Derniers sujets
» ETUDE « ELIPA 2 »: ENTRE TENDANCES ENCOURAGEANTES ET OBSTACLES PERSISTANTS À L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS EN FRANCE
par bye Lun 25 Mar - 18:01
» 21 mars : Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale
par bye Sam 23 Mar - 9:50
» Les conséquences des dispositions du décret Piantedosi un an après
par bye Ven 8 Mar - 20:36
» Victoire féministe : L'avortement devient une liberté garantie par la Constitution !
par bye Mar 5 Mar - 16:29
» UN 24 FÉVRIER 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU RASSEMBLEMENT ET POUR LA PAIX EN UKRAINE
par bye Ven 23 Fév - 10:09
» tournant du 18 février
par bye Lun 19 Fév - 11:26
» Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » !
par bye Mer 14 Fév - 21:27
» ACTUALITÉ SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
par gramophone Jeu 18 Jan - 19:27
» l'amour libre
par gramophone Mer 27 Déc - 15:35
» Pacte sur la migration et l’asile : un accord trouvé mais déjà fortement critiqué
par bye Ven 22 Déc - 19:40
» En Argentine, Javier Milei, candidat ultra-libéral, climatosceptique et antiféministe, vient d’être élu Président du pays
par gramophone Dim 10 Déc - 13:14
» Cours criminelles départementales : une justice de seconde classe.
par bye Sam 9 Déc - 11:36
» PISA 2022
par bye Mar 28 Nov - 10:39
» Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
par bye Mer 22 Nov - 15:03
» Narges Mohammadi et Anne L'Huillier ont reçu le prix Nobel de la paix et celui de physique en octobre 2023
par bye Jeu 16 Nov - 12:47
» Pour une pédagogie de la libération et de la solidarité : comment nous résistons à la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
par bye Lun 13 Nov - 17:31
» conflit Israël- Palestine
par bye Ven 3 Nov - 18:51
» pornocriminalité
par bye Ven 29 Sep - 8:54
» Pénalisation des clients prostitueurs
par bye Lun 4 Sep - 12:02
» La loi Rilhac est passée, « enfin » ?
par bye Sam 19 Aoû - 9:06
» Pacte sur la migration et l’asile
par bye Lun 31 Juil - 19:43
» Mobilisation contre l'assistanat sexuel : Le président Macron doit arrêter de faire planer le doute
par bye Ven 21 Juil - 18:17
» Pacte sur la migration et l’asile : accélération des négociations dans un contexte de tensions entre les États membres
par bye Mar 18 Juil - 8:11
» Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? Entretien avec Denis Merklen
par bye Lun 17 Juil - 17:40
» Droits des femmes en Europe : les Etats membres refusent la criminalisation du viol
par bye Jeu 13 Juil - 18:55
» Comment espérer mettre fin aux violences masculines avec des policiers et des magistrats sexistes et racistes ?
par bye Jeu 15 Juin - 19:33
» MAYOTTE : CE QUI SE JOUE DERRIÈRE L’OPÉRATION WUAMBUSHU
par bye Jeu 15 Juin - 19:28
» https://www.france-terre-asile.org/communiques-presse/communiques-de-presse/empechons-la-violence-communique
par bye Sam 3 Juin - 9:04
» Exposition des mineur·es à la pornographie : les chiffres édifiants de l'ARCOM
par bye Ven 26 Mai - 11:32
» Le SNU hors l’école
par bye Mar 23 Mai - 9:14
» Réforme de l'asile dans l'UE : le Parlement adopte ses positions ; le Conseil entre en terrain inconnu.
par bye Jeu 18 Mai - 9:52
» Festival de Cannes : Pas d'honneur pour les agresseurs !
par bye Mar 16 Mai - 18:55
» Choisissons la solidarité !
par bye Mer 10 Mai - 12:26
» Propagande pro-stérilisations à Mayotte, en pleine pénurie de pilules abortives : une politique française coloniale et misogyne !
par bye Ven 28 Avr - 12:17
» Accueillir les Afghanes : pour un accueil d'urgence des femmes afghanes
par bye Ven 21 Avr - 19:17
» Loi de programmation militaire : la mobilisation des pacifistes doit être à la hauteur des enjeux
par bye Ven 21 Avr - 12:19
» Le 13 avril, la justice doit ordonner le blocage des sites pornocriminels qui exposent les mineur.es à des contenus pornographiques, violents et traumatiques.
par bye Jeu 13 Avr - 9:47
» SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE : LA FRANCE NE PEUT PLUS RESTER COMPLICE DES POLITIQUES INDIGNES DU ROYAUME-UNI
par bye Ven 7 Avr - 8:45
» Royaume-Uni : un nouveau projet de loi piétine le droit d’asile
par bye Dim 2 Avr - 9:56
» PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
par bye Mar 7 Fév - 19:11
» Présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne : plus de sécurité, moins de solidarité ?
par bye Mer 1 Fév - 10:33
» Les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites : Appel à la manifestation !
par bye Mer 18 Jan - 17:58
» L’école est inégalitaire… …encore et encore
par bye Sam 31 Déc - 16:13
» Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins
par bye Jeu 22 Déc - 7:07
» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
par bye Sam 26 Nov - 8:56
» Méditerranée centrale : l’UE présente un plan d’action axé sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers
par bye Ven 25 Nov - 9:19
» Journée mondiale pour la protection des enfants contre la pédocriminalité
par bye Ven 18 Nov - 13:24
» Cartographier les inégalités sociales entre écoles
par bye Lun 14 Nov - 9:03
» La Grande Cause définitivement classée sans suite ?
par bye Ven 11 Nov - 11:34
» Brésil – Quand l’extrême droite fait école
par bye Ven 4 Nov - 17:25
» Les Européens face au gouffre de la précarité
par bye Ven 4 Nov - 17:17
» COP27, ou comment répondre aux impacts du changement climatique ?
par bye Jeu 3 Nov - 18:37
» Le Lycée pro, personne ne le connait. Personne de ceux qui décident de notre vie. Le lycée pro, c’est cette institution qui n’a aucun ancien élève au gouvernement ou à l’Assemblée.
par bye Dim 30 Oct - 12:25
» Régularisation des déboutés en Allemagne, un modèle à suivre ?
par bye Mar 25 Oct - 8:39
» Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro !
par bye Sam 22 Oct - 8:03
» Répression au lycée Joliot-Curie de Nanterre : libération immédiate et sans poursuite des 14 lycéens gardés à vue !
par bye Mar 18 Oct - 8:57
» Déclaration commune : un accord sur le règlement relatif à l'instrumentalisation porterait un coup de grâce au Régime d'asile européen commun
par bye Jeu 13 Oct - 12:45
» "Porno, l'enfer du décor" 40 associations saluent la portée historique du rapport du Sénat sur l'industrie pornocriminelle et appellent aux actes
par bye Lun 10 Oct - 13:46
» LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON
par bye Sam 8 Oct - 19:09
» Evaluations, bonjour l’angoisse ?
par bye Ven 30 Sep - 9:43
» Élections en Italie : le droit d’asile menacé par l’ascension de l’extrême droite
par bye Sam 24 Sep - 8:55
» MERCREDI 28 SEPTEMBRE : MOBILISATION NATIONALE EN FAVEUR DU DROIT A L'AVORTEMENT !
par bye Jeu 22 Sep - 18:41
» Pénuries de postes, inflation, recrutements et formations bidons… Coup de chaud sur la rentrée 2022 !!
par bye Ven 16 Sep - 8:38
» La liberté au temps du capital (des individus et des écoles)
par bye Mer 7 Sep - 9:14
» Le 21 septembre 2022 marchons ensemble pour la Paix !
par bye Mar 23 Aoû - 14:18
» Moi, Nestor Makhno (épisode 9) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Jeu 21 Juil - 20:17
» AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
par bye Mar 28 Juin - 12:51
» Michel Piron en garde à vue. Derrière Jacquie et Michel : un système organisé de proxénétisme et de viols.
par bye Jeu 16 Juin - 15:33
» EuroSatory : Visioconférence et Rassemblements contre le commerce des armes
par bye Lun 6 Juin - 17:32
» Entretien avec Yamina Saheb (GIEC) : “Il y a eu quelques réticences pour mettre le terme de sobriété dans le dernier rapport”.
par bye Mer 1 Juin - 8:37
» Retour sur l’accueil des déplacés d’Ukraine dans les Hautes-Alpes
par bye Mar 31 Mai - 16:17
» L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !
par bye Mer 25 Mai - 16:23
» Le Royaume-Uni renforce son arsenal juridique contre les personnes en besoin de protection
par bye Jeu 19 Mai - 10:42
» Recrutement enseignant : une crise des plus inquiétantes pour l’avenir de l’école
par bye Jeu 19 Mai - 10:36
» Moi, Nestor Makhno (épisode 7) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Mer 11 Mai - 11:53
» Le "Tous capables" l'Education Nouvelle Le Groupe Français d'Education Nouvelle
par bye Ven 6 Mai - 12:42
» Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis : le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !
par bye Ven 6 Mai - 12:30
» Biélorussie : la plus grande attaque anti-syndicale du siècle en Europe
par bye Ven 29 Avr - 12:15
» Les associations dénoncent la différence de traitement envers les ressortissants non-Ukrainiens
par bye Ven 22 Avr - 6:21
» SUD éducation gagne l’indemnité REP/REP+ pour les AED !
par bye Jeu 21 Avr - 17:21
» Guerre en Ukraine : que contient la directive sur la protection temporaire de 2001 ?
par bye Dim 17 Avr - 9:50
» Mutations-sanctions à l'école Pasteur (93) : dans « l'intérêt du service public », nous devons faire front !
par bye Jeu 14 Avr - 8:42
» 6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ?
par bye Ven 8 Avr - 12:34
» Cabinets de conseil : quand le Sénat fustige le gouvernement
par bye Mer 6 Avr - 16:36
» Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital
par bye Dim 13 Mar - 12:35
» L’Ukraine au coeur… de la classe, l’école au coeur du monde
par bye Ven 4 Mar - 17:34
» 8 Mars 2022 : Grève féministe Déferlante pour l'égalité !
par bye Mar 1 Mar - 11:08
» Une guerre “culturelle”
par bye Jeu 24 Fév - 19:27
» Nouveau camp fermé de Samos : « Barbelés, clôtures, couvre-feu […] le camp ressemble à une prison. »
par bye Jeu 17 Fév - 18:07
» Exterminez toutes ces brutes
par bye Ven 4 Fév - 10:22
» Entretien avec Laurence Scialom : « Ne pas mettre la lutte contre la dégradation de notre biosphère au cœur de la gouvernance européenne serait une erreur historique »
par bye Mer 26 Jan - 15:55
» Osez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiquesOsez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiques
par bye Lun 24 Jan - 11:46
» La mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland PfefferkornLa mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
par bye Sam 22 Jan - 10:48
» Répression pour un poème au Lycée Marcelin Berthelot de Pantin.
par bye Mer 12 Jan - 20:42
par bye Lun 25 Mar - 18:01
» 21 mars : Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale
par bye Sam 23 Mar - 9:50
» Les conséquences des dispositions du décret Piantedosi un an après
par bye Ven 8 Mar - 20:36
» Victoire féministe : L'avortement devient une liberté garantie par la Constitution !
par bye Mar 5 Mar - 16:29
» UN 24 FÉVRIER 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU RASSEMBLEMENT ET POUR LA PAIX EN UKRAINE
par bye Ven 23 Fév - 10:09
» tournant du 18 février
par bye Lun 19 Fév - 11:26
» Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » !
par bye Mer 14 Fév - 21:27
» ACTUALITÉ SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
par gramophone Jeu 18 Jan - 19:27
» l'amour libre
par gramophone Mer 27 Déc - 15:35
» Pacte sur la migration et l’asile : un accord trouvé mais déjà fortement critiqué
par bye Ven 22 Déc - 19:40
» En Argentine, Javier Milei, candidat ultra-libéral, climatosceptique et antiféministe, vient d’être élu Président du pays
par gramophone Dim 10 Déc - 13:14
» Cours criminelles départementales : une justice de seconde classe.
par bye Sam 9 Déc - 11:36
» PISA 2022
par bye Mar 28 Nov - 10:39
» Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
par bye Mer 22 Nov - 15:03
» Narges Mohammadi et Anne L'Huillier ont reçu le prix Nobel de la paix et celui de physique en octobre 2023
par bye Jeu 16 Nov - 12:47
» Pour une pédagogie de la libération et de la solidarité : comment nous résistons à la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
par bye Lun 13 Nov - 17:31
» conflit Israël- Palestine
par bye Ven 3 Nov - 18:51
» pornocriminalité
par bye Ven 29 Sep - 8:54
» Pénalisation des clients prostitueurs
par bye Lun 4 Sep - 12:02
» La loi Rilhac est passée, « enfin » ?
par bye Sam 19 Aoû - 9:06
» Pacte sur la migration et l’asile
par bye Lun 31 Juil - 19:43
» Mobilisation contre l'assistanat sexuel : Le président Macron doit arrêter de faire planer le doute
par bye Ven 21 Juil - 18:17
» Pacte sur la migration et l’asile : accélération des négociations dans un contexte de tensions entre les États membres
par bye Mar 18 Juil - 8:11
» Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? Entretien avec Denis Merklen
par bye Lun 17 Juil - 17:40
» Droits des femmes en Europe : les Etats membres refusent la criminalisation du viol
par bye Jeu 13 Juil - 18:55
» Comment espérer mettre fin aux violences masculines avec des policiers et des magistrats sexistes et racistes ?
par bye Jeu 15 Juin - 19:33
» MAYOTTE : CE QUI SE JOUE DERRIÈRE L’OPÉRATION WUAMBUSHU
par bye Jeu 15 Juin - 19:28
» https://www.france-terre-asile.org/communiques-presse/communiques-de-presse/empechons-la-violence-communique
par bye Sam 3 Juin - 9:04
» Exposition des mineur·es à la pornographie : les chiffres édifiants de l'ARCOM
par bye Ven 26 Mai - 11:32
» Le SNU hors l’école
par bye Mar 23 Mai - 9:14
» Réforme de l'asile dans l'UE : le Parlement adopte ses positions ; le Conseil entre en terrain inconnu.
par bye Jeu 18 Mai - 9:52
» Festival de Cannes : Pas d'honneur pour les agresseurs !
par bye Mar 16 Mai - 18:55
» Choisissons la solidarité !
par bye Mer 10 Mai - 12:26
» Propagande pro-stérilisations à Mayotte, en pleine pénurie de pilules abortives : une politique française coloniale et misogyne !
par bye Ven 28 Avr - 12:17
» Accueillir les Afghanes : pour un accueil d'urgence des femmes afghanes
par bye Ven 21 Avr - 19:17
» Loi de programmation militaire : la mobilisation des pacifistes doit être à la hauteur des enjeux
par bye Ven 21 Avr - 12:19
» Le 13 avril, la justice doit ordonner le blocage des sites pornocriminels qui exposent les mineur.es à des contenus pornographiques, violents et traumatiques.
par bye Jeu 13 Avr - 9:47
» SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE : LA FRANCE NE PEUT PLUS RESTER COMPLICE DES POLITIQUES INDIGNES DU ROYAUME-UNI
par bye Ven 7 Avr - 8:45
» Royaume-Uni : un nouveau projet de loi piétine le droit d’asile
par bye Dim 2 Avr - 9:56
» PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
par bye Mar 7 Fév - 19:11
» Présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne : plus de sécurité, moins de solidarité ?
par bye Mer 1 Fév - 10:33
» Les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites : Appel à la manifestation !
par bye Mer 18 Jan - 17:58
» L’école est inégalitaire… …encore et encore
par bye Sam 31 Déc - 16:13
» Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins
par bye Jeu 22 Déc - 7:07
» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
par bye Sam 26 Nov - 8:56
» Méditerranée centrale : l’UE présente un plan d’action axé sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers
par bye Ven 25 Nov - 9:19
» Journée mondiale pour la protection des enfants contre la pédocriminalité
par bye Ven 18 Nov - 13:24
» Cartographier les inégalités sociales entre écoles
par bye Lun 14 Nov - 9:03
» La Grande Cause définitivement classée sans suite ?
par bye Ven 11 Nov - 11:34
» Brésil – Quand l’extrême droite fait école
par bye Ven 4 Nov - 17:25
» Les Européens face au gouffre de la précarité
par bye Ven 4 Nov - 17:17
» COP27, ou comment répondre aux impacts du changement climatique ?
par bye Jeu 3 Nov - 18:37
» Le Lycée pro, personne ne le connait. Personne de ceux qui décident de notre vie. Le lycée pro, c’est cette institution qui n’a aucun ancien élève au gouvernement ou à l’Assemblée.
par bye Dim 30 Oct - 12:25
» Régularisation des déboutés en Allemagne, un modèle à suivre ?
par bye Mar 25 Oct - 8:39
» Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro !
par bye Sam 22 Oct - 8:03
» Répression au lycée Joliot-Curie de Nanterre : libération immédiate et sans poursuite des 14 lycéens gardés à vue !
par bye Mar 18 Oct - 8:57
» Déclaration commune : un accord sur le règlement relatif à l'instrumentalisation porterait un coup de grâce au Régime d'asile européen commun
par bye Jeu 13 Oct - 12:45
» "Porno, l'enfer du décor" 40 associations saluent la portée historique du rapport du Sénat sur l'industrie pornocriminelle et appellent aux actes
par bye Lun 10 Oct - 13:46
» LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON
par bye Sam 8 Oct - 19:09
» Evaluations, bonjour l’angoisse ?
par bye Ven 30 Sep - 9:43
» Élections en Italie : le droit d’asile menacé par l’ascension de l’extrême droite
par bye Sam 24 Sep - 8:55
» MERCREDI 28 SEPTEMBRE : MOBILISATION NATIONALE EN FAVEUR DU DROIT A L'AVORTEMENT !
