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migration internationale
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Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°1
migration internationale
La migration internationale de populations, en butte à la misère, à la persécution s'amplifie et se généralise sur la planète.Les mesures d'exclusion, de rétention, d'emprisonnement contre les migrants qui ne cherchent qu'une terre de survie, un peu plus de soleil, se généralisent également.
bye- Administratrice
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Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°2
Re: migration internationale
L'ONU dénonce la détention abusive des immigrés clandestins dans le
monde
LEMONDE.FR avec AFP édition du 13/3/08
.
Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en
prison, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud, alors qu'ils
n'ont commis aucun crime, déplore le groupe de travail de l'ONU sur
la détention arbitraire, dans un rapport remis mardi 11 mars.
"Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les
personnes en situation irrégulière. C'est une tendance inquiétante",
a déclaré devant la presse Leïla Zerrougui, présidente du groupe de
travail. "Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des
criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et
non la règle", a souligné Mme Zerrougui, qui a présenté son rapport
devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa 7e
session, à Genève.
"DEUX OU TROIS ANS EN PRISON"
Les pays "à proximité de l'hémisphère Nord" recourent à la détention
"soit parce qu'ils ont signé des accords pour stopper les candidats à
l'immigration vers le Nord, soit parce qu'ils sont eux-mêmes
submergés par des arrivées massives d'étrangers", relève le rapport.
Quant à l'Europe, elle "se débarrasse du problème en signant des
accords, mais les gens sont détenus quand même", dénonce la
présidente, citant les accords de réadmission conclus entre l'Espagne
et la Mauritanie ou entre l'Italie et la Libye.
En Guinée-Equatoriale, où s'est rendu le groupe de travail l'année
dernière, "les commissariats de police sont davantage remplis de
migrants en situation irrégulière que de personnes qui ont commis des
infractions". De nombreux pays n'ont pas mis en place de cadre légal
réglementant la situation des étrangers en situation irrégulière, a
en outre souligné Mme Zerrougui. "Certains détenus, comme nous
l'avons vu en Angola, peuvent rester deux ou trois ans en prison."
monde
LEMONDE.FR avec AFP édition du 13/3/08
.
Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en
prison, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud, alors qu'ils
n'ont commis aucun crime, déplore le groupe de travail de l'ONU sur
la détention arbitraire, dans un rapport remis mardi 11 mars.
"Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les
personnes en situation irrégulière. C'est une tendance inquiétante",
a déclaré devant la presse Leïla Zerrougui, présidente du groupe de
travail. "Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des
criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et
non la règle", a souligné Mme Zerrougui, qui a présenté son rapport
devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa 7e
session, à Genève.
"DEUX OU TROIS ANS EN PRISON"
Les pays "à proximité de l'hémisphère Nord" recourent à la détention
"soit parce qu'ils ont signé des accords pour stopper les candidats à
l'immigration vers le Nord, soit parce qu'ils sont eux-mêmes
submergés par des arrivées massives d'étrangers", relève le rapport.
Quant à l'Europe, elle "se débarrasse du problème en signant des
accords, mais les gens sont détenus quand même", dénonce la
présidente, citant les accords de réadmission conclus entre l'Espagne
et la Mauritanie ou entre l'Italie et la Libye.
En Guinée-Equatoriale, où s'est rendu le groupe de travail l'année
dernière, "les commissariats de police sont davantage remplis de
migrants en situation irrégulière que de personnes qui ont commis des
infractions". De nombreux pays n'ont pas mis en place de cadre légal
réglementant la situation des étrangers en situation irrégulière, a
en outre souligné Mme Zerrougui. "Certains détenus, comme nous
l'avons vu en Angola, peuvent rester deux ou trois ans en prison."
ecotone- Administratrice
- Nombre de messages : 1036
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°3
Re: migration internationale
Mon cher Bye, merci de ton message.
J'ai de nombreuses questions à ce sujet.
Il y a un fait non négligeable, c'est l'immigration qui va largement augmenter liée au réchauffement climatique, déjà en route depuis quelques années, "les réfugiés climatiques".
De plus, j'ai appris l'année dernière que l'ONU depuis une quinzaine d'années travail sur un texte concernant la libre immigration. Ce texte n'est signé que par quelques pays, (dont je ne me souviens pas) mais ni les états unis, ni la france l'ont signé.
Cette info n'est pas du tout relayée.
Pourtant depuis quinze ans au moins on nous travail au cerveau de l'allongement des retraites... mais nous travailler à l'idée que les lois d'immigrations sont mauvaises, et qu'il faut faire l'inverse, ça non!
Il faut réfléchir donc comment accueillir tous ces gens, des grands flux migratoires qui sont prévus, officiellement depuis au moins 2003 par le GIEC...
Encore une info à relayer...
J'ai de nombreuses questions à ce sujet.
Il y a un fait non négligeable, c'est l'immigration qui va largement augmenter liée au réchauffement climatique, déjà en route depuis quelques années, "les réfugiés climatiques".
De plus, j'ai appris l'année dernière que l'ONU depuis une quinzaine d'années travail sur un texte concernant la libre immigration. Ce texte n'est signé que par quelques pays, (dont je ne me souviens pas) mais ni les états unis, ni la france l'ont signé.
Cette info n'est pas du tout relayée.
Pourtant depuis quinze ans au moins on nous travail au cerveau de l'allongement des retraites... mais nous travailler à l'idée que les lois d'immigrations sont mauvaises, et qu'il faut faire l'inverse, ça non!
Il faut réfléchir donc comment accueillir tous ces gens, des grands flux migratoires qui sont prévus, officiellement depuis au moins 2003 par le GIEC...
Encore une info à relayer...
bye- Administratrice
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- Message n°4
Re: migration internationale
Tu as tout à fait raison, chère Ecotone, je voulais glisser dans le chapeau introductif, ce danger dû au réchauffement climatique, auxquelles sont exposées les populations, et j'ai été distrait, interrompu à ce moment-là.Mais tu es là, merci.
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
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- Message n°5
Re: migration internationale
bye- Administratrice
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- Message n°6
Re: migration internationale
Voici l'appel de Bamako aux termes des journées organisées par
l'Association Malienne des Expulsés les 15 et 16 mars 2008.
A diffuser
Cordialement
L'AME
Appel de l'AME et de son collectif de soutien
Des journées ouvertes ont été organisées les 15 et 16 mars 2008 par l'Association Malienne des Expulsés et son Collectif de soutien (journal Sanfin, Cargo cult, le réseau Kayra, Aide Mali, Novox, LJDH,CAD-Mali). Ces journées ont enregistré la participation militante et combative d'environ deux cent travailleurs migrants expulsés et refoulé,de la société civiles et des partenaires européens.
APPEL
Le contexte international évolue au détriment du droit des migrants.Les lois sur l'immigration ne cessent de se durcir avec le renforcement de la répression et la mise en place de la coopération dans la gestion des flux migratoires et l'externalisation du contrôle des frontières européennes.
La mise en application du programme de La Haye en 2004 (l'externalisation des contrôles aux frontières) a aussi renforcé la répression contre les migrants en Europe. Ce programme transforme les pays de transit, en gendarmes de l'Europe : c'est une véritable guerre aux migrants qui a lieu. Les soldats sont les Etats africains et l'agence des frontières FRONTEX le bras armé européen. Les victimes premières de cette guerre sont les « voyageurs sans visas » qui vivent les pires souffrances en tentant de joindre les frontières européennes, qui vivent également les pires humiliations par les autorités des pays africains traversés, complices des pays Européens,lorsqu'ils sont refoulés vers le Mali.
La directive « retour » de l'UE qui sera votée en mai, prévoit la possibilité d'une détention des personnes en situation irrégulière de 18 mois et une interdiction du territoire européen de 5 ans pour les sans papiers qui auront été expulsés.
L'UE et plus spécifiquement la France pour mieux faire passer leurs politiques d'immigration, se servent des besoins financiers pour les investissements dans les pays africains. Mais ces fonds ne suffisent même pas aux besoins de nos pays comme en témoigne le fait qu'au Mali la part de l'apport des maliens de l'extérieur au développement est supérieure à celle de la dite aide au développement. Ces financements censés accompagner les projets de développement sont en réalité utilisés pour la gestion des flux migratoires : 10 millions d'euros issus du Fond Européen pour le Développement financent le futur Centre pour l'Information et la Gestion de l'Emigration
Malienne qui est chargé de lutter contre l'immigration et d'en contrôler les flux.
Mais dès aujourd'hui, les droits des maliens de l'extérieur risquent d'être totalement spoliés avec les accords de réadmission que l'Etat Français veut faire signer à l'Etat Malien. Certes l'Etat français fait de fortes pressions sur l'Etat malien comme sur tous les Etats africains pour qu'il signe cet accord, mais l'Etat doit résister notamment lors de 8ème réunion du comité franco malien qui se tiendra à Paris du 17 au 19 mars 2008. Nous devons résister. Le Mali ne doit pas s'agenouiller.
Les sans papiers, les expulsés et les refoulés se sont mis en mouvement à travers différents organisations en Europe et au Mali. Ils sortent de la clandestinité, ils cessent d'avoir honte et ont décidé de se battre pour leur droit. Nous devons accroître cette
mobilisation, ne plus seulement dénoncer les situations d'expulsion mais également revendiquer nos droits.
Nous exigeons de l'Etat Malien
- de ne pas signer les accords bilatéraux de réadmission avec l'Etat Français et Espagnol ouvrant la voie à des quotas d'immigration choisie et amplifiant les expulsions des travailleurs sans papiers maliens
- d'exiger de ses consulats de cesser de délivrer des laissez-passer qui facilitent l'expulsion des Maliens
- d'exiger la régularisation de tous les travailleurs sans papiers
- d'exiger la réunification des familles
- d'exiger auprès de l'Etat français, la restitution des biens des expulsés et qu'ils puissent bénéficier de leurs droits au regard des cotisations versées
- de dénoncer la directive « retour » de l'Union Européenne qui est une véritable humiliation pour les peuples africains
- de refuser la collaboration avec l'agence FRONTEX créée pour la gestion « externalisée » des frontières européennes
- d'exiger le gel de l'ouverture du Centre International de la Gestion de l'Emigration (CIGEM) et le transfert de leurs fonds pour l'assistance aux expulsés et aux refoulés
- d'apporter une assistance à tous les expulsés et refoulés qui n'ont cherché à aller en Occident que pour aider leurs familles et donc leur pays à se développer
- de créer un comité mixte comprenant des représentants du gouvernement et des expulsés afin d'évaluer les préjudices subis
Nous souhaitons, après ces journées qui ont permis de renforcer nos liens, poursuivre désormais une lutte commune.
Nous demandons à tous les expulsés de venir nous rejoindre et de se mobiliser massivement
Bamako, le 16 mars 2008
Avec le soutien des organisations présentes à cette rencontre : ARACEM, Cimade, Droit Devant, Confédération Générale du Travail,Réseau Education Sans Frontière,Réseau Noborder/frassanito, Comité des Sans papiers, Confédération National du Travail
(Secrétariat international), Collectif 69 de soutien aux demandeurs d'asile et
sans papiers, MRAP Rhône, Solidaires Rhône, ANAFE.
l'Association Malienne des Expulsés les 15 et 16 mars 2008.
A diffuser
Cordialement
L'AME
Appel de l'AME et de son collectif de soutien
Des journées ouvertes ont été organisées les 15 et 16 mars 2008 par l'Association Malienne des Expulsés et son Collectif de soutien (journal Sanfin, Cargo cult, le réseau Kayra, Aide Mali, Novox, LJDH,CAD-Mali). Ces journées ont enregistré la participation militante et combative d'environ deux cent travailleurs migrants expulsés et refoulé,de la société civiles et des partenaires européens.
APPEL
Le contexte international évolue au détriment du droit des migrants.Les lois sur l'immigration ne cessent de se durcir avec le renforcement de la répression et la mise en place de la coopération dans la gestion des flux migratoires et l'externalisation du contrôle des frontières européennes.
La mise en application du programme de La Haye en 2004 (l'externalisation des contrôles aux frontières) a aussi renforcé la répression contre les migrants en Europe. Ce programme transforme les pays de transit, en gendarmes de l'Europe : c'est une véritable guerre aux migrants qui a lieu. Les soldats sont les Etats africains et l'agence des frontières FRONTEX le bras armé européen. Les victimes premières de cette guerre sont les « voyageurs sans visas » qui vivent les pires souffrances en tentant de joindre les frontières européennes, qui vivent également les pires humiliations par les autorités des pays africains traversés, complices des pays Européens,lorsqu'ils sont refoulés vers le Mali.
La directive « retour » de l'UE qui sera votée en mai, prévoit la possibilité d'une détention des personnes en situation irrégulière de 18 mois et une interdiction du territoire européen de 5 ans pour les sans papiers qui auront été expulsés.
L'UE et plus spécifiquement la France pour mieux faire passer leurs politiques d'immigration, se servent des besoins financiers pour les investissements dans les pays africains. Mais ces fonds ne suffisent même pas aux besoins de nos pays comme en témoigne le fait qu'au Mali la part de l'apport des maliens de l'extérieur au développement est supérieure à celle de la dite aide au développement. Ces financements censés accompagner les projets de développement sont en réalité utilisés pour la gestion des flux migratoires : 10 millions d'euros issus du Fond Européen pour le Développement financent le futur Centre pour l'Information et la Gestion de l'Emigration
Malienne qui est chargé de lutter contre l'immigration et d'en contrôler les flux.
Mais dès aujourd'hui, les droits des maliens de l'extérieur risquent d'être totalement spoliés avec les accords de réadmission que l'Etat Français veut faire signer à l'Etat Malien. Certes l'Etat français fait de fortes pressions sur l'Etat malien comme sur tous les Etats africains pour qu'il signe cet accord, mais l'Etat doit résister notamment lors de 8ème réunion du comité franco malien qui se tiendra à Paris du 17 au 19 mars 2008. Nous devons résister. Le Mali ne doit pas s'agenouiller.
Les sans papiers, les expulsés et les refoulés se sont mis en mouvement à travers différents organisations en Europe et au Mali. Ils sortent de la clandestinité, ils cessent d'avoir honte et ont décidé de se battre pour leur droit. Nous devons accroître cette
mobilisation, ne plus seulement dénoncer les situations d'expulsion mais également revendiquer nos droits.
Nous exigeons de l'Etat Malien
- de ne pas signer les accords bilatéraux de réadmission avec l'Etat Français et Espagnol ouvrant la voie à des quotas d'immigration choisie et amplifiant les expulsions des travailleurs sans papiers maliens
- d'exiger de ses consulats de cesser de délivrer des laissez-passer qui facilitent l'expulsion des Maliens
- d'exiger la régularisation de tous les travailleurs sans papiers
- d'exiger la réunification des familles
- d'exiger auprès de l'Etat français, la restitution des biens des expulsés et qu'ils puissent bénéficier de leurs droits au regard des cotisations versées
- de dénoncer la directive « retour » de l'Union Européenne qui est une véritable humiliation pour les peuples africains
- de refuser la collaboration avec l'agence FRONTEX créée pour la gestion « externalisée » des frontières européennes
- d'exiger le gel de l'ouverture du Centre International de la Gestion de l'Emigration (CIGEM) et le transfert de leurs fonds pour l'assistance aux expulsés et aux refoulés
- d'apporter une assistance à tous les expulsés et refoulés qui n'ont cherché à aller en Occident que pour aider leurs familles et donc leur pays à se développer
- de créer un comité mixte comprenant des représentants du gouvernement et des expulsés afin d'évaluer les préjudices subis
Nous souhaitons, après ces journées qui ont permis de renforcer nos liens, poursuivre désormais une lutte commune.
