L'armée comorienne annonce contrôler Anjouan
L'armée comorienne, appuyée par des troupes de l'Union africaine, a annoncé mardi avoir pris le "contrôle total" de l'île sécessionniste d'Anjouan, au terme d'une opération militaire lancée dans la matinée avec le soutien de l'Union africaine. "Pour l'instant nous ne déplorons ni mort ni blessé. Les dirigeants rebelles ont tous fui, aucun n'a encore été trouvé", a précisé le commandant Sidi. Une opération au cours de laquelle ils ont "localisé" le chef de la rébellion séparatiste de l'île d'Anjouan en fuite, Mohamed Bacar, selon le porte-parole de l'armée comorienne. Celui-ci s'est travesti en femme et cherchait à fuir par la mer, après l'assaut, selon le gouvernement de Moroni.
Selon un communiqué gouvernemental, il y a eu un "bref affrontement" dans la ville d'Ouani, et Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, est tombée "après un court échange de tirs". A Domoni, "on assiste à des scènes de fraternisation entre la population et les soldats soudanais." Quelques heures auparavant, un conseiller à la défense du président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait annoncé la prise par les soldats gouvernementaux, aidés de 400 hommes de l'UA, de l'aéroport et de Mutsamudu.
Soutenu par 1.350 militaires tanzaniens et soudanais de l'Union africaine, le gouvernement des Comores avait promis de renverser l'homme fort d'Anjouan, Mohamed Bacar, qui s'appuyait sur une milice de plusieurs centaines d'hommes. L'an dernier, Bacar avait maintenu des élections dont le gouvernement fédéral avait ordonné l'ajournement. Seul candidat à ne pas boycotter les urnes, il avait été réélu mais ce scrutin avait été rejeté par Moroni.
Arrivés par bateau à l'aube, les militaires des Comores et de l'UA ont rapidement repris le contrôle des villes de l'île. Pour les observateurs, l'UA espère remporter une victoire assez facile à Anjouan, dont la population atteint 300.000 habitants, afin de regagner en prestige international après les difficultés rencontrées dans ses interventions au Soudan ou en Somalie.
Un responsable du gouvernement de Moroni a promis que Bacar, un ancien gendarme, serait jugé pour des crimes contre la population d'Anjouan, qui compte 300.000 habitants. Les autorités ont accusé Bacar et ses lieutenants de viols, de tortures, d'emprisonnements arbitraires et de déplacement de populations, tout en exhortant les habitants à ne pas se faire justice eux-mêmes.
"Certains soldats ont reçu ordre de le rechercher. Nous savons qu'il ne dormait pas chez lui ces derniers mois. Il avait peur", a dit un responsable comorien. L'archipel des Comores a connu une vingtaine de coups d'Etat ou tentatives de coups de force depuis qu'il est devenu indépendant de la France en 1975 et de fortes rivalités s'observent entre les trois îles de l'archipel. Une quatrième île, Mayotte, est restée française.
Selon un communiqué gouvernemental, il y a eu un "bref affrontement" dans la ville d'Ouani, et Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, est tombée "après un court échange de tirs". A Domoni, "on assiste à des scènes de fraternisation entre la population et les soldats soudanais." Quelques heures auparavant, un conseiller à la défense du président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait annoncé la prise par les soldats gouvernementaux, aidés de 400 hommes de l'UA, de l'aéroport et de Mutsamudu.
Soutenu par 1.350 militaires tanzaniens et soudanais de l'Union africaine, le gouvernement des Comores avait promis de renverser l'homme fort d'Anjouan, Mohamed Bacar, qui s'appuyait sur une milice de plusieurs centaines d'hommes. L'an dernier, Bacar avait maintenu des élections dont le gouvernement fédéral avait ordonné l'ajournement. Seul candidat à ne pas boycotter les urnes, il avait été réélu mais ce scrutin avait été rejeté par Moroni.
Arrivés par bateau à l'aube, les militaires des Comores et de l'UA ont rapidement repris le contrôle des villes de l'île. Pour les observateurs, l'UA espère remporter une victoire assez facile à Anjouan, dont la population atteint 300.000 habitants, afin de regagner en prestige international après les difficultés rencontrées dans ses interventions au Soudan ou en Somalie.
Un responsable du gouvernement de Moroni a promis que Bacar, un ancien gendarme, serait jugé pour des crimes contre la population d'Anjouan, qui compte 300.000 habitants. Les autorités ont accusé Bacar et ses lieutenants de viols, de tortures, d'emprisonnements arbitraires et de déplacement de populations, tout en exhortant les habitants à ne pas se faire justice eux-mêmes.
"Certains soldats ont reçu ordre de le rechercher. Nous savons qu'il ne dormait pas chez lui ces derniers mois. Il avait peur", a dit un responsable comorien. L'archipel des Comores a connu une vingtaine de coups d'Etat ou tentatives de coups de force depuis qu'il est devenu indépendant de la France en 1975 et de fortes rivalités s'observent entre les trois îles de l'archipel. Une quatrième île, Mayotte, est restée française.