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    qualité du sperme en baisse

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    qualité du sperme en baisse Empty qualité du sperme en baisse

    Message par bye Ven 28 Fév - 12:39

    Midi-Pyrénées particulièrement touchée par la baisse de qualité du sperme
    http://midi-pyrenees.france3.fr/2014/02/27/midi-pyrenees-particulierement-touchee-par-la-baisse-de-qualite-du-sperme-423785.html
    • Par Véronique Haudebourg
    • Publié le 27/02/2014 | 16:15, mis à jour le 27/02/2014 | 16:46

    Une étude révèle que c'est dans le Sud-ouest que le sperme a la plus perdu de sa qualité ces 16 dernières années. Selon les chercheurs, l'utilisation de pesticides dans l'agriculture en serait en cause.
    Les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine sont particulièrement touchées par la baisse de qualité du sperme, générale en France. C'est ce que révèle une étude menée par l'Invs (institut national de veille sanitaire) et l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et publiée par la revue Reproduction (article en anglais) et relayée par nos confrères du Monde (article payant).

    La concentration du sperme des Français a chuté d'un tiers en 16 ans. les chiffres étaient déjà connu mais l'étude n'avait jamais été affinée au niveau régional. Si l'Aquitaine arrive en tête des chutes de concentration, Midi-Pyrénées est celle dont le pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale est les plus faibles de France. Certes on est encore loin des niveaux à atteindre pour parler d'infertilité mais tout de même.

    Les chercheurs donnent à cela une raison environnementale liée à l'utilisation de pesticides dans le monde agricole. Midi-Pyrénées est en effet la deuxième région de France en terme de surface agricole cultivée et la première pour le nombre d'exploitations tandis que l'Aquitaine arrive en tête pour le nombre d'emplosi dans le secteur agricole et en deuxième position pour la surface agricole cultivée.

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    qualité du sperme en baisse Empty Re: qualité du sperme en baisse

    Message par bye Ven 28 Fév - 12:39

    Les Français inégaux devant la baisse de la qualité du sperme
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/27/les-francais-inegaux-devant-la-baisse-de-la-qualite-du-sperme_4374235_3224.html
    LE MONDE | 27.02.2014 à 11h22 • Mis à jour le 27.02.2014 à 14h52 | Par Paul Benkimoun
    Quasiment aucune région française n'y échappe : la qualité du sperme décline. Une forte baisse de la concentration de spermatozoïdes – de près d'un tiers sur une période de seize ans – avait déjà été constatée au niveau national. Le phénomène a cette fois été analysé au niveau régional par une équipe réunissant des chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), chargés de la base de données « Fivnat ».
    Mise en ligne lundi 24 février sur le site de la revue Reproduction, leur étude met en évidence que la tendance n'épargne aucune région, mais souligne des disparités. L'Aquitaine et Midi-Pyrénées présentent un déclin plus marqué que la moyenne.
    Pour les auteurs, ces résultats renforcent l'hypothèse d'un effet d'une exposition environnementale à des perturbateurs endocriniens. Ces deux régions ont en effet une forte vocation agricole et la population y est particulièrement exposée aux pesticides.

