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    Message par bye Jeu 14 Oct - 17:09

    Trois familles de Karens, un groupe ethnique minoritaire tibéto-birman qui avait été persécuté en Birmanie, se sont installées à Tokyo. Elles ont été accueillies dans le cadre d'un plan d'action des Nations unies pour lequel le Japon a été le premier pays asiatique à s’engager.

    http://www.france-terre-asile.org/toute-lactualite-choisie/item/4595
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    Message par bye Sam 12 Mar - 1:04

    Réseau "Sortir du nucléaire"
    Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/

    Communiqué de presse du 11 mars 2011

    Alerte nucléaire au Japon : 2 centrales nucléaires en situation d'urgence au Japon, la population évacuée autour de la centrale de Fukushima Daiishi

    Il y a actuellement au Japon 2 centrales nucléaires en situation d'urgence et l'usine de retraitement de Rokkasho fonctionne sur des générateurs de secours :

    -La centrale de Fukushima n°1 connaît un problème d'ordre mécanique du système de refroidissement du coeur nucléaire (1). Près de 2000 personnes habitant dans les environs, dans un rayon de trois kilomètres, doivent être évacuées (2). Les autorités ont renforcé l'état d'urgence nucléaire, et les médias japonais font état d'une fuite radioactive.

    -La centrale d'Onagawa, où le processus de refroidissement du coeur nucléaire ne se déroule pas comme prévu (3)

    11 réacteurs nucléaires ont été arrêtés en urgence pendant le séisme. On ignore comment sont actuellement refroidis ces 11 réacteurs arrêtés en urgence, dont il faut absolument refroidir le combustible sous peine d'une fusion nucléaire du coeur.

    Plusieurs questions demeurent sans réponse :
    -Les réacteurs sont-ils toujours alimentés en électricité par des sources d'énergie extérieures ou bien sont-ils alimentés par des groupes électrogènes ?
    -Combien de temps peuvent-ils tenir, sans source électrique externe, pour refroidir les coeurs nucléaires sans risquer la fusion nucléaire ?
    -Les 5 centrales nucléaires japonaises de la côte Pacifique ont-elles été inondées par le tsunami ?

    Ce séisme dévastateur montre que le nucléaire est un colosse aux pieds d'argile.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les tremblements de terre n'arrivent pas qu'en extrême-orient. Nous avions révélé en juillet 2007 que les centrales nucléaires françaises n'étaient pas aux normes sismiques et qu'EDF avait falsifié les données sismiques de ses centrales nucléaires pour ne pas supporter des travaux de mise aux normes trop onéreux (4). Cette situation perdure aujourd'hui.

    Notons que les autorités ont rejeté mercredi dernier la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), pourtant située dans une zone qui a connu des secousses sismiques de magnitude importante par le passé (5).

    Les centrales nucléaires de bord de mer de la France ne sont pas non plus protégées des tsunamis et tout particulièrement la centrale nucléaire du Blayais qui a connu une inondation dramatique en décembre 1999.

    Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" a rédigé une note sur les dégâts occasionnées par un séisme sur la plus grande centrale nucléaire au monde à Kashiwazaki-Kariwa au Japon en juillet 2007 (6).

    Il est plus qu'urgent de sortir du nucléaire.

    Contacts presse :
    Jean-Pierre Minne : 06 71 07 24 47
    Charlotte Mijeon : 06 75 36 20 20
    François Mativet : 06 03 92 20 13

    Notes :

    (1) "Chief Cabinet Secretary Yukio Edano says the nuclear power plant in Fukushima developed a mechanical failure in the system needed to cool the reactor after it was shut down after the earthquake."
    http://today.msnbc.msn.com/id/42025882/ns/world_news-asiapacific/

    (2) Dépêche Reuters
    http://www.reuters.com/article/2011/03/11/us-japan-quake-idUSTRE72A0SS20110311

    (3) "Meanwhile, an administrator at the Tohoku Electric Power Co's Onagawa facility said the process for the cooling reactor is "not going as planned," adding that "nuclear emergency situation" has been declared. "
    http://today.msnbc.msn.com/id/42025882/ns/world_news-asiapacific/

    (4) http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=seismes2&page=2

    (5) http://vorort.bund.net/suedlicher-oberrhein/risque-sismique.html

    (6) Séisme atomique au Japon. Le nucléaire civil ébranlé dans le monde.
    http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=seismes2&page=japon
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    Message par bye Sam 12 Mar - 20:14

    Réseau "Sortir du nucléaire"
    Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/

    Communiqué de presse du 11 mars 2011

    Catastrophe nucléaire majeure : un nouveau Tchernobyl est en cours au Japon !

    Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", c'est bien un accident nucléaire majeur gravissime qui se déroule actuellement au Japon, d'une gravité comparable à celle de l'accident de Three Mile Island et de celui de Tchernobyl, qui s'est déroulé il y a tout juste 25 ans.

    Une explosion a eu lieu dans le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi (1). "L'explosion s'est produite entre 15H30 et 16H00 heure locale dans le réacteur N°1 de la centrale nucléaire, située à 250 km au nord de Tokyo" (2). La structure externe du bâtiment réacteur a explosé (3), et le toit du bâtiment réacteur s'est effondré de l'aveu même de l'exploitant TEPCO à l'instant. (4)

    Des fuites de radioactivité très importantes ont lieu depuis des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière. (5)

    La situation nucléaire au Japon est gravissime : 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.

    Voir la vidéo de l'explosion et toutes les informations au fur et à mesure sur notre blog :
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/


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    Message par bye Dim 13 Mar - 10:51

    Réseau "Sortir du nucléaire"
    Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/

    Communiqué de presse du 13 mars 2011


    Fusion en cours et risque d'explosion sur un deuxième réacteur de la centrale de Fukushima - des conséquences gravissimes !

    Selon nos dernières informations, après le coeur réacteur n°1, ce serait au tour du coeur du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima d'entrer en fusion et de risquer l'explosion.
    Suite à la défaillance des systèmes de refroidissement, les barres de combustibles, qui mesurent 3,71 mètres (1), seraient découvertes sur une hauteur de 3 mètres (2) !

    D'ores et déjà, la radioactivité atteint un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km (3) !

    Les conditions étaient réunies pour une fusion du coeur... d'autant plus que ce réacteur fonctionne au MOX, un combustible extrêmement dangereux à base de plutonium, qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques. La toxicité de ce radioélément est redoutable : il suffit d'en inhaler une particule pour développer un cancer du poumon (4).

    C'est une catastrophe majeure qui se profile, alors même que l'agence météorologique japonaise annonce que des répliques séismiques sévères sont à craindre dans les prochains jours !

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que 20 des 58 réacteurs nucléaires français fonctionnent également avec du MOX (4), sur les sites de Gravelines, Dampierre, Blayais, Tricastin, Chinon et Saint Laurent.

    Il est urgent de sortir de la folie nucléaire !

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    Message par bye Lun 14 Mar - 13:54

    Réseau "Sortir du nucléaire"
    Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/

    Catastrophe de Fukushima : les premières mesures indépendantes de radioactivité sont alarmantes

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que six journalistes indépendants de l'association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s'agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu'ils ont pris pour faire leur métier.

    À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

    À l'aide d'un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu'un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l'espace de 10 heures). Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : "Quand j'ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h." (1)

    Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l'exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle.

    De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.

    Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

    Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l'environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l'industrie Éric Besson, la machine à étouffer l'information s'est déjà mise en marche, en France aussi.

    La catastrophe nucléaire japonaise démontre s'il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.


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    Message par bye Mer 16 Mar - 7:41

    Mediapart a retrouvé un article paru en août 2007 dans la version japonaise du International Herald Tribune (éditée en partenariat avec le grand quotidien Asahi Shimbun). Son auteur est le sismologue Ishibashi Katsuhiko, qui, explique le site,"faisait partie du comité d'experts chargé d'établir les normes sismiques des centrales nucléaires japonaises. Il en avait démissionné pour protester contre la position du comité. Il estimait que les recommandations fixées par le comité étaient beaucoup trop laxistes".
    Japon: la catastrophe nucléaire avait été prévue
    http://www.mediapart.fr/journal/international/150311/japon-la-catastrophe-nucleaire-avait-ete-prevue?page_article=2



    15 Mars 2011

    Par Michel de Pracontal
    « A moins que des mesures radicales ne soient prises pour réduire la vulnérabilité des centrales aux tremblements de terre, le Japon pourrait vivre une vraie catastrophe nucléaire dans un futur proche. » Cet avertissement est tiré d'un article paru le 11 août 2007 dans le quotidien International Herald Tribune/Asahi Shimbun . Son auteur est le sismologue Ishibashi Katsuhiko, professeur à l'université de Kobe
    Japon : la catastrophe nucléaire était annoncée
    Mardi 15 Mars 2011 | 5 h. | powered by

    http://www.skynet.be/actu-sports/actu/detail_japon-catastrophe-nucleaire-etait-annoncee?id=756421
    (AgencePol) Un éminent sismologue japonais avait prévu le scénario catastrophe qui est en train de se produire. Il n'a pas été entendu par les autorités, rappelle Mediapart

    Accidents nucléaires : les risques pour l'homme

    http://www.lefigaro.fr/sante/2011/03/14/01004-20110314ARTFIG00584-accidents-nucleaires-au-japon-quels-risques-pour-l-homme.php
    Par Pauline Fréour
    15/03/2011 | Mise à jour : 17:43

    L'exposition à des rayonnements ionisants peuvent avoir des conséquences très graves pour la santé. Mais des mesures de protection existent.


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    Message par bye Mer 16 Mar - 16:09

    Evacuer Tokyo, 35 millions d’habitants, des officiels l’envisagent. Je ne peux imaginer et pourtant….

    Evacuer Tokyo ? "Peut-être dans les heures ou jours à venir"

    http://www.france-info.com/chroniques-les-invites-de-france-info-2011-03-16-evacuer-tokyo-peut-etre-dans-les-heures-ou-jours-a-venir-agnes-buzyn-522174-14-517.html

    Agnès Buzyn, IRSN

    Le Japon peut-il connaître une catastrophe de type Tchernobyl ? "Il en prend le chemin", estime Agnès Buzyn, professeur d’hématologie à l’hôpital Necker à Paris, et présidente du conseil d’administration de l’IRSN, Institut national de sûreté nucléaire. Invitée des Choix de France Info ce matin, elle décrypte les informations qui nous proviennent de la centrale nucléaire de Fukushima, en proie à une série d’accidents très sérieux depuis le séisme et le tsunami.

    "Je doute qu'il y ait un plan permettant d'organiser une éventuelle évacuation de Tokyo"
    Source : La Tribune.fr - 15/03/2011 | 18:22 - 503 mots |

    Nicolas Minvieille, professeur à l'école de management Audencia



    Quand le géant du nucléaire japonais cachait des incidents

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/03/14/01008-20110314ARTFIG00568-quand-le-geant-du-nucleaire-japonais-cachait-des-incidents.php

    Pour dissimuler des incidents dans ses centrales, Tepco, qui exploite un tiers des centrales japonaises, avait falsifié des documents.

    http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/14/1034585-Japon-manque-d-electricite-Tepco-a-debute-les-coupures-planifiees.html

    La population doit se préparer au pire
    http://www.lalibre.be/actu/international/article/649123/la-population-doit-se-preparer-au-pire.html
    L’aggravation des incidents à la centrale nucléaire de Fukushima laisse les autorités nippones désemparées. On évoque désormais, à l’étranger, une situation “apocalyptique” et “totalement hors de contrôle”.

    Japon : les sociétés évacuent leurs expatriés

    Par lefigaro.fr



    Alors que la France conseille à ses 2000 ressortissants encore présents dans l'Archipel de quitter le pays, les entreprises organisent peu à peu le rapatriement de leurs salariés ou leur évacuation vers les États voisins.

    Avant l'accident de Fukushima il y avait eu des précédents en particulier en 2007

    http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_de_2007_de_Ch%C5%ABetsu-oki
    Séisme de 2007 de Chūetsu-oki
    Incidents à la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa[
    Ce séisme a provoqué plusieurs incidents sérieux dans l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde, celle de Kashiwazaki-Kariwa, située en bord de mer à seulement 10 kilomètres au sud-est de l'épicentre, y blessant 7 personnes[2].

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    Message par bye Lun 21 Mar - 17:52

    Messages du syndicat Zenroren

    Informations syndicales en direct du Japon

    mercredi 16 mars 2011, par Frédéric Dayan

    La CGT est en contact avec les syndicats japonais. L’un d’entre eux, le Zenroren nous a envoyé un message dans lequel il souligne la gravité de la catastrophe et nous invite à organiser la solidarité porter secours aux populations dans les zones sinistrées. Par ailleurs, ce syndicat nous adresse régulièrement des informations sur la situation. Nous publions les communiqués qui nous sont adressés par Keisuke FUSE, Secrétaire en charge des relations internationales du Zenroren.

    Chers camarades du monde entier,
    Au nom des 1,2 million d’adhérents du ZENROREN, nous souhaitons remercier très chaleureu-sement toutes les organisations syndicales et les individus qui se sont manifestés depuis le trem-blement de terre dévastateur qui a frappé la côté pacifique nord-ouest du Japon à 14:46 (heure locale), le vendredi 11 mars 2011.

    Nous remercions également toutes les équipes internationales de secours qui oeuvrent sans relâche pour sauver des victimes, équipes venues de nombreux pays comme la Corée, la Chine, la Nouvelle Zélande, l’Indonésie, Singapour, les États-Unis, le Royaume uni, l’Allemagne, la France et bien d’autres encore.

    Ce séisme de magnitude 9, qui a frappé les régions de Tohoku et Kanto (côte nord-est du Pacifi-que), est le plus dévastateur de toute l’histoire du Japon. Vous avez constaté dans vos médias des scènes particulièrement choquantes dans les préfectures de Iwate, Miyagi et Fukushima.

    Au 14 mars, près de 2000 décès ont été confirmés et malheureusement, ce nombre va certainement s’accroître au cours des jours à venir. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la perte de certains de nos adhérents et de leurs êtres chers. Le Zenroren a présenté ses condoléances les plus attristées aux salariés et populations dans les régions sinistrées.

    Le 12 mars, le Zenroren a immédiatement mis sur pied un comité d’aide et de secours d’urgence, pour prendre en charge les activités d’assistance de ses organisations amies. Ce comité – dirigé par le Président Daikoku – s’est réuni le 14 mars avec des représentants des fédérations de branche.

    Nous avons décidé que le plus urgent était d’apporter une aide aux blessés et aux familles des défunts, ainsi qu’aux populations qui ont dû être évacuées. Mais les zones dévastées représentent une surface considérable (5 préfectures et des centaines de milliers de municipalités) et c’est pourquoi nous n’avons pas encore arrêté de procédures définitives d’organisation des secours.

    Cependant, nos fédérations des transports, des territoriaux et de la santé travaillent d’arrache pied pour apporter leur aide aux populations sinistrées.

    Comme vous le savez également, les accidents survenus à la centrale nucléaire de Fukushima et les fuites de matière radioactive rendent la situation encore plus complexe et les coupures d’électricité vont être un lourd fardeau pour l’activité économique du pays. Le Zenroren pense que nous devons agir tous ensemble et solidairement en ces temps particulièrement difficiles.

    Nous appelons nos amis à nous adresser des messages de solidarité, ainsi qu’une aide financière s’ils le peuvent. Votre message sera publié en japonais sur le site de notre organisation et votre contribution financière servira à porter secours aux populations dans les zones sinistrées.

    Nous vous remercions par avance de votre soutien. Nous allons faire tout notre possible pour maintenir à jour notre site et envoyer régulièrement des informations par courriel.

    Salutations solidaires

    15 mars : En raison du black-out, impossibilité de se rendre au siège de la centrale syndicale. Mais nous continuon notre travail « à distance ». La fédération de la santé a commencé à dépêcher des professionnels à Sendai et une seconde équipe partira le 16 mars.

