LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    grippe porcine

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    grippe porcine Empty grippe porcine

    Message par bye Ven 1 Mai - 8:52

    Tunisie-Monde: Le non-dit sur le virus du porc, dit grippe porcine !


    Concupiscence et rapacité gagneront les cœurs des vivants pour les réduire, à terme, à des automates écervelés tout à fait prêts à
    marcher sur leurs propres cadavres, après avoir piétiné la noblesse de leurs missions originelles bafouées par cette quête déchaînée de cet intérêt personnel à tout prix !


    Même la nature ou l’univers finira tôt ou tard par déverser l’opprobre sur les plus conquérants d’entre-nous aux fins de les jeter en enfer terrestre, et ce, quelque soit leur puissance ou leur omnipotence !

    Les Tsunamis, l’ouragan Katrina, l'ouragan Gustav, la tempête tropicale Hanna, les séismes, les typhons, les tornades ou encore les autres catastrophes naturelles comme les pollutions marines, l’épidémie du Sars, etc. ne sont-ils pas des fléaux ou des désastres annonciateurs de profonds changements planétaires aux conséquences gravissimes sur l’Homme, les animaux, la flore et la matière ?

    Pourquoi continuons-nous à être frappés par cette myopie ou cette cécité qui ne peut que nous éloigner davantage les uns des
    autres ?!


    Sommes-nous des êtres voués aux gémonies de l’horreur malgré nos prédispositions ataviques à l’entraide et à l’altruisme ?

    Sommes-nous simplement les sous êtres vivants et végétant en dehors du réel, en ayant la certitude que notre monde sensible est
    bien meilleur que ce monde obscur de la caverne de Platon ou du Coran (sourate 18)…


    La terre subit depuis des lustres des bouleversements dont nous avons toujours été les instigateurs : pollution de l’air, l’émission des gaz toxiques, l’érosion…

    La flore est détruite progressivement par nos expérimentations nuisibles à toute vie végétative par la déforestation, le
    déboisement à tour de bras et le déracinement aveugle des plantations millénaires (plus de 142.000 km2 de forêts sont détruites chaque année !)…


    Ce n’est pas l’industrie transgénique aux mains des mêmes seigneurs de la planète qui va résoudre les problèmes de la famine dans le monde et l’insuffisance des récoltes classiques !

    Là aussi, le risque d’une dénaturation est énorme mais qui ne semble pas préoccuper les entreprises mercenaires qui en font leurs
    premières armes économiques (l’engraissement au forceps pour des gains opportunistes !)


    Nos sols ont été et continuent d’être exploités au-dessus de leurs capacités dans la même logique économique lucrative et à bon
    marché ! Nos finances aussi par ce jeu du virtuel et de la volatilité de la monnaie fiduciaire et son remplacement par des titres tirés et retirés ou encore soutirés par ces magnats à la fois malfrats et dégoûtants des temps modernes (qui courent toujours, après avoir provoqué une crise « bidon » !


    En fait à qui profite-t-elle cette crise pandémique ? Certainement pas aux masses nécessiteuses violées par des résolutions « même
    air de bidon aussi » de ces G 20 de la honte que les altermondialistes visionnaires n’avaient cessé de crier à cor et à cri tout au début de cette mondialisation, au scandale de cette mondialisation périlleuses !!


    Pis encore, les pays pauvres ou « dociles » se voient enclins à céder leurs natures au profit des explorateurs, exploitants
    d’une richesse brute dont ils achèteront les fruits nets manufacturés à coup de millions de dollars ou d’euros lourds !


    Le paupérisme est pour certain un fléau à combattre (ils sont peu nombreux ceux qui adhèrent à cette idée) ; pour d’autres (plus
    nombreux parce que plus nantis et plus avides d’enrichissement rapide) il constitue une aubaine, une manne du ciel qu’il faudrait saisir au vol, et pour le plus longtemps possible avec des surenchères volatiles sur le prix de produits de premières nécessités, sur la valse du prix du Baril, sur le prix du fer, etc.


    Les animaux tout comme ces populations « mondialistes », se trouvent de plus en plus encerclés dans des ghettos énormes
    et doivent obéir, sans le savoir à l’ordre mondial des grands de la planète dans n même souci de gains colossaux, qui plus est facile à réaliser par le miroitement de crises, d’insécurité et de « Temps difficiles » ? Quelle machination ! Quelle manipulation !


    Deux catégories de gens sont de plus en plus répandues dans le village de la terre : les braconniers professionnels n’ayant
    ni foi ni loi qui provoquent le brasier en s’étonnant de son ampleur et les experts éhontés en quête d’un « engraissement gavant » de leurs comptes paradisiaques par tous les moyens ! Même le clonage avilissant de l’animal « transgénique » gisant des ces laboratoires savants est aussi répandus que ces planques de paradis fiscaux qui semblent curieusement pointer du doigt par ceux qui l’ont permis et admis !!!


    Toutes les pratiques déontologiques et ces codes de bonnes conduites (éthiques) décrétés en vue de respecter ces animaux, qui participent à l’équilibre de la faune et la flore, sont de plus en plus abusés !

    L’écosystème devient, à force, un vocable creux et un qualificatif réducteur dans le concert des discussions entre profanes
    naturalistes et spécialistes boucaniers et aventuristes !


    Les animaux (à défaut de voir ces masses réagir !!), comme la nature ou la faune, se rebellent de temps en temps pour revendiquer leurs droits, quand bien même cloîtrés dans des espaces caverneux. Ils ne peuvent que sécréter des maladies du type nouveau ou d’une ère nouvelle. Les féaux du Sida, de l’Ebola – virus en provenance du chimpanzé, de la Vache folle, de la Grippe du Poulet ou aviaire, de cette grippe au nom « sympathique » :
    GRIPPE PORCINE !


    Non seulement ces maladies sont restées incurables à ce jour, mais elles ont tendance à se déplacer d’un pays à un autre par le
    truchement des meilleurs logisticiens du monde, à savoir les volatiles dans leur migration saisonnière aux quatre coins de la planète !


    La panacée n’est pas pour demain ! Hélas… Au contraire ! C’est là un constat défaitiste qui trouve son explication en nous, des êtres supposés disposer d’une matière grise capable de venir à bout de tous les maux des sociétés ou ceux de village planétaire livrés aux mains des G 1 – G 2 – G 7 – G 8 et maintenant au G 20 !!! Notre matière est devenue tellement grise qu’elle a viré au noir obscur…

    Tout sur ce virus de la GRIPPE PORCINE ou du VIRUS DU PORC de son VRAI NOM...

    La grippe porcine, qui frappe actuellement le exique et dont on a trouvé des cas aux Etats-Unis et ailleurs, peut-être même
    au Maroc ou dans des pays qui savant imposer le blackout c’est quoi? Comment cela s’attrape? Est-ce que cela se soigne?


    Quel type de virus est-ce?

    Il s'agit, selon les spécialistes, d'une maladie respiratoire des élevages de porcs, un virus grippal de type A. Ce virus d'origine animale est identifié comme A/H1N1.

    Pourquoi le virus sort maintenant?

    «On ne le sait pas», explique Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS interrogé par 20 Minutes. «Il y a beaucoup d’inconnues. De
    même, on ne sait pas à quel point le virus est transmissible ni à quel point il est mortel».


    Le manque de connaissances provient du fait que le virus a muté de façon inédite (comme c’est étonnant pour nos spécialistes dans
    leur jeu chtonien !!!), «dans des gênes jamais rencontrés auparavant». Ce qui rend difficile l’énoncé de recommandations préventives (encore la peur est source de pandémie)


    Quels en sont les symptômes?

    Ils sont pas spécifiques, et s'apparentent à ceux d'une grippe classique (dite «saisonnière»). Il s'agit de fièvre, toux,
    écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires (courbatures) et de fatigue.


    Comment cela s’attrape?

    Pas en mangeant de la viande, ni même du porc, puisque le virus ne survit pas à la cuisson (encore pour éviter de mettre à
    genou les magnats vendeurs). Mais d’homme à homme, «par transmission aérienne directe», selon le Pr Pierre Saliou, agrégé du Val de Grâce et président de la Société de pathologie exotique.


    Voilà pourquoi il est conseillé de mettre un masque sur sa bouche pour éviter l’interaction de particules aériennes avec ses
    congénères. (imaginons un masque pour tous les habitants de la planète, comme si le masque du mensonge, de la honte, de la traîtrise, de la machination que nous portons fièrement ne suffit pas en temps de CRISE !!!)


    Qui cela peut toucher?

    La maladie peut toucher tout le monde, même «des jeunes adultes en bonne santé», avertissent les autorités mondiales de la
    santé.


    Existe-t-il un vaccin contre cette maladie?

    Oui, pour les porcs (les pauvres !!!). Non pour l'homme (qui transmet lui cette maladie à l’autre homme !!!)
    Le seul vaccin pour l’homme qui existe correspond à une souche précédente du virus qui le rend peu efficace pour la forme actuelle de grippe porcine. De même, le vaccin contre la grippe saisonnière humaine ne protège pas contre la grippe porcine. Le groupe
    pharmaceutique suisse Novartis a été contacté par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le développement d'un vaccin sur la souche actuelle.


    Selon le laboratoire Sanofi Pasteur, n°1 mondial des vaccins, quatre mois seront nécessaires pour le mettre au point (4 semaines pour
    les riches, quatre mois pour les occidentaux et quatre décennies pour le reste de la planète, même les habitants – plus de 1,5 milliards qui ne mangent de porcs, ni de porcins !!!!)


    Est-ce que la grippe porcine se soigne?

    «On a des médicaments anti-viraux qui permettent de
    soigner», reprend Gregory Hartl. Le Tamiflu, médicament à base d'oseltamivir
    utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus. Il y a aussi le
    Zanamivir (Relenza), un autre antiviral, qui marche bien.


    Qu’est-ce qu’il faut faire ?

    Bas le masque actuel pour un autre masque jetable, en attendant de démasquer les vrais instigateurs de cette abjection masquée
    frisant une mascarade sur fond de machiavélisme ultralibéral !


    Par Hichem Kacem
    Cadre d'entreprise, poète et inventeur du ruban de la paix


    source: http://www.espacemanager.com/a-la-une/tunisie-monde-le-non-dit-sur-le-virus-du-porc-dit-grippe-porcine.html
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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par bye Sam 2 Mai - 18:04

    Mille milliards de tonnes



    Le Monde du 2 mai
    2009


    L'inquiétude suscitée par la pandémie de
    grippe porcine est-elle exagérée ? On pourrait le croire si on oubliait la
    grippe espagnole qui, en 1918, a tué plusieurs dizaines de millions de personnes
    dans le monde, à une époque où les voyages étaient bien moins fréquents
    qu'aujourd'hui. Si on oubliait que cette pandémie succède à plusieurs alertes
    récentes du même type - SRAS en 2003, grippe aviaire depuis 2004. Si
    l'inquiétude des épidémiologistes, généralement soigneusement contenue,
    n'émergeait parfois, comme lorsque
    Martin McKee, spécialiste anglais,
    déclarait en 2006 : "Je ne peux même pas écarter l'hypothèse à long terme
    qu'un organisme inconnu apparaisse et fasse disparaître l'Homo
    sapiens."



