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    La montagne, un écosystème vulnérable

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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Lun 15 Juin - 8:36

    La montagne, un écosystème vulnérable





    Les montagnes, fragiles écosystèmes, sont particulièrement sensibles à ces variations, et bon nombre d'éléments (température, précipitations, etc.) déterminent la répartition des espèces dans ces régions.



    * Les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents dans les zones montagneuses.



    la montagne, un écosystème en péril



    Compte tenu de leurs dimensions et de leurs formes, les montagnes abritent toute une panoplie de conditions climatiques. Escalader, ne serait-ce que de 100 mètres, sur un flanc de montagne, offre une variété climatique aussi grande que parcourir 100 km sur un terrain plat!



    * D'ici 2050, 60% des espèces végétales des montagnes méditerranéennes pourraient disparaître, faute de trouver un habitat répondant à leurs exigences climatiques.



    Des bouleversements inévitables



    Les scientifiques ont déjà constaté que des espèces se déplacent en altitude à la recherche d’un habitat plus adapté. Celles qui sont cloîtrées au sommet des montagnes ou sous des barrières infranchissables (fleurs délicates, petits mammifères) pourraient
    être menacées d’extinction car leur lieu de vie rétrécira de plus en
    plus.




    * De leur côté, les montagnards devront aussi s’adapter aux changements à mesure de la réduction des sources traditionnelles de nourriture et de carburant. De nombreux habitants de la montagne dépendent de l’agriculture pour vivre, mais le changement climatique pourrait avoir un impact fortement négatif sur l’agriculture.




    L’irrigation sera également concernée, tout d’abord par les inondations, mais aussi par la sécheresse, rendant la vie plus dure aux agriculteurs de subsistance et aux cultivateurs de rente. La plupart des activités économiques, telles que l’exploitation forestière et le tourisme, devraient diminuer à mesure que les
    écosystèmes montagneux se transforment irrémédiablement.




    la montagne, un écosystème en péril



    * En effet, les stations de sport d’hiver représentent pour la France, un secteur économique crucial. Pourtant, le devenir des stations est largement questionné par le changement climatique, la fiabilité de l'enneigement étant remise en cause.



    Parallèlement, les montagnes seront plus dangereuses, car la fonte du pergélisol et le ruissellement des glaciers accélèreront l’érosion du sol ainsi que la probabilité de chute de rochers, de glissements de terrain, d’inondations et d’avalanches..



    Pourrons nous toujours admirer cette source de sérénité qu'est la montagne en 2050 ? Une chose est sûre, les neiges éternelles semblent un bien grand mot aujourd'hui...



    Source: http://www.consoglobe.com/ac-environnement-biodiversite_3294_montagne-ecosysteme-peril.html


    Dernière édition par bye le Lun 15 Juin - 17:34, édité 1 fois
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par Rabasse du sud Lun 15 Juin - 9:24

    http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p745/articles/a394069-la_montagne_un_milieu_fragile_et_surexploité.html
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    Message par Rabasse du sud Lun 15 Juin - 9:26

    La montagne, un écosystème vulnérable B05Kilimandjaro
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Mar 6 Mai - 11:22

    Zones de montagne : comment accompagner les mutations ?
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/montagne-loi-cgedd-tourisme-agriculture-sports-hiver-urbanisme-protection-21547.php4#xtor=EPR-1
    Afin de prendre en compte les évolutions survenues depuis 1985, le CGEDD a examiné les règles d'urbanisme de la loi Montagne. A la clé, des recommandations visant à actualiser ces règles et à modifier certains comportements de l'administration.
    Nature / Ecologie | 02 mai 2014 | Actu-Environnement.com


    Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a publié le 29 avril 2014 un audit thématique sur l'application des dispositions d'urbanisme de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.
    "Depuis l'adoption de la loi montagne en 1985, le contexte économique, (environnemental) et social s'est profondément dégradé", indiquent ses rédacteurs. Ces derniers dressent un bilan de la situation des zones de montagnes et formulent des recommandations visant à l'amélioration des dispositions d'urbanisme de la loi, afin de les adapter à la situation actuelle.
    Les sports d'hiver en perte de vitesse
    Selon le rapport, de nombreux sites touristiques nécessitent d'être "réhabilités pour accueillir d'autres pratiques sportives" que le ski alpin. Le développement de pratiques moins exigeantes physiquement, comme les promenades en raquettes, est nécessaire pour attirer un public plus âgé. A l'opposé, "la clientèle jeune se tourne (…) vers des produits nouveaux, ski hors piste, surf, free-ride et VTT en été" dont le développement suppose des investissements.
    "Face à des acteurs privés défaillants, les collectivité sont démunies", observe le CGEDD. En effet, la fin de l'encadrement des prix des remontées mécaniques, la baisse du pouvoir d'achat des ménages ainsi que la concurrence d'autres destinations rend impuissants les acteurs publics comme privés. Dans ces conditions, seules les stations de grande renommée peuvent tirer leur épingle du jeu en s'adressant à une clientèle internationale et fortunée.
    Le clivage entre stations d'altitude et stations de moyenne montagne s'aggrave donc, d'autant plus qu'il est accentué par le réchauffement climatique qui touche fortement les régions montagneuses. Ce dérèglement menace en effet les stations de sport d'hiver qui dépendent de l'enneigement. Le rapport fait ainsi état d'un "renforcement des aléas climatiques entre les saisons annuelles et au sein des saisons elles-mêmes, avec des périodes de bon enneigement qui peuvent être suivies de périodes plus chaudes, mettant en péril les activités liées à la neige au cours de la même saison".
    "Dans ce contexte, la fiabilité de l'enneigement dans les stations de ski est devenue incertaine", poursuit le CGEDD. La fabrication de neige artificielle, solution d'atténuation, induit toutefois une forte pression sur les ressources en eau, mal acceptée par ceux qui n'ont pas de retour économique de la fréquentation touristique.
    Des règles de lutte contre l'étalement urbain restant à préciser
    La répartition de la population vivant en région montagneuse constitue une autre problématique majeure. De plus en plus de retraités et de télétravailleurs s'installent à proximité des grandes agglomérations qui se développent dans les vallées. Ce phénomène entraîne une hausse des prix de l'immobilier, mais également un besoin en construction de logements.
    L'encadrement de l'urbanisme constitue une priorité pour le CGEDD. Les communes situées en "zone de montagne" doivent respecter certaines règles particulières. Parmi celles-ci, le principe d'urbanisation en continuité, selon lequel "l'extension de l'urbanisation doit se réaliser soit en continuité avec les agglomérations et les villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l'environnement".
    Le Conseil relève que les notions de "continuité" et de "hameaux nouveaux" "donnent lieu à des interprétations et à des jurisprudences qui ne sont pas toujours convergentes", et note en conséquence "la nécessité de préciser le cadre d'application des textes spécifiques à la montagne par rapport aux règles (d'urbanisme) qui s'appliquent à l'ensemble du territoire".
    Le défaut d'entretien des milieux comme principale menace pesant sur la biodiversité ?
    Le rapport tire un bilan globalement positif des efforts déjà mis en œuvre afin de protéger les espaces naturels, paysagers et la biodiversité. Les parcs nationaux, les parcs naturels régionaux (PNR), ou encore le réseau composé des zones Natura 2000 sont majoritairement situés en zone de montagne, si bien que ces espaces bénéficient d'une protection globalement plus importante que le reste du territoire.
    Les rédacteurs de l'audit remarquent certains effets pervers induits par le système actuel. Ils observent que "la concurrence entre les communes" implique que "certaines collectivités (doivent) supporter la protection et le "gel" d'une partie de leur territoire pour compenser les aménagements économiquement plus rentables réalisés par leur voisines".
    Toutefois, la principale menace pesant sur les zones montagneuses concerne l'entretien de ces espaces, et découle de la chute des activités agricoles. "La déprise agricole est visible, les surfaces cultivées sont en régression" constatent les rédacteurs du rapport. Cela s'explique par le fait que les pâtures et alpages "ne sont plus utilisés faisant place à la friche puis, après quelques années, à la forêt".
    Pierre Emmanuel Bouchez
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Mar 6 Mai - 11:22

