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    uranium ! puissance de folie

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    Message par Rabasse du sud Lun 14 Jan - 15:25

    14 janvier 2008

    Uranium : les Touaregs en danger

    Bravo pour la France, félicitation pour Areva, dommage pour les Touaregs !

    La France se glorifie de sa nouvelle victoire, une performance qui lui a permis de signer un contrat fort alléchant avec la Chine pour la fourniture de deux réacteurs nucléaires EPR. Au mois de septembre c’était avec la Libye que le géant du nucléaire Areva vantait ses prouesses en promettant d’importants bénéfices au profit de la France. Quant à nous, touaregs du nord Niger, à chaque tournant de cette implacable tourmente, la sueur froide est de mise.

    Il y a quelques mois je disais ceci :

    « Aujourd’hui, les touaregs s’inquiètent de la distribution tous azimuts de permis de recherche et d’exploitation d’uranium sur leurs territoires sans que ne soit envisagée aucune mesure de compensation visant à en amortir les conséquences. Les tribus concernées devront quitter les lieux à la recherche d’hypothétiques territoires d’attache et de nomadisation. Les ressources exploitées donnent à l’Etat les moyens de les combattre, les maîtriser et les réduire à l’état de réfugiés dans leur propre pays.

    Cet acheminement hélas fatal, du fait de la logique géopolitique et des intérêts des uns et des autres, amputera l’humanité d’un des éléments unique de sa richesse, la culture touarègue, une culture basée sur un code de conduite morale imposé à chacun dans la perspective d’affronter les conditions d’une vie saharienne austère et rudimentaire.

    La situation est d’autant plus complexe que les permis d’exploitation ont été attribués à des pays comme la Chine qui, malheureusement, n’a aucune politique de respect pour les communautés locales et encore moins l’environnement constituant leur cadre de vie. Leurs méthodes « espèces sonnantes et trébuchantes » intéressent, en revanche, les gouvernants de ce monde.

    C’est dans cette logique infernale qu’un conflit armé a éclaté dans le nord Niger avec la création d’un mouvement des Nigériens pour la Justice. Du fond de leur désert ses animateurs luttent pour se faire entendre, alerter la planète et tenter de dénoncer cette situation afin de sauver ce qui peut l’être.

    Face à eux, un Niger qui décide de les anéantir, crée les conditions d’un affrontement sans précèdent et refuse toute idée de dialogue. Les libertés individuelles sont confisquées, les débats contradictoires sont interdits, les radios internationales sont suspendues, les journaux indépendants sont menacés et certains supprimés.

    La région Touarègue est déclarée en état d’urgence et l’armée s’arroge le droit d’emprisonner, torturer et tuer au besoin sans aucune forme de procès. La communauté internationale passe sous silence cette situation contraire à la Déclaration Universelle des Droits Humains.

    Le schéma qui se dessine devient très préoccupant et même d’une extrême gravité. En effet, la partie septentrionale du Niger regorge d’impressionnantes ressources minières, uranifères et pétrolifères notamment. Les populations disséminées dans ce désert sont désormais perçues comme une véritable entrave dans la perspective de l’exploitation massive de cette manne.

    L’énergie nucléaire dans sa fulgurante ascension d’énergie "propre" devient plus que jamais un enjeu planétaire. De la même manière, la montée progressive du prix du baril rend le pétrole nigérien économiquement intéressant. Que représente une poignée de nomades totalement absents du système économique mondial devant de tels enjeux ?

    Les grandes puissances de cette planète vont alors laisser le dictateur faire le ménage afin de s’en prendre à « l’énergie propre dans un environnement propre (dégagé de toutes ces populations) ». Le tour est joué, le gouvernement nigérien et les puissances étrangères auront tiré leur épingle du jeu. »

    Trois mois plus tard ce schéma se confirme inexorablement.

    On connaît parfaitement les conséquences néfastes qui résultent des deux permis d’exploitation octroyés, il y a quarante ans, à la France pour l’extraction des gisements d’uranium à Arlit et Akokan (voir étude Criirad et Sherpa). La population nomadisant dans cet espace a été contrainte de partir sous d’autres cieux. La faune a totalement disparu. Les nappes phréatiques sont polluées. La population fait face à des sérieux problèmes de santé publique.

    Cette année, l’état du Niger a octroyé 122 permis d’exploitation d’uranium. En superposant la carte du nord Niger et les limites géographiques des concessions on se rend compte de la catastrophe qui se prépare : pollution des nappes phréatiques, destruction des airs des pâturages, spoliation des terres des éleveurs, élimination des puits pastoraux et bouleversement de la gestion pastorale.

    Qu’en est-il de la Déclaration des droits des peuples autochtones adoptée en septembre 2007 à l’ONU ? Notre monde a-t-il le droit de laisser passer sous silence la destruction de tout un peuple dont le crime originel serait d’habiter un Sahara jadis inculte mais devenu immensément riche ?

    Souhaitez vous vraiment que le peuple Touareg disparaisse à jamais si cela permettait à votre économie de bien se porter ? Acceptez vous de participer à travers la politique de votre pays à la mort d’une population innocente sous prétexte que cela vous permet d’éclairer vos maisons et de cuisiner sur la plaque chauffante ? Les touaregs n’ont d’autre choix que de se battre ou disparaître. Un choix fort douloureux qui les a amené à prendre les armes et à risquer leur vie.

