Communiqué des "Verts du Maroc"
La première université verte africaine placée sous le thème l’écologie politique pour sauver L’Afrique s’est déroulée à l'école
nationale de l'industrie minière à Rabat Maroc les 27 28 et 29 Mars 2009 suivant les recommandations de l’atelier africain de Sao Paulo
2008.
Les chercheurs et participants ont traité l’ensemble des thèmes de l’agenda et plusieurs découvertes scientifiques ont été exposées
lors de la visite des laboratoires.
Les représentants régionaux africains qui ont participé à la première université verte africaine placée sous le thème l’écologie politique pour sauver l Afrique ont adopté la déclaration de Rabat 2009.
A l’issue des travaux le Dimanche 29 Mars 2009 les participants ont siégé au sein du deuxième tribunal vert international qui a
porté principalement sur l’agression par l’armée d’Israel dotée d’armes chimiques contre les populations civiles et des enfants lors de la guerre de Gaza
Le prix international de Marrakech 2009 a été décerné par Madame Fatima Alaoui:
1. Aux enfants de Gaza,
2. Aux membres de la caravane pour la paix conduite par Georges Galway
3. Aux chercheurs marocains présents qui ont découvert une nouvelle énergie pour les moteurs.
Université africaine des Verts Maroc à Rabat
Ensemble pour défendre l’écologie
Contrairement aux idées reçues, l’ensemble des Partis Verts du monde forment des réseaux parfaitement organisés au niveau
mondial, y compris en Afrique.
_____________
Pour pouvoir mener à bien leurs actions, les partis Verts africains se sont regroupés. Adamou Garba, président du Rassemblement pour un Sahel Vert, représente le continent au sein de la Global
Greens, une entité qui regroupe tous les partis Verts du monde. Frank Habineza, un Rwandais, occupe le poste de coordinateur de cette organisation avec M. Garba et Juliana Muguer, du Kenya. Adamou Garba et Frank Habineza ont été les invités d’honneur de l’université africaine des Verts, organisée du 27 au 29 mars à
l’école de l’industrie minérale de Rabat par Fatima Alaoui, secrétaire générale des Verts Maroc.
L’écologie peut-elle sauver l’Afrique? a été le thème de ces trois jours de conférences. Selon Fatima Alaoui, il n’y a aucun doute, mais les partis écologistes africains doivent travailler ensemble.
Né en 1992, le mouvement écologiste marocain fait également partie du réseau africain de la Global Greens, une organisation
internationale qui permet de fédérer les actions des partis Verts des différents pays afin d’aller vers une politique commune.
Espoir
Cependant, dans beaucoup de pays africains, les Verts ont très peu de poids sur la scène politique locale. Adamou Garba en est
bien conscient: «bien que notre parti ait été créé en 1993, nous sommes encore peu représentés lors des élections. Pendant longtemps, les listes électorales ont été truquées: des enfants de 6 ans et des mineurs de moins de 16 ans étaient considérés comme des personnes émancipées, c’est-à-dire mariées», donc autant électeurs influençables. En Guinée, la récente crise interne a rendu la situation difficile, mais les écolos du pays ne perdent pas espoir. «Nous remettrons la Guinée sur les rails. Les élections législatives devraient avoir lieu en décembre». Dans certains pays comme la Tunisie, c’est un autre problème qui se pose, il existe deux partis représentant l’écologie: le Parti des Verts pour le progrès, une formation pro-gouvernementale né en 2005, et Tunisie Verte, créé en 2004. Seul le deuxième est reconnu par la Global Greens, mais, malheureusement, pas par l’Etat. Au cours des mois à venir, des membres des Verts se déplaceront à Tunis pour tenter de trouver un compromis.
Pour les élections communales, les Verts Maroc comptent présenter des listes, mais Fatima Alaoui ne figurera sur aucune. «Ce n’est pas ma priorité, je me consacrera sur la recherche. Aux dernières élections, dans la région de Youssoufia, très polluée, nous avons eu deux élus, mais, face à l’OCP, ils n’ont pas pu lutter. Lors des communales, nous nous concentrons sur les localités où nous avons les récépissés légaux». Selon la secrétaire générale, ces régions servent de laboratoire d’idées: de solutions locales, le parti développe une stratégie nationale dans tous les domaines.
Aujourd’hui, l’écologie séduit de plus en plus de monde: «de plus en plus, des lus d’autres partis me contactent pour adhérer avec nous», affirme Fatima Alaoui. Une révolution verte aux communales?
