateurs il n'y aurait pas de souci ; pourquoi facebook tient à conserver ces informations, pourquoi s'embarasser de tant de données, lorsqu'on sait que l'archivage a un prix, tout espace se paie. C'est sûr, ces données leurs rapportent. Dans notre société ou tout se marchandise, la moindre info croustillante, ou indécente est vendue au plus offrant.

    Dans ce "réseau social", comme dans d'autres, la confusion entre le privé et le public, la confidence, et la mise au grand jour, cela est entretenu. Les plus naïfs tombent dans la manipulation, perdent de vue que le net est visible par tous, sur toute la planète, c'est le propre du net, c'est son intérêt principal, pire que la rue du village, un oeil permanent sur la planète dans ces moindres recoins. Comment penser qu'on est à l'abri de regards indiscrèts dans un tel supermarché de données et d'informations...
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    Message par Ego autem semper Mer 16 Juin - 21:49

    Diaboliser, Commerce, Abus
    par Nestor Elias Ramirez Jimenez dit gramophone
    Joigny mercredi 16 juin 2010


    Au tour de ces trois mots, nous sommes dans l’obligation d’admettre qu’il y a abus dans le dépassement des limites légales, car l’information à l’origine confidentiel semble par la suite se transformer en marchandise. La notion d’éthique et en particulier de respect de la vie privée, disparaît en faveur de la notion de commerce.

    De toutes manières cela reste dans le domaine des rumeurs, donc à vérifier ; puisqu’il semble qu’un informaticien de niveau acceptable saurait en capacité d’avoir accès à nombre des données. Mais encore, derrière l’apparence ludique de ce genre de réseaux, sans doute il y a beaucoup de moyens pour maintenir des usagers ingénus, désœuvrées accrochés à des applications, pendant que cela se traduit en chiffres et statistiques du comportement.

    Déjà les consoles de jeux, les applications pour téléphone et assimilés prennent ensemble une large partie du temps du citoyen lambda, de là à la commercialisation à l’insu de ces derniers, le pas et facile a franchir.

    Sans chercher à justifier un tel acte, sans la moindre intention de faire l’apologie de telles pratiques, il faut croire, qu’au moins les statistiques sauraient un signe, un symptôme de l’état de notre société, Je direz dans un parallèle, qu’il existent des usines pour fabriquer des cigarettes, des usines pour fabriquer une longue panoplie de boisons alcoolisés, où la seule différence dans l’usage est a priori que l’usage dans le cas des dernières des produits enclin à l’accoutumance seraient achetés en connaissance de cause.

    Sauf que doute avec véhémence qu’un enfant, qu’un mineur, aie le choix dès lorsque son entourage, (les parents, les amis) consomme dans sa présence, en créant un environnement où certains pratiques deviendraient inoffensives non pas par leur danger potentiel mais par la facilité avec laquelle l’entourage en fait usage.

    Car l’usage ici est un facteur, qui minimise, qui rend facile, dans l’espèce une sorte d’assuétude.

    J’ai eu du mal à prendre un forfait de téléphone portable (premier forfait à mon nom depuis le 12/2009), vu le coût, mais aussi la notion induite de la valeur des choses ; par Ricardo ou encore Marx, pour ne citer que deux personnes. Là je trouve un phénomène qui reste typique dans notre texte d’usage, de banalisation, puis d’accoutumance, qui pousse d’abord à la consommation, puis au passage a la modification des meurs.

    Bien sur que la défense de l’intimité des personnes ici, doit être mise en exergue, bien sur que cela m’inquiète personnellement, mais je dois avouer que ce que m’inquiète plus est le nombre d’heures que le quidam type passe dans l’utilisation des applications dites ludiques.

    Maintenant que j’ai ouverte cette grande parenthèse, voyez-vous, j’ai tenterait de m’inquiéter d’avantage sur les causes et les conséquences de tant de temps d’oisiveté.

    Pour quoi ?

