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6 participants
Droits de l'homme
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9059
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°1
Droits de l'homme
Partout dans le monde, les droits fondamentaux de l'individu sont menacés, bafoués. Ici, la liberté d'expression n'est pas reconnue, là ce sont des militants politiques qui sont emprisonnés, torturés pour le simple fait de ne pas être d'accord avec le pouvoir en place. Dans les pays dits démocratiques, dse atteintes à ces droits fondamentaux, reconnus dans la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, notamment, sont également non-respectés.Que l'on songe aux emprisonnements arbitraires de Guantanamo, d'Abou Gharib pour ne citer que les plus médiatisés.
Dernière édition par bye le Lun 24 Mar - 0:20, édité 1 fois
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9059
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°2
Re: Droits de l'homme
Madame la Ministre, vous êtes-vous inscrite aux abonnés absents le 10 mars
dernier ?
publié le jeudi 13 mars 2008
Stéphane Hessel, Bernard
Ravenel, Brahim Senouci
Lettre ouverte à Madame la Secrétaire d’Etat aux
Droits de l’Homme.
Madame la Ministre, vous êtes-vous inscrite aux
abonnés absents le 10 mars dernier ?
Le récent séjour du Colonel Kadhafi
en France vous a visiblement troublée. Ce trouble était légitime, eu égard au
passé très récent du personnage et aux crimes auxquels son nom est associé. Le
Président Sarkozy a expliqué qu’il avait choisi de le recevoir parce que le
personnage avait évolué, qu’il avait versé d’énormes compensations financières
aux familles des victimes des attentats organisés par ses services, qu’il avait
renoncé définitivement à la fabrication d’armes de destruction massive et qu’il
participait dorénavant et de manière active à la « lutte contre le terrorisme ».
Ces arguments ne sont pas totalement irrecevables mais n’ont pas dissipé
totalement votre malaise. D’ailleurs, il faut bien dire que plus ce séjour
durait, plus l’embarras des autorités était grand et plus on trouvait l’invité
encombrant. Vous n’avez pas dû être la seule à pousser un soupir de soulagement
quand il a enfin quitté le sol français.
Le 10 mars prochain, la
République a accueilli, pour la première fois sous la présidence de M. Sarkozy,
un chef d’Etat étranger en visite d’Etat. Il s’agit du Président d’un Etat qui
détient dans ses prisons plus de 11.000 prisonniers politiques dont une centaine
de femmes et près de quatre cents enfants. Près de cinq mille de ces prisonniers
ont été condamnés alors que quatre mille cinq-cents autres sont en attente
d’être jugés. Près d’un millier, enfin, sont en « détention administrative » et,
à ce titre, peuvent attendre un jugement indéfiniment. Cet Etat commet des
exécutions extra judiciaires, ce qu’une juriste française nomme des «
condamnations à mort préventives ». Cet Etat torture, vole des terres, détruit
méthodiquement des cultures, des villages. Cet Etat érige un Mur sur des terres
qui ne lui appartiennent pas, un Mur qui engendre spoliations, arrachage
d’oliviers, destructions de maisons, un Mur qui détruit l’environnement et
défigure le paysage, un Mur qui annexe chaque jour un peu plus de territoires.
Cet Etat fait fi de toutes les obligations juridiques auxquelles il doit
théoriquement se soumettre. Il ignore superbement les dizaines de résolutions
des Nations Unies qui lui enjoignent de se conformer au droit. Il bafoue les
Conventions de Genève. Il traite par le mépris l’Avis de la Cour Internationale
de Justice qui l’appelle à détruire le Mur et à indemniser les populations qui
en ont subi les effets néfastes. Cet Etat organise des punitions collectives en
organisant un siège d’un autre âge sur des populations civiles. Cet Etat empêche
depuis des décennies l’émergence d’un Etat souverain à ses côtés, s’opposant
ainsi à la philosophie fondamentale qui a présidé à la constitution des Nations
Unies, celle qui garantit aux peuples le droit à disposer
d’eux-mêmes.
Contrairement à son prédécesseur libyen, le représentant de
cet Etat que la France s’apprête à accueillir n’a fait nul acte de contrition,
ne reconnaît aucun de ses forfaits et persiste plus que jamais dans son œuvre de
destruction.
Les Champs-Elysées seront pavoisés aux couleurs de cet Etat
en mars prochain.
Serez-vous du comité d’accueil, Madame la Ministre ?
Donnerez-vous l’accolade ? Ce que vous avez refusé à un fauteur de guerre
repenti, l’accorderez-vous à un fauteur de guerre en exercice ?
Gageons
que non et faisons confiance à votre sens de la justice qui ne saurait
s’accommoder des crimes des uns, sans être révulsée par ceux des autres. Gageons
que vous faites vôtre la Déclaration des Droits de l’Homme dont c’est cette
année le soixantième anniversaire, déclaration qui, après la proclamation
liminaire de l’égalité de tous les hommes, rappelle en ses articles 15 et 17
respectivement que « Tout individu a droit à une nationalité » et que « Nul ne
peut être arbitrairement privé de sa propriété ».
Pour ce qui nous
concerne, citoyens épris de justice, nous protestons contre cette visite.
Peut-être nous accompagnerez-vous de votre compréhension, même muette…
dernier ?
publié le jeudi 13 mars 2008
Stéphane Hessel, Bernard
Ravenel, Brahim Senouci
Lettre ouverte à Madame la Secrétaire d’Etat aux
Droits de l’Homme.
Madame la Ministre, vous êtes-vous inscrite aux
abonnés absents le 10 mars dernier ?
Le récent séjour du Colonel Kadhafi
en France vous a visiblement troublée. Ce trouble était légitime, eu égard au
passé très récent du personnage et aux crimes auxquels son nom est associé. Le
Président Sarkozy a expliqué qu’il avait choisi de le recevoir parce que le
personnage avait évolué, qu’il avait versé d’énormes compensations financières
aux familles des victimes des attentats organisés par ses services, qu’il avait
renoncé définitivement à la fabrication d’armes de destruction massive et qu’il
participait dorénavant et de manière active à la « lutte contre le terrorisme ».
Ces arguments ne sont pas totalement irrecevables mais n’ont pas dissipé
totalement votre malaise. D’ailleurs, il faut bien dire que plus ce séjour
durait, plus l’embarras des autorités était grand et plus on trouvait l’invité
encombrant. Vous n’avez pas dû être la seule à pousser un soupir de soulagement
quand il a enfin quitté le sol français.
Le 10 mars prochain, la
République a accueilli, pour la première fois sous la présidence de M. Sarkozy,
un chef d’Etat étranger en visite d’Etat. Il s’agit du Président d’un Etat qui
détient dans ses prisons plus de 11.000 prisonniers politiques dont une centaine
de femmes et près de quatre cents enfants. Près de cinq mille de ces prisonniers
ont été condamnés alors que quatre mille cinq-cents autres sont en attente
d’être jugés. Près d’un millier, enfin, sont en « détention administrative » et,
à ce titre, peuvent attendre un jugement indéfiniment. Cet Etat commet des
exécutions extra judiciaires, ce qu’une juriste française nomme des «
condamnations à mort préventives ». Cet Etat torture, vole des terres, détruit
méthodiquement des cultures, des villages. Cet Etat érige un Mur sur des terres
qui ne lui appartiennent pas, un Mur qui engendre spoliations, arrachage
d’oliviers, destructions de maisons, un Mur qui détruit l’environnement et
défigure le paysage, un Mur qui annexe chaque jour un peu plus de territoires.
Cet Etat fait fi de toutes les obligations juridiques auxquelles il doit
théoriquement se soumettre. Il ignore superbement les dizaines de résolutions
des Nations Unies qui lui enjoignent de se conformer au droit. Il bafoue les
Conventions de Genève. Il traite par le mépris l’Avis de la Cour Internationale
de Justice qui l’appelle à détruire le Mur et à indemniser les populations qui
en ont subi les effets néfastes. Cet Etat organise des punitions collectives en
organisant un siège d’un autre âge sur des populations civiles. Cet Etat empêche
depuis des décennies l’émergence d’un Etat souverain à ses côtés, s’opposant
ainsi à la philosophie fondamentale qui a présidé à la constitution des Nations
Unies, celle qui garantit aux peuples le droit à disposer
d’eux-mêmes.
Contrairement à son prédécesseur libyen, le représentant de
cet Etat que la France s’apprête à accueillir n’a fait nul acte de contrition,
ne reconnaît aucun de ses forfaits et persiste plus que jamais dans son œuvre de
destruction.
Les Champs-Elysées seront pavoisés aux couleurs de cet Etat
en mars prochain.
Serez-vous du comité d’accueil, Madame la Ministre ?
Donnerez-vous l’accolade ? Ce que vous avez refusé à un fauteur de guerre
repenti, l’accorderez-vous à un fauteur de guerre en exercice ?
Gageons
que non et faisons confiance à votre sens de la justice qui ne saurait
s’accommoder des crimes des uns, sans être révulsée par ceux des autres. Gageons
que vous faites vôtre la Déclaration des Droits de l’Homme dont c’est cette
année le soixantième anniversaire, déclaration qui, après la proclamation
liminaire de l’égalité de tous les hommes, rappelle en ses articles 15 et 17
respectivement que « Tout individu a droit à une nationalité » et que « Nul ne
peut être arbitrairement privé de sa propriété ».
Pour ce qui nous
concerne, citoyens épris de justice, nous protestons contre cette visite.
Peut-être nous accompagnerez-vous de votre compréhension, même muette…
bye- Administratrice
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Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
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- Message n°3
Re: Droits de l'homme
Melissa Patiño accusée de « terrorisme » pour
le « péché » de Poésie
Demande urgente de signatures pour sa liberté
(En bas, lettre au Président du Pérou et signatures)
La poète Melissa Patiño Hinostroza (20 ans) a été arrêtée et accusée de « terrorisme »
au Pérou.
Son « péché » : avoir participé en tant que promoteur culturel à une rencontre politique de Coordinatrice Continentale Bolivarienne, qui a eu lieu à Quito, Équateur.
Elle appartient au groupe culturel « Cercle du Sud », dont la tâche est d'organiser récitals de poésie à Lima. Melissa prend part aussi à la production d'une émission de
radio ; Elle étudie à l'Université.
Son « péché » : être poète, aimer la vie, aimer autrui, aimer un monde juste.
Melissa fut arrêtée par la police péruvienne, lors de son retour au Pérou. La télévision l'a montré ainsi qu'une « terroriste » qui « voulait saboter les sommets de chefs d'État
que prépare le Pérou »
Le Président du Pérou, Alan García, ne fait rien d'autre qu'être à genoux face à George W. Bush et sa politique perverse du « terrorisme préventif ».
Melissa est poète, innocente de toute innocence. Elle n'a pas même fait acte de
militantisme.
Elle écrit.
Amis, la vie de Melissa est en sérieux danger !
Il faut agir sur-le-champ.
http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/article-18500103.html
http://www.rodolfoybarra.blogspot.com
http://sutesector17.blogspot.com:80/2008/04/presa-de-deseperacin.html
http://zonadenoticias.blogspot.com:80/2008/04/hacia-el-estado-policial-titula-csar.html
http://wayrabloggs.blogspot.com/2008/04/alfredo-pita-exige-libertad-de-melissa.html
http://rodolfoybarra.blogspot.com/2008/04/evento-cultural-por-la-liberacin-de.html
http://fr.search.yahoo.com/search?p=Melissa+Pati%C3%B1o&ei=UTF-8&fr=moz2
Le P.E.N. Club du Pérou, toutes les personnes concernées par les droits de l'homme et ce, d'où qu'ils soient, de même que la famille Patiño, essayent d'aider notre poète.
Mais elle a besoin de nous ! L'aide internationale est indispensable.
Je vous prie de bien vouloir signer cette lettre aussi vite que possible.
Pour adhérer à la liberté de Melissa Patiño, emprisonnée par le Régime du Pérou, vous devez me faire parvenir un mail à :
castello.cristina@gmail.com
en complétant les données suivantes :
Prénom,
Nom
Activité
Ville
Pays
Merci,
Cristina
Castello
http://www.cristinacastello.com
-------------------------------------------
Lima, Perú, 2 abril del 2008
Docteur
ALAN GARCÍA PEREZ,
Président constitutionnel de la République du Pérou,
Affaire : Nous demandons la liberté immédiate de Melissa Patiño Hinostroza, emprisonnée
injustement dans le pénitencier de Sainte Mónica.
De par notre plus grande considération, Monsieur le Président :
Il est très probable qu'étant donné vos multiples tâches et préoccupations en tant que
dirigeant, l'affaire qui motive la présente lettre ne soit pas arrivée à votre
connaissance, jusqu'à présent, et, peut-être est-ce pour cela aussi, que vous
n'y aurez pas accordé plus de signification ou d'importance que cette situation
impose.
Pour nous, Monsieur le Président, elle est d'une urgence suprême. C'est pour cette
raison qu'avec tout le respect que nous vous portons, nous nous permettons de
nous adresser à vous.
Une jeune femme, âgée d’à peine vingt ans, étudiante d'administration de l'Université Nationale, la plus grande de San Cadre, membre d'un groupe culturel qui, entre autres
activités, organise des récitals dans le cône sud Lima, et, pour excédent de
« malheurs », poète ;
C'était il y a quelques semaines, arrêtée et, aujourd'hui, elle se trouve internée dans ce
centre pénitentiaire de sûreté maximale (la Sainte Mónica de Chorrillos), non
comme s'il s'agissait d'une délinquante commune, qu'elle n'est seulement pas,
mais sous le soupçon infâme d'une chose totalement étrangère à elle, celui de
« terroriste » !
Son « péché » : avoir assisté à une activité publique et légitime effectuée dans le voisin pays de l'Équateur.
. Pour avoir dans une représentation de son cercle culturel, en remplaçant — à la dernière heure — le directeur du programme radial qu'elle transmet dans son quartier.
Son délit : être revenu dans un véhicule de transport public, dans lequel voyageaient aussi des personnes auxquelles les policiers « attribuent des liens avec un groupe
subversif ». La situation de la poète Melissa est kafkaïenne, c'est-à-dire
absurde, insolite, injuste, ironique.
Non seulement nous préoccupe ce fait, Monsieur le Président, mais plus encore, il nous
répugne.
Melissa Patiño Hinostroza (on appelle ainsi l'étudiant, presque adolescente encore, qui
pourrait être une de ses filles), nous allons le dire avec clarté :
Elle n'est pas impliquée dans quelque chose qui pourrait engendrer un souci et, plus encore, un danger pour l'état. Est-ce un impair blâmable et réprouvable : elle étudie,
écrit, favorise culture et rêve.
Rien de plus. Tout ceci est-il estimé comme dangereux Monsieur le Président ?
Nous ne considérons pas raisonnable et encore moins admissible que dans un pays démocratique et civilisé l'exercice de ce qui serait persécution mue par une sorte de paranoïa, puisse acquérir un droit de citoyenneté et de légitimité.
