LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Débattons en toute liberté, dans le respect de l’autre, sur tous les sujets qui composent notre société : politique, économie, environnement, religion, philosophie, paranormal, sciences, famille, santé, mode, sexualité, loisirs, sports, divertissements…

Derniers sujets

» ETUDE « ELIPA 2 »: ENTRE TENDANCES ENCOURAGEANTES ET OBSTACLES PERSISTANTS À L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS EN FRANCE
par bye Lun 25 Mar - 18:01

» 21 mars : Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale
par bye Sam 23 Mar - 9:50

» Les conséquences des dispositions du décret Piantedosi un an après
par bye Ven 8 Mar - 20:36

» Victoire féministe : L'avortement devient une liberté garantie par la Constitution !
par bye Mar 5 Mar - 16:29

» UN 24 FÉVRIER 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU RASSEMBLEMENT ET POUR LA PAIX EN UKRAINE
par bye Ven 23 Fév - 10:09

» tournant du 18 février
par bye Lun 19 Fév - 11:26

» Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » !
par bye Mer 14 Fév - 21:27

» ACTUALITÉ SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
par gramophone Jeu 18 Jan - 19:27

» l'amour libre
par gramophone Mer 27 Déc - 15:35

» Pacte sur la migration et l’asile : un accord trouvé mais déjà fortement critiqué
par bye Ven 22 Déc - 19:40

» En Argentine, Javier Milei, candidat ultra-libéral, climatosceptique et antiféministe, vient d’être élu Président du pays
par gramophone Dim 10 Déc - 13:14

» Cours criminelles départementales : une justice de seconde classe.
par bye Sam 9 Déc - 11:36

» PISA 2022
par bye Mar 28 Nov - 10:39

» Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
par bye Mer 22 Nov - 15:03

» Narges Mohammadi et Anne L'Huillier ont reçu le prix Nobel de la paix et celui de physique en octobre 2023
par bye Jeu 16 Nov - 12:47

» Pour une pédagogie de la libération et de la solidarité : comment nous résistons à la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
par bye Lun 13 Nov - 17:31

» conflit Israël- Palestine
par bye Ven 3 Nov - 18:51

» pornocriminalité
par bye Ven 29 Sep - 8:54

» Pénalisation des clients prostitueurs
par bye Lun 4 Sep - 12:02

» La loi Rilhac est passée, « enfin » ?
par bye Sam 19 Aoû - 9:06

» Pacte sur la migration et l’asile
par bye Lun 31 Juil - 19:43

» Mobilisation contre l'assistanat sexuel : Le président Macron doit arrêter de faire planer le doute
par bye Ven 21 Juil - 18:17

» Pacte sur la migration et l’asile : accélération des négociations dans un contexte de tensions entre les États membres
par bye Mar 18 Juil - 8:11

» Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? Entretien avec Denis Merklen
par bye Lun 17 Juil - 17:40

» Droits des femmes en Europe : les Etats membres refusent la criminalisation du viol
par bye Jeu 13 Juil - 18:55

» Comment espérer mettre fin aux violences masculines avec des policiers et des magistrats sexistes et racistes ?
par bye Jeu 15 Juin - 19:33

» MAYOTTE : CE QUI SE JOUE DERRIÈRE L’OPÉRATION WUAMBUSHU
par bye Jeu 15 Juin - 19:28

» https://www.france-terre-asile.org/communiques-presse/communiques-de-presse/empechons-la-violence-communique
par bye Sam 3 Juin - 9:04

» Exposition des mineur·es à la pornographie : les chiffres édifiants de l'ARCOM
par bye Ven 26 Mai - 11:32

» Le SNU hors l’école
par bye Mar 23 Mai - 9:14

» Réforme de l'asile dans l'UE : le Parlement adopte ses positions ; le Conseil entre en terrain inconnu.
par bye Jeu 18 Mai - 9:52

» Festival de Cannes : Pas d'honneur pour les agresseurs !
par bye Mar 16 Mai - 18:55

» Choisissons la solidarité !
par bye Mer 10 Mai - 12:26

» Propagande pro-stérilisations à Mayotte, en pleine pénurie de pilules abortives : une politique française coloniale et misogyne !
par bye Ven 28 Avr - 12:17

» Accueillir les Afghanes : pour un accueil d'urgence des femmes afghanes
par bye Ven 21 Avr - 19:17

» Loi de programmation militaire : la mobilisation des pacifistes doit être à la hauteur des enjeux
par bye Ven 21 Avr - 12:19

» Le 13 avril, la justice doit ordonner le blocage des sites pornocriminels qui exposent les mineur.es à des contenus pornographiques, violents et traumatiques.
par bye Jeu 13 Avr - 9:47

» SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE : LA FRANCE NE PEUT PLUS RESTER COMPLICE DES POLITIQUES INDIGNES DU ROYAUME-UNI
par bye Ven 7 Avr - 8:45

» Royaume-Uni : un nouveau projet de loi piétine le droit d’asile
par bye Dim 2 Avr - 9:56

» PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
par bye Mar 7 Fév - 19:11

» Présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne : plus de sécurité, moins de solidarité ?
par bye Mer 1 Fév - 10:33

» Les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites : Appel à la manifestation !
par bye Mer 18 Jan - 17:58

» L’école est inégalitaire… …encore et encore
par bye Sam 31 Déc - 16:13

» Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins
par bye Jeu 22 Déc - 7:07

» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
par bye Sam 26 Nov - 8:56

» Méditerranée centrale : l’UE présente un plan d’action axé sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers
par bye Ven 25 Nov - 9:19

» Journée mondiale pour la protection des enfants contre la pédocriminalité
par bye Ven 18 Nov - 13:24

» Cartographier les inégalités sociales entre écoles
par bye Lun 14 Nov - 9:03

» La Grande Cause définitivement classée sans suite ?
par bye Ven 11 Nov - 11:34

» Brésil – Quand l’extrême droite fait école
par bye Ven 4 Nov - 17:25

» Les Européens face au gouffre de la précarité
par bye Ven 4 Nov - 17:17

» COP27, ou comment répondre aux impacts du changement climatique ?
par bye Jeu 3 Nov - 18:37

» Le Lycée pro, personne ne le connait. Personne de ceux qui décident de notre vie. Le lycée pro, c’est cette institution qui n’a aucun ancien élève au gouvernement ou à l’Assemblée.
par bye Dim 30 Oct - 12:25

» Régularisation des déboutés en Allemagne, un modèle à suivre ?
par bye Mar 25 Oct - 8:39

» Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro !
par bye Sam 22 Oct - 8:03

