Total accumule les profits sur fond de flambée d’or noir
L'Expansion.com
Le groupe français annonce 9,5 milliards d’euros de bénéfices sur 9 mois. L’UFC-Que Choisir réitère sa demande de taxe sur les supers profits pétroliers.
Le pétrole flambe, Total engrange. La logique est implacable pour les Majors de l’or noir, alors que le brut franchissait mercredi pour la 1ère fois le seuil des 98 dollars. Le groupe dirigé par Christophe de Margerie a dégagé sur les neuf premiers mois de l’année 9,5 milliards d’euros de profits. Soit une légère hausse de 0,4% par rapport à l’an dernier. Et encore, sur son seul troisième trimestre, le 4ème groupe pétrolier du monde a vu ses bénéfices ajustés (hors exceptionnels) se contracter de 3% à 3 milliards.
Dans le détail, le groupe français a marqué le pas dans l’exploration-production avec un résultat opérationnel ajusté en repli de 8% à 6,28 milliards ainsi que dans le raffinage avec un recul de 11% à moins de 2 milliards. De fait, avec un baril de brut à des prix mirobolants, les marges de raffinage des grands noms du secteur se tassent mécaniquement. Celles des américains ExxonMobil et Chevron ont ainsi amputé leurs résultats nets respectifs de10% et 28%. En revanche, Total s’est distingué dans son pôle Chimie avec une envolée de 21% à 760 millions.
Fort de ces résultats impressionnants, le mastodonte français a confirmé ses objectifs d’une croissance de sa production de 4% en moyenne par an d’ici à 2010… mais pour un Brent oscillant autour des 60 dollars. Ce qui semble peu réaliste au vu de la conjoncture actuelle avec un baril en Mer du Nord à 95 dollars. En attendant, depuis le début 2007, la progression de la production n’est que de 1%. Mais sur les trois derniers mois, celle-ci a augmenté de 2,5% par rapport à la même période de l’année 2006. Le chiffre d’affaires, lui, a gagné 3% à 39,4 milliards. A Paris, l’action bondissait de 4,7% en clôture.
L’insolente santé financière de Total a eu tôt fait de rallumer la controverse sur la taxation des profits. Et l’UFC-Que Choisir de réitérer sa demande d’une taxe annuelle exceptionnelle d’1 milliard d’euros pendant 5 ans ponctionnée sur les bénéfices des grandes compagnies et qui aurait le mérite, selon l’association de défense des consommateurs, de financer une sorte de « Plan Marshall pétrole » dans les transports collectifs, le fret ferroviaire, les énergies renouvelables et les motorisations hybrides. Côté politique, le PS a réclamé pour sa part le rétablissement de la TIPP "flottante", modulable au gré des variations de prix.
Dans le détail, le groupe français a marqué le pas dans l’exploration-production avec un résultat opérationnel ajusté en repli de 8% à 6,28 milliards ainsi que dans le raffinage avec un recul de 11% à moins de 2 milliards. De fait, avec un baril de brut à des prix mirobolants, les marges de raffinage des grands noms du secteur se tassent mécaniquement. Celles des américains ExxonMobil et Chevron ont ainsi amputé leurs résultats nets respectifs de10% et 28%. En revanche, Total s’est distingué dans son pôle Chimie avec une envolée de 21% à 760 millions.
Fort de ces résultats impressionnants, le mastodonte français a confirmé ses objectifs d’une croissance de sa production de 4% en moyenne par an d’ici à 2010… mais pour un Brent oscillant autour des 60 dollars. Ce qui semble peu réaliste au vu de la conjoncture actuelle avec un baril en Mer du Nord à 95 dollars. En attendant, depuis le début 2007, la progression de la production n’est que de 1%. Mais sur les trois derniers mois, celle-ci a augmenté de 2,5% par rapport à la même période de l’année 2006. Le chiffre d’affaires, lui, a gagné 3% à 39,4 milliards. A Paris, l’action bondissait de 4,7% en clôture.
L’insolente santé financière de Total a eu tôt fait de rallumer la controverse sur la taxation des profits. Et l’UFC-Que Choisir de réitérer sa demande d’une taxe annuelle exceptionnelle d’1 milliard d’euros pendant 5 ans ponctionnée sur les bénéfices des grandes compagnies et qui aurait le mérite, selon l’association de défense des consommateurs, de financer une sorte de « Plan Marshall pétrole » dans les transports collectifs, le fret ferroviaire, les énergies renouvelables et les motorisations hybrides. Côté politique, le PS a réclamé pour sa part le rétablissement de la TIPP "flottante", modulable au gré des variations de prix.