LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

Débattons en toute liberté, dans le respect de l’autre, sur tous les sujets qui composent notre société : politique, économie, environnement, religion, philosophie, paranormal, sciences, famille, santé, mode, sexualité, loisirs, sports, divertissements…

Derniers sujets

» Attal contre la jeunesse
par bye Lun 22 Avr - 8:41

» Ce mercredi 10 avril, le Pacte sur la migration et l’asile est soumis au vote des députés européens : s’ils sont adoptés, ces textes entraineront une forte dégradation des conditions d’accueil des demandeurs d’asile partout en Europe, et particulièrement
par bye Ven 12 Avr - 10:20

» Groupes de « niveaux », groupes de « besoins » : le gouvernement acte le tri social !
par bye Lun 8 Avr - 17:09

» ETUDE « ELIPA 2 »: ENTRE TENDANCES ENCOURAGEANTES ET OBSTACLES PERSISTANTS À L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS EN FRANCE
par bye Lun 25 Mar - 18:01

» 21 mars : Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale
par bye Sam 23 Mar - 9:50

» Les conséquences des dispositions du décret Piantedosi un an après
par bye Ven 8 Mar - 20:36

» Victoire féministe : L'avortement devient une liberté garantie par la Constitution !
par bye Mar 5 Mar - 16:29

» UN 24 FÉVRIER 2024 PLACÉ SOUS LE SIGNE DU RASSEMBLEMENT ET POUR LA PAIX EN UKRAINE
par bye Ven 23 Fév - 10:09

» tournant du 18 février
par bye Lun 19 Fév - 11:26

» Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs » !
par bye Mer 14 Fév - 21:27

» ACTUALITÉ SOCIÉTÉ ET POLITIQUE
par gramophone Jeu 18 Jan - 19:27

» l'amour libre
par gramophone Mer 27 Déc - 15:35

» Pacte sur la migration et l’asile : un accord trouvé mais déjà fortement critiqué
par bye Ven 22 Déc - 19:40

» En Argentine, Javier Milei, candidat ultra-libéral, climatosceptique et antiféministe, vient d’être élu Président du pays
par gramophone Dim 10 Déc - 13:14

» Cours criminelles départementales : une justice de seconde classe.
par bye Sam 9 Déc - 11:36

» PISA 2022
par bye Mar 28 Nov - 10:39

» Le 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
par bye Mer 22 Nov - 15:03

» Narges Mohammadi et Anne L'Huillier ont reçu le prix Nobel de la paix et celui de physique en octobre 2023
par bye Jeu 16 Nov - 12:47

» Pour une pédagogie de la libération et de la solidarité : comment nous résistons à la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
par bye Lun 13 Nov - 17:31

» conflit Israël- Palestine
par bye Ven 3 Nov - 18:51

» pornocriminalité
par bye Ven 29 Sep - 8:54

» Pénalisation des clients prostitueurs
par bye Lun 4 Sep - 12:02

» La loi Rilhac est passée, « enfin » ?
par bye Sam 19 Aoû - 9:06

» Pacte sur la migration et l’asile
par bye Lun 31 Juil - 19:43

» Mobilisation contre l'assistanat sexuel : Le président Macron doit arrêter de faire planer le doute
par bye Ven 21 Juil - 18:17

» Pacte sur la migration et l’asile : accélération des négociations dans un contexte de tensions entre les États membres
par bye Mar 18 Juil - 8:11

» Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? Entretien avec Denis Merklen
par bye Lun 17 Juil - 17:40

» Droits des femmes en Europe : les Etats membres refusent la criminalisation du viol
par bye Jeu 13 Juil - 18:55

» Comment espérer mettre fin aux violences masculines avec des policiers et des magistrats sexistes et racistes ?
par bye Jeu 15 Juin - 19:33

» MAYOTTE : CE QUI SE JOUE DERRIÈRE L’OPÉRATION WUAMBUSHU
par bye Jeu 15 Juin - 19:28

» https://www.france-terre-asile.org/communiques-presse/communiques-de-presse/empechons-la-violence-communique
par bye Sam 3 Juin - 9:04

» Exposition des mineur·es à la pornographie : les chiffres édifiants de l'ARCOM
par bye Ven 26 Mai - 11:32

» Le SNU hors l’école
par bye Mar 23 Mai - 9:14

» Réforme de l'asile dans l'UE : le Parlement adopte ses positions ; le Conseil entre en terrain inconnu.
par bye Jeu 18 Mai - 9:52

» Festival de Cannes : Pas d'honneur pour les agresseurs !
par bye Mar 16 Mai - 18:55

» Choisissons la solidarité !
par bye Mer 10 Mai - 12:26

» Propagande pro-stérilisations à Mayotte, en pleine pénurie de pilules abortives : une politique française coloniale et misogyne !
par bye Ven 28 Avr - 12:17

» Accueillir les Afghanes : pour un accueil d'urgence des femmes afghanes
par bye Ven 21 Avr - 19:17

» Loi de programmation militaire : la mobilisation des pacifistes doit être à la hauteur des enjeux
par bye Ven 21 Avr - 12:19

» Le 13 avril, la justice doit ordonner le blocage des sites pornocriminels qui exposent les mineur.es à des contenus pornographiques, violents et traumatiques.
par bye Jeu 13 Avr - 9:47

» SOMMET FRANCO-BRITANNIQUE : LA FRANCE NE PEUT PLUS RESTER COMPLICE DES POLITIQUES INDIGNES DU ROYAUME-UNI
par bye Ven 7 Avr - 8:45

» Royaume-Uni : un nouveau projet de loi piétine le droit d’asile
par bye Dim 2 Avr - 9:56

» PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
par bye Mar 7 Fév - 19:11

» Présidence suédoise du Conseil de l’Union européenne : plus de sécurité, moins de solidarité ?
par bye Mer 1 Fév - 10:33

» Les femmes grandes perdantes de la réforme des retraites : Appel à la manifestation !
par bye Mer 18 Jan - 17:58

» L’école est inégalitaire… …encore et encore
par bye Sam 31 Déc - 16:13

» Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins
par bye Jeu 22 Déc - 7:07