» Répression au lycée Joliot-Curie de Nanterre : libération immédiate et sans poursuite des 14 lycéens gardés à vue !
par bye Mar 18 Oct - 8:57

» Déclaration commune : un accord sur le règlement relatif à l'instrumentalisation porterait un coup de grâce au Régime d'asile européen commun
par bye Jeu 13 Oct - 12:45

» "Porno, l'enfer du décor" 40 associations saluent la portée historique du rapport du Sénat sur l'industrie pornocriminelle et appellent aux actes
par bye Lun 10 Oct - 13:46

» LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON
par bye Sam 8 Oct - 19:09

» Evaluations, bonjour l’angoisse ?
par bye Ven 30 Sep - 9:43

» Élections en Italie : le droit d’asile menacé par l’ascension de l’extrême droite
par bye Sam 24 Sep - 8:55

» MERCREDI 28 SEPTEMBRE : MOBILISATION NATIONALE EN FAVEUR DU DROIT A L'AVORTEMENT !
par bye Jeu 22 Sep - 18:41

» Pénuries de postes, inflation, recrutements et formations bidons… Coup de chaud sur la rentrée 2022 !!
par bye Ven 16 Sep - 8:38

» La liberté au temps du capital (des individus et des écoles)
par bye Mer 7 Sep - 9:14

» Le 21 septembre 2022 marchons ensemble pour la Paix !
par bye Mar 23 Aoû - 14:18

» Moi, Nestor Makhno (épisode 9) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Jeu 21 Juil - 20:17

» AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
par bye Mar 28 Juin - 12:51

» Michel Piron en garde à vue. Derrière Jacquie et Michel : un système organisé de proxénétisme et de viols.
par bye Jeu 16 Juin - 15:33

» EuroSatory : Visioconférence et Rassemblements contre le commerce des armes
par bye Lun 6 Juin - 17:32

» Entretien avec Yamina Saheb (GIEC) : “Il y a eu quelques réticences pour mettre le terme de sobriété dans le dernier rapport”.
par bye Mer 1 Juin - 8:37

» Retour sur l’accueil des déplacés d’Ukraine dans les Hautes-Alpes
par bye Mar 31 Mai - 16:17

» L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !
par bye Mer 25 Mai - 16:23

» Le Royaume-Uni renforce son arsenal juridique contre les personnes en besoin de protection
par bye Jeu 19 Mai - 10:42

» Recrutement enseignant : une crise des plus inquiétantes pour l’avenir de l’école
par bye Jeu 19 Mai - 10:36

» Moi, Nestor Makhno (épisode 7) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Mer 11 Mai - 11:53

» Le "Tous capables" l'Education Nouvelle Le Groupe Français d'Education Nouvelle
par bye Ven 6 Mai - 12:42

» Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis : le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !
par bye Ven 6 Mai - 12:30

» Biélorussie : la plus grande attaque anti-syndicale du siècle en Europe
par bye Ven 29 Avr - 12:15

» Les associations dénoncent la différence de traitement envers les ressortissants non-Ukrainiens
par bye Ven 22 Avr - 6:21

» SUD éducation gagne l’indemnité REP/REP+ pour les AED !
par bye Jeu 21 Avr - 17:21

» Guerre en Ukraine : que contient la directive sur la protection temporaire de 2001 ?
par bye Dim 17 Avr - 9:50

» Mutations-sanctions à l'école Pasteur (93) : dans « l'intérêt du service public », nous devons faire front !
par bye Jeu 14 Avr - 8:42

» 6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ?
par bye Ven 8 Avr - 12:34

» Cabinets de conseil : quand le Sénat fustige le gouvernement
par bye Mer 6 Avr - 16:36

» Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital
par bye Dim 13 Mar - 12:35

» L’Ukraine au coeur… de la classe, l’école au coeur du monde
par bye Ven 4 Mar - 17:34

» 8 Mars 2022 : Grève féministe Déferlante pour l'égalité !
par bye Mar 1 Mar - 11:08

» Une guerre “culturelle”
par bye Jeu 24 Fév - 19:27

» Nouveau camp fermé de Samos : « Barbelés, clôtures, couvre-feu […] le camp ressemble à une prison. »
par bye Jeu 17 Fév - 18:07

» Exterminez toutes ces brutes
par bye Ven 4 Fév - 10:22

» Entretien avec Laurence Scialom : « Ne pas mettre la lutte contre la dégradation de notre biosphère au cœur de la gouvernance européenne serait une erreur historique »
par bye Mer 26 Jan - 15:55

» Osez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiquesOsez le féminisme ! fait 200 signalements de vidéos illégales sur des sites pornographiques
par bye Lun 24 Jan - 11:46

» La mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland PfefferkornLa mécanique des inégalités : un entretien avec les sociologues Alain Bihr et Roland Pfefferkorn
par bye Sam 22 Jan - 10:48

» Répression pour un poème au Lycée Marcelin Berthelot de Pantin.
par bye Mer 12 Jan - 20:42

LE SITE

Dans Les Coulisses de Demain

FORUMS & SITES AMIS

FORUM EST INSCRIT SUR

Le deal à ne pas rater :
Coffret dresseur d’élite ETB Pokémon EV06 Mascarade Crépusculaire
56.90 €
Voir le deal

3 participants

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue

    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Municipales 2008 : 20 villes passées en revue

    Message par admin Ven 29 Fév - 23:54

    Après les élections présidentielle et législatives, les municipales de 2008 dépassent de loin les enjeux de politique locale.

    Dans les grandes villes, les scrutins des 9 et 16 mars décideront peut-être de l'avenir politique de certains candidats au niveau national.

    Etat des lieux et pronostics.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Paris : élection capitale

    Message par admin Ven 29 Fév - 23:57

    Les municipales à Paris, ce sont d'abord un duel annoncé entre Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu.

    Le maire sortant a pris une longueur d'avance dès le mois d'octobre en présentant ses 20 têtes de liste du PS.

    Un casting qui a été plus difficile pour la candidate UMP, perturbée par la dissidence du député Bernard Debré, et qui n'a révélé ses 20 têtes de liste de l'UMP que le 29 novembre.

    Si Rachida Dati pourrait l'emporter dans le VIIe, arrondissement plutôt de droite, il en sera autrement dans les arrondissements clés, car plus peuplés : le XIIe, terre de défaite pour Arno Klarsfeld en juin, où l'UMP tente un ticket Cavada-Lagarde, et le XVIIIe, ancien fief de Lionel Jospin, tenu par Daniel Vaillant.

    Un duel PS-UMP inévitable ?
    Restent les listes de Marielle de Sarnez et de Denis Baupin qui pourraient perturber ce duel PS-UMP.