    Parce que le temps et l’argent passé dans l’infini marché des applications, logiciels, consoles, etc. doit manquer ailleurs.

    Là je prends un air très sérieux, puisque je doute que cette « fausse » notion de confort, en fait, vienne remplir un vide ! Voilà un vide, mais de quoi ?

    J’aime vous lire, et je tiens a remercier du fond du cœur les personnes qu’autorisent mes interventions, bien que je viens pas beaucoup, je le fait avec sincérité et une volonté à toute éprouve de pousser la porte de la raison, des personnes qui prenaient le temps de me lire, personnes que je remercie.
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    Message par bye Jeu 17 Juin - 3:45

    Je partage ton avis pertinent, cher Grammophone.

    Oui, le temps consacré à l'utilisation d'outils ou d'applications ludiques doit manquer ailleurs. Mais le plus souvent, ce temps ne manque pas..ailleurs. Car, lorsque ces outils n'existaient pas, les utilisateurs de ces instruments étaient invisibles..de toute manière.

    Les militants, personnes qui se battent, utilisent aussi les outils ( parfois modérément ), mais surtout pour communiquer rapidement les informations nécessaires.
    Pour ce qui est du reste: jeux, contacts, réseaux,..je reste très dubitatif, voire méfiant, comme toi.
    Facebook est un signe, un marqueur de notre société: envie de connaître d'autres personnes, de constituer des communautés, réseaux,..mais où est la part d'authenticité dans ces connexions ? Le doute est majeur, la superficialité, le zapping aussi.

    Bravo pour avoir abordé cette notion de "vide": je crois que tu touches juste, une fois de plus! Je pense même qu'il y a une conceptualisation du vide, bien agencée, pensée.
    Celà permet notamment, d'enfourner la "nécessité" du travail, de l'occupation, de la vitesse. C'est intéressant d'un point de vue matériel, mais au-delà: l'être humain n'est pas un animal pensant, il est sujet condamné au vide, proche de l'inexistence( soi-disant ).
    Et d'ailleurs, des preuves existent: la mort,.. qui étaieraient ce genre dé résignation.
    On essaie de remplir ce vide par des objets, des peurs, des frissons,..alors que ce vide ne peut être étanché par du matériel, ou des émotions provisoires, tirant momentanément du sommeil.
    Sans proposer le dénuement, je crois que ce vide peut être appréhendé comme partiellement une nécessité, qui relativise et donne un positionnement, et aussi comblé par une part de dépassement de condition.
    En parlant de dépassement, je crois que je me suis égaré, par rapport au thème initial.
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    Message par Ego autem semper Jeu 17 Juin - 8:12

    Je suis sur un téléphone donc j'ai perdu du texte. Zut zut. allez le vide est comble en realite par du n'importe quoi. par des gadgets qui nous isolent en réalité au lieu de nous unir; le vide en question est un outil très puissant pour tenir la conscience en letargie, finalment j'ai fait cour au risque de donner l'image d'un fou.
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    Message par Ego autem semper Jeu 17 Juin - 8:19

    Surtout vous avait y fonctione' comme en résonance (terme barbar sans doute, commun en électronique et avec signification semblable en mecanique)

    je suis très agréablement surpris de votre approche, ah le VIDE, qu'il dangereux..!
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    Message par bye Jeu 23 Sep - 5:10

    Trois salariées licenciées pour propos injurieux tenus sur Facebook
    LE MONDE.FR avec AFP | 22.09.10 | 11h06 •








    Trois travailleuses sociales d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux ont été licenciées pour "faute lourde" en raison de propos tenus sur Facebook jugés "injurieux, diffamatoires et menaçants" par leur employeur, a expliqué, mardi 21 septembre, leur avocat. Après l'échec d'une audience de conciliation, lundi, l'affaire sera jugée par le tribunal des prud'hommes de Périgueux le 14 mars 2011.

