LIBRE DISCUSSION DANS LES COULISSES DE DEMAIN

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    Message par bye Dim 26 Avr - 19:49

    Quelques nouvelles de Timmimoun (1400km au sud ouest d’Alger).

    Hier matin El Watan ‘le’ quotidien francophone d’Algérie titrait :

    «Lampedousa pire que Guantanamo ». En toute sobriété.

    Pas un mot sur les camps d'El-Meniaa ou de Tamanrasset.

    Le même jour je discute au restaurant auto-routier avec l’équipe de
    foot de la Sonalgaz. Ils détestent les touristes, mais plus encore les « troupes d’occupations qui squattent le centre de la ville »(???). Je finis par comprendre qu'ils sont d’Adrar, une des grosses villes de passage pour l'immigration d'origine sub-saharienne. Selon eux,la ville est remplie de sans-papiers qui bossent essentiellement dans l'artisanat local, la contrebande et la prostitution (c'est à dire exactement comme tout monde, fonctionnaires mis à part). Le déni a beau etre le sport national algérien (pas de noirs ni de sida chez nous) il semble que les immigrés ne rencontrent aucune difficulté à se fondre dans la population locale.

    Quand aux gens d'Adrar... ils sont bien obligés d'admettre qu'ils ont
    exactement la même couleur de peau.

    Mais ce qui semble surtout tracasser les mecs de la Sonalgaz, c'est
    les garnisons entières de flics envoyées du nord et qui ont envahi une bonne partie de la ville pour garder le centre de rétention. Le plus "bel immeuble" de tout Adrar selon eux,est en fait une prison
    ultra-moderne, sans doute le plus grand centre de rétention d'Algérie. En tout cas celui qui centraliserait tous les clandestins qui se font attraper en tentant de passer la frontière sud depuis le Niger le Mali ou la Mauritanie. Très peu d'information filtrent sur ce qui se passe à l'intérieur. Les gens du coin ne voient jamais la tête des prisonniers semble-t-il.

    Impossible de savoir le nombre de retenus qu'il y aurait à l'intérieur
    du camp.

    Les chiffres vont de 300 à 3000. Il y aurait eu quelques tentative de résistance à l'intérieur du camp. Enfin, c'est ce qu'en a déduit
    l'avant centre de l'équipe quand il a vu des garnisons supplémentaire arriver à Adrar il y quelques mois... La presse francophone n'en dit évidemment pas un mot.J'essaierai d'en savoir plus à mon retour à Oran, sinon y a un
    site qui semble assez complet : Algerie watch.
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    Message par bye Mar 11 Jan - 14:29

    SYNDICAT NATIONAL AUTONOME DES PROFESSEURS DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET TECHNIQUE
    SYNDICAT NATIONAL AUTONOME DES PROFESSEURS DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET TECHNIQUE


    Alger le 09 janvier 2011

    COMMUNIQUE

    Le bureau national du S.N.A.P.E.S.T s'est réuni le 09 janvier 2011, suite aux évènements tragiques que vit notre pays.
    Le bureau national comprend la fureur de notre jeunesse et désapprouve les actes de vandalismes sur nos écoles ,lycée ,hôpitaux et édifices publics biens des pauvres.
    Le bureau national incombe la responsabilité aux pouvoirs publics, amnésiques ,arrogants et aveugles devant une révolte dont les signes avant coureurs existent et sont:
    -verrouillages des libertés en générale et syndicales en particulier.
    -absence de dialogue et de concertation sociale.
    -inflation galopante et incontrôlée ,érodant le pouvoir d'achat..
    -les citoyennes et les citoyens se désintéressent ostensiblement de la chose public, convaincus que de toute façon cela ne change rien.-
    -harragas:l'Europe ou la mort est le choix douloureux de notre jeunesse.

    Le bureau national du S.N.A.P.E.S.T s'incline devant la mémoire des victimes de cette révolte et demande des mesures politiques concrètes en plus des mesures sociales longuement revendiquées
    .

    POUR LE BUREAU NATIONAL LE COORDINATEUR NATIONAL
    MONSIEUR MERIANE MEZIANE



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    Message par bye Dim 16 Jan - 5:38

    SOLIDARITE AVEC LA JEUNESSE ALGERIENNE


    Samedi 15 janvier 2011
    A la une


    Deux jeunes s'immolent à Jijel et Tebessa !
    le 15.01.11 | 16h17 Réagissez
    Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager
    Deux jeunes empêtrés dans des problèmes sociaux se sont immolés par le feu
    vendredi et samedi à Jijel et Tébessa. Après s'être aspergé d'essence, ces
    jeunes ont laissé les flammes dévorer leur corps pour exprimer leur mal-être
    et leur ras-le-bol contre la précarité et les injustices sociales.
    Vendredi soir, à 21 H, un jeune de 26 ans, répondant aux initiales H.S,
    s'est immolé en plein centre-ville de Jijel, sur l'avenue Emir Abdelkhader
    ! Sous le choc, les passants se sont accourus pour secourir ce jeune
    malheureux qui a voulu en finir avec sa vie pour dénoncer la mal-vie qui le
    terrasse au quotidien.
    Transféré par la suite à l'hôpital de Jijel, le pauvre jeune a été admis au
    service de réanimation et demeure jusqu'à l'heure actuelle sous surveillance
    médicale. Souffrant de brûlures au troisième degré, ce jeune semble hors de
    danger, selon des sources locales.
    A Tébessa, Azzedine B, résidant dans la commune de Boukhadra, s'est immolé
    lui aussi pour protester, semble-t-il, contre son exclusion de son logement
    de fonction, a-t-on appris de sources locales qui signalent également qu'un
    climat de tension s'est installé dans la région à la suite de ce drame
    malheureux.
    Abderrahmane Semmar

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    Message par bye Dim 16 Jan - 21:19

    Immolations par le feu à Bordj Menaïel, Tébessa et Jijel - 12-14-15 janvier
    2011
    Alain Bertho | 16 janvier 2011 at 3:43 | Catégories : émeutes, riots, الشغب
    | URL : http://wp.me/p4cdK-4vn


    Trois jeunes tentent de s’immoler par le feu
    elwatan.com
    16.01.11
    Un jeune âgé de 27 ans s’est immolé hier par le feu devant le siège de l’APC
    de Boukhdra, à 35 km au nord de Tébessa, apprend-on de sources concordantes.
    Le dénommé Mohcen Boutarfif, chômeur, s’est aspergé d’un produit
    inflammable, juste après avoir, nous dit-on, essuyé les insultes du P/APC de
    ladite commune, où il était allé demander du travail. Le jeune homme, qui a
    été gravement brûlé, se trouve dans un état critique, a ajouté notre source
    ; il a été immédiatement transféré à l’hôpital des grands brûlés Ibn Sina,
    de Annaba. Après ce drame, des attroupements de jeunes de Boukhadra se sont
    formés dans la rue. Afin d’éviter le pire, le wali s’est déplacé sur les
    lieux, il aurait, par ailleurs, limogé le P/APC. Une enquête a été
    enclenchée afin d’élucider les tenants et les aboutissants de ce drame.
    Il en a été de même pour un autre jeune homme de Jijel, répondant aux
    initiales H. S. Dans la soirée de vendredi dernier, en plein centre-ville,
    près de la 1re sûreté urbaine (avenue Emir Abdelkader), précisément vers
    21h, la victime âgée de 26 ans s’est aspergée d’essence avant d’y mettre le
    feu. Secouru dans un premier temps par les passants, le jeune, qui souffrait
    de brûlures du 3e degré, a été évacué vers l’hôpital Mohamed-Seddik Benyahia
    de Jijel, où il se trouvait jusqu’à l’après-midi au service de réanimation.
    Les raisons de cet acte désespéré de ce jeune qui réside à la cité des
    Martyrs Abdi, à Ayouf, sont attribuées à des problèmes sociaux. Bien
    entendu, la rue jijelienne ne s’est pas empêchée de faire le parallèle avec
    l’immolation du désormais symbole tunisien, Mohamed Bouazizi.
    Par ailleurs, un citoyen répondant au nom de Aouichia Mohamed, a tenté de
    mettre fin à ses jours en s’immolant, mercredi dernier, vers 11h, dans l’enceinte
    du siège de la daïra de Bordj Menaïel, à 30 km à l’est de Boumerdès. Lire la
    suite...
    Fodil S., Mohamed Fawzi Gaïdi, Lakehal samir, Ramdane Koubabi
    Deux jeunes s'immolent à Jijel et Tebessa !
    elwatan.com
    15.01.11
    Deux jeunes empêtrés dans des problèmes sociaux se sont immolés par le feu
    vendredi et samedi à Jijel et Tébessa. Après s'être aspergé d'essence, ces
    jeunes ont laissé les flammes dévorer leur corps pour exprimer leur mal-être
    et leur ras-le-bol contre la précarité et les injustices sociales.
    Vendredi soir, à 21 H, un jeune de 26 ans, répondant aux initiales H.S,
    s'est immolé en plein centre-ville de Jijel, sur l'avenue Emir Abdelkhader
    ! Sous le choc, les passants se sont accourus pour secourir ce jeune
    malheureux qui a voulu en finir avec sa vie pour dénoncer la mal-vie qui le
    terrasse au quotidien.
    Transféré par la suite à l'hôpital de Jijel, le pauvre jeune a été admis au
    service de réanimation et demeure jusqu'à l'heure actuelle sous surveillance
    médicale. Souffrant de brûlures au troisième degré, ce jeune semble hors de
    danger, selon des sources locales. Lire la suite...
    A Tébessa, Mohcen B, un chomeur de 26 ans, résidant dans la commune de
    Boukhadra, 35 km au nord de Tebessa, s'est lui aussi immolé, samedi. Selon
    des sources locales, c'est le refus du maire de lui donner un poste de
    travail qui l'a poussé à s'asperger d'un liquide inflammable, au sortir du
    siège de l'APC et de mettre le feu à son corps. Il a été évacué vers
    l'hôpital d'Annaba. Son état de santé est très critique. Le maire a été
    relevé de ses fonctions par le wali qui s'est déplacé sur les lieux.
    Abderrahmane Semmar
    Crise du logement, chômage, exclusion sociale : Trois Algériens s’immolent
    par le feu en trois jours
    dna-algerie.com
    Dimanche, 16 Janvier 2011,
    Trois immolations par le feu en moins de cinq jours. Trois citoyens
    algériens, acculés par des conditions de vie extrêmement difficiles, ont
    tenté de se suicider par le feu à Jijel, à Bordj-Ménail ainsi qu'à Tébessa.
    Un est décédé des suites de ses brûlures et les deux autres sont gravement
    brûlés. Ces actes de désespoir ressemblent à celui du jeune tunisien,
    Mohamed Bouazizi, qui s'est immolé par le feu le 17 décembre 2010 dans la
    ville de Sidi Bouzid. Son suicide a été le prélude à une révolte populaire
    qui a provoqué la chute du président Ben Ali.
    Premier acte. Aouichia Mohamed a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant,
    le 12 janvier dernier, dans l’enceinte du siège de la daïra
    (sous-préfecture) de Bordj-Menaiel, à 30 km à l’est de Boumerdès indique le
    quotidien El Watan. (...)
    Même scénario à Jijel, à 300 km à l'Est d'Alger, où un jeune homme de 26 ans
    s’est immolé par le feu vendredi 14 janvier à 21 H, sur l'avenue Emir
    Abdelkhader, en centre-ville. Transféré à l'hôpital, il a été admis au
    service de réanimation où il a été placé sous surveillance médicale.
    Souffrant de brûlures au troisième degré, ce jeune semble hors de danger.
    Troisième acte désespéré à Tébessa, 700 km à l'Est d’Alger. Mohcen
    Bouterfif, 26 ans, marié, père d'un garçon, chômeur résidant dans la commune
    de Boukhadra, 35 km au nord de Tébessa, s'est lui aussi immolé dans la
    journée du samedi 15 janvier. Raison du suicide ? Le refus du maire de lui
    accorder un emploi. En quittant le bureau du président de l’APC, Mohcen s’est
    aspergé d'un liquide inflammable avant de mettre le feu à son corps. Lire la
    totalité de l'article...