    Mais la première, malgré son statut de numéro 2 du Modem, a été éliminée dès le 1er tour aux dernières législatives dans le XIVe (18 %) et a dû faire face à de nombreuse défections.

    Denis Baupin peut, quant à lui, revendiquer une partie du bilan de Bertrand Delanoë dont il est l'adjoint aux transports depuis 2001, mais l'hypothèse d'un report de voix des listes vertes (non qualifiées au second tour) tournerait encore à l'avantage du PS.

    Enfin, si Nicolas Sarkozy a battu de justesse Ségolène Royal dans la capitale avec 50,19 % des voix à la présidentielle, les dernières législatives ont été largement dominées par le PS et l'UMP : en juin, 11 socialistes et 8 UMP ont été élus députés contre seulement 2 verts.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Lyon : Dominique Perben face à Gérard Collomb

    Message par admin Ven 29 Fév - 23:59

    Conseiller municipal depuis 1977 et élu maire de Lyon en 2001, le socialiste Gérard Collomb sera opposé, en mars 2008, à un ancien ministre du gouvernement Villepin : celui des Transports, Dominique Perben.

    La partie s'annonçait difficile pour le maire sortant, confronté ces derniers mois à une poussée de la droite dans la capitale des Gaules.

    Lors de la présidentielle, Nicolas Sarkozy l'a emporté avec 53 % des voix face à Ségolène Royal.

    Aux législatives, l'UMP a conquis deux circonscription sur les 4 que compte la ville, contre une seule en 2002.

    En juin, Dominique Perben a, par exemple, balayé la protégée de Ségolène Royal, Najat Belkacem, avec 56 % des voix, dans la 4e circonscription. Mais les derniers sondages sont unanimes : Gérard Collomb reste le favori à Lyon et Perben, le challenger.

    Le centre divisé
    Un autre ancien ministre, Azouz Begag, attendait l'investiture du Modem local suite au retrait de la vie politique de la centriste Anne-Marie Comparini.

    Il a annoncé début décembre qu'il retirait sa candidature suite à un désaccord avec François Bayrou sur le mode de désignation des candidats.

    Défait aux législatives dès le 1er tour dans la 3e circonscription (14 %), Azouz Begag aurait pourtant pu jouer les trouble-fêtes : au second tour, il avait appellé à voter "contre Jean-Michel Dubernard", leader incontournable de l'UMP à Lyon, offrant ainsi la victoire au socialiste Jean-Louis Touraine.

    En son absence, les centristes sont divisés. Laurent Mazille, chef de file du Nouveau Centre, a décidé de ne pas se lancer dans la bataille sans pour autant soutenir Dominique Perben.

    Quant au candidat investi à la rentrée par le Modem, Christophe Geourjon, il a, lui, rallié le candidat UMP le 3 février, provoquant une scission de sa liste entre pro-Perben et pro-Collomb.

    Finalement, c'est Eric Lafond qui a pris la tête des fidèles de François Bayrou.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Marseille : encore un recul de la gauche sur la Canebière ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:01

    Ancien rival du socialiste Gaston Defferre, maire de Marseille de 1953 à 1986, Jean-Claude Gaudin tient les rênes de la 3e ville de France depuis 12 ans.

    Ce cadre de l'UDF devenu co-dirigeant de l'UMP, député des Bouches du Rhône de 1978 à 1989, et maire des VIe et VIIIe arrondissements de 1983 à 1989, voit la gauche reculer année après année sur la Canebière.

    Au 2e tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy y a obtenu 55 % des suffrages. Une tendance confirmée aux législatives où l'UMP a remporté 6 circonscriptions sur 8.

    Dans la 4e circonscription, correspondant aux quartiers populaires, le candidat UMP, Bernard Susini, avait même stoppé 70 ans de domination communiste en éliminant Frédéric Dutoit au 1er tour (avant d'être battu par le PS au second).

    Face à Gaudin, une gauche unie ?
    Un échec qui a poussé Dutoit, maire du XVe, à accepter l'union avec le candidat du PS, Jean-Noël Guérini, aux municipales. Une gauche unie en 2008, donc ? Pas si sûr.

    Il manque à Jean-Noël Guérini, conseiller municipal depuis 1977 et président du Conseil général, le soutien d'un tenor de la gauche locale : Philippe Sanmarco.

    Un temps présenté comme le dauphin de Gaston Defferre, cet élu de Marseille (DivG) a préféré rallier Jean-Claude Gaudin pour les municipales.

    L'ancien sénateur UDF Jacques Rocca-Serra, écarté par le Modem au profit de l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias, a lui aussi décidé de soutenir le maire sortant.

    Ce qui a sans doute réduit les espoirs des centristes qui se sont fixés un objectif de 10 % des voix le 9 mars. A l'extrême droite, Bruno Mégret s'était déclaré candidat à l'automne 2007, comme en 2001.

    Mais en pleine réconciliation avec Jean-Marie Le Pen, il devrait laisser le champ libre au prétendant du FN Séphane Ravier.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Toulouse : "ville rose", plus que jamais

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:04

    Historiquement centriste, Toulouse est aujourd'hui tiraillée entre les "héritiers" de la famille Baudis.

    Le père, Pierre, a été maire de 1971 à 1983 suivi par son fils, Dominique, avant sa nomination à la tête du CSA. C'est Philippe Douste-Blazy, qui, le premier, prend sa suite en 2001.

    Elu UDF, il rejoint rapidement l'UMP et est nommé ministre de la Santé en 2004 puis des Affaires étrangères en 2005. L'occasion pour Jean-Luc Moudenc, autre UDF proche de la majorité, de s'imposer à la mairie.

    Aujourd'hui, les brouilles sont courantes entre ces deux "successeurs", dans le conseil municipal. Jean-Luc Moudenc, qui a officialisé sa candidature, aurait obtenu le soutien de Dominique Baudis.

    Sa fille, Florence, sera numéro 2 de la liste. Il n'a obtenu en revanche qu'un soutien discret de son rival Philippe Douste-Blazy qui a préféré ne pas se lancer.

    La gauche favorisée
    Et ces divisions semblent favoriser la gauche : Ségolène Royal a obtenu 57 % des voix dans la "ville rose" en mai, ce qui a poussé Douste-Blazy, prudent, à ne pas se présenter aux législatives pour récupérer son siège de député de la 1re circonscription, après son passage au gouvernement.

    Bien lui en a pris puisque Jean-Luc Moudenc y a été battu par Catherine Lemorton (54 %) lors d'un "sans faute" pour le PS (6 circonscriptions sur 6).