par bye Jeu 22 Sep - 18:41
» Pénuries de postes, inflation, recrutements et formations bidons… Coup de chaud sur la rentrée 2022 !!
par bye Ven 16 Sep - 8:38
» La liberté au temps du capital (des individus et des écoles)
par bye Mer 7 Sep - 9:14
» Le 21 septembre 2022 marchons ensemble pour la Paix !
par bye Mar 23 Aoû - 14:18
» Moi, Nestor Makhno (épisode 9) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Jeu 21 Juil - 20:17
» AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
par bye Mar 28 Juin - 12:51
» Michel Piron en garde à vue. Derrière Jacquie et Michel : un système organisé de proxénétisme et de viols.
par bye Jeu 16 Juin - 15:33
» EuroSatory : Visioconférence et Rassemblements contre le commerce des armes
par bye Lun 6 Juin - 17:32
» Entretien avec Yamina Saheb (GIEC) : “Il y a eu quelques réticences pour mettre le terme de sobriété dans le dernier rapport”.
par bye Mer 1 Juin - 8:37
» Retour sur l’accueil des déplacés d’Ukraine dans les Hautes-Alpes
par bye Mar 31 Mai - 16:17
» L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !
par bye Mer 25 Mai - 16:23
» Le Royaume-Uni renforce son arsenal juridique contre les personnes en besoin de protection
par bye Jeu 19 Mai - 10:42
» Recrutement enseignant : une crise des plus inquiétantes pour l’avenir de l’école
par bye Jeu 19 Mai - 10:36
» Moi, Nestor Makhno (épisode 7) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Mer 11 Mai - 11:53
» Le "Tous capables" l'Education Nouvelle Le Groupe Français d'Education Nouvelle
par bye Ven 6 Mai - 12:42
» Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis : le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !
par bye Ven 6 Mai - 12:30
» Biélorussie : la plus grande attaque anti-syndicale du siècle en Europe
par bye Ven 29 Avr - 12:15
» Les associations dénoncent la différence de traitement envers les ressortissants non-Ukrainiens
par bye Ven 22 Avr - 6:21
» SUD éducation gagne l’indemnité REP/REP+ pour les AED !
par bye Jeu 21 Avr - 17:21
» Guerre en Ukraine : que contient la directive sur la protection temporaire de 2001 ?
par bye Dim 17 Avr - 9:50
» Mutations-sanctions à l'école Pasteur (93) : dans « l'intérêt du service public », nous devons faire front !
par bye Jeu 14 Avr - 8:42
» 6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ?
par bye Ven 8 Avr - 12:34
» Cabinets de conseil : quand le Sénat fustige le gouvernement
par bye Mer 6 Avr - 16:36
» Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital
par bye Dim 13 Mar - 12:35
» L’Ukraine au coeur… de la classe, l’école au coeur du monde
par bye Ven 4 Mar - 17:34
» 8 Mars 2022 : Grève féministe Déferlante pour l'égalité !
par bye Mar 1 Mar - 11:08
» Une guerre “culturelle”
par bye Jeu 24 Fév - 19:27
» Nouveau camp fermé de Samos : « Barbelés, clôtures, couvre-feu […] le camp ressemble à une prison. »
par bye Jeu 17 Fév - 18:07
» Exterminez toutes ces brutes
par bye Ven 4 Fév - 10:22
» Entretien avec Laurence Scialom : « Ne pas mettre la lutte contre la dégradation de notre biosphère au cœur de la gouvernance européenne serait une erreur historique »
par bye Mer 26 Jan - 15:55
» Osez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiquesOsez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiques
par bye Lun 24 Jan - 11:46
» La mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland PfefferkornLa mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
par bye Sam 22 Jan - 10:48
» Répression pour un poème au Lycée Marcelin Berthelot de Pantin.
par bye Mer 12 Jan - 20:42
FORUMS & SITES AMIS
FORUM EST INSCRIT SUR
+4
Ego autem semper
bye
Rabasse du sud
admin
8 participants
Identité nationale
admin- Administratrice
Nombre de messages : 2788
Date d'inscription : 23/11/2007
- Message n°1
Identité nationale
Que veut dire « être Français » ? La France connaît-elle une crise identitaire et/ou sociale ? L’immigration porte-t-elle atteinte à l’identité nationale ? Qu’apportent les lois dites mémorielles ?
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
Localisation : la provence
Emploi/loisirs : chercheur
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°2
Re: Identité nationale
admin- Administratrice
Nombre de messages : 2788
Date d'inscription : 23/11/2007
- Message n°3
Re: Identité nationale
oui terre d'accueil on restera... mais faut être un peu plus regardant la prochaine fois, faudra faire des tests adn pour éviter les sarkosites ...
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
Localisation : la provence
Emploi/loisirs : chercheur
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°4
Re: Identité nationale
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
Localisation : la provence
Emploi/loisirs : chercheur
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°5
Re: Identité nationale
Invité- Invité
- Message n°6
Re: Identité nationale
n empeche que la vue de tous ces preservatifs me ramenent au pro de surpopulation.
Il est déplorable que des chefs d etats pauvres n aient pas obligé la capote aux hommes pour limité les naissances. ho ho...je vois au loin la menace des moralistes des droits de l homme, faut il continuer le débat?
la limitation des naissances etait un stade de l evolution de notre civilisation. avec une selection naturelle, l homme n aurait que les brutes. alors l homme se groupe et devient predateur. les faibles sont laissés. mais vient la sagesse et les enseignements, les ameliorations techniques, le confort...Et comme les lapins, l homme se multiplie.
les autres, les cousins sans ressource sur terrain sec, echangent leur cailloux contre qque nourriture. ils ont alors acces a la civilisation ameliorée par le commerce, se font voler leur diamants, et esperent le confort apperement accessible, et donc ,tac tac...
mais si le deal change leur niveau de vie change. Qui irait faire des bébés dans le desert?le mal est fait.Qui les responsables?
est ce qu il eut fallu que les evolues se ferment comme un coffre?
non c est un autre sujet.
pour rejoindre le debat, la france et l europe du nord sont sur une terre fertile depuis la fonte des glaces, les guerres ancestrales ont retardé l evolution mais les guerres de religions ont brisé les liens humains et creusé l ecart entre le nord et le sud.
c est ce que je dis voila coa!!!!!
et pour l identité nationale, elle a du plomb dans l aile toujours grace a ceux qui refusent d assumer les erreurs de leur parents.
Il est déplorable que des chefs d etats pauvres n aient pas obligé la capote aux hommes pour limité les naissances. ho ho...je vois au loin la menace des moralistes des droits de l homme, faut il continuer le débat?
la limitation des naissances etait un stade de l evolution de notre civilisation. avec une selection naturelle, l homme n aurait que les brutes. alors l homme se groupe et devient predateur. les faibles sont laissés. mais vient la sagesse et les enseignements, les ameliorations techniques, le confort...Et comme les lapins, l homme se multiplie.
les autres, les cousins sans ressource sur terrain sec, echangent leur cailloux contre qque nourriture. ils ont alors acces a la civilisation ameliorée par le commerce, se font voler leur diamants, et esperent le confort apperement accessible, et donc ,tac tac...
mais si le deal change leur niveau de vie change. Qui irait faire des bébés dans le desert?le mal est fait.Qui les responsables?
est ce qu il eut fallu que les evolues se ferment comme un coffre?
non c est un autre sujet.
pour rejoindre le debat, la france et l europe du nord sont sur une terre fertile depuis la fonte des glaces, les guerres ancestrales ont retardé l evolution mais les guerres de religions ont brisé les liens humains et creusé l ecart entre le nord et le sud.
c est ce que je dis voila coa!!!!!
et pour l identité nationale, elle a du plomb dans l aile toujours grace a ceux qui refusent d assumer les erreurs de leur parents.
admin- Administratrice
Nombre de messages : 2788
Date d'inscription : 23/11/2007
- Message n°7
Re: Identité nationale
Honnêtement, je ne crois pas qu'il y a un problème de surpopulation (en dehors peut-être de la Chine et de l'Inde), je crois seulement que c'est un problème de densité de population sur un lieu... Certains endroit en Afrique par exemple sont complètement désertiques et d'autres il y a une concentration de la population parce que le travail y "est"... Un peu comme en France, tu vois les campagnes se déserter et les villes se remplir…aissachris a écrit:n empeche que la vue de tous ces preservatifs me ramenent au pro de surpopulation.
Il est déplorable que des chefs d etats pauvres n aient pas obligé la capote aux hommes pour limité les naissances. ho ho...je vois au loin la menace des moralistes des droits de l homme, faut il continuer le débat?
la limitation des naissances etait un stade de l evolution de notre civilisation. avec une selection naturelle, l homme n aurait que les brutes. alors l homme se groupe et devient predateur. les faibles sont laissés. mais vient la sagesse et les enseignements, les ameliorations techniques, le confort...Et comme les lapins, l homme se multiplie.
les autres, les cousins sans ressource sur terrain sec, echangent leur cailloux contre qque nourriture. ils ont alors acces a la civilisation ameliorée par le commerce, se font voler leur diamants, et esperent le confort apperement accessible, et donc ,tac tac...
mais si le deal change leur niveau de vie change. Qui irait faire des bébés dans le desert?le mal est fait.Qui les responsables?
est ce qu il eut fallu que les evolues se ferment comme un coffre?
non c est un autre sujet.
pour rejoindre le debat, la france et l europe du nord sont sur une terre fertile depuis la fonte des glaces, les guerres ancestrales ont retardé l evolution mais les guerres de religions ont brisé les liens humains et creusé l ecart entre le nord et le sud.
c est ce que je dis voila coa!!!!!
et pour l identité nationale, elle a du plomb dans l aile toujours grace a ceux qui refusent d assumer les erreurs de leur parents.
Il faut aussi comprendre que la mortalité infantile est plus importante dans les pays pauvres que dans les pays industrialisés. Il est donc normal que l’on fasse plus d’enfants pour s’assurer que certains atteindront l’âge adulte. La France, il n’y a pas si longtemps dans son histoire, avait aussi un niveau de fertilité important.
Dans les deux cas, nous sommes dans la même mouise, pays riche ou pays pauvre avec la fertilité. Nous faisons moins d’enfants dans les pays industrialisés, ce qui fait qu’on n’assure pas le renouvellement de population et la population vieillit. Et si on ne fait pas plus d’un ou deux enfants par famille, ce n’est pas seulement par choix, mais aussi faute de moyens financiers.
Dans les pays pauvres, la population est plus jeune et il manque de « vieux » (car on meurt en général plutôt…). Et si on fait plus de trois enfants, ce n’est pas seulement par manque de « contraception » mais aussi pour des raisons financières. Les enfants assurant, par leur travail, une source de revenue aux parents…
Il y a une question de culture : on fait un enfant en Afrique (notamment Noire) pour s'assurer plus qu’une descendance : un avenir. Ce sont les enfants qui s'occupent des personnes âgées... Un couple sans enfant, c'est la misère assurée...
Je ne crois pas à ton argument... des guerres de religions qui auraient creusé l'écart entre nord et sud. Trop facile. D'abord la plupart des religions du Nord sont nées dans le Sud (judaïsme, christianisme, islam ont pris naissance dans le Sud). Ensuite, ce sont souvent les « traditions » qui sont responsables de beaucoup de « misères » : ex. excision tradition pas religion, polygamie dans les pays noirs « chrétiens », tradition pas religion… Pendant longtemps, l’islam a été ouvert dans les pays arabes… Puis est venu l’ère de la fermeture…
Je crois que la « religion » est le bouc émissaire tout trouvé pour éviter simplement de parler de la cupidité des hommes.
L’Europe avant la fin de la seconde guerre mondiale avait connue son lot de misère sociale… ex. : famine qui a tué plus d’un million d’irlandais à la fin du 19ème siècle. Dictature, régime barbare (communisme, nazisme, fascisme…). Nous avons mis du temps, en Europe pour avoir pris « l’habitude » d’être démocratique… Parfois même cela reste fragile (cf : pays de l’Est, Russie de Poutine…).
Et je soupçonne les États de favoriser l’immigration, l’exil migratoire pour favoriser leur position. Ainsi en France, on ne fait rien pour retenir « nos cerveaux » ou pour favoriser la culture, on la rendu dépendante de l’État ou des chaines télévisées… Et on tue l’imagination et l’imaginaire de nos enfants : place à la star ac., et autre téléréalité… Plus rien de culturel, parce que pas d’audimat…
La France qui était si riche de philosophes, d’écrivains engagés qui pouvaient par leur plume s’engager et changer certaines mentalités, n’existe pratiquement plus (plus de Zola et de j’accuse ; plus de Hugo ; plus de Voltaire… ; place à l’air des Jean-Loup Politzer… ). Les pays pauvres font tout pour exiler leur jeunesse… pas de jeunes, pas de révolte (ce ne sont pas les vieux qui vont être dans la revendication active de la liberté).
On devient vraiment de plus en plus débile mondialement, et individualiste, paradoxalement, le monde débile et individualiste s’universalise…
On vit dans un monde de communication : développement de la télévision, du téléphone, de l’internet… parallèlement on vit dans un monde où l’on n’a jamais manqué autant de contact humain jusqu’aux caissières qu’on va virer, le consommateur préférant avoir contact avec une machine pour payer ses courses …
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°8
Re: Identité nationale
je suis assez d'accord avec toi, Bettina, sur le constat lucide que tu dresses sur la baisse du niveau de culture mondial, ou quasiment.
Des mondes presque étrangers l'un à l'autre, se frôlent, en parallèle, sans aucune connexion: des couches de population continuent à se cultiver, aller au théâtre, opéra,..lisent les essais et livres pertinents sur l'actualité sociologique, économique, écoutent France-Culture,..quand la majorité des gens ne lisent quasiment peu, boivent l'info par le journal de 20 heures à la TV,et assènent des jugements à l'emporte-pièce, dits du Café du Commerce, sur les faits d'actualité.
Dans le monde du travail où je suis ( administration ), où les salariés ont possibilité de se cultiver sans trop grand effort, avec des moyens internes à l'entrerise assez conséquents, je suis attristé du peu de curiosité des collègues: très compétents dans leur domaine professionnel, mais secs en dehors de celui-là.Les jeunes, également, sont pour la plupart, peu demandeurs d'autres loisirs ou activités concourant à leur enrichissement: ils ont, pour l'essentiel, fait le choix de faire porter tout l'effort sur les études et de s'investir dans leurs loisirs, sur les activités proposées: internet, jeux vidéo,..Nous connaissons tous, heureusement, des jeunes ou moins jeunes, qui restent curieux et passionnés de ce " qui est inutile ( ce sont leurs propres mots ), ne rapporte pas "..Mais l'ère est tellement difficile, âpre dans le domaine du travail, par exemple, que le cynisme et l'efficacité sont en voie de l'emporter.
Je dirais pour conclure que tout se passe comme si, une stratégie d'ensemble était organisée afin que les sciences décisives ainsi que la culture de classe ( musées, théâtres, musique classique,..) restent aux mains des tenants du sérail et que , pour maintenir, un écart , un fossé entre les décideurs et les exécutants, ceux-ci aient droit exclusivement aux miettes: téléréalité, cinéma blockbuster,.. afin de les abrutir complètement.Il manque vraiment une prise en main par les pouvoirs publics de cette ségrégation culturelle, je crois qu'ils s'en moquent.Lorsque l'on enregistre les déclarations de Mme la Ministre de la Culture, on est en droit d'être horrifié: la culture doit maintenant afficher une obligation de résultats, ce qui est antinomique avec sa vocation d'apporter à tous, les outils permettant de comprendre le travail des artistes, notamment, et donc de développer la sensibilité et le niveau de connexion au monde.Quand, bien sûr, les gens ( ni exigents ni paresseux ) n'en demandent pas plus..
Je voudrais terminer ( encore ! ) en faisant état d'un constat plus large de la culture: quasiment toute l'expression artistique en France est sinistrée ( sauf peut-être la danse, la peinture ); le cinéma est fini et repose sur 2ou 3 signatures ( voir le livre de Pascal Mérigeau" autopsie d'un meurtre " ), le théâtre contemporain, pourtant très intéressant a un mal de chien à se produire ( au point que J.M.Ribes ,voulant le défendre, a établi le programme de son théâtre , théâtre du Rond-Point uniquement sur du contemporain ), la musique contemporaine est rarement jouée,..La littérature est exposée par centaines de titres chaque rentrée, avec peu d'écitures fortes, qui font avancer la langue.La poésie, je préfère ne pas en parler.
Un journal américain titrait récemment sur le déclin culturel de la France; il y avait certainement une part de provocation, un retour du berger à la bergère, suite à la volonté d"exception culturelle", mais elle s'appuie sur du vrai.
Une génération de philosophes est disparue: Baudrillard, Deleuze,..et d'ailleurs, qui les lit?
Des mondes presque étrangers l'un à l'autre, se frôlent, en parallèle, sans aucune connexion: des couches de population continuent à se cultiver, aller au théâtre, opéra,..lisent les essais et livres pertinents sur l'actualité sociologique, économique, écoutent France-Culture,..quand la majorité des gens ne lisent quasiment peu, boivent l'info par le journal de 20 heures à la TV,et assènent des jugements à l'emporte-pièce, dits du Café du Commerce, sur les faits d'actualité.
Dans le monde du travail où je suis ( administration ), où les salariés ont possibilité de se cultiver sans trop grand effort, avec des moyens internes à l'entrerise assez conséquents, je suis attristé du peu de curiosité des collègues: très compétents dans leur domaine professionnel, mais secs en dehors de celui-là.Les jeunes, également, sont pour la plupart, peu demandeurs d'autres loisirs ou activités concourant à leur enrichissement: ils ont, pour l'essentiel, fait le choix de faire porter tout l'effort sur les études et de s'investir dans leurs loisirs, sur les activités proposées: internet, jeux vidéo,..Nous connaissons tous, heureusement, des jeunes ou moins jeunes, qui restent curieux et passionnés de ce " qui est inutile ( ce sont leurs propres mots ), ne rapporte pas "..Mais l'ère est tellement difficile, âpre dans le domaine du travail, par exemple, que le cynisme et l'efficacité sont en voie de l'emporter.
