Communiqué de presse du collectif Génocide Made in France, 16 octobre 2008.
PALAIS DE JUSTICE DE PARIS ; 5 NOVEMBRE 2008, 9h00 du matin, 24ème Chambre
PLAIGNANT : Hubert Védrine, complice dans le génocide des tutsi du Rwanda
DANS LE BOX DES ACCUSÉS : le collectif Génocide Made in France
Xavier Renou et Mariama Keïta risquent tous deux une peine de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Génocide Made in France diffuse à cette occasion un documentaire citoyen qui résume le rôle
de la France au Rwanda, et appelle chacun à le faire connaître le plus largement possible.
Les faits
Le 28 nov. 2007, H. Védrine est recouvert d’un colorant alimentaire rouge. La presse, avertie,
ne relaie pas l’information. Les images filmées par une équipe de M6 ce jour-là sont détruites,
et le reportage annulé par la chaîne. H. Védrine porte plainte pour « agression avec violence »,
« dégradation » et « diffamation ». Estimant les tâches, pourtant délébiles, faites sur son
« costume Lanvin, et son manteau en cachemire, d’une valeur de 2900 Euros » plus essentielles
que les accusations publiques de complicité de génocide portées contre lui, il abandonne la diffamation
au profit d’une simple « atteinte à l’honneur », moins susceptible d’entraîner un débat fâcheux
sur son rôle dans! le génocide (1).
La chasse aux images
Le même jour, les images de l'action sont diffusées sur Internet. Les conseils d'Hubert Védrine
invoquent alors la législation happy slapping, adoptée pour réprimer des violences juvéniles,
réelles et gratuites, pour faire censurer ces images et donc les informations qui s'y rapportent !
C’est logique : la défense des réputations mal assises a toujours nécessité beaucoup de contorsions.
Toutefois, le collectif a produit depuis un documentaire de 15 minutes sur le rôle de la France
au Rwanda qui reprend ces images et explique pourquoi le collectif a voulu sensibiliser ses concitoyens,
H. Védrine compris. Génocide made in France invite donc tous ceux qui n'acceptent pas l'impunité
à regarder le film, à le diffuser très largement et à le mettre en lien sur le plus de sites Internet et blo!
gs possible avant son éventuelle interdiction.
« En abandonnant sa plainte pour diffamation, Hubert Védrine cherche à éviter que la Justice ne
se penche sur son rôle dans le génocide des Tutsi au Rwanda, relève Xavier Renou porte-parole
du collectif Génocide Made in France. Mais nous n’avons pas l’intention de cesser notre combat
contre l’impunité tant que les complices français du génocide n’auront pas tous été jugés ! »
Contacts
Xavier RENOU, porte-parole, 06 64 18 34 21.
Yvette, porte-parole, 01 40 35 03 03.
www.genocidemadeinfrance.com
Génocide Made in France dénonce l’impunité dont bénéficient les complices français - politiques,
militaires de haut rang, ambassadeurs - du génocide des Tutsi de 1994. Après une première
action au Louvre, dont les bassins avaient été teintés de faux sang, des actions furent menées au
Trocadéro où fut reconstitué un charnier symbolisant ceux du Rwanda, à la Cité de l’immigration
avec l’inauguration en grande pompe d’une aile dédiée aux crimes de la « Françafrique », ou encore
à la vente des effets personnels de François Mitterrand pendant laquelle furent proposés aux
admirateurs de l’ancien président de la République des machettes, crânes et autres souvenirs de
la politique qu'il mena au Rwanda.
1. Il n’est donc pas diffamatoire de qualifier Hubert Védrine de « complice de génocide »
pour son rôle dans le soutien à l’extermination d’un million de Tutsi du Rwanda en 1994. CQFD
http://www.desobeir.net
PALAIS DE JUSTICE DE PARIS ; 5 NOVEMBRE 2008, 9h00 du matin, 24ème Chambre
PLAIGNANT : Hubert Védrine, complice dans le génocide des tutsi du Rwanda
DANS LE BOX DES ACCUSÉS : le collectif Génocide Made in France
Xavier Renou et Mariama Keïta risquent tous deux une peine de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Génocide Made in France diffuse à cette occasion un documentaire citoyen qui résume le rôle
de la France au Rwanda, et appelle chacun à le faire connaître le plus largement possible.
Les faits
Le 28 nov. 2007, H. Védrine est recouvert d’un colorant alimentaire rouge. La presse, avertie,
ne relaie pas l’information. Les images filmées par une équipe de M6 ce jour-là sont détruites,
et le reportage annulé par la chaîne. H. Védrine porte plainte pour « agression avec violence »,
« dégradation » et « diffamation ». Estimant les tâches, pourtant délébiles, faites sur son
« costume Lanvin, et son manteau en cachemire, d’une valeur de 2900 Euros » plus essentielles
que les accusations publiques de complicité de génocide portées contre lui, il abandonne la diffamation
au profit d’une simple « atteinte à l’honneur », moins susceptible d’entraîner un débat fâcheux
sur son rôle dans! le génocide (1).
La chasse aux images
Le même jour, les images de l'action sont diffusées sur Internet. Les conseils d'Hubert Védrine
invoquent alors la législation happy slapping, adoptée pour réprimer des violences juvéniles,
réelles et gratuites, pour faire censurer ces images et donc les informations qui s'y rapportent !
C’est logique : la défense des réputations mal assises a toujours nécessité beaucoup de contorsions.
Toutefois, le collectif a produit depuis un documentaire de 15 minutes sur le rôle de la France
au Rwanda qui reprend ces images et explique pourquoi le collectif a voulu sensibiliser ses concitoyens,
H. Védrine compris. Génocide made in France invite donc tous ceux qui n'acceptent pas l'impunité
à regarder le film, à le diffuser très largement et à le mettre en lien sur le plus de sites Internet et blo!
gs possible avant son éventuelle interdiction.
« En abandonnant sa plainte pour diffamation, Hubert Védrine cherche à éviter que la Justice ne
se penche sur son rôle dans le génocide des Tutsi au Rwanda, relève Xavier Renou porte-parole
du collectif Génocide Made in France. Mais nous n’avons pas l’intention de cesser notre combat
contre l’impunité tant que les complices français du génocide n’auront pas tous été jugés ! »
Contacts
Xavier RENOU, porte-parole, 06 64 18 34 21.
Yvette, porte-parole, 01 40 35 03 03.
www.genocidemadeinfrance.com
Génocide Made in France dénonce l’impunité dont bénéficient les complices français - politiques,
militaires de haut rang, ambassadeurs - du génocide des Tutsi de 1994. Après une première
action au Louvre, dont les bassins avaient été teintés de faux sang, des actions furent menées au
Trocadéro où fut reconstitué un charnier symbolisant ceux du Rwanda, à la Cité de l’immigration
avec l’inauguration en grande pompe d’une aile dédiée aux crimes de la « Françafrique », ou encore
à la vente des effets personnels de François Mitterrand pendant laquelle furent proposés aux
admirateurs de l’ancien président de la République des machettes, crânes et autres souvenirs de
la politique qu'il mena au Rwanda.
1. Il n’est donc pas diffamatoire de qualifier Hubert Védrine de « complice de génocide »
pour son rôle dans le soutien à l’extermination d’un million de Tutsi du Rwanda en 1994. CQFD
http://www.desobeir.net