    L’armée Nigérienne, qui a le soutien matériel de la France, de la Chine et des Etats-Unis, vient de lancer une offensive sur l’Aïr dans le but de nous réduire au silence. Nos hommes tentent de la contenir avec des moyens bien moins importants. L’armée a réussi à ravitailler la caserne d’Iferouane mise sous embargo par les troupes MNJ depuis le 25 Août dernier, mais cela ne change en rien les données du problème.

    Nous sommes déterminés à défendre nos terres car c’est une question d’existence.

    Déterminés et rassemblés, nous réussirons à empêcher à toutes ces sociétés de s’installer chez nous sans notre consentement. Encore une fois sont mis en balance et de manière flagrante la richesse matérielle et la valeur humaine. La réalité est là, inutile de se voiler la face.

    Issouf Ag MAHA, Maire commune Tchirozérine - Agadez Niger, le mardi 04 Décembre 2007





    Source/auteur : http://www.monde-solidaire.org/
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    Message par Invité Lun 14 Jan - 16:37

    génial que tu affiche cet article. Ca tombe à pic.

    on parlait de civilisation, la montée integriste, la plaie des indigenes spollies de tout droit humain par la colonisation....

    Issouf est au coeur d une tragédie qui résume nos debats steriles de ce qui créé les fanatiques.
    Les touaregs sont des lointains ancetres sur des terres que personne ne voulait jus qu a present. Ils sont comme les amerindiens, comme certaines tribus perses, arabes ou autochtones de qques pays, dont le droit a l evolution libre sans interpenetration de modele est violé.
    des migrants supplementaires pour les bidon villes d une qqconque capitale africaine, un poid supplementaire pour l economie, pour la violence et un point pour l education francaise qui participe allegrement au pillage sans parler des massacres a venir.
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    Message par Rabasse du sud Sam 3 Mai - 10:40

    M. Prot viole sa parole : BNP Paribas finance la centrale de Belene
    Nos campagnes > Responsabilité des acteurs financiers > Finance et énergie - climat > Projets controversés > Nucléaire > Belene (Bulgarie)
    24 avril 2008,
    Par Yann Louvel

    Les Amis de la Terre condamnent fermement la décision de BNP Paribas de structurer et d’organiser le financement du projet nucléaire obsolète de Belene, en Bulgarie. M. Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas, viole ainsi grossièrement l’engagement de ne pas financer la centrale, qu’il avait pris lors de sa rencontre avec plusieurs ONG en juin 2007. Le site prévu pour la construction est situé en zone sismique, le coût des deux réacteurs a explosé de 4 à 7 milliards d’euros et le projet a été refusé par 12 autres banques internationales : les Amis de la Terre dénoncent l’irresponsabilité de BNP Paribas.
    Lancée il y a plus de vingt ans, abandonnée puis relancée plusieurs fois, la centrale nucléaire de Belene est extrêmement controversée. Le projet cumule en effet de nombreux risques, à commencer par la situation géographique du site qui se trouve en pleine zone sismique et devrait à elle seule empêcher sa réalisation. On dénombre également trois autres problèmes majeurs que résume Yann Louvel, chargé de campagne Finance privée aux Amis de la Terre : « Premièrement, la technologie russe retenue n’aurait pas été autorisée en France car elle est dangereuse. Deuxièmement, le projet a subit des violations répétées des procédures requises concernant l’étude d’impact environnemental qui a été bâclée et attaquée en justice. Enfin, le fardeau économique de cette centrale a explosé et est disproportionné pour la Bulgarie, ce qui l’empêchera de développer des solutions alternatives plus appropriées (et plus rentables) comme l’efficacité énergétique ».

    Ces raisons ont conduit à une mobilisation pan-européenne très importante des ONG depuis plusieurs années. Elle avait déjà visé BNP Paribas l’année dernière et avait débouché sur un engagement de la banque envers les ONGs. « Le 13 juin 2007, suite à une journée européenne d’actions contre BNP-Paribas dans quinze pays , les Amis de la Terre, Greenpeace, Urgewald et la coalition d’ONG bulgare BeleNE ont rencontré M. Beaudoin Prot en personne. Il a garanti que BNP Paribas ne s’impliquerait pas dans le projet de Belene. Non content de mépriser les ONG, M. Prot se permet de leur mentir effrontément quand il daigne les rencontrer, en présence de ses directeurs de la communication et du développement durable », dénonce Sébastien Godinot, coordinateur des campagnes aux Amis de la Terre.

    L’implication de BNP Paribas dans ce projet est d’autant plus malvenue que le contexte de crise financière internationale devrait inciter les banques à mieux mesurer leurs risques. En 2007, une douzaine de banques avaient décidé de se retirer de ce projet qu’elle considérait trop risqué, dans un tout autre contexte financier. Entre temps, le coût du projet a pratiquement doublé selon l’opérateur bulgare NEK. « Non seulement le projet présente des risques environnementaux et de sécurité intolérables mais c’est également un gouffre financier. L’entêtement de BNP Paribas dans ce projet témoigne bien de son mépris de l’environnement et des sociétés civiles. Son positionnement rétrograde confine à l’irresponsabilité. Les Amis de la Terre réitèrent leur appel à l’abandon immédiat du projet », conclut Yann Louvel.
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    Message par bye Dim 3 Oct - 18:19

    Les impacts toujours présents des anciennes mines d’uranium

    Après avoir exploité pendant plus de 50 ans des mines d’uranium, la France doit désormais gérer ces anciens sites pour en réduire l’impact environnemental et sanitaire. Un groupe d’experts vient de formuler des recommandations, après trois ans et demi de travail. Mais celles-ci sont loin d’être suffisantes selon la Criirad et des associations environnementales.

