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    La voie du rock: Bob Seger

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    La voie du rock: Bob Seger Empty La voie du rock: Bob Seger

    Message par bye Dim 17 Fév - 18:07

    Le rock aux Etats-Unis,pour toute une génération d'auteurs interprétes comme Tom Petty, John Mellencamp, John Cougar, représente une manière de vivre, aussi un mal-être, un défi face à une société qui roule trop vite.
    Bob Seger peut être rattaché à cette tradition, car il est certainement le compositeur de rock le plus attaché aux racines de cette musique, tout en étant critique avisé de la société américaine, de ses travers.
    Il a été souvent catalogué comme le loser du rock, tout un programme, et celà le rend encore plus attachant.Car, dès qu'on l'a entendu une seule fois, sa voix, son sens incroyable du rythme ne nous quitte plus.
    Aux Etats-Unis mêmes, il a connu d'énormes difficultés pour être accepté, par le ton de son répertoire, par une espèce de rupture dans la création, dans le rythme novateur pour l'époque, et pour la démarche teintée de marginalité de Bob.

    Lorsque j'ai entendu son double album "Live Bullet", j'ai cru que le feu était tombé dans mes veines: un double album enregistré en public, avec tous ses hits, sur un tonnerre d'instruments du Silver Bullet Band, tous musiciens d'exception ( malheureusement non réédité en CD ), c'est à sévanouir.
    Bien sûr, les petits chanteurs mais grands milliardaires de chez nous, genre Hallyday, ont pompé joyeusement dans son répertoire ( qu'est-ce qu'ils savent faire d'autre ? ),mais il s'agit d'une toute autre catégorie..Bob n'a fait qu'une apparition en France, il y a environ une vingtaine d'années, mais ses tournées se cantonnent surtout aux U.S.A.
    Pour moi, comme pour un certain nombre, il est l'un des plus grands auteurs-compositeurs- chanteurs de sa catégorie, et je craignais qu'il n'eût arrêté complètement de chanter: en effet, son timbre de voix assez exceptionnel lui a donné quelques soucis voici quelques années, et toutes les craintes étaient autorisées.Et comme sur les médias de musique, notamment, pour peu qu'on le connaisse, qui parlerait du retour de Bob le loser ?
    C'est en parcourant le Net, ci-dessous, que j'ai appris qu'il avait produit un nouvel album, que je vais essayer de me procurer sans tarder, et de plus....qu'il reprend la route!Si c'est sur une planète du système solaire, j'y vole!


    Compositeur inspiré, véritable bête de scène, Bob Seger est aussi l’une des grandes voix de la musique rock. On le compare souvent, et à juste titre, à Bruce Springsteen. Mais contrairement au Boss, il a dû galérer toute une décennie avant de connaître une consécration mille fois méritée.
    Devenu rock star à un âge où beaucoup de ses alter ego pensent déjà à la retraite, Bob Seger est désormais une institution. Aux Etats-Unis, tous les formats de radio passent sa musique et la publicité l'a souvent utilisée. Autre signe de la richesse de son talent, ses chansons ont été reprises par des gens aussi différents que Rod Stewart, Garth Brooks, les Pointer Sisters et Metallica. En France, Johnny Hallyday a puisé dans son répertoire à plusieurs reprises.
    Bob Seger vient de publier "FACE THE PROMISE", un nouvel album très attendu qui le montre fidèle à son image et à son style. Le disque a été réalisé entre 2001 et 2006, essentiellement à Nashville où ont été enregistrés dix des douze titres qui le composent.
    Robert Clark Seger est né à Detroit, dans le Michigan, le 6 mai 1945. Dès sa petite enfance, Bob est initié à la musique par son père, Stewart, un infirmier qui travaille chez Ford et qui, à ses moments perdus, dirige son propre groupe, le Stewart Seger Orchestra. A la maison, il y a un piano, mais aussi une guitare, un ukulélé, un banjo, un saxophone et une clarinette sur laquelle le jeune garçon prend ses premières leçons, mais sans attrait particulier pour cet instrument.
