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    l'eau, un droit humain Empty l'eau, un droit humain

    Message par bye Mer 26 Fév - 13:20

    Initiative citoyenne "l'eau, un droit humain": non à la privatisation de l'eau
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-%2f%2fEP%2f%2fTEXT%2bIM-PRESS%2b20140217IPR36208%2b0%2bDOC%2bXML%2bV0%2f%2fFR&language=FR
    Environnement - 18-02-2014 - 15:48
    Commission : Environnement, santé publique et sécurité alimentaire


    L to R: A. Nordström, A-M Perret, ENVI Secretariat, M. Grotte, M. Sefcovic, EC, EC
    Les acteurs de la campagne "l'eau, un droit humain" ont demandé à la Commission de garantir l'accès à l'eau et à l'assainissement comme un droit humain, et de s'engager contre la libéralisation des services liés à l'eau dans l'UE, lors du 1er débat organisé au Parlement dans le cadre d'une initiative citoyenne européenne. Selon les députés, l'accès à l'eau est un droit humain fondamental mais certains soulignent que l'approvisionnement en eau potable relève de la compétence des États membres.
    L'audition, organisée lundi par la commission de l'environnement en association avec les commissions du développement, du marché intérieur et des pétitions, a rassemblé des représentants de l'initiative citoyenne "l'eau, un droit humain", des députés, et la Commission européenne. Cette dernière présentera sa réponse à l'initiative d'ici le 20 mars.

    "Dans sa résolution du 3 juillet 2012 relative à la mise en œuvre de la législation européenne sur l'eau, le Parlement reconnaît que l'eau est un bien commun de l'humanité, un bien public, et que l'accès à l'eau devrait être un droit fondamental et universel", a déclaré le président de la commission de l'environnement Matthias Groote (S&D, DE). "Cependant, nous devons agir davantage pour encourager la participation de tous les acteurs de notre société afin de veiller à ce que la protection des ressources en eau et plus spécifiquement en eau potable se reflète dans toutes nos politiques", a-t-il ajouté.

    "Nous avons lancé cette initiative pour que la Commission européenne l'ajoute à la liste de ses priorités. Nous aimerions rappeler que l'approvisionnement en eau et l'assainissement sont des services publics essentiels pour tous", a déclaré la présidente de la commission de l'initiative "l'eau, un droit humain", Anne-Marie Perret. "Il est important que les citoyens paient un prix raisonnable pour l'eau, qui reflète leurs besoins et non ceux des actionnaires des entreprises de distribution. Aujourd'hui, ils n'hésitent plus à couper l'eau des familles en difficulté", a-t-elle ajouté.

    "Un tournant dans l'histoire de la démocratie européenne"

    Qualifiant la toute première audition dans le cadre d'une initiative citoyenne de "tournant dans l'histoire de la démocratie européenne", Gerald Häfner (Verts/ALE, DE) de la commission des pétitions a déclaré: "Aujourd'hui, nous avons écouté. La question désormais est de savoir si nous pouvons mieux légiférer sur une question aussi importante. L'eau est un droit humain et devrait rester entre les mains des autorités publiques".

    "Nous vivons les premières années de l'initiative citoyenne en Europe", a affirmé Corinne Lepage (ADLE, FR). "Écouter c'est bien, mais agir c'est mieux. La Commission doit absolument tenir compte de cette initiative citoyenne. Nous soulignons que la Commission souhaite poursuivre la voie de la libéralisation alors que ce n'est pas ce que veulent les citoyens", a-t-elle ajouté.

    "Une question que nous ne pouvons pas ignorer"

    "Nous demandons un engagement législatif clair envers la non-libéralisation des services liés à l'eau au sein de l'Union européenne", a commenté le vice-président de la commission de l'initiative citoyenne, Jan Willem Goudriaan. "Nous pourrons nous réjouir lorsque la Commission prendra des mesures pour montrer que cette initiative est une question que l'on ne peut ignorer", a-t-il expliqué.

    Compétence des États membres

    "L'eau devrait être accessible et abordable pour tous", a déclaré le député Richard Seeber (PPE, AT). "La manière dont les services sont organisés devrait cependant être du ressort des États membres", a-t-il précisé.

    Négociations commerciale et mesures d'ajustement de la Troïka

    Selon Evelyne Gebhardt (S&D, DE), l'eau ne devrait pas être gouvernée par les règles du marché intérieur. Elle s'inquiète que les négociations commerciales en cours entre l'UE et des pays tiers ne mènent à la libéralisation de l'eau par des voies détournées.

    Nikolaos Chountis (GUE/NGL, EL) a mentionné l'opposition des citoyens à une "tentative de privatisation" de la distribution de l'eau à Athènes et Thessalonique, parmi les mesures qui auraient été imposées par la Troïka (BCE, Commission européenne et FMI).

    "L'eau peut provoquer ou exacerber des conflits"

    "Le chemin est encore long avant que l'eau potable et l'assainissement soient des droits humains pour tous", a affirmé Michèle Striffler (PPE, FR) de la commission du développement. "Assurer un accès durable à l'eau potable et à un assainissement de base pour tous serait également positif pour la politique de prévention des conflits", a-t-elle ajouté.

    "Les citoyens ont montré clairement que cet instrument de démocratie participative fonctionne, qu'ils aimeraient être directement impliqués et communiquer avec les institutions européennes sur les sujets à aborder", a expliqué le vice-président de la Commission européenne, Maroš Šefčovič.

    Sous la présidence de: Matthias Groote (S&D, DE)
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mer 26 Fév - 19:09

    Ce que propose l'UFC-Que Choisir contre le gaspillage de l'eau
    http://www.challenges.fr/economie/20130702.CHA1531/ce-que-propose-l-ufc-que-choisir-contre-le-gaspillage-de-l-eau.html

    Créé le 02-07-2013 à 15h00 - Mis à jour à 15h42
    Par Challenges.fr

    L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a critiqué la politique de l'eau en France, et préconise d'en rattacher la gestion au Ministère de l'Ecologie, pour éviter dérives et gaspillage.


    UFC - Que Choisir DR

    L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a critiqué mardi 2 juillet la politique de l'eau en France, préconisant d'en rattacher la gestion au Ministère de l'Ecologie, pour éviter dérives et gaspillage.
    L'association demande dans un communiqué que "la gestion de l'eau soit désormais exclusivement dirigée, tant au niveau local qu'au niveau national, par les représentants du Ministère de l'Ecologie et du Développement durable, seule autorité en mesure de faire appliquer une gestion rigoureuse de l'eau, indépendamment des pressions professionnelles et locales".
    Déplorant un "échec d'un système piloté par des acteurs locaux à la fois juges et parties", l'UFC-Que Choisir indique que la moitié du territoire agricole est classé en zone vulnérable du fait de fortes pollutions en nitrates.
    Une gestion responsable de l'eau consisterait, selon elle, à aider le monde agricole à limiter les épandages d'engrais et de pesticides. Or, elle souligne que sous "la pression de ce lobby et avec le soutien des collectivités territoriales, ces instances privilégient une coûteuse dépollution des eaux, dépassant le milliard d'euros par an et financée à 90% par les consommateurs".
    L'association, qui a interrogé des représentants siégeant dans 82 instances locales et nationales ayant un impact sur la protection de l'eau, observe que les pesticides sont présents dans 91% des eaux de surfaces (fleuves et rivières) et dans deux tiers des nappes phréatiques.
    (Avec AFP)
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mer 26 Fév - 19:10

    Vives critiques de l'UFC-Que Choisir contre le système français de gestion de l'eau
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250265503878&cid=1250265500291
    EnvironnementPublié le mardi 2 juillet 2013
    L'UFC-Que Choisir a vivement critiqué dans un communiqué ce 2 juillet la politique de l'eau dans l'hexagone. Pointant la récente condamnation de la France par la Cour de Justice de l'Union européenne pour non-respect de la directive nitrates, l'association de consommateurs déplore son incapacité à respecter le droit européen de l'environnement. Elle y voit "l'échec d'un système piloté par des acteurs locaux à la fois juges et parties". "Actuellement la moitié du territoire agricole est classé en zone vulnérable du fait de fortes pollutions en nitrates. Quant aux pesticides, ils sont présents dans 91% des eaux de surfaces (fleuves et rivières) et dans deux tiers des nappes phréatiques", rappelle-t-elle. Une gestion responsable de l'eau consisterait, selon l'association, à aider le monde agricole à limiter les épandages d'engrais et de pesticides. Or, elle souligne que sous "la pression de ce lobby et avec le soutien des collectivités territoriales, ces instances privilégient une coûteuse dépollution des eaux, dépassant le milliard d'euros par an et financée à 90% par les consommateurs". L'UFC-Que choisir, qui a interrogé des représentants siégeant dans 82 instances locales et nationales ayant un impact sur la protection de l'eau* dénonce "une parodie de concertation" : " Dans un quart des structures, les décisions importantes sont expédiées en moins d'une heure, et dans 33% d'entre elles, sans réel débat contradictoire". Elle juge aussi ces instances "anti-démocratiques" : "le nombre de sièges attribués aux associations consuméristes ou environnementales est systématiquement réduit à la portion congrue. Par exemple, dans le Comité de bassin "Seine Normandie", on ne compte que 10 représentants associatifs sur 180 membres, soit à peine 6% du total", illustre-t-elle. L'association en appelle à une réforme en profondeur et demande que "la gestion de l'eau soit désormais exclusivement dirigée, tant au niveau local qu'au niveau national, par les représentants du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, seule autorité en mesure de faire appliquer une gestion rigoureuse de l'eau, indépendamment des pressions professionnelles et locales".
    Anne Lenormand

    *Principales instances : comités de bassins et leurs sous-groupes (9 représentations), commissions locales de l'eau (27 représentations), Conseil de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (27 représentations), commissions consultatives des services publics locaux (8 représentations), Office national de l'eau et des milieux aquatiques (une représentation).
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mer 26 Fév - 19:11

    UFC-Que Choisir prône la révolution agronomique
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/03/13/UFC-Que-Choisir-prone-la-revolution-agronomique-1368856
    13/03/2013 05:38
    Le bassin du Clain est vulnérable. UFC-Que choisir plaide pour des diminutions des volumes et des pratiques agronomiques adaptées, refuse les retenues.


    suivante précédente
    Dans la Vienne, 27 retenues de substitution sont prévues pour un montant de 75 M€ de fonds public. - (Photo archives Dominique Bordier)
    La guerre est (presque) déclarée entre UFC Que choisir et les irrigants. Serge Rivet, administrateur de l'Union fédérale des consommateurs et référent pour le secteur « Eau et déchets », recommande à ces derniers de « respecter la diminution des volumes » y compris en adaptant leur agronomie, « sans retenue de substitution ». L'enjeu, majeur, met en cause le rôle épurateur naturel du cycle de l'eau.
    Prochainement, la préfète de Région va annoncer les mesures réglementaires habituelles de protection de la ressource. Dans le but d'assurer la production et la distribution, dans les meilleures conditions possibles, de l'eau potable pour tous les habitants. Malgré des précipitations abondantes, « la qualité de l'eau brute n'est pas au rendez-vous », estime le référent du secteur « Eau et déchets ». Jeudi, le conseil d'administration de l'Agence de l'eau Loire Bretagne doit statuer, « à la demande très pressante des irrigants, selon Serge Rivet, sur le financement des programmes des retenues de substitution ».
    Pour 27 ouvrages de retenues de substitution sur l'ère du bassin du Clain sont prévus 75 M€ de fonds publics alors que « la configuration des nappes phréatiques, estime l'administrateur de l'UFC, ne permet pas de continuer à utiliser autant de volumes pour l'irrigation agricole telle que nous la connaissons aujourd'hui. » De 35 Mm3, il faut atteindre 17 Mm3 (seuil admis par les scientifiques) pour retrouver le rôle épurateur du cycle de l'eau. « Les irrigants proposent d'ajouter 13 Mm3 de stockage à ces 17 Mm3, ce qui nous ramène aux 30 Mm3 », dénonce l'administrateur qui prône « une révolution agronomique », passant par l'évolution des mentalités.
    en savoir plus
    Les bons points distribués par l'Observatoire régional de l'environnement
    L'observatoire régional de l'environnement dresse un bilan du mois écoulé plutôt favorable pour la recherge en eau des nappes souterraines. Les pluies sont essentielles à cette période de l'année pour une bonne reconstitution des différentes ressources en eau.
    > Le mois de février 2013 a été contrasté avec de très fortes pluies reçues lors de la première quinzaine, puis une quasi-absence de précipitations.
    > Les débits des cours d'eau de la région sont restés très élevés durant les 15 premiers jours, puis ont progressivement diminué jusqu'à la fin du mois, se situant alors autour des moyennes saisonnières.
    > Pour l'état quantitatif des nappes d'eau souterraines, la situation continue à s'améliorer et la recharge se poursuit. Au 28 février, 95,6 % des piézomètres indiquent des niveaux proches ou supérieurs à la moyenne. A cette même date, la situation de 2013 se situe au 2e rang des situations les plus favorables de ces douze dernières années, juste derrière 2001.
    > Les grands barrages de la région sont quasiment remplis. En Charente, les barrages de Lavaud et de Mas Chaban sont remplis à 99 %. Dans les Deux-Sèvres, le taux de remplissage du barrage du Cébron est de 94 %, celui de la Touche Poupard de 99 %.
    > La situation hydrologique de la région continue à s'améliorer du fait de précipitations importantes.
    Didier Monteil
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    Message par bye Mer 26 Fév - 19:11

    UFC-Que Choisir prône la révolution agronomique
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/03/13/UFC-Que-Choisir-prone-la-revolution-agronomique-1368856
    13/03/2013 05:38
    Le bassin du Clain est vulnérable. UFC-Que choisir plaide pour des diminutions des volumes et des pratiques agronomiques adaptées, refuse les retenues.