    Pour les municipales, le favori était donc Martin Malvy, président du Conseil régional brillament réélu en 2004. Mais préférant se consacrer à la Région, il a lancé, le 11 octobre, un autre homme fort du PS : Pierre Cohen, député-maire de Ramonville. Ce dernier a été donné vainqueur par un sondage Ipsos le 19 février.

    Du côté du Modem, c'est Jean-Luc Forget, ex-bâtonier du Barreau de Toulouse, qui a été désigné candidat le 5 décembre.

    A la LCR enfin, Myriam Martin a appelé à l'unité anti-libérale, sans pour autant rallier la liste PS.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Nice : à droite comme à gauche, une affaire de duels

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:06

    Si Toulouse a été fortement marquée par la famille Baudis, les Niçois peuvent en dire autant de la famille Médecin, aux manettes de la ville de 1947 à 1990, date des déboires judiciaires de Jacques Médecin.

    Et comme dans la "ville rose", la droite se présentera divisée aux municipales de 2008 dans la capitale de la Côte d'Azur : le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi, député de la ville depuis 1988, et réélu en 2007 dès le premier tour avec plus de 60 % des voix, a officialisé sa candidature le 21 octobre, grillant la priorité au maire sortant, l'ancien membre du FN Jacques Peyrat.

    Reçu à l'Elysée fin 2007, ce dernier n'a pourtant pas lâché l'idée pour un 3e mandat. Il sera candidat dissident, quitte à subir les sanctions de l'UMP !

    Avantage à la droite
    Mais à Nice, la gauche aussi est en crise.

    Deux candidats PS sont aujourd'hui déclarés : Patrick Mottard, chef de file de l'opposition au conseil municipal, jouera le rôle du dissident et Patrick Allemand, vice-président du Conseil régional, celui du candidat officiel du PS.

    Et à ce jeu des divisions, l'UMP devrait sortir vainqueur.

    Nicolas Sarkozy a obtenu 65 % des voix au second tour de la présidentielle dans cette ville très ancrée à droite et les 5 circonscriptions de Nice ont toutes élu des députés UMP en juin dernier.

    Christian Estrosi, dauphin de Jacques Médecin dont il a été adjoint aux Sports, pourrait rallier le centriste Rudy Salles (NC), et part donc favori.

    Enfin, Jean-Marie Le Pen, qui avait proposé son soutien à Jacques Peyrat en décembre, s'est finalement déclaré favorable à la constitution d'une liste indépendante du FN. L'ancien directeur de campagne de Dieudonné, Marc Georges est pressenti.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Nantes : Jean-Marc Ayrault toujours favori

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:08

    Dans le fief des Ducs de Bretagne, Jean-Marc Ayrault, maire depuis 1989, sera probablement candidat dans un contexte très favorable : lors de la présidentielle à Nantes, Ségolène Royal était arrivée largement en tête au 1er tour avec 34 % des voix avant de devancer Nicolas Sarkozy au second tour (56 %).

    Les 5 circonscriptions de Nantes sont tenues par des députés de gauche et aux législatives, Jean-Marc Ayrault a frôlé l'élection dès le premier tour (66 % au second).

    Enfin, il ne devrait pas avoir à affronter une candidature des Verts avec lesquels le PS est plutôt en bons termes. Le Vert François De Rugy a été élu député avec le soutien du PS en juin dernier et ne devrait pas s'opposer au président du groupe PS à l'Assemblée.

    L'opposition mobilisée
    Dans l'opposition, plusieurs candidats sont tout de même susceptibles d'inquiéter le leader socialiste. Francis Pinte, ancien directeur de cabinet de François Fillon, puis Michel Hunault (NC), ex-soutien de François Bayrou avant de rejoindre le giron sarkozyste, étaient pressentis.

    Mais ces deux options ont été abandonnées. C'est donc Sophie Jozan, diplômée de Sciences Po, ancienne militante d'ATD Quart-Monde, chef de l'opposition municipale et conseillère régionale, qui sera la candidate officielle de l'UMP en mars. En juin, lors des législatives, elle était parvenue à mettre le député-maire de Nantes en ballotage.

    Dernier acteur majeur de cette municipale, le Modem, fort de ses 300 adhérents et des 21 % recueillis par François Bayrou à Nantes présentera une liste autonome, alors qu'il jouera le rassemblement dans le reste du département. Benoît Blineau, membre de l'opposition municipale, a déjà accepté d'être numéro 1.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Strasbourg : Fabienne Keller en position difficile

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:09

    Strasbourg fait partie des villes qui pourraient basculer de droite à gauche en 2008. La maire sortante, Fabienne Keller, transfuge de l'UDF à l'UMP, se représente avec le soutien de Robert Grossman, président UMP de la Communauté urbaine.

    Mais Nicolas Sarkozy ne l'a emporté qu'au coude à coude face à Ségolène Royal en mai, avec 51 % des voix, 2 points de moins que son score national.

    Dans une région largement dominée par la vague bleue aux législatives, Strasbourg a d'ailleurs créé la surprise un mois plus tard : en plein cœur de la ville, le socialiste Armand Jung s'est imposé pour un second mandat de député (56 %) alors qu'on s'attendait à la victoire de l'UMP Frédérique Loutrel, fidèle du maire actuel. Un résultat en partie lié au score de la centriste Chantal Cutajar au premier tour (11 %).

    Le Modem en position d'arbitre
    Ancienne adjointe au maire de Strasbourg et vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg, Chantal Cutajar a obtenu à nouveau l'investiture du Modem pour les municipales.

    Elle était opposée à de nombreux autres prétendants centristes, notamment Jean-Claude Petitdemange, ancien dissident PS, accusé par les ténors socialistes locaux d'avoir provoqué la défaite lors des municipales de 2002.

    Ce qui explique sans doute qu'au PS, on ait privilégié depuis longtemps l'union entre la députée européenne Catherine Trautmann, maire de 1989 à 2001, et ancienne ministre de la Culture, et son rival historique, le sénateur Roland Ries. La première a renoncé à se présenter en faveur du second. Une réconciliation qui donne à la gauche un atout supplémentaire pour l'emporter en 2008.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Montpellier : vers un basculement à droite ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:31

    A Montpellier, ville socialiste depuis 30 ans, la gauche semblait en mauvaise posture. Si Ségolène Royal a fait un bon score à la présidentielle (55 %), les législatives ont moins bien réussi au PS puisque 3 candidats UMP ont été élus avec des scores confortables sur 4 circonscriptions en juin. Et ce, malgré la mobilisation de plusieurs personnalités socialistes.