» Pour le 25 novembre, journée internationale de lutte pour l’élimination des violences masculines à l’égard des femmes, nous appelons à une contre-offensive féministe qui combat à la racine le continuum des violences patriarcales.
par bye Sam 26 Nov - 8:56

» Méditerranée centrale : l’UE présente un plan d’action axé sur le renforcement de la coopération avec les pays tiers
par bye Ven 25 Nov - 9:19

» Journée mondiale pour la protection des enfants contre la pédocriminalité
par bye Ven 18 Nov - 13:24

» Cartographier les inégalités sociales entre écoles
par bye Lun 14 Nov - 9:03

» La Grande Cause définitivement classée sans suite ?
par bye Ven 11 Nov - 11:34

» Brésil – Quand l’extrême droite fait école
par bye Ven 4 Nov - 17:25

» Les Européens face au gouffre de la précarité
par bye Ven 4 Nov - 17:17

» COP27, ou comment répondre aux impacts du changement climatique ?
par bye Jeu 3 Nov - 18:37

» Le Lycée pro, personne ne le connait. Personne de ceux qui décident de notre vie. Le lycée pro, c’est cette institution qui n’a aucun ancien élève au gouvernement ou à l’Assemblée.
par bye Dim 30 Oct - 12:25

» Régularisation des déboutés en Allemagne, un modèle à suivre ?
par bye Mar 25 Oct - 8:39

» Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro !
par bye Sam 22 Oct - 8:03

» Répression au lycée Joliot-Curie de Nanterre : libération immédiate et sans poursuite des 14 lycéens gardés à vue !
par bye Mar 18 Oct - 8:57

» Déclaration commune : un accord sur le règlement relatif à l'instrumentalisation porterait un coup de grâce au Régime d'asile européen commun
par bye Jeu 13 Oct - 12:45

» "Porno, l'enfer du décor" 40 associations saluent la portée historique du rapport du Sénat sur l'industrie pornocriminelle et appellent aux actes
par bye Lun 10 Oct - 13:46

» LYCÉE PROFESSIONNEL : EN GRÈVE LE 18 OCTOBRE POUR LE RETRAIT DU PROJET MACRON
par bye Sam 8 Oct - 19:09

» Evaluations, bonjour l’angoisse ?
par bye Ven 30 Sep - 9:43

» Élections en Italie : le droit d’asile menacé par l’ascension de l’extrême droite
par bye Sam 24 Sep - 8:55

» MERCREDI 28 SEPTEMBRE : MOBILISATION NATIONALE EN FAVEUR DU DROIT A L'AVORTEMENT !
par bye Jeu 22 Sep - 18:41

» Pénuries de postes, inflation, recrutements et formations bidons… Coup de chaud sur la rentrée 2022 !!
par bye Ven 16 Sep - 8:38

» La liberté au temps du capital (des individus et des écoles)
par bye Mer 7 Sep - 9:14

» Le 21 septembre 2022 marchons ensemble pour la Paix !
par bye Mar 23 Aoû - 14:18

» Moi, Nestor Makhno (épisode 9) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Jeu 21 Juil - 20:17

» AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
par bye Mar 28 Juin - 12:51

» Michel Piron en garde à vue. Derrière Jacquie et Michel : un système organisé de proxénétisme et de viols.
par bye Jeu 16 Juin - 15:33

» EuroSatory : Visioconférence et Rassemblements contre le commerce des armes
par bye Lun 6 Juin - 17:32

» Entretien avec Yamina Saheb (GIEC) : “Il y a eu quelques réticences pour mettre le terme de sobriété dans le dernier rapport”.
par bye Mer 1 Juin - 8:37

» Retour sur l’accueil des déplacés d’Ukraine dans les Hautes-Alpes
par bye Mar 31 Mai - 16:17

» L’industrie pornocriminelle cible les enfants et la justice abdique !
par bye Mer 25 Mai - 16:23

» Le Royaume-Uni renforce son arsenal juridique contre les personnes en besoin de protection
par bye Jeu 19 Mai - 10:42

» Recrutement enseignant : une crise des plus inquiétantes pour l’avenir de l’école
par bye Jeu 19 Mai - 10:36

» Moi, Nestor Makhno (épisode 7) – Il y a 100 ans, l’autre guerre d’Ukraine – Feuilleton
par bye Mer 11 Mai - 11:53

» Le "Tous capables" l'Education Nouvelle Le Groupe Français d'Education Nouvelle
par bye Ven 6 Mai - 12:42

» Menaces sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis : le collectif Avortement Europe dénonce une énième tentative de restreindre le droit des femmes à disposer de leur corps !
par bye Ven 6 Mai - 12:30

» Biélorussie : la plus grande attaque anti-syndicale du siècle en Europe
par bye Ven 29 Avr - 12:15

» Les associations dénoncent la différence de traitement envers les ressortissants non-Ukrainiens
par bye Ven 22 Avr - 6:21

» SUD éducation gagne l’indemnité REP/REP+ pour les AED !
par bye Jeu 21 Avr - 17:21

» Guerre en Ukraine : que contient la directive sur la protection temporaire de 2001 ?
par bye Dim 17 Avr - 9:50

» Mutations-sanctions à l'école Pasteur (93) : dans « l'intérêt du service public », nous devons faire front !
par bye Jeu 14 Avr - 8:42

» 6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ?
par bye Ven 8 Avr - 12:34

» Cabinets de conseil : quand le Sénat fustige le gouvernement
par bye Mer 6 Avr - 16:36

» Les fresques carabines : une institutionnalisation des violences sexistes à l’hôpital
par bye Dim 13 Mar - 12:35

» L’Ukraine au coeur… de la classe, l’école au coeur du monde
par bye Ven 4 Mar - 17:34

» 8 Mars 2022 : Grève féministe Déferlante pour l'égalité !
par bye Mar 1 Mar - 11:08

» Une guerre “culturelle”
par bye Jeu 24 Fév - 19:27

» Nouveau camp fermé de Samos : « Barbelés, clôtures, couvre-feu […] le camp ressemble à une prison. »
par bye Jeu 17 Fév - 18:07

