Valls: «J'exprime une fronde contre la division»
Manuel Valls explique le recours au 49-3 devant l'Assemblée nationale : «Prendre une telle décision n’est jamais facile, même si cet article de la Constitution a déjà été utilisé à maintes reprises. Ce projet de loi donne de la souplesse aux entreprises et encourage le dialogue social entre les acteurs sur le terrain. Nous posons les jalons d’une vraie sécurité sociale professionnelle. Ce projet protège aussi notre marché du travail contre la concurrence déloyale. C’est donc un texte de progrès social et de progrès pour notre pays. Depuis sa présentation initial, le gouvernement a été à l’écoute, a même reconnu des erreurs et fait toute sa place aux négociations collectives. Je salue tous les députés qui ont contribué en commission. Je veux saluer l’engagement et l’opiniatreté de Mme El Khomri.
Nous nous sommes battu pour convaincre. Cette recherche permanente du compromis est toujours l’attitude du gouvernement. Mais aujourd'hui, au fond, deux formes de contestations se rejoignent. Les alliances des contraires, les conservatismes se rejoignent. Il y a ceux qui veulent nier le rôle des syndicats, le cœur du dialogue social, et puis il y a ceux pour qui la décentralisation du dialogue social n’est pas une priorité, qui restent sur une centralisation dépassée. Nous assumons ce texte avec la ministre dans l’intérêt des Français. Aujourd'hui j’exprime et nous exprimons une fronde contre la division. Cette exigence m’amène à engager la responsabilité du gouvernement.»
…
"Parce que la réforme doit aboutir, parce que le pays doit avancer, parce que les relations sociales et les droits des salariés doivent avancer, le conseil des ministres, qui s'est réuni il y a un instant sous la présidence du président de la République, m'a autorisé à engager la responsabilité du gouvernement. Je le ferai tout à l'heure avec bien sûr responsabilité mais aussi avec confiance", a déclaré le Premier ministre devant les députés. "Certains refusent de s'inscrire dans cette dynamique du compromis", a regretté Manuel Valls. "La conjonction des oppositions, y compris de ceux qui ne respectent pas les décisions très majoritaires de leurs groupes, peuvent bloquer ce texte", a-t-il justifié.
Juste avant cette annonce, touours à l'assemblée nationale, Myriam El Khomri, la ministre du travail, avait déploré un manque d'unanimité, sur les bancs de la gauche.
...
Le Premier ministre Manuel Valls a engagé mardi après-midi, à la tribune de l’Assemblée nationale, la responsabilité de son gouvernement via l’alinéa 3 de l’article 49 de la Constitution afin de faire adopter sans vote le projet de loi Travail.
«Aujourd’hui, j’exprime et nous exprimons clairement une fronde contre la division», a lancé le chef du gouvernement, en visant les députés socialistes frondeurs opposés au texte. «Poursuivre le débat parlementaire fait courir le risque de revenir sur l’ambition du projet de loi, de renoncer à sa cohérence, d’abandonner le compromis que nous avons construit et d’offrir le spectacle désolant de la division et des postures politiciennes du à une minorité de blocage», a-t-il plaidé.
Quelques petits extraits recueillis sur la toile, dans différents sites ; la belle parole de Valls, il faudrait avaler ces couleuvres!!
Et où est la démocratie??
Manuel Valls explique le recours au 49-3 devant l'Assemblée nationale : «Prendre une telle décision n’est jamais facile, même si cet article de la Constitution a déjà été utilisé à maintes reprises. Ce projet de loi donne de la souplesse aux entreprises et encourage le dialogue social entre les acteurs sur le terrain. Nous posons les jalons d’une vraie sécurité sociale professionnelle. Ce projet protège aussi notre marché du travail contre la concurrence déloyale. C’est donc un texte de progrès social et de progrès pour notre pays. Depuis sa présentation initial, le gouvernement a été à l’écoute, a même reconnu des erreurs et fait toute sa place aux négociations collectives. Je salue tous les députés qui ont contribué en commission. Je veux saluer l’engagement et l’opiniatreté de Mme El Khomri.
Nous nous sommes battu pour convaincre. Cette recherche permanente du compromis est toujours l’attitude du gouvernement. Mais aujourd'hui, au fond, deux formes de contestations se rejoignent. Les alliances des contraires, les conservatismes se rejoignent. Il y a ceux qui veulent nier le rôle des syndicats, le cœur du dialogue social, et puis il y a ceux pour qui la décentralisation du dialogue social n’est pas une priorité, qui restent sur une centralisation dépassée. Nous assumons ce texte avec la ministre dans l’intérêt des Français. Aujourd'hui j’exprime et nous exprimons une fronde contre la division. Cette exigence m’amène à engager la responsabilité du gouvernement.»
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"Parce que la réforme doit aboutir, parce que le pays doit avancer, parce que les relations sociales et les droits des salariés doivent avancer, le conseil des ministres, qui s'est réuni il y a un instant sous la présidence du président de la République, m'a autorisé à engager la responsabilité du gouvernement. Je le ferai tout à l'heure avec bien sûr responsabilité mais aussi avec confiance", a déclaré le Premier ministre devant les députés. "Certains refusent de s'inscrire dans cette dynamique du compromis", a regretté Manuel Valls. "La conjonction des oppositions, y compris de ceux qui ne respectent pas les décisions très majoritaires de leurs groupes, peuvent bloquer ce texte", a-t-il justifié.
Juste avant cette annonce, touours à l'assemblée nationale, Myriam El Khomri, la ministre du travail, avait déploré un manque d'unanimité, sur les bancs de la gauche.
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Le Premier ministre Manuel Valls a engagé mardi après-midi, à la tribune de l’Assemblée nationale, la responsabilité de son gouvernement via l’alinéa 3 de l’article 49 de la Constitution afin de faire adopter sans vote le projet de loi Travail.
«Aujourd’hui, j’exprime et nous exprimons clairement une fronde contre la division», a lancé le chef du gouvernement, en visant les députés socialistes frondeurs opposés au texte. «Poursuivre le débat parlementaire fait courir le risque de revenir sur l’ambition du projet de loi, de renoncer à sa cohérence, d’abandonner le compromis que nous avons construit et d’offrir le spectacle désolant de la division et des postures politiciennes du à une minorité de blocage», a-t-il plaidé.
Quelques petits extraits recueillis sur la toile, dans différents sites ; la belle parole de Valls, il faudrait avaler ces couleuvres!!
Et où est la démocratie??