    Quels leviers pour préserver et dynamiser le patrimoine naturel de la montagne ?
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-montagne-preserver-patrimoine-naturel-montagne-economique-20966.php4
    Un rapport d'information parlementaire formule 53 propositions pour concilier protection du territoire (prévention des risques, biodiversité…) et développement économique des zones montagneuses (tourisme, agriculture, hydroélectricité…).
    Nature / Ecologie | 05 mars 2014 | Actu-Environnement.com


    © haveseen
    Les sénateurs Hélène Masson-Maret (UMP - Alpes-Maritimes) et André Vairetto (Socialiste-Savoie) ont présenté le 4 mars les conclusions de leur rapport d'information visant à "concilier" la protection et le développement économique du patrimoine naturel de la montagne. Les rapporteurs ont été missionnés par la commission du développement durable au Sénat.
    Protection des populations…
    Le texte de référence concernant les territoires de montagne est la loi du 9 janvier 1985 dite "loi Montagne". Dans l'esprit de cette loi, le patrimoine montagnard, "exceptionnel mais fragile", doit être protégé mais aussi pouvoir se développer, tout en s'adaptant aux évolutions liées au changement climatique, rappellent les auteurs. "C'est en s'inscrivant dans cette réflexion" qu'ils ont élaboré leur rapport. "Nous avons effectué trois déplacements et procédé à soixante auditions", a souligné Mme Masson-Maret. Le rapport formule 53 propositions "susceptibles d'inspirer le législateur pour les mesures et réformes à mettre en œuvre".
    Si près de 30 ans après son entrée en vigueur, la loi Montagne constitue "un texte précurseur du développement durable", les sénateurs soulignent toutefois "la nécessité d'optimiser" les plans de prévention des risques naturels (PPRN) en montagne : 9.575 PPRN ont été approuvés et 3.616 PPRN sont en cours d'élaboration au 1er août 2013. La couverture des zones de montagne est "encore loin d'être aussi complète que l'importance et la multiplicité des risques en altitude le justifieraient", préviennent-ils. "Ce patrimoine est fragile et sensible aux changements climatiques. En montagne, les risques naturels sont accrus : avalanches, crues, feux de forêt", précise Mme Masson-Maret.
    Compte tenu à la fois de "la multiplicité et de la dangerosité" des phénomènes naturels en montagne, les sénateurs jugent donc "nécessaire d'encourager l'émergence" de nouvelles stratégies territoriales de prévention des risques. Ces stratégies "devraient s'inscrire dans des processus davantage participatifs", associant les différents acteurs : élus, services de l'Etat, société civile. "Elles devraient aussi recourir à des approches « objectivables », reposant sur une analyse multicritères et socioéconomique des risques, qui croiserait l'état des connaissances scientifiques relatives aux aléas et à la vulnérabilité d'un territoire, avec une vision politique et stratégique du développement territorial", recommandent les rapporteurs.
    … et de la biodiversité...

    L'hydroélectricité, l'or bleu de la montagne Le sénateur André Vairetto a souligné "le potentiel" de l'hydroélectricité, "l'or bleu de la montagne". La production d'hydroélectricité est principalement concentrée dans les Alpes (70%), puis dans le Massif central (20%) et les Pyrénées (10%). Elle représente 12% de la production totale d'électricité, avec une capacité de production variant selon les années entre 50 TWh et 75 TWh.

    "Un potentiel supplémentaire existe pour la petite hydroélectricité", a indiqué M. Vairetto, estimé à 4 TWh de production annuelle. Le rapport préconise toutefois d'imposer aux exploitants de centrales hydroélectriques de "participer financièrement à l'entretien courant de la végétation du lit des cours d'eau".

    En matière de préservation de la biodiversité, les territoires de montagne "ne s'insèrent pas si facilement dans la Trame verte et bleue", corridor écologique prévu par la Loi Grenelle 2 de juillet 2010, observent les sénateurs. Ces corridors assurent des connexions entre les réservoirs de biodiversité, en offrant aux espèces comme le tétras lyre "des conditions favorables à leurs déplacements et à l'accomplissement de leur cycle de vie". Mais à l'heure actuelle, la question des corridors "se pose essentiellement pour ceux qui relient les sous massifs, en traversée de certaines vallées fortement urbanisées et aménagées". Les sénateurs préconisent au sein de la Trame verte et bleue, d'identifier dans les territoires de montagne des "zones mixtes", considérées à la fois comme réservoirs de biodiversité et comme corridors de circulation. L'implication des parcs naturels régionaux dans leur mise en œuvre "est également très importante".
    Les sites protégés classés Natura 2000 au titre de la directive européenne "Habitats" sont quant à eux "plus fréquents et plus étendus" en zones de montagne. Les parcs naturels régionaux constituent "un bon support pour l'animation du réseau Natura 2000, dans la mesure où leurs deux principaux objectifs sont de valoriser le patrimoine naturel et de concilier sa préservation avec le développement économique", soulignent les rapporteurs. Ils pointent cependant "la difficulté" pour les petites communes de montagne de trouver les financements nécessaires aux actions de restauration. Ils recommandent notamment de recourir aux financements prévus dans le cadre de la politique agricole communautaire (PAC) pour la période 2014/2020, en généralisant dans les sites Natura 2000 les "mesures agroenvironnementales territorialisées".
    … à l'exception du loup ?
    Le rapport examine également la situation agricole. L'article 18 de la loi Montagne a reconnu l'agriculture de montagne comme "étant d'intérêt général et comme activité de base de la vie montagnarde", rappellent les sénateurs. Mais ces derniers critiquent la surface agricole utile (SAU) des massifs jugée "étroite" (représentant 13% de la SAU nationale) et des coûts d'acquisitions des terres agricoles "très élevés". Le projet de loi d'avenir agricole, en débat au Parlement, prévoit la "reconnaissance d'une politique spécifique à l'agriculture de montagne", en application de la loi Montagne.
    Les rapporteurs soulignent également "la prédominance" de l'élevage extensif (brebis, vaches) pratiqué. "Nous souhaitons poser les conditions d'une gestion responsable des prédateurs", a indiqué Mme Masson-Maret. Il s'agit sans "remettre en cause" la présence du loup en France et la préservation de cette espèce protégée d'apporter "une réponse pragmatique et raisonnable à la hausse constatée des attaques de loups, à la désespérance de nombre de nos éleveurs, et à la nécessité fondamentale de protéger l'agro-pastoralisme sur nos territoires", expliquent les sénateurs. Le nombre de victimes indemnisées est passé de 2.680 en 2008 à 4.913 en 2011, dont 95% sont des ovins, soulignent-ils. Les sénateurs soutiennent la proposition de loi, déposée par le sénateur Alain Bertrand (groupe RDSE), visant à créer des "zones de protection renforcée contre le loup" adoptée par le Sénat le 30 janvier 2013.
    Ils estiment "légitime" de réintégrer le loup dans l'annexe 3 de la Convention de Berne, au titre d'"espèce protégée simple" alors qu'il est actuellement classé comme espèce "strictement protégée". "Au nom de la Convention de Berne, on ne peut plus rien faire", a expliqué à l'AFP Mme Masson Maret. "Lorsque le préfet prend une décision, les associations (de défense du loup) demandent au tribunal administratif de casser l'arrêté au nom de la Convention. Si le loup est classé en catégorie animal protégé simple, on ne pourra plus aller devant le tribunal administratif", espère-t-elle. Dans le cadre du Plan national Loup, le sénateurs souhaitent "une vraie régulation" du prédateur via la reconnaissance de la possibilité "de tirs de défense plus systématiques" ou l'ouverture "des prélèvements en période d'hiver". "J'ai déjà déposé deux amendements sur le projet de loi d'avenir pour l'agriculture qui reprennent certaines de nos propositions", a annoncé Mme Masson Maret.
    Un "Grenelle" de l'immobilier touristique
    Le tourisme est "un enjeu économique fondamental pour la montagne", a ajouté le sénateur André Vairetto, caractérisé par "des investissements très lourds" pour le ski. "Depuis des années les stations sont engagées dans une fuite en avant : elles construisent toujours plus pour assurer leur fréquentation", pointent cependant les sénateurs. Ils proposent "un Grenelle de l'immobilier touristique en montagne" qui mettrait tous les acteurs autour de la table "dans une perspective de développement durable. Il est devenu urgent de passer de la construction à la réhabilitation, puis à l'exploitation." Ils recommandent notamment de supprimer les incitations fiscales à l'investissement locatif dans l'immobilier de loisir neuf.
    La réduction "tendancielle de l'enneigement naturel ne peut être entièrement compensée en lui substituant de la neige de culture". Cette pratique, aujourd'hui généralisée en stations, "appelle des précautions particulières", préviennent les sénateurs. Ils préconisent de s'assurer que les études d'impact prennent en compte "tous les problèmes liés à l'environnement des retenues collinaires utilisées pour la neige de culture (paysages, périodes de remplissage, zones humides)".
    Rachida Boughriet
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    Message par bye Mar 6 Mai - 11:23