    En 2001, la dernière mine d’uranium française fermait à Jouac, en Haute Vienne, mettant fin à 50 ans d’une exploitation du minerai devenue trop peu rentable. Entre 1948 et 2001, les mines principalement situées autour du Massif central, et particulièrement dans le Limousin, ont fourni 52 millions de tonnes de minerais dont 76 000 tonnes d’uranium et laissé 51 millions de tonnes de résidus de traitement ainsi que 166 millions de tonnes de stériles, des roches jugées insuffisamment riches en uranium pour être commercialisées mais qui émettent encore de la radioactivité. Aujourd’hui, ces 200 sites d’exploration, d’exploitation et de traitement ainsi que 17 sites de stockage de résidus de traitement des minerais (voir illustration) sont quasiment tous sous la responsabilité d’Areva. « Pour l’ensemble de ces sites la situation est sous contrôle mais il s’agit de garantir qu’elle le restera sur le moyen et le long terme », souligne Jean-Christophe Niel, directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire. Le dernier plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs demande par exemple des analyses complémentaires « afin de rendre plus robuste la démonstration de la sûreté à long terme des stockages » de résidus miniers. « Ceci est normal car la règlementation, les techniques, les attentes et les savoirs sur le sujet évoluent constamment ; par exemple, les normes européennes de radioactivités résiduelles extérieures sont passées de 5 millisieverts/an en 2002 à 1 mSv/an en 2010 ! », précise Laurent Balszyck, le porte-parole d’Areva sur la gestion des anciennes mines. En attendant, le réaménagement des sites, voire parfois leur réutilisation, continue de poser question.

    L’impact environnemental et sanitaire des anciennes mines

    « Dès 1992/1993, nous avons mis en évidence les problèmes posés par l’utilisation des stériles et le fait que le réaménagement était très mal fait avec une gestion insuffisante des résidus et une pollution des cours d’eaux par les métaux lourds radioactifs comme le radium. Malgré cela, Areva et les autorités publiques n’ont pas fait le nécessaire », affirme Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et responsable du laboratoire de la Criirad (commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) qui travaille sur l’impact environnemental et sanitaire de ces anciennes mines. Des problèmes qui seront révélés au grand public par un documentaire –jugé « calomnieux » par Areva- diffusé en février 2009 sur France 3 « Uranium : le scandale de la France contaminée ». On y voyait notamment les équipes de la Criirad mesurer et trouver une radioactivité importante sur un parking de Gueugnon (Haute-Saône), dans une scierie de Saint-Priest-la-Prugne, dans la Loire, et sur d’autres terrains construits sur des anciens sites miniers ou sur des sous-bassement utilisant des stériles.

    Matériau bon marché, voire gratuit, et considéré comme sans danger par la Cogema dans les années 70, le stérile a été utilisé par les particuliers et entreprises publiques dans les remblais de routes, de stades, d’écoles, de maisons… Problème : pour la Criirad, dans certains cas où ces matériaux sont excavés et utilisés pour remblayer le sous-bassement d’une habitation, l’impact radiologique peut dépasser les limites sanitaires par l’exhalation et l’accumulation de radon 222, qui peut sur longue exposition, favoriser l’apparition de cancer du poumon. De son côté, Areva, sur la page de son site internet dédiée au réaménagement des sites, écrit que « les remblais sont par essence stériles ; déduire, à partir de quelques points chauds observés, que la masse totale des stériles présente un niveau de radioactivité supérieur à la radioactivité naturelle ne fait pas sens. »

    Une gestion des anciens sites contestée

    Les stériles sont interdits dans la construction depuis 1984, mais il en reste encore dans un rayon de 20 à 30 kms autour des anciens sites, sans que l’on ne sache précisément où…« L’an dernier, nous nous sommes rendus compte que quelqu’un venait de s’en servir pour construire des chemins dans un camping », rapporte André Dubest, chef du service prévention des pollutions, des risques et contrôle des transports, de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement du Limousin. Areva doit ainsi survoler près de 3000 m3 d’anciens sites en hélicoptère pour recenser les stériles miniers disséminés. Un travail qui devrait s’achever en fin d’année et permettre par la suite d’établir un plan d’action.

    Aujourd’hui, Bruno Chareyron reconnaît qu’il y a eu quelques progrès mais bien insuffisants par rapport aux enjeux. Ainsi, « à Saint-Pierre-du-Cantal, qui était la zone la plus choquante sachant que le lieu de l’ancienne mine a été réutilisé en terrain de foot, camping, lotissement, etc, Areva a réalisé des travaux cet été mais tout n’a pas été décontaminé. Sur le terrain de foot où nous avons retrouvé, à un mètre du sol, un débit de dose 6 fois supérieur à la normale par exemple, ils ont juste recouvert le terrain avec des terres neutres alors qu’il faut enlever les résidus d’extraction d’uranium qui sont en dessous », explique ce responsable de la Criirad. Et certaines villas, construites sur un lotissement où « des déchets radioactifs sont encore présents », dépassent « très largement les recommandations de l’OMS », affirme la Criirad. Pour Areva cependant, il faut rappeler que « ce village a les pieds dans le gisement d’uranium depuis 200 ans » et que « toutes les recommandations de travaux de la commission locale d’information et de suivi (CLIS) ont été effectuées ».