Je dirais pour conclure que tout se passe comme si, une stratégie d'ensemble était organisée afin que les sciences décisives ainsi que la culture de classe ( musées, théâtres, musique classique,..) restent aux mains des tenants du sérail et que , pour maintenir, un écart , un fossé entre les décideurs et les exécutants, ceux-ci aient droit exclusivement aux miettes: téléréalité, cinéma blockbuster,.. afin de les abrutir complètement.Il manque vraiment une prise en main par les pouvoirs publics de cette ségrégation culturelle, je crois qu'ils s'en moquent.Lorsque l'on enregistre les déclarations de Mme la Ministre de la Culture, on est en droit d'être horrifié: la culture doit maintenant afficher une obligation de résultats, ce qui est antinomique avec sa vocation d'apporter à tous, les outils permettant de comprendre le travail des artistes, notamment, et donc de développer la sensibilité et le niveau de connexion au monde.Quand, bien sûr, les gens ( ni exigents ni paresseux ) n'en demandent pas plus..
Je voudrais terminer ( encore ! ) en faisant état d'un constat plus large de la culture: quasiment toute l'expression artistique en France est sinistrée ( sauf peut-être la danse, la peinture ); le cinéma est fini et repose sur 2ou 3 signatures ( voir le livre de Pascal Mérigeau" autopsie d'un meurtre " ), le théâtre contemporain, pourtant très intéressant a un mal de chien à se produire ( au point que J.M.Ribes ,voulant le défendre, a établi le programme de son théâtre , théâtre du Rond-Point uniquement sur du contemporain ), la musique contemporaine est rarement jouée,..La littérature est exposée par centaines de titres chaque rentrée, avec peu d'écitures fortes, qui font avancer la langue.La poésie, je préfère ne pas en parler.
Un journal américain titrait récemment sur le déclin culturel de la France; il y avait certainement une part de provocation, un retour du berger à la bergère, suite à la volonté d"exception culturelle", mais elle s'appuie sur du vrai.
Une génération de philosophes est disparue: Baudrillard, Deleuze,..et d'ailleurs, qui les lit?
Invité- Invité
- Message n°9
Re: Identité nationale
oui..................paradoxe!!!!!!
si les génies..si les elites restent, ils n ont pas le milieu pour evoluer, pas de perspectives... la france ne sait pas les utiliser. Ceux qui savent ne sont pas a leur place.
on parle de societé, j ai toujours l image des pyramides. les fondations sont les hommes de la misere,populations, qui font tourner les autres poiur soutenir en equilibre l edifice , et esperent monter pour avoir moins a porter, l elite les riches au sommet, une pyramide qui est trop haute et qui vacille , des etages intermediaires avec des hoquets, un sommet qui est tres vertical et etroit.
Avant qu il ne tombe, il y a des tranches de population qui vont disparaitre.
voila coa.
si les génies..si les elites restent, ils n ont pas le milieu pour evoluer, pas de perspectives... la france ne sait pas les utiliser. Ceux qui savent ne sont pas a leur place.
on parle de societé, j ai toujours l image des pyramides. les fondations sont les hommes de la misere,populations, qui font tourner les autres poiur soutenir en equilibre l edifice , et esperent monter pour avoir moins a porter, l elite les riches au sommet, une pyramide qui est trop haute et qui vacille , des etages intermediaires avec des hoquets, un sommet qui est tres vertical et etroit.
Avant qu il ne tombe, il y a des tranches de population qui vont disparaitre.
voila coa.
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
Localisation : la provence
Emploi/loisirs : chercheur
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°10
Re: Identité nationale
admin- Administratrice
Nombre de messages : 2788
Date d'inscription : 23/11/2007
- Message n°11
Re: Identité nationale
Bye, tu as parfaitement raison, ton constat est malheureusement vrai. Je l'approuve à 200%.
Et je pense qu'il s'agit d'un complot ...
Je plaisante, mais tant que ça : plus ça va, plus l'Education Nationale baisse son niveau scolaire ...
J'ai honte de l'avouer mais ma grand-mère, en quittant l'école en sixième avec un certificat d'études maitrisait bien mieux que moi l'orthographe, la grammaire, l'histoire, la géographie, les mathématiques...
J'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bien que pauvre mais "attachant" du prix au savoir et à la "culture"... La lecture, le goût de la lecture, je pense qu'on le transmet depuis le plus jeune âge, en lisant des contes par exemple aux enfants...
Enfant, aussi loin que je me souvienne, maman nous lisait des contes, le soir avant de dormir. Et les grands-mères nous racontaient des histoires... ou ma grand-mère maternelle nous racontait l'histoire de sa vie, de la Martinique (selon son regard)... Cela m'a transmit le goût de la lecture et du savoir.
Et, c'est sans doute pour ça que je me cultive par moi-même, en autodidacte...
Quand j'aurais des enfants, c'est une des premières choses que j'essaierais de leur transmettre : le goût de la lecture.
"Le livre c'est la porte ouverte sur la Liberté", me disait toujours ma grand-mère...
Un peuple inculte, est un peuple soumis.
Au Moyen-Age, les Aristo. l'avaient compris : la culture était réservée à l'élite.
Les esclavagistes l'avaient compris : interdiction était faite aux noirs esclaves (aux Antilles) d'apprendre à lire et à écrire...
Je suis persuadée que la France des années 50/60/70 et 80, n'aurait jamais accepté au sommet de l'Etat un homme tel que Sarkozy...
Nous sommes presque arriver à maturité d'esprit pour la soumission... on se métamorphose : des veaux de De Gaulle, on devient moutons sarkozistes...
Et je pense qu'il s'agit d'un complot ...
Je plaisante, mais tant que ça : plus ça va, plus l'Education Nationale baisse son niveau scolaire ...
J'ai honte de l'avouer mais ma grand-mère, en quittant l'école en sixième avec un certificat d'études maitrisait bien mieux que moi l'orthographe, la grammaire, l'histoire, la géographie, les mathématiques...
J'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bien que pauvre mais "attachant" du prix au savoir et à la "culture"... La lecture, le goût de la lecture, je pense qu'on le transmet depuis le plus jeune âge, en lisant des contes par exemple aux enfants...
Enfant, aussi loin que je me souvienne, maman nous lisait des contes, le soir avant de dormir. Et les grands-mères nous racontaient des histoires... ou ma grand-mère maternelle nous racontait l'histoire de sa vie, de la Martinique (selon son regard)... Cela m'a transmit le goût de la lecture et du savoir.
Et, c'est sans doute pour ça que je me cultive par moi-même, en autodidacte...
Quand j'aurais des enfants, c'est une des premières choses que j'essaierais de leur transmettre : le goût de la lecture.
"Le livre c'est la porte ouverte sur la Liberté", me disait toujours ma grand-mère...
Un peuple inculte, est un peuple soumis.
Au Moyen-Age, les Aristo. l'avaient compris : la culture était réservée à l'élite.
Les esclavagistes l'avaient compris : interdiction était faite aux noirs esclaves (aux Antilles) d'apprendre à lire et à écrire...
Je suis persuadée que la France des années 50/60/70 et 80, n'aurait jamais accepté au sommet de l'Etat un homme tel que Sarkozy...
Nous sommes presque arriver à maturité d'esprit pour la soumission... on se métamorphose : des veaux de De Gaulle, on devient moutons sarkozistes...
Rabasse du sud- Nombre de messages : 2398
Localisation : la provence
Emploi/loisirs : chercheur
Date d'inscription : 26/11/2007
- Message n°12
Re: Identité nationale
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°13
Re: Identité nationale
L’observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie (Observ.i.x) est un collectif de recherches en sciences de l’humain et de la société créé, face aux amalgames gouvernementaux de l’identité nationale et de l’immigration. Il vise à favoriser l’autonomie de la production intellectuelle, des savoirs scientifiques et de leur diffusion en ce qui concerne l’érosion des perceptions humanistes de l’altérité et la stigmatisation de l’étranger comme problème, risque ou menace dans le fonctionnement ordinaire d’autorités instituées (ministérielles, administratives, judiciaires,médiatiques,scientifiques, intellectuelles, scolaires, économiques, partisanes, associatives...). Il étudie également le
développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des
discours et des actes de ces autorités.
http://observix.lautre.net/
développement de la xénophobie dans l’ensemble de la population sous l’effet des
discours et des actes de ces autorités.
http://observix.lautre.net/
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°14
Re: Identité nationale
Trois revues pour réfléchir à la création d'un ministère de l'identité
nationale...
Textes gratuits à découvrir sur Terra :
_______________________________
=> revue CULTURES & CONFLITS
Xénophobie de gouvernement, nationalisme d’Etat, Cultures & Conflits -
Sociologie politique de l’international, n°69, avril 2008. Direction
scientifique : Jérôme VALUY - Éditeur : L’Harmattan - Description : Broché,
202 p. - ISBN : 978-2-296-05252-9 - ISSN : 1157-966 X - Prix : 19 € - Bon de
commande : http://terra.rezo.net/IMG/pdf/bon_commande.pdf
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral : http://terra.rezo.net/article705.html
_____________________________________
=> JOURNAL DES ANTHROPOLOGUES
Identités nationales d’Etat , Numéro hors série du Journal des
anthropologues, février 2008. Direction scientifique : Laurent BAZIN, Robert
GIBB, Monique SELIM - Éd : Association Française des Anthropologues -
Description : Broché, 241 pages - Prix : 12 € - Bon de commande :
http://terra.rezo.net/IMG/doc/Bon_de_commandeJDA.doc
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral : http://terra.rezo.net/article702.html
_________________________
=> revue SAVOIR / AGIR
Identité(s) nationale(s) : le retour des politiques de l’identité ? ,
Savoir / Agir - revue de l’association Raisons d’agir, n°2, décembre 2007.
Direction scientifique : Romain BERTRAND, Sylvain LAURENS - Éditeur : Du
Croquant - Description : broché, 143 p. - ISBN : 978-2-9142-6836-2 - Prix :
15 € - Commande en ligne :
http://atheles.org/editionsducroquant/revuesavoiragir/revuesavoiragirn3/index.html
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral :http://terra.rezo.net/article729.html
nationale...
Textes gratuits à découvrir sur Terra :
_______________________________
=> revue CULTURES & CONFLITS
Xénophobie de gouvernement, nationalisme d’Etat, Cultures & Conflits -
Sociologie politique de l’international, n°69, avril 2008. Direction
scientifique : Jérôme VALUY - Éditeur : L’Harmattan - Description : Broché,
202 p. - ISBN : 978-2-296-05252-9 - ISSN : 1157-966 X - Prix : 19 € - Bon de
commande : http://terra.rezo.net/IMG/pdf/bon_commande.pdf
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral : http://terra.rezo.net/article705.html
_____________________________________
=> JOURNAL DES ANTHROPOLOGUES
Identités nationales d’Etat , Numéro hors série du Journal des
anthropologues, février 2008. Direction scientifique : Laurent BAZIN, Robert
GIBB, Monique SELIM - Éd : Association Française des Anthropologues -
Description : Broché, 241 pages - Prix : 12 € - Bon de commande :
http://terra.rezo.net/IMG/doc/Bon_de_commandeJDA.doc
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral : http://terra.rezo.net/article702.html
_________________________
=> revue SAVOIR / AGIR
Identité(s) nationale(s) : le retour des politiques de l’identité ? ,
Savoir / Agir - revue de l’association Raisons d’agir, n°2, décembre 2007.
Direction scientifique : Romain BERTRAND, Sylvain LAURENS - Éditeur : Du
Croquant - Description : broché, 143 p. - ISBN : 978-2-9142-6836-2 - Prix :
15 € - Commande en ligne :
http://atheles.org/editionsducroquant/revuesavoiragir/revuesavoiragirn3/index.html
A lire sur TERRA : le sommaire, l’introduction et un article en texte
intégral :http://terra.rezo.net/article729.html
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°15
Re: Identité nationale
Colloque Observ.i.x :
Un an après le décret du 31 mai 2007
relatif aux attributions du ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rencontre avec neuf revues de sciences humaines et sociales
ayant publié ou préparant un numéro sur la création de ce ministère, ses significations et/ou ses politiques
rencontre organisée par l'Observatoire de l'institutionnalisation de la xénophobie ( http://observix.lautre.net )
vendredi 30 mai 2008
Sorbonne, amphi Bachelard de 9 h à 15 h 30 -
Inscription (gratuite) en ligne : http://observix.lautre.net/spip.php?article14
:
9 h Première table ronde - Présidence : Nacira Guénif-Soulamas
Asylon(s), n°4, mai 2008 "Institutionnalisation de la xénophobie" (à paraître)
sous la direction de l'Observ.i.x ; intervenants : Marc Bernardot, Jean-Baptiste Duez, Benoît Larbiou
Consommation & Société (numéro en préparation)
sous la direction de Séverine Dessajan, Nicolas Hossard, Elsa Ramos
Cultures & Conflits, n°69, avril 2008 "Xénophobie de gouvernement, nationalisme d'Etat"
sous la direction de Jérôme Valluy
10 h 30
PAUSE CAFE
Deuxième
11 h Deuxième table ronde - Présidence : Roselyne Rochereau
Journal des Anthropologues, Hors série, 2007 "Identités nationales d'Etat"
sous la direction de Laurent Bazin, Robert Gibb, Monique Selim
Lignes, n°26, mai 2008, "Immigration, rétention, expulsions. Les étrangers indésirables."
sous la direction de Alain Brossat, Mathilde Girard, Olivier Le Cour Grandmaison
Migrations Société (numéro en préparation)
sous la direction de Luca Marin, Pedro Vianna
12 h 30
PAUSE MIDI
14 h Troisième table ronde - Présidence : Serge Slama
Raisons politiques, n°26, mai 2007, "Choisir ses immigrés ?"
sous la direction de Speranta Dumitru, Marc Rüegger ; intervenant : Geert Demuijnck
Raison Présente (numéro en préparation)
sous la direction de Christian Ruby ; intervenant : Stanislas D'Ornano
Savoir / Agir, n°2, déc. 2007, "Identité(s) nationale(s) : le retour des politiques de l'identité ?"
sous la direction de Romain Bertrand, Sylvain Laurens
15h30
Un an après le décret du 31 mai 2007
relatif aux attributions du ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rencontre avec neuf revues de sciences humaines et sociales
ayant publié ou préparant un numéro sur la création de ce ministère, ses significations et/ou ses politiques
rencontre organisée par l'Observatoire de l'institutionnalisation de la xénophobie ( http://observix.lautre.net )
vendredi 30 mai 2008
Sorbonne, amphi Bachelard de 9 h à 15 h 30 -
Inscription (gratuite) en ligne : http://observix.lautre.net/spip.php?article14
:
9 h Première table ronde - Présidence : Nacira Guénif-Soulamas
Asylon(s), n°4, mai 2008 "Institutionnalisation de la xénophobie" (à paraître)
sous la direction de l'Observ.i.x ; intervenants : Marc Bernardot, Jean-Baptiste Duez, Benoît Larbiou
Consommation & Société (numéro en préparation)
sous la direction de Séverine Dessajan, Nicolas Hossard, Elsa Ramos
Cultures & Conflits, n°69, avril 2008 "Xénophobie de gouvernement, nationalisme d'Etat"
sous la direction de Jérôme Valluy
10 h 30
PAUSE CAFE
Deuxième
11 h Deuxième table ronde - Présidence : Roselyne Rochereau
Journal des Anthropologues, Hors série, 2007 "Identités nationales d'Etat"
sous la direction de Laurent Bazin, Robert Gibb, Monique Selim
Lignes, n°26, mai 2008, "Immigration, rétention, expulsions. Les étrangers indésirables."
sous la direction de Alain Brossat, Mathilde Girard, Olivier Le Cour Grandmaison
Migrations Société (numéro en préparation)
sous la direction de Luca Marin, Pedro Vianna
12 h 30
PAUSE MIDI
14 h Troisième table ronde - Présidence : Serge Slama
Raisons politiques, n°26, mai 2007, "Choisir ses immigrés ?"
sous la direction de Speranta Dumitru, Marc Rüegger ; intervenant : Geert Demuijnck
Raison Présente (numéro en préparation)
sous la direction de Christian Ruby ; intervenant : Stanislas D'Ornano
Savoir / Agir, n°2, déc. 2007, "Identité(s) nationale(s) : le retour des politiques de l'identité ?"
sous la direction de Romain Bertrand, Sylvain Laurens
15h30
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°16
Re: Identité nationale
Dossier :
Institutionnalisation
de la xénophobie
en France
Sous la direction de l’Observ.i.x
(Observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie : http://observix.lautre.net)
Groupe de Pilotage : Marc Bernardot, Jean-Baptiste Duez, Speranta Dumitru, Nacira Guénif-Souilamas, Nicolas Hossard, Benoît Larbiou, Olivier Le Cour Grandmaison, Roselyne Rochereau, Serge Slama, Jérôme Valluy.
=============================================
Introduction : Présentation de l’Observatoire de l’Institutionnalisation de la Xénophobie (Observ.i.x) http://terra.rezo.net/article730.html
=============================================
1ère partie :
CULTURES COLONIALISTES ET ANTIMIGRATOIRES
L’institutionnalisation de la xénophobie, à la fin du XXème siècle est liée à des transferts de différents dispositifs juridiques, politiques, éducatifs, médicaux, sociaux ou urbanistiques - cette liste n’est pas exhaustive - élaborés et mis en oeuvre dans les colonies puis appliqués en métropole aux "colonisés immigrés" puis, après les indépendances, aux immigrés. Ces transferts de la colonisation à la lutte antimigratoire sont d’autant plus efficients qu’ils prennent place dans une culture politique façonnée, dans son rapport aux étrangers, par des décennies de justifications intellectuelles et politiques de la colonisation, des présentations dévalorisantes des populations colonisées et d’une inconscience mémorielle durablement entretenue, dans les métropoles, de cette histoire toujours actuelle du fait colonial.