Nous demandons à tous les expulsés de venir nous rejoindre et de se mobiliser massivement
Bamako, le 16 mars 2008
Avec le soutien des organisations présentes à cette rencontre : ARACEM, Cimade, Droit Devant, Confédération Générale du Travail,Réseau Education Sans Frontière,Réseau Noborder/frassanito, Comité des Sans papiers, Confédération National du Travail
(Secrétariat international), Collectif 69 de soutien aux demandeurs d'asile et
sans papiers, MRAP Rhône, Solidaires Rhône, ANAFE.
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- Message n°7
Re: migration internationale
LA POLITIQUE D'IMMIGRATION BELGE TUE UN SANS PAPIERS !!
La Coordination Nationale des Sans papiers (CNSP) tient à vous faire part de la mort de notre frère Népalais Ghele Shyam, ce dimanche 16 mars dans la ville Flamande de Ostende.
Mr Shyam était arrivé en Belgique en 2000, suite à la situation dictatoriale dans son pays, il a dû fuir le Népal pour protéger sa vie. Une fois en Belgique il a introduit une première demande d'asile qui lui a été refusée,puis une deuxième, également refusée et enfin un recours au conseil d'état.
Dernièrement sa situation était celle de milliers de sans papiers en Belgique, laquelle l'a conduit doucement mais sûrement vers l'enfer de la clandestinité, l'exploitation, le désespoir et la MORT.
La CNSP accuse le gouvernement Belge et sa politique d'immigration raciste d'être les responsables directs de la mort de Mr Shyam et de tous nos frères sans papiers décédés ces dernières années dans l'anonymat et l'oubli.
Les informations officielles nous dévoilent les chiffres tragiques d'une dizaine de morts depuis seulement 2007, dans les centres fermés et ouverts,avec déjà 3 décès depuis 2008 alors que nous ne sommes qu'au mois de mars !!!!
Combien d'hommes et de femmes sont-ils réellement morts depuis l'assassinat de Semira Adamu ?
Quel est le prix qu'il faudra encore payer pour vivre en liberté et en sécurité ?
Combien de temps les autorités Belges vont-elles encore jouer avec la vie des nouveaux esclaves du système libéral?
La Coordination Nationale des Sans papiers (CNSP) tient à vous faire part de la mort de notre frère Népalais Ghele Shyam, ce dimanche 16 mars dans la ville Flamande de Ostende.
Mr Shyam était arrivé en Belgique en 2000, suite à la situation dictatoriale dans son pays, il a dû fuir le Népal pour protéger sa vie. Une fois en Belgique il a introduit une première demande d'asile qui lui a été refusée,puis une deuxième, également refusée et enfin un recours au conseil d'état.
Dernièrement sa situation était celle de milliers de sans papiers en Belgique, laquelle l'a conduit doucement mais sûrement vers l'enfer de la clandestinité, l'exploitation, le désespoir et la MORT.
La CNSP accuse le gouvernement Belge et sa politique d'immigration raciste d'être les responsables directs de la mort de Mr Shyam et de tous nos frères sans papiers décédés ces dernières années dans l'anonymat et l'oubli.
Les informations officielles nous dévoilent les chiffres tragiques d'une dizaine de morts depuis seulement 2007, dans les centres fermés et ouverts,avec déjà 3 décès depuis 2008 alors que nous ne sommes qu'au mois de mars !!!!
Combien d'hommes et de femmes sont-ils réellement morts depuis l'assassinat de Semira Adamu ?
Quel est le prix qu'il faudra encore payer pour vivre en liberté et en sécurité ?
Combien de temps les autorités Belges vont-elles encore jouer avec la vie des nouveaux esclaves du système libéral?
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- Message n°8
Re: migration internationale
Journée d’action, le 6 juin 2008 à Varsovie/Pologne: Pour la
suppression de FRONTEX!
Résistance transnationale contre l’ »agence des frontières
européennes »- Combattons le régime des frontières- Pour la liberté
de mouvement !
Conférence de presse et siège de protestation en face du quartier
général de FRONTEX à Varsovie, contre le régime des frontières
européen et son externalisation à l’est et au sud, dans le cadre de
la chaîne d’actions relative aux migrations !
Alors que le nombre de migrants et de réfugiés est partout en
progression, L’Union Européenne met en place un régime des frontières
de plus en plus restrictif pour limiter, contrôler et « gérer »
l’immigration suivant ses propres intérêts. Le résultat en est
l’exclusion violente des migrants et des réfugiés, conduisant chaque
année à la mort de milliers de personnes, à l’extérieur des murs de
la Forteresse Europe, dans le désert, sur la Méditerranée comme sur
l’Océan atlantique, à l’organisation des expulsions de masse,
générant des millions de « sans-papiers » et de demandeurs d’asile,
privés des droits fondamentaux et du droit au travail. FRONTEX, l’
»Agence européenne des frontières », joue un rôle crucial dans ce
régime raciste des frontières. Depuis sa création en 2005, elle a
réussi une croissance rapide en importance et en budget.
La fonction de FRONTEX est de relier, coordonner et harmoniser le
travail de contrôle des frontières des polices nationales des Etats-
membres de l’UE, complétant ainsi les attributions des forces de
police, des forces armées et des services secrets. Dotée d’un grand
degré d’autonomie, FRONTEX exerce son pouvoir grandissant sans aucune
obligation de transparence ni de contrôle parlementaire. En
coopération avec les polices nationales de l’air et des frontières,
les fonctionnaires de FRONTEX multiplient les opérations contre les
migrants. Entre 2006 et 2007, FRONTEX a participé, en accord avec la
Commission Européenne, à l’arrestation et au refoulement de 53.000
personnes le long des frontières européennes. En 2006, FRONTEX a mené
des opérations en dehors du territoire de l’UE pour empêcher les
migrants africains d’atteindre par bateau Lampedusa, Malta et les
îles Canaries. Pour accomplir cette tache, FRONTEX légitime l’usage
d’équipements aéronavals et d’hélicoptères en produisant l’image
d’une guerre contre la menace d’une « immigration illégale ». Comme
première étape pour rendre plus hermétiques les frontières maritimes
du sud de l’UE, FRONTEX a relié les Etats européens de la région en
un « réseau de patrouilles européennes ». Elle organise toute sorte
d’autres opérations afin de mettre en place un régime commun des
frontières européen. Avec l’ajout récent d’une composante appelée «
Les équipes d’intervention rapide aux frontières » (RABITS), FRONTEX
anime pratiquement une agence de contrôle des frontières militarisée,
une pierre angulaire dans la fortification de l’Europe.
Dans les faits, ces mesures et ces opérations de contrôle aux
frontières sont responsables de la mort de plus en plus de migrants.
Combattre l’immigration n’en supprime pas les causes, mais oblige par
contre les réfugiés et les migrants à choisir des trajets de plus en
plus dangereux. Cela n’empêche pas FRONTEX et ses partenaires
institutionnels de présenter cyniquement leur chasse aux migrants
comme « un engagement humanitaire contre le trafic humain ».
Depuis l’élargissement de l’espace Schengen, FRONTEX concentre
davantage son attention sur le contrôle des frontières à l’est.
FRONTEX est aussi impliquée dans la recherche sur « l’immigration
illégale », dans les mesures techniques et l’équipement pour la
surveillance des frontières ainsi que dans des programmes
d’entraînements pour les forces de police. De plus, FRONTEX a été
mandatée par l’UE pour négocier avec les pays hors de l’UE afin
qu’ils collaborent à la surveillance des frontières et au contrôle de
l’immigration. A côté de cela, FRONTEX s’engage de plus en plus dans
l’interconnexion des autorités nationales des Etats membres de l’UE
pour l’organisation des expulsions par vols charter groupés.
La Commission Européenne a présenté récemment une proposition de ce
qu’on appelle une « Border package », intitulée « une vision
d’ensemble pour un système de gestion des frontières européennes
unique, pour le 21ème siècle ». Selon ce plan, FRONTEX devrait
fonctionner comme un pivot de la coordination dans l’architecture
d’un régime de frontières européen sans précédent. Un système de
surveillance des frontières global (EUROSUR) espionnera les migrants
depuis le tout début de leur séjour en Europe, pendant qu’un système
de contrôle biométrique des entrées et des sorties aux frontières
permettra de suivre tout déplacement vers et hors de l’Europe.
FRONTEX est au centre de tout cela.
FRONTEX représente un régime sécuritaire militarisé au sein duquel la
police, le contrôle aux frontières, les services de l’immigration,
l’armée et les services secrets forment un complexe de répression
presque standard, qui divise le monde suivant un ordre hiérarchique
entre les riches et les pauvres, entre l’Europe (de l’ouest) et les
autres, entre ceux qui ont des droits, ceux qui en ont moins et ceux
qui n’en ont pas du tout. Nous en avons assez de cette soit disant
sécurité. Nous ne supportons plus que des gens soient tués, que
d’autres soient rejetés, emprisonnés ou expulsés par le régime des
frontières. Nous refusons la hiérarchie de l’exploitation et de
l’exclusion capitalistes, racistes et sexistes. Nous voulons la
liberté de circulation universelle et les mêmes droits pour tous !
Les groupes et réseaux en lien avec la question de l’immigration, de
toute l’Europe sont invités à envoyer des délégués à Varsovie :
-le 5 juin, à 19h00, pour faire acte de présence et contribuer à une
conférence contre le régime des frontières
-le 6 juin pour se joindre à la conférence de presse, à 12h30, et
participer au siège de protestation avec banderoles et prises de
parole à l’entrée de l’immeuble qui abrite le quartier général de
FRONTEX (Rondo onz 1).
Faisons du 6 juin à Varsovie un événement fort marquant le début
d’une campagne transnationale contre FRONTEX inscrite dans le long
terme, contre le monstre du régime européen des frontières !
Premières signatures :
No Borders Poland ; Zwiazek Syndikalistow Polski, Varsovie (Union des
syndicalistes) ; Praga Anarchist Group, Varsovie ; borderline-europe-
Human Rights without Borders, Potsdam ; « Pole AG », Berlin ; Kein
Mensch ist illegal, Hanau ; le groupe Caravan de Münich ; Centre
d’information sur la militarisation, Allemagne ; le réseau Frassanito
suppression de FRONTEX!
Résistance transnationale contre l’ »agence des frontières
européennes »- Combattons le régime des frontières- Pour la liberté
de mouvement !
Conférence de presse et siège de protestation en face du quartier
général de FRONTEX à Varsovie, contre le régime des frontières
européen et son externalisation à l’est et au sud, dans le cadre de
la chaîne d’actions relative aux migrations !
Alors que le nombre de migrants et de réfugiés est partout en
progression, L’Union Européenne met en place un régime des frontières
de plus en plus restrictif pour limiter, contrôler et « gérer »
l’immigration suivant ses propres intérêts. Le résultat en est
l’exclusion violente des migrants et des réfugiés, conduisant chaque
année à la mort de milliers de personnes, à l’extérieur des murs de
la Forteresse Europe, dans le désert, sur la Méditerranée comme sur
l’Océan atlantique, à l’organisation des expulsions de masse,
générant des millions de « sans-papiers » et de demandeurs d’asile,
privés des droits fondamentaux et du droit au travail. FRONTEX, l’
»Agence européenne des frontières », joue un rôle crucial dans ce
régime raciste des frontières. Depuis sa création en 2005, elle a
réussi une croissance rapide en importance et en budget.
La fonction de FRONTEX est de relier, coordonner et harmoniser le
travail de contrôle des frontières des polices nationales des Etats-
membres de l’UE, complétant ainsi les attributions des forces de
police, des forces armées et des services secrets. Dotée d’un grand
degré d’autonomie, FRONTEX exerce son pouvoir grandissant sans aucune
obligation de transparence ni de contrôle parlementaire. En
coopération avec les polices nationales de l’air et des frontières,
les fonctionnaires de FRONTEX multiplient les opérations contre les
migrants. Entre 2006 et 2007, FRONTEX a participé, en accord avec la
Commission Européenne, à l’arrestation et au refoulement de 53.000
personnes le long des frontières européennes. En 2006, FRONTEX a mené
des opérations en dehors du territoire de l’UE pour empêcher les
migrants africains d’atteindre par bateau Lampedusa, Malta et les
îles Canaries. Pour accomplir cette tache, FRONTEX légitime l’usage
d’équipements aéronavals et d’hélicoptères en produisant l’image
d’une guerre contre la menace d’une « immigration illégale ». Comme
première étape pour rendre plus hermétiques les frontières maritimes
du sud de l’UE, FRONTEX a relié les Etats européens de la région en
un « réseau de patrouilles européennes ». Elle organise toute sorte
d’autres opérations afin de mettre en place un régime commun des
frontières européen. Avec l’ajout récent d’une composante appelée «
Les équipes d’intervention rapide aux frontières » (RABITS), FRONTEX
anime pratiquement une agence de contrôle des frontières militarisée,
une pierre angulaire dans la fortification de l’Europe.
Dans les faits, ces mesures et ces opérations de contrôle aux
frontières sont responsables de la mort de plus en plus de migrants.
Combattre l’immigration n’en supprime pas les causes, mais oblige par
contre les réfugiés et les migrants à choisir des trajets de plus en
plus dangereux. Cela n’empêche pas FRONTEX et ses partenaires
institutionnels de présenter cyniquement leur chasse aux migrants
comme « un engagement humanitaire contre le trafic humain ».
Depuis l’élargissement de l’espace Schengen, FRONTEX concentre
davantage son attention sur le contrôle des frontières à l’est.
FRONTEX est aussi impliquée dans la recherche sur « l’immigration
illégale », dans les mesures techniques et l’équipement pour la
surveillance des frontières ainsi que dans des programmes
d’entraînements pour les forces de police. De plus, FRONTEX a été
mandatée par l’UE pour négocier avec les pays hors de l’UE afin
qu’ils collaborent à la surveillance des frontières et au contrôle de
l’immigration. A côté de cela, FRONTEX s’engage de plus en plus dans
l’interconnexion des autorités nationales des Etats membres de l’UE
pour l’organisation des expulsions par vols charter groupés.
La Commission Européenne a présenté récemment une proposition de ce
qu’on appelle une « Border package », intitulée « une vision
d’ensemble pour un système de gestion des frontières européennes
unique, pour le 21ème siècle ». Selon ce plan, FRONTEX devrait
fonctionner comme un pivot de la coordination dans l’architecture
d’un régime de frontières européen sans précédent. Un système de
surveillance des frontières global (EUROSUR) espionnera les migrants
depuis le tout début de leur séjour en Europe, pendant qu’un système
de contrôle biométrique des entrées et des sorties aux frontières
permettra de suivre tout déplacement vers et hors de l’Europe.
FRONTEX est au centre de tout cela.
FRONTEX représente un régime sécuritaire militarisé au sein duquel la
police, le contrôle aux frontières, les services de l’immigration,
l’armée et les services secrets forment un complexe de répression
presque standard, qui divise le monde suivant un ordre hiérarchique
entre les riches et les pauvres, entre l’Europe (de l’ouest) et les
autres, entre ceux qui ont des droits, ceux qui en ont moins et ceux
qui n’en ont pas du tout. Nous en avons assez de cette soit disant
sécurité. Nous ne supportons plus que des gens soient tués, que
d’autres soient rejetés, emprisonnés ou expulsés par le régime des
frontières. Nous refusons la hiérarchie de l’exploitation et de
l’exclusion capitalistes, racistes et sexistes. Nous voulons la
liberté de circulation universelle et les mêmes droits pour tous !
Les groupes et réseaux en lien avec la question de l’immigration, de
toute l’Europe sont invités à envoyer des délégués à Varsovie :
-le 5 juin, à 19h00, pour faire acte de présence et contribuer à une
conférence contre le régime des frontières
-le 6 juin pour se joindre à la conférence de presse, à 12h30, et
participer au siège de protestation avec banderoles et prises de
parole à l’entrée de l’immeuble qui abrite le quartier général de
FRONTEX (Rondo onz 1).
Faisons du 6 juin à Varsovie un événement fort marquant le début
d’une campagne transnationale contre FRONTEX inscrite dans le long
terme, contre le monstre du régime européen des frontières !
