Il a voulu tester l'humour. Des femmes, des hommes. Pour ce faire, il s'est baladé une journée durant dans une rue, en monocycle, ce vélo à une roue que l'on voit dans les cirques. Et de noter les réactions des 400 personnes, qu'il avait croisées.
Il, c'est le très sérieux professeur Sam Shuster, de l'hôpital universitaire Norfolk et Norwich. Les résultats de son étude ont été publiés dans le journal médical anglais. La BBC a fait un article.
Principales conclusions de cet expert : les hommes sont de plus grands comiques que leurs comparses féminines, testostérones oblige.
Ou, plus précisément, ils font davantage de blagues, qui se révèlent être plus agressives, plus moqueuses là où le "sexe faible" va avoir tendance à faire des commentaires plus élogieux...
En pédalant, le professeur a ainsi remarqué que la majorité des gens qui l'interpellaient étaient des hommes. Très peu de femmes ont fait des remarques sournoises voire comiques.
75% des hommes ont, eux, tenté des vannes pour se moquer. Le plus souvent en hurlant des remarques du type "Eh, t'as perdu ta roue ou quoi ?!"
Ceux qui se sont montrés les plus agressifs, toujours selon ce professeur britannique, sont les jeunes hommes au volant qui ouvraient leur fenêtre et hurlaient d'une manière abusive.
Une réaction moins fréquente chez les hommes plus âgés, qui eux, ont formulé des commentaires plus admirateurs. Tout comme les femmes.
Selon Sam Shuster, "l'idée selon laquelle un monocycle est marrant en soi n'explique pas tout".
Pour lui l'explication la plus évidente est l'effet d'hormones masculines comme la testostérone -hormone mâle secrétée par les testicules-, l'humour se développant à partir de l'agressivité causée par les hormones mâles.
"Vers 11-13 ans, les garçons commencent à devenir vraiment agressifs, explique le professeur. A la puberté, leur agressivité devient plus marquée. Puis, les années aidant, cette agressivité initiale se dissimule derrière davantage de finesse. L'humour est plus subtile, les blagues plus sophistiquées".
Le docteur Nick Neave, psychologue à l'université de Northumbria, a étudié les effets de la testostérone sur l'attitude physique et psychologique.
Pour lui, ces hommes ont répondu d'une manière agressive parce qu'ils ont perçu le vélo à une roue comme une menace. Et oui, tandis qu'elles regardaient le monocycle, leur attention n'était pas sur eux. "Entrer sur le marché de la reproduction est un moment de défi pour les jeunes mâles c'est pourquoi cela ne me surprend pas du tout que leur réponses aient été les plus menaçantes", a ainsi expliqué le psy.
Il, c'est le très sérieux professeur Sam Shuster, de l'hôpital universitaire Norfolk et Norwich. Les résultats de son étude ont été publiés dans le journal médical anglais. La BBC a fait un article.
Principales conclusions de cet expert : les hommes sont de plus grands comiques que leurs comparses féminines, testostérones oblige.
Ou, plus précisément, ils font davantage de blagues, qui se révèlent être plus agressives, plus moqueuses là où le "sexe faible" va avoir tendance à faire des commentaires plus élogieux...
En pédalant, le professeur a ainsi remarqué que la majorité des gens qui l'interpellaient étaient des hommes. Très peu de femmes ont fait des remarques sournoises voire comiques.
75% des hommes ont, eux, tenté des vannes pour se moquer. Le plus souvent en hurlant des remarques du type "Eh, t'as perdu ta roue ou quoi ?!"
Ceux qui se sont montrés les plus agressifs, toujours selon ce professeur britannique, sont les jeunes hommes au volant qui ouvraient leur fenêtre et hurlaient d'une manière abusive.
Une réaction moins fréquente chez les hommes plus âgés, qui eux, ont formulé des commentaires plus admirateurs. Tout comme les femmes.
Selon Sam Shuster, "l'idée selon laquelle un monocycle est marrant en soi n'explique pas tout".
Pour lui l'explication la plus évidente est l'effet d'hormones masculines comme la testostérone -hormone mâle secrétée par les testicules-, l'humour se développant à partir de l'agressivité causée par les hormones mâles.
"Vers 11-13 ans, les garçons commencent à devenir vraiment agressifs, explique le professeur. A la puberté, leur agressivité devient plus marquée. Puis, les années aidant, cette agressivité initiale se dissimule derrière davantage de finesse. L'humour est plus subtile, les blagues plus sophistiquées".
Le docteur Nick Neave, psychologue à l'université de Northumbria, a étudié les effets de la testostérone sur l'attitude physique et psychologique.
Pour lui, ces hommes ont répondu d'une manière agressive parce qu'ils ont perçu le vélo à une roue comme une menace. Et oui, tandis qu'elles regardaient le monocycle, leur attention n'était pas sur eux. "Entrer sur le marché de la reproduction est un moment de défi pour les jeunes mâles c'est pourquoi cela ne me surprend pas du tout que leur réponses aient été les plus menaçantes", a ainsi expliqué le psy.