    Se pose également le problème de la contamination de l’eau. Les sédiments de plusieurs cours d’eau en aval des mines d’uranium sont chargés en éléments radioactifs. Et selon plusieurs associations environnementales, comme Sources et Rivières en Limousin, ils « continuent de polluer les champs, les étangs voire l’eau potable » (en Haute-Vienne notamment, celle de Limoges aujourd’hui traitée ou celle de Saint Sylvestre où la Criirad a relevé en décembre 2009 des taux record en radon 222, non pris en compte par la règlementation). « Le lac de St Pardoux en Haute-Vienne par exemple a été curé de ses boues radioactives en 2006 par Areva, mais aujourd’hui les études de terrain montrent que malgré le bassin de traitement, la pollution est revenue à son niveau antérieur. Il faut être sûr que l’on récupère bien toutes les eaux qui sortent des sites », dénonce Antoine Gatet, juriste de l’association. « Effectivement on constate que le phénomène perdure mais la radioactivité est bien en deçà du seuil règlementaire et nous travaillons sur de nouveaux procédés de traitement pour capter le radium à la source », affirme de son côté Laurent Blasczyck.

    Un manque de règlementation claire

    « Le dossier des mines d’uranium a souffert d’être à cheval entre le monde minier et le monde nucléaire et de relever à la fois du code de l’environnement, du code minier et de celui de la santé », estime Robert Guillaumont, président du GEP Limousin, un groupe d’experts pluraliste sur les sites miniers d’uranium du Limousin, qui a rendu des recommandations sur la gestions des anciens sites miniers à Jean-Louis Borloo, le 15 septembre dernier. Au titre de celles-ci, des études sur l’impact de ces sites notamment sur les populations et les éco-systèmes - sachant qu’il n’en existe aucune pour ces dernières- ; une meilleure surveillance, notamment avec la multiplication des contrôles inopinés ; une meilleure information des parties prenantes ; et une évolution de la règlementation. Le tout devant « conduire à la mise en place d’une stratégie claire de la gestion des anciens sites à horizon 10 ans »…

    Des recommandations jugées « peu courageuses et en retard sur les réalités locales » par Sources et rivières en Limousin. Et pour cause : la plupart de celles-ci ont été mises en place il y a un an et demi, notamment par une circulaire édictée peu après le reportage de France 3, et se retrouvent également dans le nouveau plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs qui vient d’être transmis au Parlement… « Certes le GEP reconnaît le problème de gestion des sites et la nécessité de faire des études sur les écosystèmes mais il n’y a aucune préconisation opérationnelle. Au niveau local, les pouvoirs publics ont pris la mesure du problème : depuis deux ou trois ans, on a une vingtaine de rapports sur les installations classées avec des relevés de pollution, de non-conformité mais on attend encore de savoir quels sont les niveaux de contamination des eaux et des sols à partir desquels il faut intervenir », souligne le juriste de l’association qui a participé aux travaux du GEP sans en valider le contenu. L’association, connue pour avoir bataillé avec Areva sur le terrain judiciaire pour dénoncer la pollution sur les anciens sites, entend donc récidiver en 2011.


    De la mine au photovoltaïque

    Peut-on produire de l’énergie verte sur les anciennes mines d’uranium ? Le nombre de dossiers de projets de parcs photovoltaïques situés sur de tels sites pullule en tous cas dans les préfectures. En Loire-Atlantique par exemple, Juwi Enr vient d’obtenir un permis de construire pour développer le plus gros parc photovoltaïque de l’Ouest sur le site de l’ancienne mine de l’Ecarpière (Gétigné). D’une superficie d’environ 12 ha, il devrait alimenter en électricité plus de 1900 habitants par une puissance de 3,8 MWc à l’automne 2011. Mais si les candidats se pressent, les élus devraient être bien moins nombreux, prévient Areva. « Le photovoltaïque paraît effectivement plus adapté que la construction d’une école ou d’un hôtel, estime Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad. Mais cela n’empêche pas qu’il faudra y faire un état des lieux de la radioactivité résiduelle avec des mesures fiables et vérifier la stabilité de ces sols du fait des galeries sous-terraines. Il faut procéder au cas par cas ». Sur l’ancienne mine de Bellezane dans le Limousin où un autre projet de ce type est actuellement en réflexion, la Dréal recommande la prudence et demande par exemple que des études soient réalisées pour s’assurer que le projet ne dégradera pas l’environnement (couverture du site et ruissellement des eaux).
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    Message par bye Lun 18 Juil - 19:03

    Niger: A quel prix l'uranium sera-t-il relevé?
    http://www.20minutes.fr/ledirect/758924/niger-prix-uranium-sera-t-il-releve



    Mis à jour le 17.07.11 à 15h42

    Le Niger souhaite obtenir un meilleur prix sur ses exportations d'uranium, dont il est un important fournisseur du secteur nucléaire français, a déclaré samedi le président Mahamadou Issoufou à la télévision publique du pays.

    Élu à la tête du Niger en mars, Issoufou a déclaré que le pays était résolu à tirer le meilleur profit de ses ressources naturelles.

    «Je suis absolument déterminé à faire en sorte que les ressources de notre sous-sol contribuent au développement économique et social du Niger», a-t-il dit dans son discours, qui marquait le centième jour de son mandat.

    Deuxième producteur mondial
    Le tiers des revenus à l'exportation du Niger provient de l'uranium. Le français Areva contrôle l'extraction de ce métal dans deux mines situées près de la ville d'Arlit

    , dans le nord du pays.

    La production atteint environ 3.000 tonnes par an. Le Niger est en passe de disputer au Canada la place de deuxième producteur mondial après le Kazakhstan une fois que la mine d'Imouraren, d'une capacité estimée à 5.000 tonnes par an, aura été lancée, à l'horizon 2013-2014.