» Exterminez toutes ces brutes
par bye Ven 4 Fév - 10:22

» Entretien avec Laurence Scialom : « Ne pas mettre la lutte contre la dégradation de notre biosphère au cœur de la gouvernance européenne serait une erreur historique »
par bye Mer 26 Jan - 15:55

LE SITE

Dans Les Coulisses de Demain

FORUMS & SITES AMIS

FORUM EST INSCRIT SUR

-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

2 participants

    Brésil

    ecotone
    ecotone
    Administratrice


    Nombre de messages : 1036
    Date d'inscription : 26/11/2007

    Brésil Empty Brésil

    Message par ecotone Sam 31 Mai - 22:30

    Brésil: une tribu indienne isolée photographiée près de la frontière péruvienne 2008-05-30



    RIO DE JANEIRO (source vérifiée)

    Une des dernières tribus d'Indiens vivant sans aucun contact avec le monde
    extérieur, en Amazonie brésilienne près de la frontière péruvienne, a été
    découverte récemment par la Fondation nationale de l'indien (Funai) qui en a
    diffusé les premières photos.

    Ces images, prises lors d'un survol de la région en hélicoptère et publiées par
    la presse brésilienne vendredi, montrent des indigènes, dont le corps est
    entièrement peint en rouge ou en noir, décochant des flèches contre
    l'hélicoptère transportant les membres de la Funai.

    Ce survol a eu lieu au début du mois de mai.

    D'après des déclarations à la presse du directeur du département de protection
    de l'environnement de la Funai, José Carlos dos Reis Meirelles, ces Indiens
    vivent dans des huttes de paille, sont sédentaires et cultivent du manioc, des
    bananes et des pommes de terre.

    La Funai connaît l'existence de cette tribu depuis 20 ans, mais s'abstient de
    tout contact direct avec ses membres pour préserver leur autonomie.

    La tribu photographiée, dont la Funai ne connait pas avec certitude l'ethnie,
    vit sur une superficie de 630.000 hectares dans l'Etat de l'Acre. Cette région
    regroupe trois réserves indiennes où habitent également trois autres groupes
    isolés.

    Selon la Funai, il y aurait au Brésil 68 tribus indiennes isolées, disséminées
    dans les Etats amazoniens de Acre, Amazonas, Mato Grosso, Roraima, Rondonia et
    Maranhao. L'existence de 24 de ces groupes est officiellement confirmée.
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Mar 6 Jan - 19:44

    Ce texte n'a pas été publié. Aidez-nous à le diffuser

    Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par
    des
    étudiants aux Etats-Unis...
    A faire suivre... Car la presse nord-américaine a refusé de publier
    ce
    texte.

    Internationalisation

    Discours du ministre brésilien de l'éducation aux Etats-unis.
    Pendant un débat dans une université aux Etats-unis, le ministre
    de
    l'éducation CRISTOVAM BUARQUE, fut interrogé sur ce qu'il pensait au
    sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.

    Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant
    qu'il
    espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.

    Voici la réponse de M. CRISTOVAM BUARQUE.

    En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement
    contre
    l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance
    de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.

    En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du
    milieu
    ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit
    internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour
    toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions
    internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser
    les réserves de pétrole du monde entier.
    Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité
    que
    l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des
    réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer
    l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.

    De la même manière, on devrait internationaliser le capital
    financier
    des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes,
    elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un
    pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué
    par
    les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale.
    Nous
    ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays
    entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

    Avant l'Amazonie, j'aimerais assister à l'internationalisation de
    tous
    les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la
    seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles
    œuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce
    patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de
    l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul
    propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire
    japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître.
    Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.

    Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies
    organisent
    le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des
    difficultés pour y assister, Ã cause de difficultés aux frontières
    des
    Etats-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège
    des Nations unies, soit internationalisé.

    Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité Comme du
    reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasé­lia,
    Recife,
    chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde
    devraient appartenir au monde entier.

    Si les Etats-unis veulent internationaliser l'Amazonie, Ã cause
    du
    risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des
    Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire
    des Etats-unis.
    Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles
    armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que
    les déplorables incendies des forêts Brésiliennes.

    Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence
    des
    Etats-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves
    florestales du monde en échange d'un effacement de la dette.

    Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous
    les
    enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école.
    Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent,
    comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage
    encore que l'Amazonie.

    Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du
    monde
    comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas
    travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les
    laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.

    En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une
    internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera
    comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et
    seulement à nous!

    Ce texte n'a pas été publié. Aidez-nous à le diffuser


    "Soyons des électrons libres et de notre union naîtra la bombe
    atomique
    sociale"
    _____________________________________________
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Ven 13 Fév - 20:55

    Brésil : le rôle de l'élevage dans la déforestation
    Greenpeace a publié au Forum Social Mondial de Belém un
    rapport sur l'élevage en Amazonie.

    http://blog.greenpeace.fr/forets/bresil-etat-du-mato-grosso-greenpeace-denonce-le-role-de-lelevage-dans-la-deforestation


    Dernière édition par bye le Lun 6 Avr - 19:30, édité 1 fois
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Lun 6 Avr - 19:29

    AMAZONIE, URGENCE contre le barrage géant sur le Rio Xingu


    Pour participer 1 simple CLIC ICI suffit


    Voici un appel urgent que je vous transmets de la part du Mouvement Xingu vivant pour toujours, qui résiste contre le projet de barrage à Altamira, maintenant imminent. Ce mouvement réunit des associations, des peuples indigènes, l'Eglise.
    Il demande l'aide internationale sous forme d'envoi d'un courrier au
    Président Lula.


    Chers amis,
    Nous sollicitons votre appui contre la catastrophe environnementale annoncée pour le Rio Xingu, en Amazonie brésilienne – la construction du grand barrage hydroélectrique de Belo Monte. Les peuples du Xingu comptent sur votre solidarité. Merci d’envoyer la lettre ci-dessous par e-mail au Président de la
    République du Brésil, en précisant vos noms et qualités, ainsi que votre pays, avec copie à la Ministre Chef de la Casa Civil .



    COMMENT AGIR ?


