A l'appel des principales confédérations syndicales, une nouvelle journée d'action et de manifestation est proposée le 23 mars. Même si la nécessité de se faire entendre sur des revendications nombreuses et impérieuses, est évidente, que doit-on en attendre ?
Les confédérations syndicales, qui possèdent le pouvoir de fédérer la colère, en cristallisant sur des journées nationales d'action le juste ressentiment, ont-elles la volonté d'aller plus loin, afin de faire plier le pouvoir ?
Ou bien, étant conscientes de cette capacité, n'en usent-elles qu'avec (étroite) parcimonie, faisant peser sur les travailleurs, un chantage particulier à rapprocher de leur propre stratégie ( recomposition syndicale, rester des partenaires "sérieux" ,..) ?
Voici une ébauche de tract qui sera distribué à cette occasion.
Les motifs de colère, de révolte, face au démantèlement des services publics ( suppression continue de milliers d’emplois dans l’Education Nationale, agression contre la garantie d’emploi des fonctionnaires, ouverture du fret au privé à la SNCF,..) , à une nouvelle spoliation programmée contre le régime des retraites ( ce qu’il en reste ), ne manquent pas et s’ajoutent à l’écrasement de la protection sociale ( déremboursement accéléré de centaines de médicaments, ravage des franchises médicales pour les budgets modestes , notamment ), aux conditions de travail de plus en plus inhumaines ( les suicides à France-Télécom et ailleurs alourdissent dramatiquement le bilan social de la « rupture »)
Face à ce raz-de-marée réactionnaire, raciste et antisocial, nous contenterons-nous comme l’an passé, de quelques journées disséminées, afin d’éteindre les réelles vélléités d’en découdre ?
Et s’il est important et vital de manifester notre mécontentement le 23/3, il est aussi crucial de répéter qu’une journée de colère ne suffira pas à reconquérir le terrain social perdu.
OU EST PASSEE LA RICHESSE PRODUITE ? DANS QUELLES POCHES ?
Et ce ne sont pas les gesticulations des leaders syndicaux , prêts à brader en organisations « responsables », le sort des retraités, en proposant par exemple l’adoption d’un système à points, qui doivent nous leurrer sur leur piètre volonté ( maintes fois éprouvée ) d’en découdre et de fédérer les luttes. Il est presque inutile de rappeler que la richesse produite ( passée de 1 700 milliards à 3 400 milliards d’euros, inflation comprise, en 40 ans ), satisfait exclusivement les appétits de plus en plus voraces des actionnaires.Les combats menés par les travailleurs de Continental, Philips, Caterpillar, Total,..démontrent s’il le fallait, que le potentiel d’action radicale reste intact et que le Capital et ses complices du gouvernement ( et de « l’opposition ») n’en ont pas fini avec la rage du salariat.
Partout où les travailleurs sont organisés, il est urgent de pousser les bureaucraties syndicales à refuser le défaitisme, en exigeant la reconduite du mouvement de protestation, par le blocage de l’outil de production, de circulation des richesses.
Le pouvoir de nuisance , en frappant fort à la caisse, peut seul fléchir la ligne dure du patronnat.Prenons l’exemple de nos amis grecs qui n’acceptent pas le plan d’asphyxie sociale préparé par la sociale-démocratie au pouvoir.
Lorsque la caste arrogante qui a la prétention de nous gouverner, se pérennise un régime de faveur inique par le bouclier fiscal, le traitement exorbitant accordé aux Proglio, De Margerie,Sarkozy,.. ( 140 % d’augmentation ), noie le salariat ( 4 000 000 millions de chômeurs ) dans les conséquences de la crise du système capitaliste ( pas pour tout le monde ) que cette bande de gangsters a créée, accompagnée, et qu’ils revêtent déjà de nouveaux oripeaux, nous devons nous insurger et hurler « no pasaran », nous ne reculerons plus !
L’enjeu est de taille et peut permettre enfin, à « commencer le combat » , en proposant un projet de société égale en droits pour français et immigrés , en nous appropriant les moyens de production, de distribution pour une satisfaction économique égale pour tous, et jetant nos petits maîtres politiques dans les poubelles de l’histoire, et maintenant bien fermé le couvercle !