    L'UMP Jacques Domergue, qui s'est déclaré candidat aux municipales dès la rentrée 2007, a lui-même été élu avec 52 % face à Michel Guibal, proche de la maire sortante Hélène Mandroux. Mais les premiers sondages confortent la candidate socialiste qui pourrait être élue avec un score confortable.

    Ouverture à gauche et à droite
    En public, Domergue qui a réussi l'union avec le Nouveau Centre, Cap 21, le MPF et les divers droite, raille une équipe socialiste "usée" et "désunie". Il faut dire que deux "éléphants" se livrent bataille depuis des années dans le secteur : le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, qui réclame la seconde place sur la liste d'Hélène Mandroux, et le président du Conseil Général de l'Hérault, André Vézinhet, qui a quitté le Sénat en juin après avoir été le seul élu socialiste aux législatives.

    Une confrontation qui a d'ailleurs pesé sur la sénatoriale partielle organisée dans la foulée : c'est l'UMP Raymond Couderc qui s'était alors imposé face à la dauphine d'André Vezinhet, Karine Chevallier. Pour les municipales, il faudra aussi compter sur les Verts qui ont refusé un ralliement avec les socialistes et exigent un retrait définitif de Goerges Frêche de la municipalité.

    Mais heureusement pour le PS, le Modem, emmené par Marc Dufour, semble plus proche de la gauche que de la droite à Montpellier et le maire de Castelnau-le-Lez, le villepiniste Pierre Grand, a déjà déclaré qu'il soutiendrait la liste socialiste en mars. La tête de liste des Verts Jean-Louis Roumegas, pourrait lui aussi préparer une alliance avec le PS entre les deux tours.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Bordeaux : duel au sommet en Gironde

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:33

    Après le coup dur des législatives, où il a été battu par Michèle Delaunay (51 %), et sa démission du gouvernement, on redoutait, à l'UMP, un abandon de la mairie de Bordeaux par Alain Juppé.

    Mais fort des 56 % obtenus lors des municipales partielles, organisées en 2006 pour son retour aux affaires après la parenthèse canadienne, et d'un sondage du 20 février le créditant de 55 % des voix, ce dernier refuse d'entendre parler de la "lassitude des Bordelais".

    L'ancien Premier ministre bénéficiera également de l'appui du Modem local. François Bayrou a lui même annoncé le 14 décembre un "partenariat" avec les listes UMP à Bordeaux. Les 6 élus Modem que compte actuellement la majorité municipale ne se retourneront pas contre Alain Juppé en 2008.

    Deux Alain pour un seul siège
    Mais rien n'est gagné pour autant pour la droite à Bordeaux. Ségolène Royal y a battu Nicolas Sarkozy avec 52 % des voix au second tour de la présidentielle et Alain Juppé sera opposé à un ténor socialiste local : Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine, qui a décidé de mener la campagne en duo avec Michèle Delaunay.

    En juin, ce dernier a, contrairement à son futur adversaire, été largement élu député de Gironde avec 60 % des voix. Il devrait jouer la "rupture" après 60 années de domination de la droite et affirme vouloir tourner la page du "chabanisme". Philippe Dorthe, candidat PS de la première heure, a déjà appellé à l'union et soutient ardemment Alain Rousset depuis plusieurs mois. Le candidat du PS pourrait aussi bénéficier, au second tour, du report des voix de Pierre Hurmic, tête de liste des Verts, dont les scores étaient proches des 10 % aux dernières élections. Le duel Juppé-Rousset ne devrait donc pas laisser beaucoup de place à d'autres challengers.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Lille : Martine Aubry en bonne position

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:35

    A Lille, ville tenue par Martine Aubry depuis 2001 et avant elle par Pierre Mauroy depuis 1973, la gauche aborde sereinement les élections des 9 et 16 mars. Quatre députés socialistes ont été élus lors des législatives sur les cinq circonscriptions que compte la ville. En mai, Ségolène Royal était aussi arrivée en tête avec 55,92 % des suffrages. "Sans précipitation", la maire sortante Martine Aubry a dévoilé sa liste d'union le 19 janvier. Une liste "renouvellée", avec des candidats issus de la société civile, mais toujours des socialistes, des membres du PC, du MRC, et du PRG. Comme en 2001, les Verts auront leur propre liste en mars. Cette dernière sera emmenée par le conseiller municipal Eric Quiquet qui devrait rallier Martine Aubry au second tour.

    Droite et centre en retrait
    A droite, Sébastien Huyghe ne devrait pas inquiéter l'ancienne ministre de Lionel Jospin, donnée gagnante au second tour avec 64% des voix par un sondage Ifop du mois de janvier. Selon La Voix du Nord, le candidat investi par l'UMP a un "retard de notoriété", même s'il a été le tombeur de Martine Aubry aux législatives de 2002 et a été réélu député en 2007. Du côté du Modem, l'ancien député Jacques Richir, a reçu le soutien de François Bayrou lors du Forum démocrate en septembre, et pourrait faire basculer l'élection. Mais il pourrait aussi pâtir de ce qu'il qualifie de "contrefaçons" centristes.

    Premier visé : l'ancien membre de Génération écologie Etienne Forest, qui joue la confusion avec son projet intitulé "Mod'M Lille 2008". Reste que la mairie ne sera pas le seul enjeu de taille en mars à Lille. Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine, considéré comme le "vrai patron" de la ville, devrait être remplacé dans la foulée des municipales. Et l'ancien ministre UMP de Jean-Pierre Raffarin, Marc-Philippe Daubresse, semble très bien placé pour ce poste.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Rennes : Daniel Delaveau pour succéder à Edmond Hervé

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:37

    Il est aux commandes de la ville de Rennes depuis 1977 et le quotidien local, Ouest-France, le présente comme "l'un des derniers représentants de cette génération de maires PS qui avaient accompagné la victoire de François Mitterrand en 1981".

    Le socialiste Edmond Hervé, ministre de 1981 à 1986, a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat en 2008. Son successeur et "ami", Daniel Delaveau, a été désigné par le Parti socialiste en mars dernier. Ce dernier est déjà vice-président de la communauté d'agglomération et a été maire pendant 18 ans de la commune voisine de Saint-Jacques-de-la-Lande.

    Une victoire presque certaine du PS
    Dans cette ville très ancrée à gauche, la victoire du PS semble assurée. Ségolène Royal a largement surpassé Nicolas Sarkozy à Rennes, en mai 2007, avec 62,71 %. L'UMP a également été battu par la gauche aux législatives. Et notamment dans la 2e circonscription où Loïck Le Brun, espoir de l'UMP pour les municipales, s'est incliné.