    En décembre 2012, le docteur Joëlle Le Moal de l'InVS et ses collègues avaient publié dans Human Reproduction les résultats d'une étude de grande ampleur portant sur 26 000 hommes. Ils faisaient partie de couples ayant participé à un programme d'assistance médicale à la procréation (AMP) dans les 126 principaux centres de France métropolitaine, entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2005.
    L'avantage de ce choix était de disposer pour chacun des participants de deux spermogrammes, ce qui renseignait sur la concentration en spermatozoïdes du sperme, sur leur morphologie (normale ou non) et leur motilité, soit leur aptitude à se déplacer. N'avaient été inclus que les hommes dont la partenaire était définitivement stérile. Les chercheurs justifiaient ce critère par le fait que les participants sélectionnés n'avaient a priori aucune raison d'avoir une qualité de sperme différente de celui de la population masculine générale.
    L'étude avait montré « une diminution significative et continue de la concentration du sperme atteignant 32,2 % sur la période étudiée ». Pour un homme de 35 ans, la concentration moyenne passait de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre (ml) de sperme en 1989 à 49,9 millions/ml en 2005. Fait notable, les auteurs constataient un déclin régulier d'en moyenne 1,9 % par an.
    PAS D'INFLUENCE DE FACTEURS GÉNÉTIQUES
    De même, le pourcentage de spermatozoïdes ayant une morphologie normale était passé de 60,9 % en 1985 à 39,2 % en 2005. Même si ces données restaient loin des niveaux où l'on commence à parler d'infertilité (en dessous de 20 millions/ml), elles n'en constituaient pas moins le marqueur d'une évolution défavorable.
    Dans la nouvelle étude, « nous avons repris exactement le même échantillon et avons comparé la dynamique des tendances dans les 21 régions de France métropolitaine », explique le docteur Le Moal. L'influence de facteurs génétiques ne peut pas jouer fortement sur une période de seize ans, indique la chercheuse. L'explication relève donc plus vraisemblablement de facteurs environnementaux ou comportementaux.
    « Le caractère ubiquitaire de la baisse est compatible avec l'effet de facteurs environnementaux à l'oeuvre sur tout le territoire », souligne le docteur Le Moal. Toutefois, certaines régions sortent du lot. L'Aquitaine présente une tendance linéaire plus prononcée à une diminution de la concentration en spermatozoïdes. Pour Midi-Pyrénées, qui avait la valeur moyenne la plus basse en 1989, la baisse s'est poursuivie et la région se situait toujours au dernier rang en 2005.
    EVOLUTION POSITIVE EN FRANCHE-COMTÉ ET EN BRETAGNE
    Ces deux régions présentaient également une tendance plus marquée que l'ensemble du territoire à une diminution du pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale. La Franche-Comté et la Bretagne ont connu au contraire une évolution positive.
    Les populations des deux régions où l'étude met en lumière des évolutions négatives importantes n'ont pas de particularités physiques, notamment pour leur indice de masse corporelle. Ces territoires ne font pas non plus partie de ceux où les taux de consommation de tabac ou d'alcool sont les plus élevés. Les auteurs cherchent plutôt l'explication du côté des facteurs environnementaux.
    Aquitaine comme Midi-Pyrénées sont fortement agricoles : l'Aquitaine est la première région française pour l'emploi dans ce secteur et la deuxième pour le nombre d'exploitations ; Midi-Pyrénées est la première région pour le nombre d'exploitations et la deuxième pour la surface cultivée, précisent les auteurs de l'étude.
    Elles présentent une population importante susceptible d'être exposée à des produits tels que les pesticides, pouvant perturber le bon fonctionnement hormonal. Leurs activités viticoles « sont celles où l'on utilise le plus de pesticides proportionnellement à la surface agricole », précise Joëlle Le Moal.
    « Il est très important de surveiller la qualité du sperme, car c'est un biomarqueur sensible aux expositions environnementales et corrélé à l'espérance de vie », insiste le docteur Le Moal. C'est l'objet du Réseau santé reproductive humaine et environnement général (dont l'acronyme en anglais est Hurgent), lancé en décembre 2013, par l'InVS, à l'échelon européen.
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    qualité du sperme en baisse Empty Re: qualité du sperme en baisse

    Message par bye Ven 28 Fév - 12:40

    Santé: La qualité du sperme des Français décline plus fortement dans certaines régions
    http://www.20minutes.fr/societe/1310886-20140227-sante-qualite-sperme-francais-decline

    Créé le 27/02/2014 à 18h56 -- Mis à jour le 27/02/2014 à 19h35

    SANTE - Cette baisse serait notamment due aux perturbateurs endocriniens...
    La qualité du sperme français décline. Une forte baisse de la concentration de spermatozoïdes a été constatée au niveau national –une diminution de près d'un tiers sur une période de seize ans. Mais, cette fois, le phénomène a été analysé au niveau des régions par une équipe mixte issue de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), comme l'explique ce papier du Monde.
    Les perturbateurs endocriniens en cause
    L'étude, publiée dans la revue Reproduction, met en évidence une tendance hexagonale. Mais elle note surtout des disparités selon les régions, ce qui permet de lier environnement et fertilité masculine. L'Aquitaine et le Midi-pyrénées accusent en effet un déclin plus marqué que la moyenne, amenant les auteurs à conclure à une exposition plus importante des habitants de la région aux perturbateurs endocriniens.
    >> A lire par ici Le surpoids nuit gravement à vos spermatozoïdes
    Une concentration de spermatozoïdes en baisse
    En décembre 2012, déjà, le docteur Joëlle Le Moal de l'InVS avait publié dans Human Reproduction les résultats d'un travail portant sur 26.000 hommes. Ils faisaient partie de couples ayant participé à un programme d'assistance médicale à la procréation (AMP), entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2005. L'étude avait montré «une diminution significative et continue de la concentration du sperme atteignant 32,2 % sur la période étudiée». Pour un homme de 35 ans, la concentration moyenne passait de 73,6 millions de spermatozoïdes par millilitre (ml) de sperme en 1989 à 49,9 millions/ml en 2005.
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    qualité du sperme en baisse Empty Re: qualité du sperme en baisse

    Message par bye Mar 4 Mar - 13:41

    Pesticides : spermatozoïdes en voie de disparition?
    http://www.lesinrocks.com/2014/02/28/actualite/pesticides-spermatozoides-voie-de-disparition-11483381/

