Le 24 janvier, le service minimum ne sera pas expérimenté à Paris.
Pour Bertrand Delanoë, le dispositif, tel qu'il est prévu pour la grève du 24 janvier dans les écoles est inapplicable. Le maire de Paris soulève notamment des questions juridiques concernant l'accueil des enfants ce jour-là par les communes.
"L'éducation nationale est responsable des élèves pendant les heures d'enseignement. Que se passe-t-il si la commune se substitue à elle ? Devient-elle juridiquement responsable ? Et si le directeur est lui-même gréviste, qui a autorité sur les personnels ?", demande-t-il.
Face à toutes ces questions, la ville de Paris ne signera pas la convention qui lui a adressée le rectorat pour expérimenter le service minimum dans les écoles le 24 janvier, assure Bertrand Delanoë.
"Il est inconcevable de sous-traiter à une commune une responsabilité légale de l'Etat", écrit le maire socialiste de Paris au ministre de l'Education, Xavier Darcos.
Bertrand Delanoë ajoute que l'organisation d'une telle opération impliquerait de la part du rectorat "une prévision fine du suivi de ce mouvement au sein des 659 écoles parisiennes" et doute que cela soit possible.
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