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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Mer 6 Mai - 18:59

    EDF ENERGIES NOUV. : EDF Energies Nouvelles: Chiffre d'affaires du premier trimestre 2009 : hausse de 66,4 % à 231,8 millions d'euros





    Regulatory News:



    EDF Energies Nouvelles (Paris:EEN):



    • Excellente performance de la production d'électricité d'origine éolienne et solaire (+ 49,1 %) qui porte la croissance de l'activité Production (+ 29,6 %)
    • Doublement du chiffre d'affaires de l'activité Exploitation-Maintenance
    • Croissance soutenue de l'activité Développement-Vente d'Actifs Structurés (+ 108,3 %) associée à un effet de base favorable




    EDF Energies Nouvelles annonce un chiffre d'affaires consolidé de 231,8 millions d'euros au premier trimestre 2009, en hausse de 66,4 % par rapport au premier trimestre 2008.



    Par zone géographique, la répartition du chiffre d'affaires est la suivante :




    En millions
    d'euros




    31 mars
    2008



    31 mars
    2009


    Variation








    Europe


    91,6


    149,2


    + 62,9 %

    Amériques


    47,7


    82,6


    + 73,2 %

    TOTAL


    139,3


    231,8


    + 66,4 %






















    Par activité, la répartition du chiffre d'affaires est la suivante :



    En millions
    d'euros




    31 mars
    2008



    31 mars
    2009



    Variation








    Production


    56,5


    73,2


    + 29,6 %

    Exploitation-Maintenance


    4,2


    8,4


    + 100,0 %

    DVAS *


    52,0


    108,3


    + 108,3 %

    Energies
    réparties**


    26,6


    41,9


    + 57,5 %

    TOTAL


    139,3


    231,8


    + 66,4 %






















    * Développement-Vente d'Actifs Structurés

    ** Regroupe les activités d'EDF Energies Nouvelles Réparties
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Mer 6 Mai - 19:03

    EDF ENERGIES NOUV. : EDF Energies Nouvelles: Chiffre d'affaires du premier trimestre 2009 : hausse de 66,4 % à 231,8 millions d'euros ( suite )



    Evolution des capacités de production



    La capacité installée du Groupe s'élève à 2 462,3 MW bruts (1 673,9 MW nets), en hausse de 51,1 % par rapport au 31 mars 2008, et se répartit comme suit :





    EN EXPLOITATION

    (en
    MW)



    31/03/2008



    31/03/2009



    Brut



    Net


    Brut



    Net

    Eolien









    France


    73,8


    57,8


    274,9


    235,2

    Portugal


    295,8


    150,4


    495,8


    302,9

    Grèce


    149,4


    145,1


    149,4


    145,1

    Italie


    164,1


    77,9


    234,1


    111,2

    Royaume-Uni1


    103,2


    103,2


    139,2


    119,2

    Belgique


    -


    -


    10,0


    2,1

    Allemagne


    3,0


    3,0


    3,0


    3,0

    Turquie


    -


    -


    49,0


    12,2

    Etats-Unis


    615,3


    429,6


    862,7


    565,2

    Total
    Eolien



    1404,6


    967,0


    2218,1


    1496,1

    Autres
    filières










    Solaire


    1,2


    0,8


    26,5


    18,0

    Hydraulique


    128,4


    101,4


    128,4


    101,4

    Biomasse


    26,0


    18,2


    26,0


    18,2

    Cogénération/
    Thermique2


    69,5


    43,8


    62,1


    39,0

    Biogaz


    -


    -


    1,2


    1,2

    Total autres
    filières



    225,1


    164,2


    244,2


    177,8

    Total
    Groupe



    1
    629,7



    1
    131,2



    2
    462,3



    1
    673,9





























    Dans l'éolien, EDF Energies Nouvelles a mis en service au cours du premier trimestre le parc de Shiloh II aux Etats-Unis, d'une capacité de 150 MW. En Europe, la dernière tranche du parc d'Arada d'une capacité totale de 112 MW a été mise en exploitation. Le Groupe a également mis en service 10 MW en Belgique dans le cadre de son projet offshore avec C-Power. Au 31 mars 2009, la capacité éolienne brute en construction s'élève à 793,8 MW bruts (541 MW nets).




    Dans le solaire, les mises en service se sont poursuivies, principalement en Italie et aux Etats-Unis. La capacité totale installée s'élève désormais à 26,5 MW. Près de 45 MW bruts sont en cours de construction à fin mars 2009 (36,5 MW nets).




    Toutes filières confondues, la capacité installée ou en cours de construction au 31 mars 2009 s'élève à 3 307,9 MW bruts (2 258,1 MW nets).
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Mer 6 Mai - 19:05

    EDF ENERGIES NOUV. : EDF Energies Nouvelles: Chiffre d'affaires du premier trimestre 2009 : hausse de 66,4 % à 231,8 millions d'euros ( suite )


    CHIFFRE D'AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE





    Le chiffre d'affaires Europe enregistre une hausse de 62,9 % pour atteindre 149,2 millions d'euros. Cette croissance s'explique par la forte progression de la production d'électricité d'origine éolienne (+ 39,1 %) portée par l'effet année pleine des nombreuses mises en service réalisées en 2008. L'activité Développement-Vente d'Actifs Structurés contribue également à la croissance de la zone avec un chiffre d'affaires de 47,7 millions d'euros.




    Le chiffre d'affaires Amériques augmente de 73,2 % à 82,6 millions d'euros. Cette forte croissance résulte de la progression soutenue de l'activité Production (+ 74,2 %), qui a bénéficié des récentes mises en service, notamment des parcs éoliens de Wapsi North et de Shiloh II. Elle s'explique également par la bonne tenue de l'activité de Développement-Vente d'Actifs Structurés, qui progresse de 69,7 % avec un chiffre d'affaires de 60,6 millions d'euros.




    CHIFFRE D'AFFAIRES PAR ACTIVITE




    Le chiffre d'affaires de l'activité Production s'élève à 73,2 millions d'euros, en hausse de 29,6 % par rapport au premier trimestre 2008. Malgré des conditions de vent médiocres au Royaume-Uni et en Italie, la production d'électricité d'origine éolienne et solaire progresse de 49,1 % grâce aux nombreuses mises en service intervenues en 2008 et lors du premier trimestre 2009. Par ailleurs, les activités historiques de production d'électricité d'origine thermique et hydraulique enregistrent un chiffre d'affaires en forte baisse. Cette baisse résulte de l'effet combiné d'une très faible hydraulicité en Bulgarie, d'un effet de périmètre lié à la fin du contrat d'une unité de cogénération et du ralentissement de la production compte tenu du fort mouvement social qui a
    touché les Antilles.




    Le chiffre d'affaires de l'activité Exploitation-Maintenance a doublé pour atteindre 8,4 millions d'euros. Ce doublement provient principalement des Etats-Unis, où l'activité a été particulièrement dynamique en 2008 avec la signature de 19 nouveaux contrats portant sur 2 139 MW.



    Le chiffre d'affaires de l'activité Développement-Vente d'Actifs Structurés progresse de 108,3 % pour s'établir à 108,3 millions d'euros. Le rythme de progression de cette activité reste soutenu tant en Europe, avec l'achèvement et la cession du parc de Fierville (28 MW) en France, qu'aux Etats-Unis avec le
    développement et la vente d'une partie du projet de Spearville II au Kansas. Comme évoqué lors de la publication des résultats annuels 2008, la poursuite de la progression de cette activité pour 2009 dépend de la capacité des acheteurs à obtenir leurs financements à des conditions acceptables, hormis les opérations bénéficiant déjà d'engagements fermes.




    Le chiffre d'affaires de l'activité Energies Réparties progresse de 57,5 % et s'élève à 41,9 millions d'euros. EDF Energies Nouvelles Réparties et Tenesol contribuent chacun à hauteur de 12,8 millions d'euros au chiffre d'affaires. La contribution de Supra s'élève quant à elle à 11,5 millions d'euros. Le solde provient des sociétés Ribo et PPT.
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Mer 6 Mai - 19:09

    EDF ENERGIES NOUV. : EDF Energies Nouvelles: Chiffre d'affaires du premier trimestre 2009 : hausse de 66,4 % à 231,8 millions d'euros ( suite et fin )


    AUTRES FAITS MARQUANTS DU PREMIER TRIMESTRE





    • EDF Energies Nouvelles a signé en mars 2009 un accord avec l'acteur canadien des énergies renouvelables SkyPower Corp. pour la fourniture en 2009 de 180 turbines GE d'une capacité de 270 MW. Cet accord a permis au Groupe d'acquérir des équipements à des conditions favorables, ce qui contribuera à assurer son approvisionnement pour compte propre et pour compte de tiers au cours des années 2009, 2010 et
      2011.





    • La société Silicium de Provence (SilPro), dans laquelle EDF Energies Nouvelles détient une participation de 12,8 %, a fait face à des difficultés importantes de financement qui l'ont contrainte à demander son placement en redressement
      judiciaire le 7 avril 2009. Le montant total des engagements d'EDF Energies Nouvelles Réparties3 dans le projet SilPro est d'environ 19 millions d'euros.





    PERSPECTIVES




    EDF Energies Nouvelles confirme son objectif d'atteindre un EBITDA compris entre 280 et 300 millions d'euros en 20094.



    PROCHAINE PUBLICATION FINANCIERE




    Chiffre d'affaires et résultats semestriels 2009 : 29 juillet 2009.



    Disclaimer




    Ce communiqué ne constitue pas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières aux Etats-Unis ou dans tout autre pays. Des déclarations prospectives figurent dans ce communiqué. EDF Energies Nouvelles estime que ces déclarations
    prospectives reposent sur des hypothèses raisonnables mais qui peuvent s'avérer inexactes et qui sont en tout état de cause soumises à des facteurs de risques et incertitudes. Il n'y a aucune certitude que les évènements prévus auront lieu ou que les résultats attendus seront effectivement obtenus. Des informations
    détaillées sur ces risques potentiels et incertitudes ainsi que sur les hypothèses fondant ces déclarations prospectives sont disponibles dans le Document de Référence d'EDF Energies Nouvelles
    , notamment aux chapitres 4 et 13 (consultable en ligne sur le site internet de l'AMF à l'adresse www.amf-france.org
    ou celui
    d'EDF Energies Nouvelles à l'adresse www.edf-energies-nouvelles.com).




    A propos d'EDF Energies Nouvelles




    Présent dans dix pays européens et en Amérique du Nord, EDF Energies Nouvelles est un leader sur le marché des énergies renouvelables. Avec un développement centré sur l'éolien
    et plus récemment sur le solaire photovoltaïque, devenu son deuxième axe de développement prioritaire, le Groupe est présent à des degrés divers sur d'autres filières d'énergies renouvelables, principalement : petite hydraulique, biomasse, biocarburants et biogaz. Enfin, le Groupe développe, en partenariat avec EDF, sa présence dans le secteur des énergies renouvelables réparties.


    EDF Energies Nouvelles est filiale à 50 % du groupe EDF. EDF Energies Nouvelles est coté depuis novembre 2006 sur Euronext Paris, compartiment A (code "EEN", code ISIN : FR0010400143).



    www.edf-energies-nouvelles.com




    1 Au cours du premier trimestre, la capacité éolienne au Royaume-Uni a diminué de 4 MW dans le cadre de l'activité de DVAS avec la vente de deux turbines sur le parc de Deeping.


    2 La capacité de cogénération, qui représente une activité non stratégique du Groupe, a diminué de 7,4 MW en raison de la
    vente de l'usine de Chabossière.