    Mahamadou Issoufou, ingénieur de formation et ancien cadre d'Areva au Niger, a déclaré que le prix de 40.000 francs CFA (60 euros) par kilogramme, négocié par l'ancien gouvernement pour les années 2008 et 2009, était inférieur au prix spot de l'uranium sur les marchés à l'époque. Il n'a pas précisé quel tarif il souhaitait voir appliquer.
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    Message par bye Mar 13 Mai - 9:17

    L'uranium dans le monde
    http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dossiers/d/geologie-uranium-monde-802/#xtor=RSS-9
    De la bombe atomique aux centrales nucléaires, l'uranium accompagne l'histoire du XXe siècle. Avec le réchauffement climatique, cette matière première pèsera également sur le XXIe siècle. Vous saurez tout de son extraction, du cycle du combustible et de quelques pays producteurs avec ce dossier.
    25/03/2014 - Par Claire König, Enseignante Sciences Naturelles
    Sommaire
    <

    • 1/9
    L'uranium dans le monde

    • 2/9 Généralités sur l’uranium, carburant des centrales ...
    • 3/9 L’uranium appauvri et ses applications
    • 4/9 Le cycle du combustible : yellowcake, hexafluorure ...
    • 5/9 Le Canada, gros producteur d'uranium avec le Saskatchewan
    • 6/9 L’uranium australien et partenariat avec la Chine
    • 7/9 La Namibie avec la mine d'uranium de Rössing
    • 8/9 L’uranium en France : l’usine du Bouchet, Areva et ...
    • 9/9 Références sur l'uranium dans le monde

    >
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    Claire König Enseignante Sciences Naturelles
    Sa biographie Sa dédicace Ses dossiers
    Avec une production annuelle de plus de 50.000 tonnes et des réserves de l’ordre d’un siècle, l’uranium est l’élément fissile le plus employé dans les centrales nucléaires. Son utilisation est très importante dans le mix énergétique de certains pays, particulièrement la France, ce qui en fait une matière première dont le contrôle peut s’avérer stratégique.

    L’uranium est l’un des éléments radioactifs les plus célèbres. © DR
    L’économie mondiale, consciente du réchauffement de la planète dont tout le monde parle actuellement, ne pourra pas faire l’impasse sur l’uranium. Homo economicus sait très bien que progrès et énergie sont liés, et il n’est pas près à la « décroissance » tant réclamée par les écologistes qui ne vivent pas dans les pays émergents auxquels on ne peut reprocher de vouloir se développer. Quant aux énergies alternatives, si elles sont intéressantes, elles ne permettent pas encore une production suffisante pour l’industrie lourde, c’est un fait, et il faut en tenir compte.

    Souffle atomique de la bombe Charlie, au Nevada, en 1951. La bombe A, communément appelée « bombe atomique » ou « bombe à fission », est basée sur le principe de la fission nucléaire et utilise des éléments fissiles comme l'uranium 235 et le plutonium 239. Les bombes à fission furent les premières armes nucléaires à être développées au cours de la seconde guerre mondiale. © DR
    Vous découvrirez les principales caractéristiques de l'élément uranium ainsi que ses applications, aussi bien pour l'uranium enrichi (centrales nucléaires, armes) que pour l'uranium appauvri (équipement militaire offensif et défensif). Les étapes du cycle du combustible seront détaillées. Peu de pays tiennent entre leurs mains l’approvisionnement mondial en énergie : quelques aspects de l'uranium (extraction, transformation) sont présentés pour l’Australie, le Canada, la France et la Namibie. Bonne lecture.
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    Message par bye Mar 13 Mai - 9:18

    D’où vient l’uranium naturel importé en France ?
    http://www.connaissancedesenergies.org/d-ou-vient-l-uranium-naturel-importe-en-france-140512

    parue le 12 Mai 2014 – 11h53
    La France a besoin de près de 9 900 tonnes d’uranium naturel par an pour fabriquer le combustible alimentant son parc de 58 réacteurs nucléaires(1). La totalité de cet uranium est importée : l’exploitant EDF achète le combustible final auprès d’Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en achetant de l’uranium provenant de différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l’Australie et le Kazakhstan.
    La répartition exacte des importations françaises n’est toutefois pas communiquée par EDF et Areva qui relaient des documents assez globaux sur l’origine de ces importations. A l’échelle mondiale, Areva et la société kazakhe KazAtomProm sont les deux principaux producteurs d’uranium devant le canadien Cameco. Le groupe français extrait principalement de l’uranium des mines d’Arlit et d’Akouta au Niger et de Tortkuduk au Kazakshtan. Il produit également du minerai au Canada.
    Presque deux tiers de la production mondiale d’uranium proviennent des mines du Kazakhstan (36,5%), du Canada (15%) et d’Australie (12%) selon les dernières données de l’association mondiale du nucléaire (WNA)(2) portant sur 2012. Suivent le Niger, la Namibie, la Russie et l’Ouzbékistan.
    Compte tenu du prix de l’uranium naturel sur les marchés, le montant des importations françaises d’uranium peut être estimé entre 500 millions et un milliard d’euros par an. Notons que le coût du combustible nucléaire constitue in fine seulement 5% en moyenne du prix final du kWh sorti des centrales nucléaires.
    Le Niger est historiquement associé aux importations françaises d'uranium. (©photo)
    (1) Donnée de l’Agence pour l’Énergie Nucléaire (NEA)
    (2) Production mondiale d’uranium
    Rapport annuel 2013 Areva
    Fiche sur l’uranium de Global Chance« L’uranium dans le bilan énergétique français », Bernard Laponche
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    Message par bye Mar 13 Mai - 9:18