    Autres questions. Ces pandémies ne sont-elles pas liées à
    l'érosion dramatique de la biodiversité ? A la réduction constante du nombre de
    races domestiques, dont une disparaît chaque mois, selon le rapport de la FAO de
    2007 sur les ressources zootechniques ? Au développement de l'agriculture
    industrielle ? Au recul constant des habitats naturels ? A l'uniformisation des
    écosystèmes, qui favorise la diffusion d'organismes ne trouvant plus
    d'adversaires ? Les réponses manquent. Notamment parce que la communauté des
    spécialistes de ce domaine n'est pas structurée aussi fortement que celle des
    climatologues. Elle est muette alors qu'une manifestation possible de la crise
    de la biodiversité sonne comme un nouveau coup de gong.

    Un coup de gong en matière de changement climatique, les
    climatologues en ont donné un majeur dans Nature, le 30 avril. Dans des
    études publiées par l'hebdomadaire scientifique, les chercheurs conduits par
    Malte Meinshausen, du Potsdam Institute, et Myles Allen, de l'université
    d'Oxford, ont analysé les conditions qui permettraient au réchauffement en cours
    de ne pas dépasser de plus de 2 °C la température de l'ère préindustrielle. Un
    consensus s'est élaboré durant les dernières années pour penser qu'un
    dépassement de ce seuil aurait des conséquences dramatiques et
    irréversibles.

    Recombinant de nombreuses données, les chercheurs
    raisonnent en termes de budget global des gaz à effet de serre. Pour avoir les
    plus fortes chances de limiter le réchauffement à 2 °C, déduisent-ils, il faut
    limiter les émissions de gaz carbonique entre 2000 et 2050 à 1 000 milliards de
    tonnes. Or, depuis l'an 2000, l'humanité a émis 300 milliards de tonnes de
    CO2. Elle devrait se limiter à 700 milliards pour les quarante ans à
    venir. Cela représente le quart des émissions qui résulteraient de la combustion
    des réserves prouvées de pétrole, gaz et charbon, sans compter les réserves de
    l'Arctique et les sables bitumineux.

    Conclusion première : il faut très rapidement diviser de
    moitié le rythme actuel des émissions.

    Conclusion seconde : il ne faut pas utiliser toutes les
    réserves disponibles de combustibles fossiles.

    Question subséquente : sommes-nous prêts ?Hervé Kempf


    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/05/02/mille-milliards-de-tonnes-par-herve-kempf_1188008_3232.html
    bye
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    Message par bye Lun 4 Mai - 15:34

    une analyse intéressante sur les pandémies actuelles et sur la grippe dite
    "porcine" assez intéressante

    http://contretemps.eu/interventions/mike-davis-capitalisme-grippe-porcine
    bye
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    Message par bye Ven 22 Mai - 10:28

    Grippe porcine : mensonge politique et désinformation
    médiatique

    04 mai 2009
    Michel Chossudovsky
    http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1566

    Qu'est-ce que la grippe? L'influenza (la grippe) est une maladie
    respiratoire grave et contagieuse causée par des virus de la grippe. Des millions de personnes aux États-Unis ont la grippe chaque année. La plupart des gens sont malades pendant environ une semaine. Certaines personnes (surtout les jeunes nfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes ayant
    des problèmes de santé chroniques) peuvent devenir très malades et peuvent mourir de la grippe.
    (Centers for Disease Control and Prevention)

    L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a relevé le niveau
    d’alerte pandémique au niveau 5 sur une échelle qui en compte 6.

    Le niveau 5 d’alerte de l'OMS signifie qu’«une propagation interhumaine du virus (a été observée) dans au moins deux pays et qu’une pandémie est imminente... Il signifie également une augmentation des efforts pour produire un vaccin ... Des cas humains ont été confirmés, au Mexique, aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Israël, en Nouvelle-Zélande et en Espagne. »

    Selon les reportages, l'OMS a pris cette décision après qu’un « [enfant] de 23 mois soit décédé [de la grippe porcine] au Texas, après être rentré d’un voyage au Mexique dont le but était d’y recevoir un traitement médical. »

    Toujours selon les reportages, la grippe porcine a été confirmée dans les 11 états des États-Unis. Les responsables de la santé à l'OMS à Genève et à Washington, ont cités pour avoir dit que la « propagation du virus ne s’arrêtera probablement pas. »

    Les médias ont passé en mode pleine vitesse, en faisant peu d'analyse et d'examen de la preuve, en concentrant leur
    attention sur les quelque 2,400 cas de grippe non confirmés au
    Mexique.

    « La propagation mondiale est imminente ... »

    « Tous les pays devraient activer leurs plans de préparation »,

    « La pire crise sanitaire à laquelle le monde a fait face depuis 90 ans ... »

    Le jour suivant celui où l’OMS a augmenté l’alerte pandémique au niveau 5, un scientifique attaché au Centre de contrôle et de prévention des maladies de l'Union européenne, a insinué, sans preuve, que l'épidémie pourrait avoir des répercussions sur 40% à 50% de la population de l'UE « de manière bénigne ». (Voir europeanvoice.com, le 30 avril 2009).

    Le professeur Neil Ferguson, un membre du groupe de travail sur la
    grippe porcine de l'Organisation mondiale de la santé, a déclaré que « 40 pour cent des personnes au Royaume-Uni pourraient être infectées dans les six prochains mois si le pays était frappé par une pandémie. »

    « Nous ne savons pas vraiment de quelle ampleur sera l'épidémie, nous le saurons au cours des deux prochains mois ... Il est presque certain que, même si elle devait s’estomper au cours des prochaines semaines – ce qui est probable - nous aurons une épidémie saisonnière à l'automne. »

    « Nous pouvons nous attendre à ce que plus de 30 à 40 pour cent de la population devienne malade au cours des six prochains mois, si elle se transforme bel et bien en une pandémie. Nous pourrions avoir un nombre important de personnes infectées les prochaines semaines mais, si j’étais un homme qui aimait parier, je
    dirais que ça ne durera pas longtemps, car nous arrivons à l’été. » Le professeur Ferguson a déclaré que les 152 morts au Mexique sont probablement une proportion relativement faible du nombre total de personnes infectées, qui pourrait se transformer en des dizaines ou des centaines de milliers. »
    (Daily Express, 1er mai 2009)

    Les reportages des médias déforment la vérité. La réalité est
    transformée. Les déclarations politiques ne sont pas soutenues par des preuves médicales et scientifiques. Les déclarations du
    professeur Ferguson ne sont pas fondées. Il n'a pas pris la peine de
    vérifier le nombre de cas de grippe porcine au Mexique qui ait été «
    confirmé en laboratoire ».

    Trente à quarante pour cent de la population britannique? Jusqu'à 50% de la population de l'Union européenne?

    Sur quelles bases reposent ces déclarations?

    Le 27 avril, il y avait, selon les reportages, un seul cas de la grippe
    porcine dans l'ensemble de l'Union européenne: « Le premier cas confirmé de grippe porcine en Europe fut diagnostiqué en Espagne. Le ministère de la santé du pays a confirmé la nouvelle lundi matin, à la suite d’examens faits sur un homme qui vient de rentrer d'un voyage au Mexique. » ((BBC, 27 avril, 2009)


    Affaiblir le mouvement de protestation sociale

    Les déclarations de cette nature sur « l’inévitable propagation » de la maladie, créent, tout à fait délibérément, une atmosphère de peur, d'insécurité et de panique. Elles servent également à détourner l'attention des gens d'une crise économique mondiale dévastatrice qui entraîne le Monde dans la pauvreté et le chômage de masse, sans parler de la guerre au Moyen-Orient et des questions entourant les crimes de guerre de l'US-OTAN.

    La Vraie Crise Mondiale se distingue par la pauvreté, l'effondrement
    économique, les conflits ethniques, la mort et la destruction, la
    dérogation aux droits civils et la disparition des programmes sociaux.
    L'annonce de l’UE d’une pandémie de grippe porcine sert inévitablement à affaiblir le mouvement de protestation sociale qui se propageait à travers l'Europe.

    Les mesures d'urgence qui ont « fermé » des zones urbaines entières, sont largement perçues comme un prétexte du gouvernement de Felipe Calderon pour lutter contre la dissidence sociale grandissante envers l'une des administrations les plus corrompues de l’histoire mexicaine.
    Au Mexique, la parade du 1er mai, qui était organisée contre le
    gouvernement Calderon, a té annulée.


    Le bilan de l'OMS

    Le groupe consultatif de l'OMS a identifié 148 cas confirmés en
    laboratoire à travers le monde de grippe porcine, dont 8 décès, à peine une pandémie:

    « Le 29 avril 2009 - La situation continue d'évoluer rapidement. À 18h00 GMT, le 29 avril 2009, neuf pays ont officiellement rapporté 148 cas d'infection par la grippe porcine A/H1N1. Le gouvernement des États-Unis a signalé 91 cas humains confirmés en
    laboratoire, avec un mort. Le Mexique a signalé 26 cas humains confirmés d'infection, dont 7 morts.

    Les pays suivants ont signalé des cas confirmés en laboratoire, sans décès: l'Autriche (1), le Canada (13),
    l'Allemagne (3), Israël (2), la Nouvelle-Zélande (3), l'Espagne (4) et le Royaume-Uni (5).

    D’autres informations sur la situation seront rendues disponibles sur le site de l'OMS sur une base régulière. »
    (WHO.org)

    Dans une déclaration faite le 29 avril, la Directrice générale
    de l'OMS, la Dr Margaret Chan a confirmé que :

    « Sur la base de l'évaluation de toutes les informations disponibles, et suite à plusieurs consultations d'experts, j'ai décidé de relever le
    niveau actuel de l'alerte à la pandémie de grippe du niveau 4 au niveau 5.

    Les pandémies de grippe doivent être prises au sérieux en raison
    précisément de leur capacité à se propager rapidement à tous les pays du monde.

    ... L’OMS suivra la pandémie aux niveaux épidémiologique, clinique et virologiques.

    ... J’ai fait appel aux pays donateurs, à l’UNITAID, à l'Alliance GAVI,
    à la Banque mondiale et à d'autres afin de mobiliser les ressources.


    Une mine d’or pour les conglomérats pharmaceutiques

    Big Pharma a été identifiée par l'OMS comme étant la solution à la crise:

    « J’ai [la Directrice générale de l'OMS] fait appel aux entreprises de
    fabrication de médicaments antiviraux pour évaluer la capacité de
    production ainsi que tous les moyens de l’augmenter. J'ai également pris contact avec les fabricants de vaccins contre la grippe qui puissent contribuer à la production d'un vaccin contre la grippe pandémique. »

    La pandémie de grippe porcine constitue une mine d’or pour une poignée de conglomérats du domaine de la biotechnologie. L'Union européenne a déjà donné le feu vert pour travailler avec Big Pharma afin de développer un vaccin contre la grippe
    porcine.


    L’étude de la preuve

    Les données utilisées pour justifier une alerte mondiale de niveau 5
    sont infimes. L'OMS a déclaré qu’une « épidémie mondiale de la maladie est imminente ». Tel que le documente William Engdahl, les symptômes de la grippe porcine ne sont pas spécifiques, ils sont semblables à ceux de la grippe en général. (Voir William Engdahl, Mondialisation.ca, le 29 avril 2009).

