Albert Einstein* demandait : « Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois. » et c’est ce que je vais tenter de faire ici. Vous expliquer ma conception de Dieu. Il s’agit de mon interprétation, en aucun cas d’une vérité quelconque (bien que cela soit ma vérité) ou d’une insulte par rapports aux croyances des personnes ou une volonté de convertir des personnes (croyantes ou non) à ma conception des choses.
*Je cite volontiers Einstein, Spinoza, Luther King, Gandhi, Lincoln, Montesquieu et bien d’autres… parce que ce sont des personnes venant de différents horizons, évoluant dans des domaines spécifiques que j’admire pour des raisons diverses.
Pour moi Dieu ce n’est pas un Père ou l’image d’un Père ou quelque chose comme ça comme Ecotone en parlait ici. Je ne me reconnais pas du tout dans sa conception du Dieu des croyants.
Pour moi, Dieu c’est une force immatérielle, puissante, créatrice et intelligente. A l’origine de ce que j’estime être la création du monde (univers cosmique), certains dirons que c’est le hasard, appellerons cela le Bigbang, moi je fais mienne cette citation de Einstein : « Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito. » Et estime que ce « bigbang » a une origine "divine", qu’il n’était pas le fait d’un hasard.
Je ne crois pas aux êtres Adam et Eve comme premiers humains sur terre. Mais je pense qu’il y a une certaine philosophie dans cette histoire, une certaine idée où l’on peut retirer quelque chose, comme un peu pour les histoires de la mythologie grecque, romaine ou autre…
Je crois en l’évolution de l’être humain, pas en sa création directe comme homo sapien sapien. Je pense que nous avons évolué au fil des millénaires pour arriver à l’humain que nous sommes aujourd’hui.
De ce que moi je prends comme de la mythologie philosophique d’Adam et Eve, je tire la leçon que le but de l’humain dans sa vie c’est de renouer le contact avec cette source immatérielle et puissante. Une source qui est sans doute en nous. D’où le fait que nous sommes créés à son image (image de Dieu, de cette force immatérielle), mâle et femelle.
Pour moi, Adam et Eve symbolisent l'évolution humaine "quittant" le monde animal. Je m'explique. Dans le paradis (jardin d'Eden) Adam et Eve vivaient en harmonie avec le monde qui les entourait : "dialoguant" même avec les animaux et directement avec Dieu. Puis ils mangent un fruit (du bien et du mal) et perdent ce contact avec la source divine et ne peuvent plus dialoguer avec le monde animal et sont chassés du jardin d'Eden.
Pour moi, c'est lorsque ce qui va devenir les humains que nous sommes commence à évoluer, s'écartant de l'espèce animal, ils ont perdu cette capacité d'être en harmonie avec la nature (devenant des chasseurs, détruisant même leur environnement) en se dotant d'une conscience (notion de bien et de mal) et abandonnant par là même l'instinct qui régit le monde animal.
Pour moi, la quête du judaïsme puis du christianisme est de retrouver cette capacité de vivre en harmonie avec l'univers, de retrouver cette source intérieure immatérielle, renouer donc le contact avec la nature, respecter l’écologie, vivre en osmose.
Cette source intérieure est, pour moi, en chaque humain, d’où qu’il vienne à toute époque, tout au long des siècles. Ce qui explique que Jésus dira que le royaume de Dieu est au milieu de vous en parlant à une foule. Pour moi le signe le plus évident de cela, c’est que d’un bout à l’autre du monde, aussi loin que l’on remonte dans le temps, on retrouve des aspects « spirituels » dans certaines activités humaines ou de ce qui deviendra la race humaine.
Pour moi, il ne fait aucun doute que le Judaïsme et le Christianisme viennent de cette source intérieure que certains humains ont su écouter.
Ainsi par exemple, Isaïe dans le livre qui porte son nom dit que la terre était une sphère, à une époque (l’Antiquité) où il était universellement reconnu et admis comme véridique que la Terre était plate et où personne, absolument personne ne pouvait vérifier le contraire.
Ainsi les Babyloniens croyaient que l’univers était une boîte, ou une chambre, dans le fond de laquelle se trouvait la terre. Pour les prêtres védiques de l’Inde, la terre était plate et habitée seulement sur une face. Une tribu primitive d’Asie la représentait sous la forme d’un gigantesque plateau à thé.
