Quand Sarkozy confond "naturalisation" et "régularisation"
SOURCE NOUVELOBS.COM | 25.04.2008
SOURCE NOUVELOBS.COM | 25.04.2008
"On ne devient pas Français parce qu'on travaille dans la cuisine d'un restaurant, aussi sympathique soit-il", a déclaré jeudi soir le chef de l'Etat à propos des travailleurs sans-papiers qui demandent leur régularisation, et non pas leur nationalisation.
Interrogé sur le mouvement des travailleurs sans-papiers lors de son intervention télévisée jeudi 24 avril, Nicolas Sarkozy a confondu les termes de "naturalisation" et de "régularisation". "Au bal de l'hypocrisie il y a du monde", a lancé le chef de l'Etat. "Il y a 22% de chômeurs chez les travailleurs immigrés". "Il n'est pas question que nous fassions une régularisation globale parce qu'une régularisation globale mène à la catastrophe". Avant de conclure : "Il y a des lois et je demande aux préfets d'appliquer la loi".
"Si c'est volontaire, (…) c'est responsable"
"Naturalisation" et "régularisation" sont pourtant deux procédures différentes. En effet, si la première consiste à attribuer la nationalité française, la seconde permet d'obtenir une carte de séjour. Selon Nicolas Sarkozy, "la fiche de paye ne vaut pas titre de séjour. Ou alors, il faut que le Parlement vote une loi consistant à dire que toute personne qui a un contrat de travail en France a vocation à être Français". Et de noter : "On ne devient pas Français parce qu'on travaille dans la cuisine d'un restaurant, aussi sympathique soit-il". Le président Sarkozy, comme l'avait fait quelques heures avant lui Brice Hortefeux, a martelé jeudi soir qu'il n'était pas question d'une régularisation globale des sans-papiers. Ségolène Royal l'a épinglé vendredi matin en remarquant: si "c'est volontaire, il a fait un amalgame pour capter son électorat traditionnel et c'est irresponsable".
Interrogé sur le mouvement des travailleurs sans-papiers lors de son intervention télévisée jeudi 24 avril, Nicolas Sarkozy a confondu les termes de "naturalisation" et de "régularisation". "Au bal de l'hypocrisie il y a du monde", a lancé le chef de l'Etat. "Il y a 22% de chômeurs chez les travailleurs immigrés". "Il n'est pas question que nous fassions une régularisation globale parce qu'une régularisation globale mène à la catastrophe". Avant de conclure : "Il y a des lois et je demande aux préfets d'appliquer la loi".
"Si c'est volontaire, (…) c'est responsable"
"Naturalisation" et "régularisation" sont pourtant deux procédures différentes. En effet, si la première consiste à attribuer la nationalité française, la seconde permet d'obtenir une carte de séjour. Selon Nicolas Sarkozy, "la fiche de paye ne vaut pas titre de séjour. Ou alors, il faut que le Parlement vote une loi consistant à dire que toute personne qui a un contrat de travail en France a vocation à être Français". Et de noter : "On ne devient pas Français parce qu'on travaille dans la cuisine d'un restaurant, aussi sympathique soit-il". Le président Sarkozy, comme l'avait fait quelques heures avant lui Brice Hortefeux, a martelé jeudi soir qu'il n'était pas question d'une régularisation globale des sans-papiers. Ségolène Royal l'a épinglé vendredi matin en remarquant: si "c'est volontaire, il a fait un amalgame pour capter son électorat traditionnel et c'est irresponsable".