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    Message par CHARPAL Jeu 20 Jan - 11:27

    On peut parfaitement comprendre le désespoir de ces jeunes. Cependant, sans vouloir donner de leçons à quiconque, je trouve quand même dommage que ces personnes se donnent la mort alors qu'elles ne sont coupables de rien et sont même victimes d' un parti unique, d' une nomenklatura mafieuse et totalitaire qui remplit ses comptes en Suisse.
    L' Algérie est riche, très riche même, de ses ressources naturelles.Quel scandale et quelle honte que ce peuple vive dans la misère, alors que les privilégiés du FLN, qui n 'est plus depuis des décennies un parti de libération, mais un parti de spoliation, d' aliénation et d'oppression, se goinfrent de façon éhontée !
    Honte aussi à la soi disant communauté internationale qui ferme les yeux.Il serait préférable pour le peuple algérien, et tous les peuples, nombreux, qui sont dans cette situation, que les citoyens s' unissent et luttent, comme en Tunisie, pour renverser le "désordre établi" ! Les maîtres qui les oppriment ne comprennent que le rapport de force.
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    Message par CHARPAL Sam 22 Jan - 14:56

    Une dépêche AFP nous apprend qu'une manifestation pour la démocratie en Algérie ( "évidemment " interdite ) a eu lieu aujourd' hui et a fait l' objet d' une répression brutale :

    " M. Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), qui était présent sur les lieux, a indiqué par téléphone "qu'il y a eu plusieurs blessés, parmi eux le chef du groupe parlementaire du RCD Othmane Amazouz et de nombreuses arrestations".

    Une journaliste de l'AFP a constaté que des heurts avaient opposé dans le centre de la capitale algérienne quelque 300 personnes à plusieurs dizaines de policiers équipés de matraques, grenades lacrymogènes et boucliers en plexiglas. Des personnes ont été blessées et plusieurs ont été arrêtées quand les policiers ont empêché la manifestation de se dérouler.


    Bravant l'interdiction, les manifestants s'étaient réunis devant le siège du RCD dans le centre historique d'Alger, sur l'avenue Didouche Mourad, pour se rendre sur la Place de la Concorde d'où devait partir la marche en direction de l'Assemblée nationale populaire (parlement). Elles en ont été empêchées par un important dispositif des forces de l'ordre qui quadrillent toute la capitale, a constaté la journaliste de l'AFP."

    NB : A méditer par tous les "frileux" qui se rassurent en pensant que la Tunisie est une exception : dans tous les pays il y a des gens qui veulent vivre debout c'est à dire dans la liberté !

    C 'est le sens de l' Histoire et cette marche en avant ne doit pas s' arrêter !
    bye
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    Message par bye Sam 22 Jan - 21:46

    Complètement d'accord, Charpal!

    Aucun peuple n'a vocation ou goût pour la soumission, contrairement aux désinformations ou mépris diffusés ici et là; dans de nombreuses régions du monde, les salariés notamment, redressent la tête: Chine, Corée du Sud , Roumanie(et du Nord, eh! oui, voire le Diplo de ce mois " en Corée du Nord, la société s'éveille" ), ..et l'injustice y est inacceptée et rejetée unanimement.
    Le capitalisme secrète la révolte, et même pour sauvegarder ses intérêts ( en délocalisant par exemple ), fabrique les armes qui seront retournées contre lui. Il initie des zones de richesse économique qui, par définition mal distribuées, forge les cris des grèves et mouvements futurs ( dacia en Roumanie ).
    bye
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    Message par bye Ven 18 Fév - 19:01

    Algérie: Appel à la vigilance. Le soulèvement populaire est imminent!

    De partout parviennent des informations qui font état d'une grande agitation au sein des populations.

    http://www.kalimadz.com/fr/News-sid-La-Revolution-est-en-marche-Le-peuple-algerien-va-chasser-les-barons-du-regime-299.html
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    Message par CHARPAL Ven 18 Fév - 21:21

    Evidemment, ça n 'est pas gagné, mais souhaitons pleine réussite à nos frères algériens. Qu'ils chassent cette clique, cette nomenklatura qui a volé tout un peuple et détourné des sommes colossales qui auraient été si utiles au service de tous : services publics, éducation, santé ,emplois etc ...

    Et saluons leur immense courage, car ils risquent leur vie. La Liberté ou la mort voilà leur dilemme. Soutenons les autant que nous pouvons, avec nos moyens.

    Je constate qu'il y a une solidarité entre les peuples arabes en lutte, et même musulmans (les iraniens ne sont pas arabes - peu importe d' ailleurs). Je souhaite, c' est une de mes utopies, que cette solidarité s' étende à tous les progressistes du monde.Que ceux-ci, n' acceptant aucune entrave de frontières quelles qu'elles soient, se rassemblent et se soutiennent entre eux.

    Que toutes les dictatures tombent les unes après les autres. Vivre dans la soumission n 'est plus acceptable. Internet qui sert aux spéculateurs à "gagner" des sommes folles, à la nano seconde, peut aussi servir à retourner cette technologie contre tous les maîtres , dictateurs politiques et dictateurs de la finance.

    Quel plaisir de leur fiche sur la tronche une technique aliénante quand elle est aux mains des salauds, et qui devient une technique de lutte libératrice quand elle aux mains de femmes et d' hommes décidés à vivre debout !

    Ni Dieu ! Ni maître !
    bye
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    Message par bye Sam 19 Fév - 6:34

    oui, mon cher Charpal, ça chauffe dans de nombreux pays !

    Et beaucoup de tyrans doivent trembler, amis proches de nos gouvernants, notamment.Le soleil des exploités, des frappés, des écrasés s'est levé! Hommage, soutien et respect à eux!
    bye
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    Message par bye Dim 20 Fév - 7:46

    L’Algérie marchera-t-elle pour la démocratie ?

    Certains la considèrent comme « le début de quelque chose » ; d’autres n’y voient qu’une « vaine agitation ». La journée du 12 février a vu la mobilisation de quelque trois mille personnes dans les rues d’Alger, venues exiger le départ du régime au pouvoir. A ce chiffre, avancé par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), s’opposait l’impressionnant dispositif de sécurité déployé pour empêcher la marche : environ trente mille policiers ont quadrillé la capitale.