    Le changement climatique change la pratique de la montagne
    http://www.enviscope.com/News/Thematiques/Nature/montagne/Alpes/rechauffement-climatique-Ecrins-guide-glaciers,i16957.html

    Des glaciers moins longs, moins faciles d'accès, changent le paysage de la haute montagne et imposent des changements d'itinéraires. Mais l'accès à des courses de rochers pourrait être facilité dans certains secteurs. Christian Guillaume, Guide de la Compagnie des Ecrins, à Vallouise, explique comment le climat fait évoluerla pratique de l'alpinisme.
    Glaciers qui reculent, des faces rocheuses moins stables, des éboulements, des chutes de blocs: le réchauffement climatique est une réalité. Le changement climatique modifie l'aspect de la montagne pour les randonneurs, pour les alpinistes et pour les guides de haute montagne.
    Le recul des glaciers est général dans les Alpes. Dans quarante ans, tous les glaciers situés à une altitude inférieure à 3 000 mètres pourraient avoir disparu. Ce sera le cas dans le Massif assez méridionnal des Ecrins dans les Alpes françaises.
    Un accès plus long aux glaciers Blanc dans les Ecrins
    Le recul des glaciers a plusieurs conséquences sur la pratique de la montagne. Il faut marcher plus longtemps pour accéder aux glaciers, et par exemple aux sites des écoles de glace." Auparavant, pour l'école de glace du glacier Blanc, il fallait marcher une heure et demi depuis le Pré de Madame Carle. Il faut marcher maintenant plus d'une heure de plus pour trouver des sites sûrs. Le bas du glacier est trop dangereux en raison de chutes de glace et de chutes de pierre" explique Christian Guillaume, Guide de la Compagnie des Guides des Ecrins, à Vallouise ( Hautes Alpes).
    La fonte des glaciers modifie le passage de la glace au rocher. Naguère, les glaciers montaient haut, souvent jusqu'à certains cols. La progression sur glacier, quand la neige est épaisse, en début de saison, est plus rapide, plus confortable et donne la sensation d'être en haute montagne. Aujourd'hui, des glaciers ont perdu plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur. On arrive moins haut en progressant sur la glace. Il faut plus rapidement ôter les crampons et passer au rocher.
    Equipement dans la Montagne des Agneaux
    Mais le passage du glacier au rocher n'est pas toujours facile. Il faut passer par des faces rocheuses parfois verticales, où le rocher , libre de glace depuis quelques années seulement n'est pas propre. Il est instable, dangereux. " Mais on ne connait pas dans les Ecrins, les effondrements de face comme il s'en produit dans le massif granitique du Mont Blanc. Les Ecrins, plus méridionnaux sont au moins stabilisés".
    Les itinéraires doivent donc être modifiées, pour permettre des sorties de la glace, et un accès au rocher. Récemment la Compagnie des Guides des Ecrins a équipé le secteur du Col Tuckett, dans la Montagne des Agneaux. Des équipements ont été installés à la brèche de la Meije, dans le secteur du Pic de Neige Cordier.
    Cela représente du travail, et des dépenses, indispensables pour la sécurité. Et ces changements modifient l'accès aux sommets. " Les itinéraires sont en général plus longs" explique Christian Guillaume.
    Sortir plus tôt en saison
    L'élévation des températures pendant des été plus longs, entraine aussi une fonte prématurée de la neige. Pour progresser sur des glaciers enneigés, où les crevasses sont fermées ( mais il convient toujours de respecter des règles de sécurité strictes) il faut maintenant prévoir des courses au plus tard la seconde quinzaine de juin, et non pas au plus tard pendant la première quinzaine de juillet. Fin juillet, beaucoup de glaciers sont en glace, sont ouverts, et la progression demande davantage de précaution.
    Le recul des glaciers modifiera donc partout l'aspect de la haute montagne. cette dernière offrira moins de courses de glace , davantage de courses de rochers.
    Christian Guillaume ne voit pas que des inconvénients à cette métamorphose. Evidemment, la course de glace avait un aspect magique. " Les alpinistes avaient vraiment l'impression d'un changement d'univers" explique le guide de Vallouise.
    Mais avec un accès plus facile au rocher parfois, les courses de rochers peuvent être plus nombreuses, et plus faciles d'accès. " Il ne sera plus indispensable d'emporter plusieurs kilos de matériels pour la glace, chaussures, piolets, crampons, et avec des sacs plus légers ont pourra réaliser des courses de rochers. Le public n'est pas encore habitué, mais il y a évidemment des courses de rochers nombreuses qui sont accessibles" rassure Christian Guillaume.
    michel.deprost@enviscope.com
    http://www.guides-ecrins.com.ht

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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Mar 6 Mai - 11:24

    Jusqu'à quand pourra-t-on skier dans les Alpes ?
    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-jusqua-pourra-t-on-skier-alpes-49836/#xtor=EPR-21-[HEBDO]-20131030-[ACTU-Jusqu-a-quand-pourra-t-on-skier-dans-les-Alpes--]
    En réponse au changement climatique, on s’attend à ce qu’il y ait de moins en moins de neige sur les sommets alpins. Cette semaine, un congrès international s’est tenu à Grenoble et Chambéry où près de 600 spécialistes ont échangé sur ce thème.
    Le 26/10/2013 à 11:30 - Par Relaxnews
    La quantité de neige et le risque d'avalanches devraient s'amenuiser dans les Alpes à l'horizon 2100. © timo_w2s, Flickr, cc by sa 2.0
    La neige devrait devenir une denrée rare dans les Alpes d'ici à la fin du siècle, sous l'effet du réchauffement climatique. Le nombre des avalanches devrait aussi chuter drastiquement, estiment des scientifiques en amont du premier congrès mondial organisé en France sur le sujet. D'habitude organisé aux États-Unis et au Canada, l'International Snow Science Workshop (ISSW, conférence internationale sur l'étude de la neige) s’est tenu du 21 octobre au 25 octobre 2013 à Grenoble et Chamonix.
    Quelque 600 scientifiques et professionnels de la montagne venus du monde entier ont échangé sur les propriétés de la neige et la gestion des risques d'avalanches. Parmi les thèmes abordés, ils ont évoqué notamment les conséquences du réchauffement climatique dans les Alpes d'ici à la fin du siècle.