    Sur le site
    Cette cyber @ction
    est signable en ligne


    Par courrier électronique
    C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :


    1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
    2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
    3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
    4- Rajouter l'objet de votre choix : AMAZONIE, URGENCE contre le barrage géant sur le Rio Xingu
    5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
    cyberacteurs@wanadoo.fr
    protocolo@planalto.gov.br
    casacivil@planalto.gov.br


    Cliquer ici:



    ou ici (selon votre logiciel de messagerie



    Vérifiez que les 3 adresses apparaissent bien


    6- Envoyez le message


    Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
    http://www.cyberacteurs.org/


    Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de la République du Brésil, à la Ministre Chef de la Casa Civil et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.


    ############


    Prénom, Nom
    Profession :
    Adresse :
    code postal Localité :


    Ao Presidente da República do Brasil
    Senhor Luis Inácio Lula da Silva.


    Vimos expressar, em caráter de absoluta urgência, o nosso inconformismo com
    a construção da barragem de Belo Monte, no Rio Xingu, no coração da Amazônia
    Brasileira.


    Estamos solidários aos povos indígenas, às populações tradicionais e às
    centenas de pessoas que, desde 1989, em Altamira, manifestam-se contra a
    construção desta Barragem.


    ############


    Donner à Cyber @cteurs, c’est
    une façon d'être partenaire des Réseaux qui se battent pour les droits de l'être humain et la sauvegarde de l'environnement dans le monde D'avance, MERCI ! Faire un don en ligne



    L'intégralité du courrier

    A l’Excellentissime Président de la République du Brésil
    Monsieur Luis Inácio Lula da Silva


    Excellentissime Monsieur Le Président,


    Nous souhaitons exprimer, avec un caractère d’urgence absolue, notre désaccord avec la construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte, sur le rio Xingu, au coeur de l’Amazonie brésilienne.


    Nous sommes solidaires des peuples indigènes, des populations
    traditionnelles et des centaines de personnes qui depuis 1989, à Altamira, s’expriment contre la construction de ce barrage.


    Nous ne pouvons être d’accord avec cette décision désastreuse qui:


    - se propose de détruire quasi 1000 km2 de biodiversité, déchirant la forêt par des chantiers de travaux et de routes, déboisant et inondant les terres;


    - va ouvrir la porte à la destruction de l’exceptionnelle diversité
    culturelle existante dans la région, qui réunit plus de dix ethnies, trois troncs linguistiques, y compris des langues menacées d’extinction, ainsi que des populations traditionnelles et quilombolas;


    - va détruire le travail au total de plus de 30 000 personnes dont
    les maisons et terres seront inondées;


    - - va détruire les ressources de pêche sur plus de 100 km du fleuve Xingu, en aval du barrage, et éteindre des espèces de poissons migratoires et quelônios;


    - va provoquer une augmentation des maladies comme la malaria, la
    leishmaniose et des arboviroses inconnues. En plus des risques d’arboviroses, des études indiquent que la prolifération de moustiques agressifs mènera à l’apparition de véritables invasions, plus graves que celles qui sont apparues au barrage de Tucuruí;


    - va enterrer ou inonder plus de 100 sites archéologiques et diverses cavernes;


    - va introduire au coeur de la forêt plus de 50 000 personnes,
    travailleurs migrants, avec et sans emploi, qui après les travaux avanceront dans le territoire, provoquant davantage de déforestation et de destruction;


    Et il y a plus, Monsieur Le Président: est annoncée la vente de l’usine hydroélectrique, sans la licence environnementale prévue par la loi et sans entendre les populations indigènes, comme le prévoit la Constitution brésilienne, dont votre Excellence est le principal gardien.


    Monsieur le Président, nous constatons que le gouvernement n’évalue pas correctement la dimension de désastre socio-environnemental et de dégâts politiques, au niveau national et international, qui découleront de cette décision inconsequente, qui méprise les peuples de la forêt, les citoyens brésiliens conscients et la responsabilité environnementale.


    Nous ne pouvons accepter que le gouvernement réalise cette oeuvre pharaonique pour servir les intérêts de groupes, au détriment de milliers de personnes qui habitent le long du Xingu.


    Nous réclamons que Votre Excellence décide et annonce à la Nation et au Monde que votre gouvernement ne pactise pas avec les intérêts et lobbies préjudiciables au patrimoine social et environnemental du Peuple Brésilien. Nous réclamons que Votre Excellence soutienne le développement durable de la région,
    avec une responsabilité sociale, économique et écologique. Les Peuples du Xingu ne veulent pas la destruction de leur rivière et de leurs richesses. Ils veulent un Xingu vivant pour toujours.
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Lun 25 Oct - 5:45

    *Cela fait chaud au coeur !*


    manifestants brésil

    Environ 200 personnes, représentant différentes organisations syndicales et populaires brésiliennes, ont fait une manifestation de solidarité et de soutien à la lutte des travailleurs et de la jeunesse de France pour le retrait du projet du gouvernement de Sarkozy qui attaque le droit à la retraite dans ce pays.

    Dans la matinée, environ 2000 personnes issues d'organisations de tout le pays ont fait une manifestation devant le Ministère du travail en de l'emploi, pour défendre la liberté et l'autonomie syndicales et contre les attaques subies par ANDES-SN (Syndicat national des enseignants de l'enseignement supérieur au Brésil).

    Dans l'après-midi, des étudiants et des représentants de différentes organisations se sont dirigés vers l'ambassade française, où a été remis un document en solidarité avec la lutte des travailleurs et des jeunes, et où nous exigeons l'arrêt immédiat de la répression, ainsi que le retrait du projet d'attaque contre les retraites.

    Nous sommes convaincus que la victoire des travailleurs et des jeunes français à l'heure actuelle renforce la lutte de tous les travailleurs dans le monde entier contre les tentatives de faire payer la crise impérialiste internationale par les travailleurs et les secteurs exploités et opprimés.

    Nous ne paierons pas pour l'orgie de spéculation internationale.

    Toute action d'unité et de solidarité que nous pouvons développer en ce moment, alors que le gouvernement français maintient l'intransigeance et augmente la répression pour tenter de vaincre la mobilisation, est décisive.