Dès le VIe siècle avant notre ère, le philosophe grec Pythagore avait déduit de la forme de la lune et du soleil que la terre devait elle aussi être sphérique. Aristote (IVe siècle avant notre ère) fut du même avis. Selon lui, la rotondité de la terre était démontrée par les éclipses lunaires, car l’ombre de la terre sur la lune est alors incurvée.
Mais dès le VIIIe siècle avant notre ère, époque où l’on croyait généralement à une terre plate, des siècles avant que les philosophes grecs n’émettent l’hypothèse d’une terre sphérique, et plusieurs milliers d’années avant que des humains ne voient le globe terrestre depuis l’espace, Isaïe fit cette déclaration remarquable de simplicité : “Il y a Quelqu’un qui habite au-dessus du cercle de la terre.” (Isaïe 40.22). Le terme hébreu traduit par “cercle”, hough, peut également être rendu par “sphère”. D’autres traductions donnent d’ailleurs le “globe de la terre” (Crampon 1905 ; Zadok Kahn) ou “la rondeur de la terre” (Estienne Michel).
De même, dans les temps anciens, d’autres questions ayant trait au cosmos hantaient les humains : sur quoi la terre repose-t-elle ? La loi de la gravitation universelle, formulée par Newton, ne serait publiée qu’en 1687, et l’idée que des corps célestes puissent être littéralement suspendus dans le vide, sur rien, était étrangère à l’esprit de l’époque. L’explication généralement avancée était donc que des objets ou des substances concrètes maintenaient la terre et les autres corps célestes en suspension.
Selon une ancienne croyance, peut-être imaginée par un peuple insulaire, la terre était entourée d’eau et flottait. Les hindous se figuraient que la terre reposait sur plusieurs fondements successifs : d’abord sur quatre éléphants, les éléphants sur une tortue géante, et la tortue sur un gigantesque serpent enroulé qui flottait sur les eaux de l’univers. Empédocle, philosophe grec du Ve siècle avant notre ère, croyait, quant à lui, que la terre reposait sur un tourbillon à l’origine du déplacement des corps célestes.
À l’époque, l’influence d’Aristote était déterminante. Tout en supposant la terre sphérique, il niait catégoriquement qu’elle puisse être suspendue dans le vide. Réfutant l’idée que la terre repose sur l’eau, il déclara ceci dans son Traité du ciel : “L’eau non plus [pas plus que la terre] ne reste pas naturellement immobile en l’air, mais elle doit reposer sur quelque chose.” Aristote affirmait que le soleil, la lune et les étoiles étaient fixés à la surface de sphères solides et transparentes. Chaque sphère se trouvait imbriquée dans une autre, et la terre se tenait, immobile, au centre. À mesure que les sphères tournaient les unes dans les autres, les corps qu’elles soutenaient — le soleil, la lune et les planètes — se déplaçaient dans le ciel.
L’explication d’Aristote se tenait. En effet, comment interpréter autrement que des corps célestes restent en suspension sans être retenus à quoi que ce soit ? L’admiration qui entourait ce personnage valut à son opinion d’être admise comme un fait pendant environ 2 000 ans. Une encyclopédie explique qu’aux XVIe et XVIIe siècles l’Église a élevé au rang de dogme religieux les conceptions d’Aristote.
L’invention de la lunette astronomique entraîna une remise en cause de la théorie d’Aristote. L’énigme ne devait toutefois trouver solution qu’avec Isaac Newton, lequel expliqua que les planètes sont suspendues dans le vide, maintenues sur leur orbite par une force invisible : la gravité. La chose paraissait incroyable. Même certains collègues de Newton doutaient que l’espace fût un vide, un vide presque totalement dépourvu de matière.
Hors, il y a près de 3 500 ans, bien en avance sur son temps donc, la bible affirmait en termes on ne peut plus clairs que la terre est suspendue “sur rien” (Job 26.7). Dans l’original hébreu, le mot traduit ici par rien (belimah) signifie littéralement sans rien. Une traduction anglaise emploie l’expression sur le vide.
Il y a aussi la compréhension, en avance également par rapport à l'époque, du cycle de l’eau, de l’arrivée des espèces (modernes) sur la terre. Le livre de la Genèse établit l’arrivée de la vie en 10 étapes :
1. un commencement; 2. une terre qui, à l’état primitif, était dans l’obscurité et enveloppée de gaz lourds et d’eau; 3. la lumière; 4. une étendue ou atmosphère; 5. d’immenses étendues de terre ferme; 6. les plantes terrestres; 7. le soleil, la lune et les étoiles qui deviennent visibles dans l’étendue, les saisons; 8. les monstres marins et les créatures volantes; 9. les bêtes sauvages et domestiques, les mammifères; 10. l’homme.