    Uranium : pourquoi Areva peine à renouveler ses contrats au Niger
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/25/uranium-pourquoi-areva-peine-a-renouveler-ses-contrats-au-niger_4389487_3234.html
    Le Monde.fr | 25.03.2014 à 15h39 • Mis à jour le 25.03.2014 à 17h12 | Par Jean-Michel Bezat

    Une limousine passe devant un homme décharné qui tend sa gamelle. Invisible, le passager à l'arrière lâche : « Pas maintenant ! Nous traversons une grave crise financière ». Ce dessin de presse illustre un article, publié par Courrier International, décrivant le bras de fer qui oppose Areva au Niger depuis un an sur le renouvellement des contrats d'exploitation des mines d'uranium.
    Un capitaliste qui se dit en difficulté ignorant un homme affamé ! Ces caricatures soulèvent la colère des dirigeants du groupe nucléaire français, qui rejettent l'accusation de passer par pertes et profits le drame humanitaire d'un des pays les plus pauvres du monde.
    Le président du directoire d'Areva a fait le voyage de Niamey, vendredi 7 mars, pour rencontrer le chef de l'Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, et relancer des discussions qui s'enlisaient sur les exonérations fiscales à proroger – ou non – en faveur du groupe français.
    A l'issue de cet entretien, Luc Oursel a jugé qu'un accord est proche sur le renouvellement des contrats pour dix ans. Un accord indispensable puisqu'une partie des 58 réacteurs français d'EDF fonctionnent grâce au minerai du Niger, même si sa part décroît au profit du Kazakhstan et du Canada.
    Depuis, les discussions se poursuivent. Revue des différents éléments qui « pèsent » sur ce dossier.
    • La mobilisation de la société civile
    Les temps changent pour Areva. Quasi automatique jusqu'au milieu des années 2000, la reconduction des contrats passe désormais par une négociation en bonne et due forme. Et M. Issoufou avait d'emblée prévenu qu'elles se dérouleraient « d'égal à égal ».
    Vidéo suggérée sur le même sujet