    Nous appelons toutes les organisations ouvrières et mouvements sociaux à multiplier les actions de soutien et de solidarité, conformément à leur réalité spécifique, et cela particulièrement en Europe, où des batailles avec le même contenu se déroulent dans pratiquement tous les pays.

    CSP - Conlutas

    Centrale syndicale et populaire
    .


    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Lun 14 Fév - 17:32

    Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux Etats-Unis...

    Internationalisation

    Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux Etats-Unis.

    Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.
    Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.

    Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.

    En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.

    En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.

    Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.

    De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays.

    Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

    Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays.

    Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.

    Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des
    États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.

    Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette.

    Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.

    Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.

    En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à
    nous!
    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Mar 1 Mar - 18:25

    http://www.20minutes.fr/article/678823/planete-au-bresil-mega-coupures-electricite-multiplient

    Au Brésil, les méga coupures d'électricité se multiplient

    Créé le 01.03.11 à 14h00 -- Mis à jour le 01.03.11 à 14h03

    ENERGIE- En raison de réseaux de transmission obsolètes, le Brésil cumule les pannes d'électricité...

    Depuis le début de l’année, pas moins de 14 méga coupures d’électricité ont été enregistrées au Brésil. Deux des six black-out majeurs constatés dans le monde depuis 1965 se sont produits dans ce pays.

    Dix ans après avoir vécu le plus grand rationnement énergétique de l’histoire, le Brésil revit des problèmes dans son secteur électrique. Mais, cette fois-ci, la crise ne provient pas d’un manque d’énergie, comme ce fut le cas en 2001, mais d’une difficulté d’acheminement de l’électricité jusqu’au consommateur final.

    La plus importante interruption a laissé toute la région du Nordeste sans lumière pendant cinq heures. L’incident – encore sans explications précises – a valu au Brésil la palme mondiale du plus grand nombre de black-out au cours des dernières années : en 1999 (97 millions de personnes touchées), 2009 (60 millions) et 2011 (53 millions).

    Au-delà de ces méga interruptions, qui proviennent en général de pannes dans le système de transmission, la population souffre également d’une série de coupures du réseau de distribution causées par les concessionnaires.

    Ces trois dernières années, le temps moyen passé sans lumière a augmenté de 4 heures.

    «Aujourd’hui, nous disposons d’énergie mais nous ne réussissons pas à l’acheminer de manière efficace», affirme le président-directeur de l’Association Nationale des Consommateurs d’énergie (Anace), Carlos Faria.

    Pour les spécialistes, l’origine des interruptions vient d’un manque d’investissements dans le réseau de transmission et de distribution. Les équipements sont obsolètes, et ne bénéficient pas toujours de la manutention adéquate, surtout à cette époque de forte augmentation de la consommation. Depuis 2000, elle a augmenté de 36%. Ainsi, les black-out enregistrés aujourd’hui sont le résultat du manque d’investissements passé, et si une réaction ne se produit pas, les foyers brésiliens continueront dans les années à venir à collectionner des records d’interruptions.

    economia.estadao.com.br

    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Dim 3 Avr - 8:17

    Vers une alliance énergétique Brésil-Venezuela-Bolivie ?
    André Maltais | lautjournal.info | 15 mars 2011

    samedi 19 mars 2011

    « L’économie nord-américaine a besoin des minéraux de l’Amérique latine comme les poumons ont besoin d’air. »

    Cette phrase d’Éduardo Galeano, publiée il y a 40 ans, dans Les veines ouvertes de l’Amérique latine, garde aujourd’hui toute sa vérité, car la logique et les lois du modèle de civilisation capitaliste états-unien n’ont pas varié depuis ce temps.

    Même qu’en s’imposant au fil du 20e siècle à toute l’humanité, ce modèle, caractérisé par un développement, une consommation et un gaspillage sans fin, a fini par venir à bout de l’abondance des matières premières dans le monde.

    Ainsi, selon l’Association pour l’étude du pétrole et du gaz (ASPO), la consommation mondiale de pétrole est maintenant de 30 milliards de barils par année, soit deux fois les réserves mexicaines. En d’autres mots, nous dit l’analyste économique et géopolitique espagnol, German Gorraiz Lopez, chaque six mois, le monde actuel épuise les réserves d’un pays pétrolier important.

    La demande mondiale est telle que la production planétaire de pétrole a commencé à décliner et que plusieurs pays producteurs restreignent déjà leurs exportations afin d’assurer leur approvisionnement interne en cas d’urgence.

    Gorraiz prédit que le monde va vers une psychose de sous-approvisionnement qui provoquera des hausses de prix « stratosphériques » des hydrocarbures.

    Déjà, dit-il, dans un contexte de globalisation de l’économie et avec l’intervention spéculative qui accompagne le déclin pétrolier, les prix élevés des matières premières entraînent avec eux les prix des denrées alimentaires et provoquent des soulèvements populaires comme ceux auxquels on assiste présentement dans le monde arabe.

    On ne peut douter, affirme pour sa part le sociologue universitaire vénézuélien, Joel Sangronis Padron, que le modèle états-unien abrège ses jours car l’écosystème terrestre n’en supportera pas encore longtemps la dynamique déprédatrice et destructive.

    Et, pour son plus grand bonheur ou malheur, l’Amérique latine sera l’un des principaux protagonistes d’un tel scénario à cause de l’abondance de ses réserves non seulement en combustibles fossiles, eau douce et biodiversité, mais aussi en minéraux stratégiques nécessaires à produire les sources d’énergie alternatives au pétrole et au gaz.

    On sait déjà qu’avec le pétrole vénézuélien et le gaz bolivien, les récentes découvertes maritimes de pétrole, au Nord-Est du Brésil, font que l’Amérique du Sud recèle maintenant davantage d’hydrocarbures que le Moyen-Orient ou la Mer Caspienne, avec, pour les États-Unis, l’avantage de leur proximité géographique.

    Mais la région est aussi la principale zone productrice de biocombustibles dans le monde. À cause des immenses étendues de terre qu’ils consacrent à ces cultures, le Brésil fournit 45% du bioéthanol de la planète tandis que l’Argentine est le premier producteur mondial d’huile de soja, une importante composante du biodiesel.

