
Les débats de janvier seront notamment consacrés au nouveau train de sanctions que les puissances occidentales souhaitent faire adopter pour condamner la poursuite du programme iranien d'enrichissement d'uranium. "Nous allons essayer de nous montrer constructifs", a déclaré l'ambassadeur de Libye, Giadalla Ettalhi, interrogé sur le sujet lors d'une conférence de presse en anglais, à l'issue de la séance inaugurale de l'exercice 2008 au Conseil de sécurité.
Mais les questions ont bien sûr porté aussi sur cette nouvelle image de la Libye. "Nous sommes revenus à une situation normale du point de vue des autres Etats", a commenté le diplomate, se félicitant de la réintégration de son pays dans le concert des nations, près de 20 ans après l'attentat de Lockerbie, qui lui a valu les sanctions des Nations unies. Autre illustration de ce "retour à la normale", la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice devait recevoir jeudi son homologue libyen à Washington, un fait sans précédent depuis 1972. Outre la Libye, le Burkina Faso, le Costa Rica, la Croatie et le Vietnam font leur entrée au Conseil de sécurité.
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