    suivante précédente
    Dans la Vienne, 27 retenues de substitution sont prévues pour un montant de 75 M€ de fonds public. - (Photo archives Dominique Bordier)
    La guerre est (presque) déclarée entre UFC Que choisir et les irrigants. Serge Rivet, administrateur de l'Union fédérale des consommateurs et référent pour le secteur « Eau et déchets », recommande à ces derniers de « respecter la diminution des volumes » y compris en adaptant leur agronomie, « sans retenue de substitution ». L'enjeu, majeur, met en cause le rôle épurateur naturel du cycle de l'eau.
    Prochainement, la préfète de Région va annoncer les mesures réglementaires habituelles de protection de la ressource. Dans le but d'assurer la production et la distribution, dans les meilleures conditions possibles, de l'eau potable pour tous les habitants. Malgré des précipitations abondantes, « la qualité de l'eau brute n'est pas au rendez-vous », estime le référent du secteur « Eau et déchets ». Jeudi, le conseil d'administration de l'Agence de l'eau Loire Bretagne doit statuer, « à la demande très pressante des irrigants, selon Serge Rivet, sur le financement des programmes des retenues de substitution ».
    Pour 27 ouvrages de retenues de substitution sur l'ère du bassin du Clain sont prévus 75 M€ de fonds publics alors que « la configuration des nappes phréatiques, estime l'administrateur de l'UFC, ne permet pas de continuer à utiliser autant de volumes pour l'irrigation agricole telle que nous la connaissons aujourd'hui. » De 35 Mm3, il faut atteindre 17 Mm3 (seuil admis par les scientifiques) pour retrouver le rôle épurateur du cycle de l'eau. « Les irrigants proposent d'ajouter 13 Mm3 de stockage à ces 17 Mm3, ce qui nous ramène aux 30 Mm3 », dénonce l'administrateur qui prône « une révolution agronomique », passant par l'évolution des mentalités.
    en savoir plus
    Les bons points distribués par l'Observatoire régional de l'environnement
    L'observatoire régional de l'environnement dresse un bilan du mois écoulé plutôt favorable pour la recherge en eau des nappes souterraines. Les pluies sont essentielles à cette période de l'année pour une bonne reconstitution des différentes ressources en eau.
    > Le mois de février 2013 a été contrasté avec de très fortes pluies reçues lors de la première quinzaine, puis une quasi-absence de précipitations.
    > Les débits des cours d'eau de la région sont restés très élevés durant les 15 premiers jours, puis ont progressivement diminué jusqu'à la fin du mois, se situant alors autour des moyennes saisonnières.
    > Pour l'état quantitatif des nappes d'eau souterraines, la situation continue à s'améliorer et la recharge se poursuit. Au 28 février, 95,6 % des piézomètres indiquent des niveaux proches ou supérieurs à la moyenne. A cette même date, la situation de 2013 se situe au 2e rang des situations les plus favorables de ces douze dernières années, juste derrière 2001.
    > Les grands barrages de la région sont quasiment remplis. En Charente, les barrages de Lavaud et de Mas Chaban sont remplis à 99 %. Dans les Deux-Sèvres, le taux de remplissage du barrage du Cébron est de 94 %, celui de la Touche Poupard de 99 %.
    > La situation hydrologique de la région continue à s'améliorer du fait de précipitations importantes.
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    Message par bye Mer 26 Fév - 19:12

    TC : la carte interactive de La qualité de l'eau
    http://www.sudouest.fr/2014/02/26/pollution-au-robinet-la-carte-interactive-de-la-qualite-de-l-eau-1474057-4696.php
    Publié le 26/02/2014 à 11h48 , modifié le 26/02/2014 à 12h27 par
    SudOuest.fr, avec AFP
    L'UFC Que Choisir a actualisé sa carte de la qualité de l'eau. 1,5 millions de Français recevraient encore une eau trop polluée
    La situation s'améliore en France mais trop lentement. Et au prix d'investissements payés par le consommateur, et non par les pollueurs. © Photo
    David Le Deodic
    Malgré quelques progrès depuis deux ans, près de 1,5 million de Français reçoivent encore une eau trop polluée au robinet, a souligné mercredi l'association UFC-Que Choisir, pointant l'agriculture comme cause principale des pollutions.
    Par rapport à sa dernière carte de la qualité de l'eau en France établie en 2012, l'association de consommateurs se réjouit que 280.000 Français supplémentaires bénéficient d'une eau conforme à la réglementation sur les six critères étudiés : qualité bactériologique, teneur en aluminium, pesticides, nitrates, sélénium et radioactivité. "Près de 98%" des Français ont donc "accès tout le long de l'année à une eau de bonne qualité", ajoute-t-elle.
    En revanche, 1,48 million de consommateurs "continuent à payer pour une eau non conforme", regrette l'association, qui s'appuie sur les résultats d'analyses publiés, commune par commune, par le ministère de la Santé pendant deux ans.
    >>> La carte de Que Choisir ?
    • L'agriculture est désignée, "de loin", la première responsable.
    Dans 63% des cas de non-conformité, l'eau arrive trop chargée en pesticides, en nitrates issus des apports d'engrais et de fumure animale sur les cultures et en sélénium, un composant du sous-sol naturel mais toxique apparaissant dans les cas de "surexploitation des nappes phréatiques".
    Ces pollutions agricoles, les pesticides étant les plus répandus, concernent potentiellement 900.000 consommateurs, principalement "dans les zones d'agriculture intensive du quart Nord-Est de la France".
    Un tiers des pollutions proviennent de défauts dans le traitement de l'eau (surdosage en chlore ou dépassement de teneur en aluminium). Quelque 500.000 Français, résidant majoritairement en zones rurales et de montagnes, sont concernés par un problème dû "à la vétusté des réseaux ou le manque de surveillance" des équipements.
    La radioactivité naturelle également en cause (soit 4% des cas).
    • L'eau bien meilleure... en ville
    Globalement, la qualité de l'eau est bien meilleure dans les zones urbaines, les pollutions étant "majoritairement retrouvées dans des petites communes" rurales, note UFC-Que Choisir. L'écart s'est d'ailleurs encore creusé depuis 2012 avec un niveau de contamination en baisse de 35% dans les communes de plus de 5.000 habitants mais en hausse de 8% dans les villages de moins de 500 habitants.
    • Des résultats en trompe l'œil
    Globalement, la bonne qualité de l'eau du robinet en France reste néanmoins "en trompe l'oeil" pour l'association, car principalement due aux moyens importants mis dans la dépollution plus que dans la prévention pour protéger les nappes des pollutions. Cette "prime" à la dépollution constitue, à ses yeux, "une aberration économique puisque ce sont les consommateurs - et non les agriculteurs pollueurs - qui paient l'essentiel des taxes de dépollution".
    L'association profite donc du salon de l'agriculture pour plaider pour des soutiens financiers accrus aux "agricultures utilisant une faible quantité d'intrants".
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    Message par bye Mer 26 Fév - 19:13

    L'UFC Que Choisir du Havre
    Débat sur la qualité de l'eau potable au Havre
    http://www.76actu.fr/debat-sur-la-qualite-de-leau-potable-au-havre_14481/
    L'UFC Que Choisir du Havre, par la voix de son délégué, Bernard Lelièvre, s'inquiète une fois encore de la qualité de l'eau potable au Havre. Il publie une lettre-ouverte. Détails.

    "Le commissariat général au développement durable a estimé à 522 milliards d'euros, la dépollution des eaux souterraines", avance Bernard Lelièvre (photo d'archives)
    Bernard Lelièvre, le délégué d’UFC Que Choisir du Havre, qui siège à la commission consultative des usagers à la Codah (la Communauté d’agglomération du Havre) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme à l’égard de la qualité des eaux du Havre. Il dénonce depuis plusieurs années déjà l’exposition chronique « à de faibles doses », à un mélange de molécules polluantes (nitrates, pesticides, substances pharmaceutiques…) présentes dans l’eau du robinet. On parle du fameux « effet cocktail » que de nombreux médecins et scientifiques s’accordent maintenant à dénoncer « au regard de ses effets ravageurs sur la santé», insiste le représentant havrais.
    Ces pollutions sont évidemment soumises au contrôle de l’ARS (l’Agence régionale de santé), chargée pour l’État d’organiser le contrôle sanitaire de l’eau.
    « Nous sommes autorité de contrôle, et, en ce sens, nous sommes habilités à prendre des mesures en cas de souci pour protéger le consommateur », expliquait récemment Jérôme Le Bouard, responsable du pôle santé environnement de l’ARS de Haute-Normandie.
    Pour autant , Bernard Lelièvre s’inquiète notamment d’une pollution à l’anthraquinone survenue durant l’été 2011 sur le quartier de Sanvic, au Havre, une pollution qui a été mise en évidence à l’occasion de la présentation du rapport annuel sur l’eau et l’assainissement, en octobre dernier.
    Deux lettres à la Codah
    L’anthraquinone avait alors été détectée dans le réseau d’eau potable de la ville à des teneurs supérieures à la norme réglementaire de 0,1 microgramme/litre. L’anthraquinone ?
    « Cette molécule est un polluant toxique que beaucoup estime cancérigène », s’alarme le délégué de l’UFC Que Choisir.
    Bernard Lelièvre avait immédiatement demandé à la Codah de plus amples précisions sur les raisons de cette pollution, son importance et les causes du phénomène. Il avait envoyé deux courriers en ce sens. Courriers auxquels la Codah a répondu en arguant de sa bonne foi :
    « À l’époque, il n’existait pas d’instructions relatives à la gestion des risques sanitaires en cas de présence d’anthraquinone dans l’eau du robinet ».
    Il faudra en effet attendre le 27 décembre 2011 pour voir la publication d’une instruction ministérielle qui donnera la marche à suivre en cas de présence d’anthraquinone dans les réseaux.
    Arnold Cauterman, directeur adjoint à la direction du cycle de l’eau à la Codah est néanmoins rassurant :
    « Dès 2009, dans le cadre des analyses du contrôle sanitaire diligenté par l’Agence régionale de santé, une recherche d’anthraquinone avait été engagée par l’ARS sur le territoire du département de Seine-Maritime ». À l’issue de ces recherches, plusieurs dépassements à l’anthraquinone ont été constatés en quelques points du département, « mais les précautions d’usage ont été mises en place ».
    Des canalisations vite remplacées
    La présence de l’anthraquinone, au Havre, résulte d’une réaction du chlore injecté dans le réseau d’eau potable sur l’un des composants de surface utilisés jusque dans les années 1980 dans les revêtements pour l’étanchéité de certaines canalisations d’eau potable. En concertation avec l’ARS, un contrôle poussé a donc immédiatement été effectué, « afin de circonscrire le quartier concerné ».
    « Et sans attendre la sortie de l’instruction ministérielle qui préconise le remplacement des canalisations, la Codah a lancé un vaste programme de travaux de remplacement des canalisations d’eau de toutes les rues concernées », insiste Arnold Cauterman. Des travaux qui se sont achevés en août 2012.
    « Il faut bien comprendre que l’anthraquinone apparaît dans l’eau du robinet du fait de la dégradation de certaines canalisations. Seules quelques communes sont ainsi touchées par ce phénomène. Et lorsqu’elles le sont, ce n’est qu’un tout petit secteur du réseau qui est victime de cette dégradation. Généralement, c’est une portion où le temps de séjour de l’eau, entre le moment de son approvisionnement et son arrivée au robinet, est long », développe Jérôme Le Bouard de l’ARS.
    Le responsable du pôle santé environnement de l’ARS de Haute-Normandie est aussi clair sur le fait que la pollution havraise, dans les proportions où elle s’est développée, « n’imposait aucune restriction de consommation d’eau potable », puisque considérée comme non dangereuse pour la santé.
    « L’eau, c’est le futur scandale de l’amiante ! »
    Rassuré, Bernard Lelièvre ? Le citoyen havrais affirme qu’il ne le sera jamais « tant règne l’opacité dès lors que l’on aborde la question de la qualité des eaux. Le laxisme doit cesser sinon, dans dix ou quinze ans, l’eau, ce sera à l’égal du scandale de l’amiante », lance-t-il. Lassé, le délégué de l’association de consommateurs alerte désormais élus, médecins et médias par l’envoi d’une lettre ouverte titrée : « Sur le Havre et la région havraise, buvons-nous sans le savoir une eau toxique depuis plusieurs décennies ? ».
    « Je pense que jusqu’en 1980, l’ensemble des canalisations du Havre étaient concernées par cette pollution. Ce qui induit que nous, Les Havrais, buvions depuis des décennies de l’eau toxique, même à faibles doses, avec des effets potentiels de cancéro-génicité », estime Bernard Lelièvre qui entend obtenir des réponses claires sur le sujet.
    Arnold Cautman tend lui à dédramatiser le propos. L’opacité n’est pas de mise, à ses yeux. Le président de la Codah (le député-maire du Havre) s’apprêterait d’ailleurs à répondre à l’UFC Que Choisir « avec tous les éléments demandés », pour le prouver. La Codah tout comme l’ARS rappellent par ailleurs que toutes les analyses sur la qualité de l’eau sont affichées en mairie et sont consultables sur le site de l’ARS.
    • Informations pratiques
    UFC-Que Choisir Le Havre, 12 rue de Saint-Wandrille, au Havre. Tél. 02 35 47 75 00
    Les rues qui étaient concernées par la pollution à l’anthraquinone à Sanvic sont les rues du Cimetière, David d’Angers, Bir Hakeim, Bayard, Albert Copieux et Igor Stravinsky.
    Localité(s) :
    Rue David d'Angers, 76620 Le Havre, France
    Rue Bir Hakeim, 76620 Le Havre, France
    Publié le : 9/11/2012 à 21:29
    Par Karine Lebrun - journaliste à Le Havre Infos
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Ven 20 Juin - 13:58

    France libertés défend une loi pour l’accès à l’eau potable
    http://www.la-croix.com/Solidarite/En-France/France-libertes-defend-une-loi-pour-l-acces-a-l-eau-potable-2014-06-19-1167037#
    La fondation soutien un texte instaurant un fonds de solidarité national pour faciliter l’accès à l’eau, et obligerait les collectivités à installer des équipements sanitaires pour les SDF.
    19/6/14 - 16 H 52 - Mis à jour le 19/6/14 - 16 H 52

