Des Moines, Iowa (Reuters) - Barack Obama a infligé un sérieux revers à la favorite Hillary Clinton dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine en s'imposant dans les caucus de l'Iowa.
Chez les républicains, un autre challenger, le pasteur baptiste Mike Huckabee, s'est imposé assez facilement contre son rival Mitt Romney, dont la campagne s'appuyait pourtant sur des moyens beaucoup plus conséquents.
Ces consultations informelles, dont le déroulement est critiqué au regard des normes démocratiques, donnaient le coup d'envoi du long processus de désignation des candidats à l'élection du 4 novembre, qui s'étalera jusqu'au mois de juin.
L'attention se reporte désormais sur le New Hampshire, dont la primaire de mardi sera la deuxième étape du calendrier électoral américain.
Vainqueur des caucus démocrates avec un score de 38%, Obama, qui espère devenir le premier président noir de l'histoire des États-Unis, devrait y bénéficier de l'élan de sa victoire. "Nous choisissons l'espoir contre la peur, nous choisissons l'unité contre la division et nous envoyons un message puissant: le changement arrive en Amérique", a lancé le sénateur de l'Illinois à ses partisans.
Hillary Clinton a terminé elle à la troisième place du vote démocrate derrière l'ex-sénateur de Caroline du Nord John Edwards. Pour la sénatrice de New York, c'est toute une stratégie électorale qu'il convient de repenser.
PARTICIPATION HISTORIQUE
Obama comme Huckabee ont longtemps été distancés dans les sondages par Clinton et Romney mais ils ont bénéficié dans la dernière ligne droite d'une vague d'enthousiasme venue de la base.
"Aujourd'hui, nous avons assisté à un nouveau jour dans la politique américaine", a proclamé Huckabee, avec l'acteur Chuck Norris à ses côtés. "Nous avons prouvé que la politique américaine est encore entre les mains de gens comme vous."
La campagne de l'élection présidentielle du 4 novembre s'annonce comme la plus ouverte et incertaine depuis un demi-siècle puisque ni le président sortant George W. Bush ni son vice-président Dick Cheney ne se présenteront.
Les caucus de l'Iowa ont été sans doute les plus disputés de l'histoire de cet État rural. La participation à ces assemblées a atteint 220.000 personnes côté démocrate, dépassant largement le précédent record de 124.000 atteint en 2004 et témoignant de l'excitation suscitée par la lutte serrée entre Obama, Clinton et Edwards.
OBAMA, L'HOMME À BATTRE
La victoire de Barack Obama fait de lui le candidat à battre pour les démocrates, et un succès la semaine prochaine dans le New Hampshire serait un tremplin précieux dans sa course à la Maison blanche. La primaire suivante aura lieu en Caroline du Sud, dont plus de la moitié des électeurs sont noirs.
Les enquêtes réalisées à l'arrivée des électeurs montrent que Barack Obama a engrangé de larges succès auprès des jeunes et même battu Clinton parmi les électrices. Elles donnent également du crédit à sa campagne axée sur le thème du changement, face à l'expérience que met avant l'équipe de sa rivale.
La défaite d'Hillary Clinton est un coup dur, au moins symboliquement, pour celle qui, il y a quelques mois encore, était considérée comme la candidate évidente du camp démocrate. La pression sera d'autant plus forte pendant les cinq jours de campagne à venir dans le New Hampshire.
Deux autres prétendants démocrates moins en vue, les sénateurs Christopher Dodd et Joseph Biden, ont fait savoir qu'ils renonçaient à la course à la Maison blanche.
HUCKABEE SAISIT SA CHANCE
La victoire de Mike Huckabee, crédité d'un score de 34%, peut surprendre face aux dépenses de campagne bien plus lourdes engagées par Romney, un riche homme d'affaires spécialisé dans le capital-risque qui n'a obtenu que 26%.
Mais Huckabee a bénéficié du soutien du fort contingent d'évangélistes et de religieux conservateurs qui habitent cet État de trois millions d'âmes, souvent critiqué pour son manque de représentativité à l'échelon national.
L'Iowa représentait sans doute la meilleure chance d'émerger pour l'ancien gouverneur de l'Arkansas, et il l'a saisie. Mais une victoire dans le New Hampshire, où les évangélistes sont moins nombreux, paraît loin d'être acquise. Les sondages le donnent pour l'heure à une lointaine troisième place derrière Romney et le sénateur de l'Arizona John McCain.
Rudy Giuliani, lui, avait fait l'impasse sur l'Iowa. La stratégie de l'ancien maire de New York, que certains observateurs jugent risquée, est de se concentrer sur la vingtaine de primaires du "super tuesday", le 5 février. Lui aussi peut se réjouir de la défaite de Romney.