Les faits scientifiques confirment que ces étapes ont eu lieu dans cet ordre et affirment qu’on n’aurait pas pu, à l’époque, deviner cela aussi facilement. En fait, le rédacteur du livre de la Genèse aurait eu autant de chance que si on alignait dans l’ordre dix cubes marqués de 1 à 10 en les prélevant au hasard dans leur boîte. C'est-à-dire 1 chance sur 3 628 800 de réussir dès le premier essai.
Je pense aussi qu’en s’approchant de cette source (c’est-à-dire ma conception de Dieu), on pourrait apprendre à mieux vivre et s’adapter dans son milieu.
Ainsi, la médecine moderne nous a beaucoup appris sur la propagation et la prévention des maladies. Les progrès du XIXe siècle ont introduit dans la pratique médicale l’antisepsie, méthode consistant à lutter contre l’infection par des mesures d’hygiène. Le résultat ne se fit pas attendre. On nota une diminution sensible des cas d’infection et de mort prématurée.
Les médecins de l’Antiquité, eux, ne saisissaient pas pleinement les phénomènes de contagion ni ne mesuraient l’importance de l’hygiène dans la prévention des maladies. Nombre de leurs pratiques médicales passeraient d’ailleurs pour barbares aujourd’hui.
Un des plus anciens textes médicaux parvenus jusqu’à nous est le papyrus Ebers, une compilation du savoir thérapeutique égyptien des années 1550 avant notre ère. Répertoriés dans ce rouleau, quelque 700 remèdes contre les maux les plus divers, de la morsure de crocodile à la douleur d’orteil. Une encyclopédie déclare ceci : "Les connaissances médicales de ces médecins étaient purement empiriques, essentiellement magiques et tout à fait contraires à la science." La plupart des remèdes proposés étaient au mieux inefficaces, au pire extrêmement dangereux. Une prescription censée favoriser la cicatrisation recommandait par exemple de panser la plaie avec des excréments humains mélangés à d’autres substances.
Ce précis médical égyptien est à peu près contemporain des premiers livres de la Bible, donc de la Loi de Moïse qui a grandit en Égypte. Comme il appartenait à la maisonnée de Pharaon, il fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. Il connaissait bien les médecins d’Égypte. Pourtant, on ne retrouve aucune empreinte de leurs thérapeutiques inefficaces ou dangereuses dans les écrits de Moïse.
*Je cite volontiers Einstein, Spinoza, Luther King, Gandhi, Lincoln, Montesquieu et bien d’autres… parce que ce sont des personnes venant de différents horizons, évoluant dans des domaines spécifiques que j’admire pour des raisons diverses.
Pour moi Dieu ce n’est pas un Père ou l’image d’un Père ou quelque chose comme ça comme Ecotone en parlait ici. Je ne me reconnais pas du tout dans sa conception du Dieu des croyants.
Pour moi, Dieu c’est une force immatérielle, puissante, créatrice et intelligente. A l’origine de ce que j’estime être la création du monde (univers cosmique), certains dirons que c’est le hasard, appellerons cela le Bigbang, moi je fais mienne cette citation de Einstein : « Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito. » Et estime que ce « bigbang » a une origine "divine", qu’il n’était pas le fait d’un hasard.
Je ne crois pas aux êtres Adam et Eve comme premiers humains sur terre. Mais je pense qu’il y a une certaine philosophie dans cette histoire, une certaine idée où l’on peut retirer quelque chose, comme un peu pour les histoires de la mythologie grecque, romaine ou autre…
Je crois en l’évolution de l’être humain, pas en sa création directe comme homo sapien sapien. Je pense que nous avons évolué au fil des millénaires pour arriver à l’humain que nous sommes aujourd’hui.
De ce que moi je prends comme de la mythologie philosophique d’Adam et Eve, je tire la leçon que le but de l’humain dans sa vie c’est de renouer le contact avec cette source immatérielle et puissante. Une source qui est sans doute en nous. D’où le fait que nous sommes créés à son image (image de Dieu, de cette force immatérielle), mâle et femelle.
Pour moi, Adam et Eve symbolisent l'évolution humaine "quittant" le monde animal. Je m'explique. Dans le paradis (jardin d'Eden) Adam et Eve vivaient en harmonie avec le monde qui les entourait : "dialoguant" même avec les animaux et directement avec Dieu. Puis ils mangent un fruit (du bien et du mal) et perdent ce contact avec la source divine et ne peuvent plus dialoguer avec le monde animal et sont chassés du jardin d'Eden.
