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    Message par bye Mer 22 Jan - 11:48

    Environnement alimentaire et nutrition : pas si simple...
    http://www.i-dietetique.pro/?action=articles&id=8703

    AUSTRALIE, 06 septembre 2011 (Toute la diététique ! Pro) - Dans les pays industrialisés comme l’Australie, peu de personnes atteignent les recommandations nutritionnelles pour les fruits et légumes [1]. Au niveau national, on rapporte souvent des comportements alimentaires malsains, avec une prévalence plus élevée dans les quartiers défavorisés. L’environnement alimentaire des quartiers défavorisés réduirait-il les possibilités de s’alimenter sainement ?
    L’environnement alimentaire agirait à la fois par le biais d’un environnement « communautaire », lié au type et à l’emplacement des magasins d’alimentation dans le quartier, et d’un environnement «du consommateur » lié à des facteurs propres aux magasins comme la disponibilité des produits, leur qualité, leur prix, les horaires d’ouverture [2]... Ainsi, dans un quartier défavorisé, si l’environnement ne favorise pas une alimentation saine, tant au niveau du consommateur (les produits frais, riches en fibres et à faible teneur en matières grasses ne sont pas disponibles dans les magasins de quartier) que communautaire (les commerces qui vendent ces produits ne sont pas accessibles), les choix alimentaires deