N'Djamena est en proie aux insurgés. La chute de la capitale tchadienne serait déjà acquise, même si le président Idriss Deby Itno est toujours à la présidence. Toute la matinée, des combats ont opposé l'armée officielle et les rebelles soutenus par le Soudan, (lire notre article sur la situation sur place) alors que l'évacuation des ressortissants étrangers s'organise. Dès vendredi soir, l'ambassade de France a demandé aux ressortissants français de se regrouper sur trois sites de N'Djamena, pour une éventuelle évacuation. Samedi, ils étaient environ 700 ressortissants français et étrangers sous protection militaire française à N'Djamena et pouvaient être évacués rapidement, si besoin est. Un Airbus a d'ailleurs quitté Paris pour se rendre au Tchad samedi.
Dans l'après-midi, quelques dizaines de personnes "prioritaires" qui se trouvaient dans un grand hôtel de la ville sont montées à bord de sept véhicules blindés français, et ont été conduites vers un des trois centres de regroupement de N'Djamena. Selon les personnes en cours d'évacuation, les représentants des autorités françaises leur ont annoncé qu'un premier vol partirait samedi soir de N'Djamena. Mais pour le ministre de la Défense, pour le moment, "il n'y a pas de mouvements de populations et de menaces à l'égard des Européens". Cependant, précise-t-il, "la situation est très incertaine sur le terrain et nous prenons donc les précautions nécessaires. Nous sommes en mesure de procéder à l'évacuation si cela s'avère nécessaire", assure le ministre de la Défense.
Les autorités françaises appellent également les Français de N'Djamena qui ne se seraient pas rendus aux points de rendez-vous à "s'abriter dans leurs habitations et à ne pas sortir" en raison des combats. Pour les protéger, cent cinquante soldats français supplémentaires sont arrivés samedi dans la capitale, "ce qui porte à 1450 le nombre des soldats français" au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, selon l'Etat-major des armées. De son côté, l'ONU a annoncé samedi l'évacuation de l'ensemble de son personnel de la capitale du Tchad N'Djamena.
L'armée française est présente dans ce pays depuis 1986 avec les 1100 hommes du dispositif Epervier, déjà renforcé dans la nuit de jeudi à vendredi par plus de 100 soldats venus de Libreville pour assurer la sécurité des ressortissants français. Epervier est doté d'avions de transport, de reconnaissance et de combat. Le ministère indique mettre un numéro d'appel gratuit à la disposition des personnes souhaitant avoir des informations sur des proches se trouvant au Tchad.
Dans l'après-midi, quelques dizaines de personnes "prioritaires" qui se trouvaient dans un grand hôtel de la ville sont montées à bord de sept véhicules blindés français, et ont été conduites vers un des trois centres de regroupement de N'Djamena. Selon les personnes en cours d'évacuation, les représentants des autorités françaises leur ont annoncé qu'un premier vol partirait samedi soir de N'Djamena. Mais pour le ministre de la Défense, pour le moment, "il n'y a pas de mouvements de populations et de menaces à l'égard des Européens". Cependant, précise-t-il, "la situation est très incertaine sur le terrain et nous prenons donc les précautions nécessaires. Nous sommes en mesure de procéder à l'évacuation si cela s'avère nécessaire", assure le ministre de la Défense.
Les autorités françaises appellent également les Français de N'Djamena qui ne se seraient pas rendus aux points de rendez-vous à "s'abriter dans leurs habitations et à ne pas sortir" en raison des combats. Pour les protéger, cent cinquante soldats français supplémentaires sont arrivés samedi dans la capitale, "ce qui porte à 1450 le nombre des soldats français" au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, selon l'Etat-major des armées. De son côté, l'ONU a annoncé samedi l'évacuation de l'ensemble de son personnel de la capitale du Tchad N'Djamena.
L'armée française est présente dans ce pays depuis 1986 avec les 1100 hommes du dispositif Epervier, déjà renforcé dans la nuit de jeudi à vendredi par plus de 100 soldats venus de Libreville pour assurer la sécurité des ressortissants français. Epervier est doté d'avions de transport, de reconnaissance et de combat. Le ministère indique mettre un numéro d'appel gratuit à la disposition des personnes souhaitant avoir des informations sur des proches se trouvant au Tchad.
Voir aussi N'Djamena aux mains des rebelles tchadiens