    Le sous-sol latino-américain recèle aussi beaucoup de minéraux radioactifs, à portée immédiate du Brésil et de l’Argentine, deux pays maîtrisant tous les cycles techniques de production d’énergie nucléaire et pour qui s’ouvre ainsi toute grande la perspective de fournir au monde l’énergie nucléaire de demain.

    Surtout que les centrales nucléaires de nouvelle génération produiront l’énergie à partir non plus de la fission mais de la fusion des noyaux atomiques, et que le tritium, un alliage de lithium et d’hydrogène, est requis pour ce dernier procédé. Or, c’est en Amérique du Sud qu’on trouve près de 80% des gisements de lithium connus dans le monde.

    À cause d’une grande capacité à emmagasiner l’électricité, le lithium sert aussi à fabriquer les batteries de voitures électriques ce qui, nous dit Padron, devrait en faire le successeur du pétrole dans le transport mondial, dès la 3e ou 4e décade du 21e siècle.

    Ce minerai extrêmement important est concentré dans le triangle formé des salares d’Uyumi (Bolivie), Atacama (Chili) et Hombre Muerto (Argentine). À elle seule, la Bolivie détient 50% du lithium mondial.

    Mais depuis la venue au pouvoir d’Evo Morales, cela inquiète beaucoup les États-Unis qui, à cause de sa législation minière néolibérale et de son alignement rigide sur les intérêts de Washington, auraient déjà promu le Chili au rang de fournisseur de lithium de la planète.

    Le gouvernement bolivien, avertit Padron, se doit d’être très vigilant dans sa revendication d’un accès à la mer auprès du gouvernement chilien de Sebastian Pinera, car il est fort probable que les gisements de lithium boliviens soient déjà dans la mire de Santiago et Washington.

    Le Venezuela vient aussi d’annoncer la découverte d’importantes réserves de coltan, matériau de base dans la fabrication de condensateurs et microcomposants d’ordinateurs, consoles cellulaires de jeux vidéo, GPS, satellites, missiles téléguidés, etc. Ce minerai n’était jusque là accessible que dans la région africaine des Grands-Lacs (RDC, Burundi, Rwanda).

    Ces caractéristiques du sol et sous-sol sud-américain auront très bientôt d’importantes implications géopolitiques. Le Venezuela sera vraisemblablement le dernier pays à atteindre le pic de sa production pétrolière alors que la Bolivie, au dire même du directeur du Projet du millénaire de l’ONU, Jerome Clayton Glenn, pourrait, dans un proche avenir, devenir « le fournisseur de combustibles de la planète ».

    Or, ces deux pays, nous rappelle Padron, sont des alliés politiques et idéologiques, co-fondateurs de l’ALBA qui, vue sous l’angle énergétique, paraît tout-à-coup bien autre chose qu’un club d’utopistes et de rêveurs.

    Les États-Unis ont démontré, au 20e siècle, que les pays qui contrôlent les sources d’énergie ont la possibilité d’influencer grandement le modèle de civilisation et les formes d’organisation sociale et conviviale adoptées par l’humanité.

    Or, avec respectivement le Socialisme du 21e siècle et le Sumak Kawsay (bien vivre), le Venezuela et la Bolivie proposent deux des rares modèles pouvant servir d’alternative à un capitalisme de moins en moins viable.

    À cela, il faut ajouter que le Brésil est une puissance économique qui, sans réellement proposer de nouveau modèle de civilisation, vise à transformer l’ordre international unipolaire en vigueur.

    Une alliance entre ces trois pays, un axe énergétique pétrole-lithium-éthanol, placerait ces derniers en position d’imposer des règles et conditions au milieu du chaos de la multipolarité mondiale, ce que semblent avoir bien compris les géo-stratèges russes et chinois qui se positionnent, en ce moment, en Amérique latine.

    Les analystes états-uniens ont compris aussi, et cela explique le gigantesque effort militaire et déstabilisateur qu’ils déploient dans toute l’Amérique latine et qui, pour le moment, parvient suffisamment à intimider et diviser entre eux certains pays pour endiguer une alliance régionale.

    L’intervention des États-Unis dans la région est un impératif de survie impériale, estime l’éditeur du magazine bolivien Patria Grande, Eduardo Paz Rada.

    Les manœuvres de déstabilisation, par exemple, font en sorte que des pays comme la Bolivie et le Venezuela réduisent de plus en plus leurs initiatives régionales pour éteindre les feux qui s’allument régulièrement à l’intérieur de leurs frontières.

    Une Amérique du Sud unie et intégrée est le pire cauchemar des cercles de pouvoir états-uniens surtout dans le contexte actuel où l’énergie pourrait devenir la « carte de visite » qu’une région libérée des États-Unis présenterait au monde multipolaire d’aujourd’hui.

    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Dim 14 Oct - 18:02

    Quels liens unissent les favelas de Rio, où règnent la mafia de la drogue, la corruption de l’Etat, de la police, etc. et notre société, nos banlieues, etc. ?
    Pour cela, je vous recommande le livre « La peste et l’orgie » - Grasset, de l’Italien Giuliano de Empoli.
    « Brésilianisation du monde, le Brésil proverbiale terre de contrastes, est le miroir allégorique de notre culture, oscillant entre aspirations religieuses et violence, où la mort et le sexe, le faste et la misère se côtoient. Il est temps de rouvrir les yeux et de redécouvrir, dans la toute puissance de l’esthétique joyeuse et morale de l’orgie, c'est-à-dire de la Liberté. »
    Brésil : la police entre dans deux des favelas les plus violentes de Rio
    Le Monde.fr avec AFP | 14.10.2012 à 10h55 • Mis à jour le 14.10.2012 à 11h03

    La police brésilienne a commencé, dimanche 14 octobre au matin, à occuper deux des favelas les plus violentes de Rio de Janeiro, Jacarezinho et Manginhos, contrôlées par les trafiquants de drogue, ont constaté des journalistes de l'AFP.
    Des policiers avaient commencé à bloquer dès vendredi soir les issues de ces favelas, situées à une dizaine de kilomètres du centre de Rio, sur des routes importantes de la ville. Samedi matin, cinq chefs présumés du trafic de drogue ont été tués alors qu'ils tentaient de fuir. Puis, peu avant 5 heures du matin dimanche, quelque 800 policiers, accompagnés de 13 blindés de la Marine, sont entrés à pied dans les ruelles de ces favelas, connues également comme centres de consommation de crack.