    La CNCD a été créée après les manifestations du 5 au 14 janvier, pour en prolonger la dynamique de manière pacifique. Parmi ses revendications : la levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis 1992. Elle sera effective avant la fin du mois de février, a annoncé le premier ministre Ahmed Ouyahia. Les premiers à avoir appelé à une rencontre de toutes les forces démocratiques sont la Ligue algérienne des droits humains et quatre syndicats autonomes (Snapap, CLA, CNES et Satef). Fragilisés par de multiples stratégies du pouvoir pour les détruire (infiltrations, création de syndicats-clones, arrestations…), ces syndicats sont malgré tout restés au cœur des luttes sociales en Algérie ces dix dernières années.

    Sur le rôle des syndicats autonomes dans la CNCD, Rachid Malaoui, du Syndicat des personnels de l’administration publique (Snapap), précise qu’ils sont seulement des initiateurs : « La Coordination n’est pas une institution. Sans leader ni porte-parole, elle rassemble partis politiques, associations et jeunes internautes. » Mais le pouvoir sait où il lui faut frapper pour paralyser la structure. Le 12 février, les représentants syndicaux ont été parmi les premiers à être arrêtés et gardés dans les postes de police « de 10 à 19 heures pour les empêcher de participer à l’encadrement de la manifestation », précise Salem Sadali, secrétaire général du syndicat de l’éducation et de la formation (Satef).

    L’ombre de la décennie noire
    De l’avis de la CNCD, la manifestation du 12 février est un succès, car elle a « brisé le mur de la peur ». Pour le Front des forces socialistes (FFS), qui n’adhère pas à l’organisation, il n’y a pas de quoi se réjouir. Karim Tabbou, le numéro deux du plus vieux parti de l’opposition, réfute même le nombre de 3 000 manifestants et regrette que, « au lieu de privilégier le questionnement et une évaluation objective de la situation, les signataires de la Coordination préfèrent la logique des appareils où les gens se suffisent de multiplier les sigles et les activités médiatiques ». Karim Tabbou remarque également que les adhérents à la CNCD n’ont pas d’ancrage social et dénonce la présence de personnalités issues du régime, des alliances « infra-politiques », et surtout le rejet du passé qui les porte pour ne se concentrer que sur l’avenir : « Ce n’est pas à Ahmed Benbitour, qui a préfacé le livre du général Khaled Nezzar, ni à Abdelaziz Rahabi, ancien ambassadeur qui a soutenu la junte militaire dans les années 1990, de nous donner des leçons de démocratie. Ni à Sid Ahmed Ghozali, qui était premier ministre quand l’état d’urgence a été imposé et les prisons spéciales créées. Si aujourd’hui, on voit [le leader du RCD] Saïd Saadi aux côtés d’Ali Belhadj [le numéro deux de l’ex-FIS], à quoi auront servi les deux cent mille morts des années 1990 ? » Ce sont là des motifs qui minent la Coordination de l’intérieur comme le prouve un message envoyé par l’Action pour le changement de l’Algérie, un groupe du réseau social Facebook et membre de la CNCD : « Nous sommes en train de nous diviser ! (…) Il y a des membres qui répètent (…) qu’ils ne marcheront plus si Saadi (est) là. Il y a d’autres membres qui affirment qu’ils ne marcheront pas si on exclut Saadi de la marche ! »

    La Tunisie, l’Egypte ? Oui mais…
    Pour Karim Tabbou, « en Tunisie et en Egypte, c’est le peuple qui a convoqué la classe politique. En Algérie, c’est la classe politique qui veut convoquer le peuple ». Mais Rachid Malaoui ne partage pas cette lecture : « Nous devons changer les choses, car s’il reste deux ou trois dictateurs dans la région, ils feront tout pour casser la démocratisation de la Tunisie et de l’Egypte. » L’autre divergence entre MM. Tabbou et Malaoui est liée au rôle que jouerait l’armée en cas de révolution algérienne. Pour le premier, « les Algériens ne feront jamais confiance aux militaires qui ont créé de faux maquis pour éviter les vrais », alors que le second rappelle que « l’armée égyptienne a, elle aussi, tué et torturé des opposants dans le passé et nos jeunes n’ont pas peur d’être tués puisqu’ils se tuent eux-mêmes tous les jours ».

    Le FFS préconise un « travail de proximité » à travers des meetings prévus sur l’ensemble du territoire national pour sensibiliser le peuple avant de l’appeler à marcher. Cela suffira-t-il pour mobiliser les populations rurales, fer de lance de toutes les révolutions algériennes ? Force est de constater que la CNCD touche essentiellement des personnes rompues à l’expérience militante dans les appareils traditionnels (politiques, syndicaux et associatifs) et concentrées dans les milieux urbains. En tout cas, les montagnes rebelles de Kabylie, qui estiment avoir été abandonnées par les autres régions du pays lors du Printemps noir de 2001, préfèrent pour le moment observer de loin les défilés dans la capitale.

    C’est ce que dit un jeune kabyle qui était en première ligne des manifestations d’il y a dix ans : « Pourquoi est-ce toujours à nous d’aller marcher dans une ville qui compte quatre millions d’habitants. Et les Algérois, pourquoi est-ce qu’ils ne manifestent pas ? » Bien qu’il se réjouisse de voir les Algériens réagir uniment, il doute qu’ils aillent jusqu’au bout de leur combat : « Nous sommes épuisés par tout ce qui se passe. Ils [le pouvoir] nous font marcher comme ils veulent et ils achètent leur tranquillité avec de l’argent. Ici, on raconte que le premier ministre a appelé personnellement le caïd de la ville de Tizi-Ouzou pour lui demander de faire arrêter les “émeutes” dans la ville en janvier. »

    De son côté, le Satef veut « susciter des débats dans les universités, aider les différentes catégories sociales à s’organiser au plan local et, au moment opportun, lancer une grève générale qui pourrait être un tournant décisif pour le mouvement ». Pour l’heure, la CNCD appelle à manifester dans la capitale tous les samedis. Réussira-t-elle à mobiliser pendant longtemps si ses membres lèvent le camp le reste de la semaine ? Le risque est que cette démarche exaspère davantage une population en colère, ce qui aboutirait à de nouvelles manifestations violentes dont le régime tire toujours profit pour assurer sa pérennité.