    L'avis scientifique contredit la déclaration officielle de l’OMS:

    « Les scientifiques qui étudient le virus arrivent au consensus que
    cette souche hybride de la grippe - au moins dans sa forme actuelle – n’est pas de nature à être aussi mortelle que les souches qui ont causé les pandémies précédentes.

    En fait, l'actuelle épidémie de virus H1N1, qui a fait son
    apparition le mois dernier à San Diego et au sud du Mexique, pourrait même ne pas faire plus de dommages que les habituelles grippes saisonnières qui se propagent chaque hiver sans tambour ni trompette.

    La reproduction en modèles épidémiologiques et mathématiques des preuves préliminaires provenant des laboratoires de génétique, démontre que les pires scénarios sont susceptibles de ne pas se produire au cours de l'épidémie actuelle. »
    (Los Angeles Times, le 30 avril 2009)


    Le Mexique

    La grippe est une maladie courante. Il y a des millions de cas de grippe dans toute l’Amérique, sur une base annuelle. « Selon le Canadian Medical Association Journal, la grippe tue chaque année jusqu'à 2,500 Canadiens et environ 36,000 États-Uniens. Dans le monde entier, le nombre de décès attribuables à la grippe chaque année se situe entre 250,000 et 500,000 » (Thomas Walkom,
    The Toronto Star, 1er mai, 2009)

    La plupart des cas de grippe signalés au Mexique ne portent pas la
    marque de la souche A/H1N1.

    Selon les reportages de la presse, la plupart des cas mexicains
    «suspectés » d’être la grippe porcine, n'ont pas été confirmés par des analyses en laboratoire. Le ministre mexicain de la Santé, José Ángel Córdova a confirmé qu'il y avait « 2,498 cas graves de pneumonie atypique liés à des conditions de grippe...
    [qui] pourraient être liés au virus A/H1N1 ». Parmi les 2,498 cas de grippe, 159 sont morts, de la grippe ou de ses effets, mais seulement sept de ces décès étaient liés à la souche de la grippe porcine, selon la déclaration officielle du ministre de la Santé.
    Les chiffres ci-dessus correspondent au modèle en général des grippes observées au Mexique au cours des années précédentes. « Dans une année normale, entre 6,500 et 7,500 Mexicains meurent de maladies comme la pneumonie. » (Ibid)

    159 décès « ont été imputés à l'épidémie », mais les rapports des
    laboratoires laissent entendre que la grippe porcine a été la cause de seulement 7 des 159 cas.

    Par exemple, dans la ville de La Gloria dans le Veracruz, où il
    y a eu une épidémie d'infections respiratoires aiguës, des 450 cas, 35 ont été testés pour déterminer s’il s’agissait du virus de la grippe porcine et un seul de ces cas était positif.

    Aucun détail n'a été donné quant aux résultats de laboratoire relatifs aux 7 cas de décès.

    La plupart des reportages de presse parlent de 152 morts attribuables au virus H1N1, alors qu’en fait, seulement 7 de ces décès sont associés à la souche A/H1N1, selon le ministre de la Santé. Les autres décès pourraient être dus à des cas de grippe ordinaire et/ou de ses effets.

    Aux États-Unis, un seul laboratoire dans tout le pays a la capacité de confirmer la souche du virus à savoir, le Centers for Disease Control and Prevention situé à Atlanta.
    Combien y a-t-il de laboratoires au Mexique qui ont la capacité de confirmer la souche du virus?

    Selon les reportages, les échantillons sont envoyés au « National
    Institute of Epidemiological Diagnosis and Reference » du Mexique, qui les transmet à des laboratoires du gouvernement des États-Unis
    et du Canada. Ce que cela laisse entendre, c’est qu’il n'y a pas de
    laboratoire d'analyse qui puisse documenter le nombre relativement élevé de cas suspects. Selon les déclarations du ministre, les analyses en laboratoire portant sur les 159 décès sont menées dans les laboratoires du Mexique avec le support de la CDCP basée à Atlanta, et que les résultats sont disponibles.


    Les États-Unis

    Aux États-Unis, il y a eu 109 cas signalés du virus (au 30 avril 2009), dont seulement cinq furent hospitalisés. Le Centers for Disease Control des États-Unis a confirmé que l'enfant de 23 mois au Texas était mort du virus de la grippe porcine, suite à son hospitalisation et à son examen clinique.

    La désinformation des médias

    Les reportages aux nouvelles indiquent que « des centaines d’écoliers de New York seraient tombés malades de la grippe
    porcine. » Il n'y a toutefois aucune preuve corroborée par des analyses en laboratoire de l'incidence de la souche H1N1 de grippe porcine. En toute probabilité, les enfants souffrant de la grippe, n’est en fait qu’un événement courant au mois d'avril. « Tous les cas étaient bénins, aucun enfant n’a été hospitalisé, aucun enfant n'était gravement malade, » a déclaré le Dr. Frieden. Les responsables de la santé en sont arrivés à la conclusion préliminaire après avoir procédé à des analyses virales de prélèvements dans le nez ou dans la gorge de huit élèves, ce qui leur a permis d'éliminer les autres souches de grippe. »

    Les tests ont été effectués sur des enfants dans le Queens, mais les tests n'ont pas été concluants: parmi ces « centaines d'enfants », il n'y avait pas de rapports d'analyse en laboratoire qui aient pu
    permettre une identification positive du virus de la grippe. En fait,
    les reportages sont contradictoires: selon les reportages, le CDCP basé à Atlanta est le « seul laboratoire dans le pays qui puisse confirmer la présence de la nouvelle souche de la grippe
    porcine, qui a été identifié comme H1N1. » (NYT, le 25 avril 2009)

    La grippe est une maladie courante. À moins d’une analyse approfondie en laboratoire, l'identité du virus ne peut pas être établie.

    Il est révélateur que le CDCP basé à Atlanta joue un rôle clé dans
    l'identification du virus pour le compte de plusieurs pays d'Amérique
    latine, dont le Mexique, le Guatemala, le Salvador et le Costa Rica. Le 30 avril, le gouvernement états-unien a établi un laboratoire du CDCP au Mexique. En d'autres mots, une agence gouvernementale états-unienne monopolise la réalisation des examens en laboratoire, les données et les analyses.



    Source : Political Lies and Media Disinformation
    regarding the Swine Flu
    Pandemic, publié le 1er mai 2009.

    Traduction : Dany Quirion.
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    Message par bye Ven 22 Mai - 13:30

    La grippe porcine, dernier fléau de l’industrie de la viande
    Grain
    http://www.grain.org/articles/?id=50
    http://www.pressegauche.org/spip.php?article3624
    avril 2009


    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle
    avait introduit le niveau d’alerte face à la pandémie pour combattre

    l’extension mondiale de la grippe porcine. Nous publions, ci-desssous, un premier article à ce sujet. Il est suivi d’un article de Mike Davis, l’auteur, entre autres, de l’ouvrage Le pire des mondes possibles.

    Le Mexique assiste à une répétition infernale de l’histoire de la grippe aviaire asiatique, mais à une échelle encore plus tragique. Une fois de plus, la réponse officielle arrive trop tard et entachée de mensonges.

    Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande est au centre de
    l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids
    de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroître. Cinq ans
    après le début de la crise de grippe aviaire H5N1 et après cinq ans
    aussi d’une stratégie mondiale contre les pandémies de grippe coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS ou WHO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le monde chancelle sous les coups d’un nouveau désastre, la grippe porcine. La stratégie mondiale a échoué et doit être remplacée par un nouveau système de santé public qui puisse inspirer confiance à la population.

    Ce que nous savons de la situation au Mexique, c’est que,
    officiellement, plus de 150 personnes sont mortes d’une nouvelle souche de grippe porcine qui est en fait un cocktail génétique de plusieurs souches de virus de grippe : grippe porcine, grippe
    aviaire et grippe humaine. Celle-ci a évolué en une forme qui se transmet facilement d’humain à humain et qui peut tuer des gens en parfaite santé.
    Nous ne savons pas exactement où se sont produites cette recombinaison et cette évolution, mais il semble évident qu’il faut chercher du côté des élevages industriels mexicains et américains.[1]

    Cela fait des années que les experts avertissent que le développement des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles souches de grippe extrêmement virulentes. « Parce que les élevages fortement concentrés ont tendance à
    rassembler d’importants groupes d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le mélange des virus », expliquaient des scientifiques de l’agence nationale des instituts de santé publique américaine (NIH).[2] Trois ans plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la taille croissante des élevages industriels et l’usage répandu des vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe porcine.[3] C’est la même chose avec la grippe aviaire : l’espace surpeuplé et les conditions insalubres qui règnent dans ces élevages permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes
    très aisément. Quand on en est à ce stade, la centralisation
    inhérente à l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau ou même des bottes des ouvriers des élevages.[4] Et pourtant, si l’on en croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), « il n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine.”[5] La situation est la même au Mexique.

    Les communautés à l’épicentre

    Ce que nous savons encore à propos de l’épidémie de grippe porcine mexicaine est que la communauté villageoise de La Gloria dans l’Etat de Veracruz a désespérément essayé d’obtenir une réaction des autorités face à l’étrange maladie respiratoire qui les a sévèrement affectés ces derniers mois. Les résidents sont
    absolument convaincus que leur maladie est liée à la pollution provoquée par la grande ferme porcine récemment installée dans leur communauté par Granja Carroll, une filiale de la société américaine Smithfield Foods, le plus grand producteur de porc
    mondial.

    Après les innombrables essais de la communauté pour obtenir l’aide des autorités – essais qui ont mené certains leaders locaux en prison et provoqué des menaces de mort contre ceux qui osaient critiquer l’élevage de Smithfield – les autorités sanitaires locales
    ont finalement décidé de faire une enquête vers la fin de 2008. Les tests ont révélé que plus de 60% de cette communauté de 3 000 personnes souffraient d’une maladie respiratoire, mais le nom de la maladie n’a pas été officiellement confirmé. Smithfield nie toute connection avec ses activités.