Premières signatures :
No Borders Poland ; Zwiazek Syndikalistow Polski, Varsovie (Union des
syndicalistes) ; Praga Anarchist Group, Varsovie ; borderline-europe-
Human Rights without Borders, Potsdam ; « Pole AG », Berlin ; Kein
Mensch ist illegal, Hanau ; le groupe Caravan de Münich ; Centre
d’information sur la militarisation, Allemagne ; le réseau Frassanito
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- Message n°9
Re: migration internationale
SOS from Italy
Cette vague de violence va plus loin par la lame de fond qu'elle entraine en
Europe : "l''emergence Roma" doit etre combattue.
.En France nous assistons aux arrestations, rafles et reconduites forcées,
avec l'aide de l'ANAEM sans grandes protestations; Les Rroms restant les
sous citoyens et la honte de cette Europe qui les chasse de pays en pays.
Pour nous ils sont le fond de commer ce Sarkozy les 30% de la "politique du
chiffre" ( meme un avion privée de la PAF : 2 millions d'euros,qui vole
24/24), et cars d'Euroline.
Nous ne pouvons assister à cette montée de racisme et véritable chasse et
stigmatisation de cette population conduisant "à un véritable pogrom : 7
attaques en 72h dans leurs camps"
Plus de 10 siècles qu'ils sont sans pays , sans territoire, , en Roumanie
ou Bulgarie , la situation qui leur est réservée, véritable apartheid, les
ravalent à traitements intolérables
. Laisserons nous progresser cette Europe brune, sans communiquer et agir?
Cette vague de violence va plus loin par la lame de fond qu'elle entraine en
Europe : "l''emergence Roma" doit etre combattue.
.En France nous assistons aux arrestations, rafles et reconduites forcées,
avec l'aide de l'ANAEM sans grandes protestations; Les Rroms restant les
sous citoyens et la honte de cette Europe qui les chasse de pays en pays.
Pour nous ils sont le fond de commer ce Sarkozy les 30% de la "politique du
chiffre" ( meme un avion privée de la PAF : 2 millions d'euros,qui vole
24/24), et cars d'Euroline.
Nous ne pouvons assister à cette montée de racisme et véritable chasse et
stigmatisation de cette population conduisant "à un véritable pogrom : 7
attaques en 72h dans leurs camps"
Plus de 10 siècles qu'ils sont sans pays , sans territoire, , en Roumanie
ou Bulgarie , la situation qui leur est réservée, véritable apartheid, les
ravalent à traitements intolérables
. Laisserons nous progresser cette Europe brune, sans communiquer et agir?
jeffe
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- Message n°10
Re: migration internationale
Ce que je vais en dire est terrible à dire mais c'est ce que je ressents:
NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE GLOBALEMENT.
Cela fait plus d'un an que je reçois les messages d'alerte de RSEF . Maintenant ces 1 à 2 par jour !
Ecrire au préfet ? J'ai même écrit à Fillion !
ILS EN ONT RIEN A FOUTRE !
C'est la technique de l'innondation ... Trop de problèmes à la fois.
NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE GLOBALEMENT.
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- Message n°11
Re: migration internationale
Festival itinErrance autour de l'exil et des migrations. Du 29 mai au 8
juin.
Retrouvez le programme complet sur :
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/programmeitin.pdf
----------------------------------------------------------------------------
Hors les murs
----------------------------------------------------------------------------
Jeudi 29 mai au Ciné 104 de Pantin (93)
20h15 Projection Andalucia de Alain Gomis (fiction)
Débat en présence de l’actrice Delphine Zingg (et, sous réserve, du
réalisateur),
suivi d’un pot convivial.
Dans son royaume coloré, Yacine est le maître du jeu. Qu'il soit animateur
pour
enfants ou guide touristique, il vit chaque expérience au présent. Lorsqu'il
revoit
Djibril, un ami d'enfance, il se retrouve confronté à lui-même, et à ses
origines.
Un film drôle, vivant et libre sur la quête d’identité.
En partenariat avec le Ciné 104, 104 avenue Jean Lolive (Pantin 93)
M° Eglise de Pantin - Tarif unique 3 €
----------------------------------------------------------------------------
--
Dimanche 1er juin à Aubervilliers
14h00 Lecture de lettres d’Amérique par la Compagnie Padbrapad
Dans le cadre du Festival « Porte Voix », Théâtre des Frères Poussière,
Aubervilliers (93)
Lectures de Lettres d’Amérique par la Compagnie Padbrapad et L’Association
pour une
Maison de la Mémoire de l’Emigration » (A.M.M.E.). Cette dernière a collecté
des lettres
d’Amérique écrites de 1860 et 1916 par les nouveaux arrivants à leurs
familles demeurées
au pays. Certaines de ces lettres ont été choisies par la Compagnie
Padbrapad pour être
lues ou plus justement « interprétées » en public. Tour à tour expéditeurs
ou destinataires
des missives, deux comédiens mettront en scène et en musique les textes de
ceux qui,
pour la plupart, ne parlent pas d’eux-mêmes comme d’immigrés, eux qui sont
partis
« faire l’Amérique » et qui, en éclaireurs, disent à leur communauté
d’origine le bien-fondé
de leur départ.
En partenariat avec l’association « Les Frères poussière » – 6 rue des
Noyers
RER B Le Courneuve-Aubervilliers, M° Fort d’Aubervilliers
Gratuit pour les moins de 8 ans – habitants d’Aubervilliers : 3 € – hors
Aubervilliers : 5 €
----------------------------------------------------------------------------
--
Aux Voûtes du 3 au 8 juin
----------------------------------------------------------------------------
--
19, rue des Frigos – 75 013 Paris
M° Bibliothèque François Mitterrand
Entrée 3 euros / jour
Pass Festival 10 euros
Soirée d’inauguration le mardi 3 juin dès 18h.
Ouverture du site et des expos à 14h du mercredi au dimanche
Présentation des films, expos et spectacles sur :
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/programmeitin.pdf
----------------------------------------------------------------------------
--
Mardi 03 juin
Soirée d’ouverture
18h00 Vernissage des expositions et live par Jocelyn Robert
19h00 Performance de Vincent Madame inspirée de Route One / USA de Robert
Kramer
21h00 Ciné Concert « L’Emigrant » de Charlie Chaplin
22h00 Concert – fanfare Testament Vollstrecker
Mercredi 04 juin
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
18h00 Projection “Extérieur / nuit” de Ali Gül Dönmez – en présence du
réalisateur
18H30 Projection « La Vie de château » de Frédérique Devillez – en
présence de la réalisatrice
21h00 Projection « Rond Point Chatila » de Maher Abi Samra
22h00 Concert « Klezmer Kaos »
Jeudi 05 juin
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
17h00 Projection « Malaak et le vaste monde » de Ahlem Aussant-Leroy – en
présence de la réalisatrice
18h30 Projections « Yu » de Manon Ott, et « Petits aménagements avec
l’occident » de Gregory Cohen
– en présence des réalisateurs
20h30 Spectacle de contes haïtien chantés par la célèbre conteuse Mimi
Barthélémy, précédé du film :
« Mimi au fil des contes » d’Elsa Rossignol et Julien Segura –
en présence des réalisateurs
22h30 Performance de Vincent Madame inspirée de Route One / USA de Robert
Kramer
Vendredi 06 juin
Carte Blanche à Light Cone
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
17h00 Projection « Reminiscence of a journey to Lithuania » de Jonas Mekas
(Cinédoc) - projection 16mm
19h00 Performance Mars 07 – duo guitare électrique / jonglage
19h30 Projection « Les Soviets plus l’électricité » de Nicolas Rey - 16mm –
en présence du réalisateur
22h30 Concert expérimental « In Absentia », concert électro-acoustique
de Strom Varx, Gilles Savoy et Jérémy Gravayat
Samedi 07 juin
14h00 Projections « En France » de Benjamin Serero et « La Mémoire dure »
de Rossella Ragazzi
– en présence du réalisateur
16h00 Projections « Dans les décombres » d’Olivier Meys (+ débat avec
Corinne Bopp) et
« Nachbarn – Vecinos (Voisins / Neighbours) » de Rouven Rech
20h30 Projections « Saudade do Futuro » de Marie-Clémence et César Paes –
en présence des réalisateurs
22h30 Concert « Trio carioca », pagode brésilienne
Dimanche 08 juin
14h00 Projections « Facteur toubab » et « Vacances au Sénégal » de François
Christophe
– en présence du réalisateur
17h00 Projections « La Femme seule » de Brahim Fritah et « Rome plutôt que
vous » de Tariq Teguia
– en présence des réalisateurs (sous réserve)
21h00 Concert de clôture « Nawal, la voix des Comores », précédé du film «
Nawal » d’Emilie Omnès
– en présence de la réalisatrice
----------------------------------------------------------------------------
--
Téléchargez le programme complet sur :
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/programmeitin.pdf
juin.
Retrouvez le programme complet sur :
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/programmeitin.pdf
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Hors les murs
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Jeudi 29 mai au Ciné 104 de Pantin (93)
20h15 Projection Andalucia de Alain Gomis (fiction)
Débat en présence de l’actrice Delphine Zingg (et, sous réserve, du
réalisateur),
suivi d’un pot convivial.
Dans son royaume coloré, Yacine est le maître du jeu. Qu'il soit animateur
pour
enfants ou guide touristique, il vit chaque expérience au présent. Lorsqu'il
revoit
Djibril, un ami d'enfance, il se retrouve confronté à lui-même, et à ses
origines.
Un film drôle, vivant et libre sur la quête d’identité.
En partenariat avec le Ciné 104, 104 avenue Jean Lolive (Pantin 93)
M° Eglise de Pantin - Tarif unique 3 €
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Dimanche 1er juin à Aubervilliers
14h00 Lecture de lettres d’Amérique par la Compagnie Padbrapad
Dans le cadre du Festival « Porte Voix », Théâtre des Frères Poussière,
Aubervilliers (93)
Lectures de Lettres d’Amérique par la Compagnie Padbrapad et L’Association
pour une
Maison de la Mémoire de l’Emigration » (A.M.M.E.). Cette dernière a collecté
des lettres
d’Amérique écrites de 1860 et 1916 par les nouveaux arrivants à leurs
familles demeurées
au pays. Certaines de ces lettres ont été choisies par la Compagnie
Padbrapad pour être
lues ou plus justement « interprétées » en public. Tour à tour expéditeurs
ou destinataires
des missives, deux comédiens mettront en scène et en musique les textes de
ceux qui,
pour la plupart, ne parlent pas d’eux-mêmes comme d’immigrés, eux qui sont
partis
« faire l’Amérique » et qui, en éclaireurs, disent à leur communauté
d’origine le bien-fondé
de leur départ.
En partenariat avec l’association « Les Frères poussière » – 6 rue des
Noyers
RER B Le Courneuve-Aubervilliers, M° Fort d’Aubervilliers
Gratuit pour les moins de 8 ans – habitants d’Aubervilliers : 3 € – hors
Aubervilliers : 5 €
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Aux Voûtes du 3 au 8 juin
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19, rue des Frigos – 75 013 Paris
M° Bibliothèque François Mitterrand
Entrée 3 euros / jour
Pass Festival 10 euros
Soirée d’inauguration le mardi 3 juin dès 18h.
Ouverture du site et des expos à 14h du mercredi au dimanche
Présentation des films, expos et spectacles sur :
http://www.lesyeuxdanslemonde.org/programmeitin.pdf
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Mardi 03 juin
Soirée d’ouverture
18h00 Vernissage des expositions et live par Jocelyn Robert
19h00 Performance de Vincent Madame inspirée de Route One / USA de Robert
Kramer
21h00 Ciné Concert « L’Emigrant » de Charlie Chaplin
22h00 Concert – fanfare Testament Vollstrecker
Mercredi 04 juin
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
18h00 Projection “Extérieur / nuit” de Ali Gül Dönmez – en présence du
réalisateur
18H30 Projection « La Vie de château » de Frédérique Devillez – en
présence de la réalisatrice
21h00 Projection « Rond Point Chatila » de Maher Abi Samra
22h00 Concert « Klezmer Kaos »
Jeudi 05 juin
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
17h00 Projection « Malaak et le vaste monde » de Ahlem Aussant-Leroy – en
présence de la réalisatrice
18h30 Projections « Yu » de Manon Ott, et « Petits aménagements avec
l’occident » de Gregory Cohen
– en présence des réalisateurs
20h30 Spectacle de contes haïtien chantés par la célèbre conteuse Mimi
Barthélémy, précédé du film :
« Mimi au fil des contes » d’Elsa Rossignol et Julien Segura –
en présence des réalisateurs
22h30 Performance de Vincent Madame inspirée de Route One / USA de Robert
Kramer
Vendredi 06 juin
Carte Blanche à Light Cone
14h00 Visite des expositions / rencontres avec les artistes
17h00 Projection « Reminiscence of a journey to Lithuania » de Jonas Mekas
(Cinédoc) - projection 16mm
19h00 Performance Mars 07 – duo guitare électrique / jonglage
19h30 Projection « Les Soviets plus l’électricité » de Nicolas Rey - 16mm –
en présence du réalisateur
22h30 Concert expérimental « In Absentia », concert électro-acoustique
de Strom Varx, Gilles Savoy et Jérémy Gravayat
Samedi 07 juin
14h00 Projections « En France » de Benjamin Serero et « La Mémoire dure »
de Rossella Ragazzi
– en présence du réalisateur
16h00 Projections « Dans les décombres » d’Olivier Meys (+ débat avec
Corinne Bopp) et
« Nachbarn – Vecinos (Voisins / Neighbours) » de Rouven Rech
20h30 Projections « Saudade do Futuro » de Marie-Clémence et César Paes –
en présence des réalisateurs
22h30 Concert « Trio carioca », pagode brésilienne
Dimanche 08 juin
14h00 Projections « Facteur toubab » et « Vacances au Sénégal » de François
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– en présence du réalisateur
17h00 Projections « La Femme seule » de Brahim Fritah et « Rome plutôt que
vous » de Tariq Teguia
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Nawal » d’Emilie Omnès
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- Message n°12
Re: migration internationale
ITALIE : LE HCR SE FÉLICITE DE LA CHARTE DES JOURNALISTES ITALIENS
New York, Jun 13 2008 6:00PM
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué l';approbation définitive, hier, par les associations du Conseil italien des Journalistes d';un code de conduite sur les reportages relatifs aux problèmes d';asile et de migration.
Ce document, la « Charte de Rome », a été élaboré par l';Association des Journalistes italiens et la Fédération italienne de la Presse nationale, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (<" http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news">HCR).
« La Charte de Rome fournira aux journalistes italiens des lignes directrices pour assurer que les informations sur les demandeurs d';asile, les réfugiés, les migrants et les victimes de trafics d';êtres humains soient exactes et impartiales », a indiqué aujourd';hui à Genève la porte parole du HCR.
La Charte appelle aussi à ce que les problèmes de migration et d';asile soient inclus dans la formation des journalistes. Elle prévoit également la création d';un centre de supervision indépendant qui contrôlera la couverture des médias sur les demandeurs d';asile, les réfugiés et les migrants.
Le HCR espère que ce Code éthique permettra une utilisation appropriée du vocabulaire et une protection adéquate pour tous ceux qui ont demandé et obtenu la protection de l';Italie, sans porter préjudice au droit d';informer.
Le problème de l';immigration a fait l';objet de vifs débats ces derniers mois en Italie où il y a eu plusieurs cas d';attaques contre des étrangers.
2008-06-13 00:00:00.000
New York, Jun 13 2008 6:00PM
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué l';approbation définitive, hier, par les associations du Conseil italien des Journalistes d';un code de conduite sur les reportages relatifs aux problèmes d';asile et de migration.
Ce document, la « Charte de Rome », a été élaboré par l';Association des Journalistes italiens et la Fédération italienne de la Presse nationale, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (<" http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news">HCR).