    Ali Chibani

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    Message par bye Dim 3 Avr - 8:34

    La religion dans l’Algérie coloniale


    De grands pays musulmans accèdent à la liberté et vont construire leur avenir. Déjà, on s’apprête à leur demander des comptes : quoi, ce n’est pas encore la démocratie absolue et parfaite ?!


    Vingt ans après l’écroulement soviétique, Poutine gave ses réseaux et viole les droits fondamentaux au jour le jour (Je le regrette d’autant plus que je pense que tout ira bien quand la Russie ira mieux) ; les révolutions US des anciennes républiques soviétiques, dix ans plus tard, pataugent encore dans les approximations ; ailleurs, la France-Afrique post coloniale donne encore le rythme. Les révolutions de la Tunisie, de l’Egypte, de la Libye, du Yémen, de Bahreïn ont le grand avantage d’être spontanée : aucun grand frère pour vouloir ensuite récupérer les dividendes.

    Bon mais ça sera très compliqué, car ce ne sont pas seulement les dernières années sanglantes des dictatures qu’il faut gérer, mais des décennies d’oubli du droit.

    Voici à ce propos quelques repères sur ce qu’a été la liberté de religion en Algérie, du temps de la colonisation : 130 ans.

    Deux dates principales ont marqué cette période de l’histoire : 1830, avec l’administration française de l’Algérie et 1905 avec la non-application de la loi sur la séparation de l’Etat et des cultes

    1830 : le double langage du droit

    L’histoire contemporaine de l’islam et de la France commence en 1830, par l’annexion de l’Algérie. Avec la convention du 5 juillet 1830, conclue entre le Bey d’Alger et le général en chef des armées françaises, le pouvoir français s’impose, préfigurant le rattachement de l’Algérie à la France. Dès 1848, l’Algérie devient « territoire français », divisé en trois départements, sans être pour autant placée dans une égalité de droit avec la métropole. La France qui avait fondé un empire colonial, s’affirme volontiers comme puissance musulmane, dans une société internationale encore manquée par l’empreinte de l’empire ottoman.


    Les relations de la France et de l’Islam sont évidemment plus anciennes. Il s’agit d’abord des croisades et des échanges entre Haroun al Rachid et Charlemagne, ou entre François 1er et Soliman le Magnifique. C’est aussi la présence durable des Musulmans au moyen âge, en Provence et en Languedoc notamment. La présence française en Afrique musulmane a été permanente depuis le 19ème siècle : Saint Louis, alors capitale du Sénégal, disposait d’un représentant au sein de l’Assemblée nationale. Mais ce qui allait compter le plus dans ce domaine, a été le « fait algérien », c’est-à-dire l’irruption dans la vie politique, économique, culturelle et sociale d’un pays européen, de tout un peuple musulman avec son histoire, ses coutumes, ses règles de vie et sa religion. Un peuple très majoritairement musulman, resté encore à un stade de développement de type traditionnel, devenait partie intégrante d’un pays de culture chrétienne. L’imbrication humaine, culturelle, politique ne cessera de se développer.

    Dans cette région islamisée très tôt, le fait musulman est présent dès l’origine : la Convention du 5 juillet 1830 prévoyait que la France devait « ne porter aucune atteinte à la liberté des habitants de toutes les classes, à leur religion, leur propriété, leur commerce et leur industrie ». Or dans le même temps, le droit métropolitain est venu organiser la société algérienne, en rupture avec le droit musulman. S’il est exact que le droit musulman souffrait d’archaïsme, l’esprit de la Révolution des Lumières n’a pas eu droit de cité sur l’autre rive de la Méditerranée : l’accès à la citoyenneté française a été refusé aux personnes de confession musulmane. C’est la doctrine coloniale : l’Algérie est française, mais le musulman relève d’un statut personnel spécifique. Le colonialisme crée les bases du communautarisme. Le sénatus-consulte du 14 juillet 1865 énonce : « si l’indigène musulman est français, néanmoins il continuera à être régi par la loi musulmane ». L’application du Concordat a été écartée sous prétexte qu’il n’existait pas d’organisations représentant de l’islam. Aussi, l’Etat français a-t-il été dès le début omniprésent, y compris pour régler la pratique du culte, avec une préoccupation particulière pour le maintien de l’ordre public. Il n’existait pas en terre algérienne de droit à la liberté de religion, et la pratique du culte, pour les musulmans, s’avérait souvent aléatoire. En 1848, a été créé un service de l’administration civile indigène, ayant pour mission le contrôle du culte musulman. L’Etat colonial qui régissait tout, n’allouait que des moyens très limités, et n’hésitait pas à réquisitionner les lieux de prières pour les affecter à des besoins jugés plus légitimes.


    1905 : La non-application de la loi

    Le schéma n’a pas été modifié par la loi de 1905, bien que l’article 43.2 invitait le gouvernement à déterminer les conditions d’application de ce texte à l’Algérie et aux colonies. C’est le décret du 27 septembre 1907 qui régla la question, pour reconnaître la loi inapplicable et organiser le statu quo, soit une religion sous contrôle de l’administration, avec de maigres financements. La circulaire signée par le Préfet Michel le 16 février 1933 qui a institué un contrôle de l’administration sur le recrutement du personnel cultuel a prévu des indemnités pour ce personnel qui devait prêcher dans les lieux de prière reconnus par l’Etat.

    Ce n’est que beaucoup plus tard que le nouveau statut organique de l’Algérie, édicté par la loi du 20 septembre 1947, a rendu le culte musulman indépendant de l’Etat. Les projets réformateurs sont restés lettre morte jusqu’à ce que l’Assemblée algérienne crée en 1951 une commission du culte musulman, parvenant à établir le projet d’une Union générale des comités cultuels, financée par l’Etat. Mais le Conseil d’Etat a estimé en 1953 que la création par l’Etat de ce type de structure était contraire au principe de séparation des Eglises et de l’Etat, et c’est le schéma ancien qui est resté en cours jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962.

    Dans le même temps, le maintien du statut personnel spécifique pour les musulmans, faisait de la croyance religieuse une condition de la reconnaissance juridique, créant ainsi un communautarisme légal. L’accès à la citoyenneté répondait à une logique discriminatoire sur le plan religieux : les musulmans devaient renoncer au statut personnel, lié à leur foi, pour adopter celui du code civil. Ce n’est qu’à partir de 1947, que fut acceptée la citoyenneté dans le statut, c’est-à-dire le fait d’être français et musulman, mais en portant le titre de « français musulman ».

