Alors que les effluves enflammées de l’affaire Charlie n’étaient pas encore retombées, il s’est passé jeudi 15 un événement capital pour le dénouement de la Grande crise en cours : la Banque nationale suisse (BNS) a décidé unilatéralement de découpler le cours du franc suisse de celui de l’euro.
Toujours neutre, mais neutre à demi, la Suisse, avec sa prudence légendaire, était jusqu’à présent restée à l’écart de la zone euro… tout en couplant son franc helvète avec la monnaie unique de ses voisins : 1 euro = 1,20 CHF minimum, qu’il fasse beau ou venteux.
Eh bien, c’est fini depuis jeudi. La BNS a annoncé brutalement sa décision de larguer les amarres avec une monnaie unique de plus en plus douteuse pour des grands financiers qui se respectent. Pire, si l’on en croit sa présidente (Christine Lagarde), ils ont eu le toupet de ne même pas en aviser d’avance le FMI :
« Cette décision est venue par surprise. Jordan [Thomas Jordan, président de la BNS, ndlr] ne m’a pas contactée avant. Je trouve ça un peu surprenant. »
Sanctions immédiates : jeudi l’euro a immédiatement perdu jusqu’à 30% de sa valeur par rapport au franc suisse et s’est retrouvé à un plus bas de 11 ans avec le dollar. Une course folle aux liquidités s’est lancée, provoquant un krach de -8,67% à la Bourse suisse (les investisseurs préférant lâcher leurs actions pour une devise nationale en forte hausse) et un début de bank-run spectaculaire dans certaines banques grecques qui n’avaient guère besoin de cela.
Voilà qui ne va pas manquer pas d’avoir très vite des conséquences désastreuses pour le rafiot déjà bien mal en point de l’Union européenne. Manquerait plus que Syriza l’emporte le 25 janvier qui vient !
http://yetiblog.org/index.php?post/les-suisses-lachent-l-euro
Toujours neutre, mais neutre à demi, la Suisse, avec sa prudence légendaire, était jusqu’à présent restée à l’écart de la zone euro… tout en couplant son franc helvète avec la monnaie unique de ses voisins : 1 euro = 1,20 CHF minimum, qu’il fasse beau ou venteux.
Eh bien, c’est fini depuis jeudi. La BNS a annoncé brutalement sa décision de larguer les amarres avec une monnaie unique de plus en plus douteuse pour des grands financiers qui se respectent. Pire, si l’on en croit sa présidente (Christine Lagarde), ils ont eu le toupet de ne même pas en aviser d’avance le FMI :
« Cette décision est venue par surprise. Jordan [Thomas Jordan, président de la BNS, ndlr] ne m’a pas contactée avant. Je trouve ça un peu surprenant. »
Sanctions immédiates : jeudi l’euro a immédiatement perdu jusqu’à 30% de sa valeur par rapport au franc suisse et s’est retrouvé à un plus bas de 11 ans avec le dollar. Une course folle aux liquidités s’est lancée, provoquant un krach de -8,67% à la Bourse suisse (les investisseurs préférant lâcher leurs actions pour une devise nationale en forte hausse) et un début de bank-run spectaculaire dans certaines banques grecques qui n’avaient guère besoin de cela.
Voilà qui ne va pas manquer pas d’avoir très vite des conséquences désastreuses pour le rafiot déjà bien mal en point de l’Union européenne. Manquerait plus que Syriza l’emporte le 25 janvier qui vient !
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