    Dans la 3e circonscription, c'est Philippe Rouault qui a perdu son siège de député. Seule circonscription à ne pas tomber entre les mains des socialistes : la 5e, celle de Pierre Méhaignerie. Mais celui-ci a été réélu pour la 9e fois dans une zone exentrée et est déjà maire de Vitré.

    En mars 2008, l'UMP tentera donc l'ouverture vers les minorités et la société civile avec Karim Boudjema, un chirurgien rennais. Le Modem a, quant à lui, confirmé le 5 décembre la candidature de Caroline Ollivro. Enfin, Nicole Kiil Nielsen et Jean-Marie Goater devraient faire liste commune chez les Verts. Mais aucun d'entre eux ne semble pouvoir priver la famille socialiste de la succession d'Edmond Hervé.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Reims : le choc entre deux anciens ministres UMP

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:38

    Détenue par le RPR puis par l'UMP depuis 1983, la ville de Reims a toujours offert de bons résultats à la droite depuis la fin des années 1980. Nicolas Sarkozy s'est imposé dans la "ville des sacres" avec 55,13 % des voix en mai 2007.

    La ville suscite donc des convoitises : pas moins de 3 candidats de droite étaient pressentis aux municipales. Le maire sortant, le divers droite Jean-Louis Schneiter, mais surtout deux anciens ministres du gouvernement Villepin : celui des PME, Renaud Dutreil, et celle de la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, qui avait été confrontée au dossier des mal-logés en 2006.

    Les deux se sont largement imposés aux dernières législatives dans le secteur, avec respectivement 53,72 % et 56,93 %. Seul Renaud Dutreil a obtenu l'investiture UMP pour les municipales, ce qui a poussé sa concurrente à se mettre "en congé" du parti présidentiel, pour rester candidate.

    Le PS aux aguets
    En janvier, les nouvelles ont été meilleures pour Catherine Vautrin : elle a reçu les soutiens de Jean-Louis Schneiter, qui a finalement décidé de ne pas briguer de nouveau mandat, et du Modem Jean-Marie Beaupuy. Ancien conseiller général de la Marne, ce dernier a de quoi rassembler de nombreuses voix. Il est député européen et adjoint de Reims depuis 1983.

    Reste que, grâce à ces luttes fratricides à droite, la candidate du PS, Adeline Hazan espère enfin faire basculer la ville à gauche en 2008. Sa défaite récente aux législatives face à Catherine Vautrin dans la 2e circonscription est déjà loin. La députée européenne, par ailleurs conseillère municipale de l'opposition, a annoncé en octobre qu'elle ferait liste commune avec les Verts.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Le Havre : un troisième mandat pour Antoine Rufenacht ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:39

    La reconversion politique et économique du Havre, ville portuaire touchée par la désindustrialisation, est sans doute la plus belle réussite politique d'Antoine Rufenacht. Le directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002 restera dans les mémoires comme celui qui a conquis le plus grand fief communiste de France en 1995.

    Largement réélu en 2001 (46,10%), le maire UMP sortant est de nouveau annoncé vainqueur en 2008. Car face à lui, la gauche peine encore à s'entendre, malgré le bon résultat de Ségolène Royal en mai 2007 (50,31%). Le conseiller régional Laurent Logiou soutenu par le PS, le MRC, le PRG et les Verts veut supplanter le député Daniel Paul élu havrais depuis 1977, finaliste en 2001, et héritier de la famille communiste de la ville. Socialistes et communistes souhaitent une alliance, mais refusent tous les deux de cèder la tête de liste.

    Trois candidats de gauche face au maire
    Et c'est sans compter la candidature d'Eric Donfu (DVG). Cet ancien adjoint et chef de file du PS en 1995 devrait aussi participer à la bataille avec son mouvement "Le Havre est à Vous" en mars. En tout, ce sont donc trois candidats de gauche qui pourraient tenter de priver Antoine Rufenacht d'un troisième mandat. A moins que la surprise vienne d'ailleurs.

    Au Modem, Marc Migraine est pressenti pour être candidat. Il est le principal instigateur du club Démocéane, créé pour rassembler des personnalités de différentes familles politiques, mais n'a pas encore décidé de présenter une liste. Beaucoup de centristes sont d'ailleurs séduits par Eric Donfu qui affiche ostensiblement son écharpe orange. Enfin, à l'extrême droite, FN et MNR se sont alliés autour de la candidature de Jean-François Touzé soutenu par le mégretiste Philippe Fouché-Saillenfest.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Saint-Etienne aucune certitude pour la municipalité sortante

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:41

    Saint-Etienne a longtemps cherché son orientation politique à l'image d'un de ses dirigeants historiques, Michel Durafour, maire de 1964 à 1977, et successivement républicain, radical-socialiste puis valoisien, et enfin ministre d'ouverture du gouvernement de Michel Rocard en 1988.

    C'est d'ailleurs un maire UMP issu du Parti radical, Michel Thiollière, que les électeurs ont choisi en 1994 après la démission du maire de l'époque. Il a été reconduit en 1995 et 2001, année de son entrée au Sénat. Dans une ville minée par la crise industrielle, il tentera de mettre en avant, lors des municipales de 2008, le redressement opéré depuis les années 1990. L'opération d'urbanisme "Saint-Étienne 2015" ou la candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2013 pourraient peser en sa faveur.

    2008 : l'année du PS à Saint-Etienne ?
    Michel Thiollière devra cependant s'employer face à la poussée socialiste observée ces derniers mois. Le conseiller régional Maurice Vincent, candidat du PS, peut se réjouir du score de Ségolène Royal, qui s'est imposée en mai avec 51,56 % des voix à Saint-Etienne. Deux socialistes sur trois ont également remporté les législatives en juin : Jean-Louis Gagnaire (53,99 %) , dans la 2e circonscription aux mains de l'UMP depuis 1986 et Régis Juanico (52,13 %) dans la 1re circonscription, face au centriste Gilles Artigues.

    Ce fidèle de François Bayrou, membre de la direction du Modem, est actuellement adjoint au maire de Saint-Étienne (Loire), mais il devrait avoir du mal à s'imposer après avoir perdu son siège de député. Enfin, l'écologiste stéphanois Olivier Longeon devrait lui aussi mener une liste, celle des Verts, en mars prochain.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Toulon : Hubert Falco dans un fauteuil

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:42

    Il était proche du Parti communiste lorsqu'il s'est lancé en politique en 1971, à Pignans, dans le Var. C'est aujourd'hui sous la bannière de l'UMP qu'Hubert Falco devrait briguer un deuxième mandat à la mairie de Toulon. En 2001, ce fils d'immigré italien a repris la ville à Jean-Marie Le Chevallier (ex-FN), avec un score confortable face à la candidate PS au second tour : 68,73 %.

