En plein débat sur le pouvoir d’achat et les marges des producteurs et distributeurs, l’hebdomadaire LSA s’apprête à publier les résultats d’une enquête sur les prix dans les hypermarchés des 126 plus grandes villes de France...
Pour faire les courses, fuyez la Corse, la Côte d’Azur et la région parisienne. En revanche, dans l’est et le nord de la France, vous en mettez plus dans le caddie pour le même prix. On s’en doutait, l’hebdomadaire LSA (journal de la distribution et de la grande consommation) le confirme, chiffres à l’appui, dans son édition à paraître demain.
LSA a demandé à l’institut Nielsen de passer au crible les étiquettes des hypermarchés des 126 plus grandes villes de France. L’hebdo dresse ainsi deux palmarès : celui des villes les plus chères et moins chères de France (voir ci-dessous) et celui des villes les plus et les moins inflationnistes. Ce hit-parade de la cherté hexagonale permet à LSA de tirer quelques enseignements.
Pour faire les courses, fuyez la Corse, la Côte d’Azur et la région parisienne. En revanche, dans l’est et le nord de la France, vous en mettez plus dans le caddie pour le même prix. On s’en doutait, l’hebdomadaire LSA (journal de la distribution et de la grande consommation) le confirme, chiffres à l’appui, dans son édition à paraître demain.
LSA a demandé à l’institut Nielsen de passer au crible les étiquettes des hypermarchés des 126 plus grandes villes de France. L’hebdo dresse ainsi deux palmarès : celui des villes les plus chères et moins chères de France (voir ci-dessous) et celui des villes les plus et les moins inflationnistes. Ce hit-parade de la cherté hexagonale permet à LSA de tirer quelques enseignements.
- La présence des discounters favorise la concurrence. Le nord et l’est de la France, qui concentrent sept des dix villes les moins chères (Charleville-Mézières, Nancy, Troyes, Calais…), sont également les régions où le hard-discount est le mieux implanté : 80 à 96 m2 de supermarchés "casseurs de prix" pour 1.000 habitants, relève LSA, quand la moyenne nationale n’atteint pas les 50 m2. A l’inverse, les Hauts-de-Seine, département où l’on trouve le moins de discounters, totalise sept des 15 villes les plus chères.
- La multiplication des enseignes fait baisser les prix. Plus il y a d’hypermarchés, plus les prix sont bas. Les consommateurs deviennent des "affairistes qui privilégient les opérations commerciales et les offres promotionnelles", constate ce directeur de grande surface ardennais interrogé par LSA. En outre, Ajaccio (la ville la plus chère de France) est l’une des rares villes de plus de 50.000 habitants à ne compter qu’un seul hypermarché de 7.000 m2.
- Les prix bas dopent la consommation. Les villes où les prix sont les plus bas sont aussi celles qui concentrent les plus belles progressions de chiffres d’affaires dans leurs grandes surfaces alimentaires. C’est notamment le cas de Charleville-Mézières (Ardennes) où il progresse de 5%, relève LSA.