    16 mars : à 14 heures 3771 décès confirmés et 7843 disparus, selon les sources gouvernementales. Les gouvernements des régions (préfectures) annoncent plus de 10.000 disparus, qui ne figurent sur aucune liste officielle.

    Nous avons malheureusement eu la confirmation de la disparition de plusieurs adhérents de notre organisation, ainsi que de leurs familles. Le nombre de morts sera beaucoup plus élevé que celui du séisme de 1995, qui avait fait 6000 victimes.

    Notre fédération des territoriaux de la préfecture de Iwate rapporte que plus d’un tiers des employés municipaux sont portés disparus.

    Une maison de retraite tout entière a été engloutie, emportant avec elles les pensionnaires et le personnel, parmi lesquels nos adhérents.

    L’autre problème est la fuite de radiations en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima. Le niveau a dépassé celui de Three Mile Island et la situation est plus critique d’heure en heure. Les autorités vont maintenant tenter de déverser par hélicoptère de l’eau sur la centrale.

    Dans la préfecture de Tohoku, il neige depuis deux ou trois jours ; l’essence et la nourriture manquent cruellement. Le Zenroren fait de son mieux pour envoyer des médecins et des infirmières vers les hôpitaux et vers nos bureaux dans les préfectures. Tous les messages de solidarité que vous voudrez bien nous adresser seront plus que bienvenus, car ils sont un encouragement à continuer à nous battre.



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    Message par bye Sam 2 Avr - 22:58

    lu sur le site de Sciences et Vie





    FUKUSHIMA : IMPARDONNABLE
    Impardonnable. Impardonnable le fait que l’agence de sûreté nucléaire japonaise, il y a quelques heures encore, ait nié la possibilité (1) qu’il y ait des fuites dans le réacteur n°3 de Fukushima. Un constat qui maintenant s’impose aux autorités du pays. Au fil des jours, la radioactivité n’a cessé de grandir (le combustible ne réchauffant au point de fondre, devenant incontrôlable) – il s’agit aussi bien d’un rayonnement gamma dur que de neutrons très pénétrants ou de particules alpha, venus des éléments radioactifs du cœur du réacteur. Ils sont désormais passés dans l’eau injectée qui fuite et envahit les lieux. Rappelons, pour mémoire, que toute une série d’éléments très dangereux, que nous avons mentionnés plusieurs fois dans ce blog (uranium, plutonium, produits de fission divers…) sont entraînés par cette eau.

    Mais à cette heure-ci, nous ne reviendrons pas sur le scénario de l’accident et les fragilités de la technique. A cette heure-ci, nous avons surtout deux pensées attristées. Pour ceux qui doivent continuer de tenter de maîtriser ce cœur fondu –en train de grignoter la base de l’enceinte de confinement (sans oublier les deux autres réacteurs, ainsi que les piscines où sont entreposées les barres de combustible usagé). On ne voit pas que ces hommes puissent être d’une quelconque manière réellement protégés des rayonnements très puissants émis actuellement.

    L’autre pensée est pour tous les évacués – près de 200 000. Il a été demandé par le gouvernement à ceux qui se trouvent actuellement dans la zone se trouvant entre 20km et 30km, de pratiquer une « évacuation volontaire », curieux concept qui ferait sourire s’il n’était un constat d’impuissance. le ravitaillement de la zone serait devenu trop difficile. On espère, à défaut d’informations précises à ce sujet, que ces milliers, dizaines de milliers voire plus d’une centaine de milliers de gens qui iront ainsi se réfugier ailleurs (où ?) pourront être suivis médicalement. Il est en effet extrêmement difficile, dans ce genre de situation, d’évaluer la dose réelle que chacun a reçue. De cette dernière, pourtant, dépend la santé ultérieure de l’individu, à différents niveaux, physiologique (cancers et autres types de maladie…), psychologique (dépression, grande fatigue …). Sans oublier, ce que l’on n’ose imaginer, qu’ils pourraient devenir victimes d’une certaine « stigmatisation sociale ». Rappelons-nous comment les « hibakushas », ceux qui avaient survécu aux bombes de Hiroshima et de Nagasaki, ont souvent été discriminés (parce que ces personnes irradiées faisaient peur. N’étaient-ils pas contagieux ? Dangereux ?). Il ne faudrait pas que les évacués de Fukushima deviennent de nouveaux « hibakushas ».

    Mais on anticipe. L’urgence, en ce moment, demeure de refroidir les réacteurs et les piscines de cette centrale devenue un enfer pour les humains, et pour cela il va falloir beaucoup de courage et de sacrifice. Alors que ce constat de la catastrophe maximale était fait – fonte d’un cœur de réacteur avec relâchement de radioactivité massive vers l’extérieur- s’est tenue une téléconférence, la première du genre, aux Nations-Unies. Le secrétaire général Ban Ki Moon a parlé au directeur général de l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique) ainsi qu’à Tibor Toth (secrétaire exécutif de la commission préparatoire de l’organisation du traité d’interdiction totale des essais nucléaires). Cette catastrophe du nucléaire civil requiert en effet une réflexion globale, qui pourrait bien dépasser le niveau des Etats. Car preuve vient d’être assénée que dans un pays très avancé, la catastrophe technologique majeure arrive. Et cela demande une prise de conscience d’un nouveau genre. Ce n’est pas la fin de l’histoire, mais nous venons d’entrer dans une nouvelle ère. Celle du post-Fukushima.

    1) Extrait de Kyodo news, dépêche du 25 mars, reprise en date du 26 mars (compter avec le décalage horaire de huit heures). Early Friday, concern grew that the high-level radiation leak detected with the workers' exposure Thursday could indicate possible damage to the No. 3 reactor vessel, but the government's nuclear safety agency later denied the possibility, saying no data, such as on the pressure level, have suggested the reactor vessel has cracked or been damaged. The No. 3 reactor used plutonium-uranium mixed oxide fuel for so-called ''pluthermal'' power generation.

    2) Lire blogs depuis lundi dernier http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/21/fukushima-suite-15-le-coeur-du-reacteur-n-3-est-il-a-l-air.html

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    Message par bye Dim 10 Avr - 21:01

    Tepco : le Meilleur des Mondes nucléaires

    En 2010, dans son rapport sur le développement durable, la compagnie Tepco consacrait deux petites pages à la sécurité de ses centrales nucléaires, notamment celle de Fukushima. La société affirmait vouloir atteindre les meilleurs standards internationaux en matière de sécurité. Une présentation battue en brèche par des révélations récentes du Wall Street Journal qui prouvent que le plan de gestion de crise de Fukushima en cas de catastrophe était complètement inadapté.

    La ville idéale vue par Tepco à l’horizon 2020

    Deux pages sur quatre-vingt. C’est l’espace consacré par Tepco à la sécurité dans son « rapport développement durable 2010 ». Un document où les photos de magnifiques villages japonais côtoient les infographies. Des infographies en veux tu, en voilà : sur les objectifs de réduction des émissions de CO2 de ses centrales ou le développement extérieur de la société à horizon 2020 : « Nous souhaitons atteindre les meilleurs standards internationaux en termes de sécurité et de qualité afin de rentrer dans le « top four » des installations nucléaires selon les critères de la World Association of Nuclear Operators » indique le document.

    Les objectifs de développement de Tepco

    Et Tepco ne tarit pas d’éloges sur les mesures de sécurité prises sur ses centrales nucléaires.

    « Depuis le 16 juillet 2007, et le tremblement de terre de Niigata, Tepco a pris de nombreuses mesures afin de renforcer la centrale nucléaire de Kashiwazaki en cas d’éventulles catastrophes naturelles. Nous inspectons et évaluons toutes les installations qui nécessiteraient des travaux de restauration afin d’améliorer leur résistance sismique » fait savoir la compagnie.

    « Nous appliquons les mêmes mesures à la centrale nucléaire de Fukushima. Nous assurons la sécurité sismique de tous les équipements et installations majeurs. Grâce aux connaissances acquises depuis le tremblement de terre de Niigata, nous réalisons également d’importants efforts pour améliorer les capacités sismiques de cette centrale ».

    Le document indique qu’à Fukushima, en juillet 2010, Tepco a commencé la construction d’une nouvelle structure anti-sismique à base de matériaux souples, placés entre le bâtiment et ses fondations, capable d’absorber les vibrations d’un tremblement de terre. « La structure a été dessiné pour résister à un séisme de magnitude 7 ».

    Les mesures de sécurité sismique sur les centrales nucléaires de Tepco

    Une intensité bien inférieure au séisme du 11 mars, bien que l’on sache que le tsunami a plus endommagé la centrale que le tremblement de terre en lui-même.

    Le document détaille également tous les exercices de prévention, entrainements, simulations auxquels se livrent les techniciens qui travaillent sur la centrale, les équipements et technologies disponibles pour répondre à d’éventuelles catastrophes naturelles.

    Le Meilleur des mondes nucléaires.

    Les programmes d’entrainement en cas de catastrophes

    Un optimisme complètement battu en brêche par le Wall Street Journal dans son édition de jeudi. Le quotidien écrit que « le plan de gestion de crise en cas de catastrophe nucléaire à Fukushima était totalement inadapté, avec un téléphone satellitaire, un seul brancard et 50 combinaisons en cas d’urgence ». Tepco n’aurait ainsi prévu que des incidents mineurs. Aucun plan d’urgence faisant suite à une catastrophe majeure nécessitant par exemple l’intervention de secours de Tokyo, intervention de militaires ou pompiers n’avait été envisagé. Rien non plus pour préserver les systèmes de communication essentiels ou pour éviter la surchauffe des réacteurs.

    Le retour d’expérience de Tepco

    Mis à jour annuellement, le plan de sauvegarde de la centrale de Fukushima en cas de catastrophe naturelle date de 2002 et la plupart des plans de gestion de la sécurité des centrales nucléaires au Japon répondent aux mêmes critères. Pour Fukushima : une équipe médicale de 4 personnes, quatre combinaisons de protection, une ambulance, un véhicule de mesure de radiations, des bonbonnes à oxygène, et la mise en place d’un quartier général en urgence en cas de catastrophe. Un dispositif qui paraît bien dérisoire compte tenu de l’ « expérience » japonaise en matière de catastrophes naturelles, qui, si elles sont de fait imprévisibles, démontre que la « gestion des risques » ne pourra plus s’envisager à partir de l’observation de cas antérieurs mais à partir de l’idée que tout peut arriver. Preuve que le danger est incalculable.


    Les projets de renforcement de la centrale de Fukushima amorcés en 2010

    Voir en ligne : Tepco : le Meilleur des Mondes nucléaires

    http://www.marianne2.fr/Tepco-le-Meilleur-des-Mondes-nucleaires_a204509.html?preaction=nl&id=5908665&idnl=26285
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    Message par bye Jeu 14 Avr - 6:50

    L’appel de Fukushima
    Fukushima : mettre la catastrophe sous contrôle citoyen.
    Nous, citoyens du monde
    Sommes extrêmement préoccupés par la gestion lamentable de la catastrophe de Fukushima par la firme TEPCO.
    La firme a-t-elle voulu privilégier ses intérêts en visant une hypothétique remise en route de la centrale ? En tout cas, elle a agi dans le secret et n’a réuni qu’une partie des moyens pour préserver les riverains, le peuple japonais, l’ensemble des peuples et les écosystèmes de notre planète. Elle n’a pas appliqué le principe de précaution pour la prévention maximale du feu nucléaire et de la contamination de l’environnement.
    En dépit de quelques protestations l’État japonais n’a fait que relayer les informations données par la firme, qui conduit ses actions de manière opaque. Des experts de divers pays ont été associés, sans prise sur les décisions. Les demandes des ONG présentes sur place, notamment Greenpeace et la CRIIRAD, pour une meilleure protection des populations et transparence dans les données, n’ont pas été plus entendues que celles des citoyens japonais.
    Nous pensons qu’il y a urgence à ce que l’action de TEPCO soit placée sous contrôle international citoyen pour faire prévaloir les droits des humains et de l’environnement, de l’océan notamment.
    Nous appelons les organisations citoyennes, les scientifiques, les États, les organismes inter-gouvernementaux, à un sursaut général pour exiger une prise en main internationale et civique de la réponse à la catastrophe de Fukushima et au delà, des établissements à risque majeur partout dans le monde.
    Les États ont trop partie liée avec l’industrie nucléaire pour en être des freins efficaces. Les techniciens locaux ne peuvent plus être laissés seuls face aux difficultés, et sans instance de référence externe face aux incidents qui se multiplient et restent occultés.
    La terre dans son ensemble est notre souci commun, elle constitue le socle de l’intérêt général qui doit prévaloir sur des logiques d’entreprise et les logiques étatiques de puissance. Il est temps que les citoyens puissent s’ingérer au niveau international dans les procédures d’expertises techniques qui président à la mise en place d’équipements qui compromettent son caractère habitable.
    Les Nations Unies doivent aujourd’hui réorganiser la gouvernance de la catastrophe de Fukushima et prendre en compte toutes les coopérations techniques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales. Ainsi pourra être préfigurée la mise en place de nouveaux dispositifs unissant scientifiques, techniciens et citoyens dans la prévention des risques majeurs et dans les choix industriels et énergétiques.
    Premiers signataires :
    - Jean Marc Adolphe, journaliste, directeur de Mouvement, Paris
    - Liliane Alazraki, bibliothécaire, Marseille
    - Denis Baupin, adjoint au Maire de Paris
    - Jean-Paul Besset, député européen
    - Thomas Berns, philosophe, université Libre de Bruxelles
    - François Boué, physicien, CNRS, Paris
    - Frédéric Brun, inspecteur général de l’Agriculture, Paris
    - Carolina Cano, sociologue, Paris
    - Dany Cohn-Bendit, député européen
    - Michèle Collin, chercheur CNRS, Paris
    - Antonella Corsani, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    - Emmanuelle Cosse, journaliste, conseillère régionale, Paris
    - Monique Crinon, philosophe, Cedetim, Paris
    - Pascale Criton, musicienne, Paris.
    - Jean-Paul Deléage, physicien et historien de l’écologie, Paris
    - Nicolas-Louis Duclos, PAST à l’université de Technologie de Compiègne (UTC)
    - Patrick Dubreil, médecin, Paris
    - Yann Fiévet, professeur de Sciences économiques, Arnouville
    - Geneviève Fraisse, philosophe, CNRS, Paris
    - Hélène Gassin, vice-présidente en charge de l’environnement, Région IDF
    - Laurence Gavarini, sociologue et clinicienne, université Paris VIII
    - Jérome Gleize, économiste, Paris XIII
    - Barbara Glowczewski, anthropologue, CNRS/Collège de France, Paris
    - Éric Guichard, directeur de programme au CIPh, Paris
    - Pascal Houba, physicien, enseignant, Liège
    - Yoshihiko Ichida, philosophe, Université de Kobe, Japon
    - Rada Ivekovic, philosophe, Paris
    - Ariel Kyrou, journaliste et chercheur, Paris
    - Alvaro Luna Porras, étudiant, Antony
    - Alain Mana’h, retraité militant de l’éducation populaire
    - Valérie Marange, philosophe Paris VIII, Psychanalyste
    - Mickael Marie, conseiller régional de Basse-Normandie
    - Jean-Clet Martin, philosophe, Collège international de philosophie, Paris
    - Georges Menahem, économiste, sociologue, CNRS MSH, Paris
    - Didier Ménard, médecin, Saint Denis
    - Pascale Molinier, psychologue, CNAM, Paris
    - Ariane Mnouchkine, Théâtre du Soleil, Paris
    - Frédéric Neyrat, philosophe, Paris
    - Yann Moulier Boutang, professeur de sciences économiques, Compiègne
    - Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, EHESS, Paris
    - Peter Pal Pelbart, philosophe, université de Sao Paolo, Brazil
    - Fred Périé, plasticien et Ingénieur, Arcueil
    - Vincenza Perilli, philosophe, Italie
    - Jean-Claude Polack, psychiatre, psychanalyste, Paris
    - Beatriz Preciado, philosophe, université Paris VIII
    - Anne Querrien, philosophe, urbaniste, Paris
    - Dominique Quessada, philosophe, Paris
    - Patric Rochedy, conteur, Saint Didier sur Doulon
    - Sophie Roux, enseignant-chercheur, université de Grenoble
    - Isabelle Saint-Saens, ingénieure, Lyon
    - Anne Sauvagnargues, philosophe, PU université Paris Ouest
    - René Schérer, philosophe, Paris
    - Monique Selim, anthropologue, IRD Paris I, Paris
    - Danielle Sivadon, psychanalyste, Paris
    - Isabelle Stengers, philosophe, Bruxelles
    - Claude Taleb, vice président de la Région Haute Normandie
    - Jacques Testart, biologiste, Critique de la science, Paris
    - Guy Trastour, psychanalyste, Paris VII
    - Nathalie Trussart, université Libre de Bruxelles
    - Jérôme Vidal, directeur de La Revue internationale des livres et des idées
    - Patrick Viveret, philosophe, Paris
    - Jérôme Valluy, sociologue, université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
    - Dominique Voynet, médecin, maire de Montreuil ancienne Ministre de l’Environnement, France
    - Christiane Vollaire, philosophe, Paris
    - Pierre-Emmanuel Weck, photographe, Paris
    - Charles Wolfe, philosophe, université de Sydney
    Et les revues Chimères, Écologie et Politique, Écorev, Mouvement, Multitudes, Vacarme, Pratiques et le Syndicat de la médecine générale.

