Que Choisir a trouvé des "cancérogènes probables ou possibles" dans les jouets d'enfants
http://www.viva.presse.fr/que-choisir-trouve-des-cancerogenes-probables-ou-possibles-dans-les-jouets-enfants-161726
Par Viva
[01-12-2011]
L’UFC-Que Choisir constate dans une étude que si les interdictions de “phtalates, formaldhéhyde, colorants azoïques, substances cancérogènes ou reprotoxiques” dans les jouets sont respectés, 20 % des plastiques utilisés dans certains de ces jouets contiennent des “substituts aux phtalates n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation toxicologique officielle et qui ne figurent pas dans la liste des additifs pouvant être utilisés dans les matériaux plastiques en contact avec les aliments”.
Dans son étude, l'association a testé la toxicité de 30 jouets destinés aux enfants de moins de 3 ans, à quelques jours des fêtes de Noël.
La moitié de ces jouets contiennent des dérivés pétroliers (HAP) “classés cancérogènes probables ou possibles par l’Agence américaine de l’Environnement (Epa) et l’Union européenne, ou des substances susceptibles d’être transformées en nitrosamines, également cancérogènes probables ou possibles selon le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) et l’Epa”.
Parmi les jouets signalés, certains sont des produits très populaires, comme le doudou Oui-Oui ou Sophie la Girafe. Le premier contient du chrysène et du naphtalène, cancérogènes probables ou possibles. La deuxième fréquemment portée à la bouche par les enfants “libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines”, interdits dans les tétines mais autorisés dans les jouets...
L'UFC-Que Choisir annonce avoir saisi l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) afin qu'elle mène une évaluation toxicologique.
www.quechoisir.org
Des toxiques dans les jouets
http://www.viva.presse.fr/des-toxiques-dans-les-jouets-160768
Anne-Corinne Zimmer, auteure de Polluants chimiques, enfants en danger, éditions de l'Atelier.
Par Brigitte Bègue
[03-12-2010]
Le 18 novembre dernier, l’Ong
Wecf (Women in Europe for
a Common Future), qui étudie les
liens entre santé et environnement, organisait un colloque à Paris
sur le danger que représentent
les substances chimiques contenues dans les jouets. Trois questions
à Anne-Corinne Zimmer, journaliste spécialisée en santé environnementale.
Pourquoi faut-il se méfier des jouets ?
Parce que la directive européenne
sur la sécurité des jouets de juin 2009 ne va pas assez loin. Elle continue
à autoriser des substances qui n’ont rien à faire dans les jouets des
enfants, comme le mercure, le plomb, le cadmium, l’arsenic…, qui sont
des métaux lourds particulièrement toxiques. Ils renferment aussi
certains phtalates et des retardateurs
de flamme bromés susceptibles d’entraîner des problèmes de fertilité.
A quels jouets faut-il faire particulièrement attention ?
Aux jouets en plastique, aux peluches, à tout ce qui est électronique.
Gare aussi aux objets qui ne sont
pas directement considérés comme
des jouets et ne sont donc pas pris en compte dans la directive : les figurines, les boîtes de maquillage, les modèles réduits, les poupées folkloriques
et décoratives, les tatouages,
les feutres, les patins et les planches
à roulettes, les puzzles, les pistolets à air comprimé, les accessoires de mode pour enfants, les produits éducatifs fonctionnels, les déguisements, etc.
A la veille de Noël, quels conseils donneriez-vous aux parents ?
De bien lire les précautions d’emploi
ou de mise en garde sur les étiquettes. Des alertes y figurent souvent, mais c’est écrit suffisamment petit pour que personne ne les voie. Ils peuvent aussi opter pour des labels qui n’utilisent pas de produits toxiques, comme Nordic Swan ou Spielgut, qui sont allemands mais que l’on trouve en France.
http://www.viva.presse.fr/que-choisir-trouve-des-cancerogenes-probables-ou-possibles-dans-les-jouets-enfants-161726
Par Viva
[01-12-2011]
L’UFC-Que Choisir constate dans une étude que si les interdictions de “phtalates, formaldhéhyde, colorants azoïques, substances cancérogènes ou reprotoxiques” dans les jouets sont respectés, 20 % des plastiques utilisés dans certains de ces jouets contiennent des “substituts aux phtalates n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation toxicologique officielle et qui ne figurent pas dans la liste des additifs pouvant être utilisés dans les matériaux plastiques en contact avec les aliments”.
Dans son étude, l'association a testé la toxicité de 30 jouets destinés aux enfants de moins de 3 ans, à quelques jours des fêtes de Noël.
La moitié de ces jouets contiennent des dérivés pétroliers (HAP) “classés cancérogènes probables ou possibles par l’Agence américaine de l’Environnement (Epa) et l’Union européenne, ou des substances susceptibles d’être transformées en nitrosamines, également cancérogènes probables ou possibles selon le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) et l’Epa”.
Parmi les jouets signalés, certains sont des produits très populaires, comme le doudou Oui-Oui ou Sophie la Girafe. Le premier contient du chrysène et du naphtalène, cancérogènes probables ou possibles. La deuxième fréquemment portée à la bouche par les enfants “libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines”, interdits dans les tétines mais autorisés dans les jouets...
L'UFC-Que Choisir annonce avoir saisi l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) afin qu'elle mène une évaluation toxicologique.
www.quechoisir.org
Des toxiques dans les jouets
http://www.viva.presse.fr/des-toxiques-dans-les-jouets-160768
Anne-Corinne Zimmer, auteure de Polluants chimiques, enfants en danger, éditions de l'Atelier.
Par Brigitte Bègue
[03-12-2010]
Le 18 novembre dernier, l’Ong
Wecf (Women in Europe for
a Common Future), qui étudie les
liens entre santé et environnement, organisait un colloque à Paris
sur le danger que représentent
les substances chimiques contenues dans les jouets. Trois questions
à Anne-Corinne Zimmer, journaliste spécialisée en santé environnementale.
Pourquoi faut-il se méfier des jouets ?
Parce que la directive européenne
sur la sécurité des jouets de juin 2009 ne va pas assez loin. Elle continue
à autoriser des substances qui n’ont rien à faire dans les jouets des
enfants, comme le mercure, le plomb, le cadmium, l’arsenic…, qui sont
des métaux lourds particulièrement toxiques. Ils renferment aussi
certains phtalates et des retardateurs
de flamme bromés susceptibles d’entraîner des problèmes de fertilité.
A quels jouets faut-il faire particulièrement attention ?
Aux jouets en plastique, aux peluches, à tout ce qui est électronique.
Gare aussi aux objets qui ne sont
pas directement considérés comme
des jouets et ne sont donc pas pris en compte dans la directive : les figurines, les boîtes de maquillage, les modèles réduits, les poupées folkloriques
et décoratives, les tatouages,
les feutres, les patins et les planches
à roulettes, les puzzles, les pistolets à air comprimé, les accessoires de mode pour enfants, les produits éducatifs fonctionnels, les déguisements, etc.
A la veille de Noël, quels conseils donneriez-vous aux parents ?
De bien lire les précautions d’emploi
ou de mise en garde sur les étiquettes. Des alertes y figurent souvent, mais c’est écrit suffisamment petit pour que personne ne les voie. Ils peuvent aussi opter pour des labels qui n’utilisent pas de produits toxiques, comme Nordic Swan ou Spielgut, qui sont allemands mais que l’on trouve en France.