    Bob Seger a dix ans lorsque son père abandonne le domicile familial pour aller tenter sa chance en Californie. Avec sa mère Charlotte et son frère aîné George, il quitte alors une banlieue bourgeoise pour un quartier plus modeste de Ann Harbor où il va passer toute sa jeunesse. De son père, Bob a conservé le virus de la musique. Très vite, il délaisse la clarinette pour le piano et la guitare, et il fait ses premières armes au sein des Decibels, un trio qui anime les fêtes du lycée.
    Sa scolarité terminée, Bob Seger rejoint les Town Cryers, puis, en 1964, les Omens où il tient les claviers. Début 66, pour leur coup d’essai, les Omens s’amusent à enregistrer une parodie du N°1 américain de Barry Sadler, “The ballad of the green berets”, qu’ils rebaptisent “Thank you yellow beret”. La guerre du Vietnam fait rage et nos plaisantins ont pris bien soin de publier leur 45-tours sous un pseudonyme, The Beach Bums.
    A ce moment, les Omens sont pris en main par un promoteur local, Eddie Andrews, que l'on surnomme "Punch". En fait, “Punch” est surtout intéressé par Bob Seger. Il a deviné son énorme potentiel et décide de réorganiser le groupe autour de lui. Les Omens deviennent Bob Seger & The Last Heard, Bob passant à la guitare solo et au chant. Bob Seger & The Last Heard publieront cinq singles, dont “Heavy music”, un rock dur et violent où l’on sent l’influence de James Brown. Il paraît sur Hideout Records, le label créé par ”Punch” Andrews.
    “Punch” Andrews s’occupe aussi des intérêts d’un autre groupe de Detroit, les Mushrooms, dont fait partie le jeune Glenn Frey. Bob Seger écrit et produit leur single “Such a lovely child”. C’est la naissance d’une amitié qui débouchera sur une collaboration entre les Eagles et Bob Seger dont nous parlerons un peu plus tard.
    Bob cumule les succès locaux et sa cote ne cesse de grimper. Relégué au second plan, Doug Brown, l’ancien leader des Omens, décide de s'en aller. Bob profite de ce départ pour former le Bob Seger System qui signe chez Capitol en 1968. Dès février 69, le Bob Seger System obtient un hit national avec le titre générique de son premier album, “RAMBLIN’ GAMBLIN’ MAN”. C'est un parfait exemple de rhythm & blues blanc qui atteint la dix-huitième place des hit-parades.
    On pense à ce moment que le Bob Seger System est au début d'une belle carrière, d’autant que la scène rock de Detroit connaît une période euphorique avec Iggy Pop & The Stooges, MC5 et le groupe de Ted Nugent, The Amboy Dukes. Mais l’échec commercial des deux albums suivants, “NOAH” en octobre 69, et “MONGREL” une année plus tard, conduit à la dissolution prématurée du groupe. On trouve sur “Mongrel” une reprise de “River deep, mountain high” qu'il vaut mieux oublier, par charité pour Bob Seger. Mais on y remarque “Lucifer”, une composition un peu dans la veine de Creedence Clearwater Revival qui est un petit succès dans les discothèques.
    Désormais en solo, Bob Seger publie “BRAND NEW MORNING” en novembre 71. C'est un album acoustique qui ne rencontre pas plus d’écho que ses disques précédents. Découragé, il abandonne la musique pour reprendre ses études, mais la passion est la plus forte et bien vite, on le surprend à faire le bœuf avec le duo Teegarden & Van Winkle.
    “J’ai toujours été dans la musique”, déclarera-t-il en 1975. “J’aime tellement ça que je ne me vois pas faire autre chose. Le jour où plus personne ne viendra m’écouter, je choisirai sûrement d’être disc-jockey”.
    Avec l’aide de “Punch” Andrews qui est devenu son manager, son producteur et son ami, Bob Seger monte son propre label, Palladium Records, distribué par Reprise. C'est donc sur son propre label qu'il publie “SMOKIN’ O.P.’S” en juillet 72. O.P.’s signifie “Other Persons”. C'est une expression du Middle West utilisée pour désigner les étrangers. Les étrangers en question, ce sont les auteurs des chansons qu’interprète ici Bob Seger, puisqu’il s’agit essentiellement d’un album de reprises.