Les confédérations syndicales, qui possèdent le pouvoir de fédérer la colère, en cristallisant sur des journées nationales d'action le juste ressentiment, ont-elles la volonté d'aller plus loin, afin de faire plier le pouvoir ?
Ou bien, étant conscientes de cette capacité, n'en usent-elles qu'avec (étroite) parcimonie, faisant peser sur les travailleurs, un chantage particulier à rapprocher de leur propre stratégie ( recomposition syndicale, rester des partenaires "sérieux" ,..) ?
Voici une ébauche de tract qui sera distribué à cette occasion.
Dans la rue le 23 mars et après ?
Les motifs de colère, de révolte, face au démantèlement des services publics ( suppression continue de milliers d’emplois dans l’Education Nationale, agression contre la garantie d’emploi des fonctionnaires, ouverture du fret au privé à la SNCF,..) , à une nouvelle spoliation programmée contre le régime des retraites ( ce qu’il en reste ), ne manquent pas et s’ajoutent à l’écrasement de la protection sociale ( déremboursement accéléré de centaines de médicaments, ravage des franchises médicales pour les budgets modestes , notamment ), aux conditions de travail de plus en plus inhumaines ( les suicides à France-Télécom et ailleurs alourdissent dramatiquement le bilan social de la « rupture »)
Face à ce raz-de-marée réactionnaire, raciste et antisocial, nous contenterons-nous comme l’an passé, de quelques journées disséminées, afin d’éteindre les réelles vélléités d’en découdre ?
Et s’il est important et vital de manifester notre mécontentement le 23/3, il est aussi crucial de répéter qu’une journée de colère ne suffira pas à reconquérir le terrain social perdu.
OU EST PASSEE LA RICHESSE PRODUITE ? DANS QUELLES POCHES ?
Et ce ne sont pas les gesticulations des leaders syndicaux , prêts à brader en organisations « responsables », le sort des retraités, en proposant par exemple l’adoption d’un système à points, qui doivent nous leurrer sur leur piètre volonté ( maintes fois éprouvée ) d’en découdre et de fédérer les luttes. Il est presque inutile de rappeler que la richesse produite ( passée de 1 700 milliards à 3 400 milliards d’euros, inflation comprise, en 40 ans ), satisfait exclusivement les appétits de plus en plus voraces des actionnaires.Les combats menés par les travailleurs de Continental, Philips, Caterpillar, Total,..démontrent s’il le fallait, que le potentiel d’action radicale reste intact et que le Capital et ses complices du gouvernement ( et de « l’opposition ») n’en ont pas fini avec la rage du salariat.
POUVOIR DE NUISANCE
Partout où les travailleurs sont organisés, il est urgent de pousser les bureaucraties syndicales à refuser le défaitisme, en exigeant la reconduite du mouvement de protestation, par le blocage de l’outil de production, de circulation des richesses.
Le pouvoir de nuisance , en frappant fort à la caisse, peut seul fléchir la ligne dure du patronnat.Prenons l’exemple de nos amis grecs qui n’acceptent pas le plan d’asphyxie sociale préparé par la sociale-démocratie au pouvoir.
Lorsque la caste arrogante qui a la prétention de nous gouverner, se pérennise un régime de faveur inique par le bouclier fiscal, le traitement exorbitant accordé aux Proglio, De Margerie,Sarkozy,.. ( 140 % d’augmentation ), noie le salariat ( 4 000 000 millions de chômeurs ) dans les conséquences de la crise du système capitaliste ( pas pour tout le monde ) que cette bande de gangsters a créée, accompagnée, et qu’ils revêtent déjà de nouveaux oripeaux, nous devons nous insurger et hurler « no pasaran », nous ne reculerons plus !
L’enjeu est de taille et peut permettre enfin, à « commencer le combat » , en proposant un projet de société égale en droits pour français et immigrés , en nous appropriant les moyens de production, de distribution pour une satisfaction économique égale pour tous, et jetant nos petits maîtres politiques dans les poubelles de l’histoire, et maintenant bien fermé le couvercle !