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    Message par bye Sam 16 Avr - 9:10

    30 ans d’accidents et de mensonges à la centrale nucléaire de Fukushima
    fukushimaleaks.wordpress.com | 18 mars 2011

    lundi 11 avril 2011

    30 ans d’accidents et de mensonges à la centrale nucléaire de Fukushima
    Les articles sont sous copyright)

    5 novembre 1979 : le réacteur n°2 arrêté en raison d’une panne sur une pompe

    17 septembre 1980 : les centrales japonaises emploient des travailleurs sans véritable formation

    3 octobre 1985 : incendie sur le réacteur 1

    27 août 1986 : arrêt du réacteur n°5 pour une panne de l’alimentation en eau

    4 décembre 1986 : arrêt du réacteur 1 en raison d’une panne de l’air conditionné

    23 avril 1987 : un tremblement de terre cause l’arrêt de trois réacteurs

    22 juin 1987 : l’IAEA alerte sur les risques d’incendie

    21 janvier 1988 : incendie dans le circuit d’air conditionné du réacteur 1

    16 août 1988 : les mouvements anti-nucléaires japonais alertent sur les risques de vieillissement des réacteurs de Fukushima

    12 décembre 1988 : arrêt du réacteur 2 pour une panne d’une soupape de vapeur

    2 janvier 1989 : TEPCO ne sait toujours pas pourquoi le tremblement de terre du 22 avril 1987 a arrêté les réacteurs

    30 janvier 1989 : certains employés de la centrale présentent des troubles chromosomiques

    3 février 1989 : une panne sur un joint aurait pu entraîner une fusion du coeur sur le réacteur n°2

    9 février 1989 : des recherches pour comprendre les accidents sur les joints des pompes

    28 février 1989 : des débris de métal trouvés dans les réacteurs

    20 avril 1989 : TEPCO présente des excuses publiques pour la panne d’une pompe

    3 juin 1989 : arrêt d’un réacteur à la suite d’une fuite d’eau

    19 juin 1989 : une succession d’accidents dans les centrales japonaises

    20 octobre 1989 : les mesures de sécurité dans les centrales japonaises « sont à même de prévenir un accident grave »

    26 octobre 1989 : alerte sur le vieillissement des centrales japonaises

    30 novembre 1989 : l’AEC déclare que malgré les accidents, le Japon n’abandonnera pas l’énergie nucléaire.

    8 janvier 1990 : une accumulation d’accidents en 1989

    23 février 1990 : arrêt du réacteur 2 en raison d’une panne sur une pompe

    20 mars 1990 : la Haute-Cour de Sendai repousse une demande d’arrêt de la centrale de Fukushima

    29 mars 1990 : La Haute-Cour de Sendai déclare que les centrales sont bien conçues et ne peuvent pas causer de catastrophes

    14 avril 1990 : les accidents nucléaires font douter les Japonais

    28 juin 1990 : manifestation anti-nucléaire lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de TEPCO

    12 juillet 1990 : le ministère japonais déclare que le réacteur 3 est en état de marche

    9 août 1990 : TEPCO attend la remise en marche du réacteur 3 en raison d’une forte demande d’électricité,

    6 septembre 1990 : report du redémarrage du réacteur 3

    11 octobre 1990 : la NSC approuve le redémarrage du réacteur 3

    23 octobre 1990 : « les ingénieurs japonais estiment que leurs centrales sont virtuellement à l’abri des tremblements de terre »

    25 octobre 1990 : inquiétudes dans le voisinage pour le rédémarrage du réacteur 3

    1 novembre 1990 : l’AEC plaide pour un développement du nucléaire

    4 avril 1991 : poursuite judiciaire poru demander l’arrêt du réacteur n°3

    23 mai 1991 : 23 accidents déclarés dans les centrales japonaises en 1990

    29 octobre 1991 : des blocs de construction française pour la digue de Fukushima

    8 juillet 1992 : arrêt du réacteur 1 à la suite d’une hausse de pression

    29 septembre 1992 : arrêt d’un réacteur à la suite d’une panne sur une pompe

    30 septembre 1992 : arrêt du réacteur 2 à la suite d’une erreur humaine

    30 septembre 1992 : plaintes contre TEPCO en raison de mauvaises informations sur les accidents

    1 octobre 1992 : le Japon s’interroge sur la sécurité de ses centrales nucléaires

    29 octobre 1992 : deux groupes d’anti-nucléaires déboutés de leurs poursuites judiciaires

    31 octobre 1992 : un réacteur arrêté en raison d’une panne sur une pompe

    5 novembre 1992 : la Cour suprême décide que les tribunaux ne peuvent pas juger les questions de sécurité nucléaire

    10 novembre 1992 : arrêt du réacteur 1à la suite d’une panne sur le moteur d’une valve

    7 avril 1993 : TEPCO projette de construire deux nouveaux réacteurs

    10 mai 1993 : poursuites judiciaires après la mort d’un travailleur de la centrale

    20 juin 1994 : l’ANRE demande une enquête sur l’accident de mai

    1 août 1994 : reconnaissance d’irradiation pour deux travailleurs de la centrale

    22 août 1994 : TEPCO espère pouvoir construire deux nouveaux réacteurs

    14 septembre 1995 : un tremblement de terre accélère la réaction nucléaire sur trois réacteurs

    27 novembre 1995 : arrêt du réacteur 6 en raison de pressions anormales

    1 mai 1996 : une « pléthore d’accidents » à Fukushima

    30 septembre 1996 : construction du réacteur n°8

    24 octobre 1996 : TEPCO achète des machines anglaises pour réparer ses enceintes de confinement

    27 novembre 1996 : retard dans le redémarrage de réacteurs à la suite de la découverte de fissures

    12 décembre 1996 TEPCO demande l’autorisation de construire deux nouveaux réacteurs

    20 décembre 1996 : des actionnaires de TEPCO déboutés d’une demande d’arrêt de la centrale

    17 janvier 1997 : petit incendie au réacteur n°2

    21 janvier 1997 : délai dans le redémarrage d’un réacteur après la découverte de fuites

    29 avril 1997 : arrêt du réacteur n°2 à la suite d’une fuite de gaz radioactif

    30 avril 1997 : le réacteur n°2 restera arrêté jusqu’à une date non précisée

    7 mai 1997 : arrêt du réacteur n°1 en raison d’une baisse du liquide réfrigérant

    20 mai 1997 : redémarrage envisagé du réacteur n°2

    9 juin 1997 : fuite radioactive sur le réacteur n°1

    12 juin 1997 : forte augmentation des accidents dans les centrales japonaises

    14 octobre 1997 : fissure découverte sur une canalisation

    5 décembre 1997 : arrêt d’un réacteur à la suite d’une panne

    20 janvier 1998 : TEPCO envisage de remplacer 144 barres de contrôle en raison de malfaçons

    24 janvier 1998 : les résidents vivant autour de la centrale s’inquiètent de l’utilisation du plutonium

    30 juillet 1998 : arrêt du réacteur n°6 à la suite d’une fuite de vapeur

    18 août 1998 : TEPCO demande aux autorités locales l’autorisation d’utiliser du plutonium (MOX)

    26 août 1998 : arrêt du réacteur n°1 à la suite d’une panne

    2 novembre 1998 : la préfecture de Fukushima accepte l’usage du MOX

    6 décembre 1998 : 75% des résidents de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa sont opposés à l’usage du MOX

    25 janvier 1999 : incendie sur le réacteur n°1

    8 février 1999 : TEPCO déclare que son plus vieux réacteur (28 ans) peut encore fonctionner 32 ans

    27 avril 1999 : le Japon envisage de développer son nucléaire civil

    28 juin 1999 : des groupes anti-nucléaires demandent au Japon de renoncer au traitement du plutonium

    30 juin 1999 : La France va envoyer du MOX au Japon

    16 juillet 1999 : deuxième chargement de MOX français pour le Japon

    10 septembre 1999 : arrivée attendue du MOX français à Fukushima

    28 septembre 1999 : manifestations au Japon contre l’arrivée du MOX français

    8 octobre 1999 : fuites radioactives dans un dépôt de déchets de la centrale de Fukushima

    1 janvier 2000 : le « bug de l’an 2000″ frappe quelques équipements dans les centrales japonaises

    10 janvier 2000 : TEPCO repousse ses projets d’utilisation du MOX dans le réacteur n°3

    21 juillet 2000 : arrêt d’un réacteur après une fuite consécutive à un tremblement de terre

    24 juillet 2000 : fermeture du réacteur n°2 en raison d’une fuite de pétrole dans une turbine

    24 juillet 2000 : le gouvernement japonais reconnaît l’inquiétude du public en raison des récents accidents nucléaires

    25 juillet 2000 : un troisième réacteur fermé en raison d’une augmentation anormale de l’iode

    2 août 2000 : arrêt du réacteur n°6 en raison de la rupture d’une canalisation, abîmée lors du dernier tremblement de terre

    30 septembre 2000 : chronologie des principaux accidents nucléaires au Japon

    31 octobre 2000 : Fukushima devrait être la première centrale à utiliser du MOX

    9 février 2001 : TEPCO persiste à vouloir construire de nouveaux réacteurs

    26 février 2001 : le gouverneur de Fukushima refuse d’autoriser l’utilisation de MOX

    26 février 2001 : TEPCO annonce un gel de ses constructions de nouveaux réacteurs. Colère des collectivités locales

    26 mars 2001 : les anti-nuclaires déboutés de leurs poursuites judiciaires visant à interdire l’usage du MOX

    2 avril 2001 TEPCO reporte l’utilisation du MOX dans ses centrales

    3 avril 2001 : un maire demande des comptes au gouverneur de Fukushima qui a interdit l’usage du MOX

    15 mai 2001 : arrêt planifié du réacteur n°6 après la découverte de fuites radioactives

    24 août 2001 : le METI ordonne la vérification de 28 réacteurs

    30 août 2001 : installation de quatre barres de liaisons pour réparer une fissure sur le réacteur 3

    1 novembre 2001 : arrêt automatique du réacteur n°2 pour des raisons inconnues

    17 juin 2002 : la préfecture de Fukishima envisage d’augmenter la taxe nucléaire à 13,5%

    21 juin 2002 : le ministre de l’Economie est opposé à l’augmentation de la taxe nucléaire

    4 juillet 2002 : accord de l’assemblée préfectorale pour la hausse de la taxe nucléaire

    10 août 2002 : inquiétudes sur la résistance des centrales en cas de tremblement de terre

    22 août 2002 : fissures découvertes dans certaines canalisations

    29 août 2002 : TEPCO a dissimulé plusieurs accidents nucléaires depuis les années 80

    30 août 2002 : les falsifications de TEPCO remettent en question la sécurité nucléaire

    31 août 2002 : certaines fuites ont été négligées par des employés de TEPCO

    2 septembre 2002 : nouvelles révélations sur les falsifications de TEPCO

    2 septembre 2002 : arrêt prévu de quatre réacteurs utilisant des pièces endommagées

    2 septembre 2002 : les réacteurs suspects continueront à fonctionner

    3 septembre 2002 : arrêt du réacteur n°2 en raison d’une fuite radioactive.

    4 septembre 2002 : fuite de gaz radioactif : cent fois la dose normale

    4 septembre 2002 : TEPCO gèle la construction de quatre nouveaux réacteurs

    6 septembre 2002 : TEPCO a camouflé des fissures importantes pendant quatre ans

    13 septembre 2002 : TEPCO a falsifié des enregistrements vidéo

    16 septembre 2002 : TEPCO a utilisé des pièces non autorisées dans un réacteur

    26 septembre 2002 : nombreuses fissures découvertes sur le réacteur n°3

    30 septembre 2002 : le gouverneur de Fukushima retire son accord pour l’utilisation de plutonium

    4 octobre 2002 : de nouvelles fissures découvertes sur le réacteur n°2

    11 octobre 2002 : un cinquième réacteur va être arrêté pour rechercher d’éventuelles fissures

    14 octobre 2002 : découverte de nouvelles fuites sur le réacteur n°4

    25 octobre 2002 : arrêt d’un réacteur sur ordre des autorités

    25 octobre 2002 : de nouvelles falsifications découvertes à Fukushima

    1 novembre 2002 : TEPCO retarde la construction de nouveaux réacteurs

    11 novembre 2002 : la préfecture de Fukushima retarde l’application de l’augmentation de sa taxe nucléaire

    19 novembre 2002 : les Japonais doutent de leur industrie nucléaire

    11 décembre 2002 : publication du rapport sur les falsifications de TEPCO

    26 décembre 2002 : le gouvernement accepte l’augmentation de la taxe nucléaire dans la préféceture du Fukushima

    15 janvier 2003 : la préfecture de Fukushima ne sait pas si TEPCO va relancer ses réacteurs

    16 janvier 2003 : de nouvelles fissures découvertes sur deux réacteurs

    10 février 2003 : TEPCO envisage de redémarrer trois réacteurs fin mars

    14 février 2003 : TEPCO envisage d’arrêter tous ses réacteurs en avril pour des vérifications de sécurité

    18 février 2003 : TEPCO est incapable de préciser la date de redémarrage de ses réacteurs

    24 février 2003 : le gouvernement impose à TEPCO d’améliorer ses procédures de sécurité

    6 mars 2003 : craintes de pénurie d’électricité en raison de la fermeture de 17 réacteurs

    11 mars 2003 : le gouvernement autorise, sous conditions, le rédémarrage des réacteurs

    12 mars 2003 : TEPCO publie son plan de remise en état de ses réacteurs

    14 avril 2003 : l’arrêt de tous les réacteurs de TEPCO fait craindre des coupures d’électricité

    29 mai 2003 : TEPCO attend l’autorisation de redémarrer son réacteur n°6

    16 juin 2003 : découverte d’une pièce manquante sur le réacteur n°3

    10 juillet 2003 : le gouverneur de Fukushima autorise le redémarrage du réacteur n°6

    18 août 2003 : redémarrage du réacteur n°3

    25 septembre 2003 : un travailleur de la centrale exposé à des radiations

    26 septembre 2003 : inquiétudes sur la résistance des centrales nucléaires après un important tremblement de terre