Pour moi, c'est lorsque ce qui va devenir les humains que nous sommes commence à évoluer, s'écartant de l'espèce animal, ils ont perdu cette capacité d'être en harmonie avec la nature (devenant des chasseurs, détruisant même leur environnement) en se dotant d'une conscience (notion de bien et de mal) et abandonnant par là même l'instinct qui régit le monde animal.
Pour moi, la quête du judaïsme puis du christianisme est de retrouver cette capacité de vivre en harmonie avec l'univers, de retrouver cette source intérieure immatérielle, renouer donc le contact avec la nature, respecter l’écologie, vivre en osmose.
Cette source intérieure est, pour moi, en chaque humain, d’où qu’il vienne à toute époque, tout au long des siècles. Ce qui explique que Jésus dira que le royaume de Dieu est au milieu de vous en parlant à une foule. Pour moi le signe le plus évident de cela, c’est que d’un bout à l’autre du monde, aussi loin que l’on remonte dans le temps, on retrouve des aspects « spirituels » dans certaines activités humaines ou de ce qui deviendra la race humaine.
Pour moi, il ne fait aucun doute que le Judaïsme et le Christianisme viennent de cette source intérieure que certains humains ont su écouter.
Ainsi par exemple, Isaïe dans le livre qui porte son nom dit que la terre était une sphère, à une époque (l’Antiquité) où il était universellement reconnu et admis comme véridique que la Terre était plate et où personne, absolument personne ne pouvait vérifier le contraire.
Ainsi les Babyloniens croyaient que l’univers était une boîte, ou une chambre, dans le fond de laquelle se trouvait la terre. Pour les prêtres védiques de l’Inde, la terre était plate et habitée seulement sur une face. Une tribu primitive d’Asie la représentait sous la forme d’un gigantesque plateau à thé.
Dès le VIe siècle avant notre ère, le philosophe grec Pythagore avait déduit de la forme de la lune et du soleil que la terre devait elle aussi être sphérique. Aristote (IVe siècle avant notre ère) fut du même avis. Selon lui, la rotondité de la terre était démontrée par les éclipses lunaires, car l’ombre de la terre sur la lune est alors incurvée.
Mais dès le VIIIe siècle avant notre ère, époque où l’on croyait généralement à une terre plate, des siècles avant que les philosophes grecs n’émettent l’hypothèse d’une terre sphérique, et plusieurs milliers d’années avant que des humains ne voient le globe terrestre depuis l’espace, Isaïe fit cette déclaration remarquable de simplicité : “Il y a Quelqu’un qui habite au-dessus du cercle de la terre.” (Isaïe 40.22). Le terme hébreu traduit par “cercle”, hough, peut également être rendu par “sphère”. D’autres traductions donnent d’ailleurs le “globe de la terre” (Crampon 1905 ; Zadok Kahn) ou “la rondeur de la terre” (Estienne Michel).
De même, dans les temps anciens, d’autres questions ayant trait au cosmos hantaient les humains : sur quoi la terre repose-t-elle ? La loi de la gravitation universelle, formulée par Newton, ne serait publiée qu’en 1687, et l’idée que des corps célestes puissent être littéralement suspendus dans le vide, sur rien, était étrangère à l’esprit de l’époque. L’explication généralement avancée était donc que des objets ou des substances concrètes maintenaient la terre et les autres corps célestes en suspension.
Selon une ancienne croyance, peut-être imaginée par un peuple insulaire, la terre était entourée d’eau et flottait. Les hindous se figuraient que la terre reposait sur plusieurs fondements successifs : d’abord sur quatre éléphants, les éléphants sur une tortue géante, et la tortue sur un gigantesque serpent enroulé qui flottait sur les eaux de l’univers. Empédocle, philosophe grec du Ve siècle avant notre ère, croyait, quant à lui, que la terre reposait sur un tourbillon à l’origine du déplacement des corps célestes.
À l’époque, l’influence d’Aristote était déterminante. Tout en supposant la terre sphérique, il niait catégoriquement qu’elle puisse être suspendue dans le vide. Réfutant l’idée que la terre repose sur l’eau, il déclara ceci dans son Traité du ciel : “L’eau non plus [pas plus que la terre] ne reste pas naturellement immobile en l’air, mais elle doit reposer sur quelque chose.” Aristote affirmait que le soleil, la lune et les étoiles étaient fixés à la surface de sphères solides et transparentes. Chaque sphère se trouvait imbriquée dans une autre, et la terre se tenait, immobile, au centre. À mesure que les sphères tournaient les unes dans les autres, les corps qu’elles soutenaient — le soleil, la lune et les planètes — se déplaçaient dans le ciel.