    Un constat d’évidence s’impose donc : durant la période coloniale (1830-1962), les musulmans vivant sous l’autorité de l’Etat français ont connu un statut juridique caractérisé par une double violation du droit : le non-respect des engagements contenus dans la convention de 1830 et la non application de la loi de 1905.

    http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article1058
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    Message par bye Sam 23 Avr - 13:24

    Paroles d’officiers français sur la guerre d’Algérie
    Antoine FOUCHET | la-croix.com | 15 avril 2011

    mardi 19 avril 2011

    Cinquante ans après le putsch des généraux à Alger, le tabou se lève sur cette guerre, aujourd’hui sujet de réflexion pour l’armée française

    A l’école de guerre, dans le 7e arrondissement de Paris, « les événements » d’Algérie – selon la formule en vigueur à l’époque – ne sont plus un sujet tabou pour les 300 officiers, qui, après une première partie de carrière d’une quinzaine d’années, se préparent durant neuf mois à intégrer les états-majors.

    Cinquante ans après le putsch des généraux d’avril 1961 à Alger, ils sont même prêts à en parler à la presse, alors qu’il y a peu encore l’armée vouait aux gémonies les journalistes, prompts à « sortir » les vieilles histoires de torture. Les officiers stagiaires se veulent décomplexés, à propos d’un épisode historique douloureux à plusieurs titres. Et ils tranchent ainsi avec la frilosité des anciens sur le sujet.

    Au vrai, entre les murs épais du bâtiment de l’école érigé sous Louis XV (1) et où sont passés presque tous les grands chefs militaires français, ces futurs généraux et amiraux se sont déjà vu proposer, dans le cadre de leur formation, un « module d’approfondissement » de deux semaines sur « les techniques de contre-insurrection » et un travail dirigé sur la guerre d’Algérie.

    Dans les années 2000, les langues se délient

    Des innovations récentes, motivées par le désir de comprendre (par une étude comparative et toutes proportions gardées) les ressorts du conflit contemporain en Afghanistan. Il aurait été malencontreux de se passer des retours de l’expérience algérienne, consignés en leur temps dans des ouvrages par des officiers français (David Galula, Roger Trinquier) et qui ont suscité un vif intérêt de l’armée américaine.

    C’est au milieu des années 2000 que l’armée française a vu en son sein les langues se délier à propos de la guerre d’Algérie. L’évolution est aussi due au changement de générations, les « élèves » de l’école de guerre étant âgés de 35 à 40 ans et ayant à leur actif plusieurs missions en opérations d’interposition à l’étranger (Balkans, Liban, Afrique, Afghanistan).

    « La distance par rapport à ce passé nous permet de l’analyser d’une manière dépassionnée », affirme ainsi ce cavalier de l’armée de terre venu d’un régiment de Mourmelon (Marne). Toutes les facettes de l’action de l’armée française lors du conflit en Algérie sont évoquées au nom de ce souci d’objectivité.
    Le putsch fournit encore matière à interrogation

    Qu’il s’agisse du recours à la torture par certaines unités (« intolérable aujourd’hui »), des opérations militaires (par exemple celles du plan Challe de 1959 à 1961), du travail de protection des populations par les Sections administratives spéciales (à partir de 1955) et du putsch des généraux.

    Avec l’accent mis de préférence sur ce dernier événement, de nature à intéresser particulièrement des officiers qui se destinent à de hauts postes de commandement. Ainsi, pour ce commandant parachutiste de Tarbes, c’est bien le putsch qui fournit encore matière à interrogation.

    « La guerre d’Algérie, dit-il, a été une tragédie due en partie à l’inconstance des hommes politiques de tous bords. Nous, les militaires, sommes astreints au devoir d’obéissance et à un engagement total dans la mission demandée par le pouvoir. Je trouve pertinente la question de la relation entre l’armée et la classe politique, lorsque celle-ci est versatile dans ses choix. Les soldats ont besoin d’une ligne claire. »
    Un climat apaisé

    Un demi-siècle après, la tentative de coup d’État des quatre généraux, Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller, intrigue encore, mais dans un climat apaisé qui n’a rien à voir avec le ressentiment que de nombreux officiers d’active avaient nourri à l’encontre des leaders politiques, et plus particulièrement du chef de l’État, le général de Gaulle.

    Le général Philippe Mercier, chef d’état-major de l’armée de terre de 1996 à 1999, et le général Joël Marchand, qui couronna sa carrière à Bruxelles auprès de l’Otan, étaient élèves en deuxième année à Saint-Cyr-Coëtquidan au printemps 1961 et ont terminé leur école d’application à l’été 1962.

    Tous les deux se souviennent d’un « climat délétère » au sein de l’armée, avec des officiers « aigris » et « au bord de la dissidence », certains allant jusqu’à démissionner. Tandis qu’il fallait au général de Gaulle limoger, muter, dissoudre, tout en lançant à plein régime la Cour de sûreté de l’État et en remobilisant les troupes face au danger soviétique, pour que le soufflé retombe au bout de deux bonnes années.
    Tirer les leçons de l’expérience algérienne

    En République, la conformité de l’institution militaire aux droits de l’homme est indispensable pour le maintien de sa bonne image dans l’opinion. Cela, les stagiaires de l’école de guerre en sont convaincus. « Le recours à la force disproportionnée n’est pas moral et, en plus, peut être contre-productif sur le plan tactique », assurent-ils, à l’unisson d’une armée qui, concernant l’usage de la violence, a tiré les leçons de l’expérience algérienne.

    On se souvient de la stupeur provoquée, en 2001, par les mémoires du général Paul Aussaresses vantant la torture. Quatre ans plus tard, alors qu’il venait d’être condamné par la cour d’appel de Paris à 7 500 € d’amende pour « apologie de crimes de guerre et complicité », les instances disciplinaires des armées obtenaient son exclusion de la légion d’honneur par décret présidentiel.