« La Charte de Rome fournira aux journalistes italiens des lignes directrices pour assurer que les informations sur les demandeurs d';asile, les réfugiés, les migrants et les victimes de trafics d';êtres humains soient exactes et impartiales », a indiqué aujourd';hui à Genève la porte parole du HCR.
La Charte appelle aussi à ce que les problèmes de migration et d';asile soient inclus dans la formation des journalistes. Elle prévoit également la création d';un centre de supervision indépendant qui contrôlera la couverture des médias sur les demandeurs d';asile, les réfugiés et les migrants.
Le HCR espère que ce Code éthique permettra une utilisation appropriée du vocabulaire et une protection adéquate pour tous ceux qui ont demandé et obtenu la protection de l';Italie, sans porter préjudice au droit d';informer.
Le problème de l';immigration a fait l';objet de vifs débats ces derniers mois en Italie où il y a eu plusieurs cas d';attaques contre des étrangers.
2008-06-13 00:00:00.000
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- Message n°13
Re: migration internationale
jeffe a écrit:Ce que je vais en dire est terrible à dire mais c'est ce que je ressents:
NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE GLOBALEMENT.
Cela fait plus d'un an que je reçois les messages d'alerte de RSEF . Maintenant ces 1 à 2 par jour !
Ecrire au préfet ? J'ai même écrit à Fillion !
ILS EN ONT RIEN A FOUTRE !
C'est la technique de l'innondation ... Trop de problèmes à la fois.
Je n'avais pas vu ou prêté attention à ton message, Jeffe.
J'ai un autre avis: par les pétitions sur le net de RESF ou d'autres organismes, des victoires, libérations d'immigré(e)s ont été arrachées. Ce n'est pas gagné à tout coup, certes. Mais celà montre également aux gens de pouvoir, qu'une certaine conscience collective est toujours présente.
De plus, et lorsque c'est possible, renforcer les rassemblements de soutien, ou même lors de décisions du tribunal administratif, suffit à faire tomber la décision dans le sens de la justice et des droits de l'homme.
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- Message n°14
Re: migration internationale
Altermondialisme politique
"Directive retour" ou "directive de la honte".
Lettre d’ Evo Morales à l’ Union Européenne
Mercredi 11 juin 2008,
Lettre du Président Evo Morales à l’Union Européenne
Jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’Europe partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes européens et à la persécution des minorités ethniques.
Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite “directive retour”. Ce texte, validé le 5 juin passé par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelque ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.
Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, en masse, sans visa ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent, dans nos pays du continent américain, qui absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple dans le cas de notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIème et le XIXème siècle. Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés.
Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants viennent dans l’Union européenne pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois de travaux publics, dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’UE.
Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas – vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7 % du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars, qui dépassent les 104 milliards de dollars octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10 % de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliards de dollars), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.
Il apparait que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du Tiers-Monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’œuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos États, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières.
Il est regrettable que le projet de “directive retour” complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque État ou groupe d’États puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains. La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papier jusqu’à 18 mois avant leur expulsion – ou “éloignement” selon le terme de la directive. 18 mois ! Sans procès ni justice ! Tel qu’il est le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :
“1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.”
Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de familles et des mineurs, sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides. Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papier, dont l’immense majorité travaille et s’intègre depuis des années ? De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la “liberté de circuler”, la protection contre les emprisonnements arbitraires ?
Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté Andine des Nations (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou) de signer un “Accord d’association” qui inclue en son troisième pilier un traité de libre-échange, de même nature et contenu que ceux qu’imposent les États-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la “protection juridique”, on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le Jour des travailleurs. Je demande, dans ce cas : où est la “sécurité juridique” pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?
Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement… Ceci est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques.
Dans ces conditions, si cette “directive retour” devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visas qui nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.
Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles, connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement global, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papier ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux, n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, sinon le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.
Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvée le texte de la “directive retour”. Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte. J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du Tiers-Monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos “politiques d’intégration” comme vous avez échoué avec votre supposée “mission civilisatrice” du temps des colonies.
Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les “clandestins”.
Evo Morales Ayma
Président de la République de Bolivie (traduction - Juin 2008)
"Directive retour" ou "directive de la honte".
Lettre d’ Evo Morales à l’ Union Européenne
Mercredi 11 juin 2008,
Lettre du Président Evo Morales à l’Union Européenne
Jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’Europe partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes européens et à la persécution des minorités ethniques.
Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite “directive retour”. Ce texte, validé le 5 juin passé par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelque ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.
Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, en masse, sans visa ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent, dans nos pays du continent américain, qui absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple dans le cas de notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIème et le XIXème siècle. Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés.
Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants viennent dans l’Union européenne pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois de travaux publics, dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’UE.
Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas – vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7 % du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars, qui dépassent les 104 milliards de dollars octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10 % de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliards de dollars), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.
Il apparait que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du Tiers-Monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’œuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos États, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières.
Il est regrettable que le projet de “directive retour” complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque État ou groupe d’États puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains. La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papier jusqu’à 18 mois avant leur expulsion – ou “éloignement” selon le terme de la directive. 18 mois ! Sans procès ni justice ! Tel qu’il est le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :
“1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.”
Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de familles et des mineurs, sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides. Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papier, dont l’immense majorité travaille et s’intègre depuis des années ? De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la “liberté de circuler”, la protection contre les emprisonnements arbitraires ?
Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté Andine des Nations (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou) de signer un “Accord d’association” qui inclue en son troisième pilier un traité de libre-échange, de même nature et contenu que ceux qu’imposent les États-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la “protection juridique”, on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le Jour des travailleurs. Je demande, dans ce cas : où est la “sécurité juridique” pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?
Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement… Ceci est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques.
Dans ces conditions, si cette “directive retour” devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visas qui nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.
Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles, connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement global, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papier ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux, n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, sinon le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.
Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvée le texte de la “directive retour”. Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte. J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du Tiers-Monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos “politiques d’intégration” comme vous avez échoué avec votre supposée “mission civilisatrice” du temps des colonies.
Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les “clandestins”.
Evo Morales Ayma
Président de la République de Bolivie (traduction - Juin 2008)
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Re: migration internationale
40 clandestins morts et 100 disparus près de la Libye
Le bateau qui transportait les immigrés clandestins tentait de rejoindre l'Italie.
AFP
LIBERATION.FR : lundi 16 juin 2008
3 réactions
Au moins 40 personnes ont péri et près de 100 sont portées disparues après le naufrage d'un bateau transportant des immigrés clandestins de la Libye à l'Italie, a-t-on appris lundi d'une
source de sécurité égyptienne.
Ce navire a sombré le 7 juin peu après son départ du port libyen de Zouweira, selon cette source qui cite un rapport de l'ambassadeur d'Egypte à Tripoli.
Les autorités libyennes ont informé l'ambassade égyptienne de ce drame le week-end dernier, des ressortissants égyptiens faisant partie des naufragés, a précisé cette source.
Parmi les survivants figurent un Egyptien et un Bangladais, alors que selon la source égyptienne, une cinquantaine d'Egyptiens, originaires de la ville de Zagazig, dans le delta du Nil,
avaient pris place à bord de cette embarcation.
Le bateau qui transportait les immigrés clandestins tentait de rejoindre l'Italie.
AFP
LIBERATION.FR : lundi 16 juin 2008
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Au moins 40 personnes ont péri et près de 100 sont portées disparues après le naufrage d'un bateau transportant des immigrés clandestins de la Libye à l'Italie, a-t-on appris lundi d'une
source de sécurité égyptienne.
Ce navire a sombré le 7 juin peu après son départ du port libyen de Zouweira, selon cette source qui cite un rapport de l'ambassadeur d'Egypte à Tripoli.
Les autorités libyennes ont informé l'ambassade égyptienne de ce drame le week-end dernier, des ressortissants égyptiens faisant partie des naufragés, a précisé cette source.
Parmi les survivants figurent un Egyptien et un Bangladais, alors que selon la source égyptienne, une cinquantaine d'Egyptiens, originaires de la ville de Zagazig, dans le delta du Nil,
avaient pris place à bord de cette embarcation.
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- Message n°16
Re: migration internationale
Le commissaire européen chargé de la Justice, le Français Jacques Barrot,
a jugé lundi "contraire au droit européen" un projet de l'Italie d'aggraver
les peines en justice en cas de délits s'ils ont été commis par des
sans-papiers. "Il n'est pas possible d'aggraver une peine en raison de
l'irrégularité de la situation de la personne. C'est contraire au droit
européen", a affirmé M. Barrot au cours de son audition par la Commission
Liberté publique du Parlement européen (PE). "On ne peut pas avoir de
discrimination en raison de la nationalité", a-t-il répété au cours d'une
déclaration à la presse au terme de son audition. "Je précise que je me
réfère aux citoyens européens", a-t-il souligné. M. Barrot a toutefois
reconnu que ses objections concernaient également les ressortissants des
pays tiers. "Personnellement, je crois que ça pose problème. Théoriquement
on ne peut pas aggraver une peine", a-t-il déclaré. La nomination de M.
Barrot au poste de commissaire en charge des questions de justice et des
affaires intérieures, où il succède à l'Italien Franco Frattini, nommé
ministre des Affaires étrangères, a été approuvée à l'unanimité des membres
de la commission Liberté publique du Parlement à l'issue de son audition. M.
Barrot était auparavant en charge des Transports, portefeuille confié à
l'Italien Antonio Tajani qui a lui aussi été auditionné lundi à Strasbourg.
Le nouveau gouvernement italien de droite dirigé par Silvio Berlusconi a
adopté une série de mesures pour lutter contre l'immigration clandestine,
dont la création d'un délit d'immigration clandestine. Il a par ailleurs
proposé l'aggravation de la peine d'un tiers dans le cas où le délit est
commis par un étranger en situation irrégulière. Toutes ces mesures doivent
encore être approuvées par le parlement italien. M. Barrot s'est par
ailleurs dit "interpellé" par les informations faisant état de la mort de
dizaines d'immigrants après le naufrage des embarcations à bord desquelles
elles tentaient de rallier les côtes de l'Italie et de Malte. Il a rappelé
avoir demandé un mandat pour négocier avec la Libye, pays de départ de la
plupart de ces clandestins. "Nous devons engager un dialogue ferme avec la
Libye", a-t-il affirmé. "Malheureusement nous n'avons pas encore de mandat",
a-t-il déploré. Au moins 40 personnes ont péri et près d'une centaine sont
portées disparues après le naufrage d'un bateau transportant des immigrés
clandestins de la Libye à l'Italie, a-t-on appris lundi d'une source de
sécurité égyptienne. Six immigrants clandestins se sont par ailleurs noyés
dimanche au large de l'île de Malte dans le chavirement de la barque qui les
transportait entre l'Afrique et l'Italie. Vingt-huit survivants de
nationalité somalienne qui avaient réussi à s'accrocher à des cages
d'élevage de thons ont été sauvés par un chalutier italien puis transférés à
bord d'une vedette de la marine maltaise pour être débarqués à La Valette.
a jugé lundi "contraire au droit européen" un projet de l'Italie d'aggraver
les peines en justice en cas de délits s'ils ont été commis par des
sans-papiers. "Il n'est pas possible d'aggraver une peine en raison de
l'irrégularité de la situation de la personne. C'est contraire au droit
européen", a affirmé M. Barrot au cours de son audition par la Commission
Liberté publique du Parlement européen (PE). "On ne peut pas avoir de
discrimination en raison de la nationalité", a-t-il répété au cours d'une
déclaration à la presse au terme de son audition. "Je précise que je me
réfère aux citoyens européens", a-t-il souligné. M. Barrot a toutefois
reconnu que ses objections concernaient également les ressortissants des
pays tiers. "Personnellement, je crois que ça pose problème. Théoriquement
on ne peut pas aggraver une peine", a-t-il déclaré. La nomination de M.
Barrot au poste de commissaire en charge des questions de justice et des
affaires intérieures, où il succède à l'Italien Franco Frattini, nommé
ministre des Affaires étrangères, a été approuvée à l'unanimité des membres
de la commission Liberté publique du Parlement à l'issue de son audition. M.
Barrot était auparavant en charge des Transports, portefeuille confié à
l'Italien Antonio Tajani qui a lui aussi été auditionné lundi à Strasbourg.
Le nouveau gouvernement italien de droite dirigé par Silvio Berlusconi a
adopté une série de mesures pour lutter contre l'immigration clandestine,
dont la création d'un délit d'immigration clandestine. Il a par ailleurs
proposé l'aggravation de la peine d'un tiers dans le cas où le délit est
commis par un étranger en situation irrégulière. Toutes ces mesures doivent
encore être approuvées par le parlement italien. M. Barrot s'est par
ailleurs dit "interpellé" par les informations faisant état de la mort de
dizaines d'immigrants après le naufrage des embarcations à bord desquelles
elles tentaient de rallier les côtes de l'Italie et de Malte. Il a rappelé
avoir demandé un mandat pour négocier avec la Libye, pays de départ de la
plupart de ces clandestins. "Nous devons engager un dialogue ferme avec la
Libye", a-t-il affirmé. "Malheureusement nous n'avons pas encore de mandat",
a-t-il déploré. Au moins 40 personnes ont péri et près d'une centaine sont
portées disparues après le naufrage d'un bateau transportant des immigrés
clandestins de la Libye à l'Italie, a-t-on appris lundi d'une source de
sécurité égyptienne. Six immigrants clandestins se sont par ailleurs noyés
dimanche au large de l'île de Malte dans le chavirement de la barque qui les
transportait entre l'Afrique et l'Italie. Vingt-huit survivants de
nationalité somalienne qui avaient réussi à s'accrocher à des cages
d'élevage de thons ont été sauvés par un chalutier italien puis transférés à
bord d'une vedette de la marine maltaise pour être débarqués à La Valette.
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- Message n°17
Re: migration internationale
LE HCR ENGAGE LA FRANCE À PROTÉGER LES RÉFUGIÉS
New York, Jul 1 2008 12:00PM
Alors que la France prend aujourd';hui la présidence tournante de l';Union européenne (UE), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a émis une série de recommandations engageant la France à prendre l';initiative pour assurer que les mesures de gestion des migrations ne portent pas préjudice à la protection des réfugiés.
« Le <" http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news">HCRrecommande également vivement à la France de faire avancer les discussions sur la réinstallation des réfugiés au niveau européen, avec le but d';engager plus d';Etats membres dans la réinstallation et de garantir que davantage de places de réinstallation soient disponibles au sein de l';Union européenne », a indiqué Jennifer Pagonis, la porte parole du HCR dans un <"http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news/opendoc.htm?tbl=NEWS&id=486a08282">communiqué publié aujourd';hui à Genève.
Les recommandations du HCR à la France pour sa présidence --; intitulées « Construire une Europe de l';asile » --; contiennent 11 recommandations pour que les droits des demandeurs d';asile et des réfugiés dans le contexte plus général de la migration soient sauvegardés.
Il contient également des recommandations pour développer le Système Européen Commun d';Asile, garantir des solutions durables pour les réfugiés, et témoigner une solidarité à l';égard des pays situés hors de l';Union européenne, de façon à préserver la protection des réfugiés.
La France présidera l';UE pendant les six prochains mois.
2008-07-01 00:00:00.000
________________
Veuillez consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information http://www.un.org/french/newscentre/
New York, Jul 1 2008 12:00PM
Alors que la France prend aujourd';hui la présidence tournante de l';Union européenne (UE), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a émis une série de recommandations engageant la France à prendre l';initiative pour assurer que les mesures de gestion des migrations ne portent pas préjudice à la protection des réfugiés.
« Le <" http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news">HCRrecommande également vivement à la France de faire avancer les discussions sur la réinstallation des réfugiés au niveau européen, avec le but d';engager plus d';Etats membres dans la réinstallation et de garantir que davantage de places de réinstallation soient disponibles au sein de l';Union européenne », a indiqué Jennifer Pagonis, la porte parole du HCR dans un <"http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/news/opendoc.htm?tbl=NEWS&id=486a08282">communiqué publié aujourd';hui à Genève.