Ce qui arrive à Melissa nous blesse comme poètes, artistes, intellectuels, professionnels, êtres pensants et critiques. Cette situation nous frappe comme des Péruviens, comme
personnes. Nous sentons et sommes sûrs qu'il s'agit d'un attentat flagrant des
droits de l'homme. Mais, de plus, nous comprenons qu'elle fait mal à la dignité
des créateurs, qui pensent, à ce dont ils rêvent ; qu’ils aspirent à un meilleur
monde pour tous.
Par cette raison, Monsieur le Président, nous osons exprimer ici notre solidarité absolue avec cette jeune poète, étudiante et promotrice culturelle Melissa Patiño Hinostroza,
injustement enfermée dans une prison de notre pays. Non seulement par le droit
que les lois peuvent nous octroyer, nous le faisons par la faculté et l'arbitre
que le sens commun et l'intelligence nous prodiguent.
Il faut lui s'engager sur notre patrie, monsieur le Président - nous l'invoquons
respectueusement — Une raison de plus pour penser qu'il y a encore de l'espoir ;
que des erreurs soient commises, mais qu'à temps puisse s'appliquer l'équité ;
que la raison, que le bon jugement régit l'exercice du pouvoir sans les
émouvoir. Convenons, Monsieur le Président, que la liberté est sacrée et que la
jeunesse — de Melissa Patiño et de tous — nous inspire de bons sentiments et non
de la perversion.
Que ce mois, qui est celui des Lettres, soit aussi celui de l'intelligence, de la beauté et la
liberté.
Nous sollicitons de votre part, de mettre une attention à ce cas, qu’il n'est ni minuscule ni peu important. Et, s'il vous plaît, indiquez à ceux avec qui elle communique, que
les autorités et les fonctionnaires qui ont à voir avec le sujet de sa liberté,
évalueront au plus tôt avec pondération, lucidité, justice et célérité, la
situation du poète citée. Et que sans perte de temps, soit ordonnée sa
libération, qui la délivre, parce que c'est son droit et qu'elle ne mérite pas
ce déshonneur traumatique.
Le plus grave délit est d'avoir retiré la liberté à Melissa Patiño Hinostroza, une jeune poète une Péruvienne, une citoyenne de notre patrie.
Une geôlière tend des clefs innombrables, / si tu étais ici,
si tu voyais même/ quelle heure ce sont ces quatre murs. / Avec celles-ci nous serions avec celui-là, les deux, / plus deux que jamais. Et ni tu ne pleureras, / dis,
libératrice ! (César Vallejo).
Nous vous remercions de votre attention, en ayant confiance en vos bons critères. Très
attentivement :
1.
Cristina Castello, poeta y periodista - Miembro del P.E.N. Club Français- Buenos Aires /París
2.
Bernardo Rafael Álvarez, poeta. Pallasca-Perú-
3.
Rosina Valcárcel, antropóloga, periodista, escritora- Miembro del P.E.N. / Perú
(DNI 07330070)
4.
Aldo Galvagno - editor de “Sí por Cuba”- Italia
5-
Ricardo Dessau - Periodista y escritor - Buenos Aires
6-
Ingrid Storgen: comunicadora social: Amigos de la PAZ en COLOMBIA y en el MUNDO.
7.
Raúl Isman- Periodista y escritor (director: Redacción Popular)- Buenos Aires
8.
Javier Arévalo- Escritor y periodista - Lima- Perú
9.
Giancarlo Huapaya Cárdenas, poeta y periodista, Lima- Perú.(D.N.I.
40204049).
10.
Alberto Ostolaza R. Artista plástico, Lima, Perú, DNI 06258855.
11.
Patricia Del Valle Cárdenas. Arquitecta y poeta. Lima- Perú. (DNI 07961999)
12.
Víctor Coral Cordero. Periodista y Escritor Lima-Perú. (DNI 06623187)
13.
Rodolfo Ibarra. Escritor. Lima-Perú
14.
Rodolfo Hinostroza. Escritor. Lima- Perú
15.
Luis Enrique Amaya. Poeta y Conductor Radial Programa "Círculo del Sur" - Stereo
Villa 101.7 FM (DNI 10079094).
16- Carmen Ollé. Escritora y periodista.
Miembro del P.E.N. Lima- Perú. (Desde New York).
17. Moravia Ochoa.
Escritora, promotora cultural, autora premio nacional poesía y cuento (Panamá);
ex -agregada Cultural de Panamá en Cuba.
18.
Jorge Fernando Daffra. Ex Diputado Provincial, San Luis - Argentina.
19.
Alexander Zanchez. Poeta y promotor cultural- Panamá.
20. Alessandra Tenorio.
Poeta, periodista, redactora del Diario La Primera-Lima-Perú.
21.
Roger Santiváñez. Poeta y catedrático en EEUU. Lima, Perú
22.
Juan Benavente. Poeta y promotor cultural. Lima- Perú
23. Milagros
Valdeavellano Roca Rey. Religiosa del Sagrado Corazón. Lima- Perú.
(DNI 0710482)
24. Luis Fernando Chueca. Poeta. Lima-Perú.
25. Renata
Dessau. Redactora. Buenos Aires, Argentina.
26. María Ysabel Cedano García. DEMUS. Lima, Perú (DNI 0861 4053)
27. Gloria Mendoza Borda. Escritora y docente. Perú (DNI 29300755)
28. Ruth Hurtado. Escritora. Produce el Programa TV Caras de la Cultura Peruana, Preside
el Consejo Internacional de las Artes (INTER ART)- Lima, Perú.
29. Maruja Muñoz Ochoa. Periodista, coordinadora general de la revista Mujeres.
30. Juan Morillo Ganoza. Escritor. Perú.
31. Lic. Lilia
Inés Sierra. Antropóloga Univ. Nacional de La Plata, Argentina
(DNI 5.156.048)
32. Willy Gómez Migliaro. Escritor y docente. Lima, Perú.
(DNI 08675086)
33. Joan Viva. Escritor, Director de la Web de la Casa del Poeta Peruano y corresponsal en Perú de la Sociedad Argentina de Letras, Artes y Ciencias (Córdoba-Argentina)
34. Diana Miloslavich Túpac. Escritora y comunicadora. Lima-Perú (DNI 07641982)
35. Alfredo Grande. MEDICO
PSIQUIATRA. BUENOS AIRES. ARGENTINA (DNI 7866247)
36. Sandrine Féraud. Poète. Saint Raphaël. France
37. Cecilia Podesta- Escritora y editora. Lima. Perú
38. Larry Malinarich V. Poeta. Temuko- Chile
39. David Collazos Palomino. Poeta. Perú
40. Gladys Basagoitia Dazza. Escritora-Traductora y bióloga
(Perú), radica en Italia.
41. Carlos Meneses Cárdenas. Escritor. Carnet de Régimen Comunitario (España)
(Nº X- 0105 180 -.R)
42. Roxana Crisologo Correa. Escritora. Perú. (DNI: 09133929)
43. Annalisa Melandri. Escritora y periodista. Italia
44. Genoveva Arcaute. Docente, poeta, novelista. (DNI 10995183). Argentina
45. Susana Villarán de la Puente. Periodista. Lima, Perú. (d.n.i. 08051943)
46. Vicent Boix, escritor. Madrid, España.
47. Christians Luna. Artista visual, curador y director de la Galería Puntorojo.
48. Julio Carmona. Escritor, docente y periodista. Miembro de Redacción Popular. Perú.
49. Amalia Gieschen. Poeta y periodista. Argentina.
50. Héctor Hernández Montecinos. Poeta y ensayista. Chile. (DNI 13.677.129-9)
51. Patricia Raquel Ortiz. Buenos Aires - Argentina
52. Marta Speroni. Maestra, luchadora social. Argentina
53. Carlos D. PÉREZ. Coordinador de Red Solidaria por los Derechos Humanos (REDH)
54. Patricia Raquel Ortiz.
55. José Rouillon Delgado. Educador y Sociólogo Lima-Perú (DNI 07746281)
56. Ignacio Anchorena. Escultor. Córdoba- Argentina
57. Miguel Ildefonso. Escritor. (DNI: 07466249), Lima-Perú.
58. Maynor Freire. Narrador y profesor universitario. Perú
59. Aurora Tumanischwili Penelón.
(Colectivo de Base de FEDERACIÓN DE TRABAJADORES DE LA ENERGÍA DE LA REPÚBLICA ARGENTINA, (FETERA), en CTA, Capital Federal, Argentina
60. Guillermo López.
(Colectivo de Base de FEDERACIÓN DE TRABAJADORES DE LA ENERGÍA DE LA REPÚBLICA ARGENTINA, (FETERA), en CTA, Capital Federal, Argentina
le « péché » de Poésie
Demande urgente de signatures pour sa liberté
(En bas, lettre au Président du Pérou et signatures)
La poète Melissa Patiño Hinostroza (20 ans) a été arrêtée et accusée de « terrorisme »
au Pérou.
Son « péché » : avoir participé en tant que promoteur culturel à une rencontre politique de Coordinatrice Continentale Bolivarienne, qui a eu lieu à Quito, Équateur.
Elle appartient au groupe culturel « Cercle du Sud », dont la tâche est d'organiser récitals de poésie à Lima. Melissa prend part aussi à la production d'une émission de
radio ; Elle étudie à l'Université.
Son « péché » : être poète, aimer la vie, aimer autrui, aimer un monde juste.
Melissa fut arrêtée par la police péruvienne, lors de son retour au Pérou. La télévision l'a montré ainsi qu'une « terroriste » qui « voulait saboter les sommets de chefs d'État
que prépare le Pérou »
Le Président du Pérou, Alan García, ne fait rien d'autre qu'être à genoux face à George W. Bush et sa politique perverse du « terrorisme préventif ».
Melissa est poète, innocente de toute innocence. Elle n'a pas même fait acte de
militantisme.
Elle écrit.
Amis, la vie de Melissa est en sérieux danger !
Il faut agir sur-le-champ.
http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/article-18500103.html
http://www.rodolfoybarra.blogspot.com
http://sutesector17.blogspot.com:80/2008/04/presa-de-deseperacin.html
http://zonadenoticias.blogspot.com:80/2008/04/hacia-el-estado-policial-titula-csar.html
http://wayrabloggs.blogspot.com/2008/04/alfredo-pita-exige-libertad-de-melissa.html
http://rodolfoybarra.blogspot.com/2008/04/evento-cultural-por-la-liberacin-de.html
http://fr.search.yahoo.com/search?p=Melissa+Pati%C3%B1o&ei=UTF-8&fr=moz2
Le P.E.N. Club du Pérou, toutes les personnes concernées par les droits de l'homme et ce, d'où qu'ils soient, de même que la famille Patiño, essayent d'aider notre poète.
Mais elle a besoin de nous ! L'aide internationale est indispensable.
Je vous prie de bien vouloir signer cette lettre aussi vite que possible.
Pour adhérer à la liberté de Melissa Patiño, emprisonnée par le Régime du Pérou, vous devez me faire parvenir un mail à :
castello.cristina@gmail.com
en complétant les données suivantes :
Prénom,
Nom
Activité
Ville
Pays
Merci,
Cristina
Castello
http://www.cristinacastello.com
-------------------------------------------
Lima, Perú, 2 abril del 2008
Docteur
ALAN GARCÍA PEREZ,
Président constitutionnel de la République du Pérou,
Affaire : Nous demandons la liberté immédiate de Melissa Patiño Hinostroza, emprisonnée
injustement dans le pénitencier de Sainte Mónica.
De par notre plus grande considération, Monsieur le Président :
Il est très probable qu'étant donné vos multiples tâches et préoccupations en tant que
dirigeant, l'affaire qui motive la présente lettre ne soit pas arrivée à votre
connaissance, jusqu'à présent, et, peut-être est-ce pour cela aussi, que vous
n'y aurez pas accordé plus de signification ou d'importance que cette situation
impose.
Pour nous, Monsieur le Président, elle est d'une urgence suprême. C'est pour cette
raison qu'avec tout le respect que nous vous portons, nous nous permettons de
nous adresser à vous.
Une jeune femme, âgée d’à peine vingt ans, étudiante d'administration de l'Université Nationale, la plus grande de San Cadre, membre d'un groupe culturel qui, entre autres
activités, organise des récitals dans le cône sud Lima, et, pour excédent de
« malheurs », poète ;
C'était il y a quelques semaines, arrêtée et, aujourd'hui, elle se trouve internée dans ce
centre pénitentiaire de sûreté maximale (la Sainte Mónica de Chorrillos), non
comme s'il s'agissait d'une délinquante commune, qu'elle n'est seulement pas,
mais sous le soupçon infâme d'une chose totalement étrangère à elle, celui de
« terroriste » !
Son « péché » : avoir assisté à une activité publique et légitime effectuée dans le voisin pays de l'Équateur.
. Pour avoir dans une représentation de son cercle culturel, en remplaçant — à la dernière heure — le directeur du programme radial qu'elle transmet dans son quartier.
Son délit : être revenu dans un véhicule de transport public, dans lequel voyageaient aussi des personnes auxquelles les policiers « attribuent des liens avec un groupe
subversif ». La situation de la poète Melissa est kafkaïenne, c'est-à-dire
absurde, insolite, injuste, ironique.
Non seulement nous préoccupe ce fait, Monsieur le Président, mais plus encore, il nous
répugne.
Melissa Patiño Hinostroza (on appelle ainsi l'étudiant, presque adolescente encore, qui
pourrait être une de ses filles), nous allons le dire avec clarté :
Elle n'est pas impliquée dans quelque chose qui pourrait engendrer un souci et, plus encore, un danger pour l'état. Est-ce un impair blâmable et réprouvable : elle étudie,
écrit, favorise culture et rêve.
Rien de plus. Tout ceci est-il estimé comme dangereux Monsieur le Président ?
Nous ne considérons pas raisonnable et encore moins admissible que dans un pays démocratique et civilisé l'exercice de ce qui serait persécution mue par une sorte de paranoïa, puisse acquérir un droit de citoyenneté et de légitimité.
Ce qui arrive à Melissa nous blesse comme poètes, artistes, intellectuels, professionnels, êtres pensants et critiques. Cette situation nous frappe comme des Péruviens, comme
personnes. Nous sentons et sommes sûrs qu'il s'agit d'un attentat flagrant des
droits de l'homme. Mais, de plus, nous comprenons qu'elle fait mal à la dignité
des créateurs, qui pensent, à ce dont ils rêvent ; qu’ils aspirent à un meilleur
monde pour tous.
Par cette raison, Monsieur le Président, nous osons exprimer ici notre solidarité absolue avec cette jeune poète, étudiante et promotrice culturelle Melissa Patiño Hinostroza,
injustement enfermée dans une prison de notre pays. Non seulement par le droit
que les lois peuvent nous octroyer, nous le faisons par la faculté et l'arbitre
que le sens commun et l'intelligence nous prodiguent.
Il faut lui s'engager sur notre patrie, monsieur le Président - nous l'invoquons
respectueusement — Une raison de plus pour penser qu'il y a encore de l'espoir ;
que des erreurs soient commises, mais qu'à temps puisse s'appliquer l'équité ;
que la raison, que le bon jugement régit l'exercice du pouvoir sans les
émouvoir. Convenons, Monsieur le Président, que la liberté est sacrée et que la
jeunesse — de Melissa Patiño et de tous — nous inspire de bons sentiments et non
de la perversion.