    Au générique de “Smokin’ O.P.’s”, on trouve “If I were a carpenter” de Tim Hardin, “Love the one you’re with” de Stephen Stills, ou encore “Bo Diddley” de Bo Diddley. Bob Seger propose en plus deux compositions personnelles, “Someday” et “Heavy music”, son succès de 1967 avec le groupe The Last Heard. Mais ce qu’il faut surtout retenir de cet album, c’est que Bob a quasiment abandonné la guitare solo pour se concentrer sur le chant. Et sa voix éraillée et puissante fait merveille.
    En février 73, “BACK IN ‘72” est enregistré en grande partie à Muscle Shoals, en Alabama, avec notamment la participation de J.J. Cale sur la reprise du “Midnight rider” de Greg Allman. Les critiques sont très bonnes, mais le public n'est pas encore au rendez-vous. Sauf bien sûr chez lui, dans son fief du Michigan, où il est déjà une institution. Ce sont en fait les deux albums suivants qui vont préparer l’éclosion de Bob Seger.
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    Message par bye Dim 17 Fév - 18:25

    Compositeur inspiré, véritable bête de scène, Bob Seger est aussi l’une des grandes voix de la musique rock. On le compare souvent, et à juste titre, à Bruce Springsteen. Mais contrairement au Boss, il a dû galérer toute une décennie avant de connaître une consécration mille fois méritée.
    Devenu rock star à un âge où beaucoup de ses alter ego pensent déjà à la retraite, Bob Seger est désormais une institution. Aux Etats-Unis, tous les formats de radio passent sa musique et la publicité l'a souvent utilisée. Autre signe de la richesse de son talent, ses chansons ont été reprises par des gens aussi différents que Rod Stewart, Garth Brooks, les Pointer Sisters et Metallica. En France, Johnny Hallyday a puisé dans son répertoire à plusieurs reprises.
    Bob Seger vient de publier "FACE THE PROMISE", un nouvel album très attendu qui le montre fidèle à son image et à son style. Le disque a été réalisé entre 2001 et 2006, essentiellement à Nashville où ont été enregistrés dix des douze titres qui le composent.
    Robert Clark Seger est né à Detroit, dans le Michigan, le 6 mai 1945. Dès sa petite enfance, Bob est initié à la musique par son père, Stewart, un infirmier qui travaille chez Ford et qui, à ses moments perdus, dirige son propre groupe, le Stewart Seger Orchestra. A la maison, il y a un piano, mais aussi une guitare, un ukulélé, un banjo, un saxophone et une clarinette sur laquelle le jeune garçon prend ses premières leçons, mais sans attrait particulier pour cet instrument.
    Bob Seger a dix ans lorsque son père abandonne le domicile familial pour aller tenter sa chance en Californie. Avec sa mère Charlotte et son frère aîné George, il quitte alors une banlieue bourgeoise pour un quartier plus modeste de Ann Harbor où il va passer toute sa jeunesse. De son père, Bob a conservé le virus de la musique. Très vite, il délaisse la clarinette pour le piano et la guitare, et il fait ses premières armes au sein des Decibels, un trio qui anime les fêtes du lycée.
    Sa scolarité terminée, Bob Seger rejoint les Town Cryers, puis, en 1964, les Omens où il tient les claviers. Début 66, pour leur coup d’essai, les Omens s’amusent à enregistrer une parodie du N°1 américain de Barry Sadler, “The ballad of the green berets”, qu’ils rebaptisent “Thank you yellow beret”. La guerre du Vietnam fait rage et nos plaisantins ont pris bien soin de publier leur 45-tours sous un pseudonyme, The Beach Bums.
    A ce moment, les Omens sont pris en main par un promoteur local, Eddie Andrews, que l'on surnomme "Punch". En fait, “Punch” est surtout intéressé par Bob Seger. Il a deviné son énorme potentiel et décide de réorganiser le groupe autour de lui. Les Omens deviennent Bob Seger & The Last Heard, Bob passant à la guitare solo et au chant. Bob Seger & The Last Heard publieront cinq singles, dont “Heavy music”, un rock dur et violent où l’on sent l’influence de James Brown. Il paraît sur Hideout Records, le label créé par ”Punch” Andrews.
    “Punch” Andrews s’occupe aussi des intérêts d’un autre groupe de Detroit, les Mushrooms, dont fait partie le jeune Glenn Frey. Bob Seger écrit et produit leur single “Such a lovely child”. C’est la naissance d’une amitié qui débouchera sur une collaboration entre les Eagles et Bob Seger dont nous parlerons un peu plus tard.