    C’est seulement le 27 avril 2009, quelques jours après l’annonce
    officielle par le gouvernement fédéral mexicain de l’épidémie de
    grippe porcine, que l’information est sortie dans la presse, révélant que le premier cas de grippe porcine diagnostiqué dans le pays avait été le 2 avril 2009 celui d’un petit garçon de 4 ans appartenant à la communauté de La Gloria. Le ministre de la Santé du Mexique déclare que l’échantillon prélevé sur l’enfant est le seul parmi les échantillons prélevés sur la communauté qui ait été retenu par les autorités mexicaines et envoyé pour être testé en laboratoire. Ce test a ensuite confirmé qu’il s’agissait bien de grippe porcine.[6] Tout cela malgré le fait qu’une société américaine privée d’évaluation des risques, Veratect, avait, au début du mois d’avril 2009, avisé les responsables régionaux de l’OMS de l’occurrence de la maladie respiratoire grave qui sévissait à La Gloria.[7]
    Le 4 avril 2009, le quotidien mexicain La Jornada a publié un article
    sur la lutte de la communauté de La Gloria, avec la photo d’un jeune garçon qui tient une pancarte avec le dessin d’un cochon
    barré d’une croix et la légende « Attention, danger : Carrolls Farm » écrite en espagnol.[8]

    Pour ce qui est des pandémies de grippe en général, nous savons que la proximité d’élevages intensifs de porcs et d’élevages de
    volailles augmente les risques de recombinaison virale et l’émergence de nouvelles souches virulentes de grippe. En Indonésie par exemple, on sait que les porcs vivant près d’un élevage de volailles ont des taux importants d’infection au H5N1, la variante mortelle de la grippe aviaire.[9] Des scientifiques du NIH (National Institutes of Health –Etats-Unis) avertissent que « l’augmentation du nombre d’installations porcines voisines d’installations aviaires pourrait faciliter l’évolution de la prochaine pandémie."[10]

    On n’en a guère entendu parler, mais la région avoisinante de La Gloria compte de nombreuses élevages de volailles intensifs. Récemment, en septembre 2008, une épidémie de grippe aviaire a
    éclaté parmi les volailles de la région. A l’époque, les autorités vétérinaires ont assuré le public qu’il s’agissait seulement d’une souche peu pathogène qui n’affecte que les oiseaux de basse-cour. Mais grâce à la divulgation faite par Marco Antonio Núñez, le président de la Commission pour l’environnement de l’Etat de Veracruz, nous savons désormais qu’il y a eu une autre épidémie de grippe aviaire à environ 50 kilomètres de La
    Gloria, dans un élevage industriel appartenant à Granjas Bachoco, la plus grande entreprise de volailles du Mexique. Cette épidémie n’a pas été révélée parce qu’on craignait les conséquences que cela pourrait provoquer pour les exportations mexicaines.[11] Il faut noter ici que l’un des ingrédients courants de l’alimentation animale industrielle est ce qu’on appelle les « déchets de volaille », c’est-à-dire un mélange de tout ce qu’on peut trouver sur le sol des élevages intensifs : matières fécales, plumes, litière, etc.

    Peut-on concevoir situation plus idéale pour l’émergence d’un virus
    grippal pandémique qu’une région rurale pauvre, pleine d’élevages
    industriels appartenant à des sociétés transnationales qui n’ont rien à faire du bien-être de la population locale ? Les résidents de La Gloria essaient depuis des années de lutter contre la ferme Smithfield. Ils ont, des mois durant, tenté d’amener les autorités à
    agir face à l’étrange maladie qui les frappait. On les a ignorés. Le radar du système mondial de surveillance des maladies émergentes de l’OMC n’a pas enregistré le moindre signal. Pas plus que les épidémies de grippe aviaire de Veracruz n’ont déclenché de réaction du système mondial d’alerte précoce pour les maladies de l’OIE. Ce n’est que grâce à sources privées et de façon désordonnée que la vérité a pu éclater.[12]

    Et c’est ce qu’on appelle la surveillance mondiale !

    La mauvaise foi des grandes sociétés

    Ce n’est pas la première fois, et ce n’est sans doute pas la dernière, que les agro-industriels dissimulent des épisodes de
    maladies infectieuses, mettant ainsi des vies en péril. C’est la nature même de leurs activités. En Roumanie il y a quelques années, Smithfield a interdit aux autorités locales d’entrer dans ses élevages porcins, après les plaintes des résidents à propos de l’odeur pestilentielle provenant des centaines de charognes de porcs laissées à pourrir pendant plusieurs jours. « Nos médecins n’ont pas eu accès aux fermes de la [société] américaine pour pouvoir effectuer leurs inspections de routine », a déclaré Csaba Daroczi, directeur-adjoint des services vétérinaires et d’hygiène de Timisoara. « Chaque fois qu’ils ont essayé, ils ont été repoussés par les gardiens. Smithfield propose que nous signions un accord qui nous obligerait à les prévenir trois jours à l’avance avant toute inspection. »[13] L’information a fini par émerger que Smithfield
    avait étouffé l’information sur un épisode majeur de grippe porcine
    classique ayant sévi dans ses fermes en Roumanie.[14]

    En Indonésie, où les gens meurent encore de la grippe aviaire et d’où de nombreux experts pensent que viendra le prochain virus pandémique, les autorités ne peuvent toujours pas entrer sans permission dans les grands élevages industriels.[15] Au Mexique, les autorités ont repoussé les demandes d’enquête sur La Granja Carroll et accusé les résidents de La Gloria de propager l’infection parce qu’ils « utilisent des remèdes de grand-mère, plutôt que d’aller dans les centres de soins pour soigner leur grippe.
    »”[16] Les élevages industriels sont de véritables bombes à
    retardement pour les épidémies mondiales. Et pourtant, il n’existe
    toujours pas de programmes qui permettent d’y faire face, ni même de programmes indépendants de surveillance des maladies. Personne parmi les gens haut placés ne semble s’en soucier et ce n’est sans doute pas un hasard que ces fermes soient souvent situées parmi les communautés les plus pauvres, qui paient très cher pour faire entendre la vérité. Pis encore, nous dépendons tellement de ce système aux limites de l’explosion pour une bonne part de notre alimentation que la tâche principale des agences gouvernementales de sécurité alimentaire semble être désormais de calmer les peurs et de s’assurer que les gens continuent à manger. Smithfield est déjà au bord de la faillite et était la semaine dernière en train de négocier sa reprise avec la plus grosse entreprise d’agroalimentaire de Chine, COFCO.[17]

    Entre temps, l’industrie pharmaceutique fait fortune avec la crise. Le gouvernement des Etats-Unis a déjà fait une exception d’urgence dans son système d’autorisation pour permettre de traiter les malades de la grippe avec des antiviraux comme Tamiflu et Relaxin plus largement que cela n’était prévu.
    Excellente nouvelle pour Roche, Gilead et Glaxo Smithkline qui détiennent le monopole sur ces médicaments. Mais chose
    encore plus importante, une nuée de petits producteurs de vaccins comme Biocryst et Novavax voient la valeur de leurs actions crever le plafond.[18] Novavax essaie de convaincre à la fois le CDC et le
    gouvernement mexicain qu’il est capable de fournir un vaccin
    contre la grippe porcine dans un délai de 12 semaines, si les règlements encadrant les tests restent souples.

    C’est un changement profond qu’il nous faut

    Il est évident que le système mondial de résolution des problèmes de santé provoqués par l’industrie alimentaire transnationale
    marche sur la tête : Le système de surveillance est fichu, les services vétérinaires et ceux de santé publique qui sont en première ligne cafouillent et l’autorité est passée aux mains du secteur privé qui a tout intérêt à maintenir le statu quo. En attendant, on recommande aux gens de rester chez eux et de croiser les doigts en attendant le Tamiflu ou un nouveau vaccin éventuel auquel ils n’auront peut-être même pas accès. La
    situation n’est pas tolérable. Il faut bouleverser les choses. Et agir
    dès aujourd’hui.

    Pour ce qui est de l’épidémie de grippe porcine au Mexique, le
    changement peut être immédiat : il pourrait consister en une
    enquête transparente, exhaustive et indépendante sur les élevages de volailles dans l’état de Veracruz, dans le pays tout entier et dans toute l’Amérique du Nord. Le peuple mexicain doit connaître la source du problème afin de pouvoir prendre les mesures adéquates pour couper l’épidémie à la racine et s’assurer que le problème ne se reproduise plus.

    Au niveau international, l’expansion des élevages industriels doit
    cesser et faire machine arrière. Ces fermes sont des foyers de pandémies et continueront à l’être tant qu’elles existeront. Il ne sert probablement à rien de réclamer un changement complet de la stratégie mondiale menée par l’OMS. En effet, l’expérience de la grippe aviaire montre que ni l’OMS ni l’OIE, ni la plupart des gouvernements ne sont disposés à être fermes avec l’agriculture industrielle. Une fois de plus, ce sont les citoyens qui vont devoir réagir et se protéger eux-mêmes. Partout dans le monde, des milliers de communautés luttent contre les élevages industriels. Ce sont ces communautés qui sont en première ligne de la prévention contre la pandémie. Ce dont nous avons besoin à présent, c’est de transformer ces luttes locales contre les élevages industriels en un vaste mouvement mondial pour abolir ce système d’élevage.

    Mais le désastre de la grippe porcine au Mexique révèle également un problème de santé publique plus vaste : Les menaces pour
    la sécurité des consommateurs qui font partie intégrante de notre système alimentaire industriel sont exacerbées par une tendance générale à privatiser complètement les soins de santé, ce qui a réduit à néant la capacité des systèmes publics à apporter des réponses adéquates en cas de crise, et par des politiques encourageant les migrations vers des mégalopoles où les politiques de santé publique et d’assainissement sont déplorables.
    (L’épidémie de grippe porcine a frappé Mexico District Federal,
    une métropole de plus de 20 millions d’habitants, précisément au moment où le gouvernement a coupé l’approvisionnement en eau d’une bonne partie de la population, en particulier les quartiers les plus pauvres.) Le fait que la surveillance des épidémies soit confiée à des cabinets-conseils privés, que les gouvernements et les agences des Nations Unies puissent garder le silence et ne pas divulguer l’information, que nous soyons obligés de dépendre d’une poignées d’entreprises pharmaceutiques pour soulager nos souffrances, avec des produits certes brevetés mais seulement à moitié testés, devraient nous indiquer que rien ne va plus.

    Ce n’est pas seulement de nourriture que nous avons besoin, mais de systèmes de santé public qui aient un véritable agenda public et soient responsables devant les populations
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    Message par bye Jeu 28 Mai - 18:57

    Grippe A/H1N1: un virus artificiel? (expert russe)



    MOSCOU, 25
    mai 2009 - RIA Novosti. Le virus de la grippe A/H1N1 a été créé de
    façon artificielle pour réduire la population de la Terre, estime Leonid Ivachov, ancien chef de la Direction de la coopération militaire internationale du ministère russe de la Défense et président de l'Académie des problèmes géopolitiques.

    "De mon point de vue, l'attention soutenue portée au problème nucléaire permet de détourner l'opinion publique des principales menaces que sont les épidémies", a déclaré lundi à RIA Novosti
    M.Ivachov.

    Selon lui, toutes les épidémies actuelles ont été créées dans
    des laboratoires. "Les médecins militaires détiennent la formule de la pneumonie atypique qui a donné naissance au virus. La grippe aviaire a également une origine artificielle", a noté l'expert.

    "Selon les renseignements américains, d'ici 2015, quelque 3 milliards de personnes seront "de trop", notre planète s'attend ainsi à
    une surpopulation."L'activation" des différents virus susceptibles de
    déboucher sur la mort massive de gens est une stratégie globale destinée à réduire la population de la planète", a déclaré M.Ivachov.

    Samedi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé 12.022 cas de contamination par le virus A/H1N1 dans 43 pays du monde.



