Nicolas Sarkozy avait effectué début novembre une visite agitée chez les marins-pêcheurs en grève du Guilvinec, dans le Finistère.
Cette fois, c'est à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais (en plein fief électoral du député socialiste Jack Lang), qu'il s'est rendu samedi matin.
Il venait rencontrer les marins-pêcheurs qui ont bloqué mercredi le port de la ville, s'estimant oubliés dans les mesures d'aide du gouvernement.
"La première chose [pour aider la pêche], c'est l'affaire des quotas : il faut qu'on en sorte, et on a une opportunité pour en sortir, c'est que la France va présider l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre", a-t-il déclaré dans un discours devant environ trois cents marins-pêcheurs.
"C'est une opportunité pour engager un dialogue très approfondi, très fort, avec la Commission européenne", a-t-il ajouté.
Car selon Nicolas Sarkozy, "à partir du moment où tout le monde dit que la ressource est revenue, il faut qu'on ait une réponse beaucoup plus souple sur les quotas".
Une position qui semble répondre aux préoccupations des pêcheurs qu'il a rencontrés.
"Il faut qu'on ait des quotas pluriannuels, il faut qu'on ait une lisibilité", lui a notamment demandé Bruno Margollet, patron d'un des deux bateaux visités.
Dans son discours, le président de la République est également revenu sur le plan d'action de 310 millions d'euros sur trois ans présenté mercredi par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier pour soutenir la filière pêche française, dont l'activité est menacée par la flambée des cours du gazole.
Le même jour, les pêcheurs de Boulogne-sur-Mer avaient bloqué le port pendant toute la matinée pour dénoncer le traitement, selon eux "régional", de la crise par le gouvernement, s'estimant moins bien servis que les pêcheurs du littoral breton.
L'essentiel du financement des mesures annoncées par Michel Barnier doit provenir d'une taxe de 2% prélevée sur la vente des poissons dans la grande distribution, une mesure votée par le Parlement le 20 décembre dernier.
Cette taxe devrait rapporter 80 millions par an soit un total de 240 millions.
Le complément viendra du budget français et du fonds européen de la Pêche. Les 2500 petites poissonneries sont exclues du paiement de cette taxe qui ne concerne pas les huîtres et les moules.
La mesure la plus importante, pour 235 millions, contribuera à la modernisation des bateaux, notamment pour réduire la consommation de gazole, et l'envoi à la casse des navires les plus vétustes.
Pour accompagner cette mesure, qui profite aux propriétaires des bateaux, des mesures sociales, notamment des aides à la reconversion, seront systématiquement attribuées aux membres des équipages.
De plus, en raison des fermetures de plus en plus fréquentes des périodes de pêche, 20 millions sont prévus pour dédommager les marins pendant le temps passé alors à terre.
Et pour rajeunir la profession, un mécanisme de réduction des intérêts d'emprunts pour les jeunes patrons qui s'installent, comme pour les jeunes agriculteurs, doit être mis en place avec un coût de 15 millions.
Enfin, un effort important (20 millions) est accordé pour renforcer la sécurité des hommes dans un métier particulièrement dangereux.
Cette fois, c'est à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais (en plein fief électoral du député socialiste Jack Lang), qu'il s'est rendu samedi matin.
Il venait rencontrer les marins-pêcheurs qui ont bloqué mercredi le port de la ville, s'estimant oubliés dans les mesures d'aide du gouvernement.
"La première chose [pour aider la pêche], c'est l'affaire des quotas : il faut qu'on en sorte, et on a une opportunité pour en sortir, c'est que la France va présider l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre", a-t-il déclaré dans un discours devant environ trois cents marins-pêcheurs.
"C'est une opportunité pour engager un dialogue très approfondi, très fort, avec la Commission européenne", a-t-il ajouté.
Car selon Nicolas Sarkozy, "à partir du moment où tout le monde dit que la ressource est revenue, il faut qu'on ait une réponse beaucoup plus souple sur les quotas".
Une position qui semble répondre aux préoccupations des pêcheurs qu'il a rencontrés.
"Il faut qu'on ait des quotas pluriannuels, il faut qu'on ait une lisibilité", lui a notamment demandé Bruno Margollet, patron d'un des deux bateaux visités.
310 millions d'euros pour soutenir la filière
Dans son discours, le président de la République est également revenu sur le plan d'action de 310 millions d'euros sur trois ans présenté mercredi par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier pour soutenir la filière pêche française, dont l'activité est menacée par la flambée des cours du gazole.
Le même jour, les pêcheurs de Boulogne-sur-Mer avaient bloqué le port pendant toute la matinée pour dénoncer le traitement, selon eux "régional", de la crise par le gouvernement, s'estimant moins bien servis que les pêcheurs du littoral breton.
L'essentiel du financement des mesures annoncées par Michel Barnier doit provenir d'une taxe de 2% prélevée sur la vente des poissons dans la grande distribution, une mesure votée par le Parlement le 20 décembre dernier.
Cette taxe devrait rapporter 80 millions par an soit un total de 240 millions.
Le complément viendra du budget français et du fonds européen de la Pêche. Les 2500 petites poissonneries sont exclues du paiement de cette taxe qui ne concerne pas les huîtres et les moules.
La mesure la plus importante, pour 235 millions, contribuera à la modernisation des bateaux, notamment pour réduire la consommation de gazole, et l'envoi à la casse des navires les plus vétustes.
Pour accompagner cette mesure, qui profite aux propriétaires des bateaux, des mesures sociales, notamment des aides à la reconversion, seront systématiquement attribuées aux membres des équipages.
De plus, en raison des fermetures de plus en plus fréquentes des périodes de pêche, 20 millions sont prévus pour dédommager les marins pendant le temps passé alors à terre.
Et pour rajeunir la profession, un mécanisme de réduction des intérêts d'emprunts pour les jeunes patrons qui s'installent, comme pour les jeunes agriculteurs, doit être mis en place avec un coût de 15 millions.
Enfin, un effort important (20 millions) est accordé pour renforcer la sécurité des hommes dans un métier particulièrement dangereux.