    18 novembre 2003 : l’IEA recommande au Japon de restaurer la confiance du public dans l’industrie nucléaire

    27 janvier 2004 : fuite d’eau sur le réacteur n°6

    4 mars 2004 : la méfiance du public retarde le redémarrage des centrales nucléaires

    17 mars 2004 : redémarrage du réacteur n°4

    3 juin 2004 : le centre de stockage de déchets radioactifs reprend ses activités

    29 juin 2004 : TEPCO va redémarrer trois de ses réacteurs et souhaite y utiliser du plutonium

    5 août 2004 : arrêt du réacteur n°3 en raison de « problèmes techniques »

    6 août 2004 : redémarrage du réacteur n°2

    9 août 2004 : arrêt du réacteur n°2 à la suite d’une fuite d’eau

    17 août 2004 : explosion sur une conduite de vapeur

    26 août 2004 : redémarrage du réacteur n°2

    27 septembre 2004 : les centrales japonaises devront fermer en 2016 si elles ne peuvent pas recycler leurs déchets

    29 septembre 2004 : arrêt du réacteur n°2 pour « problèmes techniques »

    6 octobre 2004 : érosion anormale des conduites d’eau sur le réacteur n°1

    7 octobre 2004 : le gouvernement assure que l’érosion des conduites d’eau ne pose pas de problèmes

    14 octobre 2004 : arrêt du réacteur n°2 à la suite d’une panne sur une pompe

    18 octobre 2004 : report du redémarrage du réacteur n°4 en raison d’un problème sur le circuit de refroidissement

    20 octobre 2004 : redémarrage du réacteur n°5

    20 octobre 2004 : redémarrage du réacteur n°4 après réparations

    28 octobre 2004 : arrêt du réacteur n°4 en raison de la panne d’une valve

    29 octobre 2004 : redémarrage du réacteur n°2

    2 novembre 2004 : redémarrage du réacteur n°4

    4 novembre 2004 : redémarrage du réacteur n°6

    30 novembre 2004 : enquête du gouvernement de Fukushima sur le réacteur n°1

    8 décembre 2004 : arrêt du réacteur n°2 en raison d’une fuite d’eau radioactive

    17 décembre 2004 : arrêt du réacteur n°6 en raison d’une fuite d’eau

    17 décembre 2004 : TEPCO va arrêter tous ses réacteurs pour chercher l’origine d’une fuite d’eau radioactive

    7 janvier 2005 : arrêt de tous les réacteurs en raison d’une fuite d’eau radioactive

    9 février 2005 : redémarrage des six réacteurs

    14 février 2005 : le réacteur n°3 ne redémarrera qu’en mars

    22 février 2005 : redémarrage du réacteur n°2

    17 mars 2005 : le réacteur n°3 ne peut être redémarré en raison d’une panne sur une pompe

    18 mars 2005 : arrêt du réacteur N°3 en raison d’une panne sur une pompe à eau

    21 avril 2005 : redémarrage du réacteur n°1

    26 mai 2005 : arrêt du réacteur n°1 en raison d’un « problème technique »

    3 juin 2005 : redémarrage du réacteur n°1

    11 août 2005 : arrêt du réacteur n°1 à la suite d’une fuite radioactive

    17 août 2005 : un tremblement de terre occasionne une fuite d’eau radioactive

    22 août 2005 : arrêt du réacteur n°5 à la suite d’un problème sur le circuit de refroidissement

    16 septembre 2005 : arrêt du réacteur n°1 pour réparer une pompe

    10 octobre 2005 : arrêt du réacteur n°2 en raison d’une panne sur une pompe

    12 décembre 2005 : arrêt du réacteur n°4 en raison d’une fuite d’eau

    21 décembre 2005 : réduction de l’activité du réacteur n°2 à la suite de « problèmes techniques »

    19 janvier 2006 : découverte de fissures sur les barres de contrôle du réacteur n°6

    6 février 2006 : Toshiba a falsifié les données d’un compteur du réacteur n°6

    20 février 2006 : arrêt du réacteur n°3 en raison d’une fuite sur une pompe

    17 mars 2006 : arrêt du réacteur n°4 en raison d’une panne sur une pompe

    28 avril 2006 : les procédures de sécurité en cas de tremblement de terre doivent être améliorées

    15 mai 2006 : arrêt du réacteur n°4 en raison d’une fuite d’huile

    18 mai 2006 : des informations confidentielles sur la sécurité de la centrale ont été diffusées par erreur sur Internet

    22 mai 2006 : fuite radioactive sur le réacteur n°4

    23 mai 2006 : arrêt d’un réacteur à la suite d’une fuite de vapeur radioactive

    30 mai 2006 : arrêt du réacteur n°6 en raison d’une fuite de vapeur radioactive

    12 juin 2006 : arrêt du réacteur n°3 pour réparation

    22 juin 2006 : arrêt du réacteur n°1 en raison d’une fuite de vapeur radioactive

    24 juillet 2006 : fuite d’eau radioactive sur le réacteur n°1

    1 août 2006 : l’entreprise qui a construit la centrale n°2 poursuivie pour corruption

    11 août 2006 : fuite de vapeur radioactive

    29 septembre 2006 : arrêt du réacteur n°4 pour réparations

    6 novembre 2006 : arrêt du réacteur n°5 à la suite d’une panne

    5 décembre 2006 : TEPCO découvre de nouvelles falsifications de données dans les rapports de ses centrales

    17 janvier 2007 : arrêt du réacteur n°2 en raison de « problèmes »

    1 février 2007 : nouvelles révélations sur les falsifications de données

    18 février 2007 : arrêt du réacteur n°4 en raison d’une radioactivité excessive

    1 mars 2007 : découverte de nouvelles falsification dans les centrales de TEPCO

    1 mars 2007 : la découverte des falsifications de TEPCO ne devraient pas gêner le fonctionnement de ses centrales

    12 mars 2007 : TEPCO a dissimulé un arrêt d’urgence d’un de ses réacteurs en 1998

    20 mars 2007 : TEPCO a dissimulé que des barres de contrôle sont tombées des réacteurs en 1993 et 2000

    22 mars 2007 : les compagnies qui gèrent les centrales nucléaires ne communiquent pas entre elles

    22 mars 2007 : TEPCO a dissimulé des accidents critiques en 1978 et 1999

    5 avril 2007 : les entreprises qui gèrent le nucléaire japonais ont commis plus de 10 000 infractions

    20 avril 2007 : le gouvernement demande des vérifications plus strictes

    27 avril 2007 : alerte sur l’air conditionné sur les réacteurs n°2 et 4

    14 juin 2007 : arrêt du réacteur n°3 en raison d’une fuite d’eau

    16 juillet 2007 : » Les centrales nucléaires japonaises conçues pour résister aux pires séismes »

    19 août 2007 : craintes sur la résistance des centrales japonaises en cas de tremblement de terre

    21 août 2007 : le gouvernement autorise TEPCO a retarder les vérifications de sécurité sur son réacteur n°3

    20 septembre 2007 : fuites radioactives à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 6.8

    4 octobre 2007 : TEPCO améliore sa communication à la suite du tremblement de terre

    12 octobre 2007 : arrêt du réacteur n°2 en raison d’une panne sur l’échangeur

    24 mars 2008 : TEPCO demande au gouvernement de prolonger de 10 ans l’exploitation du réacteur n°4, qui fonctionne depuis 29 ans

    31 mars 2008 : les centrales nucléaires doit être prêtes à affronter des tremblements de terre plus importants

    10 avril 2008 : TEPCO envisage une croissance de 1% annuel jusqu’en 2017. Projet de construction de deux nouveaux réacteurs à Fukushima

    25 mai 2008 : un travailleur de la centrale, atteint d’un cancer consécutif à une irradiation, débouté de sa demande d’indemnisation

    4 juin 2008 : des mineurs employés pour effectuer des inspections de centrales nucléaires

    4 juin 2008 : redémarrage du réacteur n°5, arrêté à la suite de « problèmes techniques »

    10 juin 2008 : arrêt du réacteur n°5 en raison d’une panne de turbine

    14 juin 2008 : fuite radioactive à la suite d’un tremblement de terre

    11 juillet 2008 : ralentissement du réacteur n°5 pour réparation

    18 juillet 2008 : le gouvernement autorise TEPCO à repousser les opérations de maintenance sur le réacteur n°3

    20 juillet 2008 : une longue liste de procès contre les centrales nucléaires au Japon

    6 août 2008 : arrêt du réacteur n°3 pour « réparations »

    21 octobre 2008 : des officiels français participent à un exercice d’alerte sur le réacteur n°3

    17 février 2009 : création de 7 centres de crise à proximité des centrales nucléaires

    24 février 2009 : arrêt du réacteur n°1 à la suite d’un « problème technique »

    10 mars 2009 : l’utilisation de plutonium pourrait enfin être d’actualité

    6 août 2009 : arrêt du réacteur n°3 à la suite de la découverte d’une « anomalie »

    23 novembre 2009 : quel avenir pour le nucléaire au Japon ?

    16 février 2010 : la préfecture de Fukushima est disposée à accepter l’utilisation du plutonium

    28 février 2010 : les centrales japonaises n’ont pas souffert du tsunami

    3 mars 2010 : arrêt du réacteur n°6 en raison d’une canalisation défectueuse

    2 juin 2010 : arrêt du réacteur n°1 à la suite d’une panne du circuit de refroidissement

    13 juin 2010 : le tremblement de terre n’a pas affecté la centrale

    17 juin 2010 : arrêt du réacteur n°2 à la suite d’une « anomalie »

    9 août 2010 : introduction d’un recours judiciaire pour interdire l’usage du plutonium

    18 août 2010 : le réacteur n°1 doit être arrêté à la suite de la découverte d’une fuite radioactive

    23 août 2010 : l’énergie nucléaire est une opportunité pour le Japon

    14 septembre 2010 : le réacteur n°3 va être redémarré et utilisera du MOX pour le première fois

    16 septembre 2010 : TEPCO souhaite augmenter la part du nucléaire et des énergies renouvelables

    18 septembre 2010 : démarrage de l’exploitation du MOX

    25 octobre 2010 : Areva estime que l’utilisation de MOX ne présente pas de danger pour les populations

    5 novembre 2010 : arrêt d’urgence du réacteur n°5 en raison de « problèmes »

    13 décembre 2010 : projets et difficultés de TEPCO

    24 décembre 2010 : redémarrage du réacteur n°5, arrêté à la suite d’une panne sur une pompe

    12 janvier 2011 : TEPCO décide d’allonger de trois mois le délai entre deux inspections du réacteur n°3, pour produire davantage

    7 février 2011 : la NISA autorise TEPCO à utiliser le réacteur n°1 (40 ans) pendant 10 ans de plus

    7 mars 2011 : les projets de TEPCO pour augmenter la production nucléaire

    9 mars 2011 : à suite du tremblement de terre, TEPCO « confirme » que la centrale de Fukushima n’a pas été endommagée

    11 mars 2011 : une « anomalie » signalée sur les réacteurs 1 et 2

    11 mars 2011 : l’IAEA déclare que les réacteurs ont été arrêtés en toute sécurité lors du tremblement de terre

    11 mars 2011 : état d’urgence déclaré à Fukushima

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    Message par bye Sam 7 Mai - 12:50

    Fukushima/2012 : Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire
    Dominique Guillet | kokopelli-blog.org | 29 avril 2011

    samedi 30 avril 2011

    En août 1945, alors que le Japon s’était militairement effondré, la mafia globaliste des prédateurs militaro-industriels initia la 3 ème guerre mondiale en détruisant les vies de centaines de milliers de civils Japonais en l’espace de quelques secondes. Les deux bombes atomiques, lâchées sur Hiroshima et Nagasaki, annonçaient une guerre totale et génocidaire à l’encontre de l’humanité entière avec la radioactivité comme arme de destruction massive. Le désastre nucléaire de Fukushima-Daiichi constitue une crise aiguë dans cet empoisonnement radioactif chronique de l’espèce humaine, et de toute la biosphère, qui perdure depuis 66 ans.

    Aujourd’hui, sept semaines après le tsunami du 11 mars 2011, la situation des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi se dégrade inexorablement. Le 28 avril, TEPCO annonçait que la radioactivité ambiante était de l’ordre de 1220 millisievert/heure, ce qui correspond à quasiment 10 millions de fois la dose radioactive artificielle admissible en France (1 millisievert/année). TEPCO, réputé pour ses mensonges outranciers depuis le début de la crise, commence à préparer le monde entier à l’éventualité, plus que probable, de son incapacité à contrôler cette catastrophe nucléaire en 9 mois, ainsi que son carnet de route le stipulait. Certains réacteurs sont en fusion totale (et ce, depuis le premier jour), les fuites sont permanentes, les risques d’explosion sont plus que plausibles, etc, etc. Alors que les émissions d’isotopes de césium 137, de strontium 90, d’iode 131, de plutonium 239… contaminent en permanence l’atmosphère et l’océan, la presse Occidentale, aux ordres de la mafia globaliste, qualifie la situation de stable, ou d’ailleurs ne la qualifie plutôt pas, afin de ne pas paniquer les foules et surtout de ne pas courroucer le gang nucléaire. La situation est effectivement stable : la pollution radioactive de Fukushima pourrait durer de longues années à moins que de nouvelles explosions catastrophiques lui confèrent une tournure beaucoup plus abrupte. Le nord du Japon aurait déjà dû être évacué. A quand l’évacuation de Tokyo et de la totalité du Japon ?

    Aux USA, le plutonium 238 et le plutonium 239 sont apparus à partir du 18 mars : en Californie et à Hawaï, ils furent respectivement 43 fois et 11 fois plus élevés que le niveau maximal répertorié durant les 20 dernières années. En mars, l’eau de boisson de San Francisco contenait 181 fois la dose admissible d’iode 131. Le 4 avril, l’eau de pluie de Boise dans l’Idaho contenait 80 fois la dose admissible d’iode 131 ainsi que du césium 137. En début avril, le taux de césium 137 dans les sols, près de Reno dans le Nevada, était 30 fois supérieur à la dose admissible. Egalement en avril, on a retrouvé dans de très nombreuses régions des USA, du césium 134, du strontium 89, du strontium 90 et même de l’américium et du curium. Tous ces isotopes radioactifs se sont également déposés en Europe et si on ne les trouve pas, c’est qu’on ne les cherche pas.

    Avant la fin de l’année 2011, tous les sols de la planète seront inexorablement contaminés par l’irradiation quotidienne et permanente des réacteurs de Fukushima. Il en sera de même pour les océans et les nappes phréatiques. C’est alors que les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire. En 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine.

    Mais pas de panique ! L’alimentation humaine est déjà issue d’un environnement éminemment toxique et l’agriculture chimique moderne constitue, intrinsèquement, une arme de destruction massive de par sa capacité à produire, en masse, des aliments hautement empoisonnés. La mafia globaliste adore la diversité, surtout la nécro-diversité des stratégies d’empoisonnement de l’humanité et de la biosphère. La sainte trinité de leur théologie de l’annihilation se décline comme suit : Cancer, Mutation, Stérilité ou, selon la terminologie usitée dans les nombreux ouvrages du Professeur cancérologue – et lanceur d’alerte - Dominique Belpomme, des pathologies CMR, à savoir Cancérigènes, Mutagènes et Repro-toxiques.