    Longtemps considérée comme une problématique des pays du tiers-monde, l’accès à l’eau est devenu une préoccupation grandissante en France. Selon la Fondation Abbé Pierre, 2 millions de personnes auraient des difficultés à s’approvisionner décemment, tandis que 140 000 SDF ne disposent pas des réseaux d’assainissement.
    Cette situation inquiète tout particulièrement France libertés qui, associée au collectif d’associations « Coalition eau », entend porter une proposition de loi pour faire de l’« or bleu » la richesse de tous.
    Les parlementaires ont déjà planché à plusieurs reprises sur cette question. Une loi votée en avril 2013 a notamment lancé l’expérimentation d’une « tarification sociale de l’eau ». « Ce n’est pas assez, il faut aller plus loin en rendant effectif le droit à l’eau », estime Kristel Malegue, coordinatrice de la « Coalition eau ».
    Un fonds de l’eau pour 830 000 ménages
    La proposition de loi, soutenue par cinq groupes parlementaires (Socialistes, UDI, Radicaux, écologistes et communistes) et porté notamment par le député PS Jean Glavany, prévoit le retour des fontaines, des toilettes, et des douches publiques gratuites dans les communes françaises.
    Le texte veut créer un fonds de solidarité national à hauteur de 55 millions d’euros, pour aider les ménages précaires à régler leur facture d’eau. Cette aide, versée par les caisses d’allocations familiales (CAF), serait financée au moyen d’une contribution d’un centime d’euro par bouteille d’eau vendue en France. Ainsi, 830 000 ménages pourraient toucher un forfait de 60 € par an.
    Pour rassurer la majorité sur l’accueil de cette proposition dans l’opinion, France libertés a commandé un sondage à l’institut Ipsos. Résultat, 70 % des consommateurs d’eau minérale seraient favorables au projet. Plus largement, l’enquête montre que les Français sont 95 % à considérer qu’aider les plus fragiles à accéder à l’eau est quelque chose d’important.
    JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
    (1) Sondage réalisé sur un échantillon représentatif de 1 022 personnes interrogées sur Internet entre le 8 et le 15 mai 2014.
    Touchés par la « précarité hydrique », certains Français n’ont plus accès à l’eau potable
    19/6/14 - 16 H 52 - Mis à jour le 19/6/14 - 16 H 52
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Ven 20 Juin - 13:58

    Touchés par la « précarité hydrique », certains Français n’ont plus accès à l’eau potable
    http://www.la-croix.com/Solidarite/En-France/Touches-par-la-precarite-hydrique-certains-Francais-n-ont-plus-acces-a-l-eau-potable-2014-02-24-1111280
    Longtemps réservée aux pays pauvres, la notion de « précarité hydrique » est désormais utilisée dans l’Hexagone, pays où l’« or bleu » coule en abondance.
    Le problème touche les sans-abri, victimes de la fermeture de certaines fontaines publiques, mais aussi de nombreuses personnes qui ne peuvent plus payer leur facture d’eau.
    En France, plus de 99 % de la population a accès à l’eau potable. Une situation enviable, quand on sait que, dans le monde, 2,5 milliards de personnes ne bénéficient d’aucun système d’assainissement. Mais la question du 1 % restant, sur quelque 65 millions d’habitants, taraude de plus en plus les associations humanitaires et les pouvoirs publics.
    Les personnes sans domicile sont les toutes premières victimes de cette forme d’exclusion. Youssef, jeune Marocain, n’a jamais eu aussi soif qu’en arrivant à Paris en plein hiver, il y a deux ans. « Les fontaines publiques étaient fermées, je suis resté trois jours sans boire, avant de comprendre comment trouver de l’eau », explique-t-il. 
    Dans la rue, s’hydrater et rester propre relève du combat : aller aux Restos du cœur, y prendre une bouteille d’eau, surtout ne pas la jeter une fois vide pour la remplir dans des cafés. Mieux vaut être le premier arrivé, aux douches des accueils de jour, où la file d’attente s’allonge dès l’aube. « Il faut attendre une dizaine de jours avant de pouvoir réserver une machine à laver », précise-t-il.
    Six sanitaires publics à Marseille
    Avec 450 sanitaires publics gratuits, ainsi que 18 bains-douches publics, la capitale fait pourtant partie des villes les mieux équipées en termes d’accès à l’eau pour les plus démunis. Un paradis, à côté de Marseille, dans laquelle 12 000 personnes sans domicile fixe se partagent six sanitaires publics et où la grande majorité des fontaines sont cassées, selon un inventaire réalisé par Médecins du monde. « La situation est devenue critique sur le plan sanitaire. Nous avons connu une recrudescence des cas d’hépatite A, l’an dernier, mais aussi de dermatose, de gastroantérite, d’infection urinaire », s’inquiète Cendrine Labaume, coordinatrice générale de l’ONG au niveau local. 
    La cité phocéenne n’est pas une exception. À Calais, 300 à 400 migrants se partagent un seul point d’eau sur le lieu de distribution de l’aide alimentaire. Et, à l’échelle du pays, parmi les 17 000 habitants des bidonvilles, essentiellement des Roms de Roumanie et de Bulgarie, 3 700 vivent sans robinet à proximité, selon un diagnostic officiel réalisé l’été dernier.
    Avoir un toit au-dessus de sa tête ne garantit pas un accès à l’eau suffisant. Les Français y consacrent en moyenne 1,1 % de leur budget. C’est raisonnable. Mais deux millions de ménages y consacrent plus de 3 % de leurs revenus. Le nombre de ménages aidés pour impayés d’eau est passé de 50 500 en 2005 à 67 500 en 2009, selon les chiffres les plus récents du ministère du logement.
    376 € pour 120 m3 d’eau
    Depuis, la tendance est loin de s’être inversée. « Tous les quinze jours, nous recevons 60 nouveaux dossiers de personnes incapables de s’acquitter de leur facture », note Mohammed Achim, responsable d’une équipe de prévention des coupures au Point information médiation multiservices de Lyon. La plupart d’entre eux proviennent de bénéficiaires du Fonds de solidarité pour le logement. 
    Comme le prévoit ce dispositif, l’eau ne peut leur être coupée, même s’ils ne paient plus, et ce sur une durée d’un an. « Mais une fois ce délai écoulé, les ennuis recommencent, alors nous les encourageons à contribuer à hauteur de ce qu’ils peuvent », explique Mohammed Achim. Le Grand Lyon a, comme beaucoup de grandes agglomérations, renégocié son contrat avec son fournisseur. Aujourd’hui, Veolia facture 376 € pour 120 m3 d’eau, soit la consommation moyenne par an d’une famille de quatre personnes. À compter de 2015, l’eau sera 24 % moins chère.
    « Eau pour tous »
    Mais toutes les collectivités n’ont pas le même poids. « Le prix de l’eau est poussé vers le haut, au moins dans les communes rurales, par des choix techniques de l’État en faveur de procédés coûteux soutenus par des groupes industriels », estime André Paulus, ingénieur spécialisé dans les problématiques d’assainissement. L’expert prend pour exemple son village, Monpazier (Dordogne), où vivent 500 habitants. « Alors qu’une grande partie des ménages vit avec moins de 1 000 € par mois, leur facture s’élève à 832 € par an pour une consommation de 120 m3  », s’indigne-t-il.
    De leur côté, les grands fournisseurs mettent en avant leurs efforts pour venir en aide à leurs clients en difficulté. Veolia Environnement a, par exemple, été amené à proposer une tarification progressive aux collectivités qui le souhaitent. C’est le cas à Perpignan, où les 60 premiers mètres cubes d’eau sont trois fois moins chers que les suivants en habitat collectif. « Cela ne marche pas à tous les coups, car près de 40 % des habitants n’ont pas de compteur individualisé », souligne Nathalie de Lataillade, chargée du respect des engagements de la société. 
    Du coup, le groupe favorise plutôt les aides directes, à travers un programme nommé « Eau pour tous ». En 2012, la société a ainsi accordé 157 000 échéanciers de paiement (190 000 en 2011), 19 500 abandons de créances correspondant à 1,5 million d’euros, ainsi que des 20 140 « chèques eau », pour un montant de 547 000 €.
    -------------------------------
    CE QUE DIT LA LOI
    - L’accès à l’eau et son assainissement relèvent de la compétence des communes ou des intercommunalités. Elles peuvent gérer directement ce service en régie publique ou le déléguer à un fournisseur privé.
    - Contrairement à la notion de « précarité énergétique », inscrite dans la législation depuis 2010, celle de « précarité hydrique » n’a pas encore de définition légale. Toutefois, la loi de 2006 institue dans son premier article « le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous ».
    - Depuis le vote de la loi Brottes, en avril 2013, les collectivités ont la possibilité d’expérimenter une tarification sociale de l’eau.
    - Dans un rapport de 2010 sur « L’eau et son droit », le Conseil d’État recommande d’obliger les communes à rouvrir des points d’eau collectifs, accessibles aux sans-abri.
    JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Ven 20 Juin - 14:00

    Nîmes : 150 familles attendent toujours le tout-à-l'égout et l'eau potable
    http://www.midilibre.fr/2014/06/19/est-ce-qu-on-est-un-vrai-quartier-de-la-ville,1010953.php

    il y a 15 heures 3 FABIEN ARNAUD
    Les habitants font référence à l’argent investi dans le musée de la Romanité pendant qu’ils se sentent abandonnés à leur sort.
    FABIEN ARNAUD
    Twitter
    A la Cité des Espagnols et à Bachas-Orchidées, deux quartiers de Nîmes, le mécontentement des habitants monte. Situés par-delà l'autoroute, ils ne sont toujours par raccordés au réseau d'assainissement et à l'eau potable.
    L'association Tales (Tout-à-l'égout, environnement, santé), constituée au mois d'avril dans les quartiers Cité des Espagnols et Bachas-Orchidées, tenait samedi une réunion publique pour faire le point sur les démarches engagées afin de faire raccorder leur secteur au réseau d'assainissement et à l'eau potable. Au sud de Nîmes, au-delà de l'autoroute, ils sont 150 foyers à vivre sur cette zone, construite dès le début des années soixante. "Depuis cinquante ans, on nous promet le tout-à-l'égout. Nous subissons des promesses verbales, jamais écrites, a rappelé le président de l'association, Jésus Araiz. Longtemps, nous avons été des ignorants volontaires, nous avons fait confiance. Mais il n'est jamais trop tard pour agir. Maintenant, il faut que l'Agglo joue la transparence, on ne peut plus nous raconter de bobards."

    Reçus par le directeur de cabinet d'Yvan Lachaud
    Désormais fédérés en association, assistés d'un avocat, les habitants ont l'intention d'aller au-devant de l'information quant aux projets de la municipalité et de l'Agglo pour leurs quartiers. Récemment, ils ont été reçus par le directeur de cabinet d'Yvan Lachaud. "À présent, notre avocat va tenter de savoir si l'enquête publique qui classe notre zone en assainissement individuel a réellement été faite. Sans quoi, nous ferons réaliser une nouvelle expertise des sols", poursuit Jésus Araiz. Samedi, le président de Tales collectait des fonds auprès des adhérents pour financer les frais d'avocat et d'éventuels recours à des experts.
    "Bienvenue au musée de l'insalubrité"
    Pour les habitants, l'enjeu est de taille. "Il est impensable de nous obliger à installer des mini-stations au prix exorbitant alors que nos parcelles sont trop petites pour cela et que le tout-à-l'égout est à 200 mètres d'ici", martèle Jésus Araiz. Pour les membres de l'association, la collectivité est en mesure de débloquer les deux millions d'euros nécessaires au raccordement de leurs quartiers. En référence aux fonds investis dans le futur musée de la Romanité, ils brandissaient, samedi, une banderole intitulée : "Bienvenue au musée de l'insalubrité."
    Risque inondation
    Plus généralement, l'association s'inquiète du sort qui sera réservé à ce secteur dans les années qui viennent. Un périmètre soumis à un risque inondation plus ou moins fort, selon les rues. "Depuis début mai, une enquête publique est ouverte pour l'aménagement du cadereau d'Uzès, qui se jette dans nos vistres, qui, eux, ne sont pas concernés par ce recalibrage", note le président. D'où l'interrogation de l'association : "Allons-nous devenir une zone d'expansion des crues ?"
    "Est-ce qu'on est un vrai quartier de la ville ?"
    A la Cité des Espagnols et à Bachas-Orchidées commence à poindre un sentiment d'abandon. Samedi, la réunion publique se déroulait près d'un abribus qui n'est plus desservi depuis longtemps. "Tout un symbole", commentait un habitant. "Est-ce qu'on est un vrai quartier de la ville ?", questionnait un autre.
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    Message par bye Ven 20 Juin - 14:01

    Une " autoroute de l'eau " en cours de construction
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2014/06/19/Une-autoroute-de-l-eau-en-cours-de-construction-1953616
    19/06/2014 05:46


    Vingt-trois kilomètres de canalisations de 350 mm sont actuellement en cours de pose, ainsi que la construction d'une station de pompage à Jaunay et une autre à Vouhé. Le tout pour un montant de 7 M€.
    Début 2015, le nord et le sud du département seront reliés par une canalisation d’eau potable qui permettra de sécuriser l’approvisionnement.

    L'approvisionnement de la population en eau potable est une des responsabilités majeures des collectivités territoriales. Syndicats des eaux et conseil général sont notamment en charge de cet approvisionnement et dans le département, il passe par deux équipements essentiels, le barrage du Cébron au nord et ses 10 millions de m3 d'eau stockés et celui de la Touche-Poupard, au sud et ses 11,5 millions de m3. D'autres sources, nettement moins importantes viennent s'y adjoindre.
    Par contre, en cas d'accident créant une pollution, de mauvais remplissage comme ce fut le cas en 2005 ou encore quand la vidange du lac du Cébron est rendue nécessaire par les examens réglementaires, les solutions pour l'approvisionnement en eaux deviennent aléatoires et coûteuses.
    23 km de canalisation à poser
    « Les solutions nous y réfléchissons depuis 2008 », indiquait, hier matin, Sébastien Dugleux, vice-président du conseil général en charge du dossier de l'eau dans le département, lors d'une visite sur le chantier. « Et nous y travaillons concrètement depuis deux ans pour un aboutissement qui arrive maintenant. » Ou qui arrivera au début de l'année prochaine plus exactement. A cette époque, en effet, grâce à une conduite d'eau de 23 km en cours de pose entre Beaulieu-sous-Parthenay et Jaunay, qui permettra à l'eau de couler dans un sens ou dans l'autre, l'approvisionnement en eau potable de la partie nord du département sera sécurisé. « Une conduite en place pour une centaine d'années », renchérissait Philippe Albert, président de la Société publique locale (SPL) des eaux du Cébron, acteur important du projet également.
    « Ainsi, nous aurons mis en place l'épine dorsale du réseau d'approvisionnement en eau du département », concluait Éric Gautier, président du conseil général qui se félicitait au passage que ce soient des entreprises locales qui réalisent le chantier. « Ce qui est encore possible quand le donneur d'ordre est le département. Quand ce sera la " grande région ", les appels d'offres deviendront nationaux et échapperont probablement aux entreprises d'ici. » Des marchés qui dans ce cas ont représenté 7M€ au total payés pour moitié par l'agence de l'eau (1,4M€) et le conseil général (2,1M€) et pour l'autre moitié par la SPL du Cébron.
    En attendant, le chantier qui va occuper les responsables du territoire, c'est la mise en place d'un « syndicat territorial » des eaux qui aura pour but de rapprocher les syndicats existants.
    « Notamment au niveau des tarifs qui vont aujourd'hui de 1 à 3 pour un même m3 d'eau » expliquait Sébastien Dugleux. Un dossier ouvert voici deux ans avec la dizaine de syndicats des eaux du département et qui pourrait aboutir, lui aussi vers la fin de l'année.
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Ven 20 Juin - 14:02