Que ce mois, qui est celui des Lettres, soit aussi celui de l'intelligence, de la beauté et la
liberté.
Nous sollicitons de votre part, de mettre une attention à ce cas, qu’il n'est ni minuscule ni peu important. Et, s'il vous plaît, indiquez à ceux avec qui elle communique, que
les autorités et les fonctionnaires qui ont à voir avec le sujet de sa liberté,
évalueront au plus tôt avec pondération, lucidité, justice et célérité, la
situation du poète citée. Et que sans perte de temps, soit ordonnée sa
libération, qui la délivre, parce que c'est son droit et qu'elle ne mérite pas
ce déshonneur traumatique.
Le plus grave délit est d'avoir retiré la liberté à Melissa Patiño Hinostroza, une jeune poète une Péruvienne, une citoyenne de notre patrie.
Une geôlière tend des clefs innombrables, / si tu étais ici,
si tu voyais même/ quelle heure ce sont ces quatre murs. / Avec celles-ci nous serions avec celui-là, les deux, / plus deux que jamais. Et ni tu ne pleureras, / dis,
libératrice ! (César Vallejo).
Nous vous remercions de votre attention, en ayant confiance en vos bons critères. Très
attentivement :
1.
Cristina Castello, poeta y periodista - Miembro del P.E.N. Club Français- Buenos Aires /París
2.
Bernardo Rafael Álvarez, poeta. Pallasca-Perú-
3.
Rosina Valcárcel, antropóloga, periodista, escritora- Miembro del P.E.N. / Perú
(DNI 07330070)
4.
Aldo Galvagno - editor de “Sí por Cuba”- Italia
5-
Ricardo Dessau - Periodista y escritor - Buenos Aires
6-
Ingrid Storgen: comunicadora social: Amigos de la PAZ en COLOMBIA y en el MUNDO.
7.
Raúl Isman- Periodista y escritor (director: Redacción Popular)- Buenos Aires
8.
Javier Arévalo- Escritor y periodista - Lima- Perú
9.
Giancarlo Huapaya Cárdenas, poeta y periodista, Lima- Perú.(D.N.I.
40204049).
10.
Alberto Ostolaza R. Artista plástico, Lima, Perú, DNI 06258855.
11.
Patricia Del Valle Cárdenas. Arquitecta y poeta. Lima- Perú. (DNI 07961999)
12.
Víctor Coral Cordero. Periodista y Escritor Lima-Perú. (DNI 06623187)
13.
Rodolfo Ibarra. Escritor. Lima-Perú
14.
Rodolfo Hinostroza. Escritor. Lima- Perú
15.
Luis Enrique Amaya. Poeta y Conductor Radial Programa "Círculo del Sur" - Stereo
Villa 101.7 FM (DNI 10079094).
16- Carmen Ollé. Escritora y periodista.
Miembro del P.E.N. Lima- Perú. (Desde New York).
17. Moravia Ochoa.
Escritora, promotora cultural, autora premio nacional poesía y cuento (Panamá);
ex -agregada Cultural de Panamá en Cuba.
18.
Jorge Fernando Daffra. Ex Diputado Provincial, San Luis - Argentina.
19.
Alexander Zanchez. Poeta y promotor cultural- Panamá.
20. Alessandra Tenorio.
Poeta, periodista, redactora del Diario La Primera-Lima-Perú.
21.
Roger Santiváñez. Poeta y catedrático en EEUU. Lima, Perú
22.
Juan Benavente. Poeta y promotor cultural. Lima- Perú
23. Milagros
Valdeavellano Roca Rey. Religiosa del Sagrado Corazón. Lima- Perú.
(DNI 0710482)
24. Luis Fernando Chueca. Poeta. Lima-Perú.
25. Renata
Dessau. Redactora. Buenos Aires, Argentina.
26. María Ysabel Cedano García. DEMUS. Lima, Perú (DNI 0861 4053)
27. Gloria Mendoza Borda. Escritora y docente. Perú (DNI 29300755)
28. Ruth Hurtado. Escritora. Produce el Programa TV Caras de la Cultura Peruana, Preside
el Consejo Internacional de las Artes (INTER ART)- Lima, Perú.
29. Maruja Muñoz Ochoa. Periodista, coordinadora general de la revista Mujeres.
30. Juan Morillo Ganoza. Escritor. Perú.
31. Lic. Lilia
Inés Sierra. Antropóloga Univ. Nacional de La Plata, Argentina
(DNI 5.156.048)
32. Willy Gómez Migliaro. Escritor y docente. Lima, Perú.
(DNI 08675086)
33. Joan Viva. Escritor, Director de la Web de la Casa del Poeta Peruano y corresponsal en Perú de la Sociedad Argentina de Letras, Artes y Ciencias (Córdoba-Argentina)
34. Diana Miloslavich Túpac. Escritora y comunicadora. Lima-Perú (DNI 07641982)
35. Alfredo Grande. MEDICO
PSIQUIATRA. BUENOS AIRES. ARGENTINA (DNI 7866247)
36. Sandrine Féraud. Poète. Saint Raphaël. France
37. Cecilia Podesta- Escritora y editora. Lima. Perú
38. Larry Malinarich V. Poeta. Temuko- Chile
39. David Collazos Palomino. Poeta. Perú
40. Gladys Basagoitia Dazza. Escritora-Traductora y bióloga
(Perú), radica en Italia.
41. Carlos Meneses Cárdenas. Escritor. Carnet de Régimen Comunitario (España)
(Nº X- 0105 180 -.R)
42. Roxana Crisologo Correa. Escritora. Perú. (DNI: 09133929)
43. Annalisa Melandri. Escritora y periodista. Italia
44. Genoveva Arcaute. Docente, poeta, novelista. (DNI 10995183). Argentina
45. Susana Villarán de la Puente. Periodista. Lima, Perú. (d.n.i. 08051943)
46. Vicent Boix, escritor. Madrid, España.
47. Christians Luna. Artista visual, curador y director de la Galería Puntorojo.
48. Julio Carmona. Escritor, docente y periodista. Miembro de Redacción Popular. Perú.
49. Amalia Gieschen. Poeta y periodista. Argentina.
50. Héctor Hernández Montecinos. Poeta y ensayista. Chile. (DNI 13.677.129-9)
51. Patricia Raquel Ortiz. Buenos Aires - Argentina
52. Marta Speroni. Maestra, luchadora social. Argentina
53. Carlos D. PÉREZ. Coordinador de Red Solidaria por los Derechos Humanos (REDH)
54. Patricia Raquel Ortiz.
55. José Rouillon Delgado. Educador y Sociólogo Lima-Perú (DNI 07746281)
56. Ignacio Anchorena. Escultor. Córdoba- Argentina
57. Miguel Ildefonso. Escritor. (DNI: 07466249), Lima-Perú.
58. Maynor Freire. Narrador y profesor universitario. Perú
59. Aurora Tumanischwili Penelón.
(Colectivo de Base de FEDERACIÓN DE TRABAJADORES DE LA ENERGÍA DE LA REPÚBLICA ARGENTINA, (FETERA), en CTA, Capital Federal, Argentina
60. Guillermo López.
(Colectivo de Base de FEDERACIÓN DE TRABAJADORES DE LA ENERGÍA DE LA REPÚBLICA ARGENTINA, (FETERA), en CTA, Capital Federal, Argentina
ecotone- Administratrice
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- Message n°4
Re: Droits de l'homme
Ce genre de faits augmentent... ils sont relayés sur le net, peut-être est-ce un des effets, mais comme des actes en france aussi se passent à l'encontre des Droits de l'Homme, j'opterais pour une modialisation aussi des dérives de toutes sortes...
Je vais allée signer.
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bye- Administratrice
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- Message n°5
Re: Droits de l'homme
Peu après la publication du sévère rapport du Parlement européen
condamnant les conditions déplorables des centres de rétention en
Espagne, 40 étrangers retenus dans le centre d'Atuche à Madrid ont
entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions
d'extrême précarité des Centres d'Internement pour Etrangers (CIE),
et la violation constante de leurs droits fondamentaux, notamment en
ce qui concerne le manque d'attention juridique et sanitaire qu'ils
rencontrent, et les mauvais traitements physiques et psychologiques
dont ils sont victimes lors de leur rétention.
Cette initiative a lieu alors qu'une campagne nationale s'est mise
en place pour réclamer la fermeture des CIE espagnols, qui culminera le
samedi 12 avril par l'organisation d'une manifestation nationale en
ce sens.
condamnant les conditions déplorables des centres de rétention en
Espagne, 40 étrangers retenus dans le centre d'Atuche à Madrid ont
entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions
d'extrême précarité des Centres d'Internement pour Etrangers (CIE),
et la violation constante de leurs droits fondamentaux, notamment en
ce qui concerne le manque d'attention juridique et sanitaire qu'ils
rencontrent, et les mauvais traitements physiques et psychologiques
dont ils sont victimes lors de leur rétention.
Cette initiative a lieu alors qu'une campagne nationale s'est mise
en place pour réclamer la fermeture des CIE espagnols, qui culminera le
samedi 12 avril par l'organisation d'une manifestation nationale en
ce sens.
ecotone- Administratrice
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- Message n°6
Re: Droits de l'homme
Mon cher Bye, de nombreuses dénonciations actuellement autour de l'incarcération d'immigrés, alors que ce ne sont pas des criminels... même l'ONU l'a dénoncé, et a alerté, rélayé par :
L'ONU dénonce la détention abusive des immigrés clandestins dans le monde
LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.08 | 13h05 • Mis à jour le 12.03.08 | 13h13
Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en prison, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud, alors qu'ils n'ont commis aucun crime, déplore le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans un rapport remis mardi 11 mars.
"Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les personnes en situation irrégulière. C'est une tendance inquiétante", a déclaré devant la presse Leïla Zerrougui, présidente du groupe de travail. "Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et non la règle", a souligné Mme Zerrougui, qui a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa 7e session, à Genève.
"DEUX OU TROIS ANS EN PRISON"
Les pays "à proximité de l'hémisphère Nord" recourent à la détention "soit parce qu'ils ont signé des accords pour stopper les candidats à l'immigration vers le Nord, soit parce qu'ils sont eux-mêmes submergés par des arrivées massives d'étrangers", relève le rapport. Quant à l'Europe, elle "se débarrasse du problème en signant des accords, mais les gens sont détenus quand même", dénonce la présidente, citant les accords de réadmission conclus entre l'Espagne et la Mauritanie ou entre l'Italie et la Libye.
En Guinée-Equatoriale, où s'est rendu le groupe de travail l'année dernière, "les commissariats de police sont davantage remplis de migrants en situation irrégulière que de personnes qui ont commis des infractions". De nombreux pays n'ont pas mis en place de cadre légal réglementant la situation des étrangers en situation irrégulière, a en outre souligné Mme Zerrougui. "Certains détenus, comme nous l'avons vu en Angola, peuvent rester deux ou trois ans en prison."
http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/03/12/l-onu-denonce-la-detention-abusive-des-immigres-clandestins-dans-le-monde_1021848_3220.html?xtor=RSS-3210
L'ONU dénonce la détention abusive des immigrés clandestins dans le monde
LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.08 | 13h05 • Mis à jour le 12.03.08 | 13h13
Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en prison, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud, alors qu'ils n'ont commis aucun crime, déplore le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans un rapport remis mardi 11 mars.
"Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les personnes en situation irrégulière. C'est une tendance inquiétante", a déclaré devant la presse Leïla Zerrougui, présidente du groupe de travail. "Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et non la règle", a souligné Mme Zerrougui, qui a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa 7e session, à Genève.
"DEUX OU TROIS ANS EN PRISON"
Les pays "à proximité de l'hémisphère Nord" recourent à la détention "soit parce qu'ils ont signé des accords pour stopper les candidats à l'immigration vers le Nord, soit parce qu'ils sont eux-mêmes submergés par des arrivées massives d'étrangers", relève le rapport. Quant à l'Europe, elle "se débarrasse du problème en signant des accords, mais les gens sont détenus quand même", dénonce la présidente, citant les accords de réadmission conclus entre l'Espagne et la Mauritanie ou entre l'Italie et la Libye.
En Guinée-Equatoriale, où s'est rendu le groupe de travail l'année dernière, "les commissariats de police sont davantage remplis de migrants en situation irrégulière que de personnes qui ont commis des infractions". De nombreux pays n'ont pas mis en place de cadre légal réglementant la situation des étrangers en situation irrégulière, a en outre souligné Mme Zerrougui. "Certains détenus, comme nous l'avons vu en Angola, peuvent rester deux ou trois ans en prison."
http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/03/12/l-onu-denonce-la-detention-abusive-des-immigres-clandestins-dans-le-monde_1021848_3220.html?xtor=RSS-3210
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- Message n°7
Re: Droits de l'homme
Subject: Emission radio libertaire
"Le monde merveilleux du travail"
Émission du syndicat santé social collectivités territoriales
Lundi 28 avril à 19h30 sur radio libertaire 89.4
et pour les autres régions sur internet en cliquant sur le lien
http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.m3u
L'émission aura pour thème : Santé et autogestion au Chiapas.
Actualité et point luttes : travailleurs sans papiers en grève et la
lutte des travailleurs sociaux en formation.
"Le monde merveilleux du travail"
Émission du syndicat santé social collectivités territoriales
Lundi 28 avril à 19h30 sur radio libertaire 89.4
et pour les autres régions sur internet en cliquant sur le lien
http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.m3u
L'émission aura pour thème : Santé et autogestion au Chiapas.
Actualité et point luttes : travailleurs sans papiers en grève et la
lutte des travailleurs sociaux en formation.
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- Message n°8
Re: Droits de l'homme
La CEDH filtre les requêtes avant de les instruire
En 2005, j'envoyais une requête à la cour européenne des droits de l'Homme pour demander la suspension d'une expulsion.
A peine cette demande faxée, je recevais le fax de l'enregistrement de la requête. Puis le formulaire à remplir, le pouvoir à faire signer...etc.
Le 25 avril 2008, je me retrouve dans la même situation. Je faxe une requête en invoquant l'article 39 pour suspendre une expulsion, même requête doublée par la CIMADE.
Pas de retour.
L'homme en charge du dossier à la CEDH téléphone à la CIMADE et nous demande de lui donner des éléments avant de juger si la requête peut être enregistrée!
L'expulsable est un soudanais du Darfour.
Le hic réside dans le fait que le Secours Catholique de Calais dit n'avoir conservé aucune trace de son dossier. La CIMADE de Coquelles par lequel le copain soudanais était passé fin décembre 2007, non plus.
La CIMADE de Nice me faxe alors des documents originaux en possession du copain soudanais: sa carte militaire et une convocation pour aller se livrer à la Sécurité du Darfour, en arabe. Un copain me traduit les pièces et je faxe le tout à la CIMADE, qui le faxe à la CEDH.