    SOS-femmes, qui emploie une quinzaine de personnes, "prétend que les trois salariées ont tenu sur des murs Facebook, donc privés, dont l'accès est limité aux amis, des propos injurieux, diffamatoires et menaçants et a engagé une procédure de licenciement pour faute lourde, un motif exceptionnel", a déclaré Me Eric Barateau. Une quatrième personne, leur chef de service, a été aussi remerciée pour un autre motif, selon l'avocat.

    "On a eu le tort de dénoncer haut et fort les déviances de la direction", a déclaré une des salariées licenciées, parlant d'"insultes" et de "gros dysfonctionnements dans la prise en charge des femmes".

    Ces trois mères célibataires, âgées de 36 à 42 ans, disent ensuite avoir vu leurs conditions de travail se dégrader, parlant de pressions jusqu'à leur mise à pied le 6 juillet pour une conversation à trois sur Facebook, a rapporté cette éducatrice d'internat, employée de SOS-Femmes depuis 1999 après en avoir été bénévole.

    UNE "PREUVE ILLICITE" ?

    "On est en présence d'interception illicite et à l'évidence d'un bidouillage des propos qui ont été tenus", estime Me Barateau. "A ce jour, l'employeur n'a pas dit comment il avait eu accès à ces informations", poursuit l'avocat périgourdin.

    En conséquence, les trois femmes ont porté plainte pour "interception illicite de communications", a-t-il ajouté, estimant que "la preuve illicite" n'est pas recevable devant un tribunal, pas davantage que "l'immixion dans la vie privée".

    Les salariées licenciées, qui avaient été convoquées au commissariat à la suite d'une plainte de l'employeur pour "menaces de mort et incitation à la haine", contestent en outre la "retranscription" des propos tenus sur Facebook, même si elles admettent avoir parlé des problèmes dans l'association, a ajouté l'avocat.



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    Message par bye Dim 3 Oct - 18:11

    Quand Facebook est le terrain de chasse de la police

    A Genève, la police a déjoué une rixe collective et massive organisée via le réseau social. Dans les cantons romands, Facebook est à la fois perçu comme une nouvelle source d’information et une menace Les liens

    Le grisant sentiment d’impunité éprouvé par certains internautes sur Facebook pourrait bien disparaître. A Genève, le groupe de jeunes qui a tenté d’organiser une rixe collective géante via le réseau social en a fait l’expérience : ils étaient une centaine, âgés de 14 à 16 ans, à s’être donné rendez-vous vendredi 17 septembre dans la commune de Meyrin pour se battre. Mais la police a eu vent du projet – révélé par l’hebdomadaire GHI – et a pu l’anticiper : son intervention a permis d’éviter le déclenchement de la bagarre. Comment éviter que ce type de débordements s’organise sur Facebook ? Et qui, au sein de la police, s’occupe de surveiller la Toile pour limiter les dérives ?

    A Genève, la police a été alertée par le personnel d’un collège, explique le porte-parole Patrick Puhl. Mais la source première de l’information était Facebook : « Ce réseau constitue indéniablement un nouveau moyen d’information, même s’il ne s’agit pas d’une base de données. » La police compte en priorité sur les parents, les professeurs et les travailleurs sociaux pour être mis au courant quand des plans s’échafaudent.

    Aucun canton romand n’a mobilisé un policier à plein temps pour faire de la veille sur le réseau social. Mais à Neuchâtel, visiblement plus à la pointe que les autres dans ce domaine, la police est à l’affût « à chaque fois qu’un événement à risque se prépare, comme un match ou la fête des vendanges », explique Olivier Guéniat, chef de la police de sûreté.

    De plus, la police neuchâteloise a décidé d’être proactive sur Facebook en créant sa page officielle, à laquelle les internautes peuvent souscrire. « Par ailleurs, une soixantaine de policiers sont membres de Facebook à titre privé. Si quelqu’un repère quelque chose qui pourrait nuire à la sécurité publique, il est de son devoir de faire remonter l’information », selon Pascal Lüthi, porte-parole.