    Gérard Payen :  « L’accès à l’eau potable risque de ne plus rester un objectif mondial »
    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Gerard-Payen-L-acces-a-l-eau-potable-risque-de-ne-plus-rester-un-objectif-mondial-_NG_-2013-03-22-923860
    Les Nations unies ont fait de ce 22 mars la « Journée mondiale de l’eau », un bien élémentaire qui est encore très loin d’être partagé par tous à l’échelle de la planète.
    22/3/13 - 13 H 25 - Mis à jour le 22/3/13 - 15 H 20
    La Sierra Leone connaît le taux le plus élevé de mortalité infantile au monde. En cause, notamment, des maladies comme la diarrhée et la malaria, imputables à la mauvaise qualité de l’eau consommée. 
    Selon Gérard Payen (1), un des meilleurs spécialistes du sujet, la poursuite des efforts n’apparaît plus prioritaire.
     À quoi sert une journée mondiale de l’eau ? 
     Gérard Payen : À se rendre compte des problèmes, car dans les pays développés, les questions d’accès à l’eau ne sont pas des sujets prioritaires. Il s’agit aussi d’un domaine où la compréhension des enjeux n’est pas très bonne, car il y a beaucoup d’idées reçues. 
    En France, par exemple, la majorité des gens pense que l’eau potable sort des stations d’épuration. Ce n’est pas le cas. On croit aussi en général que le développement de l’accès à l’eau potable est un problème de ressources en eau. C’est faux. Il y a de nombreux pays qui regorgent d’eau, mais dont une part importante de la population n’a pas d’eau potable. Tout cela conduit à une sous-estimation des problèmes. 
    Partout, on voit le même chiffre : 800 millions de personnes n’auraient pas accès à l’eau potable. Cette statistique de l’ONU est mal interprétée. Il s’agit en fait de gens qui partagent leur source d’eau avec des animaux, avec donc des risques importants de contamination. Mais il ne faut pas oublier tous ceux qui ont de l’eau au robinet sans qu’elle soit potable. 
    Au total, au moins 3,5 milliards de personnes n’ont pas un accès satisfaisant à l’eau potable en conformité avec leur droit de l’homme, soit la moitié de l’humanité.
     La situation s’améliore-t-elle ? 
     G. P. : En 2000, la mise en place des Objectifs du millénaire pour le développement a créé de fortes incitations à progresser. Des progrès indéniables ont été faits. Dix ans après, un milliard de personnes de plus étaient dans la situation de ne pas partager leur eau avec des animaux. 
    Les objectifs du Millénaire ont aussi permis d’avoir une meilleure connaissance des enjeux et de stimuler les politiques nationales, notamment dans les pays pauvres. Mais il faudrait des programmes plus ambitieux pour satisfaire les besoins et arrêter la dégradation de l’accès à l’eau dans les villes confrontées à une urbanisation rapide.
     Est-ce d’abord une affaire de moyens ? 
     G. P. : Les moyens dépendent d’abord de décisions politiques, car l’accès à l’eau potable est une question collective. Je peux choisir d’avoir ou non un téléphone mobile, mais pour disposer d’eau potable, je ne peux pas décider tout seul. J’ai besoin d’un service public. C’est pour cela qu’il y a dans plusieurs pays d’Afrique plus de gens ayant un portable que de personnes avec accès à l’eau potable. 
    Selon les pays en développement, les sommes dépensées pour l’eau et l’assainissement représentent entre 0,5 % et 2 % du PIB. C’est un bon indicateur des différences de priorités politiques. Pour quantifier les moyens à mettre en œuvre, il faut aussi pouvoir mesurer l’ampleur des besoins et identifier les priorités : l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement ou la gestion de la ressource. Il y a, par exemple, 1,2 milliard de personnes qui n’ont pas accès à des toilettes, dont une partie habite en ville.
     L’accès à l’eau potable reste-t-il une priorité à l’échelle mondiale ? 
     G. P. : Il y a un gros point d’interrogation. Les Objectifs du millénaire s’achèveront en 2015 et les négociations ont démarré aux Nations unies sur ce qui se passera après. On parle d’Objectifs de développement durable, mais nous sommes loin d’un consensus sur leur contenu et cela part un peu dans tous les sens. Aujourd’hui, en tout cas, il y a un vrai risque que l’eau ne soit plus un objectif de développement en 2016. 
    Pour des raisons de mode et d’élargissement des sujets, il y a en effet beaucoup de dossiers légitimes sur la table, comme les questions de changement climatique, de maîtrise de l’urbanisation ou encore d’emploi décent. Le problème est la hiérarchisation des nombreux enjeux de développement car s’il y a trop d’objectifs, ils ne seront pas visibles, malgré des ambitions élevées. 
    Mon combat est que l’eau soit un objectif à part entière afin d’entraîner les progrès dont le monde a besoin en matière d’accès à l’eau potable et à des toilettes décentes ainsi que de dépollution des eaux usées.
     
    (1) Conseiller du secrétaire général des Nations unies pour l’eau et l’assainissement, président de la Fédération internationale des opérateurs privés de services d’eau (Aquafed).
    Recueillis par Jean-Claude Bourbon
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Jeu 20 Nov - 12:54

    Fin de la gratuité de l'eau en Irlande : 200 000 Irlandais dans la rue, une vague de résistance à payer les charges scélérates
    http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/article-fin-de-la-gratuite-de-l-eau-en-irlande-200-000-irlandais-dans-la-rue-une-vague-de-resistance-a-pa-124972666.html


    Fin de la gratuité de l'eau en Irlande : 200 000 Irlandais dans la rue, une vague de résistance à payer les charges scélérates
     
    Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/
     
    Si même les Irlandais descendent dans la rue. Dans un pays où tous les travailleurs sont incités à faire des sacrifices permanents pour une poignée de super-riches, la « taxe sur l'eau » a été la goutte qui a fait déborder le vase.
     
    Ils étaient 100 000 dans les rues de Dublin le 11 octobre dernier. Cette fois, le 1er novembre, ce sont plus de 200 000 Irlandais qui se sont mobilisés localement pour exprimer leur opposition aux plans iniques du gouvernement de marchandisation de l'eau.
     
    Faire payer les Irlandais, privatiser l'eau … au nom de l'écologie !
     
    Le projet du gouvernement est à triple détente. D'abord, faire payer les Irlandais encore plus, une charge forfaitaire sur l'eau qu'il consomme : 176 € par an pour un adulte, et 102 € par adulte supplémentaire. Cela fait déjà 278 € pour un couple, soit 25 € de plus par mois.
     
    Cette charge serait payée non pas à l'Etat mais à une entreprise publique, Irish Water, qui fournit l'eau aux Irlandais. Jusque-là, au vu de l'abondance des ressources en eau, ce service était gratuit depuis 1997.
     
    Ensuite, utiliser comme prétexte l'argument écologique : celui de la préservation de la ressource. On voit mal comment une taxe forfataire atteindrait cet objectif, et on voit trop bien l'hypocrisie des dites « taxes carbone », qui touchent proportionnellement plus les pauvres.
     
    Enfin, préparer le champ à la privatisation d'Irish Water. Un marché captif, des ressources abondantes et peu chères. Le seul hic, c'était la marchandisation de l'eau, l'installation également de compteurs pouvant mesurer la consommation. C'est fait avec cette loi.
     
    Même si le gouvernement s'en défend, les Verts, les communistes y voient le véritable objectif derrière les manœuvres de « taxe sur l'eau ».
     
    Après le hold-up des banques, les baisses de salaires, la coupe est pleine
     
    Le gouvernement misait sur la passivité des Irlandais accablés par le hold-up des banques, des multi-nationales. Les banques ont récupéré 64 milliards d'€ d'aides publiques en 2008 (30 % du PIB, 15 000 € par Irlandais!), de quoi faire bondir la dette de 25 à 125 % du PIB !
     
    Ce renflouement scandaleux a justifié les pires mesures d'austérité : baisse de 10 % du salaire minimum, de 20 % du salaire des fonctionnaires, hausse de la TVA et des taxes indirectes (alcool, tabac, eau, électricité), coupes de 25 % des budgets des services publics, hausse du temps de travail de 35 à 37,5 heures dans le public.
     
    Une seule donnée n'a pas été touchée, sanctuarisée : l'impôt sur les sociétés reste toujours un des plus bas d'Europe, à 12,5 %.
     
    Mais cette fois, pour les Irlandais, la coupe est pleine. Les Irlandais sont à genoux. Ils ne veulent plus payer, ils ne peuvent plus payer. La résistance passive, la désobéissance civile deviennent une nécessité.
     
    Désobéissance civile et manifestations monstres : la résistance s'organise
     
    La campagne « Right 2 water » (Droit à l'eau) – soutenue par les syndicats comme Unite, le syndicat des communications, celui des services publics, ainsi que des partis comme le Sinn Fein, l'Alliance anti-austérité et le Parti communiste – rencontre un vaste écho dans la population.
     
    Cette campagne appelle à l'abrogation des charges sur l'eau, au refus de sa marchandisation et à la défense d'un service public de l'eau.
     
    Ils appellent également à refuser de s'inscrire auprès d'Irish Water. La campagne a pris. Alors que l'enregistrement devait être achevé au 30 octobre, il a été repoussé au 30 novembre. En effet, seuls 500 000 ménages (sur 2 millions) s'étaient signalés, et avaient installé des compteurs d'eau.
     
    Ce 1er novembre, 200 000 Irlandais sont descendus protester dans 80 localtés pour exprimer leur opposition au projet. Du jamais vu depuis des années en terre irlandaise.
     
    76 % des Irlandais opposés au projet
     
    Un sondage de Sunday Independent en octobre indiquait que 76 % des Irlandais étaient opposés à ces charges sur l'eau. 54 %, selon un autre sondage de The Journal, étaient prêts à ne pas payer cette taxe, donc à rentrer en résistance.
     
    La pilule est très amère pour le peuple irlandais. Conscient, lucide, il avait voté « Non » à la Constitution européenne en 2008 à 53 %. Le pistolet sur la tempe, soumis au chantage européen, et à la capitulation de leurs dirigeants, les Irlandais ont été obligés de voter Oui à 67% en 2009.
     
    Les dirigeants européens avaient dit aux Irlandais qu'il devait Oui sous peine de connaître la récession, la misère, les impôts. Entre le « déshonneur et la guerre », on leur a fait choisi le déshonneur, le désaveu. Et ils ont eu la guerre du capital européen contre eux !
     
    Les dirigeants irlandais ont très peur de la mobilisation qui monte, qui politise au quotidien des centaines de milliers d'Irlandais qui refusent de payer leurs factures, de payer pour les riches, de baisser la tête encore. Leur campagne est source d'inspiration pour tous ceux qui luttent contre la privatisation de l'eau.
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    Message par bye Jeu 20 Nov - 12:55

    Faut-il renoncer à l'eau en bouteille?
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/faut-il-renoncer-a-l-eau-en-bouteille_1618550.html
    Est-il raisonnable de boire de l'eau en bouteilles, dont la production et le transport ont un fort impact écologique, quand on a accès au robinet à de l'eau potable, 1000 fois moins chère? 
    Eau en bouteille ou du robinet: le match en chiffres
    Les Français boivent-ils beaucoup d'eau en bouteilles? Combien coûte-t-elle par rapport à l'eau du robinet? Est-elle meilleure pour la santé? Cette industrie est-elle polluante? Des chiffres, des réponses.
    Faut-il taxer l'eau en bouteilles?
    Est-il responsable de boire de l'eau en bouteilles, dont la production et le transport ont un fort impact écologique, quand on a accès au robinet à de l'eau potable bien moins chère? Taxer l'eau en bouteilles, mesure salutaire ou liberticide? Vous avez donné votre avis, nous avons mené cette "enquête participative" avec vous.
    Eau en bouteille? Suis-je gourde!
    POST DE BLOG - Repérée par Shabnam de Ripe Green Ideas (thanks!), cette vidéo maline de 8 minutes (en anglais) dénonce l'industrie de l'eau en bouteilles, un "système en crise" d'après son auteure Annie Leonard, qui



    "Nous comprenons les consommateurs d'eau en bouteilles"
    La consommation d'eau en bouteilles pose-t-elle un réel problème environnemental" Les avis de l'Ademe, du WWF, de la Fondation Nicolas Hulot, de Yann Arthus-Bertrand...
    Imposer l'eau du robinet, "c'est primaire, comme raisonnement"
    Entretien avec Jean-Pierre Deffis, vice-président de la Chambre syndicale des eaux minérales naturelles (CSEM), à propos de l'impact environnemental de l'eau en bouteille.
    "Il faut taxer lourdement l'eau en bouteilles!"
    Jacques Neirynck, chercheur, écrivain et politicien suisse, auteur des Scandales de l'eau en bouteilles, trouve aberrante la consommation de cette eau "mille fois plus chère que celle qui coule du robinet". Entretien, dans le cadre de notre enquête participative sur ce thème.
    Peut-on encore boire de l'eau en bouteille?
    POST DE BLOG - Le marché de l'eau en bouteille est en crise (recul de près de 7% des ventes pour la troisième année consécutive), et ce n'est pas seulement parce que les Français, moins argentés, rognent sur les pro(...)