L'instructeur du dossier ne démord pas: il veut son dossier de demande d'asile. Deux jours avant son expulsion, j'ai retrouvé chez moi des courriers adressés à différents organismes qui relatent en partie les aléas de la demande d'asile du copain. De son côté, la CIMADE de Nice lui fait réécrire son histoire.
Hier mercredi, soit un jour avant son expulsion, sous les conseils d'Amnesty International, nous joignons l'OFPRA pour lui demander de faxer à la CEDH le dossier dont nous avons retrouvé le numéro sur l'un des documents m'appartenant. J'ignore s'ils l'ont fait.
L'instructeur de la CEDH nous annonce qu'il a soumis la requête à l'appréciation d'un juge, que maintenant tout était clos! il enverrait la décision à la CIMADE de Nice, pas à moi.
Ce matin, jour de l'expulsion prévue, la CIMADE de Nice m'a averti que l'expulsion était suspendue.
Amnesty International a, de son côté, confirmé que la CEDH filtrait à présent les demandes. Selon quelques représentants, les demandes sont si nombreuses qu'ils agiraient pour les limiter.
Conclusion: songer à photocopier tout document présenté par les demandeurs d'asile. On ne sait jamais.
Et surtout ne pas les jeter une fois que le demandeur disparaît de la vue.
ne pas hésiter non plus à joindre les organisations de défense des droits de l'Homme. Comme tout le monde, la CIMADE a besoin de se savoir soutenue.
N° OFPRA, Division juridique: 01 58 68 16 56 / 01 58 68 16 55 / 01 58 68 16 54
FAX: 01 58 68 18 49 (il faut envoyer, par fax ou par courrier, la demande d'envoi du dossier avant de pouvoir le récupérer)
N° CEDH, FAX: 03 88 41 27 30 (écrire à la place de la personne, qui doit signer, en demandant à la cour européenne de suspendre l'expulsion et en invoquant l'article 39, associé à l'article 3 sur les mauvais traitements en cas de retour dans le pays)
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- Message n°9
Re: Droits de l'homme
Expulser une malade du sida vers l’Afrique ne constitue pas "un
traitement inhumain ou dégradant" et n’est pas contraire aux droits
humains, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg.
Une Ougandaise de 34 ans, qui demandait l’asile à la Grande-Bretagne
parce qu’elle est gravement infectée par le virus du sida et craint de
ne pouvoir se soigner dans son pays, a perdu sa dernière bataille
juridique devant la Grande chambre de la Cour européenne après dix ans
de lutte contre la justice britannique.
Selon un rapport médical de novembre 1998, cette femme souffre d’une
infection par le VIH "à un stade extrêmement avancé" et de deux maladies
opportunistes liées au sida. Sans traitement actif, son espérance de vie
serait inférieure à 12 mois.
La Convention européenne des droits de l’Homme ne fait pas obligation
aux Etats européens de pallier les différences socio-économiques avec
les pays moins développés "en fournissant des soins de santé gratuits et
illimités à tous les étrangers dépourvus du droit de demeurer" sur leur
territoire, ont estimé les 17 juges de la Grande chambre dans leur arrêt.
"Conclure le contraire ferait peser une charge trop lourde sur les Etats
contractants", estiment-ils.
La requérant est actuellement dans un état de santé stable et peut
trouver dans son pays les médicaments antiviraux qui lui permettraient
de se soigner, indique la Cour en citant l’Organisation mondiale de la
santé.
La protection de la Cour européenne ne s’est appliquée qu’une seule fois
dans ce contexte, en avril 1997, dans des "circonstances très
exceptionnelles", à une personne qui paraissait proche de la mort et
n’avait dans son pays aucun parent en mesure de s’occuper d’elle,
rappelle la Cour.
"Les mêmes principes doivent s’appliquer à l’expulsion de toute personne
atteinte d’une maladie physique ou mentale grave survenant
naturellement, susceptible de provoquer souffrance et douleur et de
réduire l’espérance de vie, et nécessitant un traitement médical
spécialisé", même s’il est coûteux ou difficile à se procurer dans le
pays d’origine, insiste la Cour.
traitement inhumain ou dégradant" et n’est pas contraire aux droits
humains, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg.
Une Ougandaise de 34 ans, qui demandait l’asile à la Grande-Bretagne
parce qu’elle est gravement infectée par le virus du sida et craint de
ne pouvoir se soigner dans son pays, a perdu sa dernière bataille
juridique devant la Grande chambre de la Cour européenne après dix ans
de lutte contre la justice britannique.
Selon un rapport médical de novembre 1998, cette femme souffre d’une
infection par le VIH "à un stade extrêmement avancé" et de deux maladies
opportunistes liées au sida. Sans traitement actif, son espérance de vie
serait inférieure à 12 mois.
La Convention européenne des droits de l’Homme ne fait pas obligation
aux Etats européens de pallier les différences socio-économiques avec
les pays moins développés "en fournissant des soins de santé gratuits et
illimités à tous les étrangers dépourvus du droit de demeurer" sur leur
territoire, ont estimé les 17 juges de la Grande chambre dans leur arrêt.
"Conclure le contraire ferait peser une charge trop lourde sur les Etats
contractants", estiment-ils.
La requérant est actuellement dans un état de santé stable et peut
trouver dans son pays les médicaments antiviraux qui lui permettraient
de se soigner, indique la Cour en citant l’Organisation mondiale de la
santé.
La protection de la Cour européenne ne s’est appliquée qu’une seule fois
dans ce contexte, en avril 1997, dans des "circonstances très
exceptionnelles", à une personne qui paraissait proche de la mort et
n’avait dans son pays aucun parent en mesure de s’occuper d’elle,
rappelle la Cour.
"Les mêmes principes doivent s’appliquer à l’expulsion de toute personne
atteinte d’une maladie physique ou mentale grave survenant
naturellement, susceptible de provoquer souffrance et douleur et de
réduire l’espérance de vie, et nécessitant un traitement médical
spécialisé", même s’il est coûteux ou difficile à se procurer dans le
pays d’origine, insiste la Cour.
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- Message n°10
Re: Droits de l'homme
Communique de Presse - Act Up-Paris - 29 mai 2008
La Cour Européenne des Droits de l'Homme autorise la condamnation à mort des
séropositifVEs étrangerEs
Le 27 mai 2008, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a estimé
qu'expulser une personne séropositive vers un pays où elle ne pourrait pas
avoir accès aux médicaments et aux soins n'était pas contraire aux droits
humains : il ne s'agirait pas, selon l'arrêt rendu, d'un « traitement
humiliant ou dégradant » tel que le définit l'article 3 de la Convention
Européenne des Droits de l'Homme [1].
Ainsi la Grande-Bretagne pourra expulser vers l'Ouganda Mme N., âgée de 34
ans, et séropositive, atteinte de deux maladies opportunistes liées au VIH
dont le syndrome de Kaposi. Pourtant selon le rapport de l'ONUSIDA paru en
2006, en Ouganda - où près de 10% de la population est infectée par le VIH -
les traitements antirétroviraux sont à la charge des malades. Les
médicaments à eux seuls coûtent au moins 42 dollars par mois dans un pays où
le revenu moyen est de 23 dollars, autant dire que seule une petite partie
de la population y a accès.
La probabilité pour que Mme N. ait accès à des soins adaptés en Ouganda est
donc très faible. En leur absence, les expertises médicales estiment son
espérance de vie entre un et deux ans.
Ces faits, la Cour les reconnaît : oui, l'accès aux traitements sera «
aléatoire », oui, elle est promise à une mort certaine, mais non, il ne
s'agit pas de « circonstances exceptionnelles » qui pourraient justifier
l'opposition à son expulsion. Plus largement, la Cour considère que « la
réduction significative de l'espérance de vie n'est pas en soi suffisante
pour emporter violation de l'article 3 ».
Comment une décision qui limite le temps d'existence d'une personne ne
peut-elle pas être considérée comme un traitement humiliant et dégradant ?
Cette décision est d'autant plus grave qu'elle provient de la Grande
Chambre, l'instance la plus élevée de la CEDH. Ses décisions ne peuvent
faire l'objet d'appel et cet arrêté est désormais la jurisprudence la plus
haute en Europe pour tous les cas d'expulsion de malades.
La condamnation à mort par expulsion des malades est donc autorisée et
cautionnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, censée être la
garante des droits fondamentaux. Il s'agit donc d'un recul historique pour
les malades.
Les motivations de la Cour sont claires : il ne s'agit pas de préserver les
droits fondamentaux mais d'éviter de « faire peser une charge trop lourde
sur les Etats ». Derrière cette allégation, il y a le spectre d'une
immigration thérapeutique massive de migrantEs du Sud venant vers le Nord
pour bénéficier de soins « illimités et gratuits ». Derrière le cynisme de
l'argumentation, la réalité est tout autre.
En France, le droit au séjour pour raisons médicales existe depuis 10 ans
[2], il protège de l'expulsion les personnes atteintes de maladies graves et
qui ne peuvent se soigner dans leur pays d'origine et leur accorde un droit
au séjour pour suivre un traitement médical.
Le nombre de demandes de titres de séjour pour soins est resté stable
d'année en année et toutes les études montrent que l'immense majorité des
personnes qui en bénéficient a découvert ou a contracté sa pathologie sur le
territoire français [3].
Fondé sur des faits erronés et des motivations contraires aux objectifs de
la Cour, ce jugement est inacceptable.
Association de malades du sida, nous rejetons ce jugement scandaleux.
Nous exigeons :
- que la Grande-Bretagne suspende toute procédure d'expulsion à l'encontre
de Mme N. et lui délivre un titre de séjour pour raisons médicales,
- que le gouvernement français prenne position contre cette expulsion et
demande l'extension du droit au séjour à l'ensemble de l'Europe,
- que les parlementaires européenNEs se mobilisent pour faire rentrer dans
le droit européen les principes d'inexpulsabilité et de régularisation des
étrangerEs malades ne pouvant se soigner dans leur pays.
-----
[1] L'arrêt est consultable sur le site de la CEDH : http://
www.echr.coe.int/echr/
[2] Depuis 1997, grâce à la mobilisation des associations, dont Act
Up-Paris, la loi garantit en France qu'un malade ne peut légalement plus
être expulsé vers un pays où il ne pourra obtenir les traitements et le
suivi médical que requiert son état de santé.
[3] Cf. le rapport du Comité Médical pour les Etrangers (COMEDE) 2007, le
rapport de l'ODSE (Observatoire du Droit à la Santé des
Etrangers) qui fait le bilan des dix ans du droit au séjour pour
soins (parution le 3 juin 2008) .
.
.
La Cour Européenne des Droits de l'Homme autorise la condamnation à mort des
séropositifVEs étrangerEs
Le 27 mai 2008, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a estimé
qu'expulser une personne séropositive vers un pays où elle ne pourrait pas
avoir accès aux médicaments et aux soins n'était pas contraire aux droits
humains : il ne s'agirait pas, selon l'arrêt rendu, d'un « traitement
humiliant ou dégradant » tel que le définit l'article 3 de la Convention
Européenne des Droits de l'Homme [1].
Ainsi la Grande-Bretagne pourra expulser vers l'Ouganda Mme N., âgée de 34
ans, et séropositive, atteinte de deux maladies opportunistes liées au VIH
dont le syndrome de Kaposi. Pourtant selon le rapport de l'ONUSIDA paru en
2006, en Ouganda - où près de 10% de la population est infectée par le VIH -
les traitements antirétroviraux sont à la charge des malades. Les
médicaments à eux seuls coûtent au moins 42 dollars par mois dans un pays où
le revenu moyen est de 23 dollars, autant dire que seule une petite partie
de la population y a accès.
La probabilité pour que Mme N. ait accès à des soins adaptés en Ouganda est
donc très faible. En leur absence, les expertises médicales estiment son
espérance de vie entre un et deux ans.
Ces faits, la Cour les reconnaît : oui, l'accès aux traitements sera «
aléatoire », oui, elle est promise à une mort certaine, mais non, il ne
s'agit pas de « circonstances exceptionnelles » qui pourraient justifier
l'opposition à son expulsion. Plus largement, la Cour considère que « la
réduction significative de l'espérance de vie n'est pas en soi suffisante
pour emporter violation de l'article 3 ».
Comment une décision qui limite le temps d'existence d'une personne ne
peut-elle pas être considérée comme un traitement humiliant et dégradant ?
Cette décision est d'autant plus grave qu'elle provient de la Grande
Chambre, l'instance la plus élevée de la CEDH. Ses décisions ne peuvent
faire l'objet d'appel et cet arrêté est désormais la jurisprudence la plus
haute en Europe pour tous les cas d'expulsion de malades.
La condamnation à mort par expulsion des malades est donc autorisée et
cautionnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, censée être la
garante des droits fondamentaux. Il s'agit donc d'un recul historique pour
les malades.
Les motivations de la Cour sont claires : il ne s'agit pas de préserver les
droits fondamentaux mais d'éviter de « faire peser une charge trop lourde
sur les Etats ». Derrière cette allégation, il y a le spectre d'une
immigration thérapeutique massive de migrantEs du Sud venant vers le Nord
pour bénéficier de soins « illimités et gratuits ». Derrière le cynisme de
l'argumentation, la réalité est tout autre.
En France, le droit au séjour pour raisons médicales existe depuis 10 ans
[2], il protège de l'expulsion les personnes atteintes de maladies graves et
qui ne peuvent se soigner dans leur pays d'origine et leur accorde un droit
au séjour pour suivre un traitement médical.
Le nombre de demandes de titres de séjour pour soins est resté stable
d'année en année et toutes les études montrent que l'immense majorité des
personnes qui en bénéficient a découvert ou a contracté sa pathologie sur le
territoire français [3].
Fondé sur des faits erronés et des motivations contraires aux objectifs de
la Cour, ce jugement est inacceptable.
Association de malades du sida, nous rejetons ce jugement scandaleux.
Nous exigeons :
- que la Grande-Bretagne suspende toute procédure d'expulsion à l'encontre
de Mme N. et lui délivre un titre de séjour pour raisons médicales,
- que le gouvernement français prenne position contre cette expulsion et
demande l'extension du droit au séjour à l'ensemble de l'Europe,
- que les parlementaires européenNEs se mobilisent pour faire rentrer dans
le droit européen les principes d'inexpulsabilité et de régularisation des
étrangerEs malades ne pouvant se soigner dans leur pays.
-----
[1] L'arrêt est consultable sur le site de la CEDH : http://
www.echr.coe.int/echr/
[2] Depuis 1997, grâce à la mobilisation des associations, dont Act
Up-Paris, la loi garantit en France qu'un malade ne peut légalement plus
être expulsé vers un pays où il ne pourra obtenir les traitements et le
suivi médical que requiert son état de santé.
[3] Cf. le rapport du Comité Médical pour les Etrangers (COMEDE) 2007, le
rapport de l'ODSE (Observatoire du Droit à la Santé des
Etrangers) qui fait le bilan des dix ans du droit au séjour pour
soins (parution le 3 juin 2008) .
.
.
ecotone- Administratrice
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- Message n°11
Re: Droits de l'homme
Mon cher Bye, mais c'est encore un hochet cette cour! Où celle des rois...