Les recommandations du HCR à la France pour sa présidence --; intitulées « Construire une Europe de l';asile » --; contiennent 11 recommandations pour que les droits des demandeurs d';asile et des réfugiés dans le contexte plus général de la migration soient sauvegardés.
Il contient également des recommandations pour développer le Système Européen Commun d';Asile, garantir des solutions durables pour les réfugiés, et témoigner une solidarité à l';égard des pays situés hors de l';Union européenne, de façon à préserver la protection des réfugiés.
La France présidera l';UE pendant les six prochains mois.
2008-07-01 00:00:00.000
________________
Veuillez consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information http://www.un.org/french/newscentre/
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- Message n°18
Re: migration internationale
DES EXPERTS DE L';ONU PRÉOCCUPÉS PAR LA DIRECTIVE « RETOUR » DE L';UE
New York, Jul 18 2008 3:00PM
Dix experts indépendants du Conseil des droits de l';homme des Nations Unies ont exprimé, dans une lettre à la présidence française de l';Union européenne (UE), leur inquiétude concernant certains aspects du projet de directive « retour » de l';UE sur le renvoi chez eux d';immigrés en situation irrégulière.
« Nous avons envoyé cette lettre à la présidence française et à tous les gouvernements de l';UE pertinents pour exprimer notre préoccupation concernant certaines dispositions de la directive telles qu';elles existent actuellement », ont déclaré ces experts des Procédures spéciales du Conseil des droits de l';homme dans un communiqué.
« Une des principales préoccupations est liée au régime de détention dans l';attente des procédures de renvoi pour les immigrés en situation irrégulière. La directive envisage des périodes de détention allant jusqu';à 18 mois, ce qui apparaît excessif », ont-ils ajouté.
Le projet de directive « retour » établit des règles et des procédures communes aux 27 Etats membres de l';UE concernant le renvoi de citoyens de pays tiers en situation irrégulière. La directive a été approuvée par le Parlement européen le 18 juin et est actuellement examinée par le Conseil de l';UE, qui étudiera son adoption les 24/25 juillet.
La directive autoriserait les Etats membres à détenir des enfants non accompagnés, des victimes de trafic humain et d';autres groupes vulnérables. A cet égard, les experts ont rappelé que « les immigrés en situation irrégulière ne sont pas des criminels ». « Les Etats membres sont obligés d';étudier les alternatives à la détention et la détention doit durer le moins longtemps possible ».
Les experts du <" http://www.ohchr.org/french/bodies/hrcouncil/">Conseil des droits de l';homme se déclarent également préoccupés par l';éventuelle durée d';interdiction d';entrée sur le territoire qui pourrait aller jusqu';à cinq ans et l';impact que cela aurait sur les groupes vulnérables, en particulier les victimes de trafic humain.
2008-07-18 00:00:00.000
New York, Jul 18 2008 3:00PM
Dix experts indépendants du Conseil des droits de l';homme des Nations Unies ont exprimé, dans une lettre à la présidence française de l';Union européenne (UE), leur inquiétude concernant certains aspects du projet de directive « retour » de l';UE sur le renvoi chez eux d';immigrés en situation irrégulière.
« Nous avons envoyé cette lettre à la présidence française et à tous les gouvernements de l';UE pertinents pour exprimer notre préoccupation concernant certaines dispositions de la directive telles qu';elles existent actuellement », ont déclaré ces experts des Procédures spéciales du Conseil des droits de l';homme dans un communiqué.
« Une des principales préoccupations est liée au régime de détention dans l';attente des procédures de renvoi pour les immigrés en situation irrégulière. La directive envisage des périodes de détention allant jusqu';à 18 mois, ce qui apparaît excessif », ont-ils ajouté.
Le projet de directive « retour » établit des règles et des procédures communes aux 27 Etats membres de l';UE concernant le renvoi de citoyens de pays tiers en situation irrégulière. La directive a été approuvée par le Parlement européen le 18 juin et est actuellement examinée par le Conseil de l';UE, qui étudiera son adoption les 24/25 juillet.
La directive autoriserait les Etats membres à détenir des enfants non accompagnés, des victimes de trafic humain et d';autres groupes vulnérables. A cet égard, les experts ont rappelé que « les immigrés en situation irrégulière ne sont pas des criminels ». « Les Etats membres sont obligés d';étudier les alternatives à la détention et la détention doit durer le moins longtemps possible ».
Les experts du <" http://www.ohchr.org/french/bodies/hrcouncil/">Conseil des droits de l';homme se déclarent également préoccupés par l';éventuelle durée d';interdiction d';entrée sur le territoire qui pourrait aller jusqu';à cinq ans et l';impact que cela aurait sur les groupes vulnérables, en particulier les victimes de trafic humain.
2008-07-18 00:00:00.000
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- Message n°19
Re: migration internationale
1) Pour la première fois, une équipe de télévision espagnole parvient
à filmer l’intérieur du Centre d'Internement pour Étrangers (CIE)
d'Algeciras, et ce bien que l’entrée des CIE soit interdite au public
pour mieux « veiller à l'intimité des internes » (dixit le Ministère
de l'Intérieur!!). Mais derrière la diplomatie ministérielle, se
dissimule pourtant une réalité que les caméras ont pu vérifier : «
conditions de détention inutilement sévères et carcérales » et «
hygiène déplorable » dans le Centre d'Algeciras.
Voir Reportage Telecinco du 18 juillet:
http://www.telecinco.es/informativos/reporteros/noticia/42289/Sin
+papeles+sin+derechos
2) Publication du livre "¿Cárcel encubierta?: El CIE de Capuchinos,
en el ojo del huracán", véritable compilation des incidents qui se
sont produits dans le Centre d'Internement pour Étrangers de Malaga
(CIE Capuchinos). Luis Pernía (Aspa), José Luís Rodriguez (Malaga
Acoge) et Gabriel Ruiz (Plataforma de Solidaridad con los
inmigrantes), les auteurs de cet ouvrage, narrent à travers cent
pages l'origine, l'histoire et l'évolution des Centres d'Internement
pour Étrangers en Espagne, et dénoncent « les déficits juridiques et
démocratiques qu’accumulent ce type d'installations ». Le livre
consacre un paragraphe spécial au centre de Malaga, « un des plus
polémiques de la géographie espagnole », puisque depuis son
ouverture, en 1990, deux suicides supposés se sont produits et au
moins trois incendies, outre des scandales comme celui de présumés
abus sexuels envers des internes, perpétrés par des fonctionnaires de
police, et qui furent révélés en 2006.
Ci-joint articles presse traduits en français
Bonne lecture
Brigitte- APDHA
************************************************************************
*****************************************
Informativos Telecinco 15/07
Sin papeles, sin Derechos
MIRYAM PEDRERO
La loi « Droits et Libertés des Étrangers en Espagne » spécifie que
les Centres d'Internement pour Étrangers « n'ont pas de caractère
pénitentiaire ». L'immigration n'est pas un délit, ne pas avoir de
papiers est considéré comme une faute administrative selon la loi, de
la même teneur qu’une amende au code de la route.
Les CIE ont été créés pour garantir le retour dans leurs pays des
étrangers en situation irrégulière qui se sont vu remettre un ordre
d'expulsion. Le délai maximal d'internement actuel est de 40 jours,
mais l'Espagne prévoit d'augmenter la rétention à 60 jours, avec la
possibilité d'étendre cette durée jusqu'à 18 mois maximum, après
l'approbation par le Parlement Européen de la Directive Retour ,
connue comme « la directive de la honte ».
« Nous nous plaignons du manque d'hygiène », indique le plus jeune
des étrangers internés dans les cellules qui servent de chambre dans
le CIE d'Algeciras. Le règlement qui régule les Centres d'Internement
stipule en son article 14.2 que « les installations et les
dépendances devront satisfaire les conditions d'hygiène et être
aménagées de sorte que le volume espace, la ventilation, l’eau (…)
soient adaptés aux normes d'habitabilité ». Les images que nous
filmons dans les cellules démontrent que les conditions de l'ancienne
prison de la Piñera sont loin d’être adaptées au minimum exigé par la
loi.
***
MATUCHA GARCÍA. MALAGA. 18/07
Les associations qui travaillent avec les migrants reflètent dans un
livre les carences du centre d'internement de Malaga.
Mauvaises conditions de ventilation et de lumière, insalubrité,
entassement, enfants séparés de leurs parents, visites toujours
soumises à surveillance, manque d’interprètes, traitement de
prisonniers, abus et mauvais traitements, « énorme » manque de
transparence.
Ce sont certaines des accusations qui sont reprises dans le livre
´Centros de Internamiento de Extranjeros. Carceles encubiertas´,
présenté au Centre Culturel Provincial.
De nombreux organismes de Malaga, qui travaillent avec les collectifs
« Plate-forme de Solidarité avec les Migrants de Malaga » et « Malaga
Acoge » ont collaboré à la publication de cet ouvrage, qui présente
un chapitre spécifique sur le CIE de Malaga, situé dans l'ancienne
prison de Capuchinos. « C'est un des centres qui a reçu le plus de
dénonciations, dû à une histoire infestée d'incidents et de conflicts
». Il est entré en fonctionnement en 1990 avec une capacité de 80
personnes, et en 1992 le Procureur Général d’État (Fiscalia General)
dénonçait les "mauvaises conditions" de ses infrastructures. Durant
l’été 2006 le « scandale » causé par le cas des abus présumés envers
des internes a fait apparaître en outre "une longue liste
d'irrégularités accumulées"; "Nourriture en mauvais état, manque
d'assistance sanitaire, médicament fourni par des policiers face à
l'absence de personnel sanitaire, graves problèmes d'hygiène et
obsolescence des installations" sont certaines des carences citées
dans le livre.
« Cinq incendies, deux fermetures pour effectuer des réformes
d'aménagement de l'édifice, une grève de la faim de 46 internes pour
dénoncer les conditions du centre » sont d’autres faits qui font
partie de l'histoire du centre d'internement de Malaga. Le livre
rassemble tous types de détails sur ces centres, ainsi que quelques
témoignages. Pour ces organisations il s'agit de "prisons cachées".
***
Rebeca Tobelem / Málaga | 15.07.2008
Un livre dévoile toutes les irrégularités commises dans le CIE. Le
manuel, qui sera présenté jeudi, dénonce un régime pire que celui de
n’importe quelle prison
Le Centre d'Internement pour Étrangers (CIE) de Malaga est entré en
fonctionnement en 1990 comme espace de transition pour accueillir les
étrangers qui allaient être expulsés pour défaut de permis de séjour.
Ses installations ne peuvent être carcérales, bien que le traitement
dispensé soit pire que celui qu’ils recevraient dans n’importe quelle
prison. C’est la thèse centrale du livre écrit par le Plate-forme de
Solidarité avec les Immigrants de Malaga, qui sera présenté jeudi
prochain au centre culturel provincial.
Le manuel compile avec précision tous les événements, négligences et
irrégularités commises dans le CIE depuis sa création, dans le but
d’exiger une fois de plus la fermeture de l'installation.
Selon le texte, depuis son ouverture, deux hypothétiques suicides se
sont produits et cinq incendies. En 1994, 46 internes ont entamé une
grève de la faim pour dénoncer les mauvaises conditions du centre et,
une année plus tard, une brésilienne internée présentait devant les
tribunaux la première "des nombreuses plaintes" pour abus sexuels,
qui se poursuivraient par la suite. Durant cette même année, 103
migrants préalablement drogués par sédatifs partirent du CIE de
Malaga et furent transportés dans cinq avions militaires vers le
Mali, le Sénégal, le Cameroun et la Guinée Conarkry.
En juillet 2006, le propre Département des Affaires Internes de la
Police Nationale dévoilait de présumées « fêtes nocturnes », dans
lesquelles participaient des internes, qui pourraient avoir maintenu
des relations sexuelles avec les fonctionnaires. Six femmes ont
déclaré devant le juge avoir souffert des abus et sept fonctionnaires
de la Police ont été arrêtés. L’affaire est encore en attente de
jugement.
Le livre, signé par Luis Pernía (ASPAX), Gabriel Ruiz (Médecins du
Monde) et José Luis Rodriguez (Malaga Acoge), dénonce comment le
centre d'internement souffre d’un régime arbitraire plus dur que
celui de toute prison, puisque ses internes ont moins de droits et
que les installations sont encore pires. "Ce sont des prisons cachées
dans lesquelles sont violés les droits fondamentaux" condamne la
publication.
à filmer l’intérieur du Centre d'Internement pour Étrangers (CIE)
d'Algeciras, et ce bien que l’entrée des CIE soit interdite au public
pour mieux « veiller à l'intimité des internes » (dixit le Ministère
de l'Intérieur!!). Mais derrière la diplomatie ministérielle, se
dissimule pourtant une réalité que les caméras ont pu vérifier : «
conditions de détention inutilement sévères et carcérales » et «
hygiène déplorable » dans le Centre d'Algeciras.
Voir Reportage Telecinco du 18 juillet:
http://www.telecinco.es/informativos/reporteros/noticia/42289/Sin
+papeles+sin+derechos
2) Publication du livre "¿Cárcel encubierta?: El CIE de Capuchinos,
en el ojo del huracán", véritable compilation des incidents qui se
sont produits dans le Centre d'Internement pour Étrangers de Malaga
(CIE Capuchinos). Luis Pernía (Aspa), José Luís Rodriguez (Malaga
Acoge) et Gabriel Ruiz (Plataforma de Solidaridad con los
inmigrantes), les auteurs de cet ouvrage, narrent à travers cent
pages l'origine, l'histoire et l'évolution des Centres d'Internement
pour Étrangers en Espagne, et dénoncent « les déficits juridiques et
démocratiques qu’accumulent ce type d'installations ». Le livre
consacre un paragraphe spécial au centre de Malaga, « un des plus
polémiques de la géographie espagnole », puisque depuis son
ouverture, en 1990, deux suicides supposés se sont produits et au
moins trois incendies, outre des scandales comme celui de présumés
abus sexuels envers des internes, perpétrés par des fonctionnaires de
police, et qui furent révélés en 2006.
Ci-joint articles presse traduits en français
Bonne lecture
Brigitte- APDHA
************************************************************************
*****************************************
Informativos Telecinco 15/07
Sin papeles, sin Derechos
MIRYAM PEDRERO
La loi « Droits et Libertés des Étrangers en Espagne » spécifie que
les Centres d'Internement pour Étrangers « n'ont pas de caractère
pénitentiaire ». L'immigration n'est pas un délit, ne pas avoir de
papiers est considéré comme une faute administrative selon la loi, de
la même teneur qu’une amende au code de la route.
Les CIE ont été créés pour garantir le retour dans leurs pays des
étrangers en situation irrégulière qui se sont vu remettre un ordre
d'expulsion. Le délai maximal d'internement actuel est de 40 jours,
mais l'Espagne prévoit d'augmenter la rétention à 60 jours, avec la
possibilité d'étendre cette durée jusqu'à 18 mois maximum, après
l'approbation par le Parlement Européen de la Directive Retour ,
connue comme « la directive de la honte ».
« Nous nous plaignons du manque d'hygiène », indique le plus jeune
des étrangers internés dans les cellules qui servent de chambre dans
le CIE d'Algeciras. Le règlement qui régule les Centres d'Internement
stipule en son article 14.2 que « les installations et les
dépendances devront satisfaire les conditions d'hygiène et être
aménagées de sorte que le volume espace, la ventilation, l’eau (…)
soient adaptés aux normes d'habitabilité ». Les images que nous
filmons dans les cellules démontrent que les conditions de l'ancienne
prison de la Piñera sont loin d’être adaptées au minimum exigé par la
loi.