    28/02/2014 | 18h27
    Selon un rapport de l’Institut de Veille Sanitaire, les pesticides largement utilisés dans les régions viticoles favoriseraient la stérilité. Un point de vue à nuancer pour Vincent Laudet de l’ENS de Lyon.
    Sperme et vignes, la mauvaise équation ? Une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) montre une baisse de la qualité du sperme de près d’un tiers entre 1989 et 2005 en France. La baisse est plus inquiétante en Aquitaine et dans les Midi-Pyrénées, deux régions viticoles, où la concentration en pesticide est donc la plus forte. Pour l’InVS, ces résultats montrent un lien évident entre utilisation intensive de pesticides et baisse de la fertilité. Pour Vincent Laudet, spécialiste des perturbateurs endocriniens et professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, il faut être prudent face à ces résultats, qui ne peuvent pas faire office de preuve.
    Une étude récente de l’InVS pointe un lien entre perte de la qualité du sperme et l’utilisation massive de pesticides. Est-ce prouvé ?
    En réalité, même si cette étude est très intéressante, elle ne fait que montrer une corrélation et pas un lien causal. C’est une distinction qu’il est très important de relever. Pour ce qui est des pesticides, c’est très compliqué d’établir un lien causal. A part en cas d’accident industriel ou d’exposition professionnelle très forte, c’est presque impossible. Il y a toujours une multiplicité de facteur qui entre en jeu et qui complexifie l’analyse. C’est très important de rappeler cela car les lobbies industriels vont toujours utiliser cet argument : sans lien causal, passez votre chemin. Pour en trouver un, il faut qu’il y ait à la fois de nombreuses corrélations, des effets mesurables chez des organismes témoins comme des souris ou des poissons et un certain niveau d’exposition. Or, comme on ne peut pas faire de manip en labo sur l’homme, c’est très difficile à obtenir.
    Depuis combien de temps a-t-on des soupçons sur les effets des pesticides sur l’homme et sa reproduction ?
    Cela fait environ trente ou quarante ans qu’on se pose la question d’une perturbation endocrinienne par l’environnement et de ses effets sur la santé de l’homme. Il y avait eu le cas du Distilbène, un produit qu’on donnait aux femmes enceintes pour lutter contre les avortements spontanés dans les années 30. On s’est aperçu que les filles des femmes traitées développaient un cancer très grave et très rare. Cela a été l’un des premiers exemples de perturbation endocrinienne avérée. Puis, on s’est aperçu que de nombreuses espèces sauvages avaient des troubles de la reproduction. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à émettre l’hypothèse du lien avec les pesticides.
    Est-ce que la disparition progressive des abeilles serait liée à une perturbation de leur reproduction ?
    Le cas des abeilles est un exemple typique de la complexité de ce type d’études. C’est un cas très compliqué. Déjà, on connaît très mal le système hormonal des abeilles. Ensuite, il n’y a pas qu’un seul facteur qui entre en jeu. L’hypothèse la plus probable est que l’exposition à certaines molécules, dont les pesticides, fait baisser leur système immunitaire et les rend plus vulnérables à certaines maladies. Donc c’est difficile de créer un lien direct et avéré avec l’utilisation des pesticides, mais on peut facilement imaginer un effet par ricochet. Ensuite, comme les abeilles sont exposées sur de très longues périodes à de multiples produits en doses faibles, il est difficile pour les scientifiques d’étudier cela en laboratoire. On sait très bien reproduire une exposition à des doses fortes sur une courte période, mais dès que de nombreux produits différents entre en compte avec une durée d’exposition prolongée, ça devient très compliqué à comprendre.
    Qu’est-ce qui explique selon vous que malgré tous les doutes qui pèsent sur les pesticides, ils soient encore autant utilisés ?
    Tout d’abord, si les industriels utilisent ces produits, c’est parce qu’il y a un bénéfice direct, d’un point de vue industriel, ou pour le consommateur. Je suis personnellement convaincu des effets délétères des pesticides sur la santé, mais il faut plus que ça pour créer une politique de santé publique. D’autant qu’il y aura toujours des gens de mauvaise foi pour vous dire “vous n’avez pas de preuve directe, donc circulez, y a rien à voir”. Après, il y a quand même un consensus scientifique pour dire qu’il y a des effets des produits chimiques sur la santé et qu’il y a des expositions trop fortes ou des cas où il y a un effet sur la santé en dessous des doses recommandées. C’est la cas du Bisphénol A, par exemple.
    Quelles sont les précautions à prendre pour se protéger ?
    On ne peut pas décider de tout interdire d’un coup. Comme je l’ai déjà dit, si les industriels utilisent certains produits, c’est parce qu’ils ont leur utilité. Pour le Bisphénol A, s’il y a une telle exposition, c’est parce qu’on vit dans une civilisation du plastique, c’est la première source d’exposition aux perturbateurs endocriniens avec les pesticides. Donc, on ne va pas interdire le plastique. Après, il y a des précautions simples. Par exemple, ne jamais réchauffer de plat dans des barquettes en plastique au micro-ondes. En amont, il me paraît essentiel de toujours étudier les molécules avant de les utiliser, pour trouver d’éventuels dangers. C’est devenu obligatoire depuis la directive européenne Reach de 2007. C’est une précaution simple et essentielle qui peut vraiment porter ses fruits, surtout qu’on sait faire aujourd’hui des tests très efficaces.

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