Déjà, dernièrement on apprenait qu'elle filtrait l'instruction de dossiers pour des expulsions, j'ai appris aussi que la plainte déposée pour le traité européen anticonstitutionnel et antidémocratique n'avait rien donné, que reste-t-il comme voix légale?
Vraiment, il faut qu'on s'organise...
Déjà, dernièrement on apprenait qu'elle filtrait l'instruction de dossiers pour des expulsions, j'ai appris aussi que la plainte déposée pour le traité européen anticonstitutionnel et antidémocratique n'avait rien donné, que reste-t-il comme voix légale?
Vraiment, il faut qu'on s'organise...
bye- Administratrice
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- Message n°12
Re: Droits de l'homme
URGENT
Refusons l'extradition de Marina Petrella
Un appel de la LDH
Selon les dernières informations que nous venons de recueillir, le Premier ministre a décidé de signer le décret d'extradition de Marina Petrella.
Une fois le décret signé Marina Peut être extradée très vite.
Nous vous demandons donc d'écrire au Premier ministre en lui adressant le message ci joint sur le site http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
"Monsieur le Premier ministre,
Nous vous demandons instamment de ne pas extrader Marina Petrella, réfugiée italienne installée en France depuis 1993 et mère d'une petite fille de 10 ans.
Marina Petrella, incacérée depuis août 2007, a été hospitalisée il y a quelques semaines à la demande des médecins de la prison de Fresnes
Depuis lors, sa situation de santé est loin de s'être améliorée.
Nous vous demandons instamment de ne pas l'extrader, notamment au regard de la clause humanitaire de la convention d'extradition franco-italienne"
Vous pouvez également écrire par voie postale à l’adresse suivante :
M. François Fillon
Premier ministre
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris
ou saisir les conseillers du Premier ministre
Justice : Mme Maryvonne CAILLIBOTTE,
Libertés publiques : Mme Laurence MARION
Chef du cabinet : M. Franck ROBINE,
Conseiller pour les affaires intérieures : M. Stéphane BOUILLON
Merci de relayer le plus largement et le plus vite possible ce message sur vos listes de diffusion
Marie-Christine VERGIAT
Pour la LDH
Plus que jamais résister se conjugue aussi au présent
journal Libération du 22 août 2007:
Doctrine Mitterrand
Romano Prodi a exprimé mercredi sa «grande satisfaction pour la brillante opération qui a permis l'arrestation d'une dangereuse fugitive comme Marina Petrella, a déclaré le Président du conseil italien qui attend maintenant l'extradition de l'ex-militante.
Si Marina Petrella refusait son extradition, il appartiendrait à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles de trancher et de se prononcer sur la validité juridique des pièces fournies par les autorités judiciaires italiennes, a précisé le ministère de la Justice. «Ce dossier est traité par la France sur le plan judiciaire comme toute autre demande d’extradition classique», a assuré le ministère français de la Justice dans un communiqué.
Plusieurs anciens activistes d’extrême gauche italiens sont réfugiés en France, où ils ont longtemps bénéficié d’une immunité de fait, en raison d’une position exprimée par l’ancien président socialiste François Mitterrand. Ce dernier avait annoncé qu’il refuserait d’extrader les Italiens ayant «rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s’étaient engagés», position ensuite suivie par neuf gouvernements de droite et de gauche.
En 2002, le gouvernement Raffarin a rompu avec cette politique. Ainsi, le 25 août 2002 Paolo Persichetti, condamné à 22 ans de prison pour complicité dans l’assassinat du général Ligio Giorgieri en 1987 était extradé. C’est ensuite Cesare Battisti, ex-membre du groupe Prolétaires armés pour le communisme, qui a été visé en 2004. Alors que la justice française venait d’approuver son extradition, il a pris la fuite à l’étranger. Il a été arrêté le 18 mars dernier au Brésil, sur renseignement de la police française. Il attend depuis en prison dans ce pays son éventuelle extradition vers l’Italie.
La gauche française et les milieux de l’édition ainsi que de nombreux intellectuels ont pris la défense du fuyard, condamné à perpétuité pour homicides en Italie et qui s’était reconverti en France dans l’écriture de romans policiers. Cette position fait scandale à droite comme à gauche en Italie. François Mitterrand avait en effet exclu explicitement de sa promesse les criminels de sang, souligne l’Italie, qui estime que ses jugements criminels doivent être éxécutés.
Refusons l'extradition de Marina Petrella
Un appel de la LDH
Selon les dernières informations que nous venons de recueillir, le Premier ministre a décidé de signer le décret d'extradition de Marina Petrella.
Une fois le décret signé Marina Peut être extradée très vite.
Nous vous demandons donc d'écrire au Premier ministre en lui adressant le message ci joint sur le site http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
"Monsieur le Premier ministre,
Nous vous demandons instamment de ne pas extrader Marina Petrella, réfugiée italienne installée en France depuis 1993 et mère d'une petite fille de 10 ans.
Marina Petrella, incacérée depuis août 2007, a été hospitalisée il y a quelques semaines à la demande des médecins de la prison de Fresnes
Depuis lors, sa situation de santé est loin de s'être améliorée.
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Si Marina Petrella refusait son extradition, il appartiendrait à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles de trancher et de se prononcer sur la validité juridique des pièces fournies par les autorités judiciaires italiennes, a précisé le ministère de la Justice. «Ce dossier est traité par la France sur le plan judiciaire comme toute autre demande d’extradition classique», a assuré le ministère français de la Justice dans un communiqué.
Plusieurs anciens activistes d’extrême gauche italiens sont réfugiés en France, où ils ont longtemps bénéficié d’une immunité de fait, en raison d’une position exprimée par l’ancien président socialiste François Mitterrand. Ce dernier avait annoncé qu’il refuserait d’extrader les Italiens ayant «rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s’étaient engagés», position ensuite suivie par neuf gouvernements de droite et de gauche.
En 2002, le gouvernement Raffarin a rompu avec cette politique. Ainsi, le 25 août 2002 Paolo Persichetti, condamné à 22 ans de prison pour complicité dans l’assassinat du général Ligio Giorgieri en 1987 était extradé. C’est ensuite Cesare Battisti, ex-membre du groupe Prolétaires armés pour le communisme, qui a été visé en 2004. Alors que la justice française venait d’approuver son extradition, il a pris la fuite à l’étranger. Il a été arrêté le 18 mars dernier au Brésil, sur renseignement de la police française. Il attend depuis en prison dans ce pays son éventuelle extradition vers l’Italie.
La gauche française et les milieux de l’édition ainsi que de nombreux intellectuels ont pris la défense du fuyard, condamné à perpétuité pour homicides en Italie et qui s’était reconverti en France dans l’écriture de romans policiers. Cette position fait scandale à droite comme à gauche en Italie. François Mitterrand avait en effet exclu explicitement de sa promesse les criminels de sang, souligne l’Italie, qui estime que ses jugements criminels doivent être éxécutés.
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- Message n°13
Re: Droits de l'homme
bye a écrit:URGENT
Refusons l'extradition de Marina Petrella
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Selon les dernières informations que nous venons de recueillir, le Premier ministre a décidé de signer le décret d'extradition de Marina Petrella.
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Nous vous demandons instamment de ne pas extrader Marina Petrella, réfugiée italienne installée en France depuis 1993 et mère d'une petite fille de 10 ans.
Marina Petrella, incacérée depuis août 2007, a été hospitalisée il y a quelques semaines à la demande des médecins de la prison de Fresnes
Depuis lors, sa situation de santé est loin de s'être améliorée.
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Romano Prodi a exprimé mercredi sa «grande satisfaction pour la brillante opération qui a permis l'arrestation d'une dangereuse fugitive comme Marina Petrella, a déclaré le Président du conseil italien qui attend maintenant l'extradition de l'ex-militante.
Si Marina Petrella refusait son extradition, il appartiendrait à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles de trancher et de se prononcer sur la validité juridique des pièces fournies par les autorités judiciaires italiennes, a précisé le ministère de la Justice. «Ce dossier est traité par la France sur le plan judiciaire comme toute autre demande d’extradition classique», a assuré le ministère français de la Justice dans un communiqué.
Plusieurs anciens activistes d’extrême gauche italiens sont réfugiés en France, où ils ont longtemps bénéficié d’une immunité de fait, en raison d’une position exprimée par l’ancien président socialiste François Mitterrand. Ce dernier avait annoncé qu’il refuserait d’extrader les Italiens ayant «rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s’étaient engagés», position ensuite suivie par neuf gouvernements de droite et de gauche.
En 2002, le gouvernement Raffarin a rompu avec cette politique. Ainsi, le 25 août 2002 Paolo Persichetti, condamné à 22 ans de prison pour complicité dans l’assassinat du général Ligio Giorgieri en 1987 était extradé. C’est ensuite Cesare Battisti, ex-membre du groupe Prolétaires armés pour le communisme, qui a été visé en 2004. Alors que la justice française venait d’approuver son extradition, il a pris la fuite à l’étranger. Il a été arrêté le 18 mars dernier au Brésil, sur renseignement de la police française. Il attend depuis en prison dans ce pays son éventuelle extradition vers l’Italie.
La gauche française et les milieux de l’édition ainsi que de nombreux intellectuels ont pris la défense du fuyard, condamné à perpétuité pour homicides en Italie et qui s’était reconverti en France dans l’écriture de romans policiers. Cette position fait scandale à droite comme à gauche en Italie. François Mitterrand avait en effet exclu explicitement de sa promesse les criminels de sang, souligne l’Italie, qui estime que ses jugements criminels doivent être éxécutés.
François Fillon signe le décret d'extradition de Marina Petrella
>
>Ce soir
>
> PARIS - François Fillon a signé le décret d'extradition de l'ancienne
>membre des Brigades Rouges Marina Petrella, condamnée à perpétuité en
>Italie, a-t-on appris lundi auprès de son avocate Irène Terrel.
>(Publicité)
>
>Le décret du Premier ministre "a été signé le 3 juin et a été notifié ce
>lundi", a confirmé Guillaume Didier, porte-parole de la ministre de la
>Justice Rachida Dati.
>
>Marina Petrella, âgée de 54 ans, a été condamnée à la réclusion criminelle
>à perpétuité en Italie. Elle a été arrêtée fin août 2007 en France, où
>elle résidait depuis plusieurs années.
>
>Elle s'était rendue au commissariat d'Argenteuil (Val-d'Oise) fin août
>pour répondre à une convocation dans le cadre d'une "toute petite affaire"
>de droit commun quand la police a découvert qu'elle faisait l'objet d'une
>demande d'arrestation.
>
>Mme Petrella a immédiatement déposé un recours devant le Conseil d'Etat
>pour contester cette extradition, a ajouté son avocate. Elle ne devrait
>pas être remise aux autorités italiennes avant l'examen de ce recours.
>
>Me Terrel demande en outre au gouvernement français de "mettre en oeuvre
>la clause humanitaire" et de ne pas extrader l'ancienne activiste en
>raison de son état de santé dégradé. "Mme Petrella vient de passer
>cinquante jours en hôpital psychiatrique à Villejuif et elle est en voie
>d'y retourner, elle est extrêmement mal", a rapporté l'avocate. "Il faut
>maintenant la libérer et la laisser se soigner".
>
>La signature de ce décret constitue un "déni de l'asile de fait accordé
>par la France aux réfugiés italiens dès 1981 et (une) violation des
>engagements de la France de n'extrader aucun de ces réfugiés", ont
>surenchéri les Collectifs de solidarité avec Marina Petrella dans un
>communiqué, exigeant l'abrogation du texte et la libération de l'ancienne
>militante. AP
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- Message n°14
Re: Droits de l'homme
Bonjour
Le Premier ministre vient de signer le décret d'extradition de Marina Petrella.
Marina dont l'état de santé s'est fortement dégradée tant sur le plan psychologique que physique était hospitalisée depuis plusieurs semaines. Elle a été ramenée dans sa prison pour que l'arrêté lui soit notifié. Après le mépris de la parole donnée et un certain acharnement judiciaire avant tout justifié par l'obsession sécuritaire et les gages à Sylvio Berlusconi, elle doit faire face à ce qu'il convient d'appeler de la maltriatance.
Ses ami(e)s et ses soutiens appellent à un rassemblement ce mercredi 11 juin 2008 à 11h30 place Sèvres Babylone, 75007 Paris (devant le square en face de l'Hotel Lutétia) et demandent à toutes celles et tous ceux qui ont signé la pétition ou / et l'Appel des femmes, à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu Marina, à toutes celles et tous qui sont révolté par cette décision et qui croient encore à un état de droit d'envoyer un mail signé et daté (ou un courrier sur carte découverte) au Premier ministre François Fillon et au Président de la République, Nicolas Sarkozy en leur demandant l'abrogation du décret d'extradition de Marina Petrella et l'utilisation de la clause humanitaire.
Ci-dessous, adresses et proposition de mail ou lettre-type (libre à chacun et chacune d'en modifier la forme à sa façon) :
- M. Nicolas Sarkozy, Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré,
75008 Paris email : sur le site http://www.elysee.fr/accueil/, onglet « écrire au président »
- M. François Fillon, Hôtel Matignon, 57 rue de Varenne, 75700 Paris email : sur le site http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire, onglet
« écrire au Premier ministre » et service.presse@pm.gouv.fr
Proposition de rédaction de la lettre :
« Monsieur le Premier ministre (ou Monsieur le Président),
Le décret d'extradition de Marina Petrella vient de lui être signifié par vos services. Nous savons qu'il est en votre pouvoir d'abroger le décret que vous venez de signer. Au regard d'une décision d'extradition relative à des faits remontant à plus de 25 ans, au regard de l'engagement de la France de n'extrader aucun réfugié italien, au regard de la dégradation effroyable de l'état de santé de Marina Petrella, je vous demande de faire preuve d'humanité et de ne pas renvoyer Marina finir sa vie dans les prisons italiennes ».
En pièces jointes, vous trouverez deux document rédigés par les collectifs de soutien à Marina Petrella :
- le communiqué de presse à envoyer à tous vos listings de journalistes,
- le tract à diffuser à vos différents contacts et réseaux sans modération
La Ligue des droits de l'Homme appelle tous ceux et toutes qui partagent ces combats à soutenir et à relayer ces intitatives.
Pour la LDH
Marie Christine VERGIAT
--------------------------------------------------------------------------------
Le Premier ministre vient de signer le décret d'extradition de Marina Petrella.
Marina dont l'état de santé s'est fortement dégradée tant sur le plan psychologique que physique était hospitalisée depuis plusieurs semaines. Elle a été ramenée dans sa prison pour que l'arrêté lui soit notifié. Après le mépris de la parole donnée et un certain acharnement judiciaire avant tout justifié par l'obsession sécuritaire et les gages à Sylvio Berlusconi, elle doit faire face à ce qu'il convient d'appeler de la maltriatance.