    Bob cumule les succès locaux et sa cote ne cesse de grimper. Relégué au second plan, Doug Brown, l’ancien leader des Omens, décide de s'en aller. Bob profite de ce départ pour former le Bob Seger System qui signe chez Capitol en 1968. Dès février 69, le Bob Seger System obtient un hit national avec le titre générique de son premier album, “RAMBLIN’ GAMBLIN’ MAN”. C'est un parfait exemple de rhythm & blues blanc qui atteint la dix-huitième place des hit-parades.
    On pense à ce moment que le Bob Seger System est au début d'une belle carrière, d’autant que la scène rock de Detroit connaît une période euphorique avec Iggy Pop & The Stooges, MC5 et le groupe de Ted Nugent, The Amboy Dukes. Mais l’échec commercial des deux albums suivants, “NOAH” en octobre 69, et “MONGREL” une année plus tard, conduit à la dissolution prématurée du groupe. On trouve sur “Mongrel” une reprise de “River deep, mountain high” qu'il vaut mieux oublier, par charité pour Bob Seger. Mais on y remarque “Lucifer”, une composition un peu dans la veine de Creedence Clearwater Revival qui est un petit succès dans les discothèques.
    Désormais en solo, Bob Seger publie “BRAND NEW MORNING” en novembre 71. C'est un album acoustique qui ne rencontre pas plus d’écho que ses disques précédents. Découragé, il abandonne la musique pour reprendre ses études, mais la passion est la plus forte et bien vite, on le surprend à faire le bœuf avec le duo Teegarden & Van Winkle.
    “J’ai toujours été dans la musique”, déclarera-t-il en 1975. “J’aime tellement ça que je ne me vois pas faire autre chose. Le jour où plus personne ne viendra m’écouter, je choisirai sûrement d’être disc-jockey”.
    Avec l’aide de “Punch” Andrews qui est devenu son manager, son producteur et son ami, Bob Seger monte son propre label, Palladium Records, distribué par Reprise. C'est donc sur son propre label qu'il publie “SMOKIN’ O.P.’S” en juillet 72. O.P.’s signifie “Other Persons”. C'est une expression du Middle West utilisée pour désigner les étrangers. Les étrangers en question, ce sont les auteurs des chansons qu’interprète ici Bob Seger, puisqu’il s’agit essentiellement d’un album de reprises.
    Au générique de “Smokin’ O.P.’s”, on trouve “If I were a carpenter” de Tim Hardin, “Love the one you’re with” de Stephen Stills, ou encore “Bo Diddley” de Bo Diddley. Bob Seger propose en plus deux compositions personnelles, “Someday” et “Heavy music”, son succès de 1967 avec le groupe The Last Heard. Mais ce qu’il faut surtout retenir de cet album, c’est que Bob a quasiment abandonné la guitare solo pour se concentrer sur le chant. Et sa voix éraillée et puissante fait merveille.
    En février 73, “BACK IN ‘72” est enregistré en grande partie à Muscle Shoals, en Alabama, avec notamment la participation de J.J. Cale sur la reprise du “Midnight rider” de Greg Allman. Les critiques sont très bonnes, mais le public n'est pas encore au rendez-vous. Sauf bien sûr chez lui, dans son fief du Michigan, où il est déjà une institution. Ce sont en fait les deux albums suivants qui vont préparer l’éclosion de Bob Seger.
    Pour “SEVEN”, en avril 74, Bob Seger assemble un nouveau groupe qu’il baptise “The Silver Bullet Band”, littéralement : l’orchestre de la balle d’argent. Il se compose d’Andrew Abbott à la guitare, Rick Manasa aux claviers, Chris Campbell à la basse et Charlie Martin à la batterie.
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    Message par bye Dim 17 Fév - 18:44

    Bob Seger retrouve ensuite Muscle Shoals, sa section rythmique et ses cuivres, pour l’enregistrement de son huitième album. Il le baptise “BEAUTIFUL LOSER”, le perdant magnifique. C'est un qualificatif qu’il pourrait s’appliquer, mais qu’il a choisi en référence au livre éponyme de Leonard Cohen dont il est un fervent admirateur.