    Le robinet fait de l'ombre à la bouteille
    La crise économique et la naissance d'une conscience écolo ont fait chuté la consommation d'eau en bouteille en 2008. L'eau du robinet est davantage sollicitée à la maison comme au restaurant.
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    Message par bye Jeu 20 Nov - 12:56

    Un exemple à suivre
    Les irlandais refusent de payer l'accès à l'eau potable
    http://radio-monaco.com/la-musique/14-l-info/le-reste-du-monde/2144-les-irlandais-ne-veulent-pas-payer-l-acces-a-l-eau-potable

    Le reste du monde
    mardi 4 novembre 2014 08:00
    Camille Chappuis
    Affichages : 189
    La communauté irlandaise hausse le ton contre la fin de la gratuité de l’eau. Les manifestations et les actions de contestation se multiplient pour éviter de payer l’eau courante. Une des contreparties au plan de sauvetage de la troïka que les irlandais trouvent « injuste » et qui entraîne de nombreux incidents dans ce pays pacifique qu’est l’Irlande. 
     Depuis le 11 octobre, 80 000 irlandais sont descendus dans les rues, brandissant des banderoles sur lesquelles nous pouvions lire « Mort à Irish Water », trois personnes ont été arrêtées à Cork, des installateurs de compteurs d’eau ont même été séquestrés par des manifestants ... Un mouvement de colère qui est loin de s’apaiser. Ce week-end près de 100 cortèges ont défilé dont une vingtaine rien qu’à Dublin.
    Le collectif irlandais organisateur de ces manifestations, Righ2Water, clame que les habitants payent déjà l’eau au travers des impôts.  Mais ce n’est pas tout, les irlandais craignent que le service public ne devienne un jour privé ; ce qui entraînerait une hausse des prix. Et mêmes les compensations prévues pour les faibles revenus n’ont pas convaincu les irlandais. Elles sont jugées « inéquitables » et trop faibles par rapport aux bonus que vont touchés des responsables d’Irish Water.
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    Message par ecotone Sam 22 Nov - 22:28

    Je ne savais pas que l'eau était gratuite chez eux, c'est super!! En même temps, quand on réfléchi, payer l'eau, pourquoi pas l'air???
    Ça tombe sous le sens… on ne devrait pas payer ce bien commun!
    Ils ont raison de descendre dans la rue…
    Même pacifiques, quand c'est trop, c'est trop, la violence génère la violence...
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    Message par bye Jeu 15 Jan - 15:19

    Vaste consultation sur la gestion des eaux et des inondations
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/vaste-consultation-sur-la-gestion-des-eaux-et-des-inondations,53890?xtor=EPR-9
    Le mercredi 24 décembre 2014 à 16h 18 par Stéphanie Senet


    Le public est invité à se prononcer sur les SDAGE et les PGRI
    Une nouvelle consultation publique est lancée jusqu’au 18 juin 2015 autour de la révision des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) ainsi que des plans de gestion des risques d’inondation (PGRI) pour la période 2016-2021.
    Extrait : Ouverte aux commentaires depuis le 19 décembre, cette consultation représente la dernière étape du processus de révision, qui doit être bouclé avant la fin 2015. Les enjeux sont majeurs puisque les Sdage doivent...
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    Message par bye Jeu 15 Jan - 15:20

    Sdage : ouverture de la consultation publique
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/sdage-2016-2021-consultation-publique-23572.php4#xtor=EPR-1

    Une consultation publique sur l'eau avec notamment les projets de Sdage pour la période 2016-2021 est ouverte jusqu'au 18 juin 2015. Zoom sur les principaux changements par rapport à la période précédente.
    Décryptage | Eau | 30 décembre 2014 | Actu-Environnement.com


    © neirfy
    La consultation des Schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) des sept bassins versants en France métropolitaine et des cinq en Outre-mer est ouverte jusqu'au 18 juin 2015. Outils essentiels pour l'atteinte du bon état prévu par la Directive cadre européenne sur l'eau (DCE), ces documents permettent de fixer les objectifs à atteindre et de planifier la gestion de l'eau pour la période 2016-2021. Ces projets de Sdage pour ces six prochaines années présentent plusieurs particularités par rapport aux précédentes éditions.
    Intégrer l'adaptation aux changements climatiques
    Tout d'abord, ils intègrent dans leurs orientations la nécessaire adaptation aux changements climatiques, en s'appuyant notamment sur les données de l'étude nationale Explore 2070.
    Sur ces questions, le projet de Sdage du bassin Rhône-Méditerranée s'est appuyé et reprend les principales mesures du plan d'adaptation au changement climatique axé sur l'eau, initié en juin.
    "Toute disposition concourant directement ou indirectement à la préservation de la qualité des eaux (…) peut être considérée comme une mesure d'adaptation au changement climatique", estime le projet de Sdage de Seine Normandie.
    Outre un renforcement de certaines mesures (par exemple restaurer les cours d'eau ou les zones humides), le document pour le bassin Rhin Meuse prévoit d'instaurer de nouvelles dispositions pour notamment fiabiliser les dispositifs de désinfection de l'eau potable, permettre un abattement supplémentaire de la charge polluante en sortie de station d'épuration (zone tampon ou réseau de drainage), d'augmenter l'emprise foncière des nouveaux dispositifs d'assainissement (pour un éventuel traitement complémentaire), d'encourager les économies d'eau mais également prévoir une adaptation à des perturbations des usages de l'eau (par exemple refroidissement des centrales de Chooz et de Tillange).
    Limiter la durée des autorisations de prélèvements
    "Si le bassin Loire-Bretagne n'est pas celui où les conséquences du réchauffement climatique auront les impacts les plus forts, constate le projet de Sdage de ce bassin, pour autant, la baisse des débits d'étiage, la remontée du biseau salé le long du littoral, la hausse de la température de l'air et celle de l'eau sont autant de phénomènes auxquels les milieux aquatiques devront faire face". Il comprend notamment une nouvelle mesure qui recommande de limiter la durée des autorisations de prélèvements (afin de pouvoir les ajuster d'ici 10 à 15 ans en fonction de l'évolution du climat et de ses conséquences sur la ressource en eau).
    Ressource de substitution, économie d'eau, règle de partage : un des enjeux concernant le changement climatique pour le bassin Adour Garonne s'avère également être la gestion d'une réduction de la quantité accessible. "L'étude prospective Garonne 2050 alerte sur une sévérité renforcée des étiages. Dans cette perspective, il sera nécessaire de définir une politique de gestion de la ressource jouant sur tous les leviers", justifie le Sdage. Il vise également la réduction des impacts des aménagements hydrauliques.
    De la même manière, le Sdage d'Artois Picardie vise la prévention des situations de crise par une gestion "équilibrée" des ressources en eau : inciter aux économies d'eau, adopter des ressources alternatives à l'eau potable, mettre en regard les projets d'urbanisation avec les ressources en eau et les équipements à mettre en place, limiter les fuites d'eau ainsi que l'imperméabilisation, etc.
    La Corse prévoit des mesures similaires à celles du bassin Adour-Garonne pour s'adapter aux changements climatiques : "souples et progressives, afin de permettre leur réévaluation au vu de l'ampleur réelle et quantifiée des effets du changement climatique qui sera affinée avec le temps, le développement des connaissances scientifiques et l'évolution de la qualification de l'état des masses d'eau".
    Justifier les exemptions
    Comme l'atteinte du bon état des masses d'eau fixée par la DCE sera difficilement atteignable en 2015, les projets de Sdage ont renseigné et justifié les écarts, masse d'eau par masse d'eau. La comparaison entre les schémas directeurs pour la période 2010-2015 et 2016-2021 s'avère toutefois difficile. Un changement des règles d'évaluation a en effet été opéré entre les deux cycles. Il contribue en partie au déclassement de certaines masses d'eau. Les états des lieux intégreront désormais plus de points de prélèvement renseignés pour plus de paramètres.
    Le ministère a également fait évoluer sa méthode d'évaluation des bénéficies. Cette dernière est à la base des justifications pour les dérogations. L'ensemble des bassins ont d'ailleurs eu recours à cette possibilité d'exemptions et décalé l'atteinte du bon état d'une partie de leur masse d'eau jusqu'en 2027.
    Ainsi le projet de Sdage d'Adour Garonne prévoit de reporter le bon état écologique pour 543 masses d'eau superficielles (sur 2.809) ainsi que le bon état quantitatif pour 6 masses d'eau souterraines en 2021 et 7 en 2027 (sur 105). Concernant le bon état chimique, une dérogation est prévue pour 93 masses d'eau superficielles et 12 souterraines (11 en 2021 et 34 en 2027). Seize masses d'eau bénéficieront également d'un recours à des objectifs moins stricts. "Il peut être dérogé à l'objectif de non détérioration ou à un objectif d'état fixé par le Sdage pour les projets d'intérêt général majeur (PIGM)", souligne le document. Cette possibilité sera utilisée pour la station de transfert d'énergie par pompage de Rédenat (Xaintrie-Corrèze).
    Pour le bassin Artois-Picardie, deux projets sont proposés en tant que PIGM, le canal Seine Nord Europe et Calais Port 2015. Du fait des dérogations, le Sdage vise en 2015, 19% des masses d'eau superficielles en bon état écologique, 33% en 2021 et 82% en 2027. Pour ce qui concerne le bon état chimique (sans tenir compte des substances ubiquistes), l'objectif pour 2015 a été fixé à 19% des masses d'eau de surface, 29% en 2021 et 84% en 2027. 13 masses d'eau bénéficieront également d'un recours à des objectifs moins stricts. Aucun objectif de bon état chimique des nappes d'eau souterraines n'est attendu pour 2021. "Pour les masses d'eau en mauvais état chimique actuellement, il a été systématiquement demandé un report de délai à 2027 car ces masses d'eau appartiennent à la nappe de la Craie. Ce type de nappe réagit très lentement, du fait de sa nature géologique, aux actions menées à la surface", justifie le projet de Sdage.
    L'état quantitatif est bon pour l'ensemble des masses d'eau souterraines, sauf pour celle du calcaire carbonifère de Roubaix-Tourcoing dont le document laisse également un délai jusqu'en 2027 au vu du "temps nécessaire important pour revenir au niveau initial de la nappe".
    Les documents accompagnant le projet de Sdage du bassin Loire-Bretagne précisent qu'environ 75% des masses d'eau souterraines et plus de 90% des masses d'eau littorales pourraient atteindre le bon état chimique dès 2021. 100% des masses d'eau souterraines pourraient atteindre le bon état quantitatif d'ici 2021. Aucun PIGM n'a été notifié dans le projet de Sdage.
    Forte incertitude concernant les pollutions agricoles et restauration des milieux
    "C'est pour les rejets ponctuels liés à l'assainissement que le niveau de confiance le plus élevé est atteint, tant sur le diagnostic d'état et des pressions que sur le coût des mesures et leur efficacité, précise le projet de Sdage pour le bassin Rhin-Meuse. A l'inverse, pour les pollutions diffuses agricoles ou la restauration de milieux, les incertitudes sont fortes".
    Concernant le projet pour le district du Rhin, l'atteinte du bon état écologique a été fixée pour 2015 à 21% des masses d'eau de surface, pour 2021 à 40% et pour 2027 à 94% (498 masses d'eau au total). 6% des masses d'eau bénéficieront d'un objectif moins strict.
    Concernant le bon état chimique (avec les substances ubiquistes), il devrait être obtenu pour 31% des masses d'eau de surface en 2015, en 2021 pour 33% et en 2027 pour 99%. 1% pourront viser des objectifs moins stricts.
    En excluant les substances ubiquistes, 66% des masses d'eau de surface du district du Rhin devraient tenir l'objectif de bon état en 2015.
    Pour ce qui concerne les masses d'eau souterraines (15 au total), le bon état chimique est visé pour 2015 à 67%, et en 2021 pour 93%. 7% ont désormais des objectifs moins stricts. Une seule masse d'eau (celle du Grès vosgien captif non minéralisé) voit son objectif de bon état quantitatif reporté à 2021.
    Concernant la Meuse, l'atteinte du bon état écologique a été fixée à 2015 pour 38% des masses d'eau de surface, à 2021 pour 54% et à 2027 pour 95% (145 masses d'eau au total). 5% des masses d'eau sont candidates pour bénéficier d'un objectif moins strict.
    Concernant le bon état chimique (avec les substances ubiquistes : HAP), il devrait être obtenu pour 48% masses d'eau de surface en 2015, en 2021 pour 49% et en 2027 pour 99%. 1% pourront viser des objectifs moins stricts.
    En excluant les substances ubiquistes, 81% des masses d'eau de surface du district du Rhin gardent un objectif de bon état en 2015.
    Pour ce qui concerne les masses d'eau souterraines (11 au total), sept masses d'eau ont un objectif de bon état chimique en 2015. Une masse d'eau a un objectif de bon état reporté à 2021 et 3 autres à 2027. Toutes les masses d'eau souterraines du district de la Meuse ont un objectif de bon état quantitatif en 2015. Aucun projet d'intérêt général n'a été identifié pour la période 2016-2021 pour ce bassin.

    Le Sdage du bassin Rhône Méditerranée a maintenu l'atteinte du bon état quantitatif à 2015 pour 87,9% de ses masses d'eau souterraines (240 au total), et reporté à 2021 pour 9,6% d'entre elles et à 2027 pour 2,5%. Concernant le bon état chimique, l'échéance est 2015 pour 80,8% des masses, 2021 pour 2,5% et 2027 pour 16,7%.
    Sur les 2.778 masses d'eau de surface concernées par le Sdage, 50,2% devront répondre d'un bon état écologique en 2015, 15,8% en 2021 et 33, 9% en 2027. De la même manière, l'objectif de bon état chimique (avec les substances ubiquistes) est fixé à 2015 pour 92,2% des masses d'eau, à 2021 pour 1 masse d'eau et 2027 pour 7,8%. Sans ces dernières, 98,8% des masses devraient atteindre le bon état en 2015.
    Aucun PIGM n'a été identifié à ce stade dans ce bassin.
    Les documents annexes au projet de Sdage du bassin de Seine Normandie indiquent que l'atteinte des objectifs de bon état écologique pourrait être envisagé en 2021 pour 62% des masses d'eau superficielles (1.752 masses d'eau de surface).
    Pour les masses d'eau souterraines, l'objectif de bon état chimique est fixé en 2015 pour 20% et en 2027 pour 98% des masses. Seule la nappe de la Craie du Senonais et pays d'Othe a vu son objectif de bon état quantitatif reporté à 2021.
    Ce projet de Sdage a retenu trois PIGM qui figuraient déjà dans le Sdage précédent : le projet de canal Seine-Nord (le projet a pris du retard), l'aménagement du chenal d'accès du port de Rouen et l'aménagement du grand canal du Havre. Un nouveau projet a été ajouté et susceptible d'être réalisé d'ici 2021 : le projet d'aménagement du Canal de Bray à Nogent sur Seine.