Ses ami(e)s et ses soutiens appellent à un rassemblement ce mercredi 11 juin 2008 à 11h30 place Sèvres Babylone, 75007 Paris (devant le square en face de l'Hotel Lutétia) et demandent à toutes celles et tous ceux qui ont signé la pétition ou / et l'Appel des femmes, à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu Marina, à toutes celles et tous qui sont révolté par cette décision et qui croient encore à un état de droit d'envoyer un mail signé et daté (ou un courrier sur carte découverte) au Premier ministre François Fillon et au Président de la République, Nicolas Sarkozy en leur demandant l'abrogation du décret d'extradition de Marina Petrella et l'utilisation de la clause humanitaire.
Ci-dessous, adresses et proposition de mail ou lettre-type (libre à chacun et chacune d'en modifier la forme à sa façon) :
- M. Nicolas Sarkozy, Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré,
75008 Paris email : sur le site http://www.elysee.fr/accueil/, onglet « écrire au président »
- M. François Fillon, Hôtel Matignon, 57 rue de Varenne, 75700 Paris email : sur le site http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire, onglet
« écrire au Premier ministre » et service.presse@pm.gouv.fr
Proposition de rédaction de la lettre :
« Monsieur le Premier ministre (ou Monsieur le Président),
Le décret d'extradition de Marina Petrella vient de lui être signifié par vos services. Nous savons qu'il est en votre pouvoir d'abroger le décret que vous venez de signer. Au regard d'une décision d'extradition relative à des faits remontant à plus de 25 ans, au regard de l'engagement de la France de n'extrader aucun réfugié italien, au regard de la dégradation effroyable de l'état de santé de Marina Petrella, je vous demande de faire preuve d'humanité et de ne pas renvoyer Marina finir sa vie dans les prisons italiennes ».
En pièces jointes, vous trouverez deux document rédigés par les collectifs de soutien à Marina Petrella :
- le communiqué de presse à envoyer à tous vos listings de journalistes,
- le tract à diffuser à vos différents contacts et réseaux sans modération
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- Message n°15
Re: Droits de l'homme
Marina ce soir 19h/ FASTI
REUNION CE SOIR A LA FASTI, pour MARINA PETRELLA.
59 RUE DES AMANDIERS 19H , (métro Ménilmontant)
Parole donnée/parole bafouée!, la France doit respecter le droit d'asile
accordé.
Le Premier ministre vient de signer le décret d'extradition de Marina
Petrella.
Marina dont l'état de santé s'est fortement dégradée tant sur le plan
psychologique que physique était hospitalisée depuis plusieurs semaines.
Elle a été ramenée dans sa prison pour que l'arrêté lui soit notifié. Après
le mépris de la parole donnée et un certain acharnement judiciaire avant
tout justifié par l'obsession sécuritaire et les gages à Sylvio Berlusconi,
elle doit faire face à ce qu'il convient d'appeler de la maltraitance.
Ses ami(e)s et ses soutiens appellent à un rassemblement ce mercredi 11
juin 2008 à 11h30 place Sèvres Babylone, 75007 Paris (devant le square en
face de l'Hotel Lutétia) et demandent à toutes celles et tous ceux qui ont
signé la pétition ou / et l'Appel des femmes, à toutes celles et tous ceux
qui ont soutenu Marina, à toutes celles et tous qui sont révolté par cette
décision et qui croient encore à un état de droit d'envoyer un mail signé et
daté (ou un courrier sur carte découverte) au Premier ministre François
Fillon et au Président de la République, Nicolas Sarkozy en leur demandant
l'abrogation du décret d'extradition de Marina Petrella et l'utilisation de
la clause humanitaire.
REUNION CE SOIR A LA FASTI, pour MARINA PETRELLA.
59 RUE DES AMANDIERS 19H , (métro Ménilmontant)
Parole donnée/parole bafouée!, la France doit respecter le droit d'asile
accordé.
Le Premier ministre vient de signer le décret d'extradition de Marina
Petrella.
Marina dont l'état de santé s'est fortement dégradée tant sur le plan
psychologique que physique était hospitalisée depuis plusieurs semaines.
Elle a été ramenée dans sa prison pour que l'arrêté lui soit notifié. Après
le mépris de la parole donnée et un certain acharnement judiciaire avant
tout justifié par l'obsession sécuritaire et les gages à Sylvio Berlusconi,
elle doit faire face à ce qu'il convient d'appeler de la maltraitance.
Ses ami(e)s et ses soutiens appellent à un rassemblement ce mercredi 11
juin 2008 à 11h30 place Sèvres Babylone, 75007 Paris (devant le square en
face de l'Hotel Lutétia) et demandent à toutes celles et tous ceux qui ont
signé la pétition ou / et l'Appel des femmes, à toutes celles et tous ceux
qui ont soutenu Marina, à toutes celles et tous qui sont révolté par cette
décision et qui croient encore à un état de droit d'envoyer un mail signé et
daté (ou un courrier sur carte découverte) au Premier ministre François
Fillon et au Président de la République, Nicolas Sarkozy en leur demandant
l'abrogation du décret d'extradition de Marina Petrella et l'utilisation de
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- Message n°16
Re: Droits de l'homme
Vous trouverez ci joint le communiqué de la LDH demandant le respect de la parole donnée à Marina et à tous les réfugiés italiens.
Loin de condamner l'attitude de la France concernant les FARC et la volonté de les accueillir pour permettre la libération de tous les otages et le retour à la paix civile en Colombie, la LDH considère que si le Président de la République veut que cette parole de la France soit crédible, il lui appartient de respecter celle de ses prédécesseurs concernant les réfugiés italiens.
Plus que jamais, Marina a besoin de notre soutien et notamment de celui d'un certain nombre de personnalités qui peuvent relayer notre message auprès des autorités françaises.
Il est important aussi que des parlementaires aillent lui rendrer visite : Nicole Borvo (présidente du groupe communiste au Sénat) et Jean Dessessard (sénateur Vert) vont succéder cette semaine à Patrick Braouezec et à Dominique Voynet.
Vous pouvez mobiliser vos parlementaires en ce sens, leur demander d'écrire au Président de la République ou la faire vous même pour demander l'application de la clause humanitaire en faveur de Marina et la levée du décret d'extradition qui la frappe.
Différentes initiatives vont avoir lieu dans les jours qui viennent
Pour en savoir plus www.paroledonnée.org
Merci pour elle
Marie-Christine VERGIAT
LDH 93
__________________________________
Communiqué LDH
4 juillet 2008 - Accueillir les ravisseurs d’Ingrid… et laisser mourir Marina ? Un Président de la République ne peut avoir qu’une parole
Une femme est libre, le Président de la République s’est engagé pour sa libération, chacun de nous s’en réjouit. Une autre femme se meurt, parce que la parole d’un Président de la République a été reniée, c’est insupportable.
Parce que nombreux sont les otages dont le calvaire se poursuit en Colombie, Nicolas Sarkozy a eu raison de renouveler sa proposition d’accueillir en France leurs ravisseurs sous la seule condition qu’ils renoncent à la violence politique : c’est seulement ainsi que se dénouent les guerres civiles.
En prenant l’engagement d’offrir l’asile aux guérilleros des FARC, quels que soient les crimes qu’ils viennent de commettre, le Président de la République est pleinement dans son rôle : il comprend la nécessité de contribuer à l’issue d’une tragédie politique.
Or c’est exactement ce qu’a fait François Mitterrand en promettant aux membres des Brigades rouges italiennes, il y a plus de vingt ans, que la France les accueillerait et ne les extraderait pas s’ils renonçaient définitivement à toute violence politique. Les victimes des attentats des Brigades rouges ont été infiniment moins nombreuses que celles des FARC, mais l’engagement présidentiel avait le même sens et la même raison d’être.
Marina Petrella a été condamnée en Italie il y a quinze ans à la réclusion à perpétuité, pour des faits qui ont eu lieu il y a plus de vingt-cinq années, après avoir déjà subi huit ans de « détention provisoire ». Elle s’est réfugiée en France en 1993 sur la foi de la promesse présidentielle. Elle a, depuis lors, scrupuleusement tenu sa parole. Mais la France a renié la sienne.
Parce qu’en 2002 un ministre a trahi l’engagement présidentiel en inscrivant les réfugiés italiens sur le « fichier Schengen », on lui inflige une triple peine : huit années d’emprisonnement, l’exil, et depuis dix mois la perspective de l’enfermement à vie en Italie.
Aujourd’hui, elle se laisse mourir en prison. Que faudra-t-il dire à ses deux filles, dont la plus jeune a dix ans ? Qu’on a laissé mourir leur mère au moment même où on faisait à d’autres la même promesse en laquelle elle avait cru ? Que leur famille, leur propre vie est brisée parce que Marina pensait qu’un Président de la République n’avait qu’une parole ?
Nous ne pouvons imputer à nos gouvernants autant de cynisme politicien. La convention d’extradition franco-italienne comporte une clause humanitaire que la simple équité commande d’appliquer à Marina Petrella.
Nicolas Sarkozy a besoin que l’on puisse croire en sa parole. Il doit tenir celle de la France. Il serait criminel de laisser mourir la femme exemplaire qu’est, depuis tant d’années, Marina Petrella. Elle doit sortir de ce cauchemar. La France ne peut l’extrader sans se déshonorer.
Paris, le 4 juillet 2008.
Loin de condamner l'attitude de la France concernant les FARC et la volonté de les accueillir pour permettre la libération de tous les otages et le retour à la paix civile en Colombie, la LDH considère que si le Président de la République veut que cette parole de la France soit crédible, il lui appartient de respecter celle de ses prédécesseurs concernant les réfugiés italiens.
Plus que jamais, Marina a besoin de notre soutien et notamment de celui d'un certain nombre de personnalités qui peuvent relayer notre message auprès des autorités françaises.
Il est important aussi que des parlementaires aillent lui rendrer visite : Nicole Borvo (présidente du groupe communiste au Sénat) et Jean Dessessard (sénateur Vert) vont succéder cette semaine à Patrick Braouezec et à Dominique Voynet.
Vous pouvez mobiliser vos parlementaires en ce sens, leur demander d'écrire au Président de la République ou la faire vous même pour demander l'application de la clause humanitaire en faveur de Marina et la levée du décret d'extradition qui la frappe.
Différentes initiatives vont avoir lieu dans les jours qui viennent
Pour en savoir plus www.paroledonnée.org
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Une femme est libre, le Président de la République s’est engagé pour sa libération, chacun de nous s’en réjouit. Une autre femme se meurt, parce que la parole d’un Président de la République a été reniée, c’est insupportable.
Parce que nombreux sont les otages dont le calvaire se poursuit en Colombie, Nicolas Sarkozy a eu raison de renouveler sa proposition d’accueillir en France leurs ravisseurs sous la seule condition qu’ils renoncent à la violence politique : c’est seulement ainsi que se dénouent les guerres civiles.
En prenant l’engagement d’offrir l’asile aux guérilleros des FARC, quels que soient les crimes qu’ils viennent de commettre, le Président de la République est pleinement dans son rôle : il comprend la nécessité de contribuer à l’issue d’une tragédie politique.
Or c’est exactement ce qu’a fait François Mitterrand en promettant aux membres des Brigades rouges italiennes, il y a plus de vingt ans, que la France les accueillerait et ne les extraderait pas s’ils renonçaient définitivement à toute violence politique. Les victimes des attentats des Brigades rouges ont été infiniment moins nombreuses que celles des FARC, mais l’engagement présidentiel avait le même sens et la même raison d’être.
Marina Petrella a été condamnée en Italie il y a quinze ans à la réclusion à perpétuité, pour des faits qui ont eu lieu il y a plus de vingt-cinq années, après avoir déjà subi huit ans de « détention provisoire ». Elle s’est réfugiée en France en 1993 sur la foi de la promesse présidentielle. Elle a, depuis lors, scrupuleusement tenu sa parole. Mais la France a renié la sienne.
Parce qu’en 2002 un ministre a trahi l’engagement présidentiel en inscrivant les réfugiés italiens sur le « fichier Schengen », on lui inflige une triple peine : huit années d’emprisonnement, l’exil, et depuis dix mois la perspective de l’enfermement à vie en Italie.
Aujourd’hui, elle se laisse mourir en prison. Que faudra-t-il dire à ses deux filles, dont la plus jeune a dix ans ? Qu’on a laissé mourir leur mère au moment même où on faisait à d’autres la même promesse en laquelle elle avait cru ? Que leur famille, leur propre vie est brisée parce que Marina pensait qu’un Président de la République n’avait qu’une parole ?
Nous ne pouvons imputer à nos gouvernants autant de cynisme politicien. La convention d’extradition franco-italienne comporte une clause humanitaire que la simple équité commande d’appliquer à Marina Petrella.
Nicolas Sarkozy a besoin que l’on puisse croire en sa parole. Il doit tenir celle de la France. Il serait criminel de laisser mourir la femme exemplaire qu’est, depuis tant d’années, Marina Petrella. Elle doit sortir de ce cauchemar. La France ne peut l’extrader sans se déshonorer.
Paris, le 4 juillet 2008.
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Re: Droits de l'homme
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/14/marina-petrella-serait-en-danger-de-mort_1073094_3214.html?xtor=RSS-3208
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- Message n°18
Re: Droits de l'homme
Assistance à personne en danger", c'est la phrase qui resume la situation
> médicale de Marina, désormais à l'hôpital de la maison d'arrêt de Fresnes
> et, selon nos informations, depuis hier sous perfusion. Continuer de ne
> rien faire, de ne pas lever cet écrou qui empêche les soins nécessaires,
> c'est une attitude que nous ne comprenons pas. Jusqu'où nos autorités
> veulent-elles pousser ce risque déjà fatal, ainsi qu'il a été réconnu par
> tous les médecins qui ont visité Marina? Vraiment, nous ne comprenons pas
> ces messieurs qui nous gouvernent, leur cécité volontaire. Ils est
> toutefois certain que nous ne cesserons de les harceler afin qu'ils
> ouvrent leurs yeux et comprennent que, aujourd'hui, seule l'application de
> la cause humanitaire peut sauver Marina et, en même temps, eux-mêmes. Pour
> cela faire nous avons toujours besoins de vous, de votre présence, de
> votre solidarité. Et vous invitons à prendre connaissance des initiatives
> en soutien de Marina en consultant la page http://www.paroledonnee.info
>
> Prochain rassemblement : jeudi 24 juillet à 18h30 au parvis de Beaubourg
> (Centre G. Pompidou) métro Rambuteau
>
> ci-joint : Nouvelobs avec Doucha Belgrave et Oreste Scalzone,
> respectivement membre du Collectif de solidarité avec Marina Petrella, et
> réfugié italien en France pendant 27 ans.
> Nous avons mis toutes les nouvelles réactions (verts, lcr, etc.) sur la
> page paroledonnee.