    S'il a fait durer le suspense en janvier sur sa candidature, nul doute qu'il devrait "participer au combat" des municipales et probablement l'emporter en mars. Dans une ville où la gauche est absente depuis 1959, Nicolas Sarkozy a fait près de 62,77 % au second tour de la présidentielle en mai à Toulon et la ville a élu deux députés UMP dès le premier tour des législatives en juin.

    Le tramway au centre des débats
    Le sénateur UMP, ancien ministre du gouvernement Raffarin, trouvera sur sa route le vice-président PS de la Région PACA, Robert Alfonsi, qui est parvenu, à rallier les radicaux et quelques élus communistes. Le débat est déjà ouvert entre les deux prétendants sur la question du tramway : Alfonsi veut en construire un au plus vite, Falco semble plus hésitant.

    Comme dans beaucoup d'autres villes, le Modem a choisi pour sa part de donner sa chance à Bruno Ravaz, président de l’Université de Toulon et du Var et conseiller régional. Le Front National a opté quant à lui pour un autre conseiller régional : Jean-Louis Bouguereau. Enfin, le PC, LO et la LCR devraient mener une liste commune à Toulon. Celle-ci sera selon toute logique menée par le secrétaire départemental du Parti communiste, André De Ubeda.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Grenoble : une réelection pour le PS ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:45

    Aux dernières législatives à Grenoble, les candidats socialistes ont enregistré des scores confortables en s'imposant dans les différents cantons avec plus de 30 % des voix. Le maire sortant, Michel Destot, maire depuis 1995, espère profiter de cet avantage pour sortir une nouvelle fois vainqueur des municipales.

    D'autant plus que Ségolène Royal avait rassemblé 58 % des voix dans la ville. Pour 2008, il a réussi à opérer un rassemblement à gauche avec le Parti communiste, le Modem et le Parti radical de gauche. Mais la droite, qui n'était pas jusqu'à aujourd'hui considérée comme une opposition "sérieuse" au parti socialiste, semble se réveiller pour les municipales.

    Une droite qui monte
    Un candidat, en particulier, s'est rapidement mis en ordre de marche : Fabien de Sans Nicolas, investi tête de liste UMP depuis novembre 2007. Pour avoir des chances de gagner, il se dit prêt à tirer les leçons du passé ; notamment éviter les divisions internes qui ont laissé les socialistes Geneviève Fioraso et Michel Destot remporter les dernières législatives. Ainsi, l'union est de mise pour mars. Alain Carignon, figure UMP locale, soutient publiquement le candidat de l'opposition qui a réussi l'union avec le Nouveau Centre. Une nouvelle dynamique établie pour tenter de battre le maire sortant.

    Les derniers acteurs de cette municipale ne ménagent pas non plus leurs efforts. Maryvonne Boileau, infirmière puéricultrice, conseillère municipale et présidente d'Actis (Acteur de l'Immobilier Social de Grenoble) est tête de liste des Verts. Jean-Philippe Motte se présente pour "Grenoble Objectif Citoyen" et Mazdak Kafai présente la liste de la Ligue Communiste Révolutionnaire.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Angers : Le Modem divisé

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:46

    Politiquement, la ville d'Angers, située dans le grand ouest dit "catholique", a longtemps voté à droite. L'arrivée de la gauche à la municipalité, en 1977, avec Jean Monnier, a bousculé ces traditions. La progression des socialistes a été confirmé en mai 2007 par le score de Ségolène Royal : 52,74 % des voix. Jean-Claude Antonini, maire socialiste depuis 1998 et candidat à sa propre succession cette année semble donc en position favorable. Il présente une liste unie avec les Verts et affiche un partenariat avec un groupe de sensibilité démocrate.

    Les démocrates se divisent
    Côté UMP, les démocrates du Modem ont noué une alliance avec Christophe Béchu. Président du Conseil général de Maine-et-Loire, ce dernier compte bien profiter des résultats des législatives de juin 2007 : l'UMP avait remporté six circonscriptions sur sept. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, avait d'ailleurs été élue dans la première circonscription avec 54,67 % des voix. La liste de Christophe Béchu joue pourtant la carte centriste avec seulement trois conseillers UMP sur dix-sept.

    Enfin, Jean-Louis Grégoire se présente pour la liste PCF / LO. Didier Brémaud est tête de liste du Parti ouvrier indépendant. Magaret Péry lutte pour "Angers en Famille". Et Jean-Marc Guimon est le candidat pour l'Union des droites nationales, MNR, FN.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Dijon : un maintien à gauche ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:47

    Historiquement à droite depuis 1935, la capitale des Ducs a basculé à gauche en 2001 avec l'élection du socialiste François Rebsamen à la mairie. Cet ancien chef de cabinet de Pierre Joxe (1984-1986 puis 1988-1991), devenu directeur-adjoint au cabinet de Laurent Fabius (1992-1993), puis conseiller technique au cabinet de Jean-Jack Queyranne, est déjà à l'époque secrétaire national du Parti socialiste depuis 4 ans. Il accède à la mairie de Dijon avec 52,14 % des suffrages. Il est également aujourd'hui président de la communauté d'agglomération de Dijon, président de l'Association des maires de Côte d'Or et secrétaire national du Parti socialiste en charge de l'organisation et de la coordination.

    Pour mars 2008, François Deseille (Modem) s'est rallié à lui, pour présenter une liste PS, Verts, PC et Modem. François Rebsamen pourra aussi compter sur une notoriété importante : il a été directeur de campagne de Ségolène Royal à la présidence.

    Une progression de la droite ?
    Pourtant, les Dijonnais ont voté à 52,2 % pour Nicolas Sarkozy en mai ; une progression non négligeable pour la droite locale. Mais un récent sondage TNS Sofres donne François Rebsamen vainqueur avec 56 % des voix.

    Le candidat UMP, François-Xavier Dugourd, arriverait deuxième avec 35 % des voix. Ce chef d'entreprise dijonnais a parcouru les couloirs du Conseil régional de Bourgogne avant de devenir conseiller municipal de Dijon dans l'opposition en 2001. Depuis 2004, il est Conseiller général de Côte d'or et vice-président de la commission des Affaires sociales. Au nom "d'une nouvelle étape pour Dijon", il reste un candidat important pour les prochaines élections. Le même sondage place loin derrière les autres candidats ; Yves Japiot avec 4 % (DVD), Jacqueline Lambert avec 3 % (LO) et Jean Claude Cinquin avec 2 % (LCR).
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Brest : la division de l'opposition

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:48

    François Cuillandre, maire socialiste de Brest depuis 2001, est de nouveau candidat pour les municipales. Fort des résultats des dernières législatives, qui ont offert 5 circonscriptions sur 8 au PS, le maire sortant semble aborder sereinement cette nouvelle élection.