    Grenoble est une ville cuvette, entourée par trois grandes chaînes de montagne : la Chartreuse (d’où est prise la photo), Belledone et le Vercors. © Alexis Chmiel, Flickr, cc by nc nd 2.0
    Déjà moins de chutes de neige enregistrées dans les Alpes
    Dans le massif de la Chartreuse, près de Grenoble, une baisse de plus de 50 % de l'enneigement, passé de 110 cm au début des années 1960 à 50 cm actuellement, est déjà constaté. Une diminution confirmée sur de nombreux autres points de mesure en dessous de 1.500 mètres dans les Alpes françaises. Toutefois, les chutes de neige variant fortement d'une année sur l'autre, les effets du réchauffement sont encore difficiles à percevoir pour le skieur lambda.
    « Il faudra attendre 2030-2040 pour sortir significativement de la variabilité interannuelle du climat », explique Gérald Giraud, ingénieur au Centre d'études de la neige (Météo France, CNRS) de Grenoble. Près de 70 à 80% de neige en moins à 1.800 mètres sont attendues. Dans le cadre d'un projet baptisé Scampei (Scénarios climatiques adaptés aux zones de montagne: Phénomènes extrêmes, Enneigement et Incertitudes), des chercheurs ont modélisé les évolutions du climat dans les Alpes en fonction de l'altitude, de l'exposition au soleil et de la pente.
    Dans le scénario de réchauffement le plus pessimiste, « on a conclu à des bais ses d'enneigement de 70 à 80 % sur les Alpes en moyenne à 1.800 mètres » à l'horizon 2070-2100, indique Gérald Giraud. « À 3.000 mètres en versant nord, l'enneigement ne baisse que de 20 à 30 % mais de 50 à 60 % dans le sud et l'extrême sud des Alpes », poursuit-il. Le nord des Alpes sera relativement épargné, même si le Chablais, près de la frontière suisse, perdra quand même deux mois d'enneigement (sept aujourd'hui) à 1.800 mètres d'altitude.
    Moins d’avalanches à l’horizon de 2100
    Quant au nombre d'avalanches, il connaîtra aussi une chute spectaculaire, avec une baisse de 90 % des alertes de vigilance émises par Météo France. Seul l'extrême nord des Alpes et notamment le massif du Mont-Blanc connaîtront encore une activité significative. Avec des températures plus élevées, les avalanches prendront la forme de coulées de neige humide, plus lentes et épousant des couloirs d'avalanche, déjà connus, identifiés et souvent protégés par des paravalanches, explique Gérald Giraud.
    En outre, la neige plus humide, donc plus lourde, se tassera plus vite, formant un manteau neigeux plus stable. Enfin, comme la neige tombera en moins grande quantité à basse altitude, les avalanches se déclencheront plus loin des routes et des habitations qu'aujourd'hui, limitant les risques de dégâts matériels et humains. Ce phénomène a déjà été observé au cours des 30 dernières années, les avalanches descendant de moins en moins bas.
    « Il est certain que les avalanches réagissent au climat », souligne Nicolas Eckert, chercheur-ingénieur en statistiques appliquées aux aléas naturels en montagne à l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea). On enregistre actuellement environ 1.000 avalanches par an dans les Alpes françaises, dans une fourchette de 500 à 1.500 selon les années. Lors de l'hiver 2012/2013, elles ont causé la mort de 36 personnes en France, selon l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches (Anena) qui organise le congrès.
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    Message par bye Mar 6 Mai - 11:25

    Tunnel, réchauffement : de la base au sommet, le Mont-Blanc en danger
    http://blogs.rue89.com/ingenue-alpages/2012/09/07/tunnel-rechauffement-de-la-base-au-sommet-le-mont-blanc-en-danger-228333
    • succession d’éboulements aux Drus en 1997, 2003, 2005 (le plus important avec 250 000 m3) et 2011 participent du même réchauffement.
    Les humains le savent. Et pourtant en bas, tout en bas, la folie et les ambitions financières restent les mêmes. Et c’est par-dessous, à sa base même, que le massif – que nous serions nombreux à vouloir classer – est menacé : creusé par un tunnel que certains veulent élargir encore…

    Eboulement aux Drus
    Toujours à la une des journaux et du Dauphiné Libéré du 22 août dernier, on apprend le retour du « spectre » d’un deuxième tunnel au Mont-Blanc. Sur une page entière, le journaliste relate la prise de position du président de la Société italienne du tunnel du Mont-Blanc (SITMB), lors d’une rencontre récente avec ses homologues français des Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) : l’homme se déclarait « clairement favorable au percement d’une seconde galerie pour dédoubler l’ouvrage transfrontalier ». A voir dans l’extrait du journal de TV8 Mont-Blanc ci-dessous, la réaction d’Eric Fournier, le maire de Chamonix.
    Plus qu’un serpent de mer, un enjeu financier
    Le tunnel du Mont-Blanc a ouvert en 1965. Et son doublement a été envisagé dès son origine. Question de rentabilité. Ou de sécurité, arguaient certains. Heureusement, sans mise en œuvre à ce jour...
    En 1991, on en parlait tant en haut lieu que, dans la vallée de Chamonix, les citoyens se sont organisés. C’était la naissance de l’Association pour le respect du site du Mont-Blanc (ARSMB). Une association de citoyens organisés et de plus en plus compétents sur les problèmes de transport européen et notamment alpin.

    Le tunnel du Mont-Blanc
    Depuis vingt ans, de gouvernement en gouvernement, la situation n’a jamais vraiment évolué. Des prises de positions molles, des décisions « en réaction »… Comme ces assurances de non doublement, données après 1999, après l’incendie dramatique du tunnel du Mont-Blanc qui a fait 39 morts...
    Mont-Blanc, Fréjus : même logique
    Aujourd’hui, pour certains, l’incendie n’est plus qu’un lointain souvenir et les appétits financiers sont toujours présents. Qu’importent les alertes ! Qu’importe l’incendie du Gothard en 2001 (onze morts), ou celui du tunnel du Fréjus en Savoie en 2005 (deux morts)...
    Aux yeux des lobbies routiers, ces morts justifient les doublements ; question de sécurité ! Et ça pousse fort, côté Gothard ou côté Fréjus.
    Au Fréjus, une galerie dite « de secours » en cours de percement a été portée à 8 mètres de large ; bien suffisant pour constituer une deuxième galerie ! La première mesure 9 mètres et, au Mont-Blanc, le tube bidirectionnel, lui, ne fait que 7 mètres de large (plus une galerie de sécurité de 1,40 mètre).
    Au Fréjus, c’est la Commission de contrôle intergouvernementale du tunnel (composée de représentants des ministères de tutelle français et italiens) qui a demandé récemment une autorisation de mise en circulation de cette galerie. Alors même que l’autoroute ferroviaire Aiton-Orbassano, qui passe à peu près au même endroit, n’en finit pas de végéter et d’attendre le lancement d’une réelle politique du fret en France…
    Côté Mont-Blanc, en y regardant bien, tout est en place pour s’attaquer au doublement. Des travaux colossaux sont en cours, sur le versant italien, pour améliorer l’accès au tunnel. Sur le versant français, ce n’est pas mieux : la RN 205 qui va du Fayet jusqu’au pied du tunnel, après avoir été concédée à l’ATMB, a été portée à deux fois deux voies.
    Bref, on peut se demander s’il est raisonnable d’accorder crédit au PDG de l’ATMB, qui assurait le 23 août aux responsables de l’ARSMB :
    « L’ATMB s’oppose et s’opposera longtemps encore au doublement du tunnel du Mont-Blanc. »
    Poker menteur ? Possible. Rien ne pèse vraiment longtemps, face aux intérêts financiers. Ni le massif, tout là haut qui se délite et qui souffre, Ni la santé des riverains de la vallée de l’Arve et de celle de Chamonix.
    Une atteinte à la nature et à la santé des riverains
    Car – je vous en ai déjà parlé – l’air est pollué en vallée de Chamonix et en vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc. Si gravement pollué que c’est la santé des habitants de la vallée qui est en question.
    A l’injonction de l’Europe, l’Etat a mis en place un Plan de protection de l’atmosphère, dont il n’est pas sorti grand-chose jusqu’ici. Sauf une meilleure compréhension partagée de la gravité de la situation, par les élus et par les habitants. Et c’est peut être la seule bonne nouvelle pour une élue écologiste !
    Quand la puissance publique fait la sourde oreille, quand les grands forums internationaux ne veulent pas prendre en compte notre avenir commun… c’est à la société civile de faire le lien. De « penser global », comme nous aimons à dire. Pour pousser les élus de tout bords à prendre à leur tour leur véritable responsabilité.
    L’avenir du Mont-Blanc se joue par le sommet et par la base ; il s’échauffe sur le dessus et se fait percer d’autoroutes par en dessous. Préserver ce qui fait la beauté du site implique de ne pas multiplier, voire de réduire les transports polluants qui le transpercent. Et c’est bien de notre responsabilité commune que de répondre à cette double urgence.
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    Message par bye Lun 9 Fév - 18:44

    Le risque avalanche
    http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-avalanche

    Publié le 24/09/2009

    Les avalanches sont parmi les catastrophes naturelles les moins meurtrières. Les accidents majeurs restent exceptionnels, même si la catastrophe de février 1999 à Montroc (Haute-Savoie) montre toute la réalité de ce risque en France. Les accidents sont généralement liés à la pratique des sports d'hiver. La prévision des avalanches reste une science difficile. C'est pourquoi des mesures de prévention et d'information des pratiquants se développent.