    3 EDF Energies Nouvelles Réparties est détenue à 50/50 par EDF Energies Nouvelles et EDF


    4 Cette estimation est notamment faite sur la base d'un taux de change moyen euro/dollar de 1,35 en 2009



    Relations Investisseurs


    Dorothée Hontebeyrie
    01 40 90 20 50
    dorothee.hontebeyrie@edf-en.com
    Delphine Deshayes
    01 40 90 21 45
    delphine.deshayes@edf-en.com
    Relations Presse
    Clotilde Nicolas
    Attachée de presse
    01 40 90 48 02
    presse@edf-en.com
    Aurélia de Lapeyrouse
    Brunswick
    01 53 96 83 72




    ©️
    Business Wire 2009




    Source :
    http://www.zonebourse.com/EDF-ENERGIES-NOUV-37650/actualite/EDF-ENERGIES-NOUV-EDF-Energies-Nouvelles-Chiffre-d-affaires-du-premier-trimestre-2009%A0-hausse-de-6-13174734/
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    Message par bye Ven 8 Mai - 19:07

    [L’hydrate de méthane ou « la glace qui brûle » : une nouvelle énergie propre ?







    L’hydrate de méthane, une alternative aux hydrocarbures
    traditionnels


    Le nombre de gisements pétroliers identifiés à ce jour représente environ la moitié du nombre de réserves de « glace qui brûle » disponibles sur Terre. L’hydrate de méthane ou la glace qui brûle pourrait donc couvrir nos besoins en énergie pour de nombreux siècles encore. Contrairement aux hydrocarbures traditionnels,
    l’hydrate de méthane est une énergie propre.

    L’appellation de « glace qui brûle » provient du fait que l’hydrate de
    méthane soit une étrange glace inflammable à base d’eau glacée et de gaz naturel, le méthane. Les recherches sur cette nouvelle énergie fossile propre s’intensifient car d’une part, elle est plus intéressante que le pétrole et d’autre part, elle est abondante, surtout dans les régions polaires et les fonds océaniques.

    La « glace qui brûle » : Les grands consommateurs d’énergie accélèrent leurs recherches
    Les grands consommateurs d’énergie, notamment les Etats-Unis, la Corée, le Canada et le Japon, envisagent d’exploiter l’hydrate de méthane comme énergie. Étant donné que le méthane dégage du CO2 , même à volume moins important, des scientifiques
    américains sont actuellement en train de travailler sur la possibilité de transformation du CO2 en énergie fossile plus écologique.

    Utiliser l’hydrate de méthane comme source d’énergie est aussi très
    avantageux car tous les continents en seraient pourvus. Rien qu’en Europe, trois réserves sont déjà identifiées : dans le Golfe de Cadix, en Mer Noire et en mer de Norvège. Bien que l’extraction de l’hydrate de méthane soit encore difficile, les chiffres sont très encourageants : d’après Total, un mètre cube de « glace
    qui brûle » renfermerait jusqu’à 160m3 de méthane.

    Source :http://www.vivez-nature.com/agriculture-biologique/hydrate-methane-glace-qui-brule.html

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    Message par bye Dim 10 Mai - 7:50

    Que va-t-on faire au nom de la concurrence ? Qu’en coûtera t il aux
    consommateurs pour satisfaire les actionnaires ?



    Electricité : reréguler pour mieux déréguler ?



    La Tribune.fr - 07/05/2009 à 01:56
    Par Thomas-Olivier Léautier, professeur à l'IAE de Toulouse, chercheur à l'école d'économie de Toulouse (TSE).



    Le gouvernement français a rendu public vendredi 24 avril le rapport de la commission Champsaur sur l'organisation du marché de l'électricité. Sa principale recommandation peut sembler pour le moins paradoxale : selon la commission, le prix de gros de l'électricité de base consommée en France devrait être fixé administrativement, et non pas par le marché ... afin de rendre le marché de l'électricité plus concurrentiel ! Quel sens une telle préconisation peut-elle avoir ?

    La restructuration du secteur électrique en France se heurte depuis une dizaine d'années à une contrainte de taille. Plus de 80% de la
    production de l'électricité hexagonale provenant de centrales nucléaires dont l'investissement est amorti, le coût moyen de cette production est bien inférieur aux prix de marché pratiqués ailleurs en Europe
    [/b]. Dans ces conditions, les tarifs réglementés proposés par EDF sont très bas et les entreprises concurrentes n'ont pas la possibilité de prendre pied sur le marché français.


    Depuis plus de dix ans, les pouvoirs publics font donc face à un dilemme politiquement insoluble : soit restructurer le secteur, conformément aux engagements pris auprès des partenaires européens, et accepter une augmentation mécanique et importante de la facture électrique pour les citoyens ; soit temporiser, et empêcher in fine que la compétition se développe sur le territoire. L'Etat du Massachusetts aux Etats-Unis s'est trouvé dans une situation similaire, qui a maintenu jusqu'en 2005 des tarifs réglementés très inférieurs au prix de gros de l'électricité sur le marché, la concurrence entre fournisseurs, autorisée depuis 1998, restant donc toute théorique.

    Les gouvernements français successifs ont pour l'instant choisi de temporiser, et la restructuration du secteur a généré avant toute autre chose un mille-feuille de textes et tarifs, dont la Commission Champsaur souligne la complexité et l'iniquité. Mais l'absence de restructuration effective est devenue peu à peu une source permanente de tensions entre la France et la Commission européenne.

    La Commission Champsaur propose donc de trancher ce nœud gordien, en imposant à EDF de céder l'énergie de base d'origine nucléaire aux entreprises électriques concurrentes, à un tarif déterminé administrativement, égal au prix coûtant de production. Ce mécanisme est comparable à l'accès au réseau dans les télécommunications : France Télécom vend l'accès au réseau filaire à ses concurrents (par exemple, SFR, Bouygues Telecom) à un prix déterminé administrativement.

    Les concurrents d'EDF (par exemple, Powéo, Direct Energie, GdF/Suez) pourraient ainsi s'approvisionner en énergie de base à des conditions comparables à celles d'EDF. S'ils sont plus efficaces ou plus innovants dans la commercialisation, ils captureront des parts de marché.
    Sinon, l'opérateur historique restera dominant. Le tarif réglementé proposé
    aujourd'hui par EDF ne serait alors plus inférieur au prix concurrentiel, et
    pourrait être supprimé pour cette catégorie de clients.

    Cette préconisation soulève plusieurs questions. La Commission Champsaur recommande de restreindre l'approvisionnement à prix coûtant à l'électricité destinée aux consommateurs français. Il est douteux que cette provision soit compatible avec la jurisprudence européenne.

    La principale difficulté pour les pouvoirs publics français, s'ils décident de suivre cette recommandation, sera donc probablement de convaincre la Commission Européenne de son bien fondé. Pour cela, deux conditions sont
    nécessaires.

    Premièrement, le tarif de cession de l'électricité d'origine nucléaire doit être suffisamment bas initialement pour créer des conditions d'entrée économiquement satisfaisantes pour les fournisseurs alternatifs. Mais il ne doit pas demeurer trop bas trop longtemps, sinon les acteurs n'auront pas d'incitation à investir dans de nouveaux moyens de production de base. Afin de garantir la sécurité de l'approvisionnement électrique, le tarif de session doit donc rejoindre le coût de construction et d'exploitation des nouvelles centrales nucléaires, au moment où celles-ci devront être lancées.

    Deuxièmement, pour garantir l'aspect transitoire de la rerégulation, les
    pouvoirs publics français doivent s'engager à ce que de multiples acteurs
    puissent participer au développement et à l'exploitation des prochaines tranches nucléaires, comme c'est le cas par exemple aux Etats-Unis, en Belgique, et en Allemagne. L'Etat y est-il prêt ? En janvier 2009, il a attribué à EDF le rôle de partenaire majoritaire dans le développement du prochain réacteur nucléaire, à Penly. Une décision qui ne va pas rassurer la Commission européenne sur l'aspect transitoire de la rerégulation.

    Thomas-Olivier Léautier, professeur à l'IAE de Toulouse, chercheur à
    l'école d'économie de Toulouse (TSE)
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 7:34

    Transformer la marée en énergie : un
    nouveau concept pour exploiter la puissance des océans





    13/05/2009


    Des chercheurs de la NASA qui ont
    développé une nouvelle manière de faire marcher des véhicules sous-marins,
    pensent qu’une technologie dérivée de cette dernière pourrait faciliter la
    conversion de l’énergie de l’océan en énergie électrique sur une plus grande
    échelle. Les chercheurs espèrent que cette énergie renouvelable propre produite
    à partir du mouvement de l’océan et des rivières pourrait répondre à une part
    importante de la demande mondiale en électricité.


    De nombreuses méthodes utilisant le
    mouvement de l’eau pour créer de l’énergie existent déjà. Les centrales
    hydroélectriques, par exemple, sont parmi les sources d’électricité les plus
    courantes et les moins chères. Elles profitent de la grande différence de
    pression hydrostatique entre la surface de l’eau derrière le barrage et les
    turbines, qui peut être utilisée pour produire de l’énergie. Mais l’énergie qui
    peut être produite de cette manière est limitée, car la plupart des rivières
    adaptées possèdent déjà des barrages hydroélectriques.


    D’autres technologies ont été élaborées
    – et sont en cours d’élaboration – pour transformer l’énergie des courants
    marins, des marées et du flux des rivières en un autre type d’énergie, appelée
    énergie hydrocinétique. La plupart de ces systèmes d’énergie hydrocinétique
    utilisent des turbines sous-marines, qui produisent de l’électricité que l’on
    peut transférer par cable jusqu’au rivage.


    Jack Jones, un ingénieur du Jet
    Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA et Yi Chao, un scientifique du JPL ont
    mis au point un nouveau système d’énergie hydrocinétique sous-marine. Il utilise
    le mouvement de l’eau pour générer un liquide à haute-pression plutôt que de
    l’électricité. Ce liquide est ensuite transporté jusqu’au rivage et utilisé pour
    produire de l’électricité sur la terre ferme . Caltech qui gère le JPL pour la
    NASA, détient le brevet de cette technologie énergétique
    innovante.


    Le système d’énergie hydrocinétique du
    JPL/Caltech est un sous produit issu d’un projet de recherche visant à trouver
    une nouvelle voie pour les véhicules robotisés sous-marins. La plupart de ces
    engins fonctionnent avec des batteries et doivent être accompagnés de bateaux
    pour recharger ou remplacer leurs batteries.


    Dans ce projet, à l’initiative de Pat
    Beauchamp du centre du JPL pour les Explorations In Situ et le Retour des
    Echantillons, on a demandé à Jones de trouver une manière d’utiliser les
    différences de températures de l’océan pour faire fonctionner les sous-marins.
    Il avait précédemment mis au point des ballons à contrôle thermique pour Vénus,
    Mars et Titan. Jones était associé à Chao, qui utilise des planeurs dans ses
    recherches océanographiques. « J’ai vu que nous pouvions rallonger de manière
    significative la durée de vie de ces véhicules en exploitant l’énergie fournie
    par l’océan », a déclaré Chao.


    Jones et Chao ont mis au point un
    système qui utilise les changements de températures de l’océan pour créer un
    fluide à haute pression qui peut générer de l’énergie. « L’astuce a été de
    trouver une substance spéciale connue pour son étape de changement de matière de
    l’état solide à l’état liquide quand la température de l’environnement passe du
    frais au doux », a déclaré Chao. « Quand le matériau fond, il se dilate, en
    compressant un tube central contenant un autre liquide. Ce liquide, maintenant
    sous haute pression, est utilisé pour générer l’électricité et charger les
    batteries sous l’eau. »


    Pendant qu’ils travaillaient sur ce
    projet, les chercheurs ont réalisé qu’ils pouvaient utiliser le même concept –
    utiliser une pompe environnementale pour générer un liquide à haute pression –
    pour produire de l’électricité à partir des océans.


    Utiliser le
    flux


    Avec le système de transfert d’énergie
    hydrocinétique à grande échelle de JPL / Caletech, Jones et Chao proposent que
    la marée des océans, les courants, les vagues aussi bien que le flux des
    rivières puissent fournir la source d’énergie pour créer le liquide à
    haute-pression. Comme l’eau fait tourner les aubes de turbines sous-marines, la
    vitesse de rotation du rotor pourrait être augmentée grâce à une boîte de
    vitesses, qui entraîne une pompe à fluide haute-pression. Le fluide à
    haute-pression pourrait être transporté grâce à des tuyaux flexibles jusqu’à un
    tuyau plus gros et ensuite jusqu’à une usine hydroélectrique efficace sur le
    rivage.


    « Si nous utilisons de l’eau fraîche
    dans un cycle fermé et que nous la recylons, il n’y aura pas d’impact sur
    l’écosystème des rivières ou de l’océan », a ajouté
    Chao.


    « Le principal avantage du système,
    selon Jones, est qu’il élimine tous les composants électriques submergés, qui
    sont sujets à la corrosion ». De plus, d’autres systèmes de turbines produisant
    de l’énergie grâce à la marée, comme le nouveau qui fonctionne sur la rivière
    Est de Manatthan, transfère l’énergie générée par les turbines jusqu’à la
    surface à travers des cables électriques enterrés. Ces derniers sont chers,
    difficiles à entretenir, et peuvent être dangereux, d’après Jones. Des problèmes
    similaires existent avec deux autres types de systèmes hydrocinétiques en
    service au Royaume Uni et en projet en Corée du Sud.


    « Le système de transfert d’énergie
    hydrocinétique du JPL/Caltech associe un agencement de sous-surfaces résistant à
    la corrosion simple et le système de production d’énergie électrique sur le
    rivage le moins coûteux » a déclaré Jones.


    « Le système que nous envisageons a un
    autre avantage, a-t-il dit, l’énergie hydraulique pressurisée peut être stockée
    dans un réservoir surélevé sur le rivage et peut être utilisée pour produire de
    l’électricité quand on en a besoin pour répondre à la demande en énergie. La
    plupart des systèmes produisant de l’énergie sans nuire à l’environnement
    produisent une puissance de manière intermitente. »


    « Ce genre de système de transfert
    d’énergie hydraulique est potentiellement applicable à de nombreux types
    d’énergies hydrocinétiques provenant des rivières, des vagues de l’océan, des
    marées et des courants » a déclaré Chao. Les scientifiques peuvent utiliser des
    modèles informatiques ultramodernes du vent, du flux des rivières, des courants
    océaniques et des marées pour déterminer chaque endroit potentiel pour la
    production d’énergie, ajoute-t-il. Ils peuvent également prédire la quantité
    d’énergie qu’on pourra produire dans le futur pour aider à plannifier
    l’utilisation et le stockage d’énergie.


    « Comme avec toutes ces technologies,
    l’arbitre ultime est le résultat final des études d’ingénierie, l’efficacité
    d’ensemble et les coûts en terme de dollars par capacité de production de watt
    produit », a déclaré Paul Dimotakis, ingénieur en chef du JPL. « De telles
    études et des efforts de développement préliminaires nécessitent aussi d’être
    accomplis pour le système d’énergie hydrocinétiques du JPL/Caltech, et s’ils
    sont prometteurs, alors la phase suivante de développement pourra être mise en
    œuvre. »


    Jones et Chao effectueront une
    présentation du système d’énergie hydrocinétiques du JPL/Caltech lors de la
    conférence sur l’Océan, l’ingénierie en mer et en Antarctic de la Société
    Américaine d’Ingénieurs Mécaniques cet été à Honolulu,
    Hawaï.


    Source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1984.php

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    Message par bye Jeu 14 Mai - 15:08

    Le gouvernement américain abandonne la voiture à hydrogène



    Les temps sont à la restriction. L’administration Obama
    vient de mettre au rebut le plan “pile à combustible” initié par le Président George W. Bush en 2003.



    Le département américain de l’énergie et son secrétaire général, Steven Chu, préfèrent favoriser le développement d’énergies qui sont davantage prometteuses dans les 10 à 20 prochaines années,
    ce qui n’est pas le cas de l’hydrogène.


    Les 1,2 milliards de dollars prévus pour le “plan hydrogène” est donc compromis.
    Néanmoins, Le Président Obama prévoit de dépenser 68,2 millions de dollars dans la recherche sur la pile à combustible, ce qui devrait permettre d’économiser 100 millions de dollars par an.


    Malgré les détracteurs, notons que Honda est à l’heure
    actuelle le seul constructeur à parvenir à commercialiser un véhicule de tourisme fonctionnant avec une pile à combustible, la
    FCX Clarity[/size]… un exemple pour les autres constructeurs?

    Reste une question: que va faire le Président Obama de ses 100 millions de dollars d’argent de poche annuel?

    Joe

    Sources:
    -
    The New York Times
    -
    The Motor Report
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    Message par bye Jeu 14 Mai - 17:05

    Greenpeace formule un scénario (R)évolution énergétique pour le
    Canada






    Croissance économique et réduction drastique des émissions de GES d'ici 2020



    OTTAWA, le 11 mai /CNW Telbec/ - Le pays pourrait réduire de façon drastique ses émission de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020. C'est ce qui ressort de l'étude publiée par Greenpeace et le Conseil européen pour les énergies renouvelables (EREC) intitulée (R)évolution énergétique du Canada. Greenpeace effectuait le lancement officiel de la publication ce matin devant la presse et
    des décideurs à Ottawa.




    Selon le rapport, il est possible de diminuer les émissions de dioxyde de carbone provenant du secteur de l'énergie de 45 % par rapport au niveau de 1990 d'ici 2020, et de 82 % à l'horizon 2050.
    Pour y arriver, le pays doit tabler sur le recours combiné à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.




    "Il s'agit d'un objectif parfaitement réaliste", s'est expliqué Sven Teske, directeur de la campagne Energies renouvelables pour Greenpeace International et co-auteur du rapport. "Ce que nous proposons avec la (R)évolution énergétique, c'est scénario
    qui sera bénéfique tant pour l'économie que pour l'environnement."




    Préparé par Greenpeace à partir d'études de modélisation réalisées par le Centre aérospatial d'Allemagne, le rapport propose des solutions spécifiques pour réduire les émissions de GES, éliminer le charbon et l'énergie nucléaire, tout en assurant la croissance économique du Canada.



    "Le rapport démontre comment nous pouvons économiser et poursuivre notre développement économique sans pour autant
    entraîner la planète vers des dérèglements climatiques catastrophiques. Nous avions déjà la technologie. Maintenant nous avons un plan. Il ne manque plus que la volonté politique des dirigeants canadiens", poursuit Teske.




    Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), afin de minimiser l'impact des conséquences des dérèglements du climat sur la planète, les pays développés devront réduire leurs émissions d'au moins 25 à 40 % par rapport au niveau de 1990 d'ici 2020. Des recherches récentes indiquent que les réductions devront être encore plus marquées. Un pareil résultat est réalisable avec le scénario (R)évolution énergétique.



    "Le Canada a un potentiel immense en matière d'énergies vertes. Celles-ci pourraient et doivent prendre la place des technologies polluantes et dangereuses comme le nucléaire et les combustibles
    fossiles", spécifie Christine Lins, secrétaire-générale de l'EREC, plus grande association commerciale au monde dans le domaine des énergies renouvelables. "A l'heure actuelle, le Canada n'est certainement pas un leader vert. Le scénario de la (R)évolution énergétique montre la marche à suivre pour le devenir."




    Les subventions versées à l'industrie nucléaire et à l'industrie des combustibles fossiles doivent cesser progressivement. Pour Greenpeace, il est également essentiel d'affiner et de concrétiser des normes d'efficacité énergétique obligatoires et sérieuses pour
    les véhicules, les immeubles et les appareils, ainsi que la fixation de cibles obligatoires de production d'énergie renouvelable avec le prix d'achat garanti pour l'électricité verte.




    Le rapport prouve concrètement la faisabilité des propositions en utilisant des technologies courantes déjà disponibles. A titre d'exemples, si l'on se réfère au scénario de référence du statu quo (établie à partir des données de l'Agence Internationale de l'Energie), la (R)évolution énergétique permettrait :



    - Une réduction de la facture d'électricité globale des Canadiens de 5,9 milliards $ dès 2020 grâce aux mesures d'efficacité énergétique,

    - En 2020, environ 25 % de la demande en énergie primaire est comblée par les énergies renouvelables, et cette proportion
    grimpe à 58 % en 2050. A l'heure actuelle, près de 75 % de l'énergie primaire consommée au Canada provient des combustibles fossiles - seulement 15 % provient de sources renouvelables.


    - Une diminution de la demande en énergie primaire de 50 % d'ici 2050 via à des mesures d'efficacité énergétique,

    - Une amélioration du rendement du gaz suite à l'utilisation accrue de systèmes de cogénération (chaleur et électricité). Le gaz naturel sert ici de combustible de transition vers un système plus vert,

    - La production de 80 % de notre électricité à partir de renouvelables, et tendre à un objectif de 90 % pour 2050.

    - Une augmentation du rôle des énergies renouvelables dans le paysage énergétique canadien. Elles répondent à 17 % de la
    demande en énergie finale en 2005, à 31 % en 2020 et 71 % en
    2050.


    - L'augmentation du rendement énergétique dans le secteur des transports de par l'utilisation des véhicules électriques à partir de 2020.



    Pour implanter les mesures de la (R)évolution énergétique, Greenpeace supporte l'objectif de KYOTO plus qui vise la réduction des émissions de GES de 25 % par rapport au niveau de 1990 d'ici
    2020.




    "Il est temps de mener une (R)évolution énergétique au Canada", admet David Martin, coordonnateur de la campagne Climat
    et énergie chez Greenpeace Canada et co-auteur du rapport. "Le Canada doit faire partie de la solution. Il ne doit pas constituer le problème. Pour le moment, nous sommes loin derrière les autres en matière de lutte aux changements climatiques. Il faut agir dès maintenant et adopter des mesures musclées pour mettre en place les énergies du futur", conclut Martin.



    Invitation aux journalistes

    Il est possible de s'entretenir par téléphone avec Christine Lins (en français), Dave Martin (en anglais) et Sven Teske (en anglais).



    Renseignements:
    Alex Paterson, Relations de presse (Ottawa), Greenpeace, (416) 524-8496;
    Catherine Vézina, Relations de presse, Greenpeace
    (Montréal), (514) 212-5749




    Source : http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/May2009/11/c2485.html
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Ven 15 Mai - 17:52

    Jean-Louis Borloo dévoile son plan pour le solaire

    INTERVIEW - Le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable lance notamment un appel d'offres pour construire une grande centrale photovoltaïque par région.

    Jean-Louis Borloo se déplace vendredi dans la région de Chambéry pour une visite placée sous le signe de l'énergie solaire. Au menu,
    l'annonce de mesures pour que la France accélère son développement dans cette énergie très prometteuse.

    LE FIGARO. - Vous dites que la France doit jouer un rôle de tout premier plan dans le développement de l'énergie solaire.
    Quels sont les grands axes de la stratégie dévoilée vendredi ?