>
> Amitiés
> paroledonnee
> médicale de Marina, désormais à l'hôpital de la maison d'arrêt de Fresnes
> et, selon nos informations, depuis hier sous perfusion. Continuer de ne
> rien faire, de ne pas lever cet écrou qui empêche les soins nécessaires,
> c'est une attitude que nous ne comprenons pas. Jusqu'où nos autorités
> veulent-elles pousser ce risque déjà fatal, ainsi qu'il a été réconnu par
> tous les médecins qui ont visité Marina? Vraiment, nous ne comprenons pas
> ces messieurs qui nous gouvernent, leur cécité volontaire. Ils est
> toutefois certain que nous ne cesserons de les harceler afin qu'ils
> ouvrent leurs yeux et comprennent que, aujourd'hui, seule l'application de
> la cause humanitaire peut sauver Marina et, en même temps, eux-mêmes. Pour
> cela faire nous avons toujours besoins de vous, de votre présence, de
> votre solidarité. Et vous invitons à prendre connaissance des initiatives
> en soutien de Marina en consultant la page http://www.paroledonnee.info
>
> Prochain rassemblement : jeudi 24 juillet à 18h30 au parvis de Beaubourg
> (Centre G. Pompidou) métro Rambuteau
>
> ci-joint : Nouvelobs avec Doucha Belgrave et Oreste Scalzone,
> respectivement membre du Collectif de solidarité avec Marina Petrella, et
> réfugié italien en France pendant 27 ans.
> Nous avons mis toutes les nouvelles réactions (verts, lcr, etc.) sur la
> page paroledonnee.
>
> Amitiés
> paroledonnee
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Re: Droits de l'homme
Marina Petrella serait en état d'"abandon de la vie"
NOUVELOBS.COM | 21.07.2008 | 10:35
L'ex-membre des Brigades rouges, qui ne s'alimente quasiment plus et dont "l'état dépressif profond et la détermination suicidaire demeurent
inchangés", a été placée sous perfusion depuis vendredi. Ses médecins parlent "d'un risque vital immédiat".
Marina Petrella (SIPA)
Marina Petrella, ex-membre des Brigades rouges dont l'Italie réclame l'extradition, est en "abandon de la vie" et un placement sous perfusion depuis
vendredi la met, temporairement, à l'abri "d'un risque vital immédiat", ont indiqué dimanche 20 juillet ses deux médecins traitants.
Arrêtée en août 2007, visée par un décret d'extradition depuis juin, Marina Petrella, 54 ans, est actuellement hospitalisée à l'hôpital pénitentiaire de
Fresnes (Val-de-Marne) et atteinte de "troubles dépressifs et suicidaires", ont expliqué dans une lettre les docteurs Christiane de Beaurepaire et Jean-
François Bloch-Lainé.
Tout en rendant hommage au travail des équipes médicales de l'établissement public de santé national de Fresnes, les deux médecins ont souligné
que "l'état dépressif profond de Marina Petrella et sa détermination suicidaire demeurent inchangés".
Un yaourt tous les six jours
En grande "dénutrition", l'ex-brigadiste a perdu 20% de son poids depuis son arrestation et pèse aujourd'hui 39 kilos, a précisé à l'AFP le Dr Bloch-
Lainé.
"Elle s'alimentait très très peu, prenait parfois un yaourt tous les six jours et un peu d'eau quand on insistait", a-t-il raconté en soulignant que sa
patiente "ne revendique pas une grève de la faim" mais témoigne d'une "espèce d'abandon de la vie, de lâcher prise de tout élan vital".
Vendredi soir, "elle a accepté d'être perfusée" et "cela permet de la mettre à l'abri d'un risque vital immédiat, par exemple d'un arrêt cardiaque, qui est
ce qu'on craint tous dans les grandes dénutritions", a déclaré Jean-François Bloch-Lainé.
Prise en charge hors détention
Les deux médecins de Marina Petrella ont plaidé pour "une prise en charge dispensée dans un milieu spécialisé approprié", hors détention, car "le
milieu carcéral ne peut qu'aggraver, s'il est possible, les troubles dépressifs et suicidaires tels que ceux de Mme Petrella, et précipiter une issue fatale".
Marina Petrella a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour complicité de meurtre d'un commissaire de
police à Rome en 1981. Elle vit en France depuis 1993, où elle est mariée et a eu une fille aujourd'hui âgée de dix ans. (Avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 21.07.2008 | 10:35
L'ex-membre des Brigades rouges, qui ne s'alimente quasiment plus et dont "l'état dépressif profond et la détermination suicidaire demeurent
inchangés", a été placée sous perfusion depuis vendredi. Ses médecins parlent "d'un risque vital immédiat".
Marina Petrella (SIPA)
Marina Petrella, ex-membre des Brigades rouges dont l'Italie réclame l'extradition, est en "abandon de la vie" et un placement sous perfusion depuis
vendredi la met, temporairement, à l'abri "d'un risque vital immédiat", ont indiqué dimanche 20 juillet ses deux médecins traitants.
Arrêtée en août 2007, visée par un décret d'extradition depuis juin, Marina Petrella, 54 ans, est actuellement hospitalisée à l'hôpital pénitentiaire de
Fresnes (Val-de-Marne) et atteinte de "troubles dépressifs et suicidaires", ont expliqué dans une lettre les docteurs Christiane de Beaurepaire et Jean-
François Bloch-Lainé.
Tout en rendant hommage au travail des équipes médicales de l'établissement public de santé national de Fresnes, les deux médecins ont souligné
que "l'état dépressif profond de Marina Petrella et sa détermination suicidaire demeurent inchangés".
Un yaourt tous les six jours
En grande "dénutrition", l'ex-brigadiste a perdu 20% de son poids depuis son arrestation et pèse aujourd'hui 39 kilos, a précisé à l'AFP le Dr Bloch-
Lainé.
"Elle s'alimentait très très peu, prenait parfois un yaourt tous les six jours et un peu d'eau quand on insistait", a-t-il raconté en soulignant que sa
patiente "ne revendique pas une grève de la faim" mais témoigne d'une "espèce d'abandon de la vie, de lâcher prise de tout élan vital".
Vendredi soir, "elle a accepté d'être perfusée" et "cela permet de la mettre à l'abri d'un risque vital immédiat, par exemple d'un arrêt cardiaque, qui est
ce qu'on craint tous dans les grandes dénutritions", a déclaré Jean-François Bloch-Lainé.
Prise en charge hors détention
Les deux médecins de Marina Petrella ont plaidé pour "une prise en charge dispensée dans un milieu spécialisé approprié", hors détention, car "le
milieu carcéral ne peut qu'aggraver, s'il est possible, les troubles dépressifs et suicidaires tels que ceux de Mme Petrella, et précipiter une issue fatale".
Marina Petrella a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour complicité de meurtre d'un commissaire de
police à Rome en 1981. Elle vit en France depuis 1993, où elle est mariée et a eu une fille aujourd'hui âgée de dix ans. (Avec AFP)
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Re: Droits de l'homme
"Dati veut remettre Marina Petrella sur pied pour l'expédier"
Par RUE89 | 24/07/2008 | 11H18
Son compagnon raconte à Rue89 le calvaire de l’ex-activiste italienne des Brigades rouges, hospitalisée et toujours incarcérée.
L’ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella a quitté mercredi après-midi l’hôpital pénitentiaire de Fresnes pour l’hôpital psychiatrique Sainte-
Anne de Paris, dans un état de santé très dégradé. Hamed Merakchi, son compagnon et père de sa plus jeune fille, a appelé ce jeudi matin Rue89,
anéanti après sa visite à Sainte-Anne mercredi soir:
« C’est impressionnant, ça fait peur. Elle ressemble aux gens des camps… Elle est comme une petite vieille. Elle est sous perfusion. Elle a essayé de se
lever, mais j’ai été obligé de la soutenir tout de suite et de l’aider à se rassoir. Je n’ai pas de mots… »
Anéanti et révolté. Révolté contre le silence des médecins, qui lui servent toujours le même couplet. Anéanti par la posture de la Garde des Sceaux
Rachida Dati, qui se borne à affirmer, comme lundi: « Son pronostic vital n’est pas engagé, elle est soignée et bien soignée. » Hamed Merakchi craque:
« Ce qui est fou, c’est que les médecins ne me donnent aucune précision, ne me disent rien d’autres que: ‘Ne vous inquiétez pas, on va la remettre sur
pied.’ Ça semble être ce que Dati veut faire: la remettre sur pied pour mieux l’expédier en Italie. »
François Fillon a en effet signé le décret d’extradition de l’ex-brigadiste italienne le 3 juin, ouvrant ainsi la voie à son extradition vers l’Italie. Elle y a
été condamnée en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité, accusée d’avoir tué un commissaire de police à Rome en 1981.
« Prépare-toi, ils n’enverront qu’un cadavre »
Incarcérée en France depuis août 2007, Marina Petrella vivait auparavant à Argenteuil et travaillait comme assistante sociale. Elle a eu avec son
compagnon une fille aujourd’hui âgée de dix ans, après une première fille née en prison en Italie en 1983.
Son extradition est toutefois retardée par le recours devant le Conseil d’Etat déposé par son avocate, Me Irène Terrel. Un recours qui n’est pas
juridiquement suspensif, mais il est d’usage d’attendre la décision de l’instance administrative suprême. Hamed Merakchi assure cependant que cette
extradition risque de ne jamais avoir lieu:
« Je crois qu’ils perdent leur temps. Elle m’a dit: ‘Prépare-toi, ils n’enverront qu’un cadavre.’ Même si ça parait dingue, à sa place, je ferai pareil. C’est
une manière pour elle de préparer ses filles à faire le deuil. »
Depuis plusieurs semaines, son médecin traitant indique qu’elle est « en danger de mort », parle « d’épisode suicidaire majeur ». La comédienne
Valeria Bruni-Tedeschi, soeur de Carla Bruni, affirme d’ailleurs s’être rendue au chevet de l’ex-brigadiste le 12 juillet.
Nicolas Sarkozy, qui ne semble pas exactement sur la même ligne qu’une partie de son gouvernement, s’active aussi. Il a demandé par écrit le 10
juillet au président italien Giorgio Napolitano de gracier « dès que possible » sa compatriote italienne.
« J’ai une bonne nouvelle pour vous, sa levée d’écrou va être signée »
Des sources indirectes ont également confié à Rue89 que le président français aurait évoqué mercredi matin en Conseil des ministres sa levée d’écrou.
Très divisés sur la question, les membres du gouvernement ne seraient pas parvenus à arrêter une position commune. Pourtant, un bruit a couru
aussitôt le Conseil terminé: Nicolas Sarkozy aurait demandé à midi la levée d’écrou de Marina Petrella, ce qui n’annulerait pas le décret d’extradition,
mais lui rendrait sa liberté en France.
Ni l’Elysée ni le ministère de la Justice, sollicités à maintes reprises, n’ont souhaité pourtant s’exprimer ensuite sur le sujet. La première et unique
réponse officielle est tombée vers 20 heures: Marina Petrella demeure juridiquement « en détention sous écrou extraditionnel », précise le procureur
général de Versailles dans un communiqué. Mais, pour Hamed Merakchi, c’est le flou qui règne:
« C’est dingue, hier [mercredi], un élu m’appelle à midi pour me dire: ‘Hamed, j’ai une bonne nouvelle pour vous, sa levée d’écrou va être signée.’
L’avocate m’appelle ensuite, elle me le confirme. Puis, quand j’arrive à l’hôpital, il y a toujours quatre policiers devant sa chambre… »
Ses proches veulent croire qu’il peut s’agir seulement de longueurs dans la prise d’effet de cet acte administratif de levée d’écrou. Un espoir et une
attente qui font naître la colère chez Hamed Merakchi, à bout, après une quasi nuit blanche:
« Je suis toujours resté correct jusqu’à présent. Mais je ne suis pas une chaise non plus, toute action entraîne une réaction. Tout vient à point. »
« Ce service-là de Saint-Anne ne prend pas les incarcérés »
En attendant, une polémique juridique entoure l’hospitalisation « sous écrou extraditionnel » de Marina Petrella. Son avocate, Maître Irène Terrel a fait
part à Rue89, jeudi après-midi, de ses doutes sur la légalité de la détention:
« Ce service-là de Saint-Anne ne prend pas les incarcérés. La levée d’écrou est obligatoire pour qu’elle y reste. Le service et le Professeur Rouillon
attendent donc la levée d’écrou. D’autant qu’on ne peut hospitaliser des personnes incarcérées dans un service psychiatrique autorisé qu’avec une
procédure d’hospitalisation d’office, ce qui n’est pas non plus le cas ici. »
Le parquet général de Versailles, également contacté par Rue89, maintient, lui, sa position: la détention actuelle de Marina Petrella dans l’enceinte du
centre hospitalier de Sainte-Anne est tout à fait conforme au droit français.
Par RUE89 | 24/07/2008 | 11H18
Son compagnon raconte à Rue89 le calvaire de l’ex-activiste italienne des Brigades rouges, hospitalisée et toujours incarcérée.
L’ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella a quitté mercredi après-midi l’hôpital pénitentiaire de Fresnes pour l’hôpital psychiatrique Sainte-
Anne de Paris, dans un état de santé très dégradé. Hamed Merakchi, son compagnon et père de sa plus jeune fille, a appelé ce jeudi matin Rue89,
anéanti après sa visite à Sainte-Anne mercredi soir:
« C’est impressionnant, ça fait peur. Elle ressemble aux gens des camps… Elle est comme une petite vieille. Elle est sous perfusion. Elle a essayé de se
lever, mais j’ai été obligé de la soutenir tout de suite et de l’aider à se rassoir. Je n’ai pas de mots… »
Anéanti et révolté. Révolté contre le silence des médecins, qui lui servent toujours le même couplet. Anéanti par la posture de la Garde des Sceaux
Rachida Dati, qui se borne à affirmer, comme lundi: « Son pronostic vital n’est pas engagé, elle est soignée et bien soignée. » Hamed Merakchi craque:
« Ce qui est fou, c’est que les médecins ne me donnent aucune précision, ne me disent rien d’autres que: ‘Ne vous inquiétez pas, on va la remettre sur
pied.’ Ça semble être ce que Dati veut faire: la remettre sur pied pour mieux l’expédier en Italie. »
François Fillon a en effet signé le décret d’extradition de l’ex-brigadiste italienne le 3 juin, ouvrant ainsi la voie à son extradition vers l’Italie. Elle y a
été condamnée en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité, accusée d’avoir tué un commissaire de police à Rome en 1981.
« Prépare-toi, ils n’enverront qu’un cadavre »
Incarcérée en France depuis août 2007, Marina Petrella vivait auparavant à Argenteuil et travaillait comme assistante sociale. Elle a eu avec son
compagnon une fille aujourd’hui âgée de dix ans, après une première fille née en prison en Italie en 1983.
Son extradition est toutefois retardée par le recours devant le Conseil d’Etat déposé par son avocate, Me Irène Terrel. Un recours qui n’est pas
juridiquement suspensif, mais il est d’usage d’attendre la décision de l’instance administrative suprême. Hamed Merakchi assure cependant que cette
extradition risque de ne jamais avoir lieu:
« Je crois qu’ils perdent leur temps. Elle m’a dit: ‘Prépare-toi, ils n’enverront qu’un cadavre.’ Même si ça parait dingue, à sa place, je ferai pareil. C’est
une manière pour elle de préparer ses filles à faire le deuil. »
Depuis plusieurs semaines, son médecin traitant indique qu’elle est « en danger de mort », parle « d’épisode suicidaire majeur ». La comédienne
Valeria Bruni-Tedeschi, soeur de Carla Bruni, affirme d’ailleurs s’être rendue au chevet de l’ex-brigadiste le 12 juillet.
