NDTS : Cette solution ne représenterait
qu'un minuscule pourcentage de notre consommation actuelle en
carburant!
Découverte d’une nouvelle manière de fabriquer de l’essence synthétique
Découverte d’une nouvelle manière de fabriquer de
l’essence synthétique
Des scientifiques américains ont découvert une nouvelle manière
de fabriquer de l’essence synthétique, similaire en tout point à l’essence produite à partir de carburants fossiles, en mélangeant une bactérie et de la levure.
Des scientifiques américains ont associé une découverte provenant d’une décharge française avec les progrès réalisés en matière de biologie synthétique pour élaborer une nouvelle méthode de
transformation des déchets industriels en essence, sans utiliser de sources alimentaires.
Un laboratoire de biologie de synthèse de
l’Université de San Francisco a ainsi identifié un composant capable d’utiliser la biomasse pour produire un gaz qui peut être transformé en essence synthétique, et qui est similaire en tout point au pétrole produit grâce aux carburants fossiles.
Leur méthode permet d’utiliser un grand nombre de matières premières non alimentaires, comme les déchets agricoles tels que le
résidu fibreux de la canne à sucre (bagasse) ou les feuilles et les tiges du maïs, qui ne sont pas consommables, pour fabriquer de l'essence synthétique.
La première usine pilote de production d'essence
synthétique pourrait être construite d’ici trois ans
De nombreuses voix s’élèvent contre la production de biocarburants à partir de sources alimentaires car ce genre de procédé ferait
augmenter les prix de l’alimentation et ne serait pas une manière tout à fait écologique de produire du « carburant vert ».
Les scientifiques disent que l’essence synthétique qu’ils ont été capables de produire avait la même composition chimique et moléculaire que l’essence produite dans des raffineries de
pétrole.
Vous pourriez remplir avec votre réservoir de
voiture dès aujourd’hui, le moteur ne sentirait pas la différence » indique Chris Voigt, qui a dirigé l’étude.
Chris Voigt a ajouté que les Etats-Unis pourraient se tourner vers ce genre de sources biologiques pour une grande partie de l’essence dont les américains ont besoin lorsque les prix du pétrole
sont trop élevés.
« Puis, si le prix du sucre est trop élevé et que le prix du pétrole redescend, nous pourrions repasser au pétrole, et le consommateur ne sentirait même pas la différence » a-t-il indiqué. « Et nous
pourrions faire tout cela sans éthanol ».
Avec l'améliorations du taux de production d’essence grâce à cette manipulation génétique, Chris Voigt estime que l’essence
pourrait être produite pour 1,65 dollars par gallon à partir du bagasse de canne à sucre.
Il espère que les carburants provenant de sources cellulosiques telles que le peuplier seront moins chers, à 1,10 ou 1,30 dollars
le gallon. Mais il est encore difficile d’estimer le coût de ce genre de
carburants puisqu’ils ne sont pas encore produits à échelle
commerciale.
Des scientifiques avaient précédemment essayé de trouver une enzyme qui pourrait faire rompre les murs cellulaires des plantes
pour faciliter la production de biocarburants mais « avaient échoué » d’après Chris Voigt.
" C’est pourquoi nous avons essayé de le faire avec des organismes qui peuvent faire cela de manière naturelle » a-t-il indiqué. « Nous avons ensuite découvert cet organisme là et nous avons réalisé
qu’il était unique ».
Le laboratoire de Chris Voigt a utilisé une bactérie découverte au début des années 1980 dans une décharge française. Ils ont ensuite combiné cette bactérie à de la levure, qui peut produire différents produits chimiques.
Une fois qu'ils ont eu mélangé ce composé avec de la biomasse, telle que de la mauvaise herbe, la bactérie a mangé l’herbe et a
produit de l’acétate. La levure a mangé l’acétate et l’a transformé en halogénures méthyliques, qui sont des molécules habituellement utilisées comme des fumigènes agricoles (pesticides).
Les halogénures méthyliques ont été produits sous la forme d’un gaz qui a pu être prélevé et transformé en essence.
Chris Voigt a précisé qu’en utilisant différents catalyseurs, les halogénures méthyliques pouvaient également être transformés en
autres produits chimiques utiles, tels que de l’éthylène, utilisé pour fabriquer les sacs en plastique.
Les halogénures méthyliques sont produits naturellement par les algues marines, les champignons et d’autres organismes.
Mais ils sont produits en petite quantité, et ne sont pas utilisables pour une production industrielle.
Ces résultats démontrent le potentiel de la production industrielle des halogénures méthyliques à partir de sources non alimentaires pour faire de l’essence synthétique. La première usine pilote
pourrait être construite d’ici trois ans, d’après Chris Voigt.
http://www.actualites-news-environnement.com/20293-essence-synthetique.html
qu'un minuscule pourcentage de notre consommation actuelle en
carburant!