***
MATUCHA GARCÍA. MALAGA. 18/07
Les associations qui travaillent avec les migrants reflètent dans un
livre les carences du centre d'internement de Malaga.
Mauvaises conditions de ventilation et de lumière, insalubrité,
entassement, enfants séparés de leurs parents, visites toujours
soumises à surveillance, manque d’interprètes, traitement de
prisonniers, abus et mauvais traitements, « énorme » manque de
transparence.
Ce sont certaines des accusations qui sont reprises dans le livre
´Centros de Internamiento de Extranjeros. Carceles encubiertas´,
présenté au Centre Culturel Provincial.
De nombreux organismes de Malaga, qui travaillent avec les collectifs
« Plate-forme de Solidarité avec les Migrants de Malaga » et « Malaga
Acoge » ont collaboré à la publication de cet ouvrage, qui présente
un chapitre spécifique sur le CIE de Malaga, situé dans l'ancienne
prison de Capuchinos. « C'est un des centres qui a reçu le plus de
dénonciations, dû à une histoire infestée d'incidents et de conflicts
». Il est entré en fonctionnement en 1990 avec une capacité de 80
personnes, et en 1992 le Procureur Général d’État (Fiscalia General)
dénonçait les "mauvaises conditions" de ses infrastructures. Durant
l’été 2006 le « scandale » causé par le cas des abus présumés envers
des internes a fait apparaître en outre "une longue liste
d'irrégularités accumulées"; "Nourriture en mauvais état, manque
d'assistance sanitaire, médicament fourni par des policiers face à
l'absence de personnel sanitaire, graves problèmes d'hygiène et
obsolescence des installations" sont certaines des carences citées
dans le livre.
« Cinq incendies, deux fermetures pour effectuer des réformes
d'aménagement de l'édifice, une grève de la faim de 46 internes pour
dénoncer les conditions du centre » sont d’autres faits qui font
partie de l'histoire du centre d'internement de Malaga. Le livre
rassemble tous types de détails sur ces centres, ainsi que quelques
témoignages. Pour ces organisations il s'agit de "prisons cachées".
***
Rebeca Tobelem / Málaga | 15.07.2008
Un livre dévoile toutes les irrégularités commises dans le CIE. Le
manuel, qui sera présenté jeudi, dénonce un régime pire que celui de
n’importe quelle prison
Le Centre d'Internement pour Étrangers (CIE) de Malaga est entré en
fonctionnement en 1990 comme espace de transition pour accueillir les
étrangers qui allaient être expulsés pour défaut de permis de séjour.
Ses installations ne peuvent être carcérales, bien que le traitement
dispensé soit pire que celui qu’ils recevraient dans n’importe quelle
prison. C’est la thèse centrale du livre écrit par le Plate-forme de
Solidarité avec les Immigrants de Malaga, qui sera présenté jeudi
prochain au centre culturel provincial.
Le manuel compile avec précision tous les événements, négligences et
irrégularités commises dans le CIE depuis sa création, dans le but
d’exiger une fois de plus la fermeture de l'installation.
Selon le texte, depuis son ouverture, deux hypothétiques suicides se
sont produits et cinq incendies. En 1994, 46 internes ont entamé une
grève de la faim pour dénoncer les mauvaises conditions du centre et,
une année plus tard, une brésilienne internée présentait devant les
tribunaux la première "des nombreuses plaintes" pour abus sexuels,
qui se poursuivraient par la suite. Durant cette même année, 103
migrants préalablement drogués par sédatifs partirent du CIE de
Malaga et furent transportés dans cinq avions militaires vers le
Mali, le Sénégal, le Cameroun et la Guinée Conarkry.
En juillet 2006, le propre Département des Affaires Internes de la
Police Nationale dévoilait de présumées « fêtes nocturnes », dans
lesquelles participaient des internes, qui pourraient avoir maintenu
des relations sexuelles avec les fonctionnaires. Six femmes ont
déclaré devant le juge avoir souffert des abus et sept fonctionnaires
de la Police ont été arrêtés. L’affaire est encore en attente de
jugement.
Le livre, signé par Luis Pernía (ASPAX), Gabriel Ruiz (Médecins du
Monde) et José Luis Rodriguez (Malaga Acoge), dénonce comment le
centre d'internement souffre d’un régime arbitraire plus dur que
celui de toute prison, puisque ses internes ont moins de droits et
que les installations sont encore pires. "Ce sont des prisons cachées
dans lesquelles sont violés les droits fondamentaux" condamne la
publication.
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Re: migration internationale
Sommet citoyen sur les migrations les 17 et 18 octobre à Paris, "Des ponts
pas des murs"
Source/auteur : http://www.despontspasdesmurs.org/
Plus de soixante-dix organisations de la société civile appellent à une
mobilisation de grande ampleur à Paris, les 17 et 18 octobre, pour une autre
conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne,
l‘Afrique et le reste du monde.
À l’heure où les pays de l’UE semblent s’accorder sur le pacte européen sur
l’immigration et l’asile, qui devrait être adopté les 13 et 14 octobre, et
avant la deuxième conférence interministérielle euro-africaine en matière de
migration et développement des 20 et 21 octobre, les organisations de la
société civile dénoncent les bases de cet accord et appellent à la
mobilisation contre son adoption.
Préoccupés par le caractère essentiellement sécuritaire des politiques
migratoires entraînant des milliers de morts , et par les choix économiques
mis en œuvre qui maintiennent le continent africain en marge du
développement, nous organisons un sommet citoyen sur les migrations pour
exiger un dialogue équitable qui assure le respect des droits des migrants.
La France entend proposer à ses homologues européens les accords de «
gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire » comme
modèle de négociation. Ces accords font la promotion d’une « immigration
choisie », et visent à contraindre les pays du Sud à réadmettre leurs
ressortissants expulsés, y compris ceux qui n’ont fait que transiter par ces
pays. L’aide au développement devient un levier de négociation.
Il est grand temps que la question des migrations et du développement soit
réellement pensée sous l’angle des intérêts mutuels : ceux des pays
d’origine, des pays de transit, des pays d’accueil et surtout ceux des
migrants eux-mêmes. Nous voulons une autre Europe que celle qui se
transforme en forteresse : des ponts pas des murs.
Nous vous donnons rendez-vous : Vendredi 17 octobre : Deuxième conférence
non gouvernementale euro-africaine sur les migrations, en présence de
nombreuses personnalités. Samedi 18 octobre : Grande marche et concert
autour du slogan « Des ponts, pas des murs ».
http://www.despontspasdesmurs.org
Contact presse pour le collectif : Cathy Mounier 06 17 35 97 47 |
cmounier@lafaceb.com
76 organisations signataires de l’appel au 15 juillet 2008 :
Allemagne : FLUECHTLINGSRAT HAMBURG
Belgique : Abraço-asbl, CNCD (Centre National de Coopération et
Développement), DECEMBER 18, MOUVEMENT CITOYEN PALESTINE, SOS-MIGRANTS
Bénin : AIPDRDA (Association Interafricaine pour la Promotion et la Défense
des Droits des Réfugiés et Demandeurs d’Asile)
Cameroun : AFVMC Cameroun (Aide aux Familles et Victimes des Migrations
Clandestines), ARSF (Association des Réfugiés Sans Frontières)
France : ACCUEIL PAYSAN, ACER (Association pour une Citoyenneté Européenne
de Résidence), ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie), Les
AMIS DE LA TERRE, ANAFE (Association Nationale d’Assistance aux Frontières
pour les Etrangers), ANAMORPHOSE, ASDHOM (Association de Défense des Droits
de l’Homme au Maroc), ASSOCIATION EDITIONS CULTURES CROISEES, ATMF
(Association des Travailleurs Maghrébins de France), ATTAC France
(Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux
Citoyennes et citoyens), AUTREMONDE, CASPER 34 (Collectif d’Aide aux
Sans-Papiers Etudiant dans la Région), CIMADE, CEDETIM, CFDT (Confédération
Française Démocratique du Travail), CIEMI (Centre d’Information et d’Etudes
sur les Migrations), CGT (Confédération Générale du Travail), CLARA (Comité
National de Coordination des Associations d’Accompagnement des Migrants),
CONFEDERATION PAYSANNE, CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le
Développement), DROITS DEVANT !!, EMDH (Enfants du Monde-Droits de l’Homme),
EMMAUS EUROPE, EMMAUS INTERNATIONAL, ETHICOMUNDO, FAL (France Amérique
Latine), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les
Travailleurs Immigrés), FEDERATION D’ASSOCIATIONS FRANCO-HAITIENNES DE
GUADELOUPE, FLUX, FTCR (Fédération des Tunisien-ne-s pour une Citoyenneté
des deux Rives), FEMMES SOLIDAIRES, FSU (Fédération Syndicale Unitaire),
GISTI (Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés), GREF (Groupement
des Retraités Educateurs sans Frontière), IDD (Immigration Développement
Démocratie), IPAM (Initiatives Pour un Autre Monde), LDH (Ligue des Droits
de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les
Peuples), OBSERV.I.X (Observatoire de l’Institutionnalisation de la
Xénophobie), PEUPLES SOLIDAIRES, PSYCHANALYSE ACTUELLE, RACORT
(Rassemblement des Associations Citoyennes des Originaires de Turquie),
RESEAU FOI ET JUSTICE, RESF (Réseau Education Sans Frontières), RESOCI
(Réseau Solidaire et Citoyen), SECOURS CATHOLIQUE, SURVIE, TERRE DES HOMMES
France, UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable), UNION SYNDICALE
SOLIDAIRES, Grèce : INSTITUTE OF EQUALITY
Italie : LABAHS (Laboratorio Habitat e Sviluppo)
Luxembourg : CLAE (Comité de Liaison des Associations d’Etrangers)
Mali : AME (Association Malienne des Expulsés)
Maroc : ADESCAM (Association de Sensibilisation et de développement des
Camerounais migrants au Maghreb), AMDH (Association Marocaine des Droits de
l’Homme), ATTAC Maroc (Association pour la Taxation des Transactions
financières pour l’Aide aux Citoyennes et citoyens), CMSM (Conseil des
Migrants Subsahariens au Maroc), GADEM (Groupe Antiraciste d’Accompagnement
et de Défense des Etrangers et Migrants), RSF MAROC (Réfugiés Sans
Frontières)
Mauritanie : AMDH Mauritanie (Association Mauritanienne des Droits de
l’Homme)
Pays-Bas : CFMW (Commission for Filipino Migrant Workers), EMCEMO
(Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling), PLATFORM OF FILIPINO
MIGRANT ORGANISATIONS IN EUROPE
Réseau : REMDH (Réseau Euro-Méditérranéen pour les Droits de l’Homme),
MIGREUROP.
pas des murs"
Source/auteur : http://www.despontspasdesmurs.org/
Plus de soixante-dix organisations de la société civile appellent à une
mobilisation de grande ampleur à Paris, les 17 et 18 octobre, pour une autre
conception de l’immigration et un autre rapport entre l’Union européenne,
l‘Afrique et le reste du monde.
À l’heure où les pays de l’UE semblent s’accorder sur le pacte européen sur
l’immigration et l’asile, qui devrait être adopté les 13 et 14 octobre, et
avant la deuxième conférence interministérielle euro-africaine en matière de
migration et développement des 20 et 21 octobre, les organisations de la
société civile dénoncent les bases de cet accord et appellent à la
mobilisation contre son adoption.
Préoccupés par le caractère essentiellement sécuritaire des politiques
migratoires entraînant des milliers de morts , et par les choix économiques
mis en œuvre qui maintiennent le continent africain en marge du
développement, nous organisons un sommet citoyen sur les migrations pour
exiger un dialogue équitable qui assure le respect des droits des migrants.
La France entend proposer à ses homologues européens les accords de «
gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire » comme
modèle de négociation. Ces accords font la promotion d’une « immigration
choisie », et visent à contraindre les pays du Sud à réadmettre leurs
ressortissants expulsés, y compris ceux qui n’ont fait que transiter par ces
pays. L’aide au développement devient un levier de négociation.
Il est grand temps que la question des migrations et du développement soit
réellement pensée sous l’angle des intérêts mutuels : ceux des pays
d’origine, des pays de transit, des pays d’accueil et surtout ceux des
migrants eux-mêmes. Nous voulons une autre Europe que celle qui se
transforme en forteresse : des ponts pas des murs.
Nous vous donnons rendez-vous : Vendredi 17 octobre : Deuxième conférence
non gouvernementale euro-africaine sur les migrations, en présence de
nombreuses personnalités. Samedi 18 octobre : Grande marche et concert
autour du slogan « Des ponts, pas des murs ».
http://www.despontspasdesmurs.org
Contact presse pour le collectif : Cathy Mounier 06 17 35 97 47 |
cmounier@lafaceb.com
76 organisations signataires de l’appel au 15 juillet 2008 :
Allemagne : FLUECHTLINGSRAT HAMBURG
Belgique : Abraço-asbl, CNCD (Centre National de Coopération et
Développement), DECEMBER 18, MOUVEMENT CITOYEN PALESTINE, SOS-MIGRANTS
Bénin : AIPDRDA (Association Interafricaine pour la Promotion et la Défense
des Droits des Réfugiés et Demandeurs d’Asile)
Cameroun : AFVMC Cameroun (Aide aux Familles et Victimes des Migrations
Clandestines), ARSF (Association des Réfugiés Sans Frontières)
France : ACCUEIL PAYSAN, ACER (Association pour une Citoyenneté Européenne
de Résidence), ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie), Les
AMIS DE LA TERRE, ANAFE (Association Nationale d’Assistance aux Frontières
pour les Etrangers), ANAMORPHOSE, ASDHOM (Association de Défense des Droits
de l’Homme au Maroc), ASSOCIATION EDITIONS CULTURES CROISEES, ATMF
(Association des Travailleurs Maghrébins de France), ATTAC France
(Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux
Citoyennes et citoyens), AUTREMONDE, CASPER 34 (Collectif d’Aide aux
Sans-Papiers Etudiant dans la Région), CIMADE, CEDETIM, CFDT (Confédération
Française Démocratique du Travail), CIEMI (Centre d’Information et d’Etudes
sur les Migrations), CGT (Confédération Générale du Travail), CLARA (Comité
National de Coordination des Associations d’Accompagnement des Migrants),
CONFEDERATION PAYSANNE, CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le
Développement), DROITS DEVANT !!, EMDH (Enfants du Monde-Droits de l’Homme),
EMMAUS EUROPE, EMMAUS INTERNATIONAL, ETHICOMUNDO, FAL (France Amérique
Latine), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les
Travailleurs Immigrés), FEDERATION D’ASSOCIATIONS FRANCO-HAITIENNES DE
GUADELOUPE, FLUX, FTCR (Fédération des Tunisien-ne-s pour une Citoyenneté
des deux Rives), FEMMES SOLIDAIRES, FSU (Fédération Syndicale Unitaire),
GISTI (Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés), GREF (Groupement
des Retraités Educateurs sans Frontière), IDD (Immigration Développement
Démocratie), IPAM (Initiatives Pour un Autre Monde), LDH (Ligue des Droits
de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les
Peuples), OBSERV.I.X (Observatoire de l’Institutionnalisation de la
Xénophobie), PEUPLES SOLIDAIRES, PSYCHANALYSE ACTUELLE, RACORT
(Rassemblement des Associations Citoyennes des Originaires de Turquie),
RESEAU FOI ET JUSTICE, RESF (Réseau Education Sans Frontières), RESOCI
(Réseau Solidaire et Citoyen), SECOURS CATHOLIQUE, SURVIE, TERRE DES HOMMES
France, UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable), UNION SYNDICALE
SOLIDAIRES, Grèce : INSTITUTE OF EQUALITY
Italie : LABAHS (Laboratorio Habitat e Sviluppo)
Luxembourg : CLAE (Comité de Liaison des Associations d’Etrangers)
Mali : AME (Association Malienne des Expulsés)
Maroc : ADESCAM (Association de Sensibilisation et de développement des
Camerounais migrants au Maghreb), AMDH (Association Marocaine des Droits de
l’Homme), ATTAC Maroc (Association pour la Taxation des Transactions
financières pour l’Aide aux Citoyennes et citoyens), CMSM (Conseil des
Migrants Subsahariens au Maroc), GADEM (Groupe Antiraciste d’Accompagnement
et de Défense des Etrangers et Migrants), RSF MAROC (Réfugiés Sans
Frontières)
Mauritanie : AMDH Mauritanie (Association Mauritanienne des Droits de
l’Homme)
Pays-Bas : CFMW (Commission for Filipino Migrant Workers), EMCEMO
(Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling), PLATFORM OF FILIPINO
MIGRANT ORGANISATIONS IN EUROPE
Réseau : REMDH (Réseau Euro-Méditérranéen pour les Droits de l’Homme),
MIGREUROP.