    A cette consultation de Sdage s'ajoute également celles sur les Plans de gestion des risques d'inondation (PGRI) pour les eaux continentales et les programmes de mesures des Plans d'actions pour le milieu marin (PAMM). Cette étape est la dernière avant l'adoption de l'ensemble de ces documents.
    Dorothée Laperche © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [23572] / utilisation du flux d'actualité.
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    Message par bye Jeu 15 Jan - 15:21

    Une vaste consultation sur l'eau, les risques d'inondation et le milieu marin est ouverte
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250268260053&cid=1250268255536
    Environnement Publié le jeudi 8 janvier 2015
    Les projets de schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) 2016-2021 et les nouveaux plans de gestion sur l'eau, les risques d'inondation et le milieu marin sont soumis au public et aux assemblées locales dans le cadre d'une vaste consultation organisée jusqu'au 18 juin prochain pour chacun des douze bassins.
    Les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) et programmes de mesures (PDM) élaborés en 2009 doivent être mis à jour et publiés au Journal officiel avant fin 2015. Une vaste consultation a été ouverte le 19 décembre dernier, et jusqu'au 18 juin prochain, pour l'ensemble des sept bassins hydrographiques de France métropolitaine et des cinq bassins d'outre-mer. Ces documents de planification fixeront pour six ans (2016-2021) les objectifs à atteindre et les mesures à mettre en œuvre pour atteindre un bon état des eaux et répondre aux exigences de trois directives européennes : la directive-cadre sur l'eau de 2000 (DCE), la directive "inondations" de 2007 et la directive cadre de "stratégie pour le milieu marin" (DCSMM) de 2008. Cette consultation a lieu concomitamment avec la consultation sur les programmes de mesures des plans d'action pour le milieu marin (Pamm) et les plans de gestion du risque inondation (Pgri) "pour favoriser la lisibilité des politiques liées à l'eau, insiste le ministère de l'Ecologie. Le public est conduit à s'exprimer via un questionnaire sur l'adaptation au changement climatique, l'urbanisation dans les zones inondables ou encore la réduction des toxiques dans l'eau. En parallèle, la parole est donnée aux collectivités territoriales et aux acteurs institutionnels (conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux, Comité national de l'eau, Conseil supérieur de l'énergie, établissements publics territoriaux de bassin, chambres consulaires, organismes de gestion des parcs naturels régionaux et des établissements publics des parcs nationaux concernés) pour une durée de quatre mois, soit jusqu'au 20 avril prochain. Il appartiendra aux comités de bassin d'analyser les avis ainsi recueillis et le cas échéant, d'amender ou compléter les projets avant leur adoption définitive, à l'automne 2015.
    Nouvelles orientations
    Alors que la consultation était déjà lancée, un arrêté publié au Journal officiel le 26 décembre dernier est venu ajuster le contenu du Sdage fixé par un précédent arrêté en date du 17 mars 2006. Sont en particulier concernés par ces modifications les documents d'accompagnement Un certain nombre de documents complètent en effet, à titre informatif, le Sdage et permettent notamment de replacer celui-ci dans le cycle de gestion (présentation synthétique relative à la gestion de l'eau à l'échelle du bassin, résumé du programme de surveillance, dispositif de suivi etc.). Le Sdage devra désormais comporter "un résumé présentant la démarche d'adaptation au changement climatique pour le bassin", précise l'arrêté. La mise à jour du Sdage doit en effet intégrer les remarques de la Commission européenne émises lors de l'évaluation du 1er cycle de la DCE.
    Parmi les orientations nouvelles, les futurs Sdage "2016-2021" se caractérisent par une prise en compte approfondie des effets du changement climatique, sur les bases de l'étude nationale "Explore 2070" initiée par le ministère de l'Ecologie en 2010. Ce volet revient sur l'analyse de la vulnérabilité du bassin, la construction d'une stratégie d'adaptation possible et la cohérence du Sdage vis-à-vis des conséquences attendues du changement climatique. Y figurent également des objectifs environnementaux autres que le bon état, à savoir "les objectifs spécifiques relatifs aux zones protégées, les objectifs de réduction progressive des émissions de substances prioritaires et de suppression progressive des émissions ou pertes de substances dangereuses prioritaires, les objectifs de prévention et de limitation de l'introduction de polluants dans les eaux souterraines ainsi que l'objectif d'inversion des tendances à la hausse des pollutions des eaux souterraines". La DCE oblige également à revoir la liste des polluants spécifiques de l'état écologique par bassin. De nouveaux indicateurs ont été développés pour caractériser l'état écologique des eaux de surface, afin de se conformer aux exigences de la directive. Enfin, les règles d'évaluation de l'état des masses d'eau évoluent, conduisant "à revoir les objectifs d'état et les échéances de leur réalisation" et à justifier au sein du Sdage les dérogations permises par la directive.


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    Message par bye Jeu 15 Jan - 15:22

    Un nouveau Sdage pour le bassin Rhône-Méditerranée
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/eau-Sdage-2016-2021-Rhone-Mediterranee-22706.php4

    Eau | 19 septembre 2014 | Actu-Environnement.com
    Le comité de bassin Rhône-Méditerranée a adopté ce vendredi 19 septembre son schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour la période 2016-2021. Il fera l'objet, comme les autres Sdage, d'une consultation publique à partir du 19 décembre prochain pour une période de six mois.
    "Ce document de référence trace pour les six ans à venir les politiques publiques pour atteindre un bon état des eaux", rappelle l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC). Ce nouveau schéma affiche l'ambition de prendre en compte le changement climatique, afin d'éviter "une ruée non gérée vers l'eau, un aggravement des crues par la faute de l'homme et une « maladaptation » si l'action n'était pas guidée".
    Il propose le retour à l'équilibre quantitatif de 85 bassins versants et masses d'eau souterraine. Il veut également éviter, réduire et compenser l'impact des nouvelles surfaces imperméabilisées, avec un objectif de compensation de 150% pour celles situées en zone urbaine.
    267 captages prioritaires
    "Le projet de Sdage identifie 267 captages prioritaires, contre 210 jusqu'ici, sur lesquels concentrer les moyens pour restaurer la qualité de l'eau potable, dégradée par les nitrates ou les pesticides", ajoute le communiqué du comité de bassin qui précise que les actions de lutte contre les substances dangereuses seront centrées sur les points noirs. En matière d'assainissement, la réduction de la pollution par temps de pluie est affichée comme prioritaire. Le document de planification prévoit également des dispositions pour réduire l'exposition des populations aux pollutions chimiques.
    En ce qui concerne les milieux, le nouveau Sdage prévoit les actions permettant d'atteindre le bon fonctionnement des cours d'eau, zones humides, nappes souterraines et milieux côtiers, en particulier les objectifs du plan d'action pour le milieu marin de la mer Méditerranée. Il prépare aussi l'entrée en vigueur de la nouvelle compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (Gemapi) confiée aux communes par la loi Mapam.
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    Message par bye Jeu 15 Jan - 15:22

    Seine-Normandie : le comité de bassin adopte son nouveau Sdage
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/sdage-seine-normandie-comite-bassin-consultation-22927.php4
    Eau | 09 octobre 2014 | Actu-Environnement.com
    Le comité de bassin Seine-Normandie a adopté mercredi 8 octobre son projet de schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage), qui définit pour la période 2015-2021 les grandes orientations de la politique de l'eau dans le bassin hydrographique.

    "Parmi les orientations, le Sdage intègre le changement climatique et renforce les sujets relatifs à la mer et au littoral", indique le communiqué de l'agence de l'eau.

    Ce schéma sera, comme les autres Sdage, soumis à la consultation du public du 19 décembre 2014 au 19 juin 2015. Cette consultation consistera en "l'organisation de réunions publiques par sous-bassins, la mise en place de partenariats avec les collectivités et associations pour mobiliser les citoyens, la conception d'un questionnaire visant à guider les citoyens à se positionner sur les priorités du Sdage", précise l'agence de l'eau.

    Le comité de bassin Rhône-Méditerranée a adopté son Sdage le 19 septembre dernier, celui d'Artois-Picardie le 26 septembre et celui de Loire-Bretagne le 2 octobre.

    Le comité de bassin Seine-Normandie a également voté à cette occasion une motion pour s'opposer au prélèvement de 175 millions sur le budget des agences de l'eau prévu dans le projet de loi de finances pour 2015, rejoignant ainsi les bassins Rhône-Méditerranée et Artois-Picardie.
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    Message par bye Mar 24 Mar - 18:45

    Pénurie mondiale
    https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=p%C3%A9nurie+eau+potable
    La planète bleue est recouverte à 70% d'eau. Et paradoxalement, 1,4 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans le monde.

    Agrandir

    L'eau douce disponible. Photo © WRI
    Car la grande majorité de l'eau est salée : l'eau douce ne représente que 3% du volume d'eau global. Sur ces 3%, les deux tiers sont immobilisés sous forme de glaciers ou des glaces polaires. Bref, ne reste que 0,01% d'eau douce disponible.
    Ces 135 000 km³ de ressources devraient pourtant, en théorie, suffire à couvrir les besoins de ses 6,3 milliards d'habitants. Mais voilà : leur répartition inégale et la pression accrue de la démographie conduit à une sécheresse parfois dramatique.
    L'épuisement des eaux souterraines
    Après les eaux de surface, on s'est donc mis à puiser dans les nappes phréatiques. En Chine, le niveau de certains aquifères a ainsi chuté de plus de 50 mètres en quarante ans? A Mexico, le pompage d'eau souterraine dépasse la régénération de 50 à 80%, provoquant au passage un effondrement du sous-sol.
    A Amman, l'eau est pompée dans une nappe fossile à plus de 1200 mètres de profondeur
    Résultat : il faut aller chercher l'eau toujours plus loin et toujours plus profond. A Alger et Casablanca, le rayon d'alimentation en eau potable atteint déjà les 200 km. A Amman, en Jordanie, l'eau est pompée dans une nappe fossile à plus de 1200 mètres de profondeur. En Inde, on creuse chaque année un million de puits supplémentaires par an, alors que le niveau des nappes phréatiques baisse déjà de 2 à 3 mètres par an.
    Ressource non renouvelable
    L'agriculture, qui consomme 70% de l'eau prélevée, est montrée du doigt. Dans le Midwest américain, par exemple, 200 000 puits ont été creusés pour irriguer 3 millions d'hectares. La nappe d'Ogallala, qui s'étend du Dakota du Sud jusqu'au Texas (soit une superficie équivalente à la France), se vide ainsi 8 fois plus vite qu'elle ne se remplit.
    Mais les agriculteurs sont aussi les victimes de la raréfaction de l'eau. D'après l'International Water Management Institute, 25 % des cultures mondiales de céréales seraient menacées à court terme par un épuisement des eaux souterraines. "Si l'exploitation des nappes se poursuit au même rythme, de grands pans de l'économie rurale pourraient disparaître en une génération." prévient Christopher Ward, de la Banque mondiale.


    L’eau rare
    L'ONU considère une région en "stress hydrique" quand ses ressources naturelles en eau sont inférieures à 1700 m³/an/personne. Les pays les plus menacés sont ceux du golfe arabique. Le Koweït dispose ainsi de moins de 10 m³ d'eau/personne/an, les Emirats Arabes Unis de 58 m³/personne/an.
    Le développement économique et le régime alimentaire influent fortement sur la consommation : un américain consomme ainsi 600 litres d'eau par jour, contre 200 à 400 litres pour un européen et moins de 10 litres pour un africain.
    En 2025, 48% de la population mondiale devrait habiter dans des régions de stress hydrique, selon le World Resources Institute.
    Pollution
    Les problèmes liés à l'eau ne sont pas seulement quantitatifs. Sa qualité se dégrade malgré les améliorations de traitement. Selon une étude du Muséum d'Histoire Naturelle publiée l'an dernier, 50 à 75% des eaux françaises seraient dégradées.

    Les eaux usées proviennent soit des usages domestiques (essentiellement des matières organiques azotées et des germes fécaux), soit des usages industriels ou agricoles. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, ces dernières peuvent alors contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, ou des hydrocarbures. Photo ©
    Jean-Claude Lefeuvre, qui a coordonné le rapport, estime même que "le bilan officiel est loin de refléter la réalité, car il ne prend pas en compte les nombreux polluants émergents et les polluants d'origine microbiologique".
    Les produits pharmaceutiques, comme les œstrogènes ou les antibiotiques, se retrouvent en effet dans l'eau par le biais des urines et des effluents hospitaliers, et perturbent le développement et la reproduction de la faune aquatique.
    Idem pour les phtalates (présents dans les plastiques), les retardateurs de flamme bromés, les dioxines (issues de la combustion) et les micro-algues toxiques. Les huîtres du bassin d'Arcachon sont ainsi régulièrement interdites à la vente, ce qui menace directement la survie des petits ostréiculteurs.
    Des économies polluantes
    Paradoxalement, les efforts accomplis ces dernières années ont parfois été contre-productifs. Ainsi, en remplaçant les fosses sceptiques par le tout-à-l'égout, on réduit le risque de pollution des nappes phréatiques mais on pollue d'avantage les eaux de surface. Les industries, devenues beaucoup plus économes en eau poussées par des contraintes économiques et écologiques, rejettent du coup des effluents de plus en plus concentrés. "Le recyclage de l'eau enrichit souvent les effluents en polluants difficiles à dégrader" explique Sylvie Fleury, responsable industries à la Saur.
    Les problèmes liés à l'eau ne sont pas seulement quantitatifs. Sa qualité se dégrade malgré les améliorations de traitement. Selon une étude du Muséum d'Histoire Naturelle publiée l'an dernier, 50 à 75% des eaux françaises seraient dégradées.

    Les eaux usées proviennent soit des usages domestiques (essentiellement des matières organiques azotées et des germes fécaux), soit des usages industriels ou agricoles. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, ces dernières peuvent alors contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, ou des hydrocarbures. Photo ©
    Jean-Claude Lefeuvre, qui a coordonné le rapport, estime même que "le bilan officiel est loin de refléter la réalité, car il ne prend pas en compte les nombreux polluants émergents et les polluants d'origine microbiologique".
    Les produits pharmaceutiques, comme les œstrogènes ou les antibiotiques, se retrouvent en effet dans l'eau par le biais des urines et des effluents hospitaliers, et perturbent le développement et la reproduction de la faune aquatique.
    Idem pour les phtalates (présents dans les plastiques), les retardateurs de flamme bromés, les dioxines (issues de la combustion) et les micro-algues toxiques. Les huîtres du bassin d'Arcachon sont ainsi régulièrement interdites à la vente, ce qui menace directement la survie des petits ostréiculteurs.