Nicolas Sarkozy, qui ne semble pas exactement sur la même ligne qu’une partie de son gouvernement, s’active aussi. Il a demandé par écrit le 10
juillet au président italien Giorgio Napolitano de gracier « dès que possible » sa compatriote italienne.
« J’ai une bonne nouvelle pour vous, sa levée d’écrou va être signée »
Des sources indirectes ont également confié à Rue89 que le président français aurait évoqué mercredi matin en Conseil des ministres sa levée d’écrou.
Très divisés sur la question, les membres du gouvernement ne seraient pas parvenus à arrêter une position commune. Pourtant, un bruit a couru
aussitôt le Conseil terminé: Nicolas Sarkozy aurait demandé à midi la levée d’écrou de Marina Petrella, ce qui n’annulerait pas le décret d’extradition,
mais lui rendrait sa liberté en France.
Ni l’Elysée ni le ministère de la Justice, sollicités à maintes reprises, n’ont souhaité pourtant s’exprimer ensuite sur le sujet. La première et unique
réponse officielle est tombée vers 20 heures: Marina Petrella demeure juridiquement « en détention sous écrou extraditionnel », précise le procureur
général de Versailles dans un communiqué. Mais, pour Hamed Merakchi, c’est le flou qui règne:
« C’est dingue, hier [mercredi], un élu m’appelle à midi pour me dire: ‘Hamed, j’ai une bonne nouvelle pour vous, sa levée d’écrou va être signée.’
L’avocate m’appelle ensuite, elle me le confirme. Puis, quand j’arrive à l’hôpital, il y a toujours quatre policiers devant sa chambre… »
Ses proches veulent croire qu’il peut s’agir seulement de longueurs dans la prise d’effet de cet acte administratif de levée d’écrou. Un espoir et une
attente qui font naître la colère chez Hamed Merakchi, à bout, après une quasi nuit blanche:
« Je suis toujours resté correct jusqu’à présent. Mais je ne suis pas une chaise non plus, toute action entraîne une réaction. Tout vient à point. »
« Ce service-là de Saint-Anne ne prend pas les incarcérés »
En attendant, une polémique juridique entoure l’hospitalisation « sous écrou extraditionnel » de Marina Petrella. Son avocate, Maître Irène Terrel a fait
part à Rue89, jeudi après-midi, de ses doutes sur la légalité de la détention:
« Ce service-là de Saint-Anne ne prend pas les incarcérés. La levée d’écrou est obligatoire pour qu’elle y reste. Le service et le Professeur Rouillon
attendent donc la levée d’écrou. D’autant qu’on ne peut hospitaliser des personnes incarcérées dans un service psychiatrique autorisé qu’avec une
procédure d’hospitalisation d’office, ce qui n’est pas non plus le cas ici. »
Le parquet général de Versailles, également contacté par Rue89, maintient, lui, sa position: la détention actuelle de Marina Petrella dans l’enceinte du
centre hospitalier de Sainte-Anne est tout à fait conforme au droit français.
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Re: Droits de l'homme
28 juillet 2008 - Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
La LDH salue la mémoire de Jean-Jacques de Felice
En perdant Jean-Jacques de Felice, la LDH perd bien plus qu’un de ses
anciens vice-présidents et membre du Comité central. Jean-Jacques de
Felice a participé à tous les combats de la LDH : depuis la guerre
d’Algérie où il défendit les militants du FLN, à la défense des réfugiés
italiens et encore ces derniers mois de Marina Petrella, il n’est pas
possible de citer l’infinité diversité des combats pour les droits de
l’Homme et la dignité de chacun auxquels Jean-Jacques de Felice a pris
part. Avocat, il avait fait de son métier le moyen de cette lutte
permanente en faveur des plus faibles, qu’ils soient paysans du Larzac
en lutte contre l’extension du camp militaire, Kanaks ou Tahitiens, mal
logés aux côtés de l’abbé Pierre, étrangers en péril, ou tout simplement
hommes et femmes broyés par la machine judiciaire. Profondément
convaincu que le refus de la violence était la seule voie éthiquement
possible et politiquement utile, Jean-Jacques de Felice avait obtenu le
statut d’objecteur de conscience à un moment où ceux-ci, qu’il défendit
à de nombreuses reprises, faisaient l’objet de poursuites judiciaires
quasi systématiques. Puisant dans le protestantisme son ouverture aux
autres, Jean-Jacques de Felice fût bien plus qu’un militant. Cet homme a
porté la faculté d’entendre, de comprendre et d’aimer à un degré
rarement atteint. Chaque homme, chaque femme était à ses yeux revêtu de
la même humanité et méritait le même respect, et chacun le ressentait
ainsi tout simplement parce que c’était vrai. Jean-Jacques de Felice est
de ces hommes dont le souvenir ne s’efface pas parce que ses actes
demeurent comme autant de moments de la conscience humaine. L’hommage
que la LDH lui rend est d’autant plus fort et affectueux que nous savons
ce que nous lui devons. A sa femme, à ses enfants et à sa famille, nous
présentons nos condoléances et nous leur disons toute notre sympathie.
La LDH salue la mémoire de Jean-Jacques de Felice
En perdant Jean-Jacques de Felice, la LDH perd bien plus qu’un de ses
anciens vice-présidents et membre du Comité central. Jean-Jacques de
Felice a participé à tous les combats de la LDH : depuis la guerre
d’Algérie où il défendit les militants du FLN, à la défense des réfugiés
italiens et encore ces derniers mois de Marina Petrella, il n’est pas
possible de citer l’infinité diversité des combats pour les droits de
l’Homme et la dignité de chacun auxquels Jean-Jacques de Felice a pris
part. Avocat, il avait fait de son métier le moyen de cette lutte
permanente en faveur des plus faibles, qu’ils soient paysans du Larzac
en lutte contre l’extension du camp militaire, Kanaks ou Tahitiens, mal
logés aux côtés de l’abbé Pierre, étrangers en péril, ou tout simplement
hommes et femmes broyés par la machine judiciaire. Profondément
convaincu que le refus de la violence était la seule voie éthiquement
possible et politiquement utile, Jean-Jacques de Felice avait obtenu le
statut d’objecteur de conscience à un moment où ceux-ci, qu’il défendit
à de nombreuses reprises, faisaient l’objet de poursuites judiciaires
quasi systématiques. Puisant dans le protestantisme son ouverture aux
autres, Jean-Jacques de Felice fût bien plus qu’un militant. Cet homme a
porté la faculté d’entendre, de comprendre et d’aimer à un degré
rarement atteint. Chaque homme, chaque femme était à ses yeux revêtu de
la même humanité et méritait le même respect, et chacun le ressentait
ainsi tout simplement parce que c’était vrai. Jean-Jacques de Felice est
de ces hommes dont le souvenir ne s’efface pas parce que ses actes
demeurent comme autant de moments de la conscience humaine. L’hommage
que la LDH lui rend est d’autant plus fort et affectueux que nous savons
ce que nous lui devons. A sa femme, à ses enfants et à sa famille, nous
présentons nos condoléances et nous leur disons toute notre sympathie.
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- Message n°22
Re: Droits de l'homme
La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH) ont jugé "cinglant pour la France", mercredi, le rapport du Comité des droits de l'homme de l'ONU qui critique Paris sur le traitement des étrangers et les prisons.
"Le Comité des droits de l'homme de l'ONU chargé de contrôler l'application du pacte international relatif aux droits civils et politiques vient de rendre un avis cinglant concernant le respect par la France de ses obligations", affirment la FIDH et la LDH dans un communiqué conjoint.
La FIDH et la LDH demandent au gouvernement français "de respecter la prochaine échéance qui lui a été fixée (2012) et, dans l'intervalle, (qu'il) ne se contente pas, comme à l'habitude, d'ignorer les recommandations des instances internationales".
Les organisations soulignent que les 26 recommandations du comité des droits de l'homme "concernent le sort des étrangers et des demandeurs d'asile, le recours à l'ADN pour les étrangers, la situation carcérale, les violences illégitimes commises par les forces de l'ordre".
Ces mises en garde portent également sur "la législation antiterroriste et certaines règles de procédure pénale, l'égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, le racisme et l'antisémitisme, la prolifération des fichiers (notamment le STIC et Edvige) et la récente loi sur la rétention de sûreté", précisent-elles.
Le ministère des Affaires étrangères a assuré mardi examiner "avec la plus grande attention" ce rapport du Comité, basé à Genève, qui, selon lui "relève les efforts accomplis par la France" pour la mise en oeuvre du Pacte international relatifs aux droits civiques et politiques, mais "pose aussi des questions auxquelles il faut que nous répondions".
Interrogé sur les suites que Paris entend donner à ce texte, et les délais que cela pourrait prendre, le porte-parole a indiqué qu'il serait étudié "au niveau interministériel", un travail qui "va demander du temps".
"Le Comité des droits de l'homme de l'ONU chargé de contrôler l'application du pacte international relatif aux droits civils et politiques vient de rendre un avis cinglant concernant le respect par la France de ses obligations", affirment la FIDH et la LDH dans un communiqué conjoint.
La FIDH et la LDH demandent au gouvernement français "de respecter la prochaine échéance qui lui a été fixée (2012) et, dans l'intervalle, (qu'il) ne se contente pas, comme à l'habitude, d'ignorer les recommandations des instances internationales".
Les organisations soulignent que les 26 recommandations du comité des droits de l'homme "concernent le sort des étrangers et des demandeurs d'asile, le recours à l'ADN pour les étrangers, la situation carcérale, les violences illégitimes commises par les forces de l'ordre".
Ces mises en garde portent également sur "la législation antiterroriste et certaines règles de procédure pénale, l'égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, le racisme et l'antisémitisme, la prolifération des fichiers (notamment le STIC et Edvige) et la récente loi sur la rétention de sûreté", précisent-elles.
Le ministère des Affaires étrangères a assuré mardi examiner "avec la plus grande attention" ce rapport du Comité, basé à Genève, qui, selon lui "relève les efforts accomplis par la France" pour la mise en oeuvre du Pacte international relatifs aux droits civiques et politiques, mais "pose aussi des questions auxquelles il faut que nous répondions".
Interrogé sur les suites que Paris entend donner à ce texte, et les délais que cela pourrait prendre, le porte-parole a indiqué qu'il serait étudié "au niveau interministériel", un travail qui "va demander du temps".
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- Message n°23
Re: Droits de l'homme
Bonsoir,
>
> Nous venons d’apprendre que, sur directe saisine du Parquet de Versailles,
> mardi prochain 5 août aura lieu, par devant la Chambre de l’instruction de
> la Cour d’Appel de Versailles, l’audience pour statuer sur la levée
> d’écrou de Marina.
> Une levée d’écrou qui signifierait certes la possibilité pour Marina de se
> faire soigner en état de liberté, mais qui ne métrait pas fin à la
> procédure d’extradition.
> Nous ne connaissons pas encore l’horaire mais, vraisemblablement, la
> séance devrait se dérouler à 9 heures. Marina, quant à elle, ne sera pas
> présente pour cause de son état de santé.
>
> Vu l’importance de l’événement, il faudrait assurer une présence pour
> montrer le soutien à Marina. Nous savons que l’heure et l’endroit rendent
> difficile cette présence, mais nous vous prions d’être le plus nombreux
> possible.
>
> Dés qu’on connaîtra l’heure exacte de l’audience, nous vous la
> transmettrons. Mais en tous cas ce ne sera pas avant 9h.
>
> Adresse :
> COUR D’APPEL DE VERSAILLES
> 5, rue Carnot
> 78011 VERSAILLES
>
> Amitiés
>
> paroledonnee
>
> Nous venons d’apprendre que, sur directe saisine du Parquet de Versailles,
> mardi prochain 5 août aura lieu, par devant la Chambre de l’instruction de
> la Cour d’Appel de Versailles, l’audience pour statuer sur la levée
> d’écrou de Marina.
> Une levée d’écrou qui signifierait certes la possibilité pour Marina de se
> faire soigner en état de liberté, mais qui ne métrait pas fin à la
> procédure d’extradition.
> Nous ne connaissons pas encore l’horaire mais, vraisemblablement, la
> séance devrait se dérouler à 9 heures. Marina, quant à elle, ne sera pas
> présente pour cause de son état de santé.
>
> Vu l’importance de l’événement, il faudrait assurer une présence pour
> montrer le soutien à Marina. Nous savons que l’heure et l’endroit rendent
> difficile cette présence, mais nous vous prions d’être le plus nombreux
> possible.
>
> Dés qu’on connaîtra l’heure exacte de l’audience, nous vous la
> transmettrons. Mais en tous cas ce ne sera pas avant 9h.
>
> Adresse :
> COUR D’APPEL DE VERSAILLES
> 5, rue Carnot
> 78011 VERSAILLES
>
> Amitiés
>
> paroledonnee
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- Message n°24
Re: Droits de l'homme
http://laposte.lci.fr/infos/france/justice/0,,3932232-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-espoir-liberation-pour-marina-petrella-.html
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- Message n°25
Re: Droits de l'homme
Bonjour.
>
> L'écrou levé depuis une semaine, Marina demeure à l'hôpital Ste Anne où
> les soins dont elle nécessite peuvent être pratiqués dans des conditions
> normales, c'est-à-dire sans la présence inquiétante de policiers ou
> gendarmes postés devant l'entrée de l'hôpital et la porte de sa chambre.
>
> Cependant, les résultats ne sont pas à ce jour réjouissants, loin de là.
> En fait, l'état de prostration de Marina persiste, ainsi que sa « grève de
> la vie ». Cela puisque cette liberté, pour elle, ne change pas grand-chose
> à sa situation, car la menace d'extradition reste inchangée. Marina craint
> qu'on la « retape » pour la remettre dans les mains des autorités
> italiennes.
>
> Nous devons maintenir la pression, afin que la clause humanitaire soit
> enfin appliquée et le décret abrogé.
>
> Soyez nombreux au prochain rassemblement du jeudi 14 août à 18h30 au
> Beaubourg
>
> Amitiés
>
> paroledonnee
>
> L'écrou levé depuis une semaine, Marina demeure à l'hôpital Ste Anne où
> les soins dont elle nécessite peuvent être pratiqués dans des conditions
> normales, c'est-à-dire sans la présence inquiétante de policiers ou
> gendarmes postés devant l'entrée de l'hôpital et la porte de sa chambre.
>
> Cependant, les résultats ne sont pas à ce jour réjouissants, loin de là.
> En fait, l'état de prostration de Marina persiste, ainsi que sa « grève de
> la vie ». Cela puisque cette liberté, pour elle, ne change pas grand-chose
> à sa situation, car la menace d'extradition reste inchangée. Marina craint
> qu'on la « retape » pour la remettre dans les mains des autorités
> italiennes.
>
> Nous devons maintenir la pression, afin que la clause humanitaire soit
> enfin appliquée et le décret abrogé.
>
> Soyez nombreux au prochain rassemblement du jeudi 14 août à 18h30 au
> Beaubourg
>
> Amitiés
>
> paroledonnee
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