    Vu sur ria.novosti
    http://fr.rian.ru/world/20090525/121733869.html


    Source : http://www.actu-elles.com/index.php?topic=1110.msg8235;topicseen#new
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    Message par bye Dim 7 Juin - 18:07

    Virus A/H1N1 : vers une vaccination de l'ensemble de la population

    Alors que le numéro deux de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Keiji Fukuda, vient de déclarer que l'on se rapprochait d'une alerte pandémique maximale, de niveau six, pour la grippe
    A/H1N1, le gouvernement réfléchit à une campagne de vaccination de grande ampleur. En effet, dans la dernière édition du Journal du dimanche (JDD) on pouvait lire ce week-end que "La France prépare un plan de bataille sans précédent pour cet automne avec, à la clé, une campagne de vaccination obligatoire pour tous les Français de plus de 3 mois". Si cette information a été relativisée dès le lendemain par le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, sur Radio J, déclarant que "Aucune décision n'a été prise", ce dernier
    a toutefois reconnu que "Roselyne Bachelot (la ministre de la santé, N.D.L.R.) travaille tous les jours sur ces sujets pour préparer toutes les hypothèses, y compris celle d'une vaccination des Français".



    La situation en était, lorsqu'aujourd'hui, dans une interview du
    Figaro, la directrice d'une unité de recherche de l'Institut Pasteur conforte à nouveau l'idée d'une vaccination massive de l'ensemble de la population. En effet pour Sylvie van der Werf "Nous allons être conduits à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de
    l'évolution actuelle". Soulignant une situation exceptionnelle et inconnue à ce jour avec le virus A/H1N1 qui circule dans l'hémisphère Sud quand celui de la grippe saisonnière est en train d'y sévir, Sylvie van der Werf précise "Nous ne savons pas s'il y aura une circulation des deux virus ou d'un seul, à l'automne
    dans l'hémisphère nord."


    Si de par le poste qu'elle occupe chez Pasteur, fabricant de vaccin,
    cette personne n'est pas la plus indépendante que que l'on puisse imaginer, ses propos ont trouvé un écho favorable auprès du médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe). Sur LCI, Jean-Marie Cohen s'est ainsi déclaré "... tout à fait d'accord avec l'analyse du professeur
    van der Werf".


    La vaccination obligatoire de l'ensemble de la population serait une première et, à ce titre, ne va pas sans poser de questions. Il va sans dire que nombre de personnes se déclareraient
    vraisemblablement opposées à se faire vacciner, ne manquant pas de soulever la question de "l'intégrité de l'individu". Par ailleurs, les codes de la déontologie médicale et de la santé publique requièrent le consentement avisé du patient (1). En conséquence, avant d'imposer une vaccination obligatoire pour lutter contre la grippe A/H1N1, le gouvernement devrait probablement modifier le
    code de la santé publique pour y inclure cette obligation, au même titre que le vaccin antituberculeux BCG.


    Pascal Farcy

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3784
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    Message par bye Mar 16 Juin - 7:13

    Grippe A(H1N1) : enquête sur les origines d’un désastre (presque)
    programmé





    Fin avril, un virus de grippe entièrement nouveau,
    apparaît au Mexique
    . En moins d’un mois il se répand sur plusieurs continents. La maladie, qui affecte 30000 personnes,
    dont la majorité à moins de 25 ans, provoque la mort de 150 malades. Devant l’extension de l’épidémie, l’OMS officialise le 10 juin la Phase 6 de son plan d’alerte et déclare que le monde est face à la « première pandémie grippale du XXIe siècle ». Désormais, une course contre la montre s’engage pour produire au plus vite, et autant que possible, antiviraux et vaccins pour tous.




    Cependant, depuis Hippocrate, nous savons que pour vaincre une maladie, il faut comprendre la nature de l’agent infectieux et le terrain qui favorise aussi bien sa genèse que son extension.



    Constatons d’emblée que la nouvelle grippe de sous-type A(H1N1) se compose d’une souche de grippe aviaire, d’une souche de grippe humaine et de deux souches de grippe porcine. Comment expliquer ce cocktail ?



    [size=9]Ensuite, il s’avère que l’épicentre d’où semble partie l’épidémie soit la province de Veracruz au Mexique, plus particulièrement la petite commune de La Gloria, un bidonville
    imprégné d’une odeur insupportable émanent des déchets d’une énorme batterie de porcs, Granja Carroll, filiale de Smithfield Foods. Cette multinationale américaine, dont le siège est en Virginie occidentale, est le plus grand producteur de porcs du monde et l’un des fleurons des fameuses Concentrated Animal Feeding Operations (CAFO). A partir de ces interrogations, tentons quelques éléments de réponse.




    Des oiseaux à l’homme, en passant par le cochon


    Sur le plan scientifique on estime qu’en réalité toutes les grippes humaines sont d’origine animale. Quand une maladie animale « s’humanise », en sautant la barrière des espèces, on parle de
    zoonose. Ainsi, les huit « segments génomiques » [qui forment le matériel génétique] de la fameuse « grippe espagnole » de 1918 (H1N1), responsable de 70 millions de morts, seraient partiellement d’origine aviaire. On retrouve par la suite cinq segments du virus de la grippe espagnole insérés dans la « grippe asiatique » (le H2N2 humain) de 1957 de pair avec trois segments de la grippe aviaire H2N2. Onze ans plus tard, en 1968, c’est deux segments d’une autre grippe aviaire qui se recombinent avec la grippe de 1957 pour former la fameuse « grippe de Hong-Kong » (le H3N2). Dans les deux cas, il s’agissait d’un nouveau virus pandémique, bien que moins virulent que celui de la « grippe espagnole ».



    Le plus grand réservoir mondial des virus est constitué par les oiseaux aquatiques sauvages d’Asie qui sont porteurs de virus qui, la plupart du temps, ne les rendent pas malades (porteurs sains) mais qu’ils transmettent aux mammifères : porcs, vaches, chevaux, chats, baleines, phoques, etc. Les oiseaux migrateurs sauvages, se mêlant aux canards, oies et autres poulets domestiques forment de puissants vecteurs de transmission, presque autant que les avions modernes qui eux sont capables, en quelques heures, de répandre la peste à travers la planète.

    Cependant, la transmission, après mutation et humanisation du virus, ne s’est pas faites d’une façon directe de l’oiseau à l’homme (à l’exception de la grippe aviaire de 2006), mais à la faveur d’un réassortiment d’un virus aviaire avec un virus humain chez un hôte
    intermédiaire particulier : le porc.




    Pourquoi l’Asie ? En Chine, comme dans bon nombre d’autres pays du continent asiatique, le sous-développement fait que l’homme vit en étroite connexion avec porcs et canards. Ces derniers
    séjournent dans les rizières, ils éliminent les pestes végétales et les
    parasites et, après les moissons, se nourrissent des restes de riz. Les porcs vivent également tout près de la maison, ils éliminent les déchets et, grâce à leur croissance rapide, sont la principale source de nourriture carnée. Or, dans le tube digestif des canards vivent en commensaux de nombreux virus de la grippe qui sont régulièrement déversés dans les rizières avec leurs excréments. L’homme et le porc sont donc en étroite connexion avec les virus aviaires. Or le porc possède des cellules réceptrices qui peuvent être infectées par des virus aviaires et humains ce qui permet de faire sauter « la barrière d’espèce ».


    D’après l’Institut Pasteur, « les porcs respirent de grandes quantités de virus aviaires. Si le porc est également contaminé par un virus humain, un virus hybride peut apparaître. Ensuite, les
    fermiers sont contaminés par voie respiratoire par le nouveau virus. Après quelques mutations, le virus s’adapte à l’homme et commence à se répandre dans la population. »


    Comme le notent les professeurs Jean-Philippe Derenne et François Bricaire dans Pandémie, la grande menace (Fayard, 2005) : « l’existence d’une écologie et d’un équilibre riz-canard-cochon-homme, qu’on retrouve également dans des nombreux pays d’Asie
    du Sud-Est, porte donc en elle-même tous les ingrédients pour générer une catastrophe lorsqu’un des virus aviaires mute et devient plus agressif, comme c’est le cas pour le A(H5N1). »


    Si le sous-développement, l’absence de conditions sanitaires et le manque de surveillance vétérinaire sont incontestablement un facteur du danger dans les pays en voie de développement,
    le cas des élevages dits « industriels », c’est-à-dire en batterie, poussés à l’extrême par la logique ultralibérale de la mondialisation financière dans les pays riches, forme tout autant une véritable « bombe à retardementpour les épidémies mondiales ».


    Un enfant de la mondialisation


    Smithfield Foods n’est donc qu’une caricature de tout un système. Avec une croissance de 1000% entre 1990 et 2005, la firme est avant tout un enfant de la mondialisation. D’ailleurs, comme la
    mondialisation, l’entreprise frôle la faillite et la rumeur court que la plus grosse entreprise d’agroalimentaire chinoise, COFCO, qui possède déjà 5% de ses actions, est sur le point de reprendre Smithfield.


    Dans le domaine de l’élevage, le monde a radicalement changé. Aux Etats-Unis, en 1965, on produisait 53 millions de porcs repartis sur un ensemble de plus d’un million de fermes familiales.
    Aujourd’hui, c’est 65 millions de porcs sur seulement 65000 grandes
    exploitations.


    Joseph Luter III, un dirigeant historique de Smithfield Foods, affirme haut et fort qu’il veut faire de la Pologne un « Iowa » de l’Europe de l’Est. En réalité, c’est le faible coût de la main d’œuvre et les normes environnementales peu contraignantes qui l’ont
    convaincu. En 2006, sa multinationale fait 11,4 milliards de dollars de profit et transforme à peu près 27 millions de porcs grâce à des méga-fermes du type de celle installée dans l’Etat américain d’Utah qui accueille 500000 animaux. Au Mexique, l’unité de La Gloria abat presque 1 million de porcs par an.


    De telles concentrations, on s’en doute, fragilisent le système immunitaire d’animaux qui ne survivent que grâce à une surmédicalisation. On pense que des élevages industriels de cette taille concentrent le risque à cause de la promiscuité et de l’homogénéité des espèces.



    Aux Etats-Unis, un rapport du Pew Research Center en 2008 avertissait que la circulation de virus dans de telles concentrations de bétail « augmentera la possibilité qu’un nouveau virus puisse
    apparaître suite à une mutation ou un réassortiment capable de faciliter la transmission d’homme à homme. »




    Aussi, l’administration permanente, « à titre préventif », d’antibiotiques, reconnaît-on, favorise le développement de virus de plus en plus résistants. Les pratiques échappent souvent au contrôle des Etats ; aux Etats-Unis, le Centers for Disease Control
    (CDC) se plaint amèrement qu’il « n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine ». Après une nouvelle poussée de la grippe aviaire en Asie, un article paru dans le Journal of Environmental Health Perspectives en novembre 2006 avertit prudemment que « l’augmentation du nombre d’installations
    porcines voisines d’installations aviaires pourrait faciliter l’évolution de la prochaine pandémie ». En plus, surtout dans les pays en voie de développement, des installations de ce type se rapprochent de plus en plus des centres urbains.




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    Message par bye Mar 16 Juin - 7:14

    Grippe A(H1N1) : enquête sur les origines d’un désastre (presque)
    programmé ( suite )



    Smithfield Foods a été condamné par la justice américaine pour des atteintes graves à l’environnement.
    Cependant,
    comme bien d’autres géants de l’agro-alimentaire, l’entreprise refuse
    régulièrement l’accès à ses sites de production. En Roumanie, les
    autorités affirment qu’après des plaintes de résidents à propos de
    l’odeur pestilentielle provenant de l’usine Smithfield, les médecins
    roumains « n’ont pas eu accès aux
    fermes pour effectuer des inspections de routine ».