    “Beautiful loser” est refusé par Reprise qui ne le trouve pas assez commercial et c’est Capitol qui récupère ainsi Bob Seger pour la seconde fois. La ballade “Jody girl”, “Katmandu”, et la reprise incendiaire de “Nutbush City limits” assurent le succès - encore relatif - du disque. En tout cas, “Beautiful loser” se vend plus que les sept premiers albums de Bob Seger réunis.
    Après le remplacement du clavier Rick Manasa par Robyn Robbins et l’arrivée du formidable saxophoniste Alto Reed, le Silver Bullet Band devient le groupe permanent de Bob Seger. C'est un groupe exceptionnel, proche du E. Street Band de Bruce Springsteen auquel on le comparera souvent.
    C’est donc avec le Silver Bullet Band que Bob Seger enregistre le double “LIVE BULLET”, les 4 et 5 septembre 1975, au Cobo Hall de Detroit devant vingt-quatre mille compatriotes tout acquis à sa cause. C’est un véritable brûlot, quatre faces de rock pur, l'égal des meilleurs albums publics jamais réalisés. Mais surtout, pour Bob Seger, c’est enfin le début de la consécration après dix années de frustrations et de déconvenues.
    “Live bullet”, qui paraît en avril 76, est très vite certifié disque d’or et reste classé dans les hit-parades pendant une année entière. Mais ce succès repose encore en grande partie sur les seules ventes du Middle West.
    La reconnaissance nationale, Bob Seger l’obtient finalement en novembre 76 avec “NIGHT MOVES". Certifié disque de platine le jour même de sa sortie, la critique le considère comme l’un des meilleurs albums de son époque. Le titre générique se classe N°4, alors que la ballade “Mainstreet” et “Rock and roll never forgets” atteignent le Top 40. Bob Seger semble maintenant assuré d’avoir sa place au panthéon du rock, une place qu’il méritait bien avant qu’on la lui donne.





    Dans le courant de l’année 1977, le batteur Charlie Martin est victime d’un accident de voiture qui le laisse paralysé. Il est remplacé par Richard Teegarden qui avait fait partie du groupe de Bob Seger à l’époque de “Smokin’ O.P.’s”.
    “STRANGER IN TOWN” paraît en mai 78. On y retrouve une fois de plus la section rythmique de Muscle Shoals et on y remarque la présence des deux Eagles Glenn Frey et Don Felder à la guitare. Bob Seger reprend la formule gagnante de l’album précédent en alternant ballades poignantes et rocks à l’énergie dévastatrice. C'est sur ce disque que l'on trouve “Old time rock and roll”, que Johnny Hallyday adaptera en français pour en faire “Le bon temps du rock & roll”.
    Dans son “Best of” de 1994, Bob Seger fera ce commentaire à propos de “Old time rock and roll” : “Cette chanson m’avait été adressée par la section rythmique de Muscle Shoals. C’était une simple maquette avec un autre chanteur. J’ai réécrit les couplets, mais j’ai demandé à ne pas être crédité comme le co-auteur du texte. Ce fut une erreur, car 'Old time rock and roll' est aujourd’hui le second titre le plus diffusé de tous les temps dans les juke-boxes américains, juste derrière 'Crazy' de Patsy Cline." En effet, en 1992, Bob a reçu un "Legend of the Jukebox Award" pour officialiser ce record.
    Outre “Old time rock 'n' roll”, "Stranger in town" renferme trois autres tubes : "Still the same", “Hollywood nights” et “We’ve got tonight”.
    En 1978, sur son album "Stranger in town", Bob Seger avait accueilli les deux Eagles Glenn Frey et Don Felder. En octobre 79, il collabore à l’album des Eagles, “The last run” où il co-signe leur N°1, “Heartache tonight”.
    Et le va-et-vient continue. En mars 80, Don Henley, Glenn Frey et Timothy B. Schmit font les chœurs sur “Fire lake”, le titre vedette du nouvel album de Bob Seger, “AGAINST THE WIND”.
    Le Silver Bullet Band a perdu son clavier, Robyn Robbins, qui est remplacé par des invités prestigieux comme Bill Payne (de Little Feat) ou Dr. John. Mais sur le fond, la musique reste la même. ”Against the wind” se classe N°1 des albums et offre à Bob Seger son premier Grammy Award.