    Une suite logique. À chaque évocation de ce passif algérien, les officiers français soulignent aujourd’hui qu’ils se rattachent à une longue tradition du respect de l’adversaire et des populations civiles, tradition renforcée par plusieurs textes officiels depuis 1962. Le nouveau règlement de discipline générale des armées de 1966 et le statut du militaire de 1972 actualisé en 2005 stipulent que le soldat peut refuser d’appliquer un ordre illégal (qui le conduirait par exemple à torturer).
    « Plus jamais ça ! »

    Sans oublier le code du soldat de l’armée de terre de 1999 : « 11 articles qui formalisent les repères pour une force devenue professionnelle », explique son promoteur, le général Jean-René Bachelet. Rappelons, en outre, la célérité avec laquelle les autorités militaires sont intervenues en 2005 pour sanctionner des soldats de la force Licorne en Côte d’Ivoire dans l’affaire de la mort par étouffement d’un Ivoirien, Firmin Mahé. « Plus jamais ça ! » avait alors souhaité le général Bernard Thorette, chef d’état-major de l’armée de terre.

    Les stagiaires de l’école de guerre sont également amenés à préciser ce qu’un certain humanisme implique pour leur métier dans le cadre cette fois d’un « module éthique », conçu pour « marquer les esprits » selon le général Pascal Valentin, commandant de l’établissement. Et la guerre d’Algérie est désormais l’un des matériaux de ce programme.

    Depuis 2008, est ainsi visionné et discuté L’Ennemi intime, le film de Florent Emilio Siri. Cette année, les élèves officiers auront également assisté à une conférence-débat donnée sur le conflit par le général Benoît Royal, patron du recrutement de l’armée de terre qui s’est fait connaître par un ouvrage exigeant sur L’Ethique du soldat français (2). L’histoire est aussi une boussole utile pour les militaires.

    Antoine FOUCHET

    (1) L’école de guerre a ses locaux à l’école militaire.

    (2) Une 2e édition, avec un chapitre sur la guerre d’Algérie , vient de paraître, Économica (222 p., 19 €).


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    Message par bye Sam 30 Avr - 8:08

    N’oublions pas le massacre colonial
    du 8 mai 1945 en Algérie

    Dans le monde entier, le 8 mai 1945 symbolise la victoire des alliés et des résistants sur le fascisme et la barbarie nazie. Dans le monde entier, cette date est un symbole de joie. Or en Algérie, cette date constitue une tragédie. Des milliers d’algériens ont été victimes de la répression coloniale dans nombre de villes en Algérie et plus particulièrement à Sétif, Guelma et Kherrata. Cette terrible tragédie est pourtant occultée en France et la plupart de nos concitoyens n’ont pas connaissance de ces événements tragiques qui se sont déroulés il y a 66 ans, alors que chaque année, nous célébrons le 8 mai 1945 les valeurs de paix, de liberté et d’indépendance des peuples.

    Il y a 66 ans, les Algériens sont descendus dans les rues de Sétif pour rappeler au Général De Gaulle et à l’Etat français leur aspiration à l’indépendance. La défaite du nazisme, après des années de sacrifices et de combats, représentait, entre autres, le symbole d’indépendance retrouvée de la France. Les Algériens voulaient aussi rappeler qu’eux aussi s’étaient battus contre le nazisme, qu’eux aussi considérait l’indépendance comme un droit inaliénable des peuples. A Sétif, le simple déploiement d’un drapeau algérien par un jeune scout a provoqué l’ouverture du feu sur les manifestants. Les jours et semaines qui suivirent se déclencha une féroce répression, une chasse à l’algérien qui fera des dizaines de milliers de victimes. C’est cette répression sanguinaire et son cortège de victimes qui explique, en partie, la forme violente que prendra la lutte de libération nationale.

    Commémorer le 8 mai 1945, ce n’est pas ressasser les drames du passé mais c’est agir aujourd’hui pour que plus jamais de tels crimes d’Etat ne se reproduisent. La reconnaissance par l’Etat Français de cette page noire de l’Histoire de France que rien ne peut justifier en constitue une première étape. L’ouverture des archives et l’introduction dans les manuels d’Histoire de cette page noire en direction des nouvelles générations est un autre passage obligé.

    Une page d’Histoire ne peut se dépasser
    que si elle est lue jusqu’au bout.

    C’est pourquoi, l’ANDC (Algériens du Nord pour la Démocratie et le Changement) vous invite à la commémoration lilloise du 8 Mai 1945 :

    Samedi 7 mai 2011, 16h -20 h :

    local du CSP, rue Bernos, métro Fives
    Projection d’un film suivi d’un débat

    Dimanche 8 mai 2011 :

    9h 30 : Place de la République, Lille
    Dépôt d’une gerbe et d’une plaque commémorative symbolique

    10h :00 : Départ de la place de république, Lille
    Participation à la manifestation et à l’hommage annuel du CSP 59 aux tirailleurs tombés dans lutte contre le nazisme et pour la libération de la France

    Soutenue par : CSP59, Collectif Afrique, APU Moulins, IDM, GDALE-CGA, LDH, Coordination Communiste, ATNF, Sud Nord Evolution, MRAP
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    Message par bye Mer 27 Juil - 10:49

    Cedigaz et le FMI évoquent une baisse des exportations
    Sombres perspectives pour le gaz algérien
    http://www.elwatan.com//economie/sombres-perspectives-pour-le-gaz-algerien-27-07-2011-134118_111.php

    le 27.07.11 | 01h00

    Pour le Fonds monétaire international (FMI), le temps risque de devenir un luxe pour l’Algérie dans les années à venir si le pays n’accélère pas la machine économique hors hydrocarbures.

    Dans une étude publiée la semaine dernière, le FMI a appelé Alger à multiplier les efforts pour diversifier l’économie. Autrement, les comptes de l’Algérie risquent de fondre comme neige au soleil. Pour l’institution de Christine Lagarde, les nouvelles donnes sur les marchés internationaux, qui se matérialisent par une exploitation croissante des gaz non conventionnels en Europe et aux USA ainsi que par l’affaissement des prix du gaz, jouent un mauvais tour pour l’Algérie, un pays à vocation gazière.
    Les derniers chiffres de Cedigaz (une association professionnelle qui regroupe plus de 140 membres de 40 pays) sont venus revivifier les craintes remises au goût du jour par le FMI.