    Qu'est-ce qu'une avalanche ?

    Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement. Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°. La pente avalancheuse typique est raide, à l'ombre, proche d'une crête et couverte de neige soufflée.

    On distingue trois types d'avalanches selon le type de neige et les caractéristiques de l'écoulement.

    L'avalanche de plaque

    L'avalanche de plaque est générée par la rupture et le glissement d'une plaque, souvent formée par le vent, sur une couche faible du manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure linéaire. Lorsque la cohésion de la neige est forte, la plaque est dure et composée de blocs de neige. En revanche, lorsque la cohésion est faible, la plaque est friable et les blocs se disloquent rapidement. Deux types de plaques peuvent être distingués : la plaque au vent, peu dangereuse, résultant d'une compression due à la poussée du vent, et la plaque sous le vent, plus dangereuse car mal ancrée à la sous-couche.



    L'avalanche en aérosol

    L'avalanche en aérosol : une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse) peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400 km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du périmètre du dépôt de l'avalanche.



    L'avalanche de neige humide.

    L'avalanche de neige humide : lorsque la neige se densifie et s'humidifie sous l'action de la fonte, au printemps ou après une pluie, elle peut former des avalanches qui entraînent l'ensemble du manteau neigeux. Elles s'écoulent à vitesse lente (jusqu'à 20 km/h) en suivant le relief en ses points bas (couloir, ravin, talus, etc.). Bien que leur trajet soit assez bien connu, elles peuvent être déviées par un obstacle et générer des dégâts dans des zones a priori non exposées.



    Les facteurs aggravants

    Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :

    - l'augmentation du poids, d'origine naturelle (importantes chutes de neige, pluie, accumulation par le vent) ou accidentelle (passage d'un skieur ou d'un animal) ;
    - la température : après des chutes de neige et si une période de froid prolongée se présente, le manteau neigeux ne peut se stabiliser. Au contraire, lorsqu'il fait chaud sur une longue période, le manteau se consolide. En revanche, au printemps, la chaleur de mi-journée favorise le déclenchement d'avalanches, car la neige devient lourde et mouillée ;
    - le vent engendre une instabilité du manteau neigeux par la création de plaques et corniches.


    Le risque avalanche en France et dans le monde

    Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.

    Date Localisation Victimes et dégâts
    1601 Chèze et Saint-Martin (Pyrénées) 107 morts, les deux villages totalement rasés
    1749 Huez (Isère) 130 morts, la moitié du village détruite
    1895 Orlu (Pyrénées) 15 morts
    1970 Val d'Isère (Savoie) 39 morts, 37 blessés, chalet UCPA balayé
    1999 Hameau de Montroc (Haute-Savoie) 12 morts, 14 chalets détruits

    Les enjeux

    Trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :

    - les terrains de sports de montagne (domaines skiables et hors-piste) : leur sécurité relève de la responsabilité mêlée de l'exploitant et du maire. Celui-ci peut éventuellement fermer des pistes menacées ;
    - les habitations sont sous la responsabilité de la commune qui peut entreprendre des travaux de protection dans la mesure où ceux-ci ne sont pas hors de proportion avec ses ressources. Le maire a le pouvoir et le devoir de faire évacuer les zones menacées ;
    - les voies de communication communales, départementales et nationales, sont respectivement sous la responsabilité de la commune, du département et de l'État.

    La gestion du risque avalanche

    La catastrophe du chalet UCPA à Val-d'Isère (février 1970) a impulsé en France une véritable politique de prise en charge du risque basée sur la prévention (amélioration de la connaissance du phénomène, cartographie, prévision, réglementation, etc.) et la protection.

    - La prévention

    La connaissance du risque : à partir de 1970, les cartes de localisation des phénomènes avalancheux (CLPA) ont été créées. Ces cartes au 1 : 25 000 constituent un inventaire des phénomènes passés identifiés ; l'enveloppe maximum de chacun d'eux, pour chaque avalanche, y est reportée.

    Les cartes de localisation des phénomènes avalancheux (CLPA) : le cahier des charges des CLPA a été proposé par le Cemagref et la méthodologie d'élaboration par l'Institut géographique national (IGN). La CLPA s'appuie notamment sur l'enquête permanente sur les avalanches (EPA), qui est une opération de surveillance réalisée par des agents de l'Office national des forêts, sur environ 5 000 couloirs d'avalanche. La CLPA est également réalisée au moyen d'une étude de photographies aériennes d'été et d'une enquête auprès des habitants des zones concernées. Le service RTM, l'ONF, les services des pistes, les parcs nationaux et la DDE sont également systématiquement consultés.
    Plus de 600 000 hectares ont ainsi été cartographiés dans les Alpes et les Pyrénées.
    La CLPA est un document informatif et non une cartographie réglementaire, ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être indispensable à la bonne gestion d'une route ou d'un domaine skiable, et à l'établissement de tout projet d'aménagement.

    La maîtrise de l'urbanisation : la cartographie du risque d'avalanche a largement évolué au fil des années, pour laisser la place aujourd'hui au plan de prévention des risques naturels. Ce dernier permet, le cas échéant, de réglementer l'urbanisme et la construction dans les zones exposées à un risque d'avalanche.

    La prévision : si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige) et la météorologie alpine. Météo-France édite régulièrement un bulletin d'estimation du risque d'avalanche qui donne, à l'échelle d'un massif, des indications sur l'état du manteau neigeux en fonction de l'altitude, de l'exposition, du relief. Il propose également une estimation du risque, basée sur une échelle européenne graduée de 1 (risque faible) à 5 (risque très fort).

    L'information du citoyen : le droit à l'information générale sur les risques majeurs s'applique. Pour le risque d'avalanche, de nombreuses informations concernant l'aléa et les consignes à adopter en cas d'événement sont mises à la disposition du citoyen (site du MEDD, prim.net, mairie, services de l'État). Des campagnes spécifiques d'information des pratiquants de ski hors piste sont réalisées, notamment par des associations comme l'Anena : Association nationale d'étude de la neige et des avalanches.


    - La protection

    Les moyens de protection temporaires peuvent être des mesures d'interdiction (d'accès au domaine skiable, à des routes, etc.) et d'évacuation (d'immeubles, de villages, etc.), mais également un déclenchement artificiel des avalanches. Dans ce cadre, les communes exposées à un risque d'avalanche sont pourvues d'un plan d'intervention pour le déclenchement des avalanches (PIDA), qui prévoit les procédures de mise en sécurité.

    Les moyens de protection permanents sont des ouvrages qui empêchent le départ des avalanches ou protègent contre leurs effets. Dans la zone de départ de l'avalanche, il peut s'agir de filets, râteliers, claies, barrières à vent ou encore plantations, tandis que dans les zones d'écoulement et d'arrêt, ce sont des ouvrages de déviation, de freinage ou d'arrêt (paravalanches).


    Rateliers, claies et filets retiennent la neige dans les zones
    habituelles de départ des avalanches.

    Au niveau individuel, les pratiquants de ski de randonnée et de hors piste doivent se munir d'un appareil émetteur-récepteur d'aide à la recherche des victimes d'avalanche (ARVA), qui leur permet en cas d'avalanche, soit de repérer plus facilement une personne ensevelie, soit d'être repéré plus rapidement en cas d'ensevelissement.