    Le Japon cède son stock de combustible nucléaire aux Etats-Unis
    Le combustible nucléaire du Japon sera remis aux Etats-Unis pour y être retraité, l’accord a été conclu lundi lors du Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye aux Pays-Bas. Tokyo disposerait de plus de 300 kilos de plutonium et près de 200 kilos d’uranium, une quantité pouvant permettre la construction d’une douzaine de bombes. Le secrétaire américain à l‘Énergie Ernest Moniz est plus que satisfait : “Le Japon soutient l’appel de notre président pour la sécurisation des matières nucléaires sensibles et pour la construction d’une industrie de l‘énergie nucléaire durable à l‘échelle mondiale.” Cette annonce est considérée comme une victoire importante pour le président américain Barack Obama, qui préconise de sécuriser les stocks radioactifs à travers le monde. Elle va dans le sens des anti-nucléaires japonais qui fustigent la politique du gouvernement. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe plaide en effet pour la relance des centrales arrêtées par précaution après l’accident de Fukushima il y a trois ans. Avec AFP et Reuters
    Avec le retour à la démocratie à Niamey, elles se font aussi sous l'œil et la pression d'une partie de l'opinion, des élites et d'ONG vigilantes, comme Oxfam France et le Réseau nigérien des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (ROTAB).
    « Ce qui se passe autour de ces négociations sur l'uranium va permettre de renforcer la transparence de tous les accords à venir avec les entreprises de l'industrie extractive », a confié Mahaman Laouan Gaya, secrétaire général du ministère nigérien des mines, au site d'information et d'analyse African arguments, basé à Londres.
    Cette démarche – déjà appliquée au pétrole, selon lui – doit prévaloir pour les toutes les autres ressources, l'uranium, le charbon, l'or, le fer ou l'étain.
    • L'enjeu du développement humain
    Depuis un an, Areva est soumis aux tirs nourris d'organisations l'accusant de « néo-colonialisme », d'« opacité », voire de « pillage » des ressources du pays.
    Plusieurs manifestations ont eu lieu à Niamey et à Agadez, la grande ville du Nord proche des gisements uranifères. Les dernières, jeudi 20 mars, ont vu des milliers d'étudiants scander « à bas le gouvernement » et « à bas les députés », accusés de négocier avec Areva dans une « opacité totale ».
    Défilés et sit-in sont souvent modestes, mais ils embarrassent un gouvernement qui se retrouve dans une position difficile. Co-actionnaire des mines de la Somaïr (36,4 %) et de Cominak (31 %) avec Areva, l'Etat nigérien doit veiller à leur rentabilité et éviter qu'Areva plie bagages.
    Mais l'ex-colonie française veut aussi accroître les revenus tirés de l'uranium, dont elle est le quatrième producteur mondial, pour financer son développement. Avec la République démocratique du Congo, le Niger était bon dernier dans le classement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié en mars 2013 (santé, éducation, revenus).
    M. Issoufou a notamment lancé un programme d'éradication des famines récurrentes baptisé « les Nigériens nourrissent les Nigériens ». Il sait qu'il n'y a pas de miracle à attendre de l'uranium : les 4 500 tonnes de yellow cake exportées chaque année assurent 5 % des recettes budgétaires d'un pays essentiellement agro-pastoral.
    Le PNUD lui-même dénonce « l'ampleur excessive des exonérations fiscale » consenties aux groupes miniers étrangers et réclame leur « rationalisation », indique Oxfam.
    Or, c'est sur le régime fiscal dérogatoire d'Areva qu'achoppent les discussions. Au début, les Nigériens voulaient lui appliquer strictement le code minier de 2006, qui prévoit une redevance pouvant aller jusqu'à 12 % de la valeur du minérai extrait, alors qu'Areva ne paie que 5,5 %. Niamey voulait aussi mettre fin à des exonérations fiscales comme celle de la TVA.
    • Les contraintes économiques du marché de l'uranium
    Les autorités de Niamey ont, semble-t-il, assoupli leur position initiale, conscientes que la dépression du prix de l'uranium – tombé de 70 dollars la livre il y a cinq ans à 35 dollars aujourd'hui – menace la survie économique d'un secteur qui assure 6 000 emplois directs.
    Ingénieur des mines formé à Saint-Etienne et ancien cadre dirigeant d'Areva Niger, M. Issoufou en est le premier conscient, même s'il doit composer avec une opinion qui lui demande d'être intraitable.
    Un audit, commandé en 2013 au cabinet Bearing Point par les actionnaires de la Somaïr et de Cominak, indiquerait, au vu de la performance des deux mines, que l'application de la nouvelle législation « les mettrait immédiatement en lourd et fatal déficit », selon Areva, qui ne l'a pas publié.
    « Toutes les mines n'ont pas la même rentabilité », ajoute une source interne. Celles du Niger sont anciennes et les meilleurs filons ont été exploités. Elles recourent aussi à des modes d'extraction plus coûteux que ceux utilisés au Kazakhstan et au Canada.
    Autre point d'achoppement : la date d'ouverture d'Imouraren (Nord), une mine géante censée produire 5 000 tonnes de concentré uranifère chaque année pendant 35 ans. Le Niger souhaitait qu'elle soit lancée le plus rapidement possible, fin 2016. Areva, qui doit y investir près de 2 milliards d'euros, temporise en raison de la dégringolade de la demande et des prix de l'uranium.
    Une situation qui, selon M. Oursel, risque de « durer quelques années », notamment en raison des incertitudes sur le redémarrage des 48 réacteurs japonais.
    Mettre trop d'uranium sur le marché entraînerait une baisse accélérée des prix et compromettrait davantage la rentabilité des mines. Pour Anne-Sophie Simpere, d'Oxfam, le prix devrait remonter à moyen terme et « il est douteux d'affirmer que l'économie de l'uranium n'est pas rentable », au vu des bons résultats de l'activité mines d'Areva en 2013.
    La World Nuclear Association elle-même estime que la consommation actuelle d'uranium dans les centrales (78 000 tonnes) devrait grimper de 48 % d'ici à 2023.
    Plusieurs autres dossiers sont aussi en débat: la réfection de la route de l'uranium qui permet d'acheminer le minerai des sites nigériens jusqu'au port de Cotonou (Bénin); le renforcement de la présence des Nigériens dans la gouvernance des co-entreprises; la construction d'un nouveau siège social d'Areva à Niamey, qui donnerait le sentiment que le groupe est là pour longtemps.
    • La position géostratégique du Niger au Sahel
    Le gouvernement français reste actif, mais en retrait. Début février, par la voix de l'écologiste Pascal Canfin, ministre délégué au développement, la France avait bien jugé « légitimes » les revendications du Niger.
    Ce qui avait suscité la colère, chez Areva et contraint le ministre à rappeler qu'il fallait aussi assurer la viabilité des activités minières d'Areva au Niger. Et ses propres intérêts, puisque l'Etat est actionnaire à plus de 85 % du groupe nucléaire.
    François Hollande entretient de très bonnes relations avec son homologue nigérien, ancien dirigeant de l'Internationale socialiste. M. Issoufou a aussi des relais politiques avec Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense.
    L'affaire est suivie de près par la conseillère Afrique à l'Elysée, Hélène Le Gal, et par le secrétaire général du Quai d'Orsay, Pierre Sellal. Car la France doit aussi ménager son ex-colonie, devenue une pièce centrale de son dispositif militaire dans la bande saharo-sahélienne depuis le lancement de l'opération Serval au Mali contre les mouvements islamistes.
    Depuis la fin décembre, les deux drones de surveillance Reaper, achetés aux Américains, stationnent à Niamey. Les Français ont récemment agrandi la base aérienne, qui sera désormais capable d'accueillir Rafale, Atlantique 2 (surveillance) et KC-135 (ravitailleurs). Des forces spéciales opèrent dans le nord du pays.
    M. Le Drian a souligné, début janvier, que Niamey était devenu un « maillon-clé » du dispositif de lutte contre les mouvements islamistes dans le Sahel et que l'armée française s'y implantait « dans la durée ». Mais au ministère de la défense, comme chez Areva, on affirme que les deux dossiers sont parfaitement distincts.
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    Message par bye Mar 13 Mai - 9:19