L’explication d’Aristote se tenait. En effet, comment interpréter autrement que des corps célestes restent en suspension sans être retenus à quoi que ce soit ? L’admiration qui entourait ce personnage valut à son opinion d’être admise comme un fait pendant environ 2 000 ans. Une encyclopédie explique qu’aux XVIe et XVIIe siècles l’Église a élevé au rang de dogme religieux les conceptions d’Aristote.
L’invention de la lunette astronomique entraîna une remise en cause de la théorie d’Aristote. L’énigme ne devait toutefois trouver solution qu’avec Isaac Newton, lequel expliqua que les planètes sont suspendues dans le vide, maintenues sur leur orbite par une force invisible : la gravité. La chose paraissait incroyable. Même certains collègues de Newton doutaient que l’espace fût un vide, un vide presque totalement dépourvu de matière.
Hors, il y a près de 3 500 ans, bien en avance sur son temps donc, la bible affirmait en termes on ne peut plus clairs que la terre est suspendue “sur rien” (Job 26.7). Dans l’original hébreu, le mot traduit ici par rien (belimah) signifie littéralement sans rien. Une traduction anglaise emploie l’expression sur le vide.
Il y a aussi la compréhension, en avance également par rapport à l'époque, du cycle de l’eau, de l’arrivée des espèces (modernes) sur la terre. Le livre de la Genèse établit l’arrivée de la vie en 10 étapes :
1. un commencement; 2. une terre qui, à l’état primitif, était dans l’obscurité et enveloppée de gaz lourds et d’eau; 3. la lumière; 4. une étendue ou atmosphère; 5. d’immenses étendues de terre ferme; 6. les plantes terrestres; 7. le soleil, la lune et les étoiles qui deviennent visibles dans l’étendue, les saisons; 8. les monstres marins et les créatures volantes; 9. les bêtes sauvages et domestiques, les mammifères; 10. l’homme.
Les faits scientifiques confirment que ces étapes ont eu lieu dans cet ordre et affirment qu’on n’aurait pas pu, à l’époque, deviner cela aussi facilement. En fait, le rédacteur du livre de la Genèse aurait eu autant de chance que si on alignait dans l’ordre dix cubes marqués de 1 à 10 en les prélevant au hasard dans leur boîte. C'est-à-dire 1 chance sur 3 628 800 de réussir dès le premier essai.
Je pense aussi qu’en s’approchant de cette source (c’est-à-dire ma conception de Dieu), on pourrait apprendre à mieux vivre et s’adapter dans son milieu.
Ainsi, la médecine moderne nous a beaucoup appris sur la propagation et la prévention des maladies. Les progrès du XIXe siècle ont introduit dans la pratique médicale l’antisepsie, méthode consistant à lutter contre l’infection par des mesures d’hygiène. Le résultat ne se fit pas attendre. On nota une diminution sensible des cas d’infection et de mort prématurée.
Les médecins de l’Antiquité, eux, ne saisissaient pas pleinement les phénomènes de contagion ni ne mesuraient l’importance de l’hygiène dans la prévention des maladies. Nombre de leurs pratiques médicales passeraient d’ailleurs pour barbares aujourd’hui.
Un des plus anciens textes médicaux parvenus jusqu’à nous est le papyrus Ebers, une compilation du savoir thérapeutique égyptien des années 1550 avant notre ère. Répertoriés dans ce rouleau, quelque 700 remèdes contre les maux les plus divers, de la morsure de crocodile à la douleur d’orteil. Une encyclopédie déclare ceci : "Les connaissances médicales de ces médecins étaient purement empiriques, essentiellement magiques et tout à fait contraires à la science." La plupart des remèdes proposés étaient au mieux inefficaces, au pire extrêmement dangereux. Une prescription censée favoriser la cicatrisation recommandait par exemple de panser la plaie avec des excréments humains mélangés à d’autres substances.
Ce précis médical égyptien est à peu près contemporain des premiers livres de la Bible, donc de la Loi de Moïse qui a grandit en Égypte. Comme il appartenait à la maisonnée de Pharaon, il fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. Il connaissait bien les médecins d’Égypte. Pourtant, on ne retrouve aucune empreinte de leurs thérapeutiques inefficaces ou dangereuses dans les écrits de Moïse.