Comment votre iPhone vous espionne...
http://www.lesmotsontunsens.com/comment-votre-iphone-vous-espionne-7643
13 juillet 2010 15:44, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Au mieux, Apple éprouve les pires difficultés à sécuriser ses logiciels. Au pire, la firme laisse volontairement trainer des failles de sécurité. Dans un cas comme dans l'autre, les fondus de l'iPhone ont du souci à se faire... Le ver est dans la pomme.
Failles de sécurité dans l'iPhone
Pour pirater de façon "conventionnelle" les données personnelles contenues dans un iPhone, il faut d'abord le jailbreaker pour ensuite y installer un mouchard, avec tous les risques que cela comporte. L'opération est longue et fastidieuse. En plus, elle laisse des traces. Trop dur ! Parlez-en à ces cinquante Roumains (hommes d'affaires, docteurs, ingénieurs, juge, officier de police) qui viennent de se faire alpaguer en utilisant cette méthode...
Présumé iPhonant
Mais l'iPhone s'est vendu à plus de 50 millions d'exemplaires depuis sa mise sur le marché en 2007. Assez pour aiguiser l'appétit des agences de sécurité US, qui cherchent à mieux cerner la bestiole. Le résultat est sans appel. "Il y a beaucoup de problèmes de sécurité dans la conception de l'iPhone, qui retient davantage de renseignements personnels que n'importe quel autre appareil", a affirmé Jonathan Zdziarski au Daily Telegraph. Cet ex-pirate informatique, aujourd'hui reconverti dans la formation des forces de police, a aussi déclaré qu'il soupçonnait que la sécurité de l'iPhone avait été volontairement négligée. Allez savoir pourquoi...
Trois exemples
Primo, le clavier de l'iPhone offre un cache de saisie permettant la correction syntaxique, d'une efficacité redoutable : il conserve en mémoire tout ce qui a été tapé sur le clavier au cours des 3 à 12 derniers mois. Deuxio, chaque fois qu'une application de localisation est fermée, l'appareil capture sa dernière position et la stocke. Tercio, les photos prises à partir d'un iPhone sont taguées. Il est par exemple possible, à partir d'une image publiée sur Internet, de connaître exactement le lieu de la scène ainsi que le numéro de série de l'appareil mis à contribution. Et, bien évidemment, il est quasiment impossible de désactiver ces fonctionnalités.
L'iPhone touche l'iFond ?
"Vous pensez que tout est supprimé, mais pour quiconque connait un peu la question, récupérer cette information est facile" admet Sam Brothers, un chercheur spécialisé travaillant pour les services de protection des frontières. Et sans laisser de trace, avec ça. Une opportunité pour les pandores. Une aubaine pour les barbouzes peu scrupuleuses et autres espions du dimanche. Si on n'arrête pas le progrès, quelquefois, c'est le progrès qui vous arrête... Vae victis.
De l'iPhone 3G$ à l'iPhone 4, une nouvelle faille ?
Comme le relevait récemment l'UFC-Que Choisir, à l'occasion de la sortie de la dernière mouture du joujou, Apple et ses partenaires commerciaux s'octroient la possibilité de collecter, d'utiliser et de partager les données de localisation géographique en temps réel des utilisateurs à des fins publicitaires. Et bientôt, l'appareil pourra exploiter vos conversations ? En tout bien tout honneur, bien sûr. La boucle est bouclée.
http://www.lesmotsontunsens.com/comment-votre-iphone-vous-espionne-7643
13 juillet 2010 15:44, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Au mieux, Apple éprouve les pires difficultés à sécuriser ses logiciels. Au pire, la firme laisse volontairement trainer des failles de sécurité. Dans un cas comme dans l'autre, les fondus de l'iPhone ont du souci à se faire... Le ver est dans la pomme.
Failles de sécurité dans l'iPhone
Pour pirater de façon "conventionnelle" les données personnelles contenues dans un iPhone, il faut d'abord le jailbreaker pour ensuite y installer un mouchard, avec tous les risques que cela comporte. L'opération est longue et fastidieuse. En plus, elle laisse des traces. Trop dur ! Parlez-en à ces cinquante Roumains (hommes d'affaires, docteurs, ingénieurs, juge, officier de police) qui viennent de se faire alpaguer en utilisant cette méthode...
Présumé iPhonant
Mais l'iPhone s'est vendu à plus de 50 millions d'exemplaires depuis sa mise sur le marché en 2007. Assez pour aiguiser l'appétit des agences de sécurité US, qui cherchent à mieux cerner la bestiole. Le résultat est sans appel. "Il y a beaucoup de problèmes de sécurité dans la conception de l'iPhone, qui retient davantage de renseignements personnels que n'importe quel autre appareil", a affirmé Jonathan Zdziarski au Daily Telegraph. Cet ex-pirate informatique, aujourd'hui reconverti dans la formation des forces de police, a aussi déclaré qu'il soupçonnait que la sécurité de l'iPhone avait été volontairement négligée. Allez savoir pourquoi...
Trois exemples
Primo, le clavier de l'iPhone offre un cache de saisie permettant la correction syntaxique, d'une efficacité redoutable : il conserve en mémoire tout ce qui a été tapé sur le clavier au cours des 3 à 12 derniers mois. Deuxio, chaque fois qu'une application de localisation est fermée, l'appareil capture sa dernière position et la stocke. Tercio, les photos prises à partir d'un iPhone sont taguées. Il est par exemple possible, à partir d'une image publiée sur Internet, de connaître exactement le lieu de la scène ainsi que le numéro de série de l'appareil mis à contribution. Et, bien évidemment, il est quasiment impossible de désactiver ces fonctionnalités.
L'iPhone touche l'iFond ?
"Vous pensez que tout est supprimé, mais pour quiconque connait un peu la question, récupérer cette information est facile" admet Sam Brothers, un chercheur spécialisé travaillant pour les services de protection des frontières. Et sans laisser de trace, avec ça. Une opportunité pour les pandores. Une aubaine pour les barbouzes peu scrupuleuses et autres espions du dimanche. Si on n'arrête pas le progrès, quelquefois, c'est le progrès qui vous arrête... Vae victis.
De l'iPhone 3G$ à l'iPhone 4, une nouvelle faille ?
Comme le relevait récemment l'UFC-Que Choisir, à l'occasion de la sortie de la dernière mouture du joujou, Apple et ses partenaires commerciaux s'octroient la possibilité de collecter, d'utiliser et de partager les données de localisation géographique en temps réel des utilisateurs à des fins publicitaires. Et bientôt, l'appareil pourra exploiter vos conversations ? En tout bien tout honneur, bien sûr. La boucle est bouclée.