    La troisième guerre mondiale nucléaire, lancée en 1945, s’est dotée de tout un arsenal d’armes génocidaires :

    - Des réacteurs nucléaires. Ils sont au nombre de 1450 et leur finalité première n’est pas de produire de l’énergie “civile” mais bien plutôt de produire du plutonium à usage militaire. On sait pertinemment, depuis les années 70, que la filière nucléaire n’est pas rentable : elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en produit et la facture n’inclut évidemment pas les centaines de milliards de dollars, ou d’euros, liés à la gestion des accidents et des pathologies permanentes qu’elle génère. La finalité primordiale des centrales nucléaires, dans le monde entier, est de produire du plutonium et de l’uranium appauvri à des fins de destruction humaine. (Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment présenté sur le site de Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au plutonium” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA. Toutes les centrales nucléaires émettent en permanence de la radioactivité : en termes techniques, elles fuient. De nombreuses études le prouvent. Il n’est que d’étudier la carte des régions où le cancer du sein et le diabète prévalent aux USA : ces régions se situent toutes dans un rayon de 150 km autour d’une centrale nucléaire. Une telle étude comparative serait impossible en France pour la bonne raison qu’il n’existe pas de région qui ne soit pas sous les fuites (et donc sous la déflagration-détonation potentielle) d’une centrale nucléaire ! La France est le pays le plus nucléarisé au monde grâce à une entente parfaite entre tous les gouvernements qui se sont succédés (de toutes couleurs politiques confondues) depuis 1956 et le gang nucléaire (EDF, Cogema/Areva, CEA).

    - Des déchets radioactifs. Jusqu’en 1982, ce sont “officiellement” 100 000 tonnes environ qui furent plongées, dans des containers en béton, au plus profond des océans. Mais, en fait, pas si profondément dans la mesure où certains réapparurent, au gré du tsunami de 2006 en Indonésie, pour venir s’échouer sur les côtes de la Somalie, provoquant la mort rapide des pécheurs de ce pays. Quel est l’impact des déchets radioactifs sur la vie marine de la planète Terre ? Ni vu, ni connu. Depuis une trentaine d’années, les déchets radioactifs sont “retraités” : mais que l’on se rassure, les fonds de pension nucléaires n’ont pas été engloutis dans le plus grand hold-up financier de l’histoire humaine qui prévaut depuis 2008. Les déchets radioactifs jouissent d’une retraite prospère et paisible dans des ogives nucléaires (il en existe encore quelques dizaines de milliers dans l’air, dans les mers et sur terre), dans le combustible MOX (contenant 7 % de plutonium) des centrales nucléaires de France et du Japon ; parfois, ils se baladent sur les routes de l’Europe et parfois même encore ils se prélassent dans des piscines sur les terrasses de certains réacteurs nucléaires. En attendant la Vague !

    - Les bombes à “uranium appauvri”. Elles sont qualifiées de “bombes sales des riches” par Paolo Scampa. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, elles constituent des armes terrifiantes de destruction massive. L’opération “humanitaire” en Libye, orchestrée par l’OTAN et les USA – et dont la finalité est de voler le pétrole, l’or et les ressources financières du peuple Libyen (et de déstabiliser la zone) – a déjà lâché des milliers de bombes à uranium appauvri, dites de quatrième génération, sur le territoire Libyen. Les bombes à uranium appauvri ont été utilisées pour la première fois par Israël dans la guerre du Kippour (octobre 1973) contre l’Egypte. Elles furent ensuite utilisées au Liban, par Israël, et en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan et en Libye par les USA et diverses “coalitions” Occidentales. Elles furent également utilisées par Israël à Gaza (enquête de l’association ACDN). Les bombes à uranium appauvri génèrent cancers, mutations et stérilités dans ces pays-mêmes ou chez les militaires participant aux opérations humanitaires. Ainsi, aux USA, une étude a porté sur 631 174 militaires vétérans de l’Irak : 87 590 souffrent de pathologies musculaires et osseuses, 73 154 souffrent de pathologies mentales, 67 743 souffrent de pathologies indéfinissables, 63 002 souffrent de pathologies gastro-intestinales, 61 524 souffrent de pathologies neuronales, etc, etc. Nous convions tous les promoteurs de l’atome civil et nucléaire à consulter les sites internet présentant des photos d’enfants difformes (et c’est un euphémisme) nés en Irak, en Afghanistan, à la suite des guerres humanitaires et libératrices, ou en Ukraine, à la suite de Tchernobyl. Les bombes à “uranium appauvri” libèrent des isotopes dont la demie-durée de vie est de 2,5 milliards d’années, c’est à dire qu’il en subsistera encore dans 24 milliards d’années.

    - Les “essais” nucléaires. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, ce sont des explosions en bonne et due forme. Depuis 1945, il y en a eu plus de 2050 dans l’atmosphère et dans le sol. La plus grosse fut de création Russe et sa puissance fut de plus de 3000 fois celle d’Hiroshima. En 1963, voyant que le Président John Kennedy souhaitait faire voter une loi interdisant ces essais atomiques dans la Nature, la clique militariste US en fit exploser 250 en une seule année, à savoir presqu’un par jour.

    - L’agriculture moderne chimique. Cette agriculture recouvre la quasi totalité des pays Occidentaux et une grande partie des pays dits émergents ou en voie d’occidentalisation. Elle utilise des fertilisants de synthèse et toute une panoplie d’armes de guerre – les pesticides – destinées à lutter contre les champignons, les herbes, les insectes, les nématodes, etc, et qui sont qualifiées de fongicides, d’herbicides, d’insecticides, de nématocides, etc. Cette agriculture de guerre, ou agriculture mortifère, produit des aliments-poisons qui génèrent une pléthore de pathologies cancérigènes, mutagènes et repro-toxiques. D’ailleurs, un agronome a autrefois comparé les fertilisants agricoles, de la chimie de synthèse, à des mini bombes atomiques à usage agricole – ou plutôt, sous couvert d’usage agricole, à but génocidaire. L’agriculture moderne chimique a également recours à des semences modifiées génétiquement par Monsanto, et autres multinationales criminelles. Ces semences chimériques, et les récoltes qui en sont issues, peuvent également être considérées comme de mini-bombes qui sèment le chaos dans l’organisme humain et animal ainsi que de nombreuses études récentes l’ont prouvé.

    - L’industrie chimique. En sus de produire des cocktails de poisons pour la “paysannerie”, cette industrie a créé des dizaines et des dizaines de milliers de produits chimiques dont la majorité, pour employer l’expression consacrée, sont de véritables bombes. Certains de ces produits chimiques possèdent des appellations diverses et variées : vaccins, remèdes allopathiques, adjuvants alimentaires, sucres de synthèse, etc, etc.

    - Les technologies de la communication, de la prévention médicale et de la “lutte anti-terroriste”. Dans ce fourre-tout high-tech, nous pourrions mentionner la téléphonie mobile de troisième et de quatrième générations, les systèmes WIFI, les radioscopies à usage médical, les body-scanners dans les aéroports, etc. Nous renvoyons le lecteur à une étude récente du Suisse Daniel Favre sur les pathologies des abeilles issues des interférences électromagnétiques de la téléphonie.

    Pour résumer cette situation génocidaire, les psychopathes déments et criminels ont recours à deux types d’opérations spéciales pour détruire le génome humain et éradiquer une grande partie de l’espèce humaine. La première consiste à générer de la contamination radioactive directe par le biais de technologies nucléaires : essais nucléaires dans l’atmosphère et dans le sol, réacteurs nucléaires civils, réacteurs nucléaires militaires pour la recherche et la production de plutonium, bombes à uranium appauvri et non-gestion des déchets radio-actifs. La seconde consiste à ruiner le système immunitaire par une contamination radioactive indirecte, sournoise et quotidienne : aliments-poisons, vaccins, remèdes allopathiques, téléphonie mobile, etc, etc.

    Et pour couronner le tout, le Codex Alimentarius, créé en décembre 1961 sous l’égide de l’OMS et de la FAO, constitue la cerise, haute en couleur mais létale, sur le gros gâteau nucléaire. On ne peut qu’admirer le raffinement de la stratégie de la mafia globaliste : depuis 1945, le complexe militaro-industriel détruit l’humanité et la biosphère tout en mettant en place une organisation internationale, le Codex Alimentarius, qui est supposée protéger les peuples. Et que fait le Codex Alimentarius pour protéger les peuples : il prend ses ordres des multinationales biocidaires pour imposer les semences chimériques, les fertilisants de synthèse, les pesticides, etc, et pour imposer, à terme, “l’irradiation” (radioactive) de tous les aliments !

    Répétons, une nouvelle fois, que le Codex Alimentarius dépend de l’OMS, une branche du machin Onusien, qui pourrait tout autant s’appeler l’Organisation pour les Mutations et la Stérilité. Rappelons que les mafieux de l’OMS ont signé un traité secret de non-agressivité, en 1959, avec les mafieux de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). La capacité de nuire de l’AIEA est grandissime. Ces criminels osent encore parler de quelques dizaines de décès, ou au plus de quelques milliers, à la suite de Tchernobyl, alors que le rapport de l’Académie Nationale des Sciences, paru aux USA en novembre 2009, affirme qu’entre 1986 et 2004, ce sont 950 000 personnes qui sont décédées, dans le monde, des suites de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Et nous sommes en 2011.

    L’imposition inexorable du Codex Alimentarius, depuis 1961, va aboutir, à très court terme (c’est demain) à la suppression pure et simple de tous les compléments alimentaires et de toutes les plantes médicinales qui permettent à l’humanité de se protéger, ou de se soigner, des effets destructeurs de la radioactivité ou de toute autre forme de pollution agricole, médicale ou industrielle. L’interdiction de ces substances entraînera, faut-il le préciser, la suppression de la majorité des alternatives médicales, et c’est bien sûr ce que souhaite l’OMS totalitaire qui tente, depuis des dizaines d’années, de criminaliser toutes ces thérapies dites alternatives. L’OMS préfère promouvoir, pour traiter le cancer qui est devenu “épidémique”, la chimiothérapie et la radioactivité : on vit une époque formidable.

    La boucle est bouclée. La mafia globaliste empoisonne l’humanité et, par le biais du Nécro-Codex Alimentarius, l’empêche de se soigner avec des thérapies alternatives et naturelles. Cela fait de nombreuses années que nous avons lancé l’alarme mais cela roupille dans les chaumières. Le Canada a déjà fait passer son décret C 51. Deux états des USA viennent de faire passer des lois criminalisant toutes les thérapies alternatives. La semaine passée, dans l’Oregon, la FDA (le Ministère de l’agriculture et de la santé aux USA) a lancé un raid, protégé sur ses arrières par 80 policiers lourdement armés, sur une petite société en activités depuis plus de 20 ans, Maxam Nutraceutics, produisant des “compléments alimentaires” pour soigner l’autisme (devenu endémique aux USA et en Europe grâce à la pollution radioactive et aux vaccins au mercure). Quant à l’Union Européenne, fidèle à ses fondement totalitaires et anti-démocratiques, elle se moque éperdument des peuples et roule pour les multinationales et le gang nucléaire : sous peu, elle aura fait passer à la trappe tous les compléments alimentaires et toutes les plantes médicinales, de même que toutes les préparations naturelles utilisées par les techniques d’agro-écologie. Et c’est cette même Union Européenne qui vient de multiplier les doses admissibles de radioactivité, dans les aliments, de 20 fois sous prétexte qu’il vaut mieux consommer des aliments radioactifs plutôt que de faire face à des pénuries alimentaires.

    Le seuil minimal de radioactivité est une vaste escroquerie scientifique. Rappelons que, selon les experts en endocrinologie, il n’existe pas de dose minimale de contamination radioactive et que, de plus, les contaminations provoquées par de faibles doses sont souvent plus destructrices, pour le foetus humain, que les contaminations provoquées par de fortes doses.

    Que faire ? Dans un premier temps, mettre en place des techniques de décontamination des sols. Après Tchernobyl, il était interdit de vendre des fromages en Autriche ; cependant, on s’aperçut rapidement que les fromages produits par des agriculteurs bios utilisant, depuis de nombreuses années, des apports de roches volcaniques (les zéolites) étaient strictement exempts de radioactivité. En effet, toutes les roches volcaniques de la famille des zéolites sont réputées pour leur capacité de bloquer les métaux lourds et les particules radioactives. Le futur de l’humanité passera par l’agriculture écologique. En effet, la première ligne de défense, à l’encontre des métaux lourds et de la radioactivité, c’est une vie microbienne prospère dans les sols et la présence d’humus et d’oligoéléments indispensables à la nutrition harmonieuse des plantes. Cette première ligne de défense est strictement absente dans la majorité des sols Européens qui sont morts, stérilisés, oxydés et dont les produits alimentaires ne font que générer, dans le corps humain, des radicaux libres facteurs de dégénérescence.

    Il existe également des techniques de décontamination ayant recours à des champignons ou à des plantes pour “fixer” la radioactivité. Il n’est pas aisé de transformer un jardin ou un champ en champignonnière mais, par contre, il est beaucoup plus facile d’y planter des espèces végétales telles que le tournesol et le chanvre/cannabis. Certaines études ont mis en valeur que ces deux espèces végétales avaient été utilisées avec succès à la suite du désastre de Tchernobyl. La question reste de savoir comment recycler les plantes de décontamination. On pourrait proposer d’en organiser des collectes qui seraient expédiées vers l’Elysée ou vers les sièges d’EDF ou d’Areva. Le grand avantage du chanvre/cannabis, en tant que plante décontaminante, c’est qu’il permet aussi de confectionner des cordages très solides !

    Car franchement, les peuples de la Terre en auront bien besoin de ces cordes le jour où ils érigeront des Tribunaux Planétaires pour juger tous les psychopathes et sociopathes, et les crapules en tous genres, qui ont transformé cette belle planète en une poubelle toxique et radioactive.

    En effet, la première phase de décontamination serait, en toute logique, une phase de décontamination du tissu social car il ne sert à rien de décontaminer la biosphère si les prédateurs militaro-industriels continuent de l’empoisonner avec entrain. La décontamination du tissu social est un impératif urgent si l’on veut aider l’espèce humaine à passer le cap de cette extinction présente. Les prédateurs militaro-industriels doivent être neutralisés par tous les moyens imaginables. C’est alors qu’il sera possible de stopper toutes les centrales nucléaires, d’interdire l’agriculture chimique, de condamner toutes les multinationales biocidaires, d’éliminer toute la presse globaliste, de mettre fin au hold-up financier…

    En bref, il nous faut promouvoir une insoumission totale aux Autorités qui fonctionnent dans un vide intégral d’autorité morale et spirituelle, le Nouvel Ordre Mondial. Lorsque leurs valets d’Etat seront neutralisés, les multinationales s’effondreront car elles ne subsistent que grâce à la corruption généralisée.

    C’est cette corruption qui permet à TEPCO, au gouvernement Japonais et aux diverses Autorités Occidentales de mentir effrontément en prétendant que la situation à Fukushima est stabilisée et qu’il n’existe aucun danger radioactif pour les peuples de la planète qui sont maintenus, de force, dans l’ignorance la plus crasse. En France, qu’en est-il des ONGs auto-déclarées anti-nucléaires ? Le Réseau Sortir du Nucléaire renvoie ses lecteurs vers le New-York Times pour des infos sur le statut des “réacteurs endommagés” de Fukushima. Soyons sérieux, les réacteurs ne sont pas endommagés, ils sont détruits et il serait plus authentique d’orienter les lecteurs anglophones vers des blogs dédiés à cette problématique plutôt que vers la grande presse US. On en viendrait presque à se demander pour qui roule le Réseau Sortir du Nucléaire depuis qu’ils en ont éjecté Stephan Lhomme qui vient de créer son propre Observatoire du Nucléaire. Quant à Greenpeace, les platitudes, sur son site, concernant Fukushima, sont pathétiques : la transcription des communiqués du gouvernement Japonais ne constitue pas de l’information, c’est de l’intox. Rappelons que Greenpeace, tout autant que le Réseau Sortir du Nucléaire, ont cautionné l’immense farce du Grenelle de l’Environnement, ce qui est déjà tout un non-programme nucléaire !