    - L'organisation des secours

    Dans les domaines skiables, les secours sont effectués par les pisteurs-secouristes du service des pistes. En montagne, les gendarmes ou les CRS sont chargés du secours des victimes, et peuvent être aidés par des guides, des volontaires des sociétés locales de secours. Ces équipes disposent toujours d'équipes cynophiles (maîtres chiens et chiens d'avalanches). De plus en plus, les secours sont médicalisés, pour optimiser les chances de survie des accidentés.

    Celles-ci sont essentiellement fonction de la durée d'ensevelissement (de près de 95 % dans le premier quart d'heure (quart d'heure vital), elles tombent à 25 % après 45 minutes), ainsi que de la profondeur d'ensevelissement une fois l'avalanche arrêtée. Ces chiffres illustrent l'importance de s'équiper pour ne pas dépendre de la rapidité de secours extérieurs.

    Les consignes

    Les consignes générales s'appliquent et sont complétées par un certain nombre de consignes spécifiques au risque d'avalanche. Des consignes de sécurité s'adressent plus spécifiquement aux skieurs :

    - se tenir informé des conditions météorologiques et des zones dangereuses : un drapeau à damier noir et jaune signifie un danger d'avalanche sur la station ; un drapeau noir associé au précédent signifie que le danger est généralisé


    Les drapeaux d'alerte avalanche utilisés sur les domaines skiables
    des stations de sports d'hiver

    Drapeau jaune : risque faible
    Drapeau à damier jaune et noir : risque marqué (niveaux 3 et 4)
    Drapeau noir : risque généralisé (niveau 5)

    - en période dangereuse, ne pas quitter les pistes ouvertes, damées et balisées
    - si l'on pratique le ski de randonnée et le ski hors piste, se munir d'un ARVA
    - ne pas partir seul et indiquer itinéraire et heure de retour.


    CONSIGNES SPÉCIFIQUES

    AVANT

    Si vous avez à franchir une zone douteuse :
    - Détecter les zones à risques et les éléments aggravants de terrain
    (ruisseau, ravin).
    - Mettre un foulard sur la bouche.
    - Traverser un à un, puis s'abriter en zone sûre.
    - Ne pas céder à l'euphorie en groupe !

    PENDANT

    - Tenter de fuir latéralement.
    - Se débarrasser des bâtons et du sac.
    - Fermer la bouche et protéger les voies respiratoires pour éviter à toutprix de remplir ses poumons de neige.
    - Essayer de se cramponner à tout obstacle pour éviter d'être emporté.
    - Essayer de se maintenir à la surface par de grands mouvements de natation.

    APRÈS

    - Ne pas s'essouffler en criant, pour tenter de se faire entendre, émettre des sons brefs et aigus (l'idéal serait un sifflet).
    - Faire le maximum d'efforts pour se dégager quand on sent que l'avalanche va s'arrêter ; au moment de l'arrêt, si l'ensevelissement est total, s'efforcer de créer une poche en exécutant une détente énergique ; puis ne plus bouger pour économiser l'air.

    L'indemnisation

    Les préjudices occasionnés par les avalanches sont couverts au titre de la garantie " catastrophes naturelles ", qui permet l'indemnisation des victimes selon les conditions d'application définies précédemment.

    Glossaire et acronyme sur le risque avalanche

    Aléa : manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique d'occurrence et d'intensité données.
    Anthropique : qui résulte de l'action de l'homme.
    Bassin versant : il correspond au territoire sur lequel les eaux de ruissellement se concentrent pour constituer un cours d'eau.
    Dépression : zone de basse pression atmosphérique.
    Développement durable : développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
    Échelle MSK : échelle permettant de classer les séismes en fonction de leur intensité. Elle est basée sur les dégâts causés par le séisme. À distinguer de la magnitude.
    Enjeu : ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène naturel ou des activités humaines.
    Magnitude : la magnitude mesure l'énergie libérée par le séisme au niveau du foyer. L'intensité mesure les conséquences du séisme en surface.
    Période de retour : durée théorique moyenne, exprimée en année, qui sépare deux occurrences d'un phénomène donné, si l'on considère une période de temps suffisamment longue.
    Plan local d'urbanisme : document d'urbanisme établi par le maire définissant les conditions d'aménagement sur la commune. Il remplace désormais le plan d'occupation des sols (POS).
    Prévention : ensemble des dispositions à mettre en oeuvre pour empêcher, sinon réduire, l'impact d'un phénomène naturel prévisible sur les personnes et les biens.
    Renard : fissure dans un bassin, un barrage, par où se produit une fuite.
    Vulnérabilité : exprime et mesure le niveau de conséquences prévisibles de l'aléa sur les enjeux.
    Zone tampon : discontinuité dans le couvert forestier, permettant de diminuer la vulnérabilité de la forêt envers le feu.



    ARVA : appareil de recherche de victimes en avalanche.
    BARPI : bureau d'analyse des risques et des pollutions industrielles.
    CLI : commission locale d'information.
    CLPA : carte de localisation des phénomènes avalancheux.
    CMRS : centre météorologique régional spécialisé.
    DDAF : direction départementale de l'agriculture et de la forêt.
    DDE : direction départementale de l'Équipement.
    DDRM : dossier départemental des risques majeurs.
    DICRIM : document d'information communal sur les risques majeurs.
    DRIRE : direction régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement.
    DTU : document technique unifié.
    INB : installation nucléaire de base.
    MEDD : ministère de l'Écologie et du Développement durable.
    PLU : plan local d'urbanisme.
    POI : plan d'opération interne.
    PPI : plan particulier d'intervention.
    PPR : plan de prévention des risques naturels prévisibles.
    PSS : plan de secours spécialisé.
    SIDPC : service interministériel de Défense et de Protection civiles.
    TMD : transport de matière dangereuse.
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Lun 9 Fév - 18:45

    Prévention des accidents d'avalanches
    http://www.slf.ch/praevention/index_FR



    Une grande partie des personnes emportées par des avalanches effectue des randonnées ou des descentes hors-piste à l'écart des domaines sécurisés. Beaucoup d'accidents d'avalanches pourraient être évités avec une bonne préparation et une évaluation correcte du danger d'avalanche sur le terrain, ainsi qu'un comportement adapté aux conditions. Cependant, il faut toujours être préparé pour le cas d'un ensevelissement sous une avalanche, en se formant et s'exerçant au sauvetage pour de tels scénarios d'urgence. L'objectif principal reste toutefois de ne pas être emporté par une avalanche grâce à une bonne prévention, car même la meilleure opération de secours ne peut pas toujours dégager toutes les victimes.Parmi les actions de prévention, on peut citer :
    • la sensibilisation au danger d'avalanche en dehors des pistes sécurisées
    • les informations concernant le danger d'avalanche actuel
    • la détection des endroits dangereux grâce à la connaissance des avalanches
    • la minimisation personnelle des risques grâce à un comportement adapté aux conditions
    Le SLF s'efforce, conjointement à la sensibilisation et à la diffusion quotidienne d'informations actualisées sur les avalanches, de mettre à disposition des informations scientifiques sur les avalanches et des outils de formation ou d'utilisation, ceci notamment sous la forme de fiches techniques, ou encore une plate-forme interactive en ligne pour la prévention des avalanches "White Risk" et l'application "White Risk". En collaboration avec différentes associations et institutions, de nouvelles expériences et de nouvelles ressources pédagogiques viennent compléter le corpus du cours sur les avalanches de "l'équipe centrale de formation sur les avalanches".
    Produits pour la prévention des accidents d'avalanche
    White Risk – L'application
    L’application pour smartphones vous informe sur la situation de la neige et des avalanches en Suisse grâce aux bulletins d’avalanches et aux données nivologiques et météorologiques. De plus, l’application vous propose dans la fonction « Tour » la possibilité de tracer sur les cartes les sorties préparées en ligne. Avec la fonction GPS du téléphone, vous savez où vous vous trouvez en cours de sortie. Par ailleurs, vous trouverez dans l’application des connaissances de base indispensables pour l’évaluation du danger d’avalanches.
    Plus d'information