    Jean-Louis BORLOO. - D'abord et avant tout, accélérer les raccordements au réseau des infrastructures solaires, en
    simplifiant toutes les procédures. C'est d'autant plus crucial que, depuis le Grenelle de l'environnement, la progression des capacités de production photovoltaïque correspond à la moitié de ce qui a été réalisé au cours des dix dernières années.

    Ensuite, l'État lance vendredi l'appel d'offres visant à implanter d'ici à 2011 au moins une centrale solaire dans chaque région, pour une puissance totale de 300 MW. Cela permet d'alimenter en électricité l'équivalent d'une ville de 150 000 habitants. Ce programme
    représente un investissement de 1,5 milliard d'euros, réparti sur tout le territoire.

    Au cours des derniers mois, la valeur de plusieurs entreprises liées aux énergies renouvelables a chuté de manière
    spectaculaire. Cela correspond-t-il à une perte de confiance dans cette industrie ?

    La crise financière a sans doute eu un impact sur les actions des entreprises, mais je rappelle que le secteur des énergies
    renouvelables connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années. Un exemple : la capacité du photovoltaïque a été multipliée par 2,5 sur la seule année 2008, et l'appel d'offres sur les centrales solaires va permettre de multiplier encore par 5 en quelques mois.

    Si on analyse la trajectoire des compagnies vertes, on mesure qu'elles sont un bon amortisseur de crise et qu'elles créent de
    l'emploi : les énergies vertes amorcent leur expansion. Au contraire, le potentiel est tel que l'on ne peut que progresser.

    Vous annoncez vendredi la création d'une équipe de France dédiée à la recherche et l'innovation dans les énergies
    nouvelles. Qu'est-ce que cela recouvre exactement ?

    Le Grenelle de l'environnement va permettre de passer à la vitesse supérieure dans la recherche, notamment dans le solaire avec
    une enveloppe de 130 millions d'euros sur la période 2009-2012. Mais pour articuler parfaitement cet effort, en accord avec Valérie Pécresse, nous allons mettre en place une nouvelle organisation de la recherche dans le domaine des nouvelles technologies de l'énergie. Nous voulons mieux structurer la valorisation industrielle de cette recherche autour de plusieurs organismes de référence, comme le CEA, l'IFP et l'INES.

    Nous avons sollicité l'aval du président de la République et du premier ministre afin de créer un fonds d'investissement dédié
    aux énergies nouvelles, doté d'un budget annuel de 100 millions
    d'euros.

    Ces dernières semaines, on a surtout parlé de la filière nucléaire française. N'est-ce pas au détriment de l'essor du
    renouvelable ?

    Pas du tout. Au-delà de l'EPR, les véritables augmentations de la capacité de production électrique française reposent sur les
    énergies renouvelables. La croissance verte du Grenelle de l'environnement est source de compétitivité. Elle crée des emplois et optimise le fonctionnement d'un grand nombre d'infrastructures. La France est véritablement en train de prendre ce virage.


    Propos recueillis par Frédéric de Monicault
    source: http://www.lefigaro.fr/vert/2009/05/15/01023-20090515ARTFIG00255-jean-louis-borloo-devoile-son-plan-pour-le-solaire-.php
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Sam 16 Mai - 20:25

    Le soleil, source d'énergie
    inépuisable



    Une ferme solaire et ses milliers de panneaux
    photovoltaïques. L'Europe prévoit que le solaire va représenter 20 % des
    énergies renouvelables.C'est une énergie ancestrale qui vient de la nuit des
    temps et qui est, aujourd'hui, aux premières loges des « cleantech », ces
    technologies propres, et vertes, en plein boom. L'énergie solaire apparaît non
    plus comme l'énergie du futur mais bien comme l'énergie du présent tant son
    développement, partout dans le monde, s'est accéléré ces dernières
    années.


    Mais si l'on (re) découvre aujourd'hui le Roi
    Soleil considéré comme un dieu par les civilisations égyptienne et incas, c'est
    bien dès l'Antiquité que les Anciens ont su utiliser cette énergie sans fin.
    Socrate n'a-t-il pas enseigné en 350 avant notre ère la construction
    bioclimatique ? Et Archimède n'a-t-il pas inventé le moyen d'incendier les
    navires ennemis en utilisant les rayons du soleil 150 ans plus tard
    ?


    La fascination pour l'énergie du soleil n'a de
    fait jamais cessé. Du célèbre chimiste et physicien Lavoisier qui invente au
    XVIIIe siècle un four solaire pour fondre ses métaux à Albert Einstein qui
    explique au début du XXe siècle l'effet photovoltaïque ; de la centrale solaire
    Thémis lancée en 1983 à Targasonne dans les Pyrénées-Orientales, tout près du
    four solaire d'Odeillo de Font-Romeu - et récemment réactivée - à feu la station
    spatiale Mir ; on le voit, l'utilisation de l'énergie solaire par l'homme est
    consubstantielle au progrès scientifique. Mais c'est justement en sortant du
    champ scientifique pour envahir notre quotidien que le solaire apparaît
    aujourd'hui comme énergie de pointe.


    Beaucoup d'entre nous ont découvert l'énergie
    solaire… sur une calculette. Quelques cellules remplaçaient alors les piles pour
    notre plus grand bonheur. Aujourd'hui, ces cellules ont essaimé partout :
    chargeurs pour ordinateurs portables, éclairage urbain ou de jardins, chauffage,
    etc. Mais ce sont bien sûr les projets de grande ampleur qui confortent la
    position du solaire sur le marché de l'énergie. Des toits solaires pour les
    particuliers aux gigantesques fermes solaires qui voient le jour, aux
    États-Unis, en Europe et en France mais aussi en Chine ou dans les Émirats. Les
    levées de fonds capitalistiques des entreprises du secteur ne trompent pas et se
    chiffrent en milliards.


    Énergie inépuisable à l'heure où la prise de
    conscience de la fin et du coût sans cesse croissant des énergies fossiles -
    pétrole, gaz, charbon - s'accentue, l'énergie solaire, qu'elle soit passive,
    photovoltaïque ou thermique, semble promise à un bel avenir. La Commission
    européenne pour les énergies renouvelables prévoit ainsi que l'énergie solaire
    représentera une part de 20 % dans les énergies renouvelables, ces dernières
    devant apporter 20 % de l'énergie en 2020 et 50 % en 2040. Mieux encore, au
    regard des changements climatiques et de la lutte contre l'effet de serre,
    l'énergie solaire est une énergie éminemment propre et surtout, en ces temps de
    crise, un secteur qui recrute.


    --------------------------------------------------------------------------------

    80 manifestations en Grand sud
    En France, Enerplan, l'association
    professionnelle de l'énergie solaire, organise la 2e édition des Journées
    européennes. Dans les 22 Régions, les Français vont pouvoir s'informer grâce à
    des opérations portes ouvertes dans les usines et les entreprises du solaire ;
    des journées d'information sur le solaire dans les communes ou chez les
    professionnels ; des stands d'information sur le solaire dans les agences
    clientèle des opérateurs énergétiques, dans les communes ; des + sur le solaire
    dans les écoles, etc. 1 500 manifestations sont attendues partout en France dont
    près de 80 en Midi-Pyrénées, dans l'Aude et en Lot-et-Garonne.

    --------------------------------------------------------------------------------

    Le rendez-vous européen du solaire
    Les premières Journées du Solaire se
    sont déroulées en Autriche en 2002. L'idée a ensuite été étendue en Suisse puis
    en Allemagne où une semaine entière est consacrée à cette campagne d'intérêt
    public pour l'énergie solaire. Les Journées du Solaire ont pour but de
    promouvoir l'utilisation de l'énergie solaire comme source d'énergie
    renouvelable pour la production de chaleur et d'électricité. Les premières
    Journées européennes du solaire se sont tenues en mai 2008 dans 13 pays. La 2e
    édition est programmée du 15 au 22 mai 2009 ; elle se tient les 15 et 16 mai
    2009 en France.

    Ces journées européennes sont organisées dans le cadre du projet européen
    European Solar Day, soutenu par la Commission Européenne, avec plusieurs pays
    partenaires : l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, l'Espagne, les Pays Bas, le
    Portugal, la Slovénie, ainsi que la Suisse. L'objectif est de mobiliser en
    Europe plus de 100 000 citoyens sur le thème du solaire, à travers plus de 4 000
    événements.

    Cette manifestation à l'échelle du Vieux Continent permet de rassembler les
    principaux acteurs du solaire thermique et du photovoltaïque à l'échelle de
    chaque pays et de l'Europe. Les Journées, coordonnées par l'European Solar
    Thermal Industry Federation (ESTIF), avec le soutien de l'European PhotoVoltaic
    Industry Association (EPIA), sont soutenues par 25 organisations, au niveau
    national et européen.

    --------------------------------------------------------------------------------

    Plus d'infos sur internet
    Pour retrouver la liste des manifestations
    organisées en France et dans le Grand Sud durant ces journées, vous pouvez vous
    connecter sur le site internet des Journées européennes du solaire à l'adresse :
    www.journees-du-solaire.fr

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/16/606425-Le-soleil-source-d-energie-inepuisable.html
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    Message par bye Sam 23 Mai - 19:13

    Centrale photovoltaïque.





    Ce sera la plus grande d'Europe et elle prend forme à vitesse grand V dans le nord-est dépeuplé du département des Landes. Comme une future référence.



    Sous le soleil du Gabardan



    C'est au fin fond du « no man's Landes ». À la frontière des communes de Losse et de Baudignan, 48 habitants, la plus petite du département. Tout s'y passe en silence, mais plus du tout en catimini. Là-bas, au beau milieu du joli Gabardan, un peu au milieu
    de nulle part donc, le soleil brille. Et dans l'océan de mauvaises nouvelles qui submergent le département, le pays, le monde, allez savoir, l'univers peut-être ? C'est comme un îlot d'optimisme qui jaillit d'un coup au milieu de la forêt.




    Cette semaine, le préfet Étienne Guyot est venu dévoiler le panneau inaugural, aux côtés d'Yvon André, directeur d'EDF Énergies nouvelles (EN), et de Serge Jourdan, maire de
    Losse, président de la Communauté de communes du Gabardan et cheville ouvrière d'un projet que même lui n'imaginait pas prendre une telle ampleur.




    Sens de l'histoire



    « Quand on a commencé à y travailler, en septembre 2006, on savait être dans le sens de l'histoire. Mais de là à en arriver à une centrale de 317 ha, à un coût de 350 millions d'euros... » Ses yeux roulent, mais ses pieds restent sur terre. Et sa tête dans les nuages, où le soleil « diffus » (que personne ne s'offusque, c'est
    un terme technique) des Landes commence à cogner très fort sur les premiers panneaux qui paraissent avoir jailli du sol à la vitesse disons du son, pour laisser vivre sa vie à la lumière, dans ce coin reculé et désert où le voisinage ne risque pas d'intenter un procès.




    En un temps record, donc, le projet de la plus grande centrale photovoltaïque d'Europe est passé de l'imaginaire au très concret. L'avancée des travaux est même clairement spectaculaire. Un peu parce que le plan de relance du gouvernement en a fait un
    chantier prioritaire, beaucoup parce qu'EDF-EN a passé la surmultipliée, mais surtout parce que toutes les parties prenantes ont saisi l'aubaine.