    Le Mexique


    Au
    Mexique, ce n’est guère différent. Si une grippe aviaire (H5N2) a
    failli ravager le pays en 1993 quand la moitié de la volaille se trouva
    contaminé, les autorités mexicaines, en vaccinant plus de 2 millions de
    poules, ont pu échapper de justesse à la catastrophe. Au Mexique, comme
    au Pakistan, cette politique n’a malheureusement
    pas réussi à
    éradiquer totalement l’épidémie. En 2004, l’OMS fut obligée de
    constater qu’une forme peu virulente du virus continuait à circuler et
    que des poussées sporadiques restaient toujours possible. Le plus grand
    producteur de poulets du Mexique, Granjas de Bachoco, dans l’Etat de
    Xalapa, à 50 km de La Gloria, aurait caché une épidémie de grippe
    aviaire pour ne pas porter dommage à ses exportations. L’association
    écologiste Grain, (http://www.grain.org/articles/?id=50)
    rappelle
    par ailleurs que « l’un des ingrédients courants de l’alimentation
    animale industrielle est ce que l’on appelle les déchets de volaille,
    c’est-à-dire un mélange de tout ce qu’on peut trouver sur le sol des
    élevages intensifs : matières fécales, plumes, litière, etc. »




    Plusieurs
    mois avant l’apparition de la grippe dans l’Etat de Veracruz, fin 2008,
    les habitants de La Gloria avait interpellé les autorités mexicaines
    pour une étrange maladie respiratoire —dont
    le nom n’a jamais été
    confirmé - affectant 616 des 2155 habitants. Le 3 janvier 2009, une
    fillette meurt de pneumonie et le 8 février, un bébé de 7 mois décède
    de broncho-pneumonie aiguë. A cette époque, la contestation de certains
    activistes écologistes locaux, qui accusent Smithfield de polluer les
    nappes phréatiques, les conduits directement en prison. Les poursuites
    seront
    abandonnées en échange de leur silence. Pourtant, le 11
    avril, une société américaine privée d’évaluation des risques,
    Veratect, a avisé les responsables régionaux de l’OMS et du CDC des
    risques.



    Si
    les porcs à l’intérieur de l’usine ne sont pas porteurs du virus H1N1,
    l’environnement créé par l’installation est un cauchemar sanitaire
    évident (http://observers.france24.com/en/content/20090501-origin-h1n1-virus-la-gloria-smithfield-pork-pig-farm-contamination).
    Comme
    partout ailleurs, Smithfield creuse à ciel ouvert autour de ses
    installations des vastes « lagunes » qui réceptionnent l’énorme volume
    des déchets de l’usine : un mélange rose-pourpre de lisier et de sang
    dont les mouches se régalent. Encore pire, un « biodigester ». Les
    cadavres des animaux qui flanchent sont jetés dans d’énormes réservoirs
    souterrains en béton. Selon des témoins oculaires, cités sur la chaîne
    de télévision France24, cette «
    biomasse » alimente l’entreprise en combustible.




    Mais faut-il aller jusqu’au Mexique pour trouver de telles horreurs ? Un article accusateur dans Marianne2 (http://www.marianne2.fr/En-batterie,-le-porc-est-rentable-Mais-a-quel-prix-pour-nous-tous!_a175510.html)
    relate que « 90% de la production porcine française se fait « en
    bâtiment
    ». Chaque cochon est placé sur 0,7 à 0,8 m2 de caillebotis (parfois
    appelé par politesse « sol ajouré »), surface permettant l’évacuation
    des déjections de l’animal « par gravité », coincé entre des grilles
    qui l’empêchent de bouger. Engraissée six mois pour pouvoir être
    vendue, lourde de 120 à 160 kilos, la bête est nourrie en batterie au
    dessus d’une rivière d’urine et de
    merde. Dans l’auge mécanisée
    présentée à son groin, la « soupe » : un mélange d’eau, de grain (blé
    ou soja fermenté, souvent importé) et d’additifs. La mixture est
    généralement fournie par l’industrie phytosanitaire et de composition
    confidentielle. Les curieux ont pu déceler dans cette bouillie des
    vitamines, des antibiotiques… et des antidépresseurs ! » Vu la
    promiscuité dans ces installations, les bêtes s’affolent et deviennent
    très agressives. « Une nervosité accentuée par les souffleries
    disposées au-dessus des animaux pour évacuer les gaz qui se dégagent du
    lisier (…) Avec le chauffage, la ventilation représente pas moins de
    86% de la consommation électrique des exploitations, selon une étude de
    la chambre d’Agriculture de Bretagne. (…) En cas de panne, la
    concentration
    de gaz toxiques est telle que la durée de vie des bêtes est estimée à
    moins d’une demi-heure. Raison pour laquelle les assureurs refusent de
    couvrir les élevages dont les groupes électrogènes n’assurent pas le
    redémarrage automatique en cas d’arrêt des ventilateurs. »



    Alors,
    faut-il pour autant abandonner les élevages industriels ? Pas si
    évident, note le rapport sur le risque épidémique du 11 mai 2005 écrit
    par les députés Jean-Pierre Door (UMP) et Marie-Christine Blandin
    (Verts), car « le retour accru à des exploitations en
    plein air, à
    partir d’espèces issues des élevages, permet un contact étroit avec la
    faune sauvage, notamment les oiseaux migrateurs, qui favorise certaines
    épizooties. Des recherches intensives dans ce domaine seront
    nécessaires pour trouver un équilibre satisfaisant entre l’élevage
    extensif qu’intuitivement nous
    appelons de nos vœux et la sécurité sanitaire offerte par des élevages fermés »
    (http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/risque_epidemique.asp#PAC).




    [size=9]Comme
    premier pas, le 1er janvier 2006, l’UE a commencé par interdire
    l’utilisation d’antibiotiques non-thérapeutiques pour les besoins de la
    productivité du bétail estimant que la croissance et la productivité
    dans ce secteur ne se réalisera que par
    l’amélioration de l’hygiène dans les conditions de vie. Ce n’est pas forcément le cas ailleurs dans le monde.



    L’autre
    facette de cette dérive, c’est que la mondialisation a accéléré la
    tendance générale à privatiser complètement les systèmes de santé,
    réduisant à néant les capacités des systèmes
    publics à répondre
    aux crises. Exemple : le Mexique, victime d’un quasi démantèlement de
    ses services publics, bien qu’il dispose de virologues de premier plan,
    a dû envoyer les souches de grippe aux Etats-Unis pour analyse.
    L’infrastructure
    du pays s’effondre et le virus a touché la capitale Mexico, une
    métropole de plus de 20 millions de personnes, au moment où le
    gouvernement venait de couper l’approvisionnement en eau des quartiers
    les plus pauvres de la ville ! Comme résultat, la surveillance des
    épidémies est de plus en plus livrée à des cabinets-conseils privés.




    Former les « ingénieurs du vivant »



    Tout
    ceci démontre amplement qu’une mobilisation pour la santé humaine ne
    peut pas négliger la santé du monde animale. Avons-nous appris les
    leçons de la vache folle ou celles de la grippe
    aviaire de 2006 ?
    Le professeur Charles Pilet, ancien patron de l’Ecole nationale
    vétérinaire d’Alfort et président honoraire de l’Académie nationale de
    médecine a bien raison, vu le vaste champs de recherche des zoonoses et
    le danger potentiel qu’elles représentent, de réclamer le
    décloisonnement des facultés de médecine, qui dépendent du ministère de
    l’Education nationale, et
    des quatre écoles vétérinaires, placées
    depuis toujours sous la tutelle du ministère de l’Agriculture. En
    réalité, un étudiant en médecine entendra, tout au long de son cursus
    universitaire, peu parler des zoonoses. Peu de médecins connaissent les
    quelques 130 maladies animales transmissibles à l’homme. Notons que sur
    14000 vétérinaires, il n’en reste que 300 spécialisés dans les
    productions alimentaires. Ce phénomène, allié à la désertification des
    campagnes qui rend plus difficile le suivi des cheptels, est
    extrêmement inquiétant. Le professeur Pilet estime que la fin des
    cloisonnements entre ingénieurs « agri », « agros » et « alimentaires »
    permettra la création d’une nouvelle race «
    d’ingénieurs du vivant
    ». Voilà de quoi donner un nouveau souffle à la tradition pasteurienne
    et équiper l’homme et la nature pour traverser la tempête.


    A lire :



    - La grande aventure des pasteuriens en Afrique et en Indochine

    - Empêchons le retour de la grippe espagnole



    Karel Vereycken - 15 juin 2009 (Nouvelle Solidarité)



    Source : http://www.solidariteetprogres.org/article5520.html
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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par bye Ven 24 Juil - 5:37

    Grippe A H1N1 : Point de situation au 21 juillet 2009

    Situation internationale

    Au 21 juillet 2009 (11h), le bilan officiel mondial était de 139 800 cas confirmés d'infection par le virus A (H1N1) 2009, dont 806 décès. Les données détaillées par pays sont produites sous forme de tableau et de carte mis en ligne sur le site de l'InVs

    Nombre de cas confirmés de nouveau virus A (H1N1) au 21 juillet 2009 à 11h00*

    Monde : 139 800 cas confirmés ; 806 décès.
    Amériques : 87 514 cas confirmés ; 700 décès.
    Europe : 16 699 cas confirmés ; 33 décès.
    Asie : 17 737 cas confirmés ; 30 décès.
    Afrique :
    170 cas confirmés ; pas de décès ;
    Moyen Orient-Maghreb : 1946 cas confirmés ; 1 décès.
    Océanie : 15 734 cas confirmés ; 42 décès.


    En France, une circulation limitée du virus se poursuit sur le
    territoire. On observe une augmentation modérée du nombre d'épisodes de cas groupés en collectivités. A ce jour, 37 épisodes de cas groupés ont été identifiés, dont 23 sans lien avec des cas importés. Ces épisodes surviennent notamment au sein de foyers familiaux et de collectivités d'enfants. Aucun décès n'a été signalé et la maladie reste à ce jour bénigne dans la très grande majorité des cas. Seuls 3 cas ont nécessité un recours aux soins intensifs. Tous ont eu une évolution favorable.

    La discrète augmentation de l'activité grippale dans des associations SOS Médecins et dans les services d'urgences se
    poursuit et reste à surveiller. Des virus saisonniers circulent en Guyane et à l'Ile de la Réunion. Dans ce dernier département, des cas liés au virus A (H1N1) 2009 ont également été identifiés.

    Dans le monde, la diffusion du virus continue de progresser rapidement. Depuis le 16 juillet 2009, l'OMS recommande l'arrêt du décompte des cas individuels dans les pays fortement touchés, au
    profit d'une surveillance des recours aux soins liés à la grippe. Ainsi, le bilan officiel des cas confirmés et/ou probables sous-estime largement l'ampleur de l'épidémie et ne constitue plus un indicateur fiable de l'évolution de la pandémie.

    En France métropolitaine

    Signalement des cas individuels et des cas groupés.

    Cas confirmés

    En France métropolitaine, au 21 juillet 2009, 483 cas confirmés ont été détectés, dont 91 après l'arrêt du signalement et du dépistage systématique des cas le 7 juillet. Le nombre de cas confirmés avant et après le 7 juillet n'est pas comparable compte tenu de la
    modification du système de surveillance.