    L'eutrophisation touche 54% des rivières d'Asie, 53% en Europe et 48% en Amérique du Nord. Photo © Cemagref / J-M Le Bars
    Les rivières asphyxiées
    L'eutrophisation, due à un emploi excessif d'engrais est devenue préoccupante. L'azote, le phosphore et les nitrates entraînés par le ruissellement favorisent la prolifération d'algues qui "pompent" tout l'oxygène de l'eau et asphyxient les autres formes de vie.
    Aux Etats-Unis, les polluants drainés par le Mississipi ont créé une "zone morte" à son débouché, dans le golfe du Mexique : crevettes et coquillages ont complètement disparu.
    Les nappes souterraines sont elles aussi en voie de dégradation, et ce d'autant plus qu'elles sont surexploitées. Les décharges et l'épandage d'engrais favorisent l'infiltration de substances polluantes. D'ici à 2025, les rejets de polluants devraient quadrupler dans le monde. Sans compter que l'eau est parfois "naturellement" polluée : au Bangladesh par exemple, plus de 4 millions de puits seraient contaminés par de l'arsenic provenant des sous-couches géologiques.
    Stocker l’eau avec les barrages
    La construction de barrages répond à des objectifs multiples, l'alimentation en eau potable n'étant pas forcément le premier argument. Il sert notamment à maîtriser un fleuve, limiter les inondations, améliorer la navigation, et surtout à produire de l'électricité. Il peut même avoir un intérêt touristique en aménageant les lacs de retenue en base de loisirs.

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    Le barrage Atatürk. Photo © 2005 dsi.gov.tr

    Un barrage constitue une réserve d'eau toujours disponible. Un atout majeur car dans la plupart des pays, les précipitations sont très inégalement réparties selon les saisons.
    Depuis les Egyptiens, l'homme n'a cessé d'en construire partout dans le monde, pour atteindre un maximum après la seconde guerre mondiale et la colonisation : entre 1950 et 1995, leur nombre a été multiplié par sept.
    Il existe aujourd'hui 45 000 grands barrages dans le monde, selon la Commission mondiale des barrages (CMB), et plus de la moitié des fleuves dans le monde compte au moins un grand barrage. Mais depuis les années 70, le rythme s'est ralenti.
    Sous le feu des critiques
    D'abord, parce qu'en Europe de l'Ouest, Amérique du Nord et Australie, il reste peu de sites intéressants disponibles. Mais aussi face aux nombreuses critiques venues des écologistes. Les barrages sont accusés de détruire la biodiversité, de provoquer des déplacements massifs de population, et d'empêcher la reproduction de certains poissons. Le barrage des Trois-Gorges, en Chine, a par exemple englouti les habitations de 1,2 à 1,9 million de personnes.

    Les autres craintes concernent les risques sismiques et la sédimentation, qui entraîne une perte de capacité de stockage. Le barrage des Trois-Gorges, alimenté par le fleuve Yangtsé Kiang particulièrement riche en limon, serait déjà menacé. Photo © DR
    Dans beaucoup de régions, ces arguments ne font pas le poids face aux besoins colossaux de la population. Le lac du barrage de Serre-Ponçon, la deuxième plus grande retenue d'eau en Europe, dispose ainsi une capacité de 1,2 milliards de mètres cubes, soit 3,6% de la consommation annuelle française.
    L'irrigation, donc la production agricole, dépend largement des ressources en eau. "La moitié des grands barrages construits dans le monde l'a été exclusivement ou principalement pour l'irrigation, et 30 à 40 % des 271 millions d'hectares irrigués dans le monde le sont à partir de barrages" souligne ainsi le dernier rapport de la CMB.
    Pourtant, "Les grands barrages conçus à des fins d'irrigation n'ont pas, dans l'ensemble, atteint les objectifs fixés et ont été économiquement moins rentables que prévu" affirme ce même rapport. En revanche, ils auraient bien rempli leur fonction de production d'énergie.
    Même si 1500 grands barrages sont en ce moment en construction dans le monde, la tendance est plutôt aux petites structures ayant un moindre coût et un moindre impact environnemental.
    Guerre de l’eau

    Le problème des barrages, c'est qu'en retenant l'eau à un endroit donné, ils réduisent le débit du fleuve en amont. Le projet GAP (Güneydogu Anadolu Projesi) en Turquie, qui prévoit la construction de 22 barrages, doit permettre l'irrigation de 1,8 millions d'hectares en Turquie. Le barrage principal Atatürk retient ainsi 48 km³ d'eau, soit deux fois et demie le débit de L'Euphrate, le fleuve qui l'alimente.
    Transférer l’eau
    Lorsque les aménagements turcs seront achevés (en 2010), le débit de l'Euphrate sera réduit de 37% à son entrée en Syrie et celui du Tigre de 24% à son entrée en Irak.
    Les ressources en eau ne sont malheureusement pas toujours là où on en a besoin. En Inde, par exemple, 91 des 600 districts du pays sont touchés par la sécheresse, tandis que 40 millions d'hectares sont systématiquement inondés.

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    La Grande Rivière Artificielle. Photo © L'Internaute Magazine
    Idem en Lybie où la quasi-totalité de la population vit sur le littoral alors que les réserves en eau sont au Sud. Ce pays a achevé en 2004 un projet faramineux nommé "Grande Rivière Artificielle". Après avoir découvert d'importants gisements d'eau fossile dans le Sahara, la Lybie a essayé sans succès de créer un secteur agricole dans le Sud du pays. Faute de pouvoir l'utiliser sur place, et face à la croissance exponentielle des villes dans le nord, elle a décidé de transférer cette eau grâce à 4000 km de canalisations. (voir page suivante).

    Bassins communicants
    D'autres pays organisent des transferts massifs vers les régions en déficit. "Un état comme le Texas serait totalement asséché s'il n'avait pas recours à la technologie de bassin communicant" estime BG Verghese, chercheur au Center for Policy Research. En Californie, où le nord dispose des deux tiers des ressources mais n'abrite que 40% de la population, les excédents sont transférés vers le Sud depuis 1930.


    En 2003, l'Iran a signé avec le Koweït un accord pour la construction d'un pipeline de 540 km à partir du barrage de Karkheh (au nord-ouest de l'Iran). 300 millions de mètres cube d'eau par an seront ainsi importés. La Chine, confrontée à la sécheresse récurrente des régions du nord, a lancé un projet pharaonique pour détourner l'eau du Yangzi Yang vers le nord par trois canaux parallèles de 1300 km chacun.
    Des aqueducs seraient à l'étude entre l'Ecosse et l'Angleterre, la Turquie et l'Europe centrale. Quand au projet de transvasement du Rhône à Barcelone, il n'a jamais vu le jour devant la polémique suscitée en France. En Inde, le gouvernement étudie la possibilité de relier entre eux 37 fleuves et rivières, soir plus de 1000 km de canaux. De quoi alimenter 34 millions d'hectares supplémentaires, alors que la sécheresse provoque la baisse régulière des rendements agricoles. Les canaux apporteraient aussi de l'eau potable à cinq grandes villes et une centaine de districts .
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mar 24 Mar - 18:47

    Pénurie mondiale ( suite et fin )

    Obstacles économiques et politiques
    Reste que les coûts sont exorbitants. Le gigantesque plan du NAWAPA (North American Water and Power Alliance), élaboré en 1964, prévoyait d'acheminer vers le Sud les eaux de la Columbia et même du Yukon, qui coule à plus de 3000 km de là. Face à une facture estimée à plus de 500 milliards de dollars, le projet a été abandonné.
    Mais le plus gros obstacle à cette technique est politique : les "guerres de l'eau" ont déjà commencé entre les Etats qui se disputent les ressources. Même à l'intérieur de l'Inde, le partage des cours d'eau entre les Etats fédérés fait déjà polémique. L'Egypte craint que les pompages excessifs dans les nappes d'eau saharienne [en Lybie] ne provoquent un abaissement du niveau du Nil, et l'Algérie fait part des mêmes craintes pour l'aquifère.
    Pipeline géant

    Mise en chantier en 1983, la Grande Rivière Artificielle a mis plus de 20 ans à se contruire. Une centaine de puits puisent l'eau entre 400 et 800 m de profondeur. Les conduites de béton de quatre mètres de diamètre acheminent 2,5 milliards de mètres cubes d'eau par an. Outre l'alimentation en eau des villes, La Grande Rivière permet l'irrigation de 250 000 hectares dans les régions de Benghazi et de Syrte.
    Mais les critiques sont nombreuses. Le coût du chantier, d'abord : 30 milliards de dollars, ce qui revient à un dollar le mètre cube d'eau. Encore plus cher que le dessalement de l'eau de mer (entre 0,5 et 0,8 dollars le mètre cube). L'épuisement des ressources inquiète aussi les défenseurs de l'environnement. Dans 50 ans, les nappes aquifères auront baissé d'environ 80 mètres si elles sont pompées à pleine capacité.
    Recycler les eaux usées
    Le traitement des eaux se décompose en deux étapes bien distinctes avant d'arriver au robinet. L'eau est traitée dans une usine afin d'être rendue potable, puis acheminée jusqu'au consommateur. Les eaux usées sont rejetées dans les égoûts et acheminées jusqu'à une usine d'assainissement, avant de les rejeter dans la nature en respectant des normes environnementales. L'eau est d'abord débarrassée des polluants solides les plus grossiers dégrillage et dégraissage). (Les matières minérales ou organiques en suspension sont ensuite partiellement éliminées par décantation dans des immenses bassins. Un traitement secondaire se charge ensuite d'éliminer les matières polluantes solubles (carbone, azote, et phosphore). Un traitement tertiaire(désinfection, réduction des odeurs…) est obligatoire lorsque les eaux sont rejetées dans des milieux sensibles : eaux de baignade, zones d'élevage de coquillages… Photo © Veolia Eau

    L’eau potable sous surveillance
    L'eau du robinet provient des rivières ou des nappes souterraines, et elle est traitée dans des usines complètement indépendantes. Le type de traitement varie considérablement selon la source.
    "Certaines nappes sont presque pures, et on pourrait boire leur eau en l'état", explique Gilles Boulanger, directeur du service technique chez la Lyonnaise de eaux. "Mais une contamination lors de l'acheminement reste possible, c'est pourquoi on est obligé de la chlorer". Le chlore qui donne un goût désagréable à l'eau, mais qui reste pour l'instant incontournable. L'ozone ou les ultraviolets ont aussi un puissant pouvoir désinfectant, mais leur effet, à la différence du chlore, n'est pas persistant tout au long du trajet de l'eau potable dans les canalisations.
    Si l'eau est pompée en rivière ou dans des nappes peu profondes, le traitement est généralement plus élaboré. Elle doit d'abord être débarrassée des germes fécaux, et des matières organiques (nitrates, pesticides…). Les pesticides sont éliminés soit en faisant passer l'eau sur un lit de charbon actif, soit en injectant du charbon en poudre puis en la filtrant à travers du sable. Les nitrates sont éliminés soit par des résines, capables d'absorber les ions nitrate, soit par voie biologique (bactéries qui transforment les nitrates en azote). Grâce aux membranes de plus en plus perfectionnées, on utilise de moins en moins de produits chimiques.
    Des égouts au robinet
    Mais si, au lieu d'aller chercher l'eau dans une rivière comme la Seine, par exemple, on se servait directement à la sortie des usines d'assainissement pour une boucle de recyclage complète ? Selon Gilles Boulanger, n'importe quelle pollution peut être éliminée. "Tout est une question de coût" explique-t-il.

    A Spérone, en Corse, une station d'une capacité de 280 m³/jour prend en charge les effluents domestiques de la résidence touristique. Les eaux usées subissent une série de traitements avant d'être utilisées pour l'arrosage du golf de 18 trous proche de la résidence. Photo © Veolia Eau
    De nombreux projets commencent pourtant à voir le jour. "Aujourd'hui, 20 millions de mètres cubes par jour dans le monde proviennent d'eau recyclée" estime Eric Lesueur, directeur de projet de Veolia Eau en France. Un chiffre qui devrait doubler d'ici à 2015.
    A Barcelone, par exemple, une usine de traitement tertiaire recycle des eaux usées municipales. Les eaux recyclées servent à la fois à l'irrigation et à éviter les intrusions d'eau de mer dans les nappes : 2500 mètres cubes d'eau douce sont ainsi réinjectées chaque jour dans l'aquifère.
    Mais si 72% de Français sont en faveur du recyclage des eaux pour l'irrigation ou l'arrosage, il reste une barrière psychologique pour l'eau domestique. Imaginer que l'on boit l'eau des toilettes, ça peut faire peur… Et pourtant, l'eau issue des usines d'assainissement est parfois plus propre que celle des rivières.







    Dessaler l'eau de mer Suivante

    Sur les 70 villes de plus d'un million d'habitants qui manquent d'eau dans le monde, plus de la moitié se situent au bord de la mer. Dessaler l'eau est pour certains la seule solution.
    Le traitement thermique
    Il a longtemps été la seule méthode de dessalement : on chauffe l'eau salée jusqu'à évaporation, puis on récupère la vapeur d'eau qui se condense en refroidissant. Ce procédé fonctionne bien, mais consomme beaucoup d'énergie.
    Il n'est donc rentable que dans les pays où l'énergie est très bon marché. Les deux tiers de capacités mondiales de dessalement se situent ainsi dans les pays du Golfe, qui ont à la fois beaucoup de pétrole et quasiment pas de ressources d'eau douce. Une autre solution pour optimiser les coûts consiste à adosser l'usine de dessalement à une centrale électrique dont elle récupère la chaleur induite.
    Osmose inverse Suivante


    A une quarantaine de kilomètres au sud de Tel Aviv, Ashkelon est la plus grande usine de dessalement au monde utilisant la technologie membranaire d'osmose inverse.
    Elle produit 320. 000 mètres cubes d'eau potable par jour, soit 108 millions de mètres cubes par an (la consommation d'une ville de 1,4 million habitants). Après un prétraitement (filtration bi-couche et microfiltration), l'eau est progressivement dessalée au travers de 32 unités d'osmose inverse. La concentration en sel dissous au sortir de l'usine est de 30 mg/l, 1000 fois moins que dans l'eau pompée en mer.