    Dans le canton de Vaud, la police n’a pas les effectifs pour faire de la veille, explique le porte-parole Philippe Jaton. Mais il est arrivé qu’elle déjoue, grâce à Internet, une rixe prévue dans l’Ouest vaudois : « On a su que des gens étaient en train de s’allumer via Facebook. Nous devons nous préparer à trouver des solutions à ce nouveau type d’organisation. »

    Dans les cantons du Valais, de Fribourg et du Jura, on jette un œil sur Facebook quand un événement à risque se prépare. Mais malgré cette absence de surveillance systématique, toutes les polices se disent impressionnées par la force de frappe que représente le réseau social. Cela peut être positif, comme dans le cas de fugues ou de disparitions : « Facebook nous permet d’entrer très vite en contact avec le réseau de la personne disparue », explique Pascal Lüthi.

    Mais utilisé dans l’intention de nuire, Facebook peut inquiéter : « Son utilisation constitue un nouveau risque, qui nous a déjà mis en difficulté lors de l’organisation de « botellones ». L’amplitude du rassemblement de Meyrin laisse perplexe », admet Olivier Guéniat. « Les échelles changent, tout va à deux cents à l’heure », ajoute Philippe Jaton. Comme le note le sociologue Sandro Cattacin (lire ci-dessous), Facebook permet de réunir un nombre impressionnant de personnes en un temps record, bien plus vite que par SMS par exemple. « C’est là que réside la difficulté : il est plus difficile pour la police d’anticiper, de s’organiser et de se mobiliser », selon Pascal Lüthi.

    Pour la police, Facebook est une arme à double tranchant : « Ce média permet autant d’organiser un événement illégal, comme la rixe, que de le dénoncer, souligne Sami Coll, sociologue des nouvelles technologies de l’information. En communiquant sur l’affaire, la police genevoise a clairement envoyé un signal disant qu’elle est à la page en matière de nouvelles technologies, que Facebook n’est plus un espace de non-droit. »

    Pour l’heure, la police se contente d’une « délégation de la surveillance. Le pouvoir officiel espère mobiliser des utilisateurs citoyens pour exercer le contrôle. Mais à l’avenir, la police pourrait développer des techniques de surveillance : on peut imaginer un travail d’infiltration virtuelle, en créant peut-être des faux profils pour surveiller des personnes à risques », illustre Sami Coll. A ses yeux, « l’utopie de la liberté de l’information est remise en cause. »

    Cynthia Gani
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    Message par bye Dim 21 Nov - 20:01

    Virés à cause de Facebook : les prud’hommes sont d’accord
    Source AFP | 19/11/2010

    vendredi 19 novembre 2010

    Le licenciement de trois salariés d’une entreprise d’ingéniérie de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour dénigrement de leur hiérarchie sur Facebook a été jugé « fondé » vendredi par le conseil des prud’hommes, a-t-on appris auprès des avocats des différentes parties.

    Le conseil des prud’hommes était saisi du cas licenciement des trois salariés de la société Alten, à qui il était reproché d’avoir échangé des propos critiques à l’égard de leur hiérarchie et d’un responsable des ressources humaines de l’entreprise sur le réseau social Facebook.

    « Les pages mentionnant les propos incriminés constituent un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement », a estimé le conseil des prud’hommes.

    Les faits reprochés aux salariés remontent à décembre 2008. Lors d’échanges sur Facebook, l’un des salariés, s’estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d’un « club des néfastes ». Deux autres employées avaient répondu : « bienvenue au club ».

    La direction d’Alten avait alors décidé de licencier les trois salariés pour « faute grave », considérant leurs propos comme un « dénigrement de l’entreprise » et une « incitation à la rébellion ».

    La société avait fait valoir qu’elle n’avait pas « violé la vie privée de ses salariés », les propos ayant été échangés « sur un site social ouvert ».

    En revanche, les salariés ont plaidé que l’échange entre les salariés avait un caractère strictement « privé ».

    (Source AFP)


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