La première université verte africaine placée sous le thème l’écologie politique pour sauver L’Afrique s’est déroulée à l'école
nationale de l'industrie minière à Rabat Maroc les 27 28 et 29 Mars 2009 suivant les recommandations de l’atelier africain de Sao Paulo
2008.
Les chercheurs et participants ont traité l’ensemble des thèmes de l’agenda et plusieurs découvertes scientifiques ont été exposées
lors de la visite des laboratoires.
Les représentants régionaux africains qui ont participé à la première université verte africaine placée sous le thème l’écologie politique pour sauver l Afrique ont adopté la déclaration de Rabat 2009.
A l’issue des travaux le Dimanche 29 Mars 2009 les participants ont siégé au sein du deuxième tribunal vert international qui a
porté principalement sur l’agression par l’armée d’Israel dotée d’armes chimiques contre les populations civiles et des enfants lors de la guerre de Gaza
Le prix international de Marrakech 2009 a été décerné par Madame Fatima Alaoui:
1. Aux enfants de Gaza,
2. Aux membres de la caravane pour la paix conduite par Georges Galway
3. Aux chercheurs marocains présents qui ont découvert une nouvelle énergie pour les moteurs.
Université africaine des Verts Maroc à Rabat
Ensemble pour défendre l’écologie
Contrairement aux idées reçues, l’ensemble des Partis Verts du monde forment des réseaux parfaitement organisés au niveau
mondial, y compris en Afrique.
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Pour pouvoir mener à bien leurs actions, les partis Verts africains se sont regroupés. Adamou Garba, président du Rassemblement pour un Sahel Vert, représente le continent au sein de la Global
Greens, une entité qui regroupe tous les partis Verts du monde. Frank Habineza, un Rwandais, occupe le poste de coordinateur de cette organisation avec M. Garba et Juliana Muguer, du Kenya. Adamou Garba et Frank Habineza ont été les invités d’honneur de l’université africaine des Verts, organisée du 27 au 29 mars à
l’école de l’industrie minérale de Rabat par Fatima Alaoui, secrétaire générale des Verts Maroc.
L’écologie peut-elle sauver l’Afrique? a été le thème de ces trois jours de conférences. Selon Fatima Alaoui, il n’y a aucun doute, mais les partis écologistes africains doivent travailler ensemble.
Né en 1992, le mouvement écologiste marocain fait également partie du réseau africain de la Global Greens, une organisation
internationale qui permet de fédérer les actions des partis Verts des différents pays afin d’aller vers une politique commune.
Espoir
Cependant, dans beaucoup de pays africains, les Verts ont très peu de poids sur la scène politique locale. Adamou Garba en est
bien conscient: «bien que notre parti ait été créé en 1993, nous sommes encore peu représentés lors des élections. Pendant longtemps, les listes électorales ont été truquées: des enfants de 6 ans et des mineurs de moins de 16 ans étaient considérés comme des personnes émancipées, c’est-à-dire mariées», donc autant électeurs influençables. En Guinée, la récente crise interne a rendu la situation difficile, mais les écolos du pays ne perdent pas espoir. «Nous remettrons la Guinée sur les rails. Les élections législatives devraient avoir lieu en décembre». Dans certains pays comme la Tunisie, c’est un autre problème qui se pose, il existe deux partis représentant l’écologie: le Parti des Verts pour le progrès, une formation pro-gouvernementale né en 2005, et Tunisie Verte, créé en 2004. Seul le deuxième est reconnu par la Global Greens, mais, malheureusement, pas par l’Etat. Au cours des mois à venir, des membres des Verts se déplaceront à Tunis pour tenter de trouver un compromis.
Pour les élections communales, les Verts Maroc comptent présenter des listes, mais Fatima Alaoui ne figurera sur aucune. «Ce n’est pas ma priorité, je me consacrera sur la recherche. Aux dernières élections, dans la région de Youssoufia, très polluée, nous avons eu deux élus, mais, face à l’OCP, ils n’ont pas pu lutter. Lors des communales, nous nous concentrons sur les localités où nous avons les récépissés légaux». Selon la secrétaire générale, ces régions servent de laboratoire d’idées: de solutions locales, le parti développe une stratégie nationale dans tous les domaines.
Aujourd’hui, l’écologie séduit de plus en plus de monde: «de plus en plus, des lus d’autres partis me contactent pour adhérer avec nous», affirme Fatima Alaoui. Une révolution verte aux communales?