    Cas groupés

    Un total de 37 épisodes a été confirmé parmi 143 signalements de cas groupés. Pour 23 de ces épisodes, il n'a pas été retrouvé de lien avec des cas importés.

    Ces 37 épisodes se répartissent comme suit :

    10 au sein de famille ;10 en établissement scolaire ;
    3 dans des clubs sportifs ;
    3 en colonie de vacances ;
    3 en voyage organisé ;
    8 dans d'autres communautés.

    Répartition des cas confirmés et probables en France métropolitaine au 21 juillet 2009

    Cas sporadiques : 330 cas confirmés, 98 cas probables. Total : 428 cas sporadiques.
    Cas groupés : 153 cas confirmés,
    109 cas probables. Total : 262 cas groupés. Total : 483 cas confirmés et 207 cas probables.

    Total des cas confirmés et des cas probables : 690 cas.

    *Les cas probables sont définis comme :

    des patients dont la PCR grippe A est positive sans identification du sous-type ;

    des cas possibles de grippe ayant eu un contact avec un cas probable ou confirmé et dont le statut virologique est inconnu ;

    des cas possibles de grippe ayant présenté un tableau sévère et dont le statut virologique est inconnu ;

    dans le cas d'un épisode de cas groupés confirmés, des cas ayant eu un contact avec un cas confirmé et dont le statut virologique est inconnu ou négatif.

    En bref en Métropole : 483 cas confirmés, 207 cas probables, 3
    cas graves et aucun décès.

    Surveillance des cas hospitalisés

    Au 21 juillet, 19 cas ont été hospitalisés. Parmi eux, 2 l'avaient été en juin et 17 depuis l'arrêt de l'hospitalisation systématique des cas possibles le 1er juillet 2009. L'âge moyen des patients est de 27 ans (étendue : 4 mois-93 ans).
    Parmi eux, on observe 11 adultes, 7 enfants, 1 nourrisson. Onze sont des hommes et 8 sont des femmes. Les patients ont été hospitalisés dans les régions suivantes : Ile-de-France (9), Rhône-Alpes (2), Nord-Pas-de-Calais (2), Alsace (2), Aquitaine (1), Bretagne (1),Languedoc-Roussillon (1), Poitou-Charentes (1).
    Parmi eux, 3 sont considérés comme graves et ont nécessité un séjour en unité de soins intensifs. Huit autres patients ont été hospitalisés en raison d'un terrain à risque. Au 21 juillet, 16 étaient sortis et 3 étaient toujours hospitalisés sans signe de gravité.

    Surveillance en population

    Médecine de ville

    Au niveau national, à la semaine du 13 au 19 juillet, l'incidence de la grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles de l'Inserm était de 14 cas pour 100 000 habitants. Ce taux d'incidence a diminué par rapport à la semaine précédente et reste dans les valeurs observées les années précédentes à cette période de l'année.

    Parallèlement, les médecins du réseau Grog notent une faible
    activité en rapport avec la grippe : la proportion des infections respiratoires aiguës parmi les actes était respectivement, pour les médecins généralistes et les pédiatres, de 7 % et 11 % . L'activité SOS Médecins en lien avec la grippe reste limitée à ce jour, on observe toutefois une discrète progression du nombre de cas, de l'ordre de 35 cas par jour, qui concerne essentiellement les 15-64
    ans.

    Passage et hospitalisation pour grippe.

    On peut constater, à hôpitaux constants depuis 2 ans, un pic d'activité en lien avec la grippe sur la semaine du 22 juin au 28 juin aux urgences (effet des consultations dédiées). Du 13 juillet au 19 juillet, on observe à nouveau une augmentation de la
    fréquentation liée à la grippe. La semaine suivante correspond à la semaine en cours et n'est donc pas consolidée. Cette approche à hôpitaux constants permet de décrire l'évolution par rapport aux épidémies de grippe saisonnière.

    En considérant l'ensemble des services d'urgences participant au réseau Oscour®️ sur une période plus courte (199 hôpitaux), on
    constate également : le pic lié à l'organisation des consultations dédiées dans certains hôpitaux d'Ile de-France et de Midi-Pyrénées ;

    une augmentation des passages pour grippe depuis le 10 juillet 2009 pour les 15-64 ans.
    Actuellement, 50 passages pour grippe sont enregistrés par jour. Au total, cette légère augmentation des passages à l'hôpital pour grippe reste difficile à interpréter en raison, notamment, de la modification des méthodes de prise en charge.

    Mortalité

    Compte tenu des délais de transmission, les données de la dernière semaine ne sont pas complètes. La mortalité reste comparable à ce qui a pu être observé les années précédentes aux mêmes périodes.

    Situation dans les DOM-POM et COM

    En bref : 103 cas confirmés, aucun cas graves ni aucun décès.

    Hémisphére nord

    Antilles-Guyane

    Martinique Au 21 juillet, 3 cas confirmés de grippe A (H1N1) 2009 ont été détectés en Martinique. Du 6 juillet au 12 juillet, les consultations pour syndromes grippaux en Martinique restent dans les valeurs attendues à cette saison.

    Guadeloupe Au 21 juillet, 2 cas confirmés de grippe A (H1N1) 2009 ont été détectés en Guadeloupe et 4 à Saint-Martin. Le nombre hebdomadaire de syndromes grippaux diminue pour la 2e semaine consécutive (estimé à moins de 200 cas cette semaine).

    D'autres virus à tropisme respiratoire, autres que le A (H1N1) 2009, circulent, comme l'ont montré les investigations. Guyane Le nombre hebdomadaire de consultations pour syndrome grippal chez les médecins sentinelles a augmenté courant juin pour se stabiliser
    au cours des deux premières semaines de juillet. Au total, depuis fin avril, parmi les 49 prélèvements réalisés, 11 étaient positifs pour le virus de la grippe saisonnière A/H3, 2 pour le virus de la grippe saisonnière A/H1 et 5 pour le virus de grippe B.

    Saint-Pierre et Miquelon

    Pas de cas confirmé à ce jour.

    Hémisphére sud

    Ile de la Réunion Au 21 juillet 2009, 19 cas ont été confirmés à la Réunion (16 cas importés et 3 contacts de cas confirmés). L'âge médian des patients est de 26,5 ans [5-54 ans] et le sex-ratio
    homme/femme est de 0,9. Aucune forme sévère, ni décès n'est
    rapporté.

    Mayotte Pas de cas confirmés à ce jour.

    Nouvelle-Calédonie 65 cas ont été notifiés dont 14 communautaires.
    Polynésie-française 10 cas ont été confirmés, tous liés à des
    voyages.

    Wallis-et-Futuna Pas de cas confirmés à ce jour.

    Situation internationale

    Au 21 juillet 2009 (11h), le bilan officiel mondial était de 139 800 cas confirmés d'infection par le virus A (H1N1) 2009, dont 806 décès.Les données détaillées par pays sont produites sous
    forme de tableau et de carte mis en ligne sur le site de l'InVs :

    Nombre de cas confirmés de nouveau virus A(H1N1) au 21 juillet 2009 à 11h00*

    Monde : 139 800 cas confirmés ; 806 décès.
    Amériques : 87 514 cas confirmés ; 700 décès.
    Europe : 16 699 cas confirmés ; 33 décès.
    Asie : 17 737 cas confirmés ; 30 décès.
    Afrique : 170 cas confirmés ; pas de décès ;
    Moyen Orient-Maghreb : 1946 cas confirmés ; 1 décès.
    Océanie : 15 734
    cas confirmés ; 42 décès.

    * Selon définitions de cas et déclarations officielles nationales.

    Source officielle : http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/article.php3?id_article=584
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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par bye Lun 3 Aoû - 13:23

    Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir
    l’immunité juridique
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14585
    par F. William Engdahl

    Mondialisation.ca, Le 31 juillet 2009


    La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme
    sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

    Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n’a produit de preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de pandémie.

    L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l’immunité à ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.

    Un SAGE peu sage

    Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l’OMS a déclaré que le H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme d’urgence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme
    l’Allemagne où les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d’une seule main.

    Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement
    critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le
    gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le directeur du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury

    Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du
    Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et l’immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez
    les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988, c’est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.

    Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue Smith-Kline-Beecham et qui à l’époque étaient impliqués dans la production anglaise, étaient préoccupés par les questions de sécurité et hésitaient à demander une licence britannique
    pour leur vaccins contenant la souche Urabe. Leurs préoccupations concernant les possibles préjudices d’un de leurs produits sur les enfants, les conduisit à demander au gouvernement britannique de les garantir contre toute action en
    justice résultant d’un dommage lié au vaccin. Sur les conseils du Dr Salisbury et des représentants du ministère de la santé, le gouvernement britannique, enthousiaste à l’idée d’obtenir des vaccins bon marché, donna son accord.

    Aujourd’hui, le même Dr Salisbury promeut l’usage du vaccin, non testé, H1N1 également produit par la même entreprise qui s’appelle maintenant, GlaxoSmithKline.

    La dernière intox sur la grippe porcine

    C’est en 1976, que le gouvernement des USA fut confronté pour la dernière fois à un nouveau virus de grippe porcine. Il y eut une campagne nationale de vaccination à la suite de laquelle des milliers de personnes ont demandé des dommages et intérêts alléguant qu’elles avaient subi des effets secondaire dus à
    la vaccination.

    Cette fois-ci le gouvernement a pris des mesures pour empêcher tout procès intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des sévères complications dues aux vaccins non testés.

    L’histoire s’assombrit maintenant que l’Administration Obama a signé le document conférant l’immunité en cas de poursuites judiciaires. La FDA ( Food and Drug Administration ) américaine et les autorités sanitaires au Royaume-Uni ont décidé de laisser l’industrie pharmaceutique introduire sur le marché les vaccins sans que leurs possibles effets secondaires ne soient évalués. Les
    premières doses de vaccins seront délivrées au public avant que leur innocuité et leur efficacité ne soit avérées. Les vaccins non testé sont délivrés en deux doses. Une des marques de vaccin contiendrait un additif chimique -adjuvant -afin de renforcer l’effet, augmentant dramatiquement le potentiel d’effets
    secondaires.

    Les enfants seront en première ligne et pourraient être vaccinés un mois avant que les résultats des essais ne soient connus. En Grande-Bretagne, les services de santé du gouvernement se sont préparés pour un scénario qui prévoit, durant l’hivers, 65 000 décès dont plusieurs milliers d’enfants. Le gouvernement britannique a commandé 132 millions de doses de vaccins aux fabricants Baxter et GlaxoSmithKline qui ,dans la perspective d’une pandémie, ont obtenu par avance une licence pour trois « bases » de vaccins, alors même que l’OMS et les épidémiologistes nous disent que nous ne pouvons pas nous préparer à l’avance du
    fait d’une possible et inquiétante mutation de l’actuel et si peu dangereux H1N1.

    Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a déposé un brevet pour un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1 qui stipule « la composition ou vaccin composé de plus d’un antigène ... comme la grippe A et B
    en particulier prélevé sur un ou plus des types humains de H1N1, H2N2, H3N2, H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe porcine H1N1, H1N2, H3N1 and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval H7N7, H3N8 sous-type ou de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9, H11N6, H3N8, H9N2, H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5 sous-type."