    White Risk - plate-forme interactive en ligne pour la prévention des avalanches
    White Risk est une plate-forme interactive en ligne pour la prévention des avalanches. Elle sensibilise au danger d’avalanches hors des pistes sécurisées, transmet des connaissances complètes sur le thème des avalanches et de la prévention de celles-ci, propose désormais un outil de préparation des sorties, et elle est étroitement liée à l’application du même nom. White Risk est publiée par la Suva et par le SLF, et soutenue par la CRS comme partenaire.
    Plus d'information


    Attention avalanches ! (Édition 2012)
    La fiche d’information « Attention avalanches ! » s'adresse aux randonneuses et randonneurs indépendants. Le format pratique, les informations concentrées et la mise en page agréable incitent à réviser ses connaissances - à la maison ou en déplacement. Elle sert également de ressource pédagogique. Télécharger pdf, COMMANDER
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Lun 9 Fév - 18:46

    Avalanche : prévention et conduite à tenir
    http://www.pratique.fr/avalanche-prevention-conduite-a-tenir.html

    Sommaire de l'article :
    • Le bon équipement : le trio de base ARVA / pelle / sonde
    • Equipement de sécurité complémentaire
    • Éviter l'accident
    • Si vous êtes pris dans une avalanche
    • Si vous êtes témoin d'une avalanche
    • Présentation vidéo de l'Avalung
    • Présentation vidéo de l'Avalanche Airbag System (ABS)
    • Les astuces
    Pour compléter votre lecture :
    • Questions & Réponses sur la montagne
    • Tous nos articles sur la montagne

    image: http://cdn.pratique.fr/sites/default/files/imagecache/dossier_main/articles/prevention-secours-avalanche.jpg

    Avalanche : comment réagir face à une avalanche
    Une avalanche est impressionnante, mais aussi très dangereuse. Alors avant de vous engager dans les montagnes enneigées, vous devez savoir comment éviter d'en provoquer une et comment agir en cas d'incident.

    Le bon équipement : le trio de base ARVA / pelle / sonde
    Avant de partir en montagne, vous devez toujours vous équiper :
    • de vêtements adaptés aux différentes conditions climatiques (en montagne, le temps peut vite changer) ;
    • d'un appareil de recherche de victimes d'avalanche (Cf. ARVA) à porter sous les vêtements, sur la première couche afin d'éviter qu'il soit emporté par une avalanche ;
    • d'une sonde ;
    • d'une pelle pour dégager la neige ;
    • d'un tissu rouge à agiter ou à étaler sur le sol pour aider les secours à vous repérer ;

    Important : avant toute sortie, il est impératif de vérifier que les piles de votre ARVA sont en bon état. Certains appareils vous indiquent le niveau de charge de vos piles. Mais si ce n'est pas le cas et que vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à changer pour des piles neuves. D'une manière générale, n'utilisez jamais des piles dont vous ne connaissez pas l'historique. Le froid les sollicite en effet beaucoup.


    Avant le départ pour une sortie en montagne, vérifiez que vos ARVA fonctionnent parfaitement. Pour ce faire, procédez comme il suit :

    1 : une personne se met en « réception » à distance du reste du groupe (sur la sensibilité minimale si celle-ci est réglable).
    2 : chaque membre du groupe passe (avec son ARVA en position "émission") tour à tour à proximité de cette personne pour s'assurer que chaque ARVA émet bien.
    3 : il s'agit ensuite d'inverser les rôles pour contrôler que chaque ARVA fonctionne aussi bien en mode "réception" qu'en mode "émission".


    Partir avec ce matériel vous permet ainsi :
    • d'être repéré si vous êtes victime d'une avalanche ;
    • de rechercher des victimes ensevelies ;
    • de permettre aux secours d'intervenir au plus vite.

    NB Attention, ce seul équipement ne suffit pas pour être protégé et apporter des secours. Il est pour cela essentiel d'apprendre au préalable à utiliser le trio Arva/ Pelle/ Sonde, en réalisant des exercices.

    Pour ce faire, certains organismes comme la fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME) proposent des formations Neige et avalanche .

    N'hésitez pas en début de saison à refaire un ou deux exercices pour retrouver vos réflexes. Cela vous permettra ainsi d'éviter toute panique si vous avez à utiliser ce matériel dans des conditions réelles.

    Equipement de sécurité complémentaire
    En complément du trio "Arva / pelle / sonde", d'autres systèmes permettent d'améliorer votre sécurité et ainsi vos chances de vous en sortir en cas d'avalanche.
    • L'Avalung permet par exemple à une personne complètement enfouie sous la neige de continuer à respirer pendant au moins 45 minutes, alors que normalement, dès 15/20 minutes, une personne commence à être asphyxiée. Son principe est de recueillir l'air qui se trouve dans le manteau neigeux en l'aspirant. Une fois capté, l'air est ensuite transmis par le biais d'un tube, dont l'embout doit toujours se situer à proximité directe de la bouche.
    Attention : ce type d'appareil doit obligatoirement être porté au-dessus des vêtements.

    • Les sacs à dos type Avalanche Airbag System (ABS) et les sacs de ce type sont les système le plus efficaces pour éviter l'ensevelissement (98% de survie d'après le constructeur ABS). Il se présente sous la forme d'un sac à dos contenant deux airbags latéraux, à actionner à l'aide d'une poignée de déclenchement pyrotechnique.

    Au cours d'une avalanche, la manette une fois actionnée déclenche le gonflage des deux airbags latéraux qui augmentent considérablement les chances de rester en surface (et donc de survie). Grâce aux airbags, le volume de la victime par rapport à la neige augmente et lui évite ainsi de s'enfoncer dans la masse neigeuse.

    Pour plus de détails, consultez le site ABS Avalanche Airbag System .


    Le danger principal, lors d'une avalanche, est l'asphyxie. Cependant, il existe d'autres risques majeurs :
    • chocs avec des arbres, rochers, etc. ;
    • chute au dessus de barrières de rochers ;
    • hypothermie.

    Nous vous recommandons donc de skier avec un casque, et d'ajouter à votre équipement de base une couverture de survie (épaisse) par personne pour pouvoir protéger la personne secourue en attendant les secours.
    Éviter l'accident
    Pour vous aventurer dans le ski hors piste ou la randonnée en montagne, il est recommandé :
    • de ne jamais partir seul ;
    • de s'informer sur les conditions météo et le niveau d'alerte des avalanches ;
    • de connaître les lieux, ou de partir avec au moins une personne qui connait bien les lieux
    • d'adapter son circuit à son niveau ;
    • de signaler son itinéraire et son heure de retour prévue à des proches.

    En route, vous devez toujours :
    • observer la pente neigeuse avant de vous y engager (des traces de skis ou des empreintes d'animaux sont un signe positif, mais peut-être trompeur : les traces peuvent dater de quelques jours ou même quelques heures, et le manteau neigeux peut avoir évolué entre temps) ;
    • tester la résistance du manteau neigeux avec un bâton ;
    • laisser un espacement suffisant entre les skieurs/marcheurs, en particulier dans les passages qui semblent exposés. Cela permettra d'éviter que l'ensemble des personnes d'un groupe soient prises dans une même avalanche et d'avoir ainsi le plus de personnes disponibles pour effectuer les recherches, alerter les secours.
    Si vous êtes pris dans une avalanche
    Si vous voyez une avalanche arriver, tentez :
    • de ne pas paniquer ;
    • d'y échapper en fuyant sur les côtés.

    Si vous êtes pris dedans, essayez :
    • de prendre appui sur une couche sous-jacente ;
    • de vous rapprocher des bords de la coulée.

    Si vous tombez, tâchez :
    • de vous débarrasser de votre équipement (ski, bâtons, etc.) pouvant devenir dangereux pendant la chute ;
    • de rester en surface ;
    • de fermer la bouche et protéger le nez si possible ;
    • de vous cramponner à n'importe quel obstacle rencontré ;
    • de "nager" si vous êtes dans de la poudreuse.

