Très intéressant, Rabasse du Sud; l'Etat, voire ci-dessous, avait tout d'abord envisagé l'ouverture du capital, puis a refermé le dossier et le capital avec.C'est vrai que cette entreprise, peut se trouver devant un choix: se rapprocher de groupes comme Bouygues et profiter de l'implantation de celui-ci, pour agrandir son portefeuille de clients, mais en même temps se diluer dans un conglomérat d'activités, voire transmettre des compétences , dans le cadre d'une fusion.De plus, la rude concurrence d'Areva avec les autres constructeurs de centrales électriques à énergie nucléaire ( notamment Général Electric ) en Chine, Etats-Unis, peut s'avérer plus difficile, l'entreprise risquant de "liquéfier" ses activités " coeur de métier".
Et puis, quelle serait la maîtrise de l'Etat dans un pareil rapprochement ? Ce secteur industriel à risque peut-il se permettre d'être sollicité par le marché, et initier la propagation d'une ressource, pouvant mener aux recherches sur la bombe nucléaire ?En dehors des pays qui subissent l'interdit d'avoir l'arme, ou qui sont placés d'autoroté sous le bouclier américain, beaucoup d'autres maîtrisant l'énergie nucléaire, par des chemins parfois détournés ( Pakistan ) se sont dotés de l'arme de la terreur.
Alors que l'actuelle présidente du directoire du groupe Areva, Anne Lauvergeon, a été reconduite jeudi pour un mandat de cinq ans, le président de son conseil de surveillance, Frédéric Lemoine, affirme que "le dossier Alstom est totalement refermé", dans un entretien aux Echos à paraître vendredi.
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a parallèlement affirmé jeudi que l'Etat était contre une ouverture du capital du groupe nucléaire public dans "les cinq ans qui viennent".
I – Areva referme le dossier Alstom
Selon le président du conseil de surveillance du groupe nucléaire français Areva, Frédéric Lemoine, le dossier Alstom serait “totalement refermé". Cette position est argumentée par le fait qu'un rapprochement avec le groupe industriel de matériel de transports et de centrales électriques ne correspondrait pas à la nouvelle stratégie redéfinie par Areva de se recentrer sur ses activités premières qu'est le nucléaire.
La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon avait néanmoins déclaré le 5 mai qu'un rapprochement avec Alstom était "un sujet ouvert", après l'entrée au capital d'Alstom du géant du BTP Bouygues.
Le groupe n'aurait pas l'intention de construire en propre des centrales électriques fonctionnant au gaz ou au charbon, pas plus que les parties conventionnelles des centrales nucléaires, ces activités ne correspondant pas au coeur de métier du groupe. Areva a l'intention de se "focaliser" sur "ses métiers actuels" et "n'a pas vocation à être un conglomérat", insiste M. Lemoine. Il précise également que le groupe écarte les prises de participations non stratégiques, les diversifications dans des activités consommatrices “de temps et de capitaux". “En dehors de l'uranium, le cadrage est clair : les autres formes d'exploitation minières sont exclues", souligne le dirigeant d'Areva.
II - Areva: pas d'ouverture du capital durant les 5 prochaines années
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a affirmé jeudi que l'Etat était contre une ouverture du capital du groupe nucléaire public Areva dans "les cinq ans qui viennent".
Dans un communiqué diffusé après la reconduction du directoire et de sa présidente Anne Lauvergeon pour un mandat de cinq ans, M. Breton affirme: "L'Etat a veillé à ce que le conseil de surveillance et le directoire intègrent pleinement le cadre actionnarial dans lequel ce nouveau mandat s'exercera, à savoir que la part du secteur public au capital d'Areva ne sera pas diluée par appel aux marchés financiers durant le nouveau mandat du directoire, soit dans les cinq ans qui viennent".
L'ouverture du capital d'Areva, initialement prévue en 2005, avait d'abord été repoussée en 2006. Fin Octobre, le Premier ministre Dominique de Villepin avait cependant annoncé que cette dernière n'interviendrait pas d'ici à 2007, en vue de ne pas interférer avec les élections présidentielle et législatives.
En ce qui concerne ce dossier, M. Lemoine a précise jeudi que la direction du groupe avait parfaitement intégré le fait que l'Etat avait exclu l'hypothèse d'une ouverture du capital d'Areva, souhaitée par Mme Lauvergeon et était "prêt à développer Areva dans le cadre qui avait été défini".
III - Anne Lauvergeon reconduite pour 5 ans
L'actuelle présidente du directoire du groupe nucléaire public Areva, Anne Lauvergeon, a été reconduite pour un mandat de cinq ans, a annoncé jeudi le conseil de surveillance du groupe dans un communiqué. Mme Lauvergeon était à la tête d'Areva depuis sa création en 2001.
Le conseil de surveillance a par ailleurs renouvelé dans leurs fonctions Gérard Arbola, directeur général délégué, Vincent Maurel, président d'Areva NP (Nuclear Power, ex Framatome) et Didier Benedetti, directeur général délégué d'Areva NC (Nuclear Cycle, ex Cogema).
Pour la période 2006-2011, le conseil de surveillance a souligné son "attachement à ce que le fonctionnement de ses activités industrielles demeure une priorité absolue", son choix de focaliser le développement du groupe sur ses métiers actuels, et "la nécessaire poursuite de l'amélioration des performances économiques et financières".
Le groupe a confirmé la création de la nouvelle usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II, du nom du fondateur d'Eurodif devenu ensuite PDG de Renault, qui sera installée au Tricastin, sur le même site que l'usine actuellement en service, Georges Besse I.
Le président du conseil de surveillance, Frédéric Lemoine, a salué "l'importance du chemin parcouru par Areva depuis sa création en 2001", et a souligné les perspectives "qui s'ouvrent pour Areva dans cette deuxième phase de développement".
Ce n'est que ma réflexion " in", dans le contexte de l'industrie nucléaire; j'en ai une tout autre concernant la nécessité d'une telle impasse, qui ne soutient pas l'appareil de production, par exemple, mais qui le provoque.Dans les 2 cas, c'est une course dangereuse, dans une société de gaspillage, de blindage des esprits et des consciences, et une alimentation de la croissance et de la ( sur )consommation.