par admin Sam 1 Mar - 0:47
Historiquement à droite depuis 1935, la capitale des Ducs a basculé à gauche en 2001 avec l'élection du socialiste François Rebsamen à la mairie. Cet ancien chef de cabinet de Pierre Joxe (1984-1986 puis 1988-1991), devenu directeur-adjoint au cabinet de Laurent Fabius (1992-1993), puis conseiller technique au cabinet de Jean-Jack Queyranne, est déjà à l'époque secrétaire national du Parti socialiste depuis 4 ans. Il accède à la mairie de Dijon avec 52,14 % des suffrages. Il est également aujourd'hui président de la communauté d'agglomération de Dijon, président de l'Association des maires de Côte d'Or et secrétaire national du Parti socialiste en charge de l'organisation et de la coordination.
Pour mars 2008, François Deseille (Modem) s'est rallié à lui, pour présenter une liste PS, Verts, PC et Modem. François Rebsamen pourra aussi compter sur une notoriété importante : il a été directeur de campagne de Ségolène Royal à la présidence.
Une progression de la droite ?
Pourtant, les Dijonnais ont voté à 52,2 % pour Nicolas Sarkozy en mai ; une progression non négligeable pour la droite locale. Mais un récent sondage TNS Sofres donne François Rebsamen vainqueur avec 56 % des voix.
Le candidat UMP, François-Xavier Dugourd, arriverait deuxième avec 35 % des voix. Ce chef d'entreprise dijonnais a parcouru les couloirs du Conseil régional de Bourgogne avant de devenir conseiller municipal de Dijon dans l'opposition en 2001. Depuis 2004, il est Conseiller général de Côte d'or et vice-président de la commission des Affaires sociales. Au nom "d'une nouvelle étape pour Dijon", il reste un candidat important pour les prochaines élections. Le même sondage place loin derrière les autres candidats ; Yves Japiot avec 4 % (DVD), Jacqueline Lambert avec 3 % (LO) et Jean Claude Cinquin avec 2 % (LCR).