Chez les républicains, un autre challenger, le pasteur baptiste Mike Huckabee, s'est imposé assez facilement contre son rival Mitt Romney, dont la campagne s'appuyait pourtant sur des moyens beaucoup plus conséquents.
Ces consultations informelles, dont le déroulement est critiqué au regard des normes démocratiques, donnaient le coup d'envoi du long processus de désignation des candidats à l'élection du 4 novembre, qui s'étalera jusqu'au mois de juin.
L'attention se reporte désormais sur le New Hampshire, dont la primaire de mardi sera la deuxième étape du calendrier électoral américain.
Vainqueur des caucus démocrates avec un score de 38%, Obama, qui espère devenir le premier président noir de l'histoire des États-Unis, devrait y bénéficier de l'élan de sa victoire. "Nous choisissons l'espoir contre la peur, nous choisissons l'unité contre la division et nous envoyons un message puissant: le changement arrive en Amérique", a lancé le sénateur de l'Illinois à ses partisans.
Hillary Clinton a terminé elle à la troisième place du vote démocrate derrière l'ex-sénateur de Caroline du Nord John Edwards. Pour la sénatrice de New York, c'est toute une stratégie électorale qu'il convient de repenser.
PARTICIPATION HISTORIQUE
Obama comme Huckabee ont longtemps été distancés dans les sondages par Clinton et Romney mais ils ont bénéficié dans la dernière ligne droite d'une vague d'enthousiasme venue de la base.
"Aujourd'hui, nous avons assisté à un nouveau jour dans la politique américaine", a proclamé Huckabee, avec l'acteur Chuck Norris à ses côtés. "Nous avons prouvé que la politique américaine est encore entre les mains de gens comme vous."
La campagne de l'élection présidentielle du 4 novembre s'annonce comme la plus ouverte et incertaine depuis un demi-siècle puisque ni le président sortant George W. Bush ni son vice-président Dick Cheney ne se présenteront.
Les caucus de l'Iowa ont été sans doute les plus disputés de l'histoire de cet État rural. La participation à ces assemblées a atteint 220.000 personnes côté démocrate, dépassant largement le précédent record de 124.000 atteint en 2004 et témoignant de l'excitation suscitée par la lutte serrée entre Obama, Clinton et Edwards.
OBAMA, L'HOMME À BATTRE
La victoire de Barack Obama fait de lui le candidat à battre pour les démocrates, et un succès la semaine prochaine dans le New Hampshire serait un tremplin précieux dans sa course à la Maison blanche. La primaire suivante aura lieu en Caroline du Sud, dont plus de la moitié des électeurs sont noirs.
Les enquêtes réalisées à l'arrivée des électeurs montrent que Barack Obama a engrangé de larges succès auprès des jeunes et même battu Clinton parmi les électrices. Elles donnent également du crédit à sa campagne axée sur le thème du changement, face à l'expérience que met avant l'équipe de sa rivale.
La défaite d'Hillary Clinton est un coup dur, au moins symboliquement, pour celle qui, il y a quelques mois encore, était considérée comme la candidate évidente du camp démocrate. La pression sera d'autant plus forte pendant les cinq jours de campagne à venir dans le New Hampshire.
Deux autres prétendants démocrates moins en vue, les sénateurs Christopher Dodd et Joseph Biden, ont fait savoir qu'ils renonçaient à la course à la Maison blanche.
HUCKABEE SAISIT SA CHANCE
La victoire de Mike Huckabee, crédité d'un score de 34%, peut surprendre face aux dépenses de campagne bien plus lourdes engagées par Romney, un riche homme d'affaires spécialisé dans le capital-risque qui n'a obtenu que 26%.
Mais Huckabee a bénéficié du soutien du fort contingent d'évangélistes et de religieux conservateurs qui habitent cet État de trois millions d'âmes, souvent critiqué pour son manque de représentativité à l'échelon national.
L'Iowa représentait sans doute la meilleure chance d'émerger pour l'ancien gouverneur de l'Arkansas, et il l'a saisie. Mais une victoire dans le New Hampshire, où les évangélistes sont moins nombreux, paraît loin d'être acquise. Les sondages le donnent pour l'heure à une lointaine troisième place derrière Romney et le sénateur de l'Arizona John McCain.
Rudy Giuliani, lui, avait fait l'impasse sur l'Iowa. La stratégie de l'ancien maire de New York, que certains observateurs jugent risquée, est de se concentrer sur la vingtaine de primaires du "super tuesday", le 5 février. Lui aussi peut se réjouir de la défaite de Romney.
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