    Pour la tournée qui suit, Bob Seger fait appel à Craig Frost, l’ancien clavier de Grand Funk Railroad, et c’est avec lui qu’est enregistré le double album public “NINE TONIGHT”. Pour ce qu’il faut considérer comme un “Live Bullet” numéro 2, ce sont les publics du Cobo Hall de Detroit et du Boston Garden qui ont été mis à contribution. Bob leur dédie le disque, ainsi qu’à tous les spectateurs devant qui il a joué un jour, parce qu’ils restent, dit-il, "sa meilleure raison de monter sur scène”.
    En 1982, Bob Seger compose “That girl” et “Nobody’s business” pour les premiers albums solo respectifs de Glenn Frey et de Don Henley. En décembre, il publie “THE DISTANCE” et obtient un nouveau succès avec “Shame on the moon”, une ballade signée Rodney Crowell.
    Le verso de la pochette de l'album "The Distance" montre le Silver Bullet Band réduit à trois musiciens : Chris Campbell, Alto Reed et Craig Frost. En revanche, comme pour compenser, les invités sont nombreux et ils font tous partie du cercle des amis : Roy Bittan (du E. Street Band), Russ Kunkel, Waddy Wachtel, Danny Korchtmar, ainsi que les incontournables Glenn Frey et Don Felder.
    Bob Seger disparaît alors pendant trois longues années. Il ne sort pas d’album, n’entreprend aucune tournée, ne donne aucune interview, mais décroche pourtant deux petits succès grâce à des bandes originales de films. En septembre 83, Tom Cruise mime “Old time rock and roll” dans le film “Risky business”. Cela suffit pour que la chanson, qui date de 1979, retrouve une bonne place dans les charts. En janvier 85, sur la bande originale du film “Teachers” (en français : “A bas les profs !”), on trouve un inédit de Bob Seger, "Understanding", qui grimpe jusqu'à la onzième place du hit-parade américain.
    Un nouvel album de Bob Seger, LIKE A ROCK”, arrive enfin en avril 86. Le trou de trois années qui sépare “The distance” de “Like a rock” s'explique par des raisons à la fois sentimentales et professionnelles. Sentimentales, car Bob a eu beaucoup de mal à surmonter l’échec de son mariage après onze années de vie commune. Professionnelles, car il a décidé de produire lui-même ce disque, et pour cela, il a dû apprendre le métier de A à Z.
    Contrairement aux albums précédents, “Like a rock” n'apporte pas de tube et cela en dépit de la présence de Jackson Browne et de Rick Vito, le futur guitariste de Fleetwood Mac. Les singles qui en sont extraits, “American storm”, “It’s you”, “Miami” et “Like a rock”, atteignent des classements honorables dans les charts, mais sans plus.
    Certains parlent déjà de son déclin, mais Bob Seger, le battant, n’a pas dit son dernier mot. En août 87, il est pour la première fois N°1 des singles avec “Shakedown”, un extrait de la bande originale du film “Le flic de Beverly Hills 2”.
    “Shakedown” est une composition d’Harold Faltermeyer et de Keith Forsey qui était destinée au départ à Glenn Frey. Bien qu’il n’apprécie guère le texte de la chanson, Glenn s’apprête à l’enregistrer lorsqu’il est victime d’une laryngite.
    Dans l’urgence, il se tourne vers son ami Irvin Azoff qui est aussi l’ancien manager des Eagles. Celui-ci pense immédiatement à Bob Seger qui accepte d’enregistrer “Shakedown”, à condition qu'il puisse en réécrire les paroles. On connaît le résultat. Le soir où la chanson atteint la première place des classements, Glenn Frey - qui, rappelons-le, est né près de Detroit -, appelle Bob Seger pour le féliciter. Et il ajoute : “Au moins, l’argent restera dans le Michigan !”
    En 1989, Bob Seger fait une apparition surprise sur “Let it roll”, l’album qui marque le retour de Little Feat. Il reprend aussi “Blue monday” de Fats Domino pour la bande originale du film “Road house”, une version enregistrée avec Steve Lukather, le guitariste de Toto.