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Re: migration internationale
En Algérie, les émigrants clandestins seront passibles de prison
LE MONDE | 3 septembre 2008 |
Le gouvernement algérien vient d'adopter une loi punissant sévèrement
toute sortie illégale du territoire.
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0,50-1090928,0.html
Extraits :
"Après d'autres pays, l'Algérie s'apprête à adopter une loi punissant de
six mois d'emprisonnement ferme toute sortie illégale de son territoire.
Un projet de texte réformant le code pénal en ce sens a été approuvé,
dimanche 31 août, par le gouvernement et doit l'être par le Parlement cet
automne. "
"(...) jusqu'à présent, la loi ne permettait pas de réprimer ces départs.
Le nouveau texte va l'autoriser, au prix d'une entorse à un principe
fondamental des droits de l'homme. La déclaration universelle de 1948
dispose en effet que "toute personne a le droit de quitter tout pays, y
compris le sien, et de revenir dans son pays"."
(...)
"Les pressions exercées par l'Union européenne sur les pays africains pour
contrôler les flux migratoires ont remis au goût du jour la pénalisation
des départs. Le Maroc, particulièrement coopératif avec l'UE, a adopté en
2003 une loi réprimant sévèrement l'émigration irrégulière. La Tunisie
s'est aussi lancée dans la chasse aux "brûleurs", l'équivalent des
"harragas" [littéralement, en arabe, "ceux qui brûlent" les frontières,
ces jeunes qui risquent leur vie sur des embarcations de fortune pour
gagner l'Europe]. Le Sénégal se targue d'interpeller les candidats à
l'émigration qui tentent de rejoindre les Canaries.
Cette politique est considérée par les pays de départ comme une monnaie
d'échange pour obtenir des aides ou faire pression sur des négociations
commerciales. Ainsi, l'accord sur le règlement du contentieux colonial
italo-libyen récemment paraphé par MM. Kadhafi et Berlusconi prévoit-il
notamment, en échange de la construction d'une autoroute, une
participation libyenne aux patrouilles de surveillance en Méditerranée."
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0,50-1090928,0.html
_____________________________________________
LE MONDE | 3 septembre 2008 |
Le gouvernement algérien vient d'adopter une loi punissant sévèrement
toute sortie illégale du territoire.
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0,50-1090928,0.html
Extraits :
"Après d'autres pays, l'Algérie s'apprête à adopter une loi punissant de
six mois d'emprisonnement ferme toute sortie illégale de son territoire.
Un projet de texte réformant le code pénal en ce sens a été approuvé,
dimanche 31 août, par le gouvernement et doit l'être par le Parlement cet
automne. "
"(...) jusqu'à présent, la loi ne permettait pas de réprimer ces départs.
Le nouveau texte va l'autoriser, au prix d'une entorse à un principe
fondamental des droits de l'homme. La déclaration universelle de 1948
dispose en effet que "toute personne a le droit de quitter tout pays, y
compris le sien, et de revenir dans son pays"."
(...)
"Les pressions exercées par l'Union européenne sur les pays africains pour
contrôler les flux migratoires ont remis au goût du jour la pénalisation
des départs. Le Maroc, particulièrement coopératif avec l'UE, a adopté en
2003 une loi réprimant sévèrement l'émigration irrégulière. La Tunisie
s'est aussi lancée dans la chasse aux "brûleurs", l'équivalent des
"harragas" [littéralement, en arabe, "ceux qui brûlent" les frontières,
ces jeunes qui risquent leur vie sur des embarcations de fortune pour
gagner l'Europe]. Le Sénégal se targue d'interpeller les candidats à
l'émigration qui tentent de rejoindre les Canaries.
Cette politique est considérée par les pays de départ comme une monnaie
d'échange pour obtenir des aides ou faire pression sur des négociations
commerciales. Ainsi, l'accord sur le règlement du contentieux colonial
italo-libyen récemment paraphé par MM. Kadhafi et Berlusconi prévoit-il
notamment, en échange de la construction d'une autoroute, une
participation libyenne aux patrouilles de surveillance en Méditerranée."
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0,50-1090928,0.html
_____________________________________________
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- Message n°22
Re: migration internationale
Les infos de France terre d’asile
Novembre 2008 – N°11
--------------------------------------------------------------------------------
EDITORIAL________________________________________________________________________
La nécessaire réforme du règlement Dublin II :
Le gouvernement français a renoncé temporairement à renvoyer dans leur pays d’origine des Afghans se trouvant en situation irrégulière sur notre territoire.
Toutefois, au-delà de cette sage décision, il faut maintenant que les institutions européennes s’attaquent avec courage à la refonte du règlement Dublin II.
Ce règlement européen, obligeant à présenter une demande d’asile dans le premier pays européen traversé, et appliqué de façon kafkaïenne par la plupart des Etats, a pour conséquence la création de « bande d’errants », livrés à la violence institutionnelle et policière, sur l’ensemble du territoire européen.
La Grèce, souvent pays de premier passage pour les migrants de l’Europe de l’Est ou des régions d’Asie, a un taux de reconnaissance au statut de réfugié qui est proche de 0%. Il est évident, alors, que la traversée des migrants ne s’arrêtera pas à ce premier pays. Ils continuent donc leur route, et se voient privés d’accès à la procédure d’asile dans tous les pays qu’ils traverseront ensuite.
Les Etats se déresponsabilisent en invoquant ce règlement européen. Ils essaient, le plus souvent, de rendre invisible cette population en lui refusant, généralement, tout accès à un hébergement digne, aux soins, à la nourriture, à une hygiène de base…
C’est l’exacte situation qui prévaut, depuis 2003 en France, sur le littoral du Nord, et qui pèse de plus en plus lourdement sur les dispositifs sociaux parisiens. Elle concerne désormais des milliers de personnes qui ne peuvent se réclamer de la procédure d’asile, même si elles le souhaitent. Pour ne pas être renvoyés en Grèce, ces individus choisissent la survie anonyme dans les bois ou les centres-villes. Jusqu’à ce que se dessine une nouvelle route migratoire vers un ailleurs où ils seront aussi mal reçus ou finalement renvoyés.
La réforme du règlement Dublin II impose :
1. le respect de l’unité familiale, afin que les couples ou les familles, qui empruntent parfois des routes migratoires différentes, puissent se retrouver au bout de ce long chemin ;
2. l’interdiction de l’enfermement et du retour des mineurs ;
3. la définition de règles précises pour que les Etats acceptent enfin d’instruire les demandes d’asile indépendamment du parcours du migrant (application de la clause de souveraineté qui existe pourtant dans le règlement actuel).
Voir également l’interview de Pierre HENRY dans l’Humanité : « Pour les migrants, le problème reste entier », 18/11/2008
http://www.france-terre-asile.org/index.php/component/content/article/787
Novembre 2008 – N°11
--------------------------------------------------------------------------------
EDITORIAL________________________________________________________________________
La nécessaire réforme du règlement Dublin II :
Le gouvernement français a renoncé temporairement à renvoyer dans leur pays d’origine des Afghans se trouvant en situation irrégulière sur notre territoire.
Toutefois, au-delà de cette sage décision, il faut maintenant que les institutions européennes s’attaquent avec courage à la refonte du règlement Dublin II.
Ce règlement européen, obligeant à présenter une demande d’asile dans le premier pays européen traversé, et appliqué de façon kafkaïenne par la plupart des Etats, a pour conséquence la création de « bande d’errants », livrés à la violence institutionnelle et policière, sur l’ensemble du territoire européen.
La Grèce, souvent pays de premier passage pour les migrants de l’Europe de l’Est ou des régions d’Asie, a un taux de reconnaissance au statut de réfugié qui est proche de 0%. Il est évident, alors, que la traversée des migrants ne s’arrêtera pas à ce premier pays. Ils continuent donc leur route, et se voient privés d’accès à la procédure d’asile dans tous les pays qu’ils traverseront ensuite.
Les Etats se déresponsabilisent en invoquant ce règlement européen. Ils essaient, le plus souvent, de rendre invisible cette population en lui refusant, généralement, tout accès à un hébergement digne, aux soins, à la nourriture, à une hygiène de base…
C’est l’exacte situation qui prévaut, depuis 2003 en France, sur le littoral du Nord, et qui pèse de plus en plus lourdement sur les dispositifs sociaux parisiens. Elle concerne désormais des milliers de personnes qui ne peuvent se réclamer de la procédure d’asile, même si elles le souhaitent. Pour ne pas être renvoyés en Grèce, ces individus choisissent la survie anonyme dans les bois ou les centres-villes. Jusqu’à ce que se dessine une nouvelle route migratoire vers un ailleurs où ils seront aussi mal reçus ou finalement renvoyés.
La réforme du règlement Dublin II impose :
1. le respect de l’unité familiale, afin que les couples ou les familles, qui empruntent parfois des routes migratoires différentes, puissent se retrouver au bout de ce long chemin ;
2. l’interdiction de l’enfermement et du retour des mineurs ;
3. la définition de règles précises pour que les Etats acceptent enfin d’instruire les demandes d’asile indépendamment du parcours du migrant (application de la clause de souveraineté qui existe pourtant dans le règlement actuel).
Voir également l’interview de Pierre HENRY dans l’Humanité : « Pour les migrants, le problème reste entier », 18/11/2008
http://www.france-terre-asile.org/index.php/component/content/article/787
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Re: migration internationale
Rapport migrations et droits de l'homme
Les agences membres du Groupe mondial sur la migration ont rendu, à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, un rapport examinant les liens entre migrations internationales et droits humains.
http://portal.unesco.org/shs/fr/ev.php-URL_ID=12483&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
Les agences membres du Groupe mondial sur la migration ont rendu, à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, un rapport examinant les liens entre migrations internationales et droits humains.
http://portal.unesco.org/shs/fr/ev.php-URL_ID=12483&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
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- Message n°24
Re: migration internationale
Asile :un devoir/ J. Barrot, assouplir « Dublin »
("Dublin" : obligation de déposer un dossier de demande d'asile dans le
premier pays d'entrée Dans l'U.E., avec prise d'empreinte, et fichier ) .
"l'Union européenne n'accueille que 5 % du nombre total de personnes
réinstallées au niveau mondial !" :
l'Europe garde ses richesses , sans partage, protège ses frontières avec le
plan Frontex.
la France le 3ème vendeur d'armes : a fait disparaître le droit d'asile :
La Convention de Genève est une coquille vide.
Ces réfugies , "dégâts collatéraux" de nos guerres qui frappent aux portes
de l'Europe : 5% "accueillis" en tout et pour tout !
à charge pour les pays les plus démunis de les assumer...
S.
"le Figaro" , 1 décembre 2008
JACQUES BARROT, VICE-PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : ASSOUPLIR «
DUBLIN »
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/03/01005-20081203ARTFIG00003-l-asile-u
n-devoir-pour-une-europe-fidele-a-ses-valeurs-.php
L'ASILE : UN DEVOIR POUR UNE EUROPE FIDÈLE À SES VALEURS
Alors que la Commission européenne s'apprête à adopter, mercredi, une
réforme du droit d'asile, le vice-président de l'institution livre sa vision
de l'accueil des réfugiés sur le Vieux Continent
par Jacques Barrot
Face au défi majeur de l'amplification des flux migratoires, l'Europe a
décidé de bâtir une stratégie commune, guidée par les idées d'équilibre et
de concertation. Le Pacte européen pour l'immigration et l'asile, préparé
sous la présidence française, a été adopté à l'unanimité par les 27 États
membres, notamment grâce au dynamisme déployé par Brice Hortefeux. C'est un
grand pas en avant pour l'Union, dans un domaine où, jusqu'alors, les
politiques nationales prévalaient. Dans ce contexte nouveau, la politique
d'asile tient une place majeure. À mes yeux, elle est plus qu'une priorité.
C'est un devoir pour l'Europe, un impératif moral pour une communauté qui
doit rester fidèle à une de ses valeurs fondamentales : l'accueil des
réfugiés. Comme pour la politique européenne d'immigration, nous devons
passer du pacte aux actes !
En 2007, 222 000 personnes ont demandé asile à l'Union européenne. Ces
personnes fuient les guerres, les persécutions, les discriminations. Elles
quittent leurs pays en espérant que l'Europe leur ouvrira les bras.
Aujourd'hui, les textes que nous avons élaborés depuis 1999 doivent
impérativement être adaptés. Nous constatons en effet que le caractère
minimaliste des règles qui régissent le droit d'asile aboutit à une double
injustice. Injustice envers les réfugiés. Selon l'État membre où est faite
la demande d'asile, la chance d'obtenir une réponse positive varie parfois
de 1 à 100 ! En Suède, les décisions positives dépassent 25 % du total des
demandes. En Grèce, moins de 3 %. Injustice entre les États membres, qui
sont confrontés à des pressions plus ou moins importantes, en raison de leur
position géographique. Un État comme Chypre est confronté à près de 9
demandes d'asile pour 1 000 habitants, alors que la moyenne européenne est
de 0,45.
Nous devons donc tout d'abord améliorer les conditions d'accueil des
réfugiés dans tous les États membres. C'est la condition sine qua non pour
éviter que les demandeurs d'asile se lancent dans un parcours irrégulier à
travers l'Europe, à la recherche des conditions d'accueil les plus
favorables. Nous devons harmoniser et tirer vers le haut des normes
d'accueil aujourd'hui minimales. C'est le sens de ma proposition de révision
de la directive sur les conditions d'accueil. La protection des demandeurs
d'asile les plus vulnérables, l'intérêt supérieur des enfants, l'accès
encadré au marché du travail, la qualité des centres d'accueil ainsi qu'une
assistance juridique accrue sont des notions clés de ce nouveau texte. Dans
le même esprit, j'ai proposé de réviser le règlement de Dublin II. Certes,
cette législation, en stipulant que la demande d'asile doit être faite et
traitée dans le premier État d'accueil du réfugié, a permis de juguler le
phénomène d'« asylum shopping », c'est-à-dire les demandes multiples de
personnes dont la situation ne nécessite pas l'asile.
Mais ce règlement, s'il est appliqué de manière trop rigide, pénalise les
demandeurs d'asile, qui très souvent n'ont pas la possibilité d'arriver
autre part que dans des États membres n'ayant pas eux-mêmes les moyens
nécessaires pour les accueillir. Il faut accepter une plus grande souplesse
dans l'application du règlement de Dublin. J'ai donc proposé la possibilité
de suspension temporaire du mécanisme de Dublin, afin que les demandes
d'asile effectuées dans un État membre qui ne peut pas les traiter de
manière adéquate puissent être transférées dans un autre État. Je souhaite
également que les besoins des réfugiés soient mieux pris en compte dans
l'application du règlement de Dublin II, notamment en ce qui concerne la
réunification familiale, l'intérêt des enfants et la possibilité d'avoir
accès à une assistance juridique.