Amzat BOUKARI-YABARA - Black History Month et Journée de Célébration : l’institutionnalisation de la mémoire de la Traite Négrière, de l’esclavage et de son abolition aux Etats-Unis et en France à partir du calendrier http://terra.rezo.net/article731.html
Noemi MICHEL - Quelle conscience postcoloniale française? L'exemple du débat politique et intellectuel autour de la mémoire coloniale http://terra.rezo.net/article732.html
Hervé ANDRES - Droit de vote : de l’exclusion des indigènes colonisés à celle des immigrés http://terra.rezo.net/article733.html
Olivier LE COUR GRANDMAISON - Colonisés-immigrés et “périls migratoires” : origines et permanence du racisme et d’une xénophobie d’Etat (1924-2007) http://terra.rezo.net/article734.html
Benoît LARBIOU - L’immigration organisée. Construction et inflexions d’une matrice de politique publique (1910-1930) http://terra.rezo.net/article735.html
Mathieu RIGOUSTE - Purifier le territoire. De la lutte antimigratoire comme laboratoire sécuritaire (1968-1974) http://terra.rezo.net/article738.html
Marie PERETTI-NDIAYE - La Corse, une figure rhétorique du racisme http://terra.rezo.net/article736.html
SandrineDURANT , Abir KREFA - Politique migratoire et instrumentalisation de la question du genre en contexte post-colonial. Le cas des "mariages forcés http://terra.rezo.net/article737.html
=============================================
2ème partie :
L’ALTERITE IMMIGREE CONSTITUEE EN PROBLEME
En relation avec des phobies antimigratoires qui s’amplifient, les identités sociales de certaines catégories de personnes, perçues comme immigrées, sont de plus en plus stigmatisées tant par les acteurs gouvernementaux que par les citoyens ordinaires, comme à l’origine d’un problème public, qui est moins celui de l’identité nationale que de l’altérité sociale. En ce sens, l’institutionnalisation de la xénophobie, est une convergence de discours publics et d’actions publiques qui tout en désignant ces différences comme des sources de perturbations et de conflictualités au sein de la société exacerbent les processus sociaux de différentiation et de mise en opposition des identités sociales multiples qui composent toute société.
Younes ABOUYOUB - Le paria politique : Constructions cinématographiques d’une altérité apyre et anthropologie différentialiste aux Etats-Unis http://terra.rezo.net/article739.html
Ludmila ACONE - La question de la langue comme instrument de la violence institutionnelle http://terra.rezo.net/article740.html
Benoît LARBIOU - Le problème de l’origine étrangère. Entre nature et culture Catégorisation et problématisation de la question de l’origine étrangère dans les discours publics http://terra.rezo.net/article741.html
Isabelle HIDAIR - L’immigration étrangère en Guyane : entre stigmatisation et stratégie de récupération http://terra.rezo.net/article742.html
Jean-Baptiste DUEZ - Les Roms de Seine-Saint-Denis. Un éternel provisoire. http://terra.rezo.net/article743.html
Victor COLLET - Les savants « héritiers de l’immigration » : un problème ? Controverses autour de la mobilisation pour un « collège Abdelmalek Sayad » http://terra.rezo.net/article744.html
AurélieJEANTET , Pierre LENEL, Emmanuelle SAVIGNAC - Quelle place pour qui dans les entreprises françaises ? - La « diversité » : un cache-sexe pour des représentations raciales http://terra.rezo.net/article745.html
=============================================
3ème partie :
DES PENSEES LIMITEES PAR LA CRAINTE DE L’AUTRE
L’institutionnalisation de la xénophobie semble dépendre, pour une part au moins, des productions intellectuelles, journalistiques, scientifiques et pédagogiques en ce qu’elles donnent à voir ou au contraire occultent du rapport à l’étranger au cours de notre histoire et dans la participation qu’elles peuvent avoir à la construction de l’étranger comme problème, risque ou menace. Cette tendance d’une culture politique plonge ses racines dans les écrits présentés aux enfants dès l’école, dans les théories qui guident les analyses gouvernementales, dans les images médiatiques qui façonnent l’opinion publique.
Alexandre BLANC - Images de l’Autre dans les manuels scolaires d’Histoire et de Géographie des années 1950 au début des années 1980 Vision d’une génération ?http://terra.rezo.net/article746.html
Audric VITIELLO - L’école et l’altérité : crispation identitaire et crispation institutionnelle http://terra.rezo.net/article747.html
Jo ARDITTY , Philippe BLANCHET - La « mauvaise langue » des « ghettos linguistiques » : la glottophobie française, une xénophobie qui s’ignore http://terra.rezo.net/article748.html
Rada IVEKOVIC - Traduire les frontières. Langue maternelle et langue nationale http://terra.rezo.net/article749.html
Salim CHENA - L’Ecole de Copenhague en Relations Internationales et la notion de « sécurité sociétale ». Une théorie à la manière d’Huntington. http://terra.rezo.net/article750.html
Mathilde BERENI - De l’application professionnelle des routines journalistiques à la production du racisme ordinaire La couverture de l’affaire du foulard islamique par les médias d'élite français (avril 2003- mars 2004) http://terra.rezo.net/article751.html
Mathieu PETITHOMME - La candidature Turque et la construction subjective d’un « autre » à la communauté des européens. Une analyse systématique des discours de la presse en France, en Belgique et en Grande-Bretagne. http://terra.rezo.net/article752.html
Maryse TRIPIER - Circulations entre catégories du sens commun, catégories administratives, catégories statistiques : à propos du débat sur les statistiques ethniques. http://terra.rezo.net/article753.html
=============================================
4ème partie :
DES POLITIQUES DE MISE A L’ECART DES ETRANGERS
Dans le processus historique d’institutionnalisation de la xénophobie, l’action publique joue un rôle majeur dont les effets ne se mesurent pas principalement à l’aune des critères technocratiques d’évaluation des politiques publiques, mais de leurs effets idéologiques produits dans la société : les politiques publiques, en présentant comme « techniques » les solutions à des problèmes posés comme implicitement « évidents », imposent des idéologies aussi fortement que certains partis politiques. Elles imposent notamment certaines définitions de problèmes publiques en particulier celle de l’étranger surnuméraire comme un problème, un risque ou une menace pour la société.
Lionel GALLIANO - La situation juridique de l’étranger en France ou l’insécurité juridique comme moyen de régulation de l’immigration http://terra.rezo.net/article761.html
Ségolène BARBOU DES PLACES - La catégorie en droit des étrangers : une technique au service d’une politique de contrôle des étrangers http://terra.rezo.net/article762.html
Olivier NOËL - Politique de diversité ou politique de diversion ? Du paradigme public de lutte contre les discriminations à sa déqualification juridique http://terra.rezo.net/article764.html
Marc BERNARDOT - De SONACOTRA à ADOMA (1992-2006). Eléments de cartographie des nouvelles institutions de gestion de l’immigration et de l’intégration http://terra.rezo.net/article765.html
Béatrice MESINI - Flexi-insécurité dans un secteur en tension : processus de segmentation statutaire et ethnique du marché des saisonniers étrangers dans l’agriculture http://terra.rezo.net/article766.html
Nikolas KOUNTOURIS - La négociation de la politique européenne en matière d’asile. Enjeux, luttes et dynamiques institutionnelles. http://terra.rezo.net/article768.html
Caroline LANTERO - L’« européanisation » des politiques d’asile en Amérique du nord. http://terra.rezo.net/article769.html
Delphine PERRIN - L’étranger rendu visible au Maghreb La voie ouverte à la transposition des politiques juridiques migratoires européennes http://terra.rezo.net/article770.html
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Colloque Observ.i.x :
Un an après le décret du 31 mai 2007
relatif aux attributions du ministre de l’Immigration,
de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rencontre avec neuf revues de sciences humaines et sociales
ayant publié ou préparant un numéro sur la création
de ce ministère, ses significations et/ou ses politiques
rencontre organisée par
l'Observatoire de l'institutionnalisation de la xénophobie
( http://observix.lautre.net )
vendredi 30 mai 2008
Sorbonne, amphi Bachelard de 9 h à 15 h 30
Programme et inscription (gratuite) en ligne : http://observix.lautre.net/spip.php?article14
Appel du réseau TERRA
Identité nationale et immigration :
inversons la problématique !
Donnez lui force, signez cet appel et faites le signer !
Publiez le à la Une de votre site, diffusez le sur vos listes de discussion...
En ligne : http://terra.rezo.net/article602.html
Institutionnalisation
de la xénophobie
en France
Sous la direction de l’Observ.i.x
(Observatoire de l’institutionnalisation de la xénophobie : http://observix.lautre.net)
Groupe de Pilotage : Marc Bernardot, Jean-Baptiste Duez, Speranta Dumitru, Nacira Guénif-Souilamas, Nicolas Hossard, Benoît Larbiou, Olivier Le Cour Grandmaison, Roselyne Rochereau, Serge Slama, Jérôme Valluy.
=============================================
Introduction : Présentation de l’Observatoire de l’Institutionnalisation de la Xénophobie (Observ.i.x) http://terra.rezo.net/article730.html
=============================================
1ère partie :
CULTURES COLONIALISTES ET ANTIMIGRATOIRES
L’institutionnalisation de la xénophobie, à la fin du XXème siècle est liée à des transferts de différents dispositifs juridiques, politiques, éducatifs, médicaux, sociaux ou urbanistiques - cette liste n’est pas exhaustive - élaborés et mis en oeuvre dans les colonies puis appliqués en métropole aux "colonisés immigrés" puis, après les indépendances, aux immigrés. Ces transferts de la colonisation à la lutte antimigratoire sont d’autant plus efficients qu’ils prennent place dans une culture politique façonnée, dans son rapport aux étrangers, par des décennies de justifications intellectuelles et politiques de la colonisation, des présentations dévalorisantes des populations colonisées et d’une inconscience mémorielle durablement entretenue, dans les métropoles, de cette histoire toujours actuelle du fait colonial.
Amzat BOUKARI-YABARA - Black History Month et Journée de Célébration : l’institutionnalisation de la mémoire de la Traite Négrière, de l’esclavage et de son abolition aux Etats-Unis et en France à partir du calendrier http://terra.rezo.net/article731.html
Noemi MICHEL - Quelle conscience postcoloniale française? L'exemple du débat politique et intellectuel autour de la mémoire coloniale http://terra.rezo.net/article732.html
Hervé ANDRES - Droit de vote : de l’exclusion des indigènes colonisés à celle des immigrés http://terra.rezo.net/article733.html
Olivier LE COUR GRANDMAISON - Colonisés-immigrés et “périls migratoires” : origines et permanence du racisme et d’une xénophobie d’Etat (1924-2007) http://terra.rezo.net/article734.html
Benoît LARBIOU - L’immigration organisée. Construction et inflexions d’une matrice de politique publique (1910-1930) http://terra.rezo.net/article735.html
Mathieu RIGOUSTE - Purifier le territoire. De la lutte antimigratoire comme laboratoire sécuritaire (1968-1974) http://terra.rezo.net/article738.html
Marie PERETTI-NDIAYE - La Corse, une figure rhétorique du racisme http://terra.rezo.net/article736.html
SandrineDURANT , Abir KREFA - Politique migratoire et instrumentalisation de la question du genre en contexte post-colonial. Le cas des "mariages forcés http://terra.rezo.net/article737.html
=============================================
2ème partie :
L’ALTERITE IMMIGREE CONSTITUEE EN PROBLEME
En relation avec des phobies antimigratoires qui s’amplifient, les identités sociales de certaines catégories de personnes, perçues comme immigrées, sont de plus en plus stigmatisées tant par les acteurs gouvernementaux que par les citoyens ordinaires, comme à l’origine d’un problème public, qui est moins celui de l’identité nationale que de l’altérité sociale. En ce sens, l’institutionnalisation de la xénophobie, est une convergence de discours publics et d’actions publiques qui tout en désignant ces différences comme des sources de perturbations et de conflictualités au sein de la société exacerbent les processus sociaux de différentiation et de mise en opposition des identités sociales multiples qui composent toute société.
Younes ABOUYOUB - Le paria politique : Constructions cinématographiques d’une altérité apyre et anthropologie différentialiste aux Etats-Unis http://terra.rezo.net/article739.html
Ludmila ACONE - La question de la langue comme instrument de la violence institutionnelle http://terra.rezo.net/article740.html
Benoît LARBIOU - Le problème de l’origine étrangère. Entre nature et culture Catégorisation et problématisation de la question de l’origine étrangère dans les discours publics http://terra.rezo.net/article741.html
Isabelle HIDAIR - L’immigration étrangère en Guyane : entre stigmatisation et stratégie de récupération http://terra.rezo.net/article742.html
Jean-Baptiste DUEZ - Les Roms de Seine-Saint-Denis. Un éternel provisoire. http://terra.rezo.net/article743.html
Victor COLLET - Les savants « héritiers de l’immigration » : un problème ? Controverses autour de la mobilisation pour un « collège Abdelmalek Sayad » http://terra.rezo.net/article744.html
AurélieJEANTET , Pierre LENEL, Emmanuelle SAVIGNAC - Quelle place pour qui dans les entreprises françaises ? - La « diversité » : un cache-sexe pour des représentations raciales http://terra.rezo.net/article745.html
=============================================
3ème partie :
DES PENSEES LIMITEES PAR LA CRAINTE DE L’AUTRE
L’institutionnalisation de la xénophobie semble dépendre, pour une part au moins, des productions intellectuelles, journalistiques, scientifiques et pédagogiques en ce qu’elles donnent à voir ou au contraire occultent du rapport à l’étranger au cours de notre histoire et dans la participation qu’elles peuvent avoir à la construction de l’étranger comme problème, risque ou menace. Cette tendance d’une culture politique plonge ses racines dans les écrits présentés aux enfants dès l’école, dans les théories qui guident les analyses gouvernementales, dans les images médiatiques qui façonnent l’opinion publique.
Alexandre BLANC - Images de l’Autre dans les manuels scolaires d’Histoire et de Géographie des années 1950 au début des années 1980 Vision d’une génération ?http://terra.rezo.net/article746.html
Audric VITIELLO - L’école et l’altérité : crispation identitaire et crispation institutionnelle http://terra.rezo.net/article747.html
Jo ARDITTY , Philippe BLANCHET - La « mauvaise langue » des « ghettos linguistiques » : la glottophobie française, une xénophobie qui s’ignore http://terra.rezo.net/article748.html
Rada IVEKOVIC - Traduire les frontières. Langue maternelle et langue nationale http://terra.rezo.net/article749.html
Salim CHENA - L’Ecole de Copenhague en Relations Internationales et la notion de « sécurité sociétale ». Une théorie à la manière d’Huntington. http://terra.rezo.net/article750.html
Mathilde BERENI - De l’application professionnelle des routines journalistiques à la production du racisme ordinaire La couverture de l’affaire du foulard islamique par les médias d'élite français (avril 2003- mars 2004) http://terra.rezo.net/article751.html
Mathieu PETITHOMME - La candidature Turque et la construction subjective d’un « autre » à la communauté des européens. Une analyse systématique des discours de la presse en France, en Belgique et en Grande-Bretagne. http://terra.rezo.net/article752.html
Maryse TRIPIER - Circulations entre catégories du sens commun, catégories administratives, catégories statistiques : à propos du débat sur les statistiques ethniques. http://terra.rezo.net/article753.html
=============================================
4ème partie :
DES POLITIQUES DE MISE A L’ECART DES ETRANGERS
Dans le processus historique d’institutionnalisation de la xénophobie, l’action publique joue un rôle majeur dont les effets ne se mesurent pas principalement à l’aune des critères technocratiques d’évaluation des politiques publiques, mais de leurs effets idéologiques produits dans la société : les politiques publiques, en présentant comme « techniques » les solutions à des problèmes posés comme implicitement « évidents », imposent des idéologies aussi fortement que certains partis politiques. Elles imposent notamment certaines définitions de problèmes publiques en particulier celle de l’étranger surnuméraire comme un problème, un risque ou une menace pour la société.
Lionel GALLIANO - La situation juridique de l’étranger en France ou l’insécurité juridique comme moyen de régulation de l’immigration http://terra.rezo.net/article761.html
Ségolène BARBOU DES PLACES - La catégorie en droit des étrangers : une technique au service d’une politique de contrôle des étrangers http://terra.rezo.net/article762.html
Olivier NOËL - Politique de diversité ou politique de diversion ? Du paradigme public de lutte contre les discriminations à sa déqualification juridique http://terra.rezo.net/article764.html
Marc BERNARDOT - De SONACOTRA à ADOMA (1992-2006). Eléments de cartographie des nouvelles institutions de gestion de l’immigration et de l’intégration http://terra.rezo.net/article765.html
Béatrice MESINI - Flexi-insécurité dans un secteur en tension : processus de segmentation statutaire et ethnique du marché des saisonniers étrangers dans l’agriculture http://terra.rezo.net/article766.html
Nikolas KOUNTOURIS - La négociation de la politique européenne en matière d’asile. Enjeux, luttes et dynamiques institutionnelles. http://terra.rezo.net/article768.html
Caroline LANTERO - L’« européanisation » des politiques d’asile en Amérique du nord. http://terra.rezo.net/article769.html
Delphine PERRIN - L’étranger rendu visible au Maghreb La voie ouverte à la transposition des politiques juridiques migratoires européennes http://terra.rezo.net/article770.html
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Colloque Observ.i.x :
Un an après le décret du 31 mai 2007
relatif aux attributions du ministre de l’Immigration,
de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rencontre avec neuf revues de sciences humaines et sociales
ayant publié ou préparant un numéro sur la création
de ce ministère, ses significations et/ou ses politiques
rencontre organisée par
l'Observatoire de l'institutionnalisation de la xénophobie
( http://observix.lautre.net )
vendredi 30 mai 2008
Sorbonne, amphi Bachelard de 9 h à 15 h 30
Programme et inscription (gratuite) en ligne : http://observix.lautre.net/spip.php?article14
Appel du réseau TERRA
Identité nationale et immigration :
inversons la problématique !