    L'État a ainsi vu dans ce chantier « emblématique » (Étienne Guyot) l'occasion d'établir une charte sur le développement de cette énergie providentielle qui en tenterait du coup tellement, qu'elle pourrait en conduire certains à faire n'importe quoi. « Il y a un équilibre à trouver et à respecter en terme environnemental. La forêt est notre richesse, tout projet de ce genre doit donc aller vers une logique de reboisement compensateur. »



    Le préfet des Landes n'a pas fini de parler que Serge Jourdan rappelle à quel point ce chantier se veut « exemplaire. Chaque hectare déboisé sera replanté, 60 % feuillus, 40 % résineux. Et puis il ne faut pas oublier que 317 ha de forêt sur les 44 000 que compte notre canton, ça fait 0,74 % du territoire... »



    40 000 habitants alimentés



    C'est aussi parce que « nous sommes dans un domaine où les procédures ne sont pas stabilisées », comme le dit joliment Yvon André, que tout doit être fait dans les règles de l'art. Pour dire que le photovoltaïque essuie encore les plâtres en France.
    Obligeant ses acteurs à marcher sur des œufs. Mais élégamment.




    Parce que, pendant que les procédures s'adaptent, les rangées de panneaux s'alignent les unes derrière les autres à Losse. Une première tranche voit pousser des « trackers » (suiveurs, qui tournent en fonction du soleil) selon un procédé expérimental qui
    doit produire 2 MWC. La deuxième, plus classique, est aussi plus spectaculaire : sur des centaines de mètres, les modules posés sur des poutres en bois (bientôt toutes de pins, bien sûr !) commencent à donner une idée du produit final, qui donnera ici 10 MWC.




    Soit une simple goutte dans le torrent annoncé, puisque 76 MWC sortiront en 2010 du million de modules installés, soit la consommation de 40 000 habitants, dix fois celle du canton, plus de 10 % de la population landaise ! À condition d'être raccordé,
    bien sûr.




    Parce que si EDF-EN a décidé d'accélérer - « on peut même aller plus vite », répète Yvon André en glissant que le total de 80 ouvriers déjà prévu peut encore augmenter - c'est du
    côté d'ERDF que les efforts doivent désormais porter, qui a la charge de connecter la production à la centrale voisine de Barbotan.




    Dans l'euphorie du moment, ce serait presque un détail. Pour dire si le soleil brille sur le Gabardan.





    Comment ça marche ?




    L'effet photovoltaïque est obtenu par la transformation d'ondes lumineuses en courant électrique. Au cœur du principe, se trouve un matériau semi-conducteur capable de libérer des électrons.



    Les modules photovoltaïques sont composés de deux couches de semi-conducteurs (à Losse, ce sont des modules dits à « couches minces », réalisés à base de tellure de cadmium ou de cuivre indium gallium sélénium), l'une chargée positivement, l'autre négativement. Quand le semi-conducteur reçoit les photons du rayonnement
    solaire, ceux-ci libèrent une partie des électrons de sa structure : le champ électrique présent entre ses couches positives et négatives capte ces électrons libres, créant ainsi un courant électrique continu. Le rayonnement du soleil est transformé en courant électrique continu acheminé vers un onduleur, lequel
    convertit cette électricité en courant alternatif, compatible avec le
    réseau.




    Un transformateur élève ensuite la tension, avant l'injection de l'électricité par câble jusqu'au réseau public.



    Source: http://www.sudouest.com/landes/actualite/article/597776/mil/4561319.html#c599103
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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Ven 29 Mai - 7:20

    Extension de la plus grande ferme
    éolienne terrestre d'Europe en Ecosse





    Le 28 Mai 2009

    L’extension de la ferme éolienne de
    Whitelee demandée par Scottish Power, fournisseur d’énergie du centre et du sud
    de l’Écosse, pour une valeur de 300 millions de livres, vient de recevoir
    l’agrément nécessaire, ce qui lui permettra d’alimenter à terme quelque 250 000
    foyers, a annoncé le Premier ministre écossais Alex Salmond le 20 mai
    dernier.


    Le Premier ministre a fait cette annonce
    à l’occasion du « raccordement » officiel au réseau national des 140 turbines
    qui forment la plus grande ferme éolienne terrestre d’Europe à Whitelee, dans
    l’est du Renfrewshire.


    L’accord du gouvernement écossais au
    projet d’extension conférera à la ferme éolienne une capacité totale de 452 MW
    (soit environ la moitié d'un réacteur nucléaire classique) et créera jusqu’à 300
    emplois pour sa construction.


    M. Salmond a ainsi déclaré : « Nous
    annonçons aujourd’hui de nouveaux investissements, plus d’emplois et
    l’accélération de la révolution des énergies vertes en Écosse. Notre potentiel
    de production d’électricité à partir de sources renouvelables atteint 60 GW –
    plus de dix fois notre demande aux heures de pointe. Nous avons lancé le plus
    grand prix au monde spécialement consacré à l’innovation dans le domaine des
    énergies marines, le Prix Saltire d’une valeur de 10 millions de livres. Nous
    développons et appliquons des technologies propres dans le secteur des
    carburants fossiles ; nous bénéficions d’un avantage concurrentiel inégalé dans
    la capture et le stockage du carbone ; nous avons validé le projet Siadar, l’un
    des plus grands projets d’énergie houlomotrice au monde ; et nous développons et
    soutenons des projets hydrauliques et autour de la biomasse. Si nous exploitons
    toutes ces opportunités, nous créerons plus de 16 000 emplois en Écosse au cours
    des dix prochaines années. »


    Le gouvernement écossais a désormais
    validé 23 projets énergétiques majeurs depuis mai 2007 – plus qu’au cours des
    quatre années précédentes. Il entend tirer pleinement parti de sa part de 25 %
    des capacités éoliennes et houlomotrices en Europe et exploiter les multiples
    opportunités économiques offertes par les avantages naturels du territoire dans
    le domaine des énergies renouvelables.


    L’Écosse bénéficie du soutien sans
    faille de son gouvernement, de son industrie et de sa recherche pour exploiter
    pleinement son potentiel énergétique et figurer en première ligne de la
    révolution verte, afin d’en retirer un bénéfice économique
    maximal.


    Les objectifs du gouvernement écossais
    sont de couvrir 50 % des besoins en électricité à partir d’énergies
    renouvelables d’ici 2020, avec un objectif intermédiaire de 31 % en 2011, ce qui
    est très supérieur aux objectifs européens de 20% d'ici
    2020.


    Source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1999.php
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    Message par bye Mer 3 Juin - 6:21

    Russie: quatre centrales flottantes
    verront le jour en Iakoutie (officiel)





    IAKOUTSK, 11 mars - RIA Novosti. Quatre
    centrales nucléaires flottantes seront construites en Iakoutie (Sibérie
    orientale) et devraient entrer en service en 2013-2015, a annoncé mercredi à RIA
    Novosti un porte-parole de la présidence de la république
    russe.


    Selon lui, plusieurs ministères iakoutes
    et Rosenergoatom (entreprise qui gère les centrales et sites nucléaires russes,
    ndlr) ont achevé la rédaction des passeports énergétiques des quatre sites qui
    accueilleront les centrales flottantes.


    "La réalisation de ce projet réduira
    notablement les frais d'acheminement du combustible destiné au réseau
    énergétique existant, et augmentera la qualité et la fiabilité de
    l'approvisionnement en énergie compte tenu du développement industriel du nord
    de la Iakoutie", a-t-il fait remarquer.


    D'après le responsable, les
    investissements destinés au projet atteignent à l'heure actuelle 30 milliards de
    roubles (675 millions d'euros). Un schéma public-privé prévoit de puiser dans le
    fonds d'investissements de la Fédération de Russie, tout en recourant aux fonds
    de Rosenergoatom et d'investisseurs privés.


    La formation de spécialistes est
    désormais à l'ordre du jour, a-t-il conclu. Selon lui, environ 470 personnes
    devraient travailler sur chaque centrale flottante.


    Source :http://fr.rian.ru/business/20090311/120506952.html

    ©️2008RIA
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    Message par bye Mer 3 Juin - 17:19

    Labeaume visionnaire?




    Le 1er Juin 2009

    (Québec) Ces derniers mois, l'administration Labeaume a bousculé bien des idées reçues en voulant faire entrer Québec dans le XXIe siècle : densification, urbanisation, cité verte, Groupe de travail sur la mobilité durable... Se pourrait-il qu'un baril de pétrole à 200 $, d'ici trois ans, fasse passer le maire pour un visionnaire? Ce
    serait la fin du monde tel qu'on le connaît, pour paraphraser R.E.M.


    L'essence à 2 $ le litre? Ce pourrait devenir une réalité bien plus rapidement que le croit la moyenne des ours, si on se fie à l'économiste Jeff Rubin. Comme d'autres, il prédit la fin du pétrole à
    rabais, mais il croit aussi que le choc pétrolier qui en découlera changera radicalement le mode de vie nord-américain et signalera la fin de la mondialisation, rien de moins.


    Il défend cette thèse-choc dans un nouveau livre (Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller). Pour défendre ses idées, que son employeur refusait de cautionner, il n'a pas hésité à démissionner de son poste d'économiste en chef de la CIBC.
    Dans une entrevue à La Presse, il prédit que la hausse du prix du pétrole entraînera un ménage sur cinq à abandonner la voiture d'ici 10 ans - ce qui fera exploser la demande pour le transport en
    commun. Le prix des maisons en périphérie va s'effondrer parce que les gens n'auront plus les moyens de payer le coût de longs trajets en auto pour se rendre au travail. Ce qui entraînera une densification massive dans les villes.

    Le pétrole sera si cher, dit-il, que les fruits et légumes importés seront hors de prix, ce qui favorisera l'agriculture locale et bio, de même que le retour à la consommation saisonnière. Quant à la
    délocalisation des usines, elle deviendra un anachronisme. «Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L'économie de services sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»


    Une bien mauvaise nouvelle pour Québec, qui mise beaucoup en ce moment sur l'économie du savoir... Remarquez que le télétravail, qui fait de timides percées, pourrait croître de façon exponentielle. Quantité de déplacements deviendraient alors superflus. La
    nécessité viendrait à bout de bien des réticences, tant chez les employeurs que les employés. Les bienfaits seraient majeurs pour
    l'environnement.


    Bref, les Nord-Américains seraient contraints à adopter le mode de vie des Européens - ce qui n'est quand même pas le goulag. Évidemment, Rubin généralise et grossit le trait pour que son message soit plus percutant. Mais s'il est de bon ton de se moquer des prédictions des économistes, il faut savoir que Rubin fut un des seuls à prédire correctement l'an passé que le baril de pétrole dépasserait les 100 $...

    Peu importe si le baril atteint 200 $ en 2012 (en tablant sur une reprise économique rapide). Il finira par l'atteindre un jour ou l'autre en raison de la hausse de la demande et de la décroissance de
    l'offre. Oui, il y a encore du pétrole, mais il coûte de plus en plus cher à extraire et son extraction se fait à des coûts faramineux pour l'environnement; pensons aux sables bitumineux, par exemple.

    Certaines villes, voire certains pays, ont commencé leur sevrage de pétrole et leur traitement aux énergies renouvelables. Reste que Québec et le Québec peuvent être à l'avant-garde d'un nouveau mode de vie. La province a en main tous les instruments pour se libérer de cette dépendance dans une perspective de développement durable, estime le Réseau des ingénieurs du Québec dans un rapport récent.

    La recette est assez simple : miser sur l'efficacité énergétique, en créant un fonds national, notamment, et exporter notre hydroélectricité. Nos ingénieurs suggèrent aussi d'optimiser les
    transports et de développer de nouvelles capacités de productions (lire barrages), mais aussi l'éolien et la microproduction d'énergies renouvelables (solaire, géothermie, biomasse, etc.) de même que les biocarburants.


    Il y a quand même un os de taille. Pour l'instant, les Américains ne reconnaissent pas dans leur projet de loi de 2009 sur l'énergie propre et la sécurité (loi Waxman) notre hydroélectricité comme
    étant verte.


