Les plus grand déserts ne sont pas sur Terre mais sous l’eau. Les espaces océaniques où la faune et la flore sont presque absentes s’agrandissent encore plus vite que prévu par les modèles les plus pessimistes.
Sahara, Gobi, Vallée de la mort…tous sont de grands déserts secs, arides et très peu peuplés. Mais sur le globe, il existe des zones bien plus vastes où la vie est quasiment absente : ce sont les déserts biologiques océaniques. Ils se situent dans les régions subtropicales de l’océan Pacifique et Atlantique et au sud de l’océan Indien au niveau des gyres (zone où les courants décrivent de grands mouvements tournants).
Ils sont maintenant repérables par des satellites comme Seastar qui réalise des cartes colorimétriques des océans : plus les eaux sont vertes et plus elles sont riches en organismes photosynthétiques, ce qui permet une mesure de la flore à la base de la chaîne alimentaire. Les déserts y apparaissent en bleu foncé.
Dans une étude a paraître dans Geophysical Research Letters, des océanographes font état d’une inquiétante expansion de ces zones désertiques. Leurs mesures indiquent qu’entre 1997 et 2006 elles ont augmenté de 6,6 millions de Km², soit 15% environ. Cette tendance est générale et seul le sud de l’océan Indien y échappe. Selon eux, cet élargissement est corrélé au réchauffement des gyres et serait attribuable à la hausse généralisée des températures.
En effet les eaux des gyres sont déjà fortement stratifiées et seul le vent, en créant un peu d’agitation, arrive à ramener des nutriments des eaux profondes vers la surface pour alimenter plantes et animaux. Le réchauffement accroît encore plus cette stratification rendant quasiment impossible les échanges de nourriture, d’où l’appauvrissement biologique des gyres.
Le problème est que ces déserts s’agrandissent 10 à 25 fois plus vite que ce que prédisaient les modèles climatiques. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit là d’une variation naturelle amplifiée par un coup de chaud du globe et qui pourrait se renverser dans une décennie ou deux. Malheureusement, la courte durée de vie des satellites fait qu’ils seront hors jeu à ce moment.
Sahara, Gobi, Vallée de la mort…tous sont de grands déserts secs, arides et très peu peuplés. Mais sur le globe, il existe des zones bien plus vastes où la vie est quasiment absente : ce sont les déserts biologiques océaniques. Ils se situent dans les régions subtropicales de l’océan Pacifique et Atlantique et au sud de l’océan Indien au niveau des gyres (zone où les courants décrivent de grands mouvements tournants).
Ils sont maintenant repérables par des satellites comme Seastar qui réalise des cartes colorimétriques des océans : plus les eaux sont vertes et plus elles sont riches en organismes photosynthétiques, ce qui permet une mesure de la flore à la base de la chaîne alimentaire. Les déserts y apparaissent en bleu foncé.
Dans une étude a paraître dans Geophysical Research Letters, des océanographes font état d’une inquiétante expansion de ces zones désertiques. Leurs mesures indiquent qu’entre 1997 et 2006 elles ont augmenté de 6,6 millions de Km², soit 15% environ. Cette tendance est générale et seul le sud de l’océan Indien y échappe. Selon eux, cet élargissement est corrélé au réchauffement des gyres et serait attribuable à la hausse généralisée des températures.
En effet les eaux des gyres sont déjà fortement stratifiées et seul le vent, en créant un peu d’agitation, arrive à ramener des nutriments des eaux profondes vers la surface pour alimenter plantes et animaux. Le réchauffement accroît encore plus cette stratification rendant quasiment impossible les échanges de nourriture, d’où l’appauvrissement biologique des gyres.
Le problème est que ces déserts s’agrandissent 10 à 25 fois plus vite que ce que prédisaient les modèles climatiques. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit là d’une variation naturelle amplifiée par un coup de chaud du globe et qui pourrait se renverser dans une décennie ou deux. Malheureusement, la courte durée de vie des satellites fait qu’ils seront hors jeu à ce moment.