Laurence Parisot demande à l'UIMM de "se ressaisir"
Laurence Parisot a demandé, lundi 3 mars, à l'IUMM de "se ressaisir" après la révélation par la presse du versement d'une prime de départ d'un million et demi d'euros à l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Denis Gautier-Sauvagnac, emporté par le scandale des retraits d'argent liquide pour lequel il a été mis en examen. "C'est comme si les millions ne comptaient plus", a estimé la présidente du Medef sur l'antenne de RTL. "Ce contrat, je n'en connais pas les termes, mais ce que j'ai découvert est choquant", a-t-elle déclaré. "Ce qui est absolument scandaleux, c'est qu'il y avait déjà une transgression énorme, et que on a l'air de continuer dans la transgression."
Selon Laurence Parisot, "de nombreux membres de l'UIMM n'ont pas eu connaissance de ce contrat". "C'est pour ça que je demande à l'UIMM de se ressaisir", a martelé la présidente du Medef, qui se présente comme la "garante de l'unité patronale". "Il n'y a pas deux Medef. Il y a peut-être eu une organisation qui se pensait rivale. Aujourd'hui, il y a un seul mouvement patronal qui se veut le patronat du XXIe siècle", a-t-elle ajouté.
Revenant sur le scandale des retraits liquides de l'UIMM, Laurence Parisot a rapporté les propos que lui a tenus Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen dans le cadre de cette affaire. Ce dernier aurait reconnu avoir versé 19 millions d'euros en liquide entre 2000 et 2007, mais aurait refusé de lui dire à qui : "Il m'a dit qu'il ne le dirait à personne... Il faut que la justice aille jusqu'au bout."
L'UIMM tient lundi après-midi une réunion de crise pour répondre à ce qu'elle estime être une "campagne violente" menée à son encontre, tandis que Laurence Parisot est reçue à Matignon. La réaction de la présidente du Medef aux indemnités de départ de Denis Gautier-Sauvagnac a provoqué une crise ouverte au sein du patronat. L'actuel président de l'UIMM, Frédéric Saint-Geours, a refusé de la rencontrer lundi, Denis Gautier-Sauvagnac l'appelant de son côté à garder son "sang-froid".
Laurence Parisot a demandé, lundi 3 mars, à l'IUMM de "se ressaisir" après la révélation par la presse du versement d'une prime de départ d'un million et demi d'euros à l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Denis Gautier-Sauvagnac, emporté par le scandale des retraits d'argent liquide pour lequel il a été mis en examen. "C'est comme si les millions ne comptaient plus", a estimé la présidente du Medef sur l'antenne de RTL. "Ce contrat, je n'en connais pas les termes, mais ce que j'ai découvert est choquant", a-t-elle déclaré. "Ce qui est absolument scandaleux, c'est qu'il y avait déjà une transgression énorme, et que on a l'air de continuer dans la transgression."
Selon Laurence Parisot, "de nombreux membres de l'UIMM n'ont pas eu connaissance de ce contrat". "C'est pour ça que je demande à l'UIMM de se ressaisir", a martelé la présidente du Medef, qui se présente comme la "garante de l'unité patronale". "Il n'y a pas deux Medef. Il y a peut-être eu une organisation qui se pensait rivale. Aujourd'hui, il y a un seul mouvement patronal qui se veut le patronat du XXIe siècle", a-t-elle ajouté.
"Il faut que la justice aille jusqu'au bout"
Revenant sur le scandale des retraits liquides de l'UIMM, Laurence Parisot a rapporté les propos que lui a tenus Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen dans le cadre de cette affaire. Ce dernier aurait reconnu avoir versé 19 millions d'euros en liquide entre 2000 et 2007, mais aurait refusé de lui dire à qui : "Il m'a dit qu'il ne le dirait à personne... Il faut que la justice aille jusqu'au bout."
L'UIMM tient lundi après-midi une réunion de crise pour répondre à ce qu'elle estime être une "campagne violente" menée à son encontre, tandis que Laurence Parisot est reçue à Matignon. La réaction de la présidente du Medef aux indemnités de départ de Denis Gautier-Sauvagnac a provoqué une crise ouverte au sein du patronat. L'actuel président de l'UIMM, Frédéric Saint-Geours, a refusé de la rencontrer lundi, Denis Gautier-Sauvagnac l'appelant de son côté à garder son "sang-froid".
Source LEMONDE.FR
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