    Dans la favela de Jacarezinho, une journaliste de l'AFP a pu entendre des coups de feu, alors que, selon la presse locale, l'opération s'est déroulée sans heurts dans celle de Manguinhos. L'opération a mobilisé 170 fusiliers marins, opérant les blindés, et 1 300 policiers, dont 500 pour encercler les favelas.

    QG DES TRAFICANTS DE DROGUE

    Les favelas de Jacarezinho et Manginhos comptent environ 75 000 habitants. Elles étaient devenues le quartier général de la bande de trafiquants de drogue Comando Vermelho en novembre 2010, après que ceux-ci eurent été chassés des favelas de Penha et Alemao lors d'une opération policière similaire à celle de dimanche. Dimanche, la présence policière ne semblait pas effrayer les centaines de consommateurs de crack, dont beaucoup d'enfants, qui vivent dans des baraques du quartier.

    Des équipes moins importantes ont été envoyées dans d'autres favelas pour tenter de débusquer les trafiquants de drogue. Les autorités brésiliennes tentent de reprendre le contrôle et de nettoyer les zones les plus dangereuses du pays avant la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques en 2016.

    bye
    bye
    Administratrice


    Masculin
    Nombre de messages : 9060
    Localisation : souvent nuages
    Emploi/loisirs : décalé
    Humeur : main tendue
    Date d'inscription : 19/12/2007

    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par bye Dim 5 Oct - 19:54

    Marina Silva - Partie d’un plan de déstabilisation du Brésil (Strategic Culture Foundation)

    Washington a lancé une campagne de propagande à grande échelle pour soutenir Marina Silva, la candidate à l’élection présidentielle brésilienne pour le Parti Socialiste brésilien. Ils persistent à dire que sa victoire est assurée. Les prédictions se résument essentiellement aux résultats incertains du premier tour prévu le 5 Octobre. Les experts US croient que Silva obtiendra les votes des partisans d’Aécio Neves da Cunha du Parti Social-Démocrate brésilien qui représente 14 à 16% de l’électorat. Dans ce cas, la candidate pro-américaine obtiendrait environ 60%, ne laissant aucune chance à Dilma Rousseff, qui représente le Parti des Travailleurs, lors du deuxième tour prévu le 26 Octobre. Des analystes indépendants expriment des doutes quant à ce scénario, et disent que c’est une illusion. Il y a aussi des mises en garde quant à la possibilité d’une fraude électorale.

    L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, du même parti que Dilma Rousseff, est monté au créneau pour soutenir la présidente sortante. Il doute que Silva ait des chances d’être élue. Selon lui, ce n’est pas Silva, mais plutôt certains médias qui représentent une menace réelle. Ils utilisent à leur avantage les difficultés apparues à la suite des réformes économiques et sociales en cours et mises en place pour servir les intérêts du peuple. Pourtant le pays est sur la voie du progrès, de grands projets industriels sont mis en œuvre. Lula est convaincu que la vérité l’emportera sur le mensonge. Le soutien de l’ancien président à Dilma Rousseff est important. Marina Silva peut perdre beaucoup de voix. Lors d’une interview à un journal, Silva a éclaté en larmes en disant qu’elle ne pouvait pas contrôler ce que l’ancien président avait déclaré à son sujet, mais qu’elle pouvait faire de son mieux pour ne pas le blesser en retour. L’ex-président a immédiatement réagi en disant que Marina Silva n’avait pas à mentir au sujet de ses larmes et qu’elle avait d’autres raisons de pleurer. En clair : Marina Silva n’a pas réellement confiance en sa victoire, ce qui explique sont émotivité.

    Marina Silva était membre du Parti des Travailleurs pendant plus d’un quart de siècle, elle y a fait sa carrière aux côtés de Lula. Pendant son mandat, elle était sénatrice avant de devenir ministre de l’Environnement en 2003. Pendant toutes ces années, elle a été étroitement surveillée par les États-Unis. Elle était sous la surveillance de différents fonds spéciaux et organisations internationales à la recherche de ceux qui avaient un avenir prometteur pour servir les intérêts de Washington. Il suffit de voir les décorations et distinctions qu’elle a reçues grâce à des amis américains pour comprendre qu’elle était l’objet de leur attention dès les années 1980. Bien sûr, ils ont pris en considération les caractéristiques spécifiques de sa personnalité, y compris sa tendance à compenser son physique par ses réussites politiques.

    Le Brésil est en train de devenir un Etat fort, souverain et confiant avec une grande influence dans le monde occidental pour contester l’influence des États-Unis. Les débats à Washington sont tenues à huis clos, mais une chose est évidente : les Etats-Unis veulent remplacer Rousseff par quelqu’un de plus souple. Marina Silva semble servir cet objectif. Les services spéciaux US ont ouvert la voie à son succès en éliminant un autre candidat, Eduardo Campos, le leader du Parti Socialiste. Son avion Cessna 560ХL s’est soudainement écrasé avant un atterrissage. Le site français Slate.fr a listé le crash de l’avion comme l’un des cinq événements majeurs de cet été qui sont passés pratiquement inaperçus mais qui pourraient sérieusement influencer la politique internationale. Avant la tragédie, Dilma Rousseff était considérée comme une valeur sûre. L’entrée en course de Marina Silva a compliqué les choses pour le Parti des Travailleurs. En cas de victoire de Marina Silva, le Brésil se rapprochera sans aucun doute des Etats-Unis. Le scandale de l’espionnage et les déclarations de la présidente Rousseff sur les écoutes des Etats-Unis au Brésil tomberont dans l’oubli. L’Unasur (Union des nations sud-américaines - espagnol : Unión de Naciones Suramericanas, ou UNASUR - une union intergouvernementale intégrant deux unions douanières existantes : le Mercosur et la Communauté andine des nations, dans le cadre du processus d’intégration sud-américaine) et le Mercosur (en espagnol : Mercado Común del Sur, un bloc sous-régional qui comprend l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela avec le Chili, la Bolivie, la Colombie, l’Équateur et le Pérou, pays associés. L’objectif est de promouvoir le libre échange et la circulation des biens, des personnes, et de la monnaie) ne sera plus au centre de la politique étrangère brésilienne. La réorganisation de l’Organisation des États américains, la question la plus importante pour les Etats-Unis, deviendra une priorité de la politique étrangère. Mercosur peut continuer à exister, mais pas comme un concurrent à l’ALCA (Zone de libre échange des Amériques) que Washington avait tenté de faire passer à 2005 lorsque l’idée fut rejetée par l’Argentine, le Brésil, le Venezuela et d’autres pays. Silva n’est pas très enthousiaste quant aux perspectives du BRICS. Elle estime que la participation à ce groupe n’apporte rien. Elle n’a pas l’intention de renforcer les relations avec la Russie et la Chine, et l’alliance avec le Venezuela et Cuba ne sera pas maintenue. Tout ce que les administrations de Lula Luiz Inácio Lula da Silva et Dilma Rousseff ont accompli jusqu’ici tombera à l’eau pour faire plaisir à la puissance nord-américaine.