Découverte d’une nouvelle manière de fabriquer de l’essence synthétique
Découverte d’une nouvelle manière de fabriquer de
l’essence synthétique
Des scientifiques américains ont découvert une nouvelle manière
de fabriquer de l’essence synthétique, similaire en tout point à l’essence produite à partir de carburants fossiles, en mélangeant une bactérie et de la levure.
Des scientifiques américains ont associé une découverte provenant d’une décharge française avec les progrès réalisés en matière de biologie synthétique pour élaborer une nouvelle méthode de
transformation des déchets industriels en essence, sans utiliser de sources alimentaires.
Un laboratoire de biologie de synthèse de
l’Université de San Francisco a ainsi identifié un composant capable d’utiliser la biomasse pour produire un gaz qui peut être transformé en essence synthétique, et qui est similaire en tout point au pétrole produit grâce aux carburants fossiles.
Leur méthode permet d’utiliser un grand nombre de matières premières non alimentaires, comme les déchets agricoles tels que le
résidu fibreux de la canne à sucre (bagasse) ou les feuilles et les tiges du maïs, qui ne sont pas consommables, pour fabriquer de l'essence synthétique.
La première usine pilote de production d'essence
synthétique pourrait être construite d’ici trois ans
De nombreuses voix s’élèvent contre la production de biocarburants à partir de sources alimentaires car ce genre de procédé ferait
augmenter les prix de l’alimentation et ne serait pas une manière tout à fait écologique de produire du « carburant vert ».
Les scientifiques disent que l’essence synthétique qu’ils ont été capables de produire avait la même composition chimique et moléculaire que l’essence produite dans des raffineries de
pétrole.
Vous pourriez remplir avec votre réservoir de
voiture dès aujourd’hui, le moteur ne sentirait pas la différence » indique Chris Voigt, qui a dirigé l’étude.
Chris Voigt a ajouté que les Etats-Unis pourraient se tourner vers ce genre de sources biologiques pour une grande partie de l’essence dont les américains ont besoin lorsque les prix du pétrole
sont trop élevés.
« Puis, si le prix du sucre est trop élevé et que le prix du pétrole redescend, nous pourrions repasser au pétrole, et le consommateur ne sentirait même pas la différence » a-t-il indiqué. « Et nous
pourrions faire tout cela sans éthanol ».
Avec l'améliorations du taux de production d’essence grâce à cette manipulation génétique, Chris Voigt estime que l’essence
pourrait être produite pour 1,65 dollars par gallon à partir du bagasse de canne à sucre.
Il espère que les carburants provenant de sources cellulosiques telles que le peuplier seront moins chers, à 1,10 ou 1,30 dollars
le gallon. Mais il est encore difficile d’estimer le coût de ce genre de
carburants puisqu’ils ne sont pas encore produits à échelle
commerciale.
Des scientifiques avaient précédemment essayé de trouver une enzyme qui pourrait faire rompre les murs cellulaires des plantes
pour faciliter la production de biocarburants mais « avaient échoué » d’après Chris Voigt.
" C’est pourquoi nous avons essayé de le faire avec des organismes qui peuvent faire cela de manière naturelle » a-t-il indiqué. « Nous avons ensuite découvert cet organisme là et nous avons réalisé
qu’il était unique ».
Le laboratoire de Chris Voigt a utilisé une bactérie découverte au début des années 1980 dans une décharge française. Ils ont ensuite combiné cette bactérie à de la levure, qui peut produire différents produits chimiques.
Une fois qu'ils ont eu mélangé ce composé avec de la biomasse, telle que de la mauvaise herbe, la bactérie a mangé l’herbe et a
produit de l’acétate. La levure a mangé l’acétate et l’a transformé en halogénures méthyliques, qui sont des molécules habituellement utilisées comme des fumigènes agricoles (pesticides).
Les halogénures méthyliques ont été produits sous la forme d’un gaz qui a pu être prélevé et transformé en essence.
Chris Voigt a précisé qu’en utilisant différents catalyseurs, les halogénures méthyliques pouvaient également être transformés en
autres produits chimiques utiles, tels que de l’éthylène, utilisé pour fabriquer les sacs en plastique.
Les halogénures méthyliques sont produits naturellement par les algues marines, les champignons et d’autres organismes.
Mais ils sont produits en petite quantité, et ne sont pas utilisables pour une production industrielle.
Ces résultats démontrent le potentiel de la production industrielle des halogénures méthyliques à partir de sources non alimentaires pour faire de l’essence synthétique. La première usine pilote
pourrait être construite d’ici trois ans, d’après Chris Voigt.
http://www.actualites-news-environnement.com/20293-essence-synthetique.html