    N'empêche : «La meilleure énergie est celle que la société québécoise ne consomme pas», lit-on dans le rapport. Quant
    à savoir si Régis Labeaume est un visionnaire ou s'il s'inscrit dans l'air du temps, on verra.


    Entrevue de Jeff Rubin : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/200905/28/01-860553-la-fin-du-monde-tel-quon-le-connait-est-proche.php


    Étude du réseau des ingénieurs : http://www.reseauiq.qc.ca/fr/discussion/developpement_energetique/etude_developpement_energetique.html


    Source :http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200905/31/01-861649-labeaume-visionnaire.php
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    Message par bye Mer 3 Juin - 17:50

    Plus de 1000 abris bus solaires à San Francisco




    Le 02 Juin 2009

    Le Maire de San Francisco (Californie), Gavin Newsom, a récemment dévoilé son intention d'installer d'ici 2013, les
    premiers 1 100 abris bus solaires.


    Les panneaux photovoltaïques placés sur le toit ondulé de couleur rouge de chaque abri bus seront utilisés pour alimenter les interphones, l'éclairage à LED, et même les routeurs sans fil qui
    permettront de couvrir gracieusement la ville en accès
    internet.

    Le toit construit à partir de matériaux en polycarbonate recyclés à 40%, intégre directement des cellules photovoltaïques en couche mince. La structure en acier quant à elle, est composée à 75% de matériaux recyclés.

    "L'utilisation des abris bus photovoltaïques, LEDs et WiFi sera la norme dans le futur et je suis fier que San Francisco soit une ville de démonstration pour la mise en œuvre de ces technologies." a indiqué le Maire.

    Source :http://www.enerzine.com/1037/7692+plus-de-1000-abris-bus-solaires-a-san-francisco+.html
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    Message par bye Lun 8 Juin - 6:25

    Afrique centrale : mieux gérer la ressource bois-énergie face à une urbanisation galopante




    Le 04 Juin 2009

    Le projet Makala, coordonné par le Cirad, vient de débuter. Destiné à mieux gérer le bois-énergie face à une urbanisation
    croissante, il sera mené en République démocratique du Congo à travers deux axes principaux : replanter en savane et redonner une valeur écologique et économique
    aux forêts dégradées.

    L’Afrique tropicale luxuriante où les ressources ligneuses se régénèrent à vitesse grand V : l’image est aujourd’hui dépassée tant ces ressources sont exploitées. En Afrique centrale, le bois énergie représente 80 % de l’ensemble des prélèvements de bois des écosystèmes forestiers et assure l’essentiel des besoins en énergie domestique. Ces
    prélèvements constituent aujourd’hui une cause majeure de la dégradation des forêts, en particulier dans les zones périurbaines. Pour Jean-Noël Marien, chercheur au Cirad, « avec l’urbanisation croissante, on a dépassé un seuil de
    dégradation notamment en zones périurbaines où la principale source d’énergie est le bois ». A Kinshasa, notamment, la population a doublé en l’espace d’une
    génération pour atteindre aujourd’hui huit millions d’habitants. C’est autant de personnes qui utilisent le bois extrait des forêts.


    « Il est nécessaire de pouvoir continuer à approvisionner les villes en bois-énergie »

    Comment approvisionner les populations tout en limitant l’impact environnemental sur les forêts ? C’est la question à laquelle devra répondre le projet européen Makala, qui vient de débuter. Makala signifie « braise » en langue lingala. Le projet sera mené en République démocratique du Congo et en République du Congo. Le bois y représente 85 % de la ressource en énergie domestique. L’objectif est de contribuer à mieux gérer la ressource. « Il est nécessaire de pouvoir continuer à approvisionner les villes en bois-énergie car, dans la plupart des villes, c’est le seul mode de cuisson utilisé, précise Jean-Noël Marien. Mais il est aussi possible de diminuer les impacts négatifs sur l’environnement tels que la déforestation ou la dégradation des écosystèmes. »

    Les chercheurs commenceront par analyser les flux de
    bois énergie (charbon, bois de feu) transportées afin de savoir d’où vient le bois et en quelles quantités. A Kinshasa, par exemple, le charbon de bois peut être extrait à 300 ou 400 km de distance de la ville. Comment est-il transporté
    ? Quelle quantité en consomment les ménages ? Quel est l’impact de ce transport sur l’environnement ?


    A la suite de cet état des lieux, les chercheurs prévoient d’agir dans deux directions. Dans les zones de savane, il s’agira de replanter, notamment des acacias. « L’acacia est une essence plébiscitée et déjà utilisée par les populations car il s’agit d’un bois de feux efficace et qui croît rapidement », explique Jean-Noël Marien. Pour ce qui est des espaces de
    forêts très dégradées, l’idée est de leur redonner une valeur écologique et économique. Ceci se fera en réinstallant les espèces forestières traditionnelles locales particulièrement bien appréciées pour le bois énergie. Quelques fruitiers seront également réintroduits afin d’offrir une possibilité de diversifier les revenus.


    La sécurisation du foncier : un problème fondamental

    Toutes les activités de terrain se feront au travers des associations locales, ce qui devrait permettre de travailler sur la sécurisation du foncier. « C’est un problème fondamental qui bloque les initiatives de développement rural, observe Jean-Noël Marien. Il y a conflit entre le pouvoir traditionnel au sein des villages ou des clans, dépositaires traditionnels du foncier, et l’Etat, propriétaire officiel et qui fonctionne par
    titres de propriétés. » Une meilleure sécurisation du foncier permettra de garantir aux producteurs leur investissement à long terme. Cela passera par un travail de mise en relation entre les autorités coutumières et les représentants
    de l’Etat. Les chercheurs espèrent que des règles assez simples pourront en émerger.


    Enfin, il s’agira d’améliorer la transformation du bois en charbon et d’augmenter le rendement énergétique. Cette approche technologique n’ira pas sans intégrer une dimension d’appropriation culturelle et sociale des populations.

    Le projet, financé à hauteur de 3 millions d’euros, sera mis en œuvre sur une durée de quatre années. Il regroupe quatre acteurs européens et six acteurs nationaux ou
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    Message par bye Mar 9 Juin - 14:20

    Jean-Louis Borloo relance les réseaux de chaleur urbains





    Souvent méconnus et injustement boudés, les réseaux urbains de chaleur reviennent au goût du jour.
    En effet, le ministre de l’Ecologie a présenté la semaine dernière sa feuille de route pour les infrastructures énergétiques de la France, issue du Grenelle Environnement. Cette « roadmap » fait la part belle à la production de chaleur et prévoit, a minima, le doublement des logements raccordés à un réseau collectif de chaleur.




    Quatre à huit millions de logements raccordés en 2020



    L’objectif est très clair : le nombre des logements raccordés aux réseaux collectifs de chaleur, appelés aussi chauffages urbains, devra doubler, voire tripler ou même quadrupler en fonction de l’évolution des performances des énergies renouvelables.



    A l’heure actuelle, deux millions de logements bénéficient de cette distribution de chaleur délocalisée. Plus précisément, deux millions équivalent logements, l’unité de mesure conventionnelle utilisée par la filière, car un même réseau dessert indifféremment des habitations, des bureaux, mais aussi des bâtiments publics.
    En 2007 (dernières statistiques disponibles), la métropole comptait 400 réseaux de plus de 3,5 kW, répartis dans 250 villes. La puissance totale cumulée atteignait 18 000 MW et la production annuelle dépassait 26 000 GWh, distribuée aux deux tiers dans l’habitat (dont 75% de logements sociaux), le reste étant
    utilisé par le tertiaire, principalement des écoles et des hôpitaux.




    Bon point, le tiers de la puissance produite par ces réseaux provient déjà d’énergies renouvelables ou de récupération, généralement via l’utilisation de la chaleur dite « fatale »
    des incinérateurs d’ordures ménagères. Ce qui fait du chauffage urbain le premier opérateur d’énergie renouvelable en France, même sans tenir compte de la cinquantaine de petits réseaux (moins de 3,5 kW) qui exploitent généralement de la biomasse.




    1 milliard d’euros pour la production de chaleur



    La FG3E (Fédération Française des Entreprises Gestionnaires de Services aux Equipements, à l’Energie, et à l’Environnement) se frotte les mains. Même si la feuille de route ne mentionne pas précisément l’allocation financière en faveur des réseaux de chaleur, ces derniers profiteront du « fonds chaleur renouvelable », doté d’un milliard d’euros pour la période 2009 – 2011. Un très gros matelas confié aux bons soins de l’Ademe, avec des objectifs ambitieux : « développer très fortement, à partir de sources renouvelables comme la biomasse, la géothermie, le solaire, la production de chaleur dans le tertiaire, l’industrie et l’agriculture, et d’améliorer et diversifier les sources de chauffage dans l’habitat collectif ». Les gestionnaires des réseaux de chauffage urbain
    bénéficieront également de plusieurs dispositions fiscales et réglementaires (TVA réduite, prolongation des durées de concession…).




    « Nous sommes satisfaits de constater que la pertinence du chauffage urbain est reconnue » se félicite Isabelle Guédra, Secrétaire Général du Syndicat National du Chauffage Urbain et de la Climatisation Urbaine (SNCU, membre de la FG3E). Et d’ajouter :
    « nos membres attendaient avec impatience l’assouplissement du classement des réseaux de chaleur. » On les comprend : ce « classement », concernant les réseaux dont au moins 50% de la production provient d’énergies renouvelables ou de récupération, s’accompagne d’une obligation de raccordement, sauf à démontrer
    une alternative plus écologique.




    Les fournisseurs de chaleur souffrent d’une piètre image auprès de leurs clients



    Les opérateurs pourront-il suivre techniquement ? « L’objectif du gouvernement nous semble atteignable. Mais à la condition que les distorsions de concurrence que nous subissons actuellement disparaissent. Nous ne demandons pas de traitement de faveur, mais l’égalité des chances », plaide Isabelle Guédra. En ligne de mire, des incohérences administratives, comme l’impossibilité pour les usagers d’accéder au tarif social du gaz si leur résidence est raccordée à un chauffage urbain…. même si ce dernier utilise lui-même une chaudière à gaz.



    Restera à convaincre les copropriétés, les offices HLM et les gestionnaires de bâtiments publics de se raccorder. Pas toujours évident, même si cette solution est souvent la plus économique. Le rapport Prévot (2006) pointait en effet la piètre image des fournisseurs de chaleur auprès de leurs clients. Principaux reproches : une facturation incompréhensible et des engagements contractuels trop longs. « La profession a pris en compte toutes ces critiques. Nous avons énormément travaillé sur la transparence et sur la communication. Notamment, en instaurant avec l’Institut de la Gestion Déléguée, des indicateurs de suivi des réseaux,
    incluant bien sûr la qualité et le service après vente, conclut Isabelle Guédra. Nous allons également diffuser à la fin du mois de juin, un guide de l’usager, très didactique et destiné au grand public. Mais notre métier est très compliqué… et le restera. »




    Le plus gros réseau de chaleur français à Paris



    Selon la FG3E, Paris accueille le plus vaste et le plus puissant réseau de chaleur en France : 25 % des habitations parisiennes, 960 km de conduites (450 km au départ des chaufferies et 410 km de retour), distribuant près de 6 millions de MWh (6 TWh),
    produits pour moitié par les usines d’incinération, et le reste par les
    chaufferies conventionnelles de CPCU (Compagnie Parisienne du Chauffage Urbain). C’est le seul réseau français où la chaleur est transportée sous forme de vapeur.




    La feuille de route des infrastructures énergétiques en bref



    * « Facteur 4 » : division par quatre des émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050.

    * Croissance de 50% de l’énergie produite à partir de sources renouvelables d’ici 2012, et de 120% ’ici 2020.