    La bataille pré-électorale est devenue une lutte acharnée. Marina Silva n’a pas de temps à perdre et la charge devient trop lourde. D’un jour à l’autre, elle revient sur ses déclarations selon les réactions de public. Elle a du expliquer son intention de réduire la production de pétrole dans les zones dites « pré-sel », situées sous les fonds marins. Elle a exprimé son rejet du mariage homosexuel dans le passé, mais a ensuite fait volte-face pour le soutenir. Marina Silva (Parti socialiste brésilien), une évangéliste qui appartient à l’Assemblée Conservatrice de Dieu, a retiré son soutien au mariage gay le lendemain de la présentation de son programme de gouvernement. Au chapitre Citoyenneté et Identités de son programme, on trouve un « soutien aux propositions pour défendre ... le mariage civil. » L’équipe de campagne de Silva a publié une déclaration pour corriger le texte. La nouvelle version défend « les droits d’une union civile entre personnes du même sexe », tout en supprimant le mot « mariage » qui accorderait plus de droits à un couple. Au cours du deuxième débat entre les principaux candidats organisé avant le premier tour du 5 Octobre, et trois jours après l’entrée du Brésil dans une récession économique, la présidente sortante Dilma Rousseff a demandé à l’écologiste Marina Silva comment elle comptait financer les quelques 60 milliards de dollars de son programme. « Où allez-vous trouver l’argent ? » a demandé Rousseff, qui cherche à donner à son Parti des travailleurs (PT) un quatrième mandat consécutif dans la première puissance de l’Amérique latine. « D’abord, ce ne sont pas des promesses, ce sont des engagements », a réagi Marina Silva, qui a occupé le poste de ministre de l’Environnement sous le prédécesseur présidentiel de Rousseff, Luiz Inacio Lula da Silva. Les fonds seraient levés, a-t-elle insisté, « par un retour au contrôle des dépenses publiques - aujourd’hui, il y a un gaspillage général des ressources publiques. »

    Rousseff avait raison lorsqu’elle a exprimé ses doutes sur la capacité de gouverner de quelqu’un qui avait des opinions et des convictions aussi instables.

    De plus en plus de Brésiliens commencent à réaliser que Marina Silva changerait radicalement de politique et mènerait le pays à la catastrophe. Ce qui est exactement l’objectif recherché par les « marionnettistes » de Washington. Marina Silva a des problèmes psychologiques, c’est une personne déséquilibrée - tout peut influencer le processus de prise de décision et entraver le développement du Brésil et rompre l’équilibre social dans lequel les forces politiques du pays apprennent à interagir dans un cadre constitutionnel. La mission que Washington veut accomplir créera les conditions préalables à la tenue d’une « révolution de couleur » au Brésil. Il veut utiliser « la cinquième colonne » et les médias pro-américains pour provoquer « des manifestations spontanées civiles. »

    Les États-Unis envoient des gens plus expérimentés dans leur ambassade au Brésil. La station de la CIA est dirigée par de véritables guerriers de cape et d’épée. Le Colonel Samuel Prugh est le principal responsable de la défense et attaché à la défense au Brésil. Avec une expérience unique dans la collecte de données et du renseignement humain, il a beaucoup de relations personnelles au sein de l’armée brésilienne et connaît bien le pays. Luiz Inacio Lula da Silva et Dilma Rousseff ont fait de leur mieux pour éviter des démonstrations publiques de mécontentement à l’égard des activités subversives des États-Unis menées à l’intérieur du pays. Bon an mal an, les Brésiliens ont eu recours aux voies diplomatiques pour annoncer à Washington qu’ils avaient découvert un agent opérant dans l’industrie pétrolière, dans un bureau diplomatique ou au sein des forces armées du pays. Ces incidents n’ont jamais été révélés au grand public. Après le scandale bien connu lié aux écoutes de la NSA des communications personnelles de la présidente et l’espionnage de la compagnie pétrolière d’Etat du Brésil, le gouvernement brésilien a pris une position ferme et a exigé des excuses publiques. Les États-Unis ont refusé et même intensifié leurs efforts de collecte de renseignements au Brésil.

    Les États-Unis ont renforcé leur personnel dans les consulats. Le Consulat US à Rio de Janeiro se distingue. 500 personnes y travaillent. John Creamer, le Consul général, a dit que 300 d’entre eux traitaient les demandes de visa du matin jusqu’à tard le soir. Selon lui, le processus prenait six mois auparavant. Maintenant, une à deux semaines suffisent. Les employés du consulat sont-ils réellement occupés à la délivrance de visas ou sont-ils en train de préparer un « printemps arabe » ou des événements de type « Maidan ukrainien » sous l’égide des services spéciaux américains ? L’avenir nous le dira.

    Nil NIKANDROV

    Traduction "Face à l’Empire, un moment d’inattention se paie cher" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

    Contenu sponsorisé


    Brésil Empty Re: Brésil

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 17:01