A Rouen, après la manif pour Rémi d’hier soir, une ZAD, un « Occupy justice » (appelons ça comme on voudra) s’est monté sur le parvis du palais de justice. Ce midi, les occupants étaient rassemblés (avec bien d’autres) pour la suite à donner et pour les points matériels. Suit un des textes.
« Ils tuent. Occupons!
Hier a eu lieu une marche en souvenir de Rémi Fraisse, assassin par la police sur le site du projet de barrage à Sivens pour avoir donné corps à son refus. Malgré tous les efforts pour que rien ne se passe, nous e nous laisserons pas intimider et nous continuerons à exprimer notre colère. Il y va de notre fidélité à Rémy, à nos luttes. Et de notre attachement à toutes les ZAD, à tous les lieux où ceux qui vivent ensemble se réapproprient leur existence et tentent d’inventer d’autres rapports au monde et au vivant.
Face au palais de justice de Rouen, une cabane de palettes est apparue en cinq minutes. Nous servons des soupes chaudes. Un campement a vu le jour et nous comptons bien y rester. Nous ne revendiquons rien : c’est la possibilité même de lutter et d’envisager d’autres futurs qui est en jeu. Nous, premiers occupants, vous appelons à nous rejoindre pour discuter, élaborer la suite du mouvement, construire d’autres cabanes et manger un morceau.
Un appel a déjà été lancé dans les lycées. Multiplions les actions partout où nous sommes. Montrons que partout, d’autres mondes existent. »
« Ils tuent. Occupons!
Hier a eu lieu une marche en souvenir de Rémi Fraisse, assassin par la police sur le site du projet de barrage à Sivens pour avoir donné corps à son refus. Malgré tous les efforts pour que rien ne se passe, nous e nous laisserons pas intimider et nous continuerons à exprimer notre colère. Il y va de notre fidélité à Rémy, à nos luttes. Et de notre attachement à toutes les ZAD, à tous les lieux où ceux qui vivent ensemble se réapproprient leur existence et tentent d’inventer d’autres rapports au monde et au vivant.
Face au palais de justice de Rouen, une cabane de palettes est apparue en cinq minutes. Nous servons des soupes chaudes. Un campement a vu le jour et nous comptons bien y rester. Nous ne revendiquons rien : c’est la possibilité même de lutter et d’envisager d’autres futurs qui est en jeu. Nous, premiers occupants, vous appelons à nous rejoindre pour discuter, élaborer la suite du mouvement, construire d’autres cabanes et manger un morceau.
Un appel a déjà été lancé dans les lycées. Multiplions les actions partout où nous sommes. Montrons que partout, d’autres mondes existent. »