    * Déclassement de plus de la moitié des centrales à charbon d’ici 2015 et remplacement par des centrales à gaz.

    * Accélération des investissements dans le domaine du transport et du stockage du gaz. Création de terminaux méthaniers.

    * Confirmation d’un deuxième réacteur EPR (Penly)



    par Olivier Barrellier | Cleantech Republic | 08.06.09



    Source : http://www.cleantechrepublic.com/2009/06/08/jean-louis-borloo-relance-les-reseaux-de-chaleur-urbains/
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    Message par bye Mer 10 Juin - 6:16

    Comment remplacer le charbon par de l'eau de mer...


    Le 08 Juin 2009

    C'est un projet aussi fou que séduisant: utiliser de l'eau de mer
    pour produire de l'électricité. La Réunion entend bien être une
    pionnière en terme d'énergie thermique des mers.

    Sur le papier, le principe est tout simple: produire de l'électricité en utilisant la différence de températures entre les eaux de surface -plus de 20°C à la Réunion- et les eaux des profondeurs - de 3 à
    5°C entre 1000 et 1500 mètres. L'énergie thermique des mers, comme son nom l'indique, n'utilise pas la force mécanique de la houle, mais exploite le potentiel de l'immense réservoir d'eau froide recouvert par les eaux chaudes de l'Océan indien. Une source d'énergie renouvelable et, contrairement à l'éolien ou au solaire, qui produirait 24 heures sur 24, 365 jour par an.

    En avril dernier, la Région a passé une convention avec DCNS (ex
    arsenaux de la Marine) qui jouit d'une forte expérience,
    notamment dans le domaine des sous-marins.

    Cet après-midi a été fait un point d'avancement sur l'étude
    d'implantation d'un démonstrateur. Les principales phases sont
    la réalisation d'un prototype à terre, en 2011, suivie de
    l'installation à 8 ou 9 km au large du Port, mi 2013, d'un démonstrateur, sous forme d'une mini-centrale offshore produisant 1,5 méga-watt d'électricité.
    Ce n'est qu'ensuite, en fonction des résultats de ces expérimentations, que serait lancée l'étape de production
    industrielle. Objectif à l'horizon 2030: produire 100 à 150
    mégawatts, de manière à remplacer les 2/3 de la consommation actuelle de charbon.

    D'après les premières études, quatre sites réunionnais pourraient
    être retenus pour l'installation de ces centrales off-shore: au large
    de Sainte-Rose dans l'est, de Saint-Denis dans le nord, du gouffre
    de l'Etang-Salé dans le sud-ouest et du Port au nord-ouest. C'est
    ce dernier site, à environ 8 ou 9 kilomètres du port de la Pointe
    des Galets, qui devrait être choisis pour l'implantation du
    démonstrateur en raison de sa proximité avec les infrastructures
    industrielles.

    Enfin, et ce n'est pas la moindre des bonnes nouvelles: selon
    des responsables du projet de la DCNS, le montage final du démonstrateur à la Réunion pourrait représenter six mois de travail pour une centaine de personnes, soit quelque 100 000 heures de travail.

    Source :http://www.lequotidien.re/actualites/c-tait-en-direct/41794-energies-renouvelables-comment-remplacer-le-charbon-par-de-l-eau-de-mer.html

    ©️ Le Quotidien
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    Message par bye Jeu 11 Juin - 6:42

    France : 100 millions d'euros pour les énergies marines





    Lors d'une visite à Brest, Jean-Louis Borloo, ministre chargé de l'Écologie, a annoncé que le budget accordé au développement des énergies renouvelables marines a été revu à la hausse, passant de 30 à 100 millions d'euros.



    Alors que la première édition des Journées de la mer s'est ouverte lundi, Jean-Louis Borloo a rappelé son engagement pour l'océan, trop négligé au cours du siècle dernier selon lui.



    Lors de sa visite à Brest, où l'Ifremer fête ses 25 ans, le ministre chargé de l'Écologie a annoncé que le budget de l'État consacré au développement des énergies renouvelables marines a été largement augmenté, puisque de 30, il est passé à 100 millions d'euros. Et d'ajouter : "La terre ne suffira pas à sauver la Terre. Le président
    souhaite qu'on entre dans une décennie de la mer et des océans (…) Le monde a besoin qu'on accélère sur les connaissances de la mer. C'est absolument vital. À nous de faire la conquête des océans comme on a fait la conquête de l'espace".




    Énergie des vagues, des marées, des courants, ou énergie thermique, la France détient 80 % du potentiel hydrolien européen et le ministère chargé de l'Écologie estime qu'il est temps d'exploiter cette ressource encore peu connue et développée.



    Source : http://www.maxisciences.com/mer/france-100-millions-d-039-euros-pour-les-energies-marines_art2327.html
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    Message par bye Mer 17 Juin - 18:51

    Des entreprises allemandes veulent construire une centrale
    solaire géante en Afrique

    BERLIN - Une vingtaine d'entreprises allemandes espèrent lancer mi-juillet un consortium chargé de construire une centrale
    solaire géante dans les déserts du nord de l'Afrique pour alimenter l'Europe en énergie "propre".

    Le 13 juillet prochain, à Munich, le réassureur allemand Munich Re veut réunir une vingtaine de multinationales -- Deutsche
    Bank, RWE, Siemens et d'autres qui ne souhaitent pas être identifiées -- pour lancer formellement ce consortium, qui aura vocation à s'ouvrir à d'autres entreprises européennes.


    De nombreuses autres entreprises européennes et du bassin méditerranéen, des observateurs de la Ligue arabe, entre autres,
    seront présents le 13 juillet, a précisé mardi Michael Straub, porte-parole de la fondation Desertec qui promeut le projet.


    Cette centrale solaire de plusieurs milliers de kilomètres carrés serait construite en plein désert d'Afrique du nord, voire
    du Proche-Orient, pour produire environ 15% des besoins énergétiques européens.


    Coût estimé: 400 milliards d'euros d'ici 2050, pour une première mise en service dans 10 ans, selon les calculs de l'institut de
    thermodynamique technique du centre aérospatial allemand (DLR).


    "Ce projet est le fruit de 30 ans de travail sur l'énergie solaire, et
    surtout de trois études réalisées entre 2002 et 2006 à la demande du ministère", a expliqué à l'AFP le professeur Hans Müller-Steinhagen, directeur de l'institut.


    La technologie utilisée ne serait pas celle du photovoltaïque (panneaux solaires), mais de l'énergie solaire thermique:
    d'immenses miroirs paraboliques produisant de la vapeur d'eau à 400° celsius sous pression, qu'une turbine traditionnelle convertit en électricité.


    "De telles centrales existent depuis 25 ans en Californie", a souligné M. Müller-Steinhagen.

    Economiquement, l'électricité ainsi produite ne serait à ce jour pas
    rentable, surtout compte tenu des difficultés techniques liées à son
    acheminement jusqu'à l'Europe. Mais les experts du DLR pensent
    que l'électricité solaire pourrait être parmi les plus abordables dans les 10 ans à venir, du fait des difficultés prévisibles l'approvisionnement en énergie fossile à l'avenir.


    Desertec "n'est plus une vision lointaine, mais une technologie fascinante et à portée de main", assure Torsten Jeworrek, membre
    du directroire de Munich Re, cité dans un communiqué du réassureur bavarois.


    Desertec doit également contribuer au développement des pays qui
    accueilleront les centrales, souligne la Fondation, notamment
    par les emplois qu'elles fourniront, par la construction de certains
    composants tels que les miroirs par des entreprises locales, ou encore la construction d'usines de dessalinisation alimentées par les centrales et qui profiteront
    aux populations locales.


    Ce projet a reçu le soutien des écologistes, Greenpeace estimant par exemple qu'il rendrait "superflues la construction de nouvelles centrales thermiques et la prolongation de la durée de vie des
    centrales nucléaires".


    Greenpeace cite une étude montrant que les émissions de CO2 pourraient être réduites de 4,7 milliards de tonnes, soit six fois la production annuelle de l'Allemagne, d'ici 2050.

    Les Verts allemands, par la voix de l'ancien ministre de l'Environnement Jürgen Trittin, qui avait commandé les premières
    études, ont ironisé sur le fait que "certains se gaussent pendant des années des idées des Verts et veulent dix ans après faire croire qu'ils ont toujours été d'accord avec (eux)".


    "Il est réjouissant de voir que Deutsche Bank, Siemens, RWE et d'autres ont enfin remarqué que l'avenir est dans le renouvelable et le solaire", a-t-il ajouté.

    MUENCHENER RUECKVERSICHERUNG DEUTSCHE BANK RWE


    Source : http://www.romandie.com/infos/news2/090616151720.emgl2y5c.asp
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    Message par bye Jeu 18 Juin - 6:34

    Rush des firmes asiatiques du high-tech vers le solaire




    Le 17 Juin 2009

    Comme l’ont déjà compris les groupes d’électronique japonais Sanyo, Sharp ou encore Kyocera (le fournisseur des panneaux du toit de la Prius), qui tous trois depuis plusieurs années misent gros sur la fabrication des cellules solaires et en deviennent les leaders mondiaux, deux autres géants asiatiques ont décidé d’étendre leur activité vers le solaire, d’autant plus que leurs ventes de produits informatiques sont laminées par la crise.

    C’est d’abord un poids-lourd qui se lance dans la bataille : Taiwan
    Semiconductor Manufacturing (TSMC), l’un des géants mondiaux de la fabrication de puces électronique à bas coûts, a pris une décision spectaculaire : il a débarqué Rick Tsai, son PDG, pour le mettre à la tête d’une division chargée du développement de nouveaux marchés. M. Tsai a indiqué dans une interview au New
    York Times que son groupe, bulldozer de la fabrication de masse, pourrait commencer à fabriquer des cellules solaires et des lampes LED, comme relais de croissance, et que la décision sera prise à d’ici la fin de l’année.


    Il espère réaliser 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans ces nouveaux secteurs d’ici 2018 - à comparer à ses 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires actuellement.

    TSMC est spécialiste de la fabrication à grande échelle de puces électroniques pour le compte d’autres groupes qui se chargent de la conception, comme les américains Nvidia et Qualcomm. C’est donc Taiwan Semiconductor qui se charge de construire des usines dernier cri à 3 milliards de dollars, qu’il fait tourner à plein régime en multipliant les licences, tandis que ses commanditaires se
    chargent de la R&D.


    Mais ses recettes ont chuté avec la crise qui a fait baisser la demande : son bénéfice net a fondu de 94,5% au 1er trimestre et son chiffre d’affaires de 54,8%, la pire récession de l’histoire du groupe.

    Le groupe a près de 7 milliards de dollars de trésorerie et pourrait s’équiper de vastes usines de cellules solaires et de lampes LED capables de faire baisser les prix de ces produits, dont l’achat est subventionné dans de nombreux pays.
    TSMC se fait fort de rendre ces secteurs rentables, et de vite faire baisser les prix, pour qu’ils puissent exister sans subventions
    gouvernementales.


    Et dans une démarche similaire, mais centrée cette fois sur un autre type de panneaux solaires, le fabricant d’écrans plats sud-coréen LG Display, numéro deux mondial du secteur, a annoncé mardi vouloir investir 50 milliards de wons (40 millions de dollars) pour installer un site de production pilote de cellules solaires à couche mince, qui devrait démarrer en 2012.

    LG Display, qui fabrique des écrans à cristaux liquides, a indiqué qu’il visait le marché des centrales solaires au sol et des toits solaires, et à terme les panneaux à poser sur les voitures ou appareils nomades.