    C’est en fait l’Association Next-up qui tente le plus sérieusement de présenter des informations, au jour le jour, en France. Nous conseillons aux lecteurs, également, le site de Jean-Pierre Petit dont les dossiers techniques et scientifiques sont toujours magnifiquement étayés. Quant à la Criirad, elle n’a pas présenté de nouvelles récentes depuis son communiqué du 12 avril. On conçoit aisément qu’il n’est pas facile pour de petites associations, sans moyens financiers, de tenter de percer le mur opaque du secret qui a été érigé autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi : ce n’est pas un sarcophage de béton qui a été érigé autour des réacteurs de Fukushima, c’est un sarcophage quasi-impénétrable de mensonges et d’intox. Qui a évoqué la forte probabilité qu’une explosion nucléaire, et non pas une explosion à l’hydrogène, a eu lieu dans le réacteur 3 ? Personne à part quelques physicienss ou ingénieurs nucléaires qui ne pratiquent pas la langue de bois : Leuren Moret, Arnie Gunderson, Chris Busby… Et aujourd’hui, 29 avril, le professeur Toshiso Kosako, mandaté par le gouvernement Japonais le 16 mars en tant que conseiller spécial nucléaire, vient d’annoncer sa démission, les larmes aux yeux, parce que, dit-il, « le premier ministre a ignoré les lois ». Mais peut-être ne les connait-il pas lui-même ?

    La finalité de ce court article n’est pas de fomenter la peur ou la dépression : elle est de promouvoir la mise en place de techniques de dépollution et d’encourager les peuples à déclarer ouverte la chasse aux prédateurs militaro-industriels, la source toxique de tous leurs maux.

    La crise de Fukushima, et la contamination subséquente de l’intégralité de la chaîne alimentaire planétaire, constituent une nouvelle invitation à oeuvrer en co-évolution avec la Terre-Mère. Il ne reste que peu de temps.

    Dominique Guillet. Le 29 avril 2011.

    Depuis 1999, l’Association Kokopelli lutte pour la Libération des Semences et de l’Humus. Nous nous engageons, présentement, à faire des recherches et à établir des protocoles au bénéfice des jardiniers afin de les aider à vivre et àcontinuer de jardiner dans un monde contaminé par la radioactivité. Toutes nos fiches techniques seront présentées sur le site ou sur le blog de l’association.

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    Message par bye Sam 7 Mai - 13:01

    Japon : problèmes dans une nouvelle centrale nucléaire
    | RTL.info.be | Lundi 2 Mai 2011

    mardi 3 mai 2011

    Après Fukushima, une autre centrale nucléaire japonaise pourrait être victime de problèmes techniques aux conséquences encore impossibles à prévoir. Cette centrale montrait déjà des signes alarmants avant même le tremblement de terre et tsunami du 11 mars dernier.

    Les autorités de la préfecture japonaise de Fukui craignent des problèmes dans la centrale nucléaire de Tsuruga sur la côte occidentale du pays, a annoncé lundi l’agence de presse japonaise Kyodo. Plusieurs centrales nucléaires se trouvent dans cette région et, même avant le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier, il était question de problèmes dans les grands réacteurs.

    Tsuruga se trouve à quelque 360 kilomètres à vol d’oiseau de la centrale endommagée de Fukushima et se trouve donc hors de la zone sinistrée. L’exploitant de la centrale nucléaire de Tsuruga, Japan Atomic Power Co. (Tepco), va vérifier le réacteur numéro deux. L’information n’a pas encore pu être confirmée par le porte-parole de l’Organisation internationale de l’énergie atomique à Vienne.

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    Message par bye Ven 13 Mai - 4:56

    Merci de diffuser cet appel le plus largement possible.

    En France comme en Allemagne, 20 mSv/an est le seuil maximal d’irradiation recommandé pour les travailleurs du nucléaire. Au Japon, la loi sur les normes du travail interdit aux personnes de moins de 18 ans de travailler dans ces conditions. De plus, les nourrissons et les enfants sont plus vulnérables aux radiations que les adultes.

    Or, le 19 avril 2011, le gouvernement japonais a décidé de relever de 1 mSv/an à 20 mSv/an la norme de radioprotection pour les écoles de la préfecture de Fukushima, où plusieurs réacteurs nucléaires sont en perdition depuis le 11 mars et relâchent de grandes quantités de radioactivité dans l’environnement.

    Permettre que des enfants soient exposés à de telles doses de rayonnements, très dangereuses pour leur santé, est révoltant et inhumain. Nous condamnons fermement cette décision intolérable et en demandons instamment l’annulation immédiate.

    Signez la pétition dès maintenant !

    Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement à nos côtés.

    L’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=petition-japon
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    Message par bye Mar 19 Juil - 4:16

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/maintenance-reacteurs-13043.php4#xtor=EPR-1
    Nucléaire : les populations locales bloquent la remise en service des réacteurs japonais
    Le nombre des réacteurs japonais à l'arrêt pour des impératifs de maintenance ne cesse de croître. Faute de pouvoir les redémarrer, le pays pourrait ne plus disposer du moindre réacteur en service en avril 2012.

    13 Juillet 2011 | Actu-Environnement.com

    Le Japon sera-t-il, tout au moins provisoirement, le premier pays à sortir du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima ? La question se pose, étant donnée la quasi-impossibilité actuelle de redémarrer les réacteurs à l'arrêt.

    En l'état, seuls 19 des 54 réacteurs japonais fonctionnent. Parmi les centrales à l'arrêt se trouvent tout d'abord les réacteurs accidentés suite au séisme. La centrale de Fukushima Daiichi (six réacteurs) est la première concernée, suivie par la centrale de Fukushima Daini (quatre réacteurs) et celle d'Onagawa (trois réacteurs). De même, la centrale de Hamaoka (cinq réacteurs) a été fermée à la demande du Premier ministre qui a imposé un renforcement des protections anti-tsunami. Autant de réacteurs, qui ne devrait pas reprendre du service avant plusieurs années.

    Obtenir l'approbation des autorités locales



    Des décennies pour décontaminer Fukushima Jusqu'à maintenant Tepco n'avait présenté qu'un programme s'étalant sur neuf mois et visant une stabilisation de la situation. Samedi 9 juillet Naoto Kan a présenté les perspectives à long terme : "cela prendra trois, cinq, dix ans, voire plusieurs décennies pour gérer l'accident", a-t-il estimé.
    Selon NHK, les autorités travaillent à un programme de long terme s'inspirant de l'accident nucléaire de la centrale de Three Mile Island en 1979. Un document obtenu par la chaîne de télévision, préciserait que le retrait du combustible fondu pourrait débuter en 2021.
    Par ailleurs, Goshi Hosono a indiqué que le gouvernement estime que Tepco parviendrait à établir un circuit de refroidissement permettant un arrêt à froid des réacteurs d'ici janvier 2012, conformément au calendrier présenté par l'opérateur.



    Cependant, la situation des réacteurs épargnés par le séisme inquiète aussi les autorités. En effet, face à l'opposition de la population locale, il est extrêmement difficile de redémarrer un réacteur, même si la mise à l'arrêt n'est justifiée que par la maintenance de l'installation. "Si les communautés locales s'opposent, pour des motifs de sécurité, aux plans d'opération des opérateurs, tous les réacteurs japonais pourraient être à l'arrêt en avril 2012", indiquait, début juin, un officiel du ministère de l'Economie japonais à Reuters.

    Les réacteurs en activité doivent tous faire l'objet d'au moins un arrêt de maintenance dans les neuf mois à venir. En l'occurrence, selon le programme d'inspections, le réacteur 6 de la centrale de Kashiwazaki Kariwa (préfecture de Nigata, nord-ouest du Japon), d'une puissance de près de 1.400 mégawatts (MW), pourrait être le dernier à être éteint le 9 avril 2012.

    Jusqu'à maintenant, les réacteurs ayant fait l'objet d'un arrêt de routine n'ont pu être redémarrés du fait de l'opposition des autorités locales. Bien que sur un plan strictement légal, l'accord de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle (Nisa) suffise pour redémarrer un réacteur, la coutume veut qu'aucun opérateur ne s'y risque sans l'approbation des autorités locales. Cette approbation, simple formalité habituellement, pose aujourd'hui de sérieux problèmes aux opérateurs de centrale nucléaire.

    Le raté de Genkai

    Dans ce contexte, tous les yeux se sont tournés vers la ville de Genkai (préfecture de Saga, sud-ouest du Japon) et ses quelque 7.000 habitants. Pour convaincre les autorités locales, les autorités nationales n'ont pas ménagé leurs efforts : début juillet, Banri Kaieda, ministre du Commerce et de l'Energie, s'est déplacé en personne pour affronter une foule hostile et convaincre le maire de donner son accord.

    Après cette visite, le maire a donné son feu vert au redémarrage de la centrale et l'opérateur n'attendait que l'autorisation du gouverneur de la préfecture, pour redémarrer les réacteurs 2 et 3, sur un total de quatre. Initialement, le réacteur 2, d'une puissance de 560 MW, aurait dû redémarrer en mars et le réacteur 3, d'une puissance de 1.100 MW, en avril.

    Quant au gouverneur de la préfecture, il souhaitait recueillir l'avis des populations concernées avant d'autoriser le redémarrage du réacteur. La concertation entre autorités locales et pouvoir centrale battait alors son plein. Le 8 juillet, le ministère avait prévu une nouvelle réunion avec les populations concernées et, le 11 juillet, l'assemblée de la préfecture devait débattre du sujet. Selon Reuters, l'obtention de l'autorisation préfectorale était en bonne voie, puisque les membres de l'assemblée locale étaient globalement favorables au redémarrage de l'installation. De plus, Naoto Kan, le Premier ministre japonais, avait lui-même donné des garanties en matière de sûreté nucléaire au gouverneur de la préfecture.

    Jeudi dernier, en annonçant par surprise la réalisation de tests de résistance sur l'ensemble du parc nucléaire japonais, Naoto Kan a fait voler en éclats le consensus précaire obtenu par son gouvernement. En effet, le maire de Genkai a finalement renoncé à donner son feu vert, reportant sine die le redémarrage de l'installation. Furieux, le maire de Genkai a estimé que cette annonce signifiait que les garanties gouvernementales relatives à la sûreté des réacteurs n'avaient aucune valeur.

    Loin d'être anecdotique, ce revirement fait ressurgir la crainte de voir fermer un à un les réacteurs japonais sans qu'ils puissent être remis en opération conformément aux prévisions des opérateurs.

    Dans l'attente des stress tests

    Au lendemain de ce nouveau report, le gouvernement a souhaité calmer les esprits. Yukio Edano, porte-parole du gouvernement, a tout d'abord jugé que la sûreté nucléaire est prioritaire par rapport au confort associé à la fourniture d'énergie. Des déclarations analysées par certains comme la traduction des hésitations de Naoto Kan auquel on prête la tentation d'abandonner le nucléaire, ce dernier ayant confirmé, mardi 12 juillet, vouloir "réduire la dépendance" japonaise vis-à-vis du nucléaire.

    Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a confirmé la réalisation de stress tests qui évalueront les réacteurs au-delà de ce qui avait été envisagé lors de la construction. Si les réacteurs sur le point d'être redémarrés seront prioritaires, le calendrier n'est cependant pas encore fixé et le gouvernement a annoncé qu'aucune unité ne pourrait être remise en route avant d'avoir passé avec succès les tests. Gohsi Hosono, le ministre chargé de superviser la catastrophe de Fukushima a pour sa part indiqué que le gouvernement s'attend à faire face à des difficultés d'approvisionnement électrique pendant un à deux ans.

    Reste que les défenseurs de l'atome n'entendent pas voir fermer un à un les réacteurs du pays. Ainsi, dans un entretien accordé à l'AFP, Shintaro Ishihara, le gouverneur de Tokyo réélu pour la troisième fois en avril 2011, a jugé que le Japon ne doit pas renoncer au nucléaire malgré l'accident de Fukushima. En particulier, il a indiqué s'attendre "à des réactions hystériques contre le nucléaire au moment des élections prévues en 2013." Une situation qui, si elle venait effectivement à se matérialiser, ne plaide pas en faveur du redémarrage rapide des réacteurs japonais.

    De leur côté, les producteurs d'électricité se voient dans l'obligation de temporiser : ils renoncent à remettre en marche neuf réacteurs qui auraient dû reprendre du service de mars à septembre 2011.

    Philippe Collet

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    Message par bye Mar 19 Juil - 11:27

    Ignoble célébration du 14 juillet au Japon
    Pierre Péguin | | 13 juillet 2011

    mercredi 13 juillet 2011

    Le 13 juillet 2011

    C’est à Fukushima que l’ambassade de France [au Japon] célebrera cette année le 14 juillet ! (voir plus bas)

    Elle y a donc invité un millier de personnes, 500 de la région sinistrée et 500 invités habituels ( diplomates des autres délégations, notabilités tokyoïtes,, responsables d’entreprises etc ). La ville de Fukushima est à 60 kms du lieu de la catastrophe nucléaire en cours.

    Quand on sait l’état de la contamination et de la radioactivité à Fukushima (voir le dernier communiqué de la CRIIRAD (1) et en P.J. quand on constate que des populations entières sont condamnées à vivre dans un environnement aussi contaminé, donc condamnées à souffrir dans leur chair pour des dizaines d’années, on peu se poser des questions.

    La raison en est simple : Des contrats fabuleux sont à ramasser pour la gestion de la catastrophe, puis de l’après catastrophe, du démentèlement, etc. C’est pour des dizaines d’années que la France cherche à se placer, d’autant qu’elle doit rattraper des « faux pas » . Dès les premières heures de la catastrophe, en effet, les familles des personnels d’Areva ont été évacuées, puis la France a incité ses compatriotes à quitter le pays, ce qui a donné une image très négative du Japon dans sa gestion de l’évènement, et cela n’a pas été apprécié par les autorités locales...

    Ainsi au lieu d’appeler le Japon à évacuer et proteger les populations, et surtout les plus fragiles (enfants, femmes enceintes etc.), c’est avec mépris que la France organise cet acte ignoble qui pourrait faire croire que Fukushima est sécurisé au point de vue radioactivité, dans l’espoir d’enlever les marchés considérables qui sont en jeu.

    Ce qui se passe est d’autant plus grave que l’on constate que dans les pays qui veulent proteger l’industrie et l’armement nucléaire on cache et on minimise tout ce qui peut nuire à leur image. C’est le cas en Angleterre, aux US qui bloque l’info sur les deux centres nucléaires inondés par le Missouri et bien sûr en France.

    Alors que la probabilité pour que nous ayons à subir un accident nucléaire majeur est importante, et on nous y prépare (2), le sacrifice des populations au Japon, 25 ans après celles touchées par Tchernobyl (3), nous donne une image de ce qui nous attend si nous ne mettons pas un terme à cette industrie et à la barbarie qu’elle implique au nom de la raison d’état (4).

    Pierre péguin du Collectif Cevennes-Garrigue stop au nucléaire, de la Corrdination antinucléaire sud-est, de l’Observatoire du nucléaire.

    (1) www.criirad.org.pdf

    (2) " On nous y prépare "

    (3) « Les morts de Tchernobyl »

    (4) Indécence ? Barbarie ? Rien n’arrête la nucléocratie. Pierre Péguin


    --------------------------------------------------------------------------------

    Japon - Célébration du 14 Juillet dans le département de Fukushima (13 juillet 2011)
    www.diplomatie.gouv.fr/

    Un peu plus de quatre mois après le terrible séisme du 11 mars 2011, la célébration du 14 Juillet sera cette année un moment particulier pour souligner la solidarité de la France avec le Japon. Dans ce contexte, c’est à Koriyama, dans le département de Fukushima, que l’ambassade de France au Japon a décidé de célébrer la Fête nationale.

