Une politique misogyne, raciste et colonialiste
L'Agence Régionale de Santé, sous l'égide de l'État français, pousse à la stérilisation des femmes dans les territoires d'Outre-mer. En raison d'une pénurie nationale de pilules abortives à Mayotte, l'État français a lancé une propagande pro-stérilisation. L'ARS propose une stérilisation par ligature des trompes aux jeunes mères à l'hôpital, dans les centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) et chez les sages-femmes, tandis qu'en France métropolitaine l'obtention d'une ligature des trompes implique des démarches longues, complexes et volontairement décourageantes.
À Mayotte, le pouvoir médical étant majoritairement détenu par des hommes blancs venus de métropole, les Mahoraises subissent des pressions racistes et misogynes dans la prise en charge médicale de leur santé reproductive. L'ARS propose cette solution de stérilisation pour contrer une natalité croissante à Mayotte sous couvert d'une urgence sanitaire. Cette politique traduit une pensée coloniale dans laquelle les personnes racisées sont considérées comme trop nombreuses, rappelant la période des années 1960 et 1970.
À cette époque, les femmes blanches étaient incitées à procréer alors qu'on empêchait les femmes noires de le faire. L'avortement était encore illégal en métropole et la pilule tout juste légalisée. À la Réunion, de nombreuses filles et femmes racisées étaient victimes de stérilisations, d'avortements et de contraceptions forcées.
À Mayotte, l'État français met également en place des politiques coloniales de division et de persécution racistes qui se traduisent par des déplacements forcés d'enfants et d'adultes comorien.nes Les Comorien.nes sont exclu.es et privé.es de soins, n'ont pas accès à l'Aide Médicale d'État et sont refusé.es dans les centres de PMI.
Cette discrimination raciale, accroît la précarité de femmes déjà exploitées et vulnérables.
C'est pour cela que notre association continue de lutter pour les droits de toutes les femmes et pour une justice reproductive égalitaire sur l'ensemble du territoire.
Ozez le féminisme
L'Agence Régionale de Santé, sous l'égide de l'État français, pousse à la stérilisation des femmes dans les territoires d'Outre-mer. En raison d'une pénurie nationale de pilules abortives à Mayotte, l'État français a lancé une propagande pro-stérilisation. L'ARS propose une stérilisation par ligature des trompes aux jeunes mères à l'hôpital, dans les centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) et chez les sages-femmes, tandis qu'en France métropolitaine l'obtention d'une ligature des trompes implique des démarches longues, complexes et volontairement décourageantes.
À Mayotte, le pouvoir médical étant majoritairement détenu par des hommes blancs venus de métropole, les Mahoraises subissent des pressions racistes et misogynes dans la prise en charge médicale de leur santé reproductive. L'ARS propose cette solution de stérilisation pour contrer une natalité croissante à Mayotte sous couvert d'une urgence sanitaire. Cette politique traduit une pensée coloniale dans laquelle les personnes racisées sont considérées comme trop nombreuses, rappelant la période des années 1960 et 1970.
À cette époque, les femmes blanches étaient incitées à procréer alors qu'on empêchait les femmes noires de le faire. L'avortement était encore illégal en métropole et la pilule tout juste légalisée. À la Réunion, de nombreuses filles et femmes racisées étaient victimes de stérilisations, d'avortements et de contraceptions forcées.
À Mayotte, l'État français met également en place des politiques coloniales de division et de persécution racistes qui se traduisent par des déplacements forcés d'enfants et d'adultes comorien.nes Les Comorien.nes sont exclu.es et privé.es de soins, n'ont pas accès à l'Aide Médicale d'État et sont refusé.es dans les centres de PMI.
Cette discrimination raciale, accroît la précarité de femmes déjà exploitées et vulnérables.
C'est pour cela que notre association continue de lutter pour les droits de toutes les femmes et pour une justice reproductive égalitaire sur l'ensemble du territoire.
Ozez le féminisme