Ces deux grands pas en avant législatifs doivent s'accompagner d'une plus
forte coopération pratique entre les États membres. À cette fin, nous allons
proposer, en février 2009, la création d'un bureau européen d'appui pour
l'asile qui assistera les administrations nationales afin d'améliorer la
qualité et la cohérence de leurs décisions. Il élaborera un programme de
formation commun et d'échange des meilleures pratiques. Il apportera son
soutien aux États membres les plus exposés aux flux de réfugiés, en mettant
à leur disposition des équipes d'experts et des traducteurs spécialisés.
Cette solidarité entre les États membres doit également être le cœur d'un
partenariat très étroit avec les pays tiers qui accueillent la grande
majorité des réfugiés désirant rester dans leur région d'origine. À titre
d'exemple, 2 millions de réfugiés, souvent en provenance d'Irak, sont
accueillis à l'heure actuelle en Jordanie et en Syrie, souvent dans des
conditions d'extrême pauvreté et de sécurité précaire.
L'Europe a le devoir d'aider ces États à offrir à ces personnes une
protection efficace. Il est donc urgent de renforcer l'utilisation de nos
programmes de protection régionaux. Nous prendrons aussi, au cours de
l'année 2009, de nouvelles initiatives sur la réinstallation, c'est-à-dire
l'accueil en Europe des réfugiés les plus vulnérables, notamment les femmes
et les enfants, car l'Union européenne n'accueille que 5 % du nombre total
de personnes réinstallées au niveau mondial ! Je souhaite ardemment que 2009
puisse être considérée comme une année où le droit d'asile en Europe aura
progressé de manière significative.
Je mènerai cette action en suivant la seule méthode qui vaille : celle d'une
écoute permanente, enrichie de visites sur le terrain, de tous les acteurs
du droit d'asile : les ONG, qui ont une connaissance précise des besoins des
réfugiés, et le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies, dont
l'expertise mondiale est irremplaçable. Nous tiendrons ainsi en éveil les
consciences sur ce dossier majeur du droit d'asile, si intimement lié au
respect absolu de la dignité humaine. La vision et la volonté européennes
doivent servir d'exemple au monde.
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/03/01005-20081203ARTFIG00003-l-asile-u
n-devoir-pour-une-europe-fidele-a-ses-valeurs-.php
("Dublin" : obligation de déposer un dossier de demande d'asile dans le
premier pays d'entrée Dans l'U.E., avec prise d'empreinte, et fichier ) .
"l'Union européenne n'accueille que 5 % du nombre total de personnes
réinstallées au niveau mondial !" :
l'Europe garde ses richesses , sans partage, protège ses frontières avec le
plan Frontex.
la France le 3ème vendeur d'armes : a fait disparaître le droit d'asile :
La Convention de Genève est une coquille vide.
Ces réfugies , "dégâts collatéraux" de nos guerres qui frappent aux portes
de l'Europe : 5% "accueillis" en tout et pour tout !
à charge pour les pays les plus démunis de les assumer...
S.
"le Figaro" , 1 décembre 2008
JACQUES BARROT, VICE-PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE : ASSOUPLIR «
DUBLIN »
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/03/01005-20081203ARTFIG00003-l-asile-u
n-devoir-pour-une-europe-fidele-a-ses-valeurs-.php
L'ASILE : UN DEVOIR POUR UNE EUROPE FIDÈLE À SES VALEURS
Alors que la Commission européenne s'apprête à adopter, mercredi, une
réforme du droit d'asile, le vice-président de l'institution livre sa vision
de l'accueil des réfugiés sur le Vieux Continent
par Jacques Barrot
Face au défi majeur de l'amplification des flux migratoires, l'Europe a
décidé de bâtir une stratégie commune, guidée par les idées d'équilibre et
de concertation. Le Pacte européen pour l'immigration et l'asile, préparé
sous la présidence française, a été adopté à l'unanimité par les 27 États
membres, notamment grâce au dynamisme déployé par Brice Hortefeux. C'est un
grand pas en avant pour l'Union, dans un domaine où, jusqu'alors, les
politiques nationales prévalaient. Dans ce contexte nouveau, la politique
d'asile tient une place majeure. À mes yeux, elle est plus qu'une priorité.
C'est un devoir pour l'Europe, un impératif moral pour une communauté qui
doit rester fidèle à une de ses valeurs fondamentales : l'accueil des
réfugiés. Comme pour la politique européenne d'immigration, nous devons
passer du pacte aux actes !
En 2007, 222 000 personnes ont demandé asile à l'Union européenne. Ces
personnes fuient les guerres, les persécutions, les discriminations. Elles
quittent leurs pays en espérant que l'Europe leur ouvrira les bras.
Aujourd'hui, les textes que nous avons élaborés depuis 1999 doivent
impérativement être adaptés. Nous constatons en effet que le caractère
minimaliste des règles qui régissent le droit d'asile aboutit à une double
injustice. Injustice envers les réfugiés. Selon l'État membre où est faite
la demande d'asile, la chance d'obtenir une réponse positive varie parfois
de 1 à 100 ! En Suède, les décisions positives dépassent 25 % du total des
demandes. En Grèce, moins de 3 %. Injustice entre les États membres, qui
sont confrontés à des pressions plus ou moins importantes, en raison de leur
position géographique. Un État comme Chypre est confronté à près de 9
demandes d'asile pour 1 000 habitants, alors que la moyenne européenne est
de 0,45.
Nous devons donc tout d'abord améliorer les conditions d'accueil des
réfugiés dans tous les États membres. C'est la condition sine qua non pour
éviter que les demandeurs d'asile se lancent dans un parcours irrégulier à
travers l'Europe, à la recherche des conditions d'accueil les plus
favorables. Nous devons harmoniser et tirer vers le haut des normes
d'accueil aujourd'hui minimales. C'est le sens de ma proposition de révision
de la directive sur les conditions d'accueil. La protection des demandeurs
d'asile les plus vulnérables, l'intérêt supérieur des enfants, l'accès
encadré au marché du travail, la qualité des centres d'accueil ainsi qu'une
assistance juridique accrue sont des notions clés de ce nouveau texte. Dans
le même esprit, j'ai proposé de réviser le règlement de Dublin II. Certes,
cette législation, en stipulant que la demande d'asile doit être faite et
traitée dans le premier État d'accueil du réfugié, a permis de juguler le
phénomène d'« asylum shopping », c'est-à-dire les demandes multiples de
personnes dont la situation ne nécessite pas l'asile.
Mais ce règlement, s'il est appliqué de manière trop rigide, pénalise les
demandeurs d'asile, qui très souvent n'ont pas la possibilité d'arriver
autre part que dans des États membres n'ayant pas eux-mêmes les moyens
nécessaires pour les accueillir. Il faut accepter une plus grande souplesse
dans l'application du règlement de Dublin. J'ai donc proposé la possibilité
de suspension temporaire du mécanisme de Dublin, afin que les demandes
d'asile effectuées dans un État membre qui ne peut pas les traiter de
manière adéquate puissent être transférées dans un autre État. Je souhaite
également que les besoins des réfugiés soient mieux pris en compte dans
l'application du règlement de Dublin II, notamment en ce qui concerne la
réunification familiale, l'intérêt des enfants et la possibilité d'avoir
accès à une assistance juridique.
Ces deux grands pas en avant législatifs doivent s'accompagner d'une plus
forte coopération pratique entre les États membres. À cette fin, nous allons
proposer, en février 2009, la création d'un bureau européen d'appui pour
l'asile qui assistera les administrations nationales afin d'améliorer la
qualité et la cohérence de leurs décisions. Il élaborera un programme de
formation commun et d'échange des meilleures pratiques. Il apportera son
soutien aux États membres les plus exposés aux flux de réfugiés, en mettant
à leur disposition des équipes d'experts et des traducteurs spécialisés.
Cette solidarité entre les États membres doit également être le cœur d'un
partenariat très étroit avec les pays tiers qui accueillent la grande
majorité des réfugiés désirant rester dans leur région d'origine. À titre
d'exemple, 2 millions de réfugiés, souvent en provenance d'Irak, sont
accueillis à l'heure actuelle en Jordanie et en Syrie, souvent dans des
conditions d'extrême pauvreté et de sécurité précaire.
L'Europe a le devoir d'aider ces États à offrir à ces personnes une
protection efficace. Il est donc urgent de renforcer l'utilisation de nos
programmes de protection régionaux. Nous prendrons aussi, au cours de
l'année 2009, de nouvelles initiatives sur la réinstallation, c'est-à-dire
l'accueil en Europe des réfugiés les plus vulnérables, notamment les femmes
et les enfants, car l'Union européenne n'accueille que 5 % du nombre total
de personnes réinstallées au niveau mondial ! Je souhaite ardemment que 2009
puisse être considérée comme une année où le droit d'asile en Europe aura
progressé de manière significative.
Je mènerai cette action en suivant la seule méthode qui vaille : celle d'une
écoute permanente, enrichie de visites sur le terrain, de tous les acteurs
du droit d'asile : les ONG, qui ont une connaissance précise des besoins des
réfugiés, et le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies, dont
l'expertise mondiale est irremplaçable. Nous tiendrons ainsi en éveil les
consciences sur ce dossier majeur du droit d'asile, si intimement lié au
respect absolu de la dignité humaine. La vision et la volonté européennes
doivent servir d'exemple au monde.
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/03/01005-20081203ARTFIG00003-l-asile-u
n-devoir-pour-une-europe-fidele-a-ses-valeurs-.php
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- Message n°25
Re: migration internationale
JOURNEE MONDIALE DES MIGRANTS SOIREE EXCEPTIONNELLE SOIREE “Afrique, migrations et développement” au MRAP le vendredi 19 décembre 2008 de 18h30 à 21h00
*SOIREE EXCEPTIONNELLE INSCRITE DANS LA LISTE DES CELEBRATIONS DE LA
JOURNEE MONDIALE DES MIGRANTS (18 décembre)
( voir carré vert 18/12 région parisienne/France sur la carte mondiale)
Vous êtes cordialement invitéEs à uneLE*
*Soirée “Afrique, migrations et développement”
avec **Victor NZUZI et **Odile TOBNER-BIYIDI
le vendredi 19 décembre de 18h30 à 21h00
**au siège national du MRAP
43, Bd Magenta, 75010-Paris (M° République, Bonsergent ou Gare de l'Est)
(s'inscrire _dans la mesure du possible_ par téléphone au siège du MRAP
: 01 53 38 99 99 ou par mail à migrations@mrap.fr )
__________________________________________________
*
*Une soirée échange-débat est organisée au siège national du MRAP le
vendredi 19 décembre de 18h30 à 21h00 sur le thème “Afrique, migrations
et développement”, en présence :
- de Victor NZUZI ( Réseau CADTM-Comité pour l'Annulation de la Dette du
Tiers-Monde)* qui présentera et commentera une série de toiles peintes
sur l'histoire et la situation de l'Afrique (en particulier la
République Démocratique du Congo), depuis la colonisation jusqu'au
pillage actuel de ses richesses et aux migrations transcontinentales...
- *d' Odile TOBNER-BIYIDI, présidente de l'asssociation SURVIE *qui
milite en faveur de l'assainissement des relations franco-africaines, de
l'accès de tous aux biens publics et contre la banalisation du génocide.
Il sera organisé une table de presse avec la signature, par Odile
TOBNER, de son livre "DU RACISME FRANCAIS - Quatre siècles de
négrophobie" aux éditions Les Arènes (nov.2007)
____________________________________________
L'Afrique, telle que présentée par Victor NZUZI au Forum social
mondial des migrations de Madrid, 11 au 13 septembre 2008
Une toile - dans une série captivante - présentée et commentée par
Victor NZUZI (Plateforme Dette et Développement – RDC et membre du
CADTM-Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde /
International). Ces tableaux servent de support à une présentation
pédagogique (vivante et humoristique autant que sans concessions) de
l'histoire politique et de la situation de la République Démocratique du
Congo, plus largement de l'Afrique, depuis le début de la colonisation
et le "partage" du traité de Berlin de 1885, jusqu'au pillage actuel des
fabuleuses richesses du continent. Une entrée de choix pour une
meilleure compréhension de la migration africaine qui se heurte au "mur"
de la Méditerranée et à la "guerre aux migrants" livrée par l'Union
Européenne.
http://www.mrap.fr/campagnes/international/afrique/P1010073.JPG/viewEXCEPTIONNELLE
--
migrations@mrap.fr
---
membre du collège de la présidence
collegiate president
presidenta colegiada
Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples
Movement Against Racism and for Friendship among Peoples
Movimiento contra el Racismo y por la Amistad entre los Pueblos
SIEGE/HEADQUARTERS/SEDE :
MRAP,43 Boulevard Magenta, 75010-Paris, France
Tel : 33 1 53 38 99 99
Fax : 33 1 40 40 90 98
e-mail : accueil@mrap.fr
--
migrations@mrap.fr
---
membre du collège de la présidence
collegiate president
presidenta colegiada
Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples
Movement Against Racism and for Friendship among Peoples
Movimiento contra el Racismo y por la Amistad entre los Pueblos
*SOIREE EXCEPTIONNELLE INSCRITE DANS LA LISTE DES CELEBRATIONS DE LA
JOURNEE MONDIALE DES MIGRANTS (18 décembre)
( voir carré vert 18/12 région parisienne/France sur la carte mondiale)
Vous êtes cordialement invitéEs à uneLE*
*Soirée “Afrique, migrations et développement”
avec **Victor NZUZI et **Odile TOBNER-BIYIDI
le vendredi 19 décembre de 18h30 à 21h00
**au siège national du MRAP
43, Bd Magenta, 75010-Paris (M° République, Bonsergent ou Gare de l'Est)
(s'inscrire _dans la mesure du possible_ par téléphone au siège du MRAP
: 01 53 38 99 99 ou par mail à migrations@mrap.fr )
__________________________________________________
*
*Une soirée échange-débat est organisée au siège national du MRAP le
vendredi 19 décembre de 18h30 à 21h00 sur le thème “Afrique, migrations
et développement”, en présence :
- de Victor NZUZI ( Réseau CADTM-Comité pour l'Annulation de la Dette du
Tiers-Monde)* qui présentera et commentera une série de toiles peintes
sur l'histoire et la situation de l'Afrique (en particulier la
République Démocratique du Congo), depuis la colonisation jusqu'au
pillage actuel de ses richesses et aux migrations transcontinentales...
- *d' Odile TOBNER-BIYIDI, présidente de l'asssociation SURVIE *qui
milite en faveur de l'assainissement des relations franco-africaines, de
l'accès de tous aux biens publics et contre la banalisation du génocide.
Il sera organisé une table de presse avec la signature, par Odile
TOBNER, de son livre "DU RACISME FRANCAIS - Quatre siècles de
négrophobie" aux éditions Les Arènes (nov.2007)
____________________________________________
L'Afrique, telle que présentée par Victor NZUZI au Forum social
mondial des migrations de Madrid, 11 au 13 septembre 2008
Une toile - dans une série captivante - présentée et commentée par
Victor NZUZI (Plateforme Dette et Développement – RDC et membre du
CADTM-Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde /
International). Ces tableaux servent de support à une présentation
pédagogique (vivante et humoristique autant que sans concessions) de
l'histoire politique et de la situation de la République Démocratique du
Congo, plus largement de l'Afrique, depuis le début de la colonisation
et le "partage" du traité de Berlin de 1885, jusqu'au pillage actuel des
fabuleuses richesses du continent. Une entrée de choix pour une
meilleure compréhension de la migration africaine qui se heurte au "mur"
de la Méditerranée et à la "guerre aux migrants" livrée par l'Union
Européenne.
http://www.mrap.fr/campagnes/international/afrique/P1010073.JPG/viewEXCEPTIONNELLE
--
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Movement Against Racism and for Friendship among Peoples
Movimiento contra el Racismo y por la Amistad entre los Pueblos
SIEGE/HEADQUARTERS/SEDE :
MRAP,43 Boulevard Magenta, 75010-Paris, France
Tel : 33 1 53 38 99 99
Fax : 33 1 40 40 90 98
e-mail : accueil@mrap.fr
--
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