    Initiative inédite, cet événement réunira plus de 1200 personnes, dont plusieurs centaines de réfugiés victimes des catastrophes de mars, ainsi que des élus et représentants japonais de la région du Tohoku, la plus gravement touchée par la catastrophe, et des invités qui feront le déplacement depuis Tokyo. Cette fête de la fraternité permettra de partager un message de solidarité et d’espoir.

    Afin de marquer la solidarité de la France, le président de la République a été le premier chef d’Etat étranger à se rendre au Japon après la crise, le 31 mars, tandis que le Premier ministre Naoto Kan était accueilli à Paris en visite officielle, le 25 mai, juste avant le G8 de Deauville. Lors de leur entretien, les dirigeants ont décidé de porter le dialogue stratégique franco-japonais au niveau des ministres des Affaires étrangères.

    Depuis le 11 mars, la France s’est mobilisée sans relâche pour venir en aide au Japon. Dans la première phase, celle de l’urgence, la France a été l’un des premiers pays à dépêcher des équipes de secours. Un détachement de 114 hommes de la sécurité civile est intervenu à partir du 14 mars à Sendai et à Iwanuma, où il a procédé à des missions de recherche et de déblaiement.

    Dans les premiers jours et premières semaines qui ont suivi la catastrophe, la France a également envoyé plusieurs centaines de tonnes d’aide humanitaire : produits de première nécessité (couvertures, eau, nourriture, masques respiratoires, etc.), ainsi que des matériels de radioprotection (dosimètres, filtres, tenues de protection etc.).

    La France a également mobilisé son expertise dans le domaine de l’énergie nucléaire. La compagnie française AREVA a rapidement envoyé des experts spécialisés dans le traitement des effluents radioactifs et la gestion des piscines d’entreposage des combustibles usés. Une aide technique (appareils de radioprotection et pompes d’exhaure notamment) a été envoyée par le groupe d’intérêt économique INTRA, constitué par AREVA, EDF, et le CEA. AREVA a également contribué à mettre en place une unité de décontamination pour traiter les eaux contaminées présentes sur le site de Fukushima : à ce jour, plus de 12 000 tonnes d’eau ont été traitées.

    Enfin, dans le cadre de l’opération « France-Japon : ensemble pour demain », lancée par l’ambassade de France à Tokyo, ont été organisées des opérations de levée de fonds pour aider à la reconstruction du Tohoku, dont un dîner au Quai d’Orsay sous le haut patronage du ministre d’Etat ainsi qu’une vente aux enchères chez Drouot Montaigne.

    www.diplomatie.gouv.fr/japon-celebration-du-14-juillet-dans-departement-fukushima


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    Message par bye Lun 15 Aoû - 16:37

    L’Humanité du 11 Août 2011
    Fukushima: "le gouvernement refuse d'admettre la gravité de la situation"
    http://www.humanite.fr/monde/fukushima-le-gouvernement-refuse-dadmettre-la-gravite-de-la-situation-477656
    Cinq mois se sont écoulés depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, mais la crise est loin d'être terminée et sa gestion controversée. Une expatriée, doctorante en éthnologie, spécialiste du Japon, témoigne de la confusion et de la désinformation qui règnent au pays du soleil levant.

    Pour Elodie*, le gouvernement reste sourd face aux revendications des habitants des zones exposées. Elle tient un blog depuis le 26 mai, qui fait état de la situation au Japon. Pour elle, les démissions et les remplacements, qui ne cessent d'agiter le gouvernement japonais, ne change pas le problème de fond. Les habitants et surtout les enfants des zones irradiées ne sont pas évacués.

    Quelle est l'ambiance aujourd'hui au Japon, les Japonais sont-ils inquiets ?

    Elodie. Les Japonais sont inquiets, mais très peu en parlent ouvertement. Je crois qu’il y a surtout un sentiment d’impuissance. Les sondages annoncent que 80% de la population est contre le nucléaire, mais lorsque des manifestations sont organisées, les participants ne sont que quelques centaines. Il n’est pas dans la culture japonaise de manifester dans la rue. Cependant, ces dernières semaines, les choses bougent. Tepco, constructeur et exploitant de la centrale de Fukushima, et le gouvernement ont perdu beaucoup de crédibilité. La popularité de Kan Naoto est ridiculement basse, environ 15%.

    Pourquoi le gouvernement japonais reste-il sourd face aux risques d'irradiation ?

    Elodie. Les démissions et remplacements au sein du gouvernement se succèdent sans que cela n’y change rien. Malgré tout ce mécontentement, personne ne fait rien. Les habitants de Fukushima veulent être évacués, mais cela, on n’en parle pas. Pourquoi on ne les évacue pas ? Je ne sais pas. Certains disent que cela créerait davantage de panique et de désordre, mais depuis 5 mois de statu quo, l’angoisse ne fait que monter. Peut-être que le gouvernement refuse tout simplement d’admettre la gravité des choses ou il veut continuer à faire semblant de maîtriser la situation. Peut-être que c’est trop tard et qu’il n’y a rien à faire Il ne donne pas de réponse. Mais ce qui est sûr c'est que, comme ailleurs dans le monde, le gouvernement japonais est intimement mêlé à l’énergie nucléaire alors il essaye encore de protéger ses intérêts, ou ce qui peut encore l’être.

    L'affaire des boeufs contaminés au Japon a-t-elle été révélée par les médias japonais ? Des mesures ont-elles été prises suite à ces contaminations ?

    Elodie. Les medias les plus importants diffusent beaucoup d’informations, comme celle de l’urine des enfants de Fukushima qui contenait des matériaux radioactifs. Mais assez lentement. Par ailleurs, les vidéos appelant vraiment à des actions comme les appels au secours des habitants de Fukushima n’ont aucune chance de passer à la télévision. D’ailleurs le gouvernement vient de passer une loi pour censurer les « fausses rumeurs » sur Fukushima et surveiller tout ce qui se dit à ce propos sur Internet. Il y aussi eu des scandales. Un exemple, des réunions locales d’information concernant les autres centrales du Japon ont été mises en place par le gouvernement. Les habitants étaient invités à y participer. Beaucoup de ceux qui y sont allés étaient plutôt bienveillants envers l’énergie nucléaire, et cela a été fortement médiatisé. Il s’est avéré ensuite que c’étaient des personnes payées par des industriels du nucléaire.

    S'agissant de l'affaire des bœufs contaminés qui avaient été commercialisés, ils auraient été rachetés par le gouvernement. Mais les autres produits, tels que les champignons, ou le thé, ou encore le poisson pêché à Chiba (juste à côté de Fukushima), sont toujours en rayon. Pourtant, on peut avoir de gros doutes sur leur irradiation probable. Par exemple, le thé de Shizuoka a été refusé à la frontière française car il dépassait les normes, mais au Japon il est en vente sans problème. Les contrôles sont faits selon des procédures aléatoires qui dépendent des maires et des préfets de chaque département, et pas du tout systématiques, sur la base d’échantillons pour des départements entiers, alors qu’il peut y avoir des zones irradiées et des zones saines à quelques centaines de mètres de distance. Dans tous les cas, la situation n’est pas maîtrisée, et les nouvelles arrivent les unes derrière les autres en donnant à chaque fois l’impression que c’est encore pire que ce qu’on croyait. C’est pour ça qu’il est important de ne pas oublier la situation ici, pour que le gouvernement japonais prenne davantage de mesures de protection et de transparence."

    Les dernières informations en provenance du Japon:
    Selon la chaîne Euronews le système de prévision de la menace radioactive, SPEEDI, fonctionnait depuis la première heure. Ainsi, certaines villes n'ont pas été évacuées parce-que les autorités japonaises retenaient l'information. Le Premier ministre Naoto Kan, pourrait être remplacé avant la fin du mois, selon la presse japonaise.

    * Le prénom a été changé à sa demande.

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    Message par bye Lun 15 Aoû - 17:42

    Hiroshima, Nagashaki, Fukushima : il y a 66 ans, la terreur nucléaire militaire frappait le Japon
    | spiritsoleil.com | samedi 6 aout 2011

    samedi 6 août 2011


    Il y a 66 ans la terreur nucléaire militaire frappait à 2 reprises le Japon, les villes d’Hiroshima (140 000 morts) et Nagashaki (75 000 morts). A l’heure ou les crimes du nucléaire civil frappent Fukushima et menacent l’ensemble de la planète, les survivants de la Bombe A , commémorent les bombardements. Les hibakusha affirment leur refus de la guerre et exigent l’abolition des armes nucléaires, et désormais aussi la fin du nucléaire civil.

    Hiroshima, Nagashaki, Fukushima, nous sommes tous des hibakusha !

    Le 6 et le 9 août 2011, pour la 66e fois, les hibakusha, les survivants de la Bombe A , commémoreront les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Une fois de plus, ils demanderont aux dirigeants du monde entier de faire ce qu’il faut pour qu’aucune population ne puisse subir à nouveau un tel malheur. Les hibakusha affirment leur refus de la guerre et exigent l’abolition des armes nucléaires.

    La bombe A larguée le 6 août 1945 par l’armée américaine sur Hiroshima a fait 140.000 morts, tués immédiatement par la chaleur ou le souffle de l’explosion, ou dans les mois qui ont suivi à cause des radiations. Une seconde bombe atomique lancée sur Nagasaki trois jours plus tard a fait près de 75.000 morts.

    A cette commémoration s’associe désormais celle de la catastrophe de Fukushima. Pour la première fois, les hibakusha demandent qu’on débarrasse aussi la planète des centrales nucléaires. Frappé trois fois par la malédiction nucléaire, le Japon nous lance un avertissement qui doit être entendu : civil ou militaire, l’atome tue. Nous sommes tous des hibakusha. Tous des survivants de l’atome en sursis. Aussi devons-nous imposer à nos gouvernants la seule politique qui s’impose : ni armes, ni centrales nucléaires !

    Le Premier ministre japonais Naoto Kan a réitéré samedi son engagement à oeuvrer à une société sans énergie nucléaire, lors des commémorations du bombardement atomique d’Hiroshima, marquées cette année du sceau de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    L’accident de grande ampleur à Fukushima, et qui se poursuit, a causé des fuites radioactives, déclenchant de graves inquiétudes au Japon mais aussi dans le reste du monde, a déclaré M. Kan lors d’une cérémonie dans le Parc de la paix d’Hiroshima.

    Je réduirai la dépendance du Japon envers l’élergie nucléaire, avec pour objectif la création d’une société qui ne dépendra par de l’énergie nucléaire, a-t-il ajouté.

    Suite au séisme et au tsunami dévastateurs qui ont déclenché le 11 mars la catastrophe de Fukushima, la pire au monde depuis celle de Tchernobyl en 1986, M. Kan avait fixé le 13 juillet cet objectif de sortie du nucléaire.

    Nous ne devons jamais oublier la calamité nucléaire qui a attaqué Hiroshima ils y a 66 ans. Nous ne devons jamais permettre qu’une chose pareille se reproduise, a encore dit M. Kan.

    La cérémonie annuelle s’est tenue dans le Parc du Mémorial de la paix ce matin, en présence du premier ministre Naoto Kan. Environ 50 000 personnes y ont participé.

    Elles ont observé une minute de silence à 8h15 du matin, heure exacte à laquelle la bombe avait été larguée en 1945.

    "La menace continue de radiation a fait naître de grosses inquiétudes chez les victimes de l’accident à la centrale de Fukushima notamment et a considérablement mis à mal la confiance de la population en l’énergie nucléaire", a souligné dans sa déclaration annuelle pour la paix, le maire Kazumi Matsui.

    En France : Jeûne de commémoration des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki

    En France, du 6 au 9 août à Taverny (95), l’association « Les Jeûneurs Vigilants de Taverny » donne rendez-vous à tous ceux qui veulent poursuivre l’initiative de Mme Solange Fernex et Mr Théodore Monod pour commémorer le drame japonais et humain. (en savoir plus)

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    Message par bye Lun 14 Avr - 11:43

    Le Japon revient au nucléaire
    http://www.lemonde.fr/japon/article/2014/04/11/le-japon-revient-au-nucleaire_4399580_1492975.html
    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 11.04.2014 à 08h08 • Mis à jour le 11.04.2014 à 10h13

    Le gouvernement japonais a adopté, vendredi 11 avril, une nouvelle politique énergétique qui revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima, de mars 2011. Le premier ministre, Shinzo Abe, a passé des mois à convaincre les sceptiques de sa formation, le Parti libéral-démocrate (PLD), ainsi que de son partenaire de coalition, le Nouveau Komeito, qui est contre l'énergie nucléaire, d'accepter son plan.
    Ce plan à moyen terme prévoit une remise en marche progressive des réacteurs qui seront jugés sûrs par l'autorité du secteur. Toutefois, rien n'est dit sur la part que pourrait représenter l'énergie atomique dans l'ensemble de l'électricité produite et consommée au Japon. Le plan post-Fukushima du précédent exécutif de centre gauche de supprimer totalement l'énergie nucléaire d'ici à 2040 est lui aussi abandonné.
    Avant l'accident de la centrale Fukushima en mars 2011, l'énergie nucléaire produisait entre un quart et un tiers de l'électricité du Japon, et les autorités prévoyaient une proportion de plus de 50 % à horizon 2030, mais cet objectif est désormais définitivement caduc. Le séisme du 11 mars 2011, de magnitude 9, et le tsunami ont dévasté la centrale nucléaire de Fukushima gérée par la société Tokyo Electric Power, ont déclenché la plus grave catastrophe nucléaire du monde depuis celle de Tchernobyl en 1986.
    Lire aussi : Trois ans après, la menace radioactive persiste à Fukushima
    En juillet, quatre compagnies ont déposé des dossiers pour redémarrer douze réacteurs. Ils sont toujours examinés par l'autorité de régulation du nucléaire (ARN), au regard des nouvelles normes plus strictes promulguées en juillet. Si les opérateurs obtiennent un feu vert, il leur faudra encore décrocher l'accord des autorités locales, qui ont un droit de veto. Une autorisation qui n'est pas garantie, dans un contexte de défiance persistante envers le nucléaire, en raison notamment des incidents à répétition à Fukushima.
    ÉNERGIES RENOUVELABLES
    Une grande majorité de la population souhaite l'abandon à terme de l'énergie atomique et son remplacement par des énergies propres et renouvelables.
    Ce plan de remise en marche pourrait toutefois venir trop tard pour sauver le secteur nucléaire japonais moribond dont les pertes sont estimées à 35 milliards d'euros. Selon une récente analyse de Reuters, deux tiers des 48 réacteurs nucléaires japonais à l'arrêt pourraient devoir rester fermés en raison du coût élevé de leur mise aux normes en matière de sécurité.
    Le gouvernement promet qu'il favorisera aussi au maximum les énergies renouvelables. Il mentionne dans une note de bas de page que, dans le plan précédent, ces énergies devaient contribuer à hauteur de 13,5 %, soit 141,4 milliards de kilowatts à l'horizon 2020. « Dans ce plan, il est clair que nous réduirons notre dépendance à l'électricité nucléaire par des mesures variées », a déclaré ministre de l'industrie, Toshimitsu Motegi.
    Pour le moment, l'essentiel de l'électricité japonaise est produit dans des centrales thermiques qui tournent à plein régime et dont le carburant importé (gaz naturel, pétrole, charbon) coûte une fortune aux sociétés régionales, au point que plusieurs sont aux abois.
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    Message par bye Lun 14 Avr - 11:44

    Le gouvernement japonais rétablit l'énergie nucléaire
    http://bourse.challenges.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=RTR140411_000CX00F&numligne=8&date=140411&source=RTR

    TOKYO; (Reuters) - Le gouvernement japonais a adopté vendredi une nouvelle politique énergétique qui revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima en 2011.

    La décision annoncée vendredi risque d'être impopulaire et le Premier ministre Shinzo Abe a passé des mois à convaincre les sceptiques de sa formation, le Parti libéral-démocrate (PLD), ainsi que de son partenaire de coalition, le Nouveau Komeito, qui est contre l'énergie nucléaire, d'accepter son plan.

