Le PKK avait pourtant arrêté les hostilités depuis un mois, ce qui n’a pas empêché Erdogan de lancer depuis dimanche des bombardements massifs sur le Sud-Est du pays, tuant des dizaines de Kurdes.
Depuis dimanche, l'aviation d'Ankara a mené plusieurs séries de frappes contre des objectifs du PKK, aussi bien dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie que dans leur bastion des montagnes du nord de l'Irak. Trente-et-un membres du PKK ont été tués par les frappes de l'armée turque dans le seul district de Yüksekova, aux confins des frontières irakienne et iranienne, a annoncé ce jeudi l'état-major turc sur son site Internet.
Suite à sa victoire électorale, Erdogan, a réaffirmé mercredi son intransigeance envers le PKK. "Nous continuerons notre combat jusqu'à ce que l'organisation terroriste enterre ses armes, que ses membres se rendent et quittent le sol turc", a-t-il déclaré. "Nous avons toujours dit que nous étions prêts à respecter à un cessez-le-feu bilatéral. Mais il n'est pas possible de maintenir une période d'inactivité face aux activités actuelles du gouvernement de l'AKP", a souligné dans son communiqué jeudi le mouvement.
Après cette série de bombardements turcs, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a fait savoir qu'il mettait fin à "la période de suspension unilatérale" qu'il avait instaurée trois semaines avant le scrutin législatif.
Les Kurdes ne voulaient pas que les violences n’empêchent " une élection équitable". "Après les élections, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur) a démontré qu'il serait un gouvernement de guerre", a justifié le PKK. Un policier turc a été tué et deux soldats ont été blessés jeudi à Silvan, dans la province de Diyarbakir. Au moins deux soldats et quatre militants kurdes avaient déjà été tués cette semaine dans la région.
Après plus de deux ans de cessez-le-feu, les hostilités ont repris fin juillet, suite à l’attentat de Suruç qui a tué 34 jeunes kurdes et a mis fin au processus de paix engagé à l'automne 2012 pour tenter de mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984. Ce nouveau cycle de violences a fait de nombreuses victimes. Erdogan a affirmé mercredi que le PKK avait tué 248 policiers et militaires alors que plus de 2.000 membres du PKK avaient été "neutralisés". Les kurdes assurent que de nombreux civils ont été victimes de l'armée et de la police. Ce que l’envoyé spécial de l’Humanité dans la région a confirmé à maintes reprises.
http://www.humanite.fr/apres-sa-reelection-erdogan-redouble-de-violence-contre-les-kurdes-588950
Depuis dimanche, l'aviation d'Ankara a mené plusieurs séries de frappes contre des objectifs du PKK, aussi bien dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie que dans leur bastion des montagnes du nord de l'Irak. Trente-et-un membres du PKK ont été tués par les frappes de l'armée turque dans le seul district de Yüksekova, aux confins des frontières irakienne et iranienne, a annoncé ce jeudi l'état-major turc sur son site Internet.
Suite à sa victoire électorale, Erdogan, a réaffirmé mercredi son intransigeance envers le PKK. "Nous continuerons notre combat jusqu'à ce que l'organisation terroriste enterre ses armes, que ses membres se rendent et quittent le sol turc", a-t-il déclaré. "Nous avons toujours dit que nous étions prêts à respecter à un cessez-le-feu bilatéral. Mais il n'est pas possible de maintenir une période d'inactivité face aux activités actuelles du gouvernement de l'AKP", a souligné dans son communiqué jeudi le mouvement.
Après cette série de bombardements turcs, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a fait savoir qu'il mettait fin à "la période de suspension unilatérale" qu'il avait instaurée trois semaines avant le scrutin législatif.
Les Kurdes ne voulaient pas que les violences n’empêchent " une élection équitable". "Après les élections, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur) a démontré qu'il serait un gouvernement de guerre", a justifié le PKK. Un policier turc a été tué et deux soldats ont été blessés jeudi à Silvan, dans la province de Diyarbakir. Au moins deux soldats et quatre militants kurdes avaient déjà été tués cette semaine dans la région.
Après plus de deux ans de cessez-le-feu, les hostilités ont repris fin juillet, suite à l’attentat de Suruç qui a tué 34 jeunes kurdes et a mis fin au processus de paix engagé à l'automne 2012 pour tenter de mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984. Ce nouveau cycle de violences a fait de nombreuses victimes. Erdogan a affirmé mercredi que le PKK avait tué 248 policiers et militaires alors que plus de 2.000 membres du PKK avaient été "neutralisés". Les kurdes assurent que de nombreux civils ont été victimes de l'armée et de la police. Ce que l’envoyé spécial de l’Humanité dans la région a confirmé à maintes reprises.
http://www.humanite.fr/apres-sa-reelection-erdogan-redouble-de-violence-contre-les-kurdes-588950