    Les projets municipaux sont nombreux : de la rénovation urbaine à la construction de l'aérogare de Brest, en passant par la construction d'un stade de foot, un Zénith, ou encore une ligne de tramway, la ville s'est fixé comme objectif de s'imposer "comme la Métropole indiscutable de l'Ouest". Le candidat PS se retrouve face à une opposition profondément divisée, qui ne semble pas l'inquiéter pour les municipales.

    Une opposition profondément divisée
    Brest a voté à 56,81 % pour Ségolène Royal à la présidentielle. Et la droite peine à trouver la parade face au programme de la gauche. Fortuné Pellicano, conseiller municipal et communautaire depuis 1995, a été exclu de l'UMP après des divisions internes (il désapprouvait le choix de l'UMP de Laurent Prunier en tête de liste).

    Il entend tout de même incarner une droite "humaniste, modérée et populaire" en présentant une liste dissidente. C'est Laurent Prunier, responsable départemental des Jeunes populaires du Finistère depuis septembre 2004, qui a été investi pour mener la liste de l'UMP. Mikael Cabon, journaliste, a été choisi par les instances nationales du parti centriste pour être tête de liste du Modem. A l'extrême-gauche, la LCR et les anti-libéraux, sont représentés par la candidate Cécile Mandon.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Le Mans : une question d'image ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:50

    Maire PS depuis 2001, Jean-Claude Boulard aurait, selon ses soutiens, redorer le blason de la ville du Mans qui souffrait de son image. Une image rurale et ouvrière qui a été progressivement oubliée durant le mandat du socialiste. Le maire a fait le pari de dynamiser la ville en innovant et en la placant sur la scène médiatique (festivals, la charte " Le Mans gay friendly", spectacle de music-hall, télé-réalité...).

    Son programme s'inspirent de ces idées pour les prochaines élections municipales. Pourtant, les dernières législatives n'ont pas laissé beaucoup de chances au PS, en accordant 4 circonscriptions sur 5 à l'UMP. François Fillon, Premier ministre, est d'ailleurs sorti vainqueur dans la 4e circonscription avec 53,40 % des voix. Mais ces résultats sont surtout imputables aux zones rurales à la périphérie du Mans et l'enjeu des municipales tournera plutôt autour de l'image de la ville centre.

    Eclatement de la droite
    Le candidat socialiste devra se mesurer à Véronique Rivron, UMP. La conseillère municipale du Mans espère bien porter à son avantage les résultats des législatives pour imposer ses idées. Elle a bâti son programme autour de la famille et du renfort du lien social entre les Mancelles et les Manceaux. Mais elle sera confrontée à Dominique Fanal, tête de liste du Modem, qui fait son entrée en politique. La ville risque donc de rester à gauche à cause de cet éclatement de la droite et ces confusions de programme. L'extrême gauche sera représentée par Frédéric Madelin.
    avatar
    admin
    Administratrice


    Féminin
    Nombre de messages : 2788
    Date d'inscription : 23/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty La revanche de la gauche ?

    Message par admin Sam 1 Mar - 0:52

    Au delà des chocs de personnalités d'envergure nationale dans certaines villes, les municipales revêtent un autre enjeu de taille : la gauche va-t-elle prendre sa revanche après des résultats décevants aux dernières présidentielle et législatives ?

    Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et expert de la carte électorale française à l'UMP, répond par la négative. En 2001, la droite avait emporté 35 villes de plus de 30 000 habitants, mais perdu Lyon et Paris. Selon lui, l'UMP peut encore gagner entre 20 et 25 grandes villes en mars 2008 et l'espoir est permis dans les deux premières villes de France.

    Mais force est de constater que les risques d'échec sont supérieurs aux chances de succès pour le parti majoritaire. La gauche a réalisé ses meilleurs résultats dans les centres urbains en mai et en juin dernier alors que la droite a fait la différence dans les zones rurales. Des zones où le clivage gauche-droite est moins important voire quasi absent lors des municipales.

    Dans les villes moyennes, elle peut aussi compter sur un phénomène d'alternance à la fois national et local : dans les communes tombées "par surprise" à droite en 2001, notamment en Bretagne, la gauche espère bénéficier de la "lassitude" des électeurs vis à vis de leur municipalité, mais aussi de la politique du gouvernement. Enfin, dans les zones stratégiques, le PS est en position de force pour imposer des alliances dès le premier tour avec le PC et les Verts, encore traumatisés par leurs résultats à la présidentielle et aux législatives.

    Tout est encore possible
    Etablir, comme nous l'avons fait, des pronostics à partir des résultats des dernières présidentielles et législatives n'est pas une science exacte pour des élections locales : les résultats des municipales reflètent parfois davantage les affinités des électeurs avec des personnalités plutôt qu'avec des partis. Lors des scrutins des 9 et 16 mars 2008, dates officielles de l'élection, tout reste encore possible.
    sansan35
    sansan35


    Féminin
    Nombre de messages : 41
    Age : 32
    Localisation : a coté de rennes (35)
    Emploi/loisirs : lycéenne
    Date d'inscription : 01/12/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Re: Municipales 2008 : 20 villes passées en revue

    Message par sansan35 Sam 1 Mar - 14:54

    Concernant Rennes ce n'est pas cette anné que la gauche va perdre, puisque les membres de la liste UMP ne s'attend pas à avoir beaucoup de sièges, ils pensent avoir moins de sièges qu'en 2001.

    Même les gens votant habituellement à droite vont peut-être voter pour la gauche.

    Beaucoup auraient préféré un autra candidat UMP, même les membres de la liste UMP.
    Rabasse du sud
    Rabasse du sud


    Nombre de messages : 2398
    Localisation : la provence
    Emploi/loisirs : chercheur
    Date d'inscription : 26/11/2007

    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Re: Municipales 2008 : 20 villes passées en revue

    Message par Rabasse du sud Dim 2 Mar - 10:11

    chez nous on a le choix entre trois listes de droite
    ump
    hu aime pet
    ou meuh peu !


    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue 406116.b84518001.m
    elles se posent des questions depuis que la voie ferré n'est plus dans leur champ de vision!

    Contenu sponsorisé


    Municipales 2008 : 20 villes passées en revue Empty Re: Municipales 2008 : 20 villes passées en revue

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 15:22