    Pour découvrir un nouvel album, il faudra encore patienter deux années, jusqu’en septembre 91 exactement. Le disque qui marque le retour tant attendu de Bob Seger s'appelle "THE FIRE INSIDE". Il a été enregistré sur une période de deux ans entre Los Angeles et Nashville. Les invités sont nombreux et ce sont pour la plupart des habitués. Une fois de plus, c’est le Silver Bullet Band qui assure la cohésion de l’ensemble. Sur “The fire inside”, Bob Seger reprend deux chansons de Tom Waits, mais c’est une de ses propres compositions, “The real love”, qui lui apporte un nouveau succès.
    Le 10 juillet 1993, à Bloomfield Hills, dans son Michigan natal, Bob Seger épouse Nita. Le couple a deux enfants, Cole et Samantha, qui ont aujourd'hui respectivement treize et onze ans.
    En novembre 1994, après plus de vingt-cinq ans de carrière, Bob publie une première compilation qui couvre une large partie de sa carrière. Son titre, “GREATEST HITS”, peut sembler quelque peu usurpé. En effet, on y retrouve les grands classiques comme “Still the same”, “Night moves” et “Old time rock and roll”, mais pas les deux plus gros succès que Bob Seger a eu dans les hit-parades : c'est-à-dire “Shame on the moon” et “Shakedown”.
    En octobre 1995, Bob Seger propose un nouvel album. Il s’appelle “IT’S A MYSTERY”, et suivant une formule bien rodée, il propose onze inédits et une reprise, une fois encore un titre de Tom Waits. Bob a travaillé avec une équipe plus resserrée, essentiellement le Silver Bullet Band augmenté du guitariste Tim Mitchell.
    La majorité des chansons portent sur notre époque un regard souvent ironique, mais jamais arrogant. “Vraiment, je déteste être cynique et je n’aime pas le cynisme chez les autres, commente Bob Seger, mais bon sang, comment faire lorsque tu vois le verdict de l’affaire O.J. Simpson !"
    En 1998, Bob Seger signe "Chances are", un titre qu'il interprète en duo avec Martina McBride. C'est un extrait de la bande originale de "Hope floats", un film avec Sandra Bullock qui s'appelle en français "Ainsi va la vie".
    Comme il l'a déjà fait dans le passé, Bob se fait alors discret. Mais cette fois, c'est pour se consacrer à ses enfants. Car il entend bien profiter des joies de la paternité qu'il n'a connu que tardivement. En effet, il avait déjà 47 ans quand son fils Cole est né.
    En 2003, "Against the wind" se vend toujours : il est certifié quintuple album de platine. C'est peut-être suffisant pour le chanteur, mais pas pour ses fans qui le poussent à dévoiler du matériel inédit lorsqu'ils apprennent qu'il s'apprête à publier une nouvelle compilation. Finalement, ils sont entendus, puisqu'on trouve sur le "GREATEST HITS 2" de Bob Seger deux inédits qu'il gardait pour un futur album : "Satisfied" et "Tomorrow".Outre ces deux inédits, ce "Greatest Hits 2" reprend les deux plus gros tubes de Bob Seger, "Shame on the moon" et "Shakedown", qui avaient été volontairement écartés de son premier "best of".
    Intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en mars 2004, Bob Seger est enfin de retour. Il vient de publier "FACE THE PROMISE", un disque qui avait déjà été annoncé en juillet 2001. C'est son premier album studio depuis "It's a mystery", qui date de l'automne 1995.
    Bob Seger n'a pas changé. On peut toutefois constater qu'il s'est encore un peu plus rapproché de Nashville, puisque que dix titres de l'album ont été enregistrés dans la capitale de la country, et qu'on y trouve une reprise de Vince Gill et un duo avec Patty Loveless. "Face the promise" propose en bonus un DVD avec le "making of" de l'album, deux versions live de "Still the same" et "Hollywood nights" (enregistrées à San Diego en 1978) et les clips de "Like a rock" et "The fire inside".
    Toujours managé par "Punch" Andrews, Bob Seger va reprendre la route. Il l'a annoncé officiellement et la tournée commencera le 8 novembre à Grand Rapids, dans le Michigan, l'état où il vit toujours.
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    Message par bye Dim 17 Fév - 18:47

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    Message par bye Dim 17 Fév - 18:51

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    Message par Rabasse du sud Dim 17 Fév - 22:52

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