    Si vous êtes enfoui sous la neige, attendez l'arrêt de l'avalanche puis :
    • creusez un espace face à votre visage (qui constituera une poche d'air pour respirer) ;
    • repérez où est le haut avant d'essayer de vous dégager (lancez quelque chose ou urinez pour observer la direction prise) ;
    • creusez ensuite vers le haut jusqu'à la surface pour trouver de l'air (en protégeant votre visage) ;
    • continuez progressivement pour dégager le reste du corps.

    Pour plus de détails, consultez les chroniques neige et sécurité de l'ANENA.
    Si vous êtes témoin d'une avalanche
    Si vous assistez à l'incident :
    • mettez-vous à l'abri ;
    • suivez du regard la personne emportée pour réussir à localiser le plus précisément possible la zone où elle peut être ensevelie, une fois l'avalanche arrêtée ;
    • retenez le dernier endroit où vous l'avez aperçue si vous la perdez de vue.

    Après l'arrêt de l'avalanche, vous devez agir vite et de façon réfléchie :
    • gardez à l'esprit qu'une autre avalanche peut survenir (si vous êtes plusieurs, placez un guetteur) ;
    • prévenez immédiatement les secours (contactez le 112 ou envoyez quelqu'un) en leur donnant toutes les informations nécessaires (lieu, nombre de victimes, etc.) ;
    • marquez le point de disparition de la victime, avec une branche d'arbre plantée par exemple, un sac à dos ou tout objet qui n'est pas susceptible de s'envoler et dont vous n'aurez pas besoin pendant les recherches (ou dernier endroit où vous l'avez vu) ;
    • étalez un tissu rouge ou tout autre élément pour être visible de loin ;
    • recherchez des indices en surface (relief, bâtons, skis...) ;
    • localisez la victime avec l'ARVA ou, à défaut, sondez le terrain (avec un bâton de ski, une branche si vous n'avez pas de sonde) ;
    • cherchez en aval du point de disparition ;
    • une fois la personne identifiée, creusez doucement pour dégager la tête et la poitrine de la victime en priorité, mais manipulez-la toujours avec précaution ;
    • apportez les premiers soins en attendant les secours. En particulier, faites en sorte de la réchauffer. Après avoir été ensevelie, il y a de fortes chances qu'elle souffre d'hypothermie.
    Présentation vidéo de l'Avalung

    Avalung
    Présentation vidéo de l'Avalanche Airbag System (ABS)

    En savoir plus sur http://www.pratique.fr/avalanche-prevention-conduite-a-tenir.html#vB8UIM9yXfLMYHsc.99
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Lun 9 Fév - 18:49

    Espaces prévention
    http://www.preventionhiver.sports.gouv.fr/Village-prevention
    Le ministère chargé des sports et ses partenaires de la montagne organisent chaque année des espaces prévention dans les stations des différents massifs français. Retrouvez ici les dates et les informations pratiques relatives à ces événements.

    Alpes

    11 janvier 2015 : Montagne de Lure (04)
    24 janvier 2015 : Le Sauze (04)
    7 février 2015 : Allos (04)
    20 février 2015 : Le Dévoluy (05)
    22 février 2015 : Montgenèvre (05)
    23 février 2015 : Chabanon (04)
    23 février 2015 : Valberg (06)
    24 février 2015 : Auron (06)
    25 février 2015 : Isola 2000 (06)
    Jura et Vosges

    25 février 2015 : Lélex (01)
    25 février 2015 : Les Rousses (39)
    27 février 2015 : Gérardmer (88)
    28 février 2015 : La Bresse (88) Massif central

    18 janvier 2015 : Le Lioran (15)
    19 février 2015 : Le Mont-Dore (63)
    Pyrénées

    9 février 2015 : Les Angles (66)
    10 février 2015 : Guzet Neige (09)
    11 février 2015 : Font Romeu (66)
    12 février 2015 : Ascou Pailhères (09)
    12 février 2015 : Grand Tourmalet - La Mongie (65)
    12 février 2015 : P2000 (66)
    16 février 2015 : Les Angles (66)
    18 février 2015 : Font Romeu (66)
    19 février 2015 : Les Monts d’Olmes (09)
    23 février 2015 : Gourette (64)
    23 février 2015 : Les Angles (66)
    26 février 2015 : La Pierrre St Martin (64)
    5 mars 2015 : Maison du Capcir (66)
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    La montagne, un écosystème vulnérable Empty Re: La montagne, un écosystème vulnérable

    Message par bye Lun 9 Fév - 18:49

    Eco responsabilité
    http://www.preventionhiver.sports.gouv.fr/Eco-responsabilite
    La montagne, nous en profitons, en ski, en snowboard… C’est notre terrain de jeu alors respectons-la ! Le changement climatique est aujourd’hui une réalité de nos territoires de montagne face à laquelle nous devons agir. Retrouvez ci-dessous les conseils de Mountain Riders pour être écoresponsable en montagne.

    Transport : voiture bouchon ou bus roupillon pour venir en station ?

    En montagne, 75% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au transport.
    Roulons tranquille. Privilégions le covoiturage et la mobilité douce. Utilisons les transports multimodaux, par exemple : train + car + navette.
    Energie : chauffage à fond ou laine de mouton ?

    En montagne, 20% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au chauffage.
    Privilégions un chauffage modéré, avec un thermostat. 1°C de moins c’est 7% d’énergie économisée. 19° suffisent le jour et pour une bonne nuit de sommeil, pas besoin de plus de 17°.
    Eau : après le ski, bain qui coule ou douche cool ?

    L’eau est une ressource précieuse en montagne, les vallées dépendent de ces ressources.
    Faisons attention à notre consommation, faisons la chasse aux fuites, utilisons des produits éco labellisés et en quantité raisonnable, récupérons l’eau de pluie.
    Alimentation : cerises en hiver, vive les gaz à effet de serre !

    1/3 de nos déchets ménagers sont constitués d’emballages ! Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. Alors achetons des produits réutilisables ou recyclables, et sans emballages inutiles. Mangeons des produits bio et locaux pour supprimer l’utilisation de pesticides et d’engrais de synthèse, polluants pour les sols et l’eau.
    Déchets : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas… et qui ne se retrouve pas en bas des télésièges

    Trions nos déchets (emballages, papier, verre) en tenant compte des consignes fournies en mairie. Pour les autres déchets, amenons les à la déchetterie la plus proche de chez nous.
    Pensons compost : Environ 1/3 des déchets qui finissent à la poubelle peuvent être compostés dans le jardin ou en utilisant un compost d’intérieur.
    Loisirs : hors piste, attention aux risques !

    Ne nous surestimons pas, faisons attention à nous et aux autres. Faisons aussi attention à la faune et à la flore. Un chamois qui court 30 mètres dans la poudreuse perd l’équivalent de 8 jours d’alimentation d’été !
    Appliquons la règle des quatre R : Réduisons, Réutilisons, Réparons et Recyclons.

    Trions nos déchets (emballages, papier, verre) en tenant compte des consignes fournies en mairie. Pour les autres déchets, amenons-les à la déchetterie la plus proche.
    Billy et Willy

    Testez vos connaissances

    1. Quelle est la proportion moyenne des émissions de CO2 liée aux déplacements pour se rendre en station ?
    a) 2%
    b) 80%
    c) 60%
    2. Combien de litres de Fioul sont consommés en moyenne pour le damage dans une grande station de sport d’hiver ?
    a) 500 000 litres
    b) 1 000 000 litres
    c) 150 000 litres

    3. Combien de personnes se rendent en station de sport d’hiver chaque année en France ?
    a) 25 millions
    b) 9 millions
    c) 15 millions 4. Quel est le pourcentage des stations dont les installations de traitement de l’eau sont aux normes ?
    a) 20 %
    b) 53%
    c) 70%

    5. De quoi avons-nous besoin pour produire deux m3 de neige ?
    a) 1m3 d’eau et de l’électricité
    b) 1m3 d’eau déshydratée et de l’électricité
    c) 1m3 d’eau avec de l’additif snomixmixmix et de l’électricité

    6. Qu’est ce qu’un bâtiment passif ?
    a) un bâtiment qui ne fait jamais rien
    b) un bâtiment dont la consommation énergétique est inférieur à 15 kWh/m²/an
    c) un bâtiment bien isolé avec des panneaux solaires

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