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    L'usine de dessalement d'Ashkelon. Photo © Veolia Eau
    L'osmose inverse
    Cette technologie de traitement membranaire tend à s'imposer depuis quelques années. Le phénomène d'osmose est un principe naturel : si deux solutions aqueuses ayant une concentration saline différente sont séparées par une membrane, la solution la moins concentrée en sel va spontanément passer vers la plus concentrée.
    Si on applique une pression sur la solution concentrée, la quantité d'eau transférée par osmose diminue. Lorsque la pression est suffisante, le flux de transfert va s'annuler, on définit ainsi la pression osmotique. Une augmentation de la pression au-delà de ce flux va se traduire par un flux d'eau inversé de la solution concentrée vers la solution diluée ce qui définit l'osmose inverse.
    Le traitement membranaire reproduit le phénomène d'osmose inverse : lorsque l'eau de mer est poussée grâce à une très forte pression (entre 50 et 80 bars) à travers une membrane, le sel et les impuretés sont piégées par la membrane et seules les molécules d'eau peuvent la traverser, fournissant de l'eau douce. Le diamètre des pores des membranes d'osmose inverse sont de l'ordre du millième de micromètre (un micromètre : 1 millième de mètre).
    Ironie du sort, l'eau obtenue est parfois si pure qu'il faut la reminéraliser ! "L'osmose inverse est un procédé plus souple et moins coûteux" explique Eric Lesueur, de Veolia Eau. Même si la différence de consommation d'énergie n'est pas flagrante (environ un tiers du coût total pour la distillation, un quart pour l'osmose inverse), il existe de nombreuses voies pour réduire cette consommation, notamment en affinant les procédés de pré-traitement de l'eau de mer avant son passage dans les membranes ou en récupérant une partie de l'énergie liée à la différence de pression.
    La mer à boire
    Bref, les usines poussent aujourd'hui comme des champignons. En 2015, 30 millions de m3 d'eau de mer sont dessalés dans le monde. Les plus grandes usines se trouvent à Fujairah, au bord du golfe d'Oman, qui traite 62 millions de m³ par an et à Ashkelon, en Israel, qui traite 100 millions de m3 par an.. Mais on trouve de plus en plus de petites unités, qui alimentent une île, un camping ou un hôtel.
    La salinité moyenne des mers est d'environ 35 g de sel (chlorure de sodium) par litre soit 3,5% du poids de l'eau, et peut varier selon les climats : 7 g/l en mer Baltique, 270 g/l dans la mer Morte.
    La concentration maximale pour les eaux destinées à la consommation humaine est de 200 mg/l.
    A Majorque, par exemple, trois usines ont été construites pour faire face à l'afflux touristique pendant l'été : alors qu'elle ne compte qu'un million d'habitants permanents, 11 millions de vacanciers s'y concentrent durant les mois de juillet-août. Sans compter les 18 golfs de l'île qui consomment à eux seuls 600 000 m³ d'eau par an. En France, Belle-Ile s'est mise elle aussi au dessalement.
    1,5% de la population mondiale est déjà alimentée par cette technique. Qui ne sera rentable que pour la consommation domestique. "Le dessalement ne peut être considéré que comme un dernier recours" explique Eric Le Sueur. Et de conclure : "Il faut avant tout se concentrer sur la préservation des ressources".


    Récolter l'eau du brouillard Suivante


    Que faire si l'on habite dans un endroit isolé, où ne sont disponibles ni réseaux d'eau potable, ni barrages, ni rivières, et où il ne pleut pratiquement jamais ?
    Capturer l'humidité
    Jusqu'à présent, les nombreuses communautés rurales dans ce cas étaient obligées de ramener des bidons d'eau à pied, parfois très loin et sur des chemins escarpés.

    Un filet à brouillard installé dans le village de Danda Bazzar (Népal), à 2130 mètres d'altitude. Les filets alimentent trois réservoirs de 1000 litres. Photo © FogQuest / Tony Makepeace
    Depuis le milieu des années 80, une nouvelle solution s'offre à eux : "récolter" le brouillard. Ces fines gouttelettes d'eau d'un diamètre de 2 à 5 micromètres sont si petites qu'elles ne tombent pas jusqu'au sol, (contrairement aux gouttes de pluie qui sont dix à cent fois plus grosses). En l'absence de végétation, les gouttelettes de ces brouillards persistants sont emportées par le vent, sans jamais irriguer le paysage
    15 000 litres d'eau par jour
    Chungungo, au Chili, est l'un des endroits les plus secs au monde. Pourtant, c'est là que les premiers filets à brouillard ont été installés. Cent panneaux de polypropylène de 4 mètres de haut sur 12 mètres de large récoltent ainsi 15 000 litres d'eau en moyenne par jour. L'eau s'écoule le long des filets, puis elle est récoltée dans des gouttières et stockée dans des réservoirs.
    Cette technique est toutefois réservée à des sites bénéficiant de conditions particulières. Les sites les plus favorables sont les montagnes côtières, où se condensent les embruns venus de la mer. La base des stratocumulus riches en humidité se situe à des altitudes entre 400 et 1000 mètres.

    Un filet à brouillard au Chili. Des filets ont ainsi été installés en Afrique du Sud, au Pérou, mais il y a même des projets en Suède, en Israël et en Tanzanie. Photo © FogQuest / Robert S. Schemenauer
    Un minimum de 90 jours de brouillards par an est nécessaire pour une utilisation domestique. Les filets doivent être installés sur une crête, perpendiculairement au vent. Les mailles de polypropylène extraient 30% de l'humidité brouillard en moyenne, soit 17 à 42 litres d'eau par mètre carré et par jour.
    De l'eau minérale tombée du ciel
    Ces conditions réunies, les villageaois disposent d'une eau peu chère et immédiatement disponible. Contrairement à l'eau dessalée, l'eau du brouillard est riche en calcium et en sodium.
    "Elle pourrait même être utilisée comme eau minérale" explique Jana Olivier, professeur à l'université d'Afrique du Sud et qui a participé au montage des premiers filets dans le pays. (Par contre, si l'eau doit être stockée, mieux vaut y ajouter du chlore pour éviter tout développement bactérien).
    L'approvisionnement reste aléatoire. Il arrive parfois que le brouillard se fasse attendre pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. D'autre part, comme les filets sont par définition installés dans des endroits exposés au vent, ils se déchirent régulièrement.
    Enfin, mieux vaut habiter dans une zone non polluée. Une étude suisse de 2003 a par exemple montré que l'eau du brouillard dans le Jura contenait en moyenne deux fois et demi autant de nitrate que la valeur tolérée pour l'eau potable, avec des valeurs maximales proches de 250 milligrammes par litre.
    Le site de l'ONG FogQuest
    En savoir plus
    Quelques chiffres
    Seuls 0,001 % des ressources globales en eau de la planète sont utilisables
    Depuis 1950, la consommation d'eau à l'échelle planétaire a plus que triplé.
    Près de 50 % du volume d'eau consommée en milieu urbain et 60 % de l'eau utilisée par le secteur agricole sont gaspillés du fait des fuites et de l'évaporation.
    La moitié des réserves d'eau douce du monde est polluée.
    60% des principales rivières dans le monde ont au moins un barrage
    On compte 12 000 usines de dépollution et 16 000 usines de production d'eau potable en France.
    Aujourd'hui, 48 paramètres contrôlent la qualité de l'eau des Européens. En France, à la fin du XIXe siècle, 6 paramètres suffisaient à définir une eau potable.
    25 millions de mètres cubes d'eau devraient être dessalés chaque jour en 2010.
    Sources : PNUD / CNRS / World Water Council
    Notre sondage : Que faut-il faire pour avoir accès à plus d'eau potable ? Voir les réponses et voter
    L'eau virtuelle : comment l'eau est mondialisée à travers les échanges de produits.
    Le barrage des Trois Gorges en Chine.
    Avec ses 4 milliards de mètres cube de retenue, il est aussi le premier complexe hydroélectrique au monde.
    Les départements qui consomment le plus d'eau
    Economiser l'eau : les bons réflexes

    Les sites Internet
    cieau.com : le centre d'information sur l'eau

    oieau.org : le site de l'Office international de l'eau

    Les agences de l'eau en France

    Les deux géants français de l'eau : Suez et Veolia Eau

    La qualité de l'eau et de l'assainissement en France (rapport du Sénat)

    Les rapports sur l'eau potable du Ministère de l'environnement

    Le programme national de l'UNESCO pour l'évaluation des ressources en eau




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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mar 24 Mar - 18:50

    Eau: l’ONU alerte sur les risques de pénurie en 2030
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/eau-l-onu-alerte-sur-les-risques-de-penurie-en-2030,56845?xtor=EPR-9

    Le 20 mars 2015 par Stéphanie Senet


    Le stress hydrique dans le monde en 2011
    Alors que la Journée mondiale de l’eau se tiendra dimanche 22 mars, l’ONU publie son rapport annuel sur l’état de l’eau dans le monde. Un document qui identifie les principales menaces sur la ressource d’ici 2030, dont l’aggravation du stress hydrique.

    Si rien ne change, la planète devra faire face à un déficit en eau de 40% en 2030. Tel est le message principal du nouvel opus onusien, axé sur le thème du développement durable[1] alors que les objectifs millénaires du développement (OMD) post-2015 seront finalisés en septembre à New York.
    «Le stress hydrique touchera particulièrement des pays du Moyen-Orient, le nord de l’Afrique, les petits pays insulaires du Pacifique, plusieurs parties de la Chine et l’ensemble du pourtour méditerranéen», explique Richard Connor, l’auteur principal du rapport.

    Irrigation en hausse
    Si la demande en eau doit augmenter autant au niveau mondial, c’est parce que l’agriculture s’avère particulièrement gourmande. En Inde, par exemple, on comptait moins d’un million de puits mécanisés ou tubés en 1960. On en dénombre près de 19 millions aujourd’hui. Ce chiffre résume la subtile équation qui se pose à la planète: l’accès à l’eau est indispensable à la lutte contre la pauvreté mais la pression sur la ressource ne peut s’accroître indéfiniment.
    D’ici 2050, l’ONU estime que l’agriculture devra produire 60% de nourriture supplémentaire au niveau mondial et 100% de plus dans les pays en développement. Pour satisfaire cette demande, il est urgent de revoir notre façon de consommer la ressource, en réduisant l’irrigation intensive, le rejet incontrôlé des pesticides et des produits chimiques dans les cours d’eau et en développant le traitement des eaux usées.

    Des eaux souterraines de plus en plus salées
    Conjuguée au changement climatique, la pression démesurée sur l’eau se manifeste aussi sur l’état des nappes phréatiques. La montée du niveau de la mer affecte en effet les eaux souterraines des régions côtières, contaminant les réserves de Calcutta (Inde), Shanghai (Chine) ou Dacca (Bangladesh). Même chose pour les insulaires habitant à Tuvalu ou à Samoa, dans le Pacifique, contraints d’importer de l’eau pour leur consommation.

    Limiter certaines énergies
    L’ONU-Eau met également en garde contre la trop grande gourmandise du secteur énergétique. Si les prélèvements d’eau douce destinés à la production d’énergie représentent aujourd’hui 15% du total mondial, ceux-ci augmenteront de 20% d’ici 2035! Bonne nouvelle, il est possible d’éviter cette envolée en maximisant l’efficacité de son utilisation dans les centrales électriques. «Il est également nécessaire de limiter la construction et le recours aux centrales thermiques, trop gourmandes en eau, mais qui représentent aujourd’hui 80% de la production électrique mondiale», suggère Richard Connor. Ce sont l’éolien et le solaire qui ont l’impact sur l’eau le plus faible.

    De nouveaux OMD post-2015
    Parmi les autres solutions, le rapport onusien cite la hausse des tarifs de l’eau, encore beaucoup trop bas pour limiter son utilisation excessive, la mise en œuvre de subventions pour aider le déploiement des systèmes d’irrigation moins gourmands, et le recyclage accru des eaux usées.
    Au niveau mondial, l’établissement de nouveaux OMD post-2015 pourrait aussi stimuler les changements. «Nous espérons que 6 OMD cibleront l’eau, au-delà de l’actuel accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les populations», espère Michela Miletto, directrice de l’ONU-Eau. «Il faut cibler la durabilité de l’usage, le partage des bénéfices, la qualité de l’eau, la gestion des eaux usées et réduire les risques liés aux inondations. Sans eau, il est impossible d’atteindre les autres OMD», conclut Richard Connor.


    ________________________________________
    [1] Les prochains rapports seront ciblés sur l’eau et l’emploi (2016) et sur les eaux usées et polluées (2017)
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    l'eau, un droit humain Empty Re: l'eau, un droit humain

    Message par bye Mar 24 Mar - 18:51

    Situation mondiale
    Y a-t-il un risque de pénurie
    http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/mondial/04_risque.htm
    La population mondiale devrait passer de 6 milliards d'individus en l'an 2000, à 8 milliards en l’an 2025. La quantité moyenne d'eau douce disponible par habitant et par an devrait donc chuter de 6 600 à 4 800 mètres cubes, une réduction de presque un tiers. Si parallèlement la tendance actuelle à l'augmentation des prélèvements en eau se poursuit, entre la moitié et les deux tiers de l'humanité devraient être en situation dite de stress hydrique en 2025, seuil d'alerte retenu par l'Organisation des nations unies (ONU) et correspondant à moins de 1700 mètres cubes d'eau douce disponible par habitant et par an. Le risque d’une pénurie d’eau douce existe donc bel et bien.
    L’un des problèmes majeurs en matière d'eau douce et d'alimentation humaine est posé par l’irrigation, car pour nourrir toute la population de notre planète, la productivité agricole devra fortement augmenter. Alors que l’irrigation absorbe déjà aujourd’hui 70 % des prélèvements mondiaux, une consommation jugée très excessive, celle-ci devrait encore augmenter de 17 % au cours des 20 prochaines années. Le facteur déterminant de l'approvisionnement futur de l'humanité en eau douce sera donc le taux d'expansion de l'irrigation. Autrement dit, seule une nette amélioration de la gestion globale de l’irrigation permettra de réellement maîtriser la croissance de la consommation.


    Un autre enjeu de taille pour les années à venir est celui de la satisfaction de l’ensemble des besoins en eau potable de l’humanité. Aujourd’hui, déjà un habitant sur cinq n’y a pas accès. Or, selon l’ONU, sur les 33 mégapoles de plus de 8 millions d'habitants qui existeront dans 15 ans, 27 seront situées dans les pays les moins développés et donc les moins à même de pouvoir répondre aux besoins. En outre, même si de légères diminutions de la consommation en eau sont observées depuis quelques années aux États-Unis et en Europe, les prévisions sont alarmistes, avec 40 % d’augmentation de la consommation municipale et domestique dans les 20 ans à venir.
    Pour tenter d’inverser cette tendance, diverses solutions existent qui permettent de diminuer la consommation en eau et d’en limiter les pertes : améliorer l’efficacité des techniques d’irrigation et surtout généraliser l’usage des méthodes les plus performantes, rénover les structures de production et de distribution d’eau potable et en construire de nouvelles, préserver les réserves, lutter contre la pollution, entre autres en assainissant les eaux usées, recycler l'eau ... (Voir le chapitre Préservation). Mais toutes ces mesures demanderont d'énormes investissements et seront donc coûteuses.

    Ce seront donc les décisions politiques, au niveau national et international, ainsi que les priorités d'investissements des pays et des agences de financement, qui joueront un rôle déterminant dans la gestion future du risque de pénurie d’eau douce à travers le monde.

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