Ce qui me dérange dans cette image, c'est l'idée que le sage sait mieux que ceux qui ne serait pas désignés, ou définis comme "sage".
Je vois que je n'ai pas été compris. C'est difficile a expliquer car c'est plus une intuition (forte de nombreuses lectures et expérimentations, quand même) qu'une "définition" que j'essaye de livrer ici.
Admettons que je fasse une "ébauche" de définition:
Imaginons que le monde soit un fleuve. le non-sage est un rocher qui perturbe le fil de l'eau, le sage serait donc celui qui ne perturbe pas le fil de l'eau, on pourrait dire qu'il est "comme l'eau". (il y a des "techniques" qui ménent à cela, mais je pense que nous avons tous cette sagesse en nous, les techniques ne servent qu'à enlever ce qui nous empeche d'y accéder. Le I Ching serait un "connecteur". D'où ma supposition que cette technique fait appel au "mécaniques quantiques" mais que supposition.)
Il ne se déclare pas "sage". Il n'est pas déclaré "sage". C'est une affaire entre lui et l'universel.
Il n'est pas question de lui attribuer un quelconque pouvoir politique ou décisionnaire.
comme le fleuve qui coule, le sage coule et nourri les terres qui sont sur sa berges.
Le problème aujourd'hui, c'est que les non-sages, ceux qui perturbent le fil de l'eau, sont tellement nombreux et virulent, et les sages de moins en moins nombreux, qu'il y a déséquilibre profond entre le "perturbé" et le "non-perturbé".
C'est un peu (beaucoup) la notion du [ Yin et yang ]
Le sage n'est pas blanc (ou noir) il maintient en lui les deux dans l'équilibre.
C'est cet équilibre que nous inspire le sage que nous devons (nous les non-sages mais en quête de le devenir) promouvoir pour que le "fleuve" retrouve un niveau d'équilibre. Pour utiliser l'image du fleuve, je dirais que le fleuve, aujourd'hui, s'est transformé en rapide tumultueux qui broie tout ce qui y flotte.
Un des moyens qui me semble efficace serait l'information, la connaissance. De ce que j'ai lu de tes messages, ici, et chez toi, tu défends aussi cette idée. C'est pour cette raison, un peu, que j'attendais ton avis sur les sujets aux quels je te renvoyais hier...
Oui, tout à fait. l'information, la connaissance, le regard lucide (et non-partisan, aussi humaniste soit-il) car un audit éronné de la situation nous conduira encore aux mêmes erreurs.
Je te répondrais sur les sujet que tu cites, mais d'abord je lis bien ce que vous avez écrit avant, et aussi d'autres sujets comme [ SOCIOLOGIE ET ACTUALITE ] qui recoupent en partie.
Tu vois Ecotone, je crois que le fond du probléme des problémes, c'est que nous avons tout séparé. l'économie du social, le spirituel du matériel, ... le corps de l'esprit de l'âme, et que maintenant plus rien ne marche.
Penser que nous pourront changer (re - équilibrer) les choses par le seul changement politique serait comme donner de l'aspirine à quelqu'un qui vient de se couper un jambe: trés peu efficace.
La réponse doit être globale.
Donc la question est double:
Par où commence t-on ? et
Qu'est-ce qu'il est urgent de faire ? (ce qui peut être contradictoire).
C'est d'ailleurs ce probléme que les communistes n'ont pas résolu. Sur le fond, le marxisme est une utopie humaniste, mais l'urgence a traiter (notement éduquer le peuple -rien que ce mot est une hérésie pour moi-) les améne au totalitarisme.
C'est d'ailleurs aussi pour cela que c'est l' [ Anarchisme ] qui est en train d'émerger dans les sphéres de pensées politiques progressistes.