    En dépit donc d’un redressement de situation en 2010 – 55,28 milliards de mètres cubes de gaz naturel exportés contre 52,67 milliards de mètres cubes en 2009 –, l’Algérie peine toujours à maintenir le niveau des volumes exportés au-dessus de 60 milliards de mètres cubes, un seuil qui était bien conservé entre 2001 et 2008. La production à un rythme effréné des gaz non conventionnels aux USA et en Europe a carrément mis l’Algérie sur une mauvaise pente. Le pays, qui tablait sur des exportations de l’ordre de 85 milliards de mètres cubes, semble mettre pavillon bas. Les pertes s’accumulent pour l’Algérie : baisse de 10% des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2010, arrêt depuis la même année des exportations de GNL vers les Etats-Unis et la Belgique (10% des volumes totaux), d’après le FMI. Le gazoduc Medgaz, opérationnel depuis le début de l’année en cours, ne pourra compenser de sitôt les pertes sur le marché américain compte tenu des craintes qui pèsent sur la reprise des économies espagnole et italienne, souligne le rapport du FMI. C’est dire que l’horloge avance irrémédiablement au moment où l’économie algérienne branle dans le manche et peine à se libérer du piège des hydrocarbures.


    D’après Cedigaz, l’Algérie représentait, en 2010, 10% de l’offre de gaz en Europe. L’institution de Christine Lagarde (qui a succédé à Dominique Strauss-Kahn) avertit que l’Algérie pourrait entrer dans un cercle vicieux et voir ses exportations de gaz chuter de 5% par an suite à une conjugaison «toxique» de plusieurs facteurs, dont la hausse croissante de la production de gaz non conventionnels en Europe.
    Le FMI, qui ne cesse d’appeler l’Algérie à diversifier son économie, prévoit, d’ici à 2015, une baisse de la balance fiscale (-0,9% du PIB) si le scénario de la chute des volumes et des prix, voire même des réserves, venait à se mettre en branle. Si l’objectif d’atteindre 54,22 milliards de mètres cubes de consommation sur le marché interne en 2018 (104% par rapport à 2008) se concrétisait également, les conséquences
    sur les réserves et les exportations pourraient être pesantes. D’où le projet de réorienter la stratégie gazière du pays vers les gaz non conventionnels.


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    Message par bye Dim 12 Mai - 16:53

    Algérie : climat social de plus en plus tendu

    http://www.afrik.com/algerie-climat-social-de-plus-en-plus-tendu



    vendredi 10 mai 2013 / par Kaci Racelma



    Des grèves par ci, des marches de contestation par là, des menaces de suicide collectif : tel est le climat social en Algérie où ma tension monte chaque jour d’un cran. Pour le commun des Algériens, inutile de penser à des lendemains meilleurs.

    > De notre correspondant, à Alger

    > Depuis la maladie du Président Bouteflika, évacué à l’hôpital militaire Val De grâce à Paris, suite à un accident ischémique transitoire, le pays est presque sans gouvernant. Tout fonctionne au ralenti et la machine étatique est presque agonisante comme...Bouteflika. Le front social bouillonne et les pratiques népotiques et clientélistes continuent d’étendre le rang des mécontents. A cause de ces pratiques, la Wilaya d’Ouargla, au sud du pays, a connu cette semaine, des moments de fortes tensions sociales.

    > Menaces de suicide collectif

    > Les promesses annoncées pompeusement par les pouvoirs publics n’ont pu se traduire en réalité apaisante dans cette région du sud du pays. Conséquence : des dizaines de contestataires ont tenu à se rassembler, menaçant de se suicider, en se jetant du haut du building faisant office de siège de Wilaya. Le recrutement « illégal » sans passer par l’Agence nationale de l’emploi (Anem) en est à l’origine. Dans les autres contrées désertiques, la tension est aussi à son paroxysme. Des milliers de jeunes, sans emploi et livrés à eux-mêmes, menacent de recourir à l’occupation de la rue pour se faire entendre. Quant aux travailleurs, ils sont las d’attendre les pouvoirs publics qui tardent à apporter une réponse appropriée à leurs doléances. C’est le cas notamment du personnel de la santé publique qui continue de paralyser le secteur.

    > Des grèves qui paralysent plusieurs secteurs

    > Les différents syndicats, en grève depuis quelques jours, maintiennent la pression, non sans préjudice sur les citoyens qui ne savent plus où donner de la tête. La tutelle, qui ne semble pas vouloir y apporter un plus, maintient le flou en ces termes : « La contestation permanente prônée par certains syndicats pénalise en premier lieu le citoyen et porte préjudice aux professionnels de la santé ». Une sortie médiatique qui en dit long sur le manque de volonté politique de mettre fin à ce climat délétère. Les autres secteurs d’activité ne sont pas en reste. c’est le cas de l’éducation qui n’est pas épargnée. Ce qui risque d’avoir de graves conséquences sur l’enseignement. C’est dire que chaque secteur à ses problèmes et chaque région expose ses doléances. En Kabylie, au centre du pays, l’insécurité a poussé la population à sortir dans la rue pour s’en prendre aux autorités.

    > Passer à l’action et réclamer plus de sécurité

    > Près de deux cent villageois de la commune de Béni Zmenzer, relevant de la daïra de Béni Douala ont , en effet, organisé jeudi, un sit-in devant la Wilaya, afin d’exiger plus de sécurité aux autorités . Une action qui intervient au lendemain de la libération du jeune Yazid Kahil, enlevé le lundi 29 avril et relâché par ses ravisseurs dans la nuit de samedi 6 mai dernier. Mais aussi de l’enterrement dans la douleur la plus atroce du jeune Ali Laceuk, disparu au mois de février, puis retrouvé il y a une semaine dans un puits, dans la région de Lazib. Ainsi Les habitants des différents villages et hameaux, soutenus par les comités des villages et élus locaux, ont décidé de passer à l’action et réclamer plus de sécurité.

    > « Halte à la démission de l’Etat », « Halte aux kidnappings », « Halte à l’insécurité » sont autant de slogans lancés pour exprimer leur ras-le-bol quant au pourrissement de la situation. Autant d’arguments pour craindre le pire dans un pays qui a dans ses caisses plus de cent milliards de dollars de réserves de change.



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