Donnez lui force, signez cet appel et faites le signer !
Publiez le à la Une de votre site, diffusez le sur vos listes de discussion...
En ligne : http://terra.rezo.net/article602.html
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°17
Re: Identité nationale
fachos, nous voilà
https://www.dailymotion.com/related/7267993/video/x550sh_hortefeux-vs-zemmournaulleau-1of3-r_news
https://www.dailymotion.com/related/7267993/video/x550sh_hortefeux-vs-zemmournaulleau-1of3-r_news
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°18
de mieux en mieux!
Une autre identité nationale, par la parole et le rap, au PS : phrase choquedu texte : "Ne pas revivre l’épisode Le Pen de 2002 et les émeutes de 2005",
alors si c'est pareil et mis sur le même plan politique, merci pour les émeutiers de 2005, aurait pu rajouter 68 et l'on a Sarkozy. Faut toujours que le
Ps en rajoute une couche dans la bassesse mais en faisant "jeunes", dans la mode.
Par JULIEN MARTIN | Rue89 | 21/07/2008 | 03H18
Parce que « durant la campagne présidentielle, la riposte socialiste à l’offensive réactionnaire [de Nicolas Sarkozy] sur l’identité française n’a pas été à
la hauteur des enjeux », une centaine de membres du PS ont signé une contribution thématique sur « la Nation et l’identité nationale » et ont choisi de
la dévoiler ce lundi sur Rue89.
Une contribution portée par Bariza Khiari, sénatrice de Paris, et Fayçal Douhane, conseiller national du PS, mais signée par des socialistes de toutes
sensibilités confondues. On retrouve notamment parmi les premiers signataires: Razzy Hammadi, secrétaire national à la riposte; Kofi Yamgnane,
vice-président du Conseil général du Finistère; Paul Quilès, ancien ministre; Séverine Tessier, présidente d’Anticor…
Avant sa présentation au Congrès de Reims au mois de novembre, ils entendent en faire largement la publicité. Son titre, « La France est en nous », ne
va d’ailleurs pas sans rappeler le slogan d’Adidas, « La victoire est en nous », adossé pendant la Coupe du monde de football 1998 à une équipe de
France étiquetée « black-blanc-beur ».
Une contribution mise en musique par le rappeur Weeta
Au-delà du symbole, c’est la diffusion même du texte qu’ils ont soignée. Un site dédié est ouvert ce lundi et comprendra une version écrite, mais
aussi deux autres audio et vidéo. Des extraits de la contribution ont en effet été mis en chanson par une des figures montantes du rap français,
Weeta. (Voir la vidéo)
Remisée au placard donc la conception de l’identité nationale développée par Ségolène Royal au cours de la campagne présidentielle, qui souhaitait
que les Français aient tous « chez eux le drapeau tricolore ». « La France est en nous » entend reprendre véritablement les rênes de ce « thème mal
aimé à gauche »:
« Trop longtemps, nous en avons laissé le monopole à l’extrême droite, puis à Nicolas Sarkozy. En abandonnant la question de l’identité nationale
aux démagogues et aux tenants du tout sécuritaire, nous avons failli à la mission historique de la gauche. »
Ne pas revivre l’épisode Le Pen de 2002 et les émeutes de 2005
Ce combat « n’est ni communautaire, ni identitaire, il est républicain ». Les signataires refusent l’appellation « les-issus-de-la-diversité » car ils
croient « encore à la dynamique fondée sur le mérite et en la promesse républicaine d’égalité ». Cette promesse qu’ils voient comme « un lien plus
puissant que la somme des origines ».
Et parce que « la République n’est pas un dogme » et qu’elle doit être « revivifiée », ils proposent « un travail en profondeur » à réaliser à trois niveaux,
que sont la France, l’Europe et le monde:
► « Qu’est-ce qu’être Français en France? Cette conception doit se fonder sur un examen lucide de notre Histoire, notamment coloniale, et sur un
véritable diagnostic des réalités sociales. »
► « Qu’est-ce qu’être Français en Europe? Nous croyons que pour aboutir à l’union des peuples européens à laquelle nous aspirons, nous devons
proposer des alternatives aux politiques ultra-libérales des droites européennes. »
► « Qu’est-ce qu’être Français dans le monde? Nous croyons que le modèle républicain revivifié doit redevenir symbole d’émancipation. Nous croyons
aussi que le principe de laïcité reste l’une des meilleures garanties de cette libération des Hommes. »
Histoire de ne pas revivre les « traumatismes » de « l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et des émeutes
de novembre 2005 ». Et d’en finir avec le « propre échec » du Parti socialiste: « celui de l’anti-racisme militant des années 80, celui des tentatives des
premières générations pour s’intégrer dans le champ politique ».
----------
alors si c'est pareil et mis sur le même plan politique, merci pour les émeutiers de 2005, aurait pu rajouter 68 et l'on a Sarkozy. Faut toujours que le
Ps en rajoute une couche dans la bassesse mais en faisant "jeunes", dans la mode.
Par JULIEN MARTIN | Rue89 | 21/07/2008 | 03H18
Parce que « durant la campagne présidentielle, la riposte socialiste à l’offensive réactionnaire [de Nicolas Sarkozy] sur l’identité française n’a pas été à
la hauteur des enjeux », une centaine de membres du PS ont signé une contribution thématique sur « la Nation et l’identité nationale » et ont choisi de
la dévoiler ce lundi sur Rue89.
Une contribution portée par Bariza Khiari, sénatrice de Paris, et Fayçal Douhane, conseiller national du PS, mais signée par des socialistes de toutes
sensibilités confondues. On retrouve notamment parmi les premiers signataires: Razzy Hammadi, secrétaire national à la riposte; Kofi Yamgnane,
vice-président du Conseil général du Finistère; Paul Quilès, ancien ministre; Séverine Tessier, présidente d’Anticor…
Avant sa présentation au Congrès de Reims au mois de novembre, ils entendent en faire largement la publicité. Son titre, « La France est en nous », ne
va d’ailleurs pas sans rappeler le slogan d’Adidas, « La victoire est en nous », adossé pendant la Coupe du monde de football 1998 à une équipe de
France étiquetée « black-blanc-beur ».
Une contribution mise en musique par le rappeur Weeta
Au-delà du symbole, c’est la diffusion même du texte qu’ils ont soignée. Un site dédié est ouvert ce lundi et comprendra une version écrite, mais
aussi deux autres audio et vidéo. Des extraits de la contribution ont en effet été mis en chanson par une des figures montantes du rap français,
Weeta. (Voir la vidéo)
Remisée au placard donc la conception de l’identité nationale développée par Ségolène Royal au cours de la campagne présidentielle, qui souhaitait
que les Français aient tous « chez eux le drapeau tricolore ». « La France est en nous » entend reprendre véritablement les rênes de ce « thème mal
aimé à gauche »:
« Trop longtemps, nous en avons laissé le monopole à l’extrême droite, puis à Nicolas Sarkozy. En abandonnant la question de l’identité nationale
aux démagogues et aux tenants du tout sécuritaire, nous avons failli à la mission historique de la gauche. »
Ne pas revivre l’épisode Le Pen de 2002 et les émeutes de 2005
Ce combat « n’est ni communautaire, ni identitaire, il est républicain ». Les signataires refusent l’appellation « les-issus-de-la-diversité » car ils
croient « encore à la dynamique fondée sur le mérite et en la promesse républicaine d’égalité ». Cette promesse qu’ils voient comme « un lien plus
puissant que la somme des origines ».
Et parce que « la République n’est pas un dogme » et qu’elle doit être « revivifiée », ils proposent « un travail en profondeur » à réaliser à trois niveaux,
que sont la France, l’Europe et le monde:
► « Qu’est-ce qu’être Français en France? Cette conception doit se fonder sur un examen lucide de notre Histoire, notamment coloniale, et sur un
véritable diagnostic des réalités sociales. »
► « Qu’est-ce qu’être Français en Europe? Nous croyons que pour aboutir à l’union des peuples européens à laquelle nous aspirons, nous devons
proposer des alternatives aux politiques ultra-libérales des droites européennes. »
► « Qu’est-ce qu’être Français dans le monde? Nous croyons que le modèle républicain revivifié doit redevenir symbole d’émancipation. Nous croyons
aussi que le principe de laïcité reste l’une des meilleures garanties de cette libération des Hommes. »
Histoire de ne pas revivre les « traumatismes » de « l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et des émeutes
de novembre 2005 ». Et d’en finir avec le « propre échec » du Parti socialiste: « celui de l’anti-racisme militant des années 80, celui des tentatives des
premières générations pour s’intégrer dans le champ politique ».
----------
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°19
de mieux en mieux!(suite )
Contribution proposée par : Bariza KHIARI, Sénatrice de Paris, Membre du
Bureau national et Fayçal DOUHANE, Membre du Conseil National
«L«LAA F FRANCERANCE ESTEST ENEN NOUSNOUS»»
De la difficulté de nommer... à l’ambiguïté identitaire
Nous sommes les héritiers de Montaigne et d’Averroès, de Voltaire et de
Césaire. Nous sommes les enfants de l’Histoire de France. Et pourtant, pour
certains, nous restons « Beurs, Blacks, jeunes-de-banlieue, issus-de-l’immigration,
minorités-visibles. Pour d’autres, « Arabes, musulmans, voire Indigènes ou encore
racailles ». Tant de mots et d’expressions pour nommer une même réalité : la
différence d’origine, de couleur, de religion. Positifs ou péjoratifs, aucun de ces
termes n’est neutre et chacun d’eux vise à singulariser une partie de la population
française. Aujourd’hui, on nous appelle « les-issus-de-la-diversité ». Parce que nous
refusons cette assignation, fût-elle sémantique, parce que nous croyons encore à la
dynamique fondée sur le mérite et en la promesse républicaine d’égalité, parce que
sommes avant tout des socialistes, nous revendiquons le droit à l’inclusion au cœur
de la Nation et notre place en son sein.
Nos papiers, nos familles, nos avenirs sont français, mais avoir un ascendant
arabe, africain ou asiatique nous fait toujours obligation de rappeler notre
identité sur plusieurs générations. On a multiplié les nuances et les périphrases
pour masquer cette réalité. Jusqu’à l’absurde. Paroxysme de l’hypocrisie, en France,
les « jeunes des banlieues » ne désignent pas une classe d’âge, mais une origine
ethnique ! Le temps n’y a rien changé. Arrière petit-fils de tirailleur sénégalais,
petite-fille d’ouvrier algérien, jeune créole de Pointe-à-Pitre... nous avons hérité de la
couleur et du patronyme de nos aïeux. Or cela fait de nous, à ce seul titre,
l’étranger, l’Autre.
Au fil du temps, nous avons fini par intégrer cette altérité. C’est pourquoi notre
rapport à la Nation peut paraître aussi complexe. En effet, ce « marquage » des
origines crée et alimente un malaise, une ambiguïté identitaire. Nés en France
de parents Français, certains parmi nous en sont venus à ressentir la nostalgie de
l’exilé envers un pays dont ils ne connaissent pourtant rien. Ils se perçoivent comme
des « immigrés de l’intérieur ». Par dépit, ils ont choisi d’entretenir cette singularité
en se nommant les « indigènes » et à nommer l’autre « gaulois » ou « céfrancs ».
Nous avons hérité de nos parents une langue et une culture. Nous avons pu les
accepter, vouloir les transmettre à notre tour ou les dépasser. Les situations sont
diverses et nuancées et dépendent beaucoup de nos histoires personnelles. Tous,
nous portons en nous les ingrédients d’identités plurielles et polychromes ; nous
vibrons au récit de la victoire de Valmy et tremblons à celui du massacre de Sétif.
Qu’une loi reconnaisse les bienfaits de la colonisation, et notre sang ne fait qu’un
tour ; qu’une loi règlemente les signes distinctifs à l’école, et nous sommes en
1
première ligne pour la soutenir. Nous sommes les enfants de la Laïque. Mais on
cherche toujours à nous placer sur un curseur allant d’« étranger » à « Français ». Et
tous les noms dont on nous affuble sont l’échelle de ce curseur. Combien de temps
faudra-t-il encore avant que nous puissions tout simplement être Français ?
Nous croyons profondément aux principes des Lumières et de la Révolution
Française. Il y a bientôt 220 ans, le Tiers Etat réuni en Assemblée Nationale
rédigeait la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Nous ne l’oublions pas.
Des hommes et des femmes qui venaient de renverser la tyrannie de l’Ancien
Régime posaient les principes qui gouvernent toujours notre République. Une
conception nouvelle de la Nation venait de s’affirmer, fondée sur l’égalité des
citoyens, par delà leur origine, leur couleur, leurs opinions ou leur religion.
La mise en œuvre de cette déclaration de principes aura été longue et difficile. Il aura
fallu de nombreuses années de luttes pour réduire le fossé entre les principes et la
vie réelle. Républicanisme, mouvement ouvrier, combat laïc, féminisme, anti-
colonialisme ... Tous ces combats auront été nécessaires pour que prenne forme la
promesse de 1789. Mais l’égalité réelle n’est jamais acquise, le combat reste
inachevé : il doit toujours être recommencé et approfondi. Notre travail sur la
question des discriminations s’inscrit dans la continuité de ces combats. Rejetés aux
marges de la nation, « les divers, les minoritaires, les issus-de-... » sont plus
facilement et plus naturellement victimes de discriminations.
En cela, nous voulons poser clairement la question nationale. La Nation est
aujourd’hui – à tort – un thème mal aimé à gauche. Trop longtemps, nous en avons
laissé le monopole à l’extrême droite, puis à Nicolas Sarkozy. En abandonnant la
question de l’identité nationale aux démagogues et aux tenants du tout sécuritaire,
nous avons failli à la mission historique de la gauche.
Être français : une évidence et un questionnement
Face à toutes ces bonnes âmes qui prétendent respecter l’autre en le nommant
contre son gré, nous préférons ne voir que des citoyens français. Alors que pour
certains à gauche, la nation semble être devenue une question taboue, nous voulons
réaffirmer notre appartenance à la nation française et notre fidélité à ses valeurs
républicaines d’égalité et d’émancipation.
La droite veut aujourd’hui nous imposer une vision réactionnaire et étriquée de la
nation. Le lien entre immigration et délinquance est systématiquement entretenu par
Nicolas Sarkozy ; la création d’un ministère associant immigration et identité
nationale dénote clairement la volonté de stigmatiser tous ceux qui, à des
degrés divers, ne correspondraient pas à l’ADN du « bon Français ». La
multiplication de ces discours d’exclusion vise avant tout à segmenter la société,
pour masquer les ravages des politiques libérales, en opposant les français entre
eux.
Le Parti Socialiste doit combattre l’offensive idéologique de la droite visant à
imposer, par des procédés insidieux, une conception essentiellement ethnique
et religieuse de la Nation française. Le discours du Latran, les attaques répétées
contre la laïcité notamment contre la loi de 1905, les statistiques ethno-raciales
2
témoignent de cette conception. Il nous faut dénoncer et rejeter l’alignement, au
plus haut niveau de l’Etat, sur la doctrine guerrière des néo-conservateurs
américains. Face à ce discours qui sème la division et qui fait de nous des Français
suspects, la gauche doit porter sa vision républicaine, universaliste et confiante de la
Nation. Dans un monde globalisé, nos identités tendent à devenir transfrontalières.
Parce que l’identité moderne est complexe, il faudra désormais admettre et
faire comprendre qu’on peut aimer la France, être citoyen français et assumer
la plénitude d’une identité plurielle.
Dans notre réponse aux discours de la droite, nous sommes restés dans l’ordre du
symbole. Or, la Nation ne se résume pas à un drapeau accroché à une fenêtre ou à
une Marseillaise entonnée dans les écoles. La Nation est l’essence même de ce
qui permet au citoyen de se construire et de jouer pleinement son rôle au sein
de la collectivité. Autour d’elle s’articulent les grandes problématiques de notre
époque :
- Qu’est-ce qu’être Français en France ? Comment voulons-nous vivre
ensemble ?
- Qu’est-ce qu’être Français en Europe ? Quelle Europe voulons-nous ?
- Qu’est-ce qu’être Français dans le monde ? Quel rôle voulons-nous tenir dans
la mondialisation ?
Dans un univers globalisé en quête de repères puissants, le questionnement sur
l’identité nationale est légitime. Mais, il ne doit pas être laissé à la seule droite
conservatrice, ni lié à la thématique de l’immigration. Au contraire, la gauche a
historiquement défendu et promu une autre idée de la Nation, transcendant les
identités héritées, faisant de la promesse républicaine un lien plus puissant
que la somme des origines.
La République : un espoir trop longtemps déçu
Si la définition d’Ernest Renan de la nation comme « plébiscite de chaque
jour » n’a rien perdu de sa beauté, elle peine néanmoins à trouver prise dans
un monde hanté par le fantasme délétère du « choc des civilisations ». Dès lors,
le simple rappel et la seule incantation des principes républicains d’égalité et
d’universalisme ne suffisent plus. Toute la promesse républicaine tenait déjà dans
cette formule de Gambetta : « La République, ce n’est pas de reconnaître des
égaux, mais d’en faire ». Pour redonner sens à ce projet politique, pour que les
identités héritées ne se transforment pas en « identités meurtrières », nous devons,
par des politiques concrètes, redonner tout son sens à cette injonction en façonnant
les nouveaux outils de l’égalité républicaine. Nous voulons de nouveaux hussards
pour la République de demain. Mais nous voulons que ces hussards puissent
être noirs de peau.
Français, nous le sommes en droit certes, mais les faits sont têtus et parlent
cruellement. Les discriminations subsistent et frappent de plein fouet ceux qui sont
déjà les plus défavorisés socialement. Pour les classes populaires, les humiliations
sont quotidiennes. Notre combat n’est ni communautaire, ni identitaire, il est
républicain.