    Selon l’institut de recherche Nano Markets, le marché des cellules
    solaires à couche mince - une technologie moins chère que les cellules solaires rigides au silicium cristallin - devrait progresser pour atteindre 4,6 milliards de dollars en 2011, puis 14 milliards en 2015.


    Source :http://www.greenunivers.com/2009/06/firmes-electroniques-asiatiques-fabrication-solaire-7968/
    ©️ 2009 GreenUnivers


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    Message par bye Jeu 18 Juin - 6:39

    Projet solaire à 400 milliards d'euros dans le Sahara



    Le 17 Juin 2009

    Une vingtaine de très grands groupes allemands vont créer un consortium en vue de développer le plus vaste champ de panneaux photovoltaïques de la planète.

    Le projet est pharaonique, aussi bien par la démesure des investissements prévus que par les objectifs fixés. Une vingtaine de grandes entreprises allemandes songent à lancer le plus ambitieux programme de production d'énergie verte jamais imaginé. Bientôt réunies au sein d'un consortium baptisé Desertec, ces entreprises veulent faire de l'Allemagne le champion incontesté de la lutte
    contre le réchauffement climatique en accomplissant un vieux rêve : transformer le soleil qui inonde les sables du Sahara en électricité.

    Les experts estiment à 400 milliards d'euros, l'équivalent d'une centaine de centrales nucléaires de nouvelle génération, le montant des investissements nécessaires sur une période de quarante ans. À elles seules, les méga-installations solaires coûteraient quelque 350 milliards d'euros. Le reste serait utilisé pour construire un réseau haute tension reliant l'Afrique au continent européen, afin de transporter l'énergie produite. Selon les prévisions, les premiers foyers allemands doivent être approvisionnés en électricité africaine d'ici à dix ans. Les initiateurs du projet estiment qu'ils pourraient être en mesure de produire 15 % de l'énergie consommée en Europe
    d'ici à quinze ans.


    L'assureur bavarois Munich Re confirmait, mardi, avoir distribué les
    invitations pour une réunion de lancement du projet le 13 juillet à Munich. Parmi les entreprises fondatrices du consortium, Deutsche Bank, E.ON, RWE et Siemens ont d'ores et déjà confirmé leur participation. Plusieurs ministères allemands, des responsables de la Commission européenne et du Club de Rome participeront à la réunion de lancement.


    Risques politiques

    «Nous voulons lancer cette initiative, afin de pouvoir poser sur la table des plans concrets d'ici deux à trois ans, a expliqué Torsten Jeworrek, président du conseil de surveillance de Munich Re à la Süddeutsche Zeitung. Nous sommes très optimistes quant à la participation de l'Italie et de l'Espagne. Nous avons aussi reçu des signaux encourageants d'Afrique du Nord.» Il doute d'une éventuelle participation française, car «la France continue de miser très fort sur l'énergie nucléaire».

    Les représentants de Siemens sont enthousiastes. «Desertec est un projet visionnaire et très excitant. Une surface de 300 kilomètres sur 300 kilomètres dans le Sahara, équipée de miroirs paraboliques suffirait pour couvrir les besoins en énergie de la planète entière», explique-t-on chez Siemens.
    Torsten Jeworrek juge qu'«à long terme le réchauffement climatique est un problème plus inquiétant que la crise financière». D'après lui, le coût pesant sur les compagnies d'assurances lié aux catastrophes naturelles provoquées par le réchauffement climatique augmente de 3 à 4 % par an et deviendra insupportable à terme. En 2008, l'indemnisation de ces catastrophes a coûté 200
    milliards de dollars aux assureurs.


    Solarworld, numéro un allemand de l'énergie solaire, reste sceptique
    quant à l'issue d'un tel projet. «Si l'on construit des centrales solaires dans des pays aux régimes politiques instables, estime son patron Frank Asbeck, on entrera dans le même système de dépendance qu'avec le pétrole.»

    Source :http://www.lefigaro.fr/vert/2009/06/17/01023-20090617ARTFIG00448-projet-solaire-a-400-milliards-d-euros-dans-le-sahara-.php
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    Message par bye Sam 20 Juin - 7:03

    Objectif « Zéro CO2 » : pour la première fois un voilier sans pétrole, alimenté par l’hydrogène




    Le 19 Juin 2009

    Faire le tour de la Méditerranée à bord d’un voilier dont le moteur auxiliaire, indispensable à toutes les manœuvres de port, sera sans rejet direct de gaz carbonique, tel est le défi du projet « Zéro CO2 ».

    Présenté pour la première fois en Europe, au salon nautique de Paris en décembre 2009, un voilier de 12 m construit par le chantier naval RM de la Rochelle, sera équipé d’un moteur électrique alimenté par une pile à combustible, à hydrogène développée
    par le CEA Liten à Grenoble.


    Un laboratoire embarqué à bord pour étudier les pollutions de la
    Méditerranée


    Une plateforme scientifique installée à bord du bateau par l’Université Joseph Fourier – Grenoble 1 et la société de valorisation Floralis permettra de réaliser une collecte de données sur les pollutions en mer, liées aux activités humaines.
    Cette mission scientifique sera menée pendant dix mois tout au long du périple du voilier sur le pourtour méditerranéen. L’expédition débutera en 2010 et conduira l’équipage du bateau des côtes françaises jusqu’en Turquie.


    Au moment du Grenelle de la Mer, les partenaires du projet « Zéro CO2 autour de la Méditerranée à la voile » ont la volonté d’ouvrir la voie à de nouvelles façons de vivre la mer en favorisant de nouvelles pratiques et de nouvelles technologies plus respectueuses de l’environnement et plus économes en énergie.
    Il s’agit de préparer l’arrivée d’une filière du nautisme qui pourrait se passer à terme du pétrole et contribuer ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce projet permettra également d’étudier et de valider les possibilités d’une production locale et à long terme d’un « Hydrogène Vert », à partir de l’installation de panneaux solaires et d’éoliennes sur les toits de bâtiments portuaires, permettant ainsi d’atteindre totalement l’objectif zéro
    CO2.


    L’équipage durant l’expédition fera la démonstration qu’il est possible de naviguer en développant bord du bateau des comportements et des pratiques écologiques, respectueuses
    de l’environnement (gestion des déchets, alimentation, économies d’énergie à bord, respect des milieux marins, de la flore et de la
    faune…).


    Tester un bateau à l’hydrogène et aux énergies renouvelables pour promouvoir un littoral économe et respectueux de l’environnement

    Le projet « Zéro CO2 autour de la Méditerranée à la voile » doit permettre de :

    - démontrer l’efficacité du mix-énergétique du voilier RM 1200, capable d’utiliser un panel d’énergies propres le rendant autonome vis-à-vis du pétrole : une pile à combustible à hydrogène alimentant son moteur auxiliaire électrique, des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) pour subvenir aux besoins du bord.

    - analyser avec un laboratoire embarqué à bord du bateau des données sur l’air, l’eau, les sédiments des ports afin d’évaluer les pollutions de la mer et du littoral, notamment celles liées à la combustion d’énergies fossiles avec l’appui de chercheurs et d’étudiants qui participeront à l’analyse des données.

    - sensibiliser les habitants du littoral, les professionnels et les amateurs du nautisme et de la mer aux alternatives énergétiques, à la lutte contre le dérèglement climatique et les pollutions.

    - promouvoir un littoral respectueux de l’environnement en réduisant les consommations d’énergie, en favorisant l’autoproduction énergétique des zones portuaires, en
    privilégiant des énergies primaires renouvelables non émettrices de gaz à effet de serre (photovoltaïque, éolien…) et les batteries.


    Le projet permettra ainsi de préfigurer la constitution d’une filière d’ « Hydrogène Vert », produit à partir de panneaux solaires photovoltaïques et d’éoliennes installés sur les toits des équipements portuaires permettant ainsi d’atteindre totalement
    l’objectif zéro CO2. En effet, aujourd’hui, l’hydrogène qui sera embarqué à bord du RM sous forme de bouteille, est produit à partir de différentes énergies primaires qui peuvent émettre des gaz à effet de serre.


    - rendre compte sur un site internet zeroCO2sailing.com au fur et à mesure de l’avancée du projet, des différentes étapes de la construction puis de la navigation du bateau dans son périple autour de la Méditerranée à la voile et de ses relevés scientifiques
    des pollutions marines. Le site permettra également de mettre en relation l’équipage, les chercheurs et le grand public. Des élèves des écoles pourront notamment participer en s’associant au projet.


    Quatre partenaires du monde de la recherche et de l’industrie
    Ce sont quatre partenaires, complémentaires, du monde de la recherche et de l’industrie qui vont porter le projet Zéro CO2 autour de la Méditerranée à la voile.
    RM est un chantier nautique de référence dans l’industrie de la plaisance. Constructeur de voiliers de croisière, il a la caractéristique de fabriquer des coques en contre plaqué-époxy (un matériau dont le cycle de vie est particulièrement intéressant
    dans le bilan environnemental).


    Le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) est un organisme de recherche technologique de visibilité internationale. Les recherches dans les nouvelles technologies de l’énergie (hydrogène, pile à combustible, photovoltaïque, batterie…) pour des applications transport et habitat sont notamment développées par l’Institut CEA
    Liten à Grenoble.


    L’Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF) est l’une des grandes universités françaises de sciences, technologie et de santé. Les sciences de l’environnement constituent l’un de ses domaines d’excellence tant en formation qu’en recherche. L’UJF compte 70 laboratoires et 19 000 étudiants. Ses activités de valorisation se
    sont traduites par plus de 500 brevets et 25 start-up ont été créées depuis 10 ans.


    Floralis est une société de valorisation de la recherche et de transfert de technologie de l’Université Joseph Fourier. Floralis est un intermédiaire commercial qui connecte la recherche publique à l’industrie pour faciliter le transfert de technologie et transformer des technologies brutes en produits innovants.

    Source :http://www.francematin.info/Objectif-Zero-CO2-pour-la-premiere-fois-un-voilier-sans-petrole,-alimente-par-l-hydrogene_a19081.html

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    Energie - Page 3 Empty Re: Energie

    Message par bye Mar 23 Juin - 6:12

    Brésil : la ville de Petropolis capitale
    des énergies propres grâce à ses eaux usées





    Le 22 Juin 2009

    Petropolis, une ville touristique du
    Brésil, est devenue la capitale brésilienne des énergies propres. Un titre
    obtenu grâce à un projet de production d'énergie à partir des eaux usées. Cette
    ville, située dans les montagnes, compte aujourd’hui plus de 80 biodigesteurs,
    qui traitent les eaux usées pour produire de l'énergie.


    Ce projet est né de l’initiative d’une
    ONG, l'Institut environnemental (OIA). Il a déjà permis de développer ce type
    d’installation au Nicaragua, en République Dominicaine, en Haïti et en Espagne.
    Grâce au biodigesteur, on récupère le biogaz (un mélange de méthane et de
    carbone) produit naturellement à partir des eaux usées. Il est en suite canalisé
    pour un usage domestique. Cette énergie propre alimente aujourd'hui cinq
    quartiers populaires de Petropolis, soit 20 000 personnes
    environ.


    « Le biodigesteur recycle et réutilise
    les eaux usées. Les traiter est le rôle du gouvernement car le volume produit
    est trop grand. Cependant, le biodigesteur est une solution pour des systèmes
    situés là où il n'y a pas de réseau de collecte et de traitement des eaux usées
    », a expliqué Jorge Gaiofato, directeur technique de
    l'OIA.


    Source :http://www.developpementdurable.com/environnement/2009/06/A2087/bresil-la-ville-de-petropolis-capitale-des-energies-propres-grace-a-ses-eaux-usees.html

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