    Exclusif : à qui profite l'uranium du Niger ?
    http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21878-exclusif-a-qui-profite-luranium-du-niger-.html

    samedi 19 avril 2014 09:21

    Open Society s'interroge également sur les exonérations fiscales accordées à Areva par le Niger. © AFP
    L'uranium du Niger, au fond, à qui profite-t-il ? À cette question, qui continue de brûler bien des lèvres, il est désormais possible d'apporter des réponses. Jeune Afrique s'y attèle dans son édition n° 2780 en vente dès le 20 avril et révèle en exclusivité le contenu du rapport de l'ONG Open Society sur les dysfonctionnements et l'opacité entourant l'extraction de l'uranium au Niger.
    Négociations à rallonge avec Niamey sur le renouvellement de la convention minière, ouverture d'une enquête sur son ancienne dirigeante Anne Lauvergeon portant sur les conditions du rachat en 2007 d’Uramin, Areva n'est pas à la fête. Et le rapport "Les revenus des industries extractives au Niger. Le cas de l'uranium : qui en profite ?" que s'apprête à publier l'ONG Open Society devrait rien arranger. Jeune Afrique, dans son édition n°2780 en vente dès le 20 avril revient en détails sur les dysfonctionnements et l'opacité qui entourent l'exploitation de l'uranium au Niger, notamment par Areva.
    Questions... et réponses
    Qu'il s'agisse de l'absence de transparence sur les prix de vente et les coûts de production - rigidement maintenus secrets par l'entreprise française -, du montant des exonérations fiscales attribuées à la multinationale française, ou encore de l'usage fait par le Niger de ces deniers miniers, à toutes ces questions il est désormais possible d'apporter des éléments de réponse.
    Ainsi, l'ONG souligne dans son rapport la surprenante déconnexion entre l'évolution de la production d'uranium d'Areva et les revenus collectés par Niamey : malgré la hausse de la production d’uranium, passée d’environ 3 000 tonnes en 2008 à 4 100 t en 2010, les revenus perçus par l’État ont chuté de 64,8 à 54,1 millions d’euros sur la même période, alors que le groupe français Areva revend son uranium à des prix contractualisés fixés sur le long terme...
    Rectificatif

    Une erreur s'est glissée dans l'article à paraître sur le rapport de l'ONG Open Society sur l'uranium au Niger.

    Nous avons écrit, en page 70 de l'édition n° 2780 que "le gouvernement nigérien a obtenu un un 'appui financier' de 35 millions d’euros de la part d’Areva. Sur cette enveloppe, environ 15 millions d’euros ont servi, en 2013, à l’achat d’un nouvel avion présidentiel".

    De fait, si le soutien est avéré, l'achat de l'avion, un temps envisagé par l'État nigérien et même prévu, n'a pas eu lieu, en raison notamment des fortes protestations que cette annonce avait provoquées au Niger.

    Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous excuser pour cette erreur.
    Grâce à l'appui de consultants indépendants, à l'analyse des chiffres rendus disponibles dans le cadre de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et à des informations collectées sur le terrain, l'ONG créée par George Soros permet enfin d'aller au-delà des incertitudes et des sous-entendus.
    Rapport de force
    Ces données jettent également un nouvel éclairage sur le rapport de force existant entre États africains et entreprises internationales ; elles devraient alimenter les importants débats aujourd'hui ouverts non seulement sur la transparence des industries extractives, mais aussi sur la responsabilité sociale des entreprises, le "local content", le pouvoir de négociation des gouvernements africains, la place de la société civile. Des débats plus que jamais nécessaires, auquel le magazine apporte sa contribution.
    Retrouvez les principaux enseignements de cette enquête dans J.A. en vente le 20 avril. Ci-dessous, découvrez une représentation des principaux sites d'exploitation d'uranium au Niger.
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    Message par bye Mar 13 Mai - 9:20

    Sommet sur la sécurité nucléaire - Uranium faiblement enrichi: Belgique, France, Allemagne, Corée du Sud et USA coopèrent
    http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/sommet-sur-la-securite-nucleaire-uranium-faiblement-enrichi-belgique-france-allemagne-coree-du-sud-et-usa-cooperent-53316b1b357037d4538effb2
    Publié le 25 mars 2014 à 12h39
    LA HAYE (PAYS-BAS)
    La Belgique, la France l'Allemagne, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont signé une déclaration commune, mardi, au deuxième jour du Sommet sur la sécurité nucléaire, reconnaissant que l'objectif ultime de la sécurité nucléaire est de réduire l'utilisation civile de l'uranium hautement enrichi. Les 5 pays s'engagent concrètement à collaborer au développement de combustible nucléaire à base d'uranium faiblement enrichi afin que celui-ci puisse être utilisé dans les réacteurs, grands consommateurs, jusqu'à présent, d'uranium hautement enrichi. "Les réacteurs à haute performance nécessitent annuellement, pour fonctionner, de grandes quantités d'uranium hautement enrichi. Les 5 parties signataires s'engagent à mettre en commun leur expertise et leurs ressources pour développer et produire du combustible nucléaire à base d'uranium faiblement enrichi, avec pour objectif final de permettre aux réacteurs de fonctionner avec ce type de combustible, dès que cela sera techniquement et économiquement possible", peut-on lire dans la déclaration commune. "La coopération et le soutien de la communauté internationale sont nécessaires pour que soit possible le développement de combustible à uranium faiblement enrichi convenant aux réacteurs à haute performance", indiquent encore les 5 pays signataires. "Et nous convenons de partager les bénéfices des technologies développées grâce à nos efforts communs", concluent-ils. Troisième Sommet du genre, après ceux de Washington en 2010 et de Séoul en 2012, le Sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye s'est fixé trois objectifs: renforcer la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire; diminuer la production de matériaux radioactifs et réduire les stocks de matériel nucléaire en tentant de convaincre les Etats de se débarrasser de leurs stocks d'uranium hautement enrichi et de plutonium, pouvant être utilisés pour fabriquer des bombes nucléaires, pour privilégier l'uranium faiblement enrichi. (Belga)

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