    Celui-ci pourrait toutefois venir trop tard pour sauver un secteur nucléaire japonais moribond dont les pertes sont estimées à 35 milliards d'euros.

    Selon une récente analyse de Reuters, deux tiers des 48 réacteurs nucléaires japonais à l'arrêt pourraient devoir rester fermés en raison du coût élevé de leur mise aux normes en matière de sécurité.

    Dans le nouveau plan annoncé vendredi, le nucléaire est défini comme "une source importante d'énergie de base", mais il n'y pas d'objectif chiffré sur ce qu'elle pourrait représenter.

    Le gouvernement considère aussi le charbon et l'hydro-électricité comme des sources énergétiques basiques.

    Le Japon est parallèlement prêt à faire tout son possible pour développer les énergies renouvelables, a déclaré le ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres. Un groupe de travail a été constitué au niveau ministériel dans ce but.

    "Dans ce plan, il est clair que nous réduirons notre dépendance à l'électricité nucléaire par des mesures variées", a déclaré le ministre.

    Dans son nouveau plan, le Japon dit vouloir aller au-delà des objectifs fixés par le passé en matière d'énergies renouvelables. Il mentionne dans une note de bas de page que, dans le plan précédent, ces énergies devaient contribuer à hauteur de 13,5%, soit 141,4 milliards de kilowatts à l'horizon 2020.

    En mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 et un tsunami ont dévasté la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi gérée par la société Tokyo Electric Power, déclenchant la plus grave catastrophe nucléaire au monde depuis celle de Tchernobyl en 1986.

    Le Parti démocrate du Japon (PDJ), au pouvoir à l'époque, avait décidé la sortie du nucléaire, mais il a été lourdement battu aux élections législatives de décembre 2012 qui ont ramené le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir.


    (Osamu Tsukimori; Danielle Rouquié pour le service français)
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    Message par bye Lun 14 Avr - 11:45

    Le Japon enterre le "zéro nucléaire" de l'après Fukushima
    http://www.bfmtv.com/international/japon-enterre-zero-nucleaire-lapres-fukushima-753451.html
    En déclarant que le nucléaire est "une ressource de base importante" le conseil des ministres japonais a validé la remise en marche progressive de certains réacteurs éteints après la catastrophe de Fukushima.
    D. N. avec AFP
    Le 11/04/2014 à 16:20

    A Fukushima, la décontamination du site continue. (Toru Hanai - AFP)
    1 / 1
    La volonté du Japon de se passer de l'énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima n'aura pas fait long feu. Le conseil des ministres japonais a adopté vendredi le plan énergétique du pays qui consacre l'énergie atomique comme "une ressource de base importante" et enterre officiellement le projet "zéro nucléaire" du précédent exécutif.
    Ce plan à moyen terme prévoit une remise en marche progressive des réacteurs qui seront jugés sûrs par l'autorité de régulation du secteur, à l'instar de l'option défendue par le Premier ministre de droite Shinzo Abe depuis qu'il est revenu au pouvoir fin 2012.
    Toutefois, rien n'est dit sur la part que pourrait représenter l'énergie atomique dans l'ensemble de l'électricité produite et consommée au Japon.
    Un retour au nucléaire dans des proportions encore inconnues
    Avant l'accident de la centrale Fukushima Daiichi en mars 2011, l'énergie nucléaire produisait entre un quart et un tiers de l'électricité du Japon, et les autorités prévoyaient une proportion de plus de 50% à horizon 2030, mais cet objectif est désormais définitivement caduc.
    Le plan post-Fukushima du précédent exécutif de centre gauche de supprimer totalement l'énergie nucléaire d'ici à 2040 est lui aussi abandonné, et c'est un compromis entre ces deux extrêmes qui se dessine.
    Actuellement, à l'instar des six unités dévastées de Fukushima Daiichi, les 48 réacteurs restants de l'archipel sont tous stoppés, mais une partie d'entre eux pourraient assez rapidement redémarrer. D'autres, âgés, ne seront sans doute jamais relancés.
    L'énergie importée coûte trop cher au pays
    Pour le moment, l'essentiel de l'électricité japonaise est produite dans des centrales thermiques qui tournent à plein régime et dont le carburant (gaz naturel, pétrole, charbon) importé coûte une fortune aux compagnies régionales, au point que plusieurs sont aux abois.
    La relance des réacteurs est quant à elle concrètement envisagée, mais il faut pour cela le certificat de sûreté de l'autorité nucléaire.
    Cette dernière examine actuellement les dossiers de 17 unités sur la base de nouvelles normes plus sévères prenant en compte le risque d'accident grave. Tel n'était pas le cas avant la catastrophe de Fukushima qui a entraîné la fusion du cœur de trois des six réacteurs du complexe Fukushima Daiichi et a obligé à évacuer un périmètre de plus de 20 kilomètres autour du site.
    Depuis, une grande majorité de la population souhaite l'abandon à terme de l'énergie atomique et son remplacement par des énergies propres et renouvelables.
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    Message par bye Lun 14 Avr - 11:45

    Japon: Le nouvel exécutif enterre le projet «zéro nucléaire»
    http://www.20minutes.fr/monde/1349197-le-nouvel-executif-enterre-le-projet-zero-nucleaire-du-precedent
    Créé le 11/04/2014 à 07h24 -- Mis à jour le 11/04/2014 à 07h32

    Une fuite d'eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 20 février 2014 Tepco
    MONDE - Le conseil des ministres japonais a consacré l'énergie atomique comme «une ressource de base importante», trois ans après la catastrophe de Fukushima...
    Le conseil des ministres japonais a adopté vendredi le plan énergétique du pays qui consacre l'énergie atomique comme «une ressource de base importante» et enterre officiellement le projet «zéro nucléaire» du précédent exécutif.
    Ce plan à moyen terme prévoit une remise en marche progressive des réacteurs qui seront jugés sûrs par l'autorité du secteur, à l'instar de l'option défendue par le Premier ministre de droite Shinzo Abe depuis qu'il est revenu au pouvoir fin 2012. Toutefois, rien n'est dit sur la part que pourrait représenter l'énergie atomique dans l'ensemble de l'électricité produite et consommée au Japon. «Il est difficile à ce stade de donner des objectifs», a expliqué le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse.
    Abandon du plan prévoyant de supprimer l'énergie nucléaire d'ici 2040
    Avant l'accident de la centrale Fukushima Daiichi en mars 2011, l'énergie nucléaire produisait entre un quart et un tiers de l'électricité du Japon, et les autorités prévoyaient une proportion de plus de 50% à horizon 2030, mais cet objectif est désormais définitivement caduc. Le plan post-Fukushima du précédent exécutif de centre gauche de supprimer totalement l'énergie nucléaire d'ici à 2040 est lui aussi abandonné, et c'est un compromis entre ces deux extrêmes qui se dessine.
    Actuellement, à l'instar des six unités saccagées de Fukushima Daiichi, les 48 réacteurs restants de l'archipel sont tous stoppés, mais une partie d'entre eux pourraient assez rapidement redémarrer. D'autres, âgés, ne seront sans doute jamais relancés.
    Même s'il est enclin à promouvoir la relance de réacteurs et la poursuite du développement de toutes les étapes du cycle nucléaire (dont le retraitement et le recyclage), le gouvernement promet qu'il favorisera aussi au maximum les énergies renouvelables. Il ne donne pas de chiffres mais promet d'apporter ces précisions dans les toutes prochaines années.
    L'essentiel de l'électricité produite dans des centrales thermiques
    Pour le moment, l'essentiel de l'électricité japonaise est produite dans des centrales thermiques qui tournent à plein régime et dont le carburant importé (gaz naturel, pétrole, charbon) coûte une fortune aux sociétés régionales, au point que plusieurs sont aux abois.
    La relance des réacteurs est quant à elle concrètement envisagée , mais il faut pour cela le certificat de sûreté de l'autorité nucléaire.
    Cette dernière examine actuellement les dossiers de 17 unités sur la base de nouvelles normes plus sévères prenant en compte le risque d'accident grave. Tel n'était pas le cas avant la catastrophe de Fukushima qui a entraîné la fusion du coeur de trois des six réacteurs du complexe Fukushima Daiichi et obligé à évacuer un périmètre de plus de 20 kilomètres autour du site.
    Depuis, une grande majorité de la population souhaite l'abandon à terme de l'énergie atomique et son remplacement par des énergies propres et renouvelables.
    20 Minutes avec AFP
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    Message par bye Lun 14 Avr - 11:46

    Cette nuit en Asie : le Japon officialise le retour du nucléaire
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203437998456-cette-nuit-en-asie-le-japon-officialise-le-retour-du-nucleaire-664062.php
    Par Gabriel Gresillon et Yann Rousseau | 11/04 | 07:23 | mis à jour à 07:34
    L’administration du premier ministre Shinzo Abe a validé ce vendredi sa nouvelle politique énergétique, dans laquelle le nucléaire redevient une “importante source d’électricité”. Et ce 3 ans après la catastrophe de Fukushima.

    Dans la nouvelle politique énergétique du Japon, le nucléaire redevient une “importante source d’électricité. - DR-Tepco
    Trois ans après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement japonais vient d’officialiser le retour du nucléaire dans le pays. Ce matin, l’administration du premier ministre Shinzo Abe a validé sa nouvelle politique énergétique, dans laquelle le nucléaire redevient une “importante source d’électricité”. Si les gouvernements de centre-gauche, au pouvoir pendant la catastrophe, avaient opté, après moult tergiversations, pour un arrêt définitif de toutes les centrales nucléaires du pays, l’actuel exécutif conservateur bataillait depuis son retour au pouvoir fin 2012 pour convaincre l’ensemble du parti majoritaire (LDP) ainsi que ses alliés du centre droit d’accepter un redémarrage de plusieurs dizaines des 48 réacteurs de l’archipel, qui sont actuellement tous à l’arrêt. Le gouvernement explique qu’il va pousser la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mais que le nucléaire reste indispensable pour assurer un approvisionnement en courant régulier et bon marché. Si Shinzo Abe a réussi à faire plier son allié politique du parti New Komeito, qui affiche encore sur son site officiel ses grandes campagnes contre le nucléaire, il va peiner dans les prochains mois à obtenir une relance massive des réacteurs. La nouvelle autorité de régulation, qui a imposé d’importants travaux de rénovation et de modernisation aux opérateurs de centrales, devrait valider quelques redémarrages de tranches dans l’été et à l’automne mais certains sites, jugés trop obsolètes ou situés sur des zones sismiques trop périlleuses, apparaissent définitivement condamnés. Les experts estiment que seule une vingtaine de réacteurs pourraient redémarrer dans le pays. Dans son plan validé ce matin, le gouvernement semble toutefois laisser ouverte la possibilité de construire de nouvelles centrales dans l’archipel.
    Pékin douche les espoirs d’une relance massive
    Deux prises de paroles officielles, au cours des dernières 24 heures, témoignent de la volonté de Pékin de calmer les attentes des investisseurs concernant le stimulus économique qui pourrait être mis en œuvre en Chine. Alors que le Conseil d’Etat avait récemment dressé la liste des actions qu’il entendait mettre en œuvre pour soutenir l’économie –des projets d’infrastructures et des allègements fiscaux pour les petites entreprises- le numéro deux de la Banque centrale chinoise, Yi Gang, a déclaré, hier soir à Washington, que les autorités chinoises se devaient d’être « extrêmement prudentes » dans la mise en place d’un plan de relance. « Tout stimulus doit être mené avec prudence dans la mesure où le marché doit rester le principal moteur et la façon la plus efficace pour croître », a-t-il argumenté. Quelques heures plus tôt, c’était Li Keqiang, le Premier ministre, qui avait tenu des propos allant dans le même sens, sur l’île chinoise de Hainan. Il avait insisté sur l’impératif de créer des emplois, mais mis en garde contre une focalisation excessive sur le PIB, expliquant clairement que Pékin ne verrait pas d’objection à ce que la croissance soit légèrement inférieure à 7,5% cette année. Au final, Pékin semble vouloir rassurer les milieux d’affaires, pris entre deux feux. Car si un stimulus peut avoir des effets positifs à court terme sur la conjoncture, la situation financière de la Chine impose la plus grande prudence. A l’heure où l’endettement global du pays est l’objet de nombreuses interrogations, les autorités chinoises tiennent à faire passer le message qu’elles ont conscience de cette contrainte et qu’elles resteront extrêmement mesurées dans leurs actes.
    Pékin va faciliter un peu plus les investissements à l’étranger
    La Commission nationale pour le développement et la réforme (NDRC), principale instance de planification et de pilotage économique chinoise, a annoncé hier soir qu’elle allait faciliter un peu plus les investissements à l’étranger des groupes chinois. Jusqu’à présent, tout projet d’investissement d’une valeur supérieure à 100 millions de dollars – 300 millions de dollars dans le secteur des matières premières – nécessitait l’approbation préalable de la NDRC. Désormais, le plafond, tous secteurs confondus, se situera à 1 milliard de dollars. Toute entreprise prévoyant d’investir à l’étranger une somme inférieure devra simplement en informer la NDRC, mais n’aura plus besoin d’obtenir son aval. Pékin précise toutefois que des exceptions s’appliqueront pour « les pays, les régions ou les secteurs sensibles ». Cette annonce s’inscrit dans le double projet des autorités chinoises de simplifier les procédures administratives pour les entreprises, d’une part, et d’ouvrir progressivement le compte de capital de la Chine d’autre part, afin de laisser les flux financiers entrer et sortir plus facilement. Hier, Pékin a d’ailleurs annoncé la création d’un pont entre les bourses de Hong Kong et Shanghai, qui permettra aux investisseurs situés dans l’une de ces deux villes d’acheter ou de vendre des actions cotées sur la place financière de l’autre.
    Samsung menace la suprématie d’Apple sur le marché des tablettes
    Etudiant les rythmes de croissance des ventes d’appareils mobiles au premier trimestre, de plus en plus d’analystes estiment que Samsung, qui vend déjà plus de smartphones qu’Apple, pourrait rattraper dès la fin de l’année puis dépasser son concurrent californien sur le marché des tablettes. Sur le premier trimestre de 2014, Samsung a, selon ZDNet Korea, écoulé 14 millions de tablettes, ce qui représente une part de marché de 23%. Apple reste en tête des ventes mondiales avec encore 30% de parts de marché sur ce segment mais son avance ne cesse de fondre. En 2012, le groupe américain écoulait, selon les statistiques de Gartner, 52,8% de l’ensemble des tablettes de la planète. Samsung ne contrôlait alors que 7,4% de ce segment. Cette part est montée à 19,1% en 2013 quand celle d’Apple tombait à 36%. L’an dernier, le groupe avait ainsi vendu 70,4 millions d’IPad. Samsung avait distribué, de son côté, 37,4 millions de tablettes Galaxy.
    Deux mangues de luxe vendues 3.000 dollars au Japon
    Les producteurs de fruits japonais, travaillant dans des régions particulièrement réputées pour leurs vergers, présentent régulièrement aux enchères leurs “pièces” les plus réussies. Chaque année, des melons Yubari sont achetés pour plusieurs milliers de dollars par des grossistes ou des restaurants. Hier, c’est une paire de mangue de la région de Miyazaki, au sud ouest de l’archipel, qui a battu tous les records dans une enchère locale. Ces deux fruits de la marque “les oeufs du soleil” ont été achetées 3.000 dollars par un grossiste. Ces mangues de Miyazaki, que l’on peut parfois trouver dans des supermarchés de Tokyo à 5.000 yens pièce (36 euros) ne sont distribuées que lorsqu’elles ont atteint un poids minimum de 350 grammes et une concentration en sucre d’au moins 15%.

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