    La demande de brevet précise : « des adjuvants appropriés peuvent être choisis à partir de gels minéraux, d’hydroxyde d’aluminium, d’agents de surface, de lysolecithin, de pluronic polyols, de polyanions, ou d’émulsions d’eau et d’huile. Bien sûr la sélection de l’adjuvant dépend de l’utilisation. Par exemple la toxicité dépend de l’organisme auquel le produit est destiné et
    peut varier d’une toxicité nulle à une toxicité élevée. »

    En l’absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que Baxter se prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un adjuvant hautement toxique tel que l’hydroxyde d’aluminium ? Il serait peut-être temps de demander à tous les responsables de l’OMS, du SAGE, du CDC et des membres de
    l’Administration Obama, d’être les premiers à se faire inoculer la dose entière de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous devrions ajouter à la liste des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès qui ont voté l’allocation d’urgence de 7 milliards de dollars et qui ont entériné l’immunité accordée aux
    firmes pharmaceutiques dans l’éventualités de procès. La population n’a pas à servir de cobaye pour les essais d’un nouveau vaccin. Nous pourrons observer les résultats. Le même principe doit s’appliquer à tous les gouvernements et organismes de santé qui demandent à leurs citoyens d’expérimenter les vaccins H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de vérifier leur innocuité.

    Et l’OMS cessa de surveiller le H1N1

    Un autre élément indique, qu’avec ce scénario alarmiste de l’OMS, on nous prend pour des imbéciles. L’OMS elle même, l’organisation mondiale chargée de surveiller les foyers de ce que l’on nomme pandémies, voire même « pandémies mondiale » ( sic ) vient juste de décider d’arrêter le suivi de l’évolution de la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère l’appeler maintenant afin
    de ne pas froisser les producteur de porcs)

    Dans une note d’information, déroutante, postée sur son site web,
    l’Organisation Mondiale de la Santé indique qu’il n’est plus nécessaire de recenser les cas de H1N1. La dernière mise à jour de l’OMS, en date du 6 juillet, indique 94 512 cas confirmés dans 122 pays, dont 429 décès. Apparemment l’OMS affirme que le
    nombre de cas confirmés en laboratoire est insignifiant. La note précise que les pays continueront à notifier les premiers cas confirmés. il est également indiqué que les pays doivent suivre les groupes de cas graves ou mortels qui peuvent indiquer une mutation du virus vers une forme létale. Il est dit qu’il faut «
    être vigilant » en cas d’augmentation d’absentéisme scolaire ou
    d’augmentation du nombre de consultation dans les services d’urgences.

    Le « Centre de contrôle et de prévention des maladies »( CDC ) d’Atlanta est d’accord avec l’OMS pour arrêter le décompte. Le Docteur Michael T.
    Osterholm, directeur du « Centre de recherche sur les maladie infectieuses de l’Université du Minnesota », admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont empiriques et peu sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de mesures du tout ». Ainsi l’OMS a décidé de supprimer les tests qui de toutes façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1 et qui ne l’est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte des résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas de grippe
    porcine H1N1 ». Et c’est sur des bases aussi scientifiques que celles-là que nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là ... pas avec nos enfants.
    1 - Composition du Comité SAGE pour la grippe H1N1

    Article original en anglais, Now legal immunity for swine flu vaccine makers, publié le 19 juillet 2009.

    Traduction : Laurence Kalafatides, Oulala.net.


    F. William Engdahl est l'auteur de Pétrole, une guerre d’un siècle :
    L’'ordre mondial anglo-américain, et de Seeds of Destruction : The Hidden Agenda of Genetic Manipulation.

    Son site : www.engdahl.oilgeopolitics.net.
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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par bye Jeu 10 Sep - 6:35


    Le droit du travail, prochaine victime de la grippe A ?

    Les mesures à mettre en place en cas de propagation rapide du virus H1N1
    ne sont pas que sanitaires. Une circulaire officielle, relative à la
    pandémie, s'attaque aux conditions de travail des salariés.



    *DELPHINE LEGOUTÉ*

    circulaire «/relative à la pandémie grippale/»

    dans le but de préparer entreprises et administrations à une propagation rapide du virus. A la
    lecture de cette circulaire, on remarque vite qu'il n'y est pas
    seulement question de santé et de masques. En cas de pandémie grave, ce
    sont les conditions de travail des salariés qui risquent d'en prendre un
    coup.

    Congés maladie, absentéisme ... A cause de la grippe, la France pourrait
    tourner au ralenti dans ce que le ministère appelle «/un mode de
    fonctionnement dégradé de la société/». D'où une série de
    préconisations, à caractère exceptionnel, pour permettre aux employeurs
    de jouer sur la flexibilité de leur personnel. «/Il en va de la survie
    de l'économie nationale, des entreprises et de la sauvegarde de
    l'emploi/» est-il précisé.


    «Adapter le travail des salariés»

    En cas de passage en phase 5B ou 6 de la pandémie - ce que Roselyne
    Bachelot envisage dès septembre - l'employeur pourrait donc «/adapter
    l'organisation de son entreprise et le travail des salariés/». Le volume
    horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer pourraient, par
    exemple, augmenter «/par décision unilatérale de l'employeur/». Et de
    préciser entre parenthèses que «/le refus du salarié, sauf s’il est
    protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement/».

    S'agissant de modifications plus importantes, tel que l'aménagement du
    temps de travail (dérogation à la durée maximale journalière en cas de
    surcroit temporaire d'activité, dérogation à la durée maximale
    hebdomadaire de 46 heures, etc.), l'employeur serait dans l'obligation
    de recevoir une autorisation administrative. La circulaire invite donc
    l'administration du travail à «/faire preuve de souplesse et de
    réactivité face aux demandes des entreprises/».


    «Approximations inquiétantes»

    A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Selon Michel Henry,
    avocat spécialiste du droit social, le code du travail prévoit bien de
    telles exceptions. Pour autant, «/la circulaire contient des
    approximations inquiétantes/». Inquiétants par exemple les raccourcis
    pris en matière d'aménagement du temps de travail. «/Contrairement à ce
    que cette circulaire laisse penser, les dépassements sont très encadrés
    par le code du travail. A titre d'exemple, l'article 3123-17
    indique que le nombre d'heures complémentaires accomplies par un salarié à temps
    partiel ne peut être supérieur à une certaine durée/».

    Inquiétants également les détournements que pourraient générer de telles
    mesures. «/Si on impose à une mère de venir plus tôt - car c'est une
    nécessité dans la nouvelle organisation de l'entreprise - et qu'elle
    refuse car elle doit emmener son enfant à la crèche, c'est un motif de
    licenciement. La brèche réside dans cette idée de nécessité justement/».

    Reste la question du poids juridique d'une simple circulaire.
    Concrètement, elle n'a pas force de loi mais préconise des orientations.
    Elle permet aux administrations de «/communiquer avec leurs agents et
    les usagers pour exposer les principes d'une politique/
    ». Selon
    Michel Henry «/elle constitue un cadre donnant les outils juridiques aux
    administrations mais n'a pas force obligatoire/». Pour autant, l'impact
    d'une circulaire n'est pas à prendre à la légère. «/L'inspection du
    travail et les administrations garderont leur libre appréciation, mais
    on les invite à faire preuve de souplesse. Or, le droit n'est justement
    pas fait pour être souple, ce n'est pas un trampoline !/».


    «Circonstances particulières»

    Au ministère du travail, la circulaire DGT 2009/16 est décrite comme
    «/un phare dans la nuit, un document de référence pour aider les
    entreprises à anticiper la pandémie, si pandémie il y a/». A l'évocation
    d'un possible malaise chez les salariés, notre interlocuteur - un membre
    du cabinet de Xavier Darcos - est surpris. «/Ces mesures se feraient
    dans des circonstances très particulières et pour une durée
    limitée, /précise-t-il./ Elles seraient mises en œuvre pour limiter
    l'impact économique d'une telle pandémie/».

    Avec environ 800 cas avérés en France et aucun décès, le qualificatif de
    «/circonstances particulières/» est encore loin d'être d'actualité. Au
    delà de l'aspect sanitaire, et face aux assouplissements du droit du
    travail qu'il pourrait engendrer, le passage en phase 6 évoqué par
    Roselyne Bachelot peut faire frémir plus d'un salarié.


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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par bye Jeu 10 Sep - 6:56

    Pour ceux qui veulent se faire une opinion sur les vaccins,
    je vous conseille le visionnage du film "Silence, on vaccine"
    qui est passé sur Arte en décembre 2008

    http://video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965#
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    grippe porcine Empty Re: grippe porcine

    Message par Rabasse du sud Jeu 10 Sep - 21:59

    Grippe A : un vaccin surprise venu de Chine

    Retrouvez toute l'actu de Futura-Sciences sur : et n'importe quel mobile à l'adresse http://m.futura-sciences.com/

    Source : Destination Santé
    Un vaccin chinois, déjà au point, vient d'être autorisé à la vente dans son pays d'origine. Contrairement aux produits en cours d'étude en Occident, ce vaccin ne nécessite qu'une seule dose. L'OMS a eu connaissance d'un test clinique sur 1.600 personnes mais il manque les traces d'études indépendantes.

    Le 31 août dernier, le laboratoire chinois Sinovac annonçait avoir mis au point un vaccin contre la grippe A(H1N1) à dose unique. Ce vaccin – Panflu.1 – aurait même reçu son Autorisation de mise sur le Marché (AMM) par l’APAR, l’autorité chinoise compétente, dès le 3 septembre ! Le hic, c’est qu’aucune étude indépendante ne semble avoir été menée sur ce produit hors du territoire chinois.

    « Nous avons simplement assisté à la fin du mois d’août, à une réunion organisée par l’Autorité de surveillance et de contrôle de l’alimentation et des médicaments (SFDA) à Pékin. Nous avons pris connaissance des résultats d’une étude chinoise » nous a confirmé une source proche de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Cette étude reprend une série de tests cliniques qui ont concerné 1.614 sujets de 3 à 60 ans, et qui se sont achevés le 17 août à Beijing. « Notre vaccin contre la grippe H1N1 a produit une bonne immunité après la première dose, précise le fabricant dans un communiqué. Les effets secondaires ont été modérés et éphémères. Le plus souvent une douleur au site d’injection. »

    Sept millions de doses bientôt disponibles en Chine

    Panflu.1 serait ainsi le premier vaccin contre H1N1 à dose unique, contrairement à la majorité de ceux produits par les géants occidentaux de l’industrie pharmaceutique, qui, en effet, travaillent sur des vaccins à deux doses.

    Sans attendre, « le ministère chinois de l’Information et de la Technologie a commandé 3,3 millions de doses à Sinovac » indique l’agence officielle Xinhua. Une seconde commande de 4,4 millions de doses a également été passée à Hualan, un autre grand laboratoire chinois qui devrait achever ses derniers essais cliniques vers la mi-septembre.

    Cette société avait lancé ses essais cliniques le 22 juillet dernier. Plus de 2.000 personnes y avaient participé à Taizhou, dans la province du Jiangsu à l’est du pays. Au total donc, « 7,3 millions de doses devraient être disponibles pour le premier octobre »… autrement dit pour le soixantième anniversaire de la proclamation de la République populaire de Chine.

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