Bureau national et Fayçal DOUHANE, Membre du Conseil National
«L«LAA F FRANCERANCE ESTEST ENEN NOUSNOUS»»
De la difficulté de nommer... à l’ambiguïté identitaire
Nous sommes les héritiers de Montaigne et d’Averroès, de Voltaire et de
Césaire. Nous sommes les enfants de l’Histoire de France. Et pourtant, pour
certains, nous restons « Beurs, Blacks, jeunes-de-banlieue, issus-de-l’immigration,
minorités-visibles. Pour d’autres, « Arabes, musulmans, voire Indigènes ou encore
racailles ». Tant de mots et d’expressions pour nommer une même réalité : la
différence d’origine, de couleur, de religion. Positifs ou péjoratifs, aucun de ces
termes n’est neutre et chacun d’eux vise à singulariser une partie de la population
française. Aujourd’hui, on nous appelle « les-issus-de-la-diversité ». Parce que nous
refusons cette assignation, fût-elle sémantique, parce que nous croyons encore à la
dynamique fondée sur le mérite et en la promesse républicaine d’égalité, parce que
sommes avant tout des socialistes, nous revendiquons le droit à l’inclusion au cœur
de la Nation et notre place en son sein.
Nos papiers, nos familles, nos avenirs sont français, mais avoir un ascendant
arabe, africain ou asiatique nous fait toujours obligation de rappeler notre
identité sur plusieurs générations. On a multiplié les nuances et les périphrases
pour masquer cette réalité. Jusqu’à l’absurde. Paroxysme de l’hypocrisie, en France,
les « jeunes des banlieues » ne désignent pas une classe d’âge, mais une origine
ethnique ! Le temps n’y a rien changé. Arrière petit-fils de tirailleur sénégalais,
petite-fille d’ouvrier algérien, jeune créole de Pointe-à-Pitre... nous avons hérité de la
couleur et du patronyme de nos aïeux. Or cela fait de nous, à ce seul titre,
l’étranger, l’Autre.
Au fil du temps, nous avons fini par intégrer cette altérité. C’est pourquoi notre
rapport à la Nation peut paraître aussi complexe. En effet, ce « marquage » des
origines crée et alimente un malaise, une ambiguïté identitaire. Nés en France
de parents Français, certains parmi nous en sont venus à ressentir la nostalgie de
l’exilé envers un pays dont ils ne connaissent pourtant rien. Ils se perçoivent comme
des « immigrés de l’intérieur ». Par dépit, ils ont choisi d’entretenir cette singularité
en se nommant les « indigènes » et à nommer l’autre « gaulois » ou « céfrancs ».
Nous avons hérité de nos parents une langue et une culture. Nous avons pu les
accepter, vouloir les transmettre à notre tour ou les dépasser. Les situations sont
diverses et nuancées et dépendent beaucoup de nos histoires personnelles. Tous,
nous portons en nous les ingrédients d’identités plurielles et polychromes ; nous
vibrons au récit de la victoire de Valmy et tremblons à celui du massacre de Sétif.
Qu’une loi reconnaisse les bienfaits de la colonisation, et notre sang ne fait qu’un
tour ; qu’une loi règlemente les signes distinctifs à l’école, et nous sommes en
1
première ligne pour la soutenir. Nous sommes les enfants de la Laïque. Mais on
cherche toujours à nous placer sur un curseur allant d’« étranger » à « Français ». Et
tous les noms dont on nous affuble sont l’échelle de ce curseur. Combien de temps
faudra-t-il encore avant que nous puissions tout simplement être Français ?
Nous croyons profondément aux principes des Lumières et de la Révolution
Française. Il y a bientôt 220 ans, le Tiers Etat réuni en Assemblée Nationale
rédigeait la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Nous ne l’oublions pas.
Des hommes et des femmes qui venaient de renverser la tyrannie de l’Ancien
Régime posaient les principes qui gouvernent toujours notre République. Une
conception nouvelle de la Nation venait de s’affirmer, fondée sur l’égalité des
citoyens, par delà leur origine, leur couleur, leurs opinions ou leur religion.
La mise en œuvre de cette déclaration de principes aura été longue et difficile. Il aura
fallu de nombreuses années de luttes pour réduire le fossé entre les principes et la
vie réelle. Républicanisme, mouvement ouvrier, combat laïc, féminisme, anti-
colonialisme ... Tous ces combats auront été nécessaires pour que prenne forme la
promesse de 1789. Mais l’égalité réelle n’est jamais acquise, le combat reste
inachevé : il doit toujours être recommencé et approfondi. Notre travail sur la
question des discriminations s’inscrit dans la continuité de ces combats. Rejetés aux
marges de la nation, « les divers, les minoritaires, les issus-de-... » sont plus
facilement et plus naturellement victimes de discriminations.
En cela, nous voulons poser clairement la question nationale. La Nation est
aujourd’hui – à tort – un thème mal aimé à gauche. Trop longtemps, nous en avons
laissé le monopole à l’extrême droite, puis à Nicolas Sarkozy. En abandonnant la
question de l’identité nationale aux démagogues et aux tenants du tout sécuritaire,
nous avons failli à la mission historique de la gauche.
Être français : une évidence et un questionnement
Face à toutes ces bonnes âmes qui prétendent respecter l’autre en le nommant
contre son gré, nous préférons ne voir que des citoyens français. Alors que pour
certains à gauche, la nation semble être devenue une question taboue, nous voulons
réaffirmer notre appartenance à la nation française et notre fidélité à ses valeurs
républicaines d’égalité et d’émancipation.
La droite veut aujourd’hui nous imposer une vision réactionnaire et étriquée de la
nation. Le lien entre immigration et délinquance est systématiquement entretenu par
Nicolas Sarkozy ; la création d’un ministère associant immigration et identité
nationale dénote clairement la volonté de stigmatiser tous ceux qui, à des
degrés divers, ne correspondraient pas à l’ADN du « bon Français ». La
multiplication de ces discours d’exclusion vise avant tout à segmenter la société,
pour masquer les ravages des politiques libérales, en opposant les français entre
eux.
Le Parti Socialiste doit combattre l’offensive idéologique de la droite visant à
imposer, par des procédés insidieux, une conception essentiellement ethnique
et religieuse de la Nation française. Le discours du Latran, les attaques répétées
contre la laïcité notamment contre la loi de 1905, les statistiques ethno-raciales
2
témoignent de cette conception. Il nous faut dénoncer et rejeter l’alignement, au
plus haut niveau de l’Etat, sur la doctrine guerrière des néo-conservateurs
américains. Face à ce discours qui sème la division et qui fait de nous des Français
suspects, la gauche doit porter sa vision républicaine, universaliste et confiante de la
Nation. Dans un monde globalisé, nos identités tendent à devenir transfrontalières.
Parce que l’identité moderne est complexe, il faudra désormais admettre et
faire comprendre qu’on peut aimer la France, être citoyen français et assumer
la plénitude d’une identité plurielle.
Dans notre réponse aux discours de la droite, nous sommes restés dans l’ordre du
symbole. Or, la Nation ne se résume pas à un drapeau accroché à une fenêtre ou à
une Marseillaise entonnée dans les écoles. La Nation est l’essence même de ce
qui permet au citoyen de se construire et de jouer pleinement son rôle au sein
de la collectivité. Autour d’elle s’articulent les grandes problématiques de notre
époque :
- Qu’est-ce qu’être Français en France ? Comment voulons-nous vivre
ensemble ?
- Qu’est-ce qu’être Français en Europe ? Quelle Europe voulons-nous ?
- Qu’est-ce qu’être Français dans le monde ? Quel rôle voulons-nous tenir dans
la mondialisation ?
Dans un univers globalisé en quête de repères puissants, le questionnement sur
l’identité nationale est légitime. Mais, il ne doit pas être laissé à la seule droite
conservatrice, ni lié à la thématique de l’immigration. Au contraire, la gauche a
historiquement défendu et promu une autre idée de la Nation, transcendant les
identités héritées, faisant de la promesse républicaine un lien plus puissant
que la somme des origines.
La République : un espoir trop longtemps déçu
Si la définition d’Ernest Renan de la nation comme « plébiscite de chaque
jour » n’a rien perdu de sa beauté, elle peine néanmoins à trouver prise dans
un monde hanté par le fantasme délétère du « choc des civilisations ». Dès lors,
le simple rappel et la seule incantation des principes républicains d’égalité et
d’universalisme ne suffisent plus. Toute la promesse républicaine tenait déjà dans
cette formule de Gambetta : « La République, ce n’est pas de reconnaître des
égaux, mais d’en faire ». Pour redonner sens à ce projet politique, pour que les
identités héritées ne se transforment pas en « identités meurtrières », nous devons,
par des politiques concrètes, redonner tout son sens à cette injonction en façonnant
les nouveaux outils de l’égalité républicaine. Nous voulons de nouveaux hussards
pour la République de demain. Mais nous voulons que ces hussards puissent
être noirs de peau.
Français, nous le sommes en droit certes, mais les faits sont têtus et parlent
cruellement. Les discriminations subsistent et frappent de plein fouet ceux qui sont
déjà les plus défavorisés socialement. Pour les classes populaires, les humiliations
sont quotidiennes. Notre combat n’est ni communautaire, ni identitaire, il est
républicain.
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°20
de mieux en mieux!(suite et fin)
3
Pour beaucoup d’entre nous, l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de
l’élection présidentielle de 2002 et les émeutes de novembre 2005 ont été un
traumatisme. Ces évènements nous ont aussi rappelé notre propre échec : celui de
l’anti-racisme militant des années 80, celui des tentatives des premières générations
pour s’intégrer dans le champ politique. Ces tentatives nous ont justement ramenés
à la faillite même du concept d’intégration, nous rappelant combien nous avons été
dupes des politiques et de nous-mêmes.
Au final, la Marche pour l’Egalité et le combat anti-raciste des années 1980 ont
débouché sur une impasse politique. Ce combat n’a fait ni reculer l’extrême droite, ni
même améliorer concrètement la situation de plusieurs générations. Déjà à l’époque
et au grand dam de ses participants, la mobilisation avait été rebaptisée « Marche
des Beurs », ce qui revenait à donner une connotation ethnique à une démarche
avant tout politique et citoyenne. L’antiracisme était devenu la bonne conscience
de la gauche. Aucun réel progrès n’était au rendez-vous. Des millions de personnes
tentent aujourd’hui encore mais en vain, non pas de s’intégrer, mais d’être reconnues
en fonction des seuls critères de mérite et de compétence. Nous payons aujourd’hui
la somme des échecs d’hier.
Du paradigme de l’intégration à celui d’égalité républicaine
Nous avons assumé ces erreurs passées et essayé de donner un souffle nouveau
au combat pour l’égalité. Nous avons proposé d’abandonner le paradigme pernicieux
de l’intégration, pour lui préférer celui de l’égalité républicaine. Certains continuent à
nous parler d’intégration, à nous qui sommes souvent nés en France et qui n’avons
jamais vécu ailleurs. Le paradoxe est cruel : comment s’intégrer à une communauté
nationale à laquelle on est déjà supposé appartenir, du moins en droit ? Serions-
nous « moins égaux que les autres », pour devoir nous intégrer ? Il aura fallu bien
des années de combat pour dissiper cet écran de fumée de l’intégration et replacer
le débat sur le terrain de l’égalité.
Combien d’années faudra-t-il encore pour convaincre que la promotion de la
diversité n’est pas une question ethnique, mais d’abord une question
sociale ?
Certes, la prise de conscience de l’enjeu que constituent les discriminations est
réelle, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Dans notre Parti, grâce à quelques
précurseurs, les progrès sont incontestables. Depuis les congrès de Dijon et du
Mans, nous avons inscrit la lutte contre les discriminations et l’exigence de diversité
parmi nos priorités. Les dernières élections municipales ont montré que la diversité
est de mieux en mieux respectée dans les scrutins de liste. Les exécutifs de gauche
reflètent davantage la société française. Cependant, beaucoup de travail reste à faire
sur la visibilité. Parallèlement, la société civile s’est saisie de cet enjeu de la diversité
et les clubs de réflexion, les colloques, les actions pédagogiques se sont multipliés.
Mais, dans les quartiers populaires, les discriminations continuent à gangrener le
corps social parce que les « issus de la diversité » sont perçus et placés aux marges
et non au cœur de la Nation.
C’est en déconstruisant méthodiquement la vision ethnique de la droite sur la
Nation que nous ferons revivre le souffle de 1789. Le Parti socialiste doit s’atteler
à ce travail de fond s’il veut redevenir un grand parti d’émancipation, attentif au sort
4
des classes populaires et préoccupé par cette problématique fondamentale. La
diversité est donc avant tout un impératif de cohésion sociale. Si elle devient réalité,
si elle s’applique à toutes les catégories de la population, elle sera source d’un sens
civique renouvelé. Faute de quoi, notre pacte républicain s’effritera insidieusement et
nous serons confrontés inévitablement un jour à la question raciale, comme
l’est aujourd’hui, malgré lui, Barack Obama, dans une nation américaine
déchirée par les inégalités sociales.
Re-poser la question sociale
La promotion de la diversité n’est pas notre horizon unique. Notre combat est d’abord
celui de la mixité et de l’ascension sociale. Notre travail sur le terrain a fait de nous
les témoins impuissants de la précarisation croissante de notre société, de l’angoisse
quotidienne des familles pour l’avenir de leurs enfants, la santé, ou le pouvoir
d’achat.
Si nous acceptons sans réagir la mort sociale de certains territoires de la
République, nous connaîtrons de nouveaux soubresauts et de nouvelles tensions.
Pour lutter contre les identités meurtrières, contre la double désagrégation du lien
social et du lien citoyen, l’égalité et la diversité ne doivent plus seulement être des
mots mais des actes.
Les gouvernements de droite ont mis la question sociale au rebut, préférant analyser
la société au prisme du libéral-communautarisme. Aujourd’hui, nous devons affronter
la réalité sociale la plus crue et la plus douloureuse : si les quartiers ont déjà explosé
et si cela peut se reproduire à tout moment, c’est en raison de la grande pauvreté
qu’on a laissé s’y développer.
Alors que certains tentent d’ethniciser la question sociale à travers la légalisation
de statistiques ethno-raciales, nous devons nous confronter à d’autres chiffres, bien
plus éclairants : ceux de la réalité sociale des quartiers populaires : urbanisme
aliénant, ghettoïsation, logements dégradés, chômage de masse, précarisation de
l’emploi, discriminations répétées, délitement des liens sociaux et familiaux ... tous
les indicateurs annonçaient l’embrasement. Dès lors, comment s’étonner que la
violence économique ait de telles répercussions et se transforme en émeutes et en
violence autodestructrice ?
Cette question sociale, qui se posait avec tant d’acuité dans les quartiers
populaires, s’étend progressivement aux classes moyennes. Les attaques
répétées contre les services publics, les coupes claires dans les prestations
familiales et sociales, les hausses incontrôlées des prix de l’énergie, de l’alimentation
ou du logement ... tout cela concourt à une paupérisation de la société française. La
dégradation des conditions de travail est, elle aussi générale. Face à cette tragédie
sociale, le politique doit reprendre sa place, et affronter les difficultés, sans chercher
de dérivatif dans la démagogie ou le populisme. Nous devons affirmer avec force
notre attachement aux mécanismes de l’Etat-providence qui sont battus en brèche
chaque jour un peu plus. Les systèmes de protection collective et nos services
publics sont le capital de ceux qui n’en ont pas.
Le Parti Socialiste constituera une alternative crédible s’il prend réellement
5
conscience qu’une nation ne sera jamais plus forte que son maillon le plus
faible. Avant d’être une « terre à problèmes », les banlieues sont avant tout les
territoires de femmes et d’hommes à connaître et à reconnaître. Il est donc urgent de
bâtir notre projet en direction des plus défavorisés de nos concitoyens et notamment
vers ceux des quartiers populaires qui recèlent tant de dynamisme, d’énergie et de
créativité. L’air du temps et la « gouvernance émotionnelle » ne constituent pas une
politique.
Outre ce travail sur notre projet, nos succès lors des derniers scrutins locaux nous
obligent dès aujourd’hui à l’action. Dans toutes nos collectivités territoriales, nous
avons un véritable devoir d’exemplarité. De nombreuses expériences locales valident
déjà notre projet. Nous devons les pérenniser et les généraliser. La lutte pour
l’égalité réelle ne se jouera pas seulement à l’échelon national. Elle sera d’abord
locale.
Quel modèle pour demain ?
Notre société serait condamnée à choisir entre l’universalisme républicain et le
multiculturalisme. Cette alternative est une impasse. Notre modèle républicain reste
encore la meilleure garantie de l’émancipation sociale, le meilleur rempart contre
toutes les inégalités. Nous devons toutefois reconnaître lucidement les failles du
« modèle ». Etre authentiquement républicain aujourd’hui, ce n’est pas prêcher la
conservation d’un modèle dont chacun reconnaît les insuffisances.
La République n’est pas un dogme, elle est un projet toujours perfectible. Tout
en restant fidèles à nos convictions et à nos principes, nous devons revivifier et faire
réellement vivre ce modèle, pour qu’enfin la promesse républicaine redevienne
crédible. C’est ce travail en profondeur, à la fois sur l’héritage républicain et sur son
inclusion dans la modernité, qui nous permettra de mieux répondre aux questions
que nous estimons majeures et parmi celles-là :
- Qu’est-ce qu’être Français en France ? Parce que la France est en nous,
nous voulons construire son avenir. Nous croyons que le Parti socialiste
doit porter une nouvelle conception du vivre-ensemble. Cette conception doit
se fonder sur un examen lucide de notre Histoire, notamment coloniale, et sur
un véritable diagnostic des réalités sociales. A cet effet, il devra proposer des
solutions adaptées pour réduire les inégalités et éradiquer toutes les
discriminations.
- Qu’est-ce qu’être Français en Europe ? Parce que la France est en nous,
nous voulons l’Europe sociale. Nous croyons que pour aboutir à l’union des
peuples européens à laquelle nous aspirons, nous devons proposer des
alternatives aux politiques ultra-libérales des droites européennes : des
institutions plus démocratiques, une harmonisation des politiques fiscales et
sociales et un engagement concret en faveur du développement durable et
solidaire.
- Qu’est-ce qu’être Français dans le monde ? Parce que la France est en
nous, nous la voulons exemplaire dans le monde. Nous croyons que le
modèle républicain revivifié doit redevenir symbole d’émancipation. Nous
6
croyons aussi que le principe de laïcité reste l’une des meilleures garanties de
cette libération des Hommes. Nous voulons que la République Française soit
irréprochable dans son action internationale et que ses valeurs universalistes
la conduisent à refonder ses relations avec les pays du Sud, sur des bases de
solidarité.
Parce que socialistes, nous sommes de la couleur de ceux qu’on discrimine.
Parce que socialistes, nous devons porter l’espoir de ceux qui souffrent.
Pour eux, il est temps de proposer une vision de gauche authentique qui leur
accorde enfin la place qui leur revient dans la communauté nationale. Il est temps
pour nous de clarifier notre dessein pour la Nation. Il est temps de nous rassembler
et de travailler dans un esprit de fraternité à un projet crédible et ambitieux pour la
République de demain. Nous plaçons tous nos espoirs dans ce Congrès de 2008
pour qu’émergent enfin les conditions de l’alternance.
***
Nous te proposons de signer cette contribution.
Pour beaucoup d’entre nous, l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de
l’élection présidentielle de 2002 et les émeutes de novembre 2005 ont été un
traumatisme. Ces évènements nous ont aussi rappelé notre propre échec : celui de
l’anti-racisme militant des années 80, celui des tentatives des premières générations
pour s’intégrer dans le champ politique. Ces tentatives nous ont justement ramenés
à la faillite même du concept d’intégration, nous rappelant combien nous avons été
dupes des politiques et de nous-mêmes.
Au final, la Marche pour l’Egalité et le combat anti-raciste des années 1980 ont
débouché sur une impasse politique. Ce combat n’a fait ni reculer l’extrême droite, ni
même améliorer concrètement la situation de plusieurs générations. Déjà à l’époque
et au grand dam de ses participants, la mobilisation avait été rebaptisée « Marche
des Beurs », ce qui revenait à donner une connotation ethnique à une démarche
avant tout politique et citoyenne. L’antiracisme était devenu la bonne conscience
de la gauche. Aucun réel progrès n’était au rendez-vous. Des millions de personnes
tentent aujourd’hui encore mais en vain, non pas de s’intégrer, mais d’être reconnues
en fonction des seuls critères de mérite et de compétence. Nous payons aujourd’hui
la somme des échecs d’hier.
Du paradigme de l’intégration à celui d’égalité républicaine
Nous avons assumé ces erreurs passées et essayé de donner un souffle nouveau
au combat pour l’égalité. Nous avons proposé d’abandonner le paradigme pernicieux
de l’intégration, pour lui préférer celui de l’égalité républicaine. Certains continuent à
nous parler d’intégration, à nous qui sommes souvent nés en France et qui n’avons
jamais vécu ailleurs. Le paradoxe est cruel : comment s’intégrer à une communauté
nationale à laquelle on est déjà supposé appartenir, du moins en droit ? Serions-
nous « moins égaux que les autres », pour devoir nous intégrer ? Il aura fallu bien
des années de combat pour dissiper cet écran de fumée de l’intégration et replacer
le débat sur le terrain de l’égalité.
Combien d’années faudra-t-il encore pour convaincre que la promotion de la
diversité n’est pas une question ethnique, mais d’abord une question
sociale ?
Certes, la prise de conscience de l’enjeu que constituent les discriminations est
réelle, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Dans notre Parti, grâce à quelques
précurseurs, les progrès sont incontestables. Depuis les congrès de Dijon et du
Mans, nous avons inscrit la lutte contre les discriminations et l’exigence de diversité
parmi nos priorités. Les dernières élections municipales ont montré que la diversité
est de mieux en mieux respectée dans les scrutins de liste. Les exécutifs de gauche
reflètent davantage la société française. Cependant, beaucoup de travail reste à faire
sur la visibilité. Parallèlement, la société civile s’est saisie de cet enjeu de la diversité
et les clubs de réflexion, les colloques, les actions pédagogiques se sont multipliés.
Mais, dans les quartiers populaires, les discriminations continuent à gangrener le
corps social parce que les « issus de la diversité » sont perçus et placés aux marges
et non au cœur de la Nation.
C’est en déconstruisant méthodiquement la vision ethnique de la droite sur la
Nation que nous ferons revivre le souffle de 1789. Le Parti socialiste doit s’atteler
à ce travail de fond s’il veut redevenir un grand parti d’émancipation, attentif au sort
4
des classes populaires et préoccupé par cette problématique fondamentale. La
diversité est donc avant tout un impératif de cohésion sociale. Si elle devient réalité,
si elle s’applique à toutes les catégories de la population, elle sera source d’un sens
civique renouvelé. Faute de quoi, notre pacte républicain s’effritera insidieusement et
nous serons confrontés inévitablement un jour à la question raciale, comme
l’est aujourd’hui, malgré lui, Barack Obama, dans une nation américaine
déchirée par les inégalités sociales.
Re-poser la question sociale
La promotion de la diversité n’est pas notre horizon unique. Notre combat est d’abord
celui de la mixité et de l’ascension sociale. Notre travail sur le terrain a fait de nous
les témoins impuissants de la précarisation croissante de notre société, de l’angoisse
quotidienne des familles pour l’avenir de leurs enfants, la santé, ou le pouvoir
d’achat.
Si nous acceptons sans réagir la mort sociale de certains territoires de la
République, nous connaîtrons de nouveaux soubresauts et de nouvelles tensions.
Pour lutter contre les identités meurtrières, contre la double désagrégation du lien
social et du lien citoyen, l’égalité et la diversité ne doivent plus seulement être des
mots mais des actes.
Les gouvernements de droite ont mis la question sociale au rebut, préférant analyser
la société au prisme du libéral-communautarisme. Aujourd’hui, nous devons affronter
la réalité sociale la plus crue et la plus douloureuse : si les quartiers ont déjà explosé
et si cela peut se reproduire à tout moment, c’est en raison de la grande pauvreté
qu’on a laissé s’y développer.
Alors que certains tentent d’ethniciser la question sociale à travers la légalisation
de statistiques ethno-raciales, nous devons nous confronter à d’autres chiffres, bien
plus éclairants : ceux de la réalité sociale des quartiers populaires : urbanisme
aliénant, ghettoïsation, logements dégradés, chômage de masse, précarisation de
l’emploi, discriminations répétées, délitement des liens sociaux et familiaux ... tous
les indicateurs annonçaient l’embrasement. Dès lors, comment s’étonner que la
violence économique ait de telles répercussions et se transforme en émeutes et en
violence autodestructrice ?
Cette question sociale, qui se posait avec tant d’acuité dans les quartiers
populaires, s’étend progressivement aux classes moyennes. Les attaques
répétées contre les services publics, les coupes claires dans les prestations
familiales et sociales, les hausses incontrôlées des prix de l’énergie, de l’alimentation
ou du logement ... tout cela concourt à une paupérisation de la société française. La
dégradation des conditions de travail est, elle aussi générale. Face à cette tragédie
sociale, le politique doit reprendre sa place, et affronter les difficultés, sans chercher
de dérivatif dans la démagogie ou le populisme. Nous devons affirmer avec force
notre attachement aux mécanismes de l’Etat-providence qui sont battus en brèche
chaque jour un peu plus. Les systèmes de protection collective et nos services
publics sont le capital de ceux qui n’en ont pas.
Le Parti Socialiste constituera une alternative crédible s’il prend réellement
5
conscience qu’une nation ne sera jamais plus forte que son maillon le plus
faible. Avant d’être une « terre à problèmes », les banlieues sont avant tout les
territoires de femmes et d’hommes à connaître et à reconnaître. Il est donc urgent de
bâtir notre projet en direction des plus défavorisés de nos concitoyens et notamment
vers ceux des quartiers populaires qui recèlent tant de dynamisme, d’énergie et de
créativité. L’air du temps et la « gouvernance émotionnelle » ne constituent pas une
politique.
Outre ce travail sur notre projet, nos succès lors des derniers scrutins locaux nous
obligent dès aujourd’hui à l’action. Dans toutes nos collectivités territoriales, nous
avons un véritable devoir d’exemplarité. De nombreuses expériences locales valident
déjà notre projet. Nous devons les pérenniser et les généraliser. La lutte pour
l’égalité réelle ne se jouera pas seulement à l’échelon national. Elle sera d’abord
locale.
Quel modèle pour demain ?
Notre société serait condamnée à choisir entre l’universalisme républicain et le
multiculturalisme. Cette alternative est une impasse. Notre modèle républicain reste
encore la meilleure garantie de l’émancipation sociale, le meilleur rempart contre
toutes les inégalités. Nous devons toutefois reconnaître lucidement les failles du
« modèle ». Etre authentiquement républicain aujourd’hui, ce n’est pas prêcher la
conservation d’un modèle dont chacun reconnaît les insuffisances.
La République n’est pas un dogme, elle est un projet toujours perfectible. Tout
en restant fidèles à nos convictions et à nos principes, nous devons revivifier et faire
réellement vivre ce modèle, pour qu’enfin la promesse républicaine redevienne
crédible. C’est ce travail en profondeur, à la fois sur l’héritage républicain et sur son
inclusion dans la modernité, qui nous permettra de mieux répondre aux questions
que nous estimons majeures et parmi celles-là :
- Qu’est-ce qu’être Français en France ? Parce que la France est en nous,
nous voulons construire son avenir. Nous croyons que le Parti socialiste
doit porter une nouvelle conception du vivre-ensemble. Cette conception doit
se fonder sur un examen lucide de notre Histoire, notamment coloniale, et sur
un véritable diagnostic des réalités sociales. A cet effet, il devra proposer des
solutions adaptées pour réduire les inégalités et éradiquer toutes les
discriminations.
- Qu’est-ce qu’être Français en Europe ? Parce que la France est en nous,
nous voulons l’Europe sociale. Nous croyons que pour aboutir à l’union des
peuples européens à laquelle nous aspirons, nous devons proposer des
alternatives aux politiques ultra-libérales des droites européennes : des
institutions plus démocratiques, une harmonisation des politiques fiscales et
sociales et un engagement concret en faveur du développement durable et
solidaire.
- Qu’est-ce qu’être Français dans le monde ? Parce que la France est en
nous, nous la voulons exemplaire dans le monde. Nous croyons que le
modèle républicain revivifié doit redevenir symbole d’émancipation. Nous
6
croyons aussi que le principe de laïcité reste l’une des meilleures garanties de
cette libération des Hommes. Nous voulons que la République Française soit
irréprochable dans son action internationale et que ses valeurs universalistes
la conduisent à refonder ses relations avec les pays du Sud, sur des bases de
solidarité.
Parce que socialistes, nous sommes de la couleur de ceux qu’on discrimine.
Parce que socialistes, nous devons porter l’espoir de ceux qui souffrent.
Pour eux, il est temps de proposer une vision de gauche authentique qui leur
accorde enfin la place qui leur revient dans la communauté nationale. Il est temps
pour nous de clarifier notre dessein pour la Nation. Il est temps de nous rassembler
et de travailler dans un esprit de fraternité à un projet crédible et ambitieux pour la
République de demain. Nous plaçons tous nos espoirs dans ce Congrès de 2008
pour qu’émergent enfin les conditions de l’alternance.
***
Nous te proposons de signer cette contribution.
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°21
Re: Identité nationale
Avec son projet de pacte européen sur l'immigration, la France a pris la tête de la bataille idéologique… en plus de sa chasse aux clandestins. Comment réfléchir sereinement à ces questions ? Grâce aux travaux de trois chercheurs, dont les conclusions étonnent.
Historiens, sociologues, démographes… Tous les spécialistes qui étudient de près la question de l’immigration en France sont en général effondrés par le niveau du débat public et par la quantité de clichés, d’a priori idéologiques et d’approximations qui circulent.
A l’occasion de l’adoption, lundi, du pacte européen sur l’immigration et l’asile, le débat a encore grimpé sur des montagnes de démagogie pour flatter les opinions publiques. « L’Europe ne sera ni une forteresse ni une passoire » a déclamé le délicat ministre de l’Identité nationale, Brice Hortefeux. Comme si ce débat, complexe, pouvait se résumer à cette présentation binaire.
Les questions du vieillissement de la population, des énormes besoins européens de main d’œuvre – chiffrés en millions pour les vingt ans à venir – sont évacués au profit d’une seule obsession : la chasse aux clandestins. Comment élever un peu plus haut les murs de l’Europe, semble la seule question consensuelle, là où les spécialistes parlent depuis des années d’assouplir les conditions de circulation pour permettre une immigration de travail, tournante, plus fluide. Comment retrouver un peu de clarté dans ce gloubi-boulga idéologique ? Voici trois livres, anciens, mais incontournables pour y voir plus clair.
Le temps des immigrés
François Héran
François Héran, le très indépendant directeur de l’Institut National d’Etudes Démographiques bouscule depuis des années les idées reçues, parfois au grand dam de sa tutelle publique. Dans ce précis bien sourcé et bien troussé il démontre notamment que la France n’est pas un pays d’immigration massive : notre pays occupe même le bas du tableau européen par l’intensité de ses flux migratoires. Il fait aussi un sort à la fameuse antienne « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde… », non pas en rajoutant le chaînon manquant à la phrase de Michel Rocard («…mais elle doit en prendre fidèlement sa part », disait l’ancien Premier ministre, en 1990 ), mais en constatant, chiffres à l’appui que ce n’est pas « la misère du monde » qui émigre en priorité : ce sont les moins pauvres et les mieux armés socialement ou intellectuellement qui partent le plus souvent vers l’Occident.
Seuil, 109 p., 10 €
Le creuset français, histoire de l’immigration XIXe-XXe siècle
Gérard Noiriel
L’immigration, vue non pas comme un phénomène extérieur mais comme une composante de l’histoire de France. Publié en 1992, Le creuset français est devenu un classique, au croisement de l’histoire et de la sociologie. Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Gérard Noiriel a accompagné la naissance de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration avant d'en démissionner, en mai 2007, avec sept autres universitaires, pour protester contre la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale.
Point Seuil, 447p., 9 €
Qu’est-ce qu’un Français ?
Patrick Weil
Pour compléter cette réflexion, un autre incontournable : cet essai limpide et fort documenté montre à quel point le droit de la nationalité est une invention récente. C’est sous la Révolution que pour la première fois le « Français » est défini. Il montre aussi comment la nationalité française a toujours été un outil démographique et politique qui a été utilisé pour fournir des bras à l’industrie et des combattants à la guerre.
Folio, 651 p., 10 €
Historiens, sociologues, démographes… Tous les spécialistes qui étudient de près la question de l’immigration en France sont en général effondrés par le niveau du débat public et par la quantité de clichés, d’a priori idéologiques et d’approximations qui circulent.
A l’occasion de l’adoption, lundi, du pacte européen sur l’immigration et l’asile, le débat a encore grimpé sur des montagnes de démagogie pour flatter les opinions publiques. « L’Europe ne sera ni une forteresse ni une passoire » a déclamé le délicat ministre de l’Identité nationale, Brice Hortefeux. Comme si ce débat, complexe, pouvait se résumer à cette présentation binaire.
Les questions du vieillissement de la population, des énormes besoins européens de main d’œuvre – chiffrés en millions pour les vingt ans à venir – sont évacués au profit d’une seule obsession : la chasse aux clandestins. Comment élever un peu plus haut les murs de l’Europe, semble la seule question consensuelle, là où les spécialistes parlent depuis des années d’assouplir les conditions de circulation pour permettre une immigration de travail, tournante, plus fluide. Comment retrouver un peu de clarté dans ce gloubi-boulga idéologique ? Voici trois livres, anciens, mais incontournables pour y voir plus clair.
Le temps des immigrés
François Héran
François Héran, le très indépendant directeur de l’Institut National d’Etudes Démographiques bouscule depuis des années les idées reçues, parfois au grand dam de sa tutelle publique. Dans ce précis bien sourcé et bien troussé il démontre notamment que la France n’est pas un pays d’immigration massive : notre pays occupe même le bas du tableau européen par l’intensité de ses flux migratoires. Il fait aussi un sort à la fameuse antienne « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde… », non pas en rajoutant le chaînon manquant à la phrase de Michel Rocard («…mais elle doit en prendre fidèlement sa part », disait l’ancien Premier ministre, en 1990 ), mais en constatant, chiffres à l’appui que ce n’est pas « la misère du monde » qui émigre en priorité : ce sont les moins pauvres et les mieux armés socialement ou intellectuellement qui partent le plus souvent vers l’Occident.
Seuil, 109 p., 10 €
Le creuset français, histoire de l’immigration XIXe-XXe siècle
Gérard Noiriel
L’immigration, vue non pas comme un phénomène extérieur mais comme une composante de l’histoire de France. Publié en 1992, Le creuset français est devenu un classique, au croisement de l’histoire et de la sociologie. Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Gérard Noiriel a accompagné la naissance de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration avant d'en démissionner, en mai 2007, avec sept autres universitaires, pour protester contre la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale.
Point Seuil, 447p., 9 €
Qu’est-ce qu’un Français ?
Patrick Weil
Pour compléter cette réflexion, un autre incontournable : cet essai limpide et fort documenté montre à quel point le droit de la nationalité est une invention récente. C’est sous la Révolution que pour la première fois le « Français » est défini. Il montre aussi comment la nationalité française a toujours été un outil démographique et politique qui a été utilisé pour fournir des bras à l’industrie et des combattants à la guerre.
Folio, 651 p., 10 €
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°22
Re: Identité nationale
Lyon : Rencontre-débat avec Saïd Bouamama, 25/02 à 19h |
ELGHORBA et la
librairie TERRE DES LIVRES
MERCREDI 25 FÉVRIER
19h, à la librairie TERRE DES LIVRES
RENCONTRE-DÉBAT avec Saïd
BOUAMAMA
19h, à la librairie TERRE DES LIVRES
RENCONTRE-DÉBAT avec Saïd
BOUAMAMA
à l'occasion de la parution de :
"La France - Autopsie d'un mythe national", éditions Larousse, 2008.
"L'identité française serait en péril, menacée par la tentation
de l'oubli de nos racines, le chant des sirènes de l'étranger, la nouvelle donne d'un islam hexagonal.
Mais qu'est-ce que la France, la nation française? Qu'est-ce
qu'être français aujourd'hui? Et comment devient-on français? Ces questions sont régulièrement au cœur de débats animés sur la "France éternelle",1'"exception française", la citoyenneté, la diversité. Entre contradictions et paradoxes, l'auteur invite à interroger ce qui fonde le lien social. Sans craindre la polémique, il offre au lecteur une analyse fertile sur des notions débordantes
d'enjeux."
Saïd Bouamama est socio-économiste. Parallèlement à ses
recherches, il est formateur de travailleurs sociaux. Il est notamment l'auteur de La Citoyenneté dans tous ses états: de l'immigration à la nouvelle citoyenneté (L'Harmattan, 2000) et Une mauvaise décolonisation: la France de l'Empire aux émeutes des quartiers populaires (Le Temps des Cerises, 2007).
]En partenariat avec l'association ELGHORBA
http://elghorba.org/[/size]
cco 39 RUE GEORGE COURTELINE
69100 villeurbanne 0665672774
Librairie TERRE DES LIVRES
86, rue de Marseille 69007 Lyon
Tel & fax : 04 78 72 84 22 - http://terre.des.livres.free.fr
Lundi : 13 h-19 h * De 10 h à 19 h du mardi
au vendredi * Samedi :10-13 h et 14-19 h
--
Association " Forum Social des Quartiers Populaires"
45-47, rue d'Aubervilliers 75018 Paris
Tél : 09 54 39 41 04
Mail : fsqp@fsqp.fr
Site : http://fsqp.free.fr et prochainement : www.fsqp.fr
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°23
Re: Identité nationale
LE MONDE, article paru dans l'édition du 24.11.09
Point de vue
Identité nationale : refusons un débat posé en termes xénophobes !
Le lancement du débat sur l'identité nationale est-il un acte
politique ou seulement politicien ? Dans le contexte de la campagne
pour les élections régionales de 2010 et de l'accumulation de
sondages d'opinion qui lui sont défavorables, chacun devine que le
gouvernement cherche à exploiter les peurs des Français en reliant
les thèmes de l'étranger et de la sécurité, de même que ceux du
communautarisme et de la condition des femmes. Mais n'y aurait-il
pas, par ailleurs, un débat politique de fond qu'on ne saurait
refuser par principe ? Beaucoup le pensent. Toutefois ils risquent de
le regretter quand ils découvriront la façon dont ce débat aura été
organisé concrètement.
Pour le comprendre, il faut lire la circulaire envoyée aux préfets le
2 novembre par le ministre de l'immigration, de l'intégration et de
l'identité nationale, Eric Besson, leur demandant "d'organiser et de
présider" partout en France des débats locaux sur l'identité
nationale, et dont la synthèse sera ensuite imposée par le
gouvernement comme le résultat de cette vaste consultation des Français.
On y découvre une liste de préjugés et de fausses évidences
définissant par avance l'identité nationale alors que l'on prétend la
mettre en débat. Beaucoup de sujets sont abordés, mais le thème de
"l'étranger" est en réalité central. Et certaines questions formulées
à ce sujet sont orientées, choquantes et inacceptables. Détaillons
celle-ci : "Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers
en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires
génératrices de désordres divers (travail clandestin, délinquance) et
entretenant, dans une partie de la population, la suspicion vis-à-vis
de l'ensemble des étrangers ?" On trouve ici, condensés dans une même
phrase, tous les poncifs du discours xénophobe.
1 - Les sans-papiers seraient nécessairement arrivés irrégulièrement.
En réalité, l'irrégularité du séjour ne suppose pas l'entrée
illégale. Les dernières réformes ont précarisé le statut des
étrangers résidant en France, les faisant basculer dans
l'irrégularité pour des motifs de plus en plus nombreux (polygamie,
séparation du couple, fin du contrat de travail, rejet de la demande
d'asile, fin des études, etc.).
2 - Les sans-papiers auraient nécessairement des conditions de vie
précaires. C'est la fameuse "misère du monde" et ce n'est pas
totalement faux. Toutefois, en réalité, si leur situation
administrative est nécessairement précaire, les sans-papiers peuvent
aussi être qualifiés, intégrés, travailler, avoir un logement et
payer des impôts.
3 - Cette précarité serait forcément source de travail clandestin. Ce
n'est pas totalement faux. Toutefois, en réalité, nombre de sans-
papiers travaillent avec un vrai contrat de travail et sont déclarés.
Au demeurant, le "travail au noir" n'est pas réservé aux étrangers
irréguliers. Il est au contraire assez répandu (garde d'enfants,
cours du soir, ménage, couture, repassage, aide à domicile, etc.).
4 - Cette précarité serait forcément source de délinquance. C'est le
vieux thème d'extrême droite, étranger = délinquance, dissimulé sous
le masque de l'apitoiement sur la pauvreté. En réalité, les
clandestins sont bien sûr tous délinquants au sens administratif
(absence de papiers). Mais pour le reste, leur particularité est
généralement d'être au contraire très respectueux de l'ordre public
pour ne pas se faire remarquer.
5 - Cela entretient la suspicion de la population à l'égard de
l'ensemble des étrangers. Cette idée que la lutte contre les immigrés
clandestins permettrait aux immigrés légaux d'être acceptés et de
s'intégrer est une idée fausse. D'abord le discours xénophobe, même
limité aux clandestins, ne peut qu'alimenter une xénophobie plus
générale (il n'est qu'à voir les discours sur la religion musulmane
et ses "signes ostensibles"). Ensuite, les pratiques policières qui
découlent de la lutte contre l'immigration clandestine touchent en
réalité tous les Français dont la peau n'est pas blanche. L'exemple
le plus évident est le contrôle d'identité sur la voie publique,
autrement dit le contrôle au faciès.
Ainsi, ce débat sur "l'identité nationale" n'est pas seulement
contestable sur le fond, il l'est aussi et d'abord sur la méthode. La
lecture de la circulaire Besson montre que les conclusions sont
largement écrites d'avance. Non seulement la circulaire formule les
questions qui seront débattues, mais elle se termine de surcroît par
une liste de quinze propositions précises qui, comme par hasard,
concernent dans 11 cas sur 15 les étrangers (le reste consiste en
cours d'instruction civique, en obligation pour les enfants de
chanter régulièrement La Marseillaise et pour les bâtiments publics
d'arborer le portrait de Marianne et le drapeau tricolore).
Cela indique bien le niveau réel du débat qui est proposé et le fond
de la pensée de ceux qui l'ont conçu. Et qui pourrait élever ce
débat, le sortir de ces cadres étriqués aux accents xénophobes ?
A aucun moment il n'est requis la présence des chercheurs
spécialistes de la société française, capables d'aider à objectiver
son histoire et sa composition actuelle, pas plus que la présence de
représentants des divers partis politiques, syndicats professionnels,
grandes associations nationales, institutions religieuses ainsi que
les diverses "communautés" pourtant évoquées dans la circulaire.
Dans ces débats, il est seulement demandé aux intendants du prince de
recueillir attentivement les peurs du "bon peuple" pour pouvoir
ensuite le rassurer en lui parlant de la "fierté d'être français".
Non, décidément, les dés sont pipés, il s'agit une manipulation et
nous appelons nos concitoyens à contester ces procédés politiciens
rétrogrades qui menacent davantage qu'ils ne servent la cohésion
sociale en réactualisant le bon vieux manichéisme opposant deux
entités mythiques : la "communauté nationale" et les "corps
étrangers" qui la menaceraient.
Christophe Daadouch, juriste ;
Laurent Mucchielli, sociologue ;
François Dubet, sociologue ;
Jean-Pierre Dubois, président de la LDH ;
François Geze, éditeur ;
Véronique Le Goaziou, sociologue ;
Claire Lévy-Vroeland, sociologue ;
Gérard Marle, prêtre ;
Stéphane Maugendre, président du GISTI ;
Antoine Math, économiste ;
Marwan Mohammed, sociologue ;
Richard Moyon, co-fondateur de RESF ;
Marie NDiaye, écrivain ;
Laurent Ott, éducateur ;
Pierre Piazza, politiste ;
Philippe Rigaut, sociologue ;
Serge Slama, juriste ;
Alexis Spire, sociologue ;
Jérémie Wainstain, chef d'entreprise ;
Vincent Tiberj, politiste ;
Pierre Tritz, prêtre.
Point de vue
Identité nationale : refusons un débat posé en termes xénophobes !
Le lancement du débat sur l'identité nationale est-il un acte
politique ou seulement politicien ? Dans le contexte de la campagne
pour les élections régionales de 2010 et de l'accumulation de
sondages d'opinion qui lui sont défavorables, chacun devine que le
gouvernement cherche à exploiter les peurs des Français en reliant
les thèmes de l'étranger et de la sécurité, de même que ceux du
communautarisme et de la condition des femmes. Mais n'y aurait-il
pas, par ailleurs, un débat politique de fond qu'on ne saurait
refuser par principe ? Beaucoup le pensent. Toutefois ils risquent de
le regretter quand ils découvriront la façon dont ce débat aura été
organisé concrètement.
Pour le comprendre, il faut lire la circulaire envoyée aux préfets le
2 novembre par le ministre de l'immigration, de l'intégration et de
l'identité nationale, Eric Besson, leur demandant "d'organiser et de
présider" partout en France des débats locaux sur l'identité
nationale, et dont la synthèse sera ensuite imposée par le
gouvernement comme le résultat de cette vaste consultation des Français.
On y découvre une liste de préjugés et de fausses évidences
définissant par avance l'identité nationale alors que l'on prétend la
mettre en débat. Beaucoup de sujets sont abordés, mais le thème de
"l'étranger" est en réalité central. Et certaines questions formulées
à ce sujet sont orientées, choquantes et inacceptables. Détaillons
celle-ci : "Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers
en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires
génératrices de désordres divers (travail clandestin, délinquance) et
entretenant, dans une partie de la population, la suspicion vis-à-vis
de l'ensemble des étrangers ?" On trouve ici, condensés dans une même
phrase, tous les poncifs du discours xénophobe.
1 - Les sans-papiers seraient nécessairement arrivés irrégulièrement.
En réalité, l'irrégularité du séjour ne suppose pas l'entrée
illégale. Les dernières réformes ont précarisé le statut des
étrangers résidant en France, les faisant basculer dans
l'irrégularité pour des motifs de plus en plus nombreux (polygamie,
séparation du couple, fin du contrat de travail, rejet de la demande
d'asile, fin des études, etc.).
2 - Les sans-papiers auraient nécessairement des conditions de vie
précaires. C'est la fameuse "misère du monde" et ce n'est pas
totalement faux. Toutefois, en réalité, si leur situation
administrative est nécessairement précaire, les sans-papiers peuvent
aussi être qualifiés, intégrés, travailler, avoir un logement et
payer des impôts.
3 - Cette précarité serait forcément source de travail clandestin. Ce
n'est pas totalement faux. Toutefois, en réalité, nombre de sans-
papiers travaillent avec un vrai contrat de travail et sont déclarés.
Au demeurant, le "travail au noir" n'est pas réservé aux étrangers
irréguliers. Il est au contraire assez répandu (garde d'enfants,
cours du soir, ménage, couture, repassage, aide à domicile, etc.).
4 - Cette précarité serait forcément source de délinquance. C'est le
vieux thème d'extrême droite, étranger = délinquance, dissimulé sous
le masque de l'apitoiement sur la pauvreté. En réalité, les
clandestins sont bien sûr tous délinquants au sens administratif
(absence de papiers). Mais pour le reste, leur particularité est
généralement d'être au contraire très respectueux de l'ordre public
pour ne pas se faire remarquer.
5 - Cela entretient la suspicion de la population à l'égard de
l'ensemble des étrangers. Cette idée que la lutte contre les immigrés
clandestins permettrait aux immigrés légaux d'être acceptés et de
s'intégrer est une idée fausse. D'abord le discours xénophobe, même
limité aux clandestins, ne peut qu'alimenter une xénophobie plus
générale (il n'est qu'à voir les discours sur la religion musulmane
et ses "signes ostensibles"). Ensuite, les pratiques policières qui
découlent de la lutte contre l'immigration clandestine touchent en
réalité tous les Français dont la peau n'est pas blanche. L'exemple
le plus évident est le contrôle d'identité sur la voie publique,
autrement dit le contrôle au faciès.
Ainsi, ce débat sur "l'identité nationale" n'est pas seulement
contestable sur le fond, il l'est aussi et d'abord sur la méthode. La
lecture de la circulaire Besson montre que les conclusions sont
largement écrites d'avance. Non seulement la circulaire formule les
questions qui seront débattues, mais elle se termine de surcroît par
une liste de quinze propositions précises qui, comme par hasard,
concernent dans 11 cas sur 15 les étrangers (le reste consiste en
cours d'instruction civique, en obligation pour les enfants de
chanter régulièrement La Marseillaise et pour les bâtiments publics
d'arborer le portrait de Marianne et le drapeau tricolore).
Cela indique bien le niveau réel du débat qui est proposé et le fond
de la pensée de ceux qui l'ont conçu. Et qui pourrait élever ce
débat, le sortir de ces cadres étriqués aux accents xénophobes ?
A aucun moment il n'est requis la présence des chercheurs
spécialistes de la société française, capables d'aider à objectiver
son histoire et sa composition actuelle, pas plus que la présence de
représentants des divers partis politiques, syndicats professionnels,
grandes associations nationales, institutions religieuses ainsi que
les diverses "communautés" pourtant évoquées dans la circulaire.
Dans ces débats, il est seulement demandé aux intendants du prince de
recueillir attentivement les peurs du "bon peuple" pour pouvoir
ensuite le rassurer en lui parlant de la "fierté d'être français".
Non, décidément, les dés sont pipés, il s'agit une manipulation et
nous appelons nos concitoyens à contester ces procédés politiciens
rétrogrades qui menacent davantage qu'ils ne servent la cohésion
sociale en réactualisant le bon vieux manichéisme opposant deux
entités mythiques : la "communauté nationale" et les "corps
étrangers" qui la menaceraient.
Christophe Daadouch, juriste ;
Laurent Mucchielli, sociologue ;
François Dubet, sociologue ;
Jean-Pierre Dubois, président de la LDH ;
François Geze, éditeur ;
Véronique Le Goaziou, sociologue ;
Claire Lévy-Vroeland, sociologue ;
Gérard Marle, prêtre ;
Stéphane Maugendre, président du GISTI ;
Antoine Math, économiste ;
Marwan Mohammed, sociologue ;
Richard Moyon, co-fondateur de RESF ;
Marie NDiaye, écrivain ;
Laurent Ott, éducateur ;
Pierre Piazza, politiste ;
Philippe Rigaut, sociologue ;
Serge Slama, juriste ;
Alexis Spire, sociologue ;
Jérémie Wainstain, chef d'entreprise ;
Vincent Tiberj, politiste ;
Pierre Tritz, prêtre.
Ego autem semper
Nombre de messages : 1161
Age : 63
Localisation : joigny france
Emploi/loisirs : soudure / sociologie, économomie, philosophie
Humeur : acide
Date d'inscription : 01/12/2007
- Message n°24
Re: Identité nationale
Pour moi certains sujets, au mieux les traiter, c'est d'une certaine manière, entrer dans un jeux.
Je dois m'exprimer mieux? L'énergie déployée dans certains sujets, "IMPOSÉS" par "le fou de garde" (la personne au plus haut poste d'un gouvernement), me semble d'une partie stérile d'autre part entrer dans son jeux,
Il cherche en créant des sujets du genre à noyer le citoyen lambda pour donner une image médiatique d'activité.
Alors que les vraies problèmes de la société, passent dans la conscience populaire dans un plain secondaire.
Je vais encore plus loin, le sujet de la sécurité, très proche de celui de l'immigration, entre dans cette liste macabre dans laquelle un intellectuel ne dois pas se laisser mener à son insu.
Je n'ai pas la moindre intention de baisser qui que ce soit avec mes idées... bien au contraire je cherche à apporter mon amble idée sur un but, un cap que les intellectuels et les quidams devons mener tous ensemble.
Mes plus sincères excuses pour l'illisibilité marquée de mon discours.
Je dois m'exprimer mieux? L'énergie déployée dans certains sujets, "IMPOSÉS" par "le fou de garde" (la personne au plus haut poste d'un gouvernement), me semble d'une partie stérile d'autre part entrer dans son jeux,
Il cherche en créant des sujets du genre à noyer le citoyen lambda pour donner une image médiatique d'activité.
Alors que les vraies problèmes de la société, passent dans la conscience populaire dans un plain secondaire.
Je vais encore plus loin, le sujet de la sécurité, très proche de celui de l'immigration, entre dans cette liste macabre dans laquelle un intellectuel ne dois pas se laisser mener à son insu.
Je n'ai pas la moindre intention de baisser qui que ce soit avec mes idées... bien au contraire je cherche à apporter mon amble idée sur un but, un cap que les intellectuels et les quidams devons mener tous ensemble.
Mes plus sincères excuses pour l'illisibilité marquée de mon discours.
bye- Administratrice
Nombre de messages : 9057
Localisation : souvent nuages
Emploi/loisirs : décalé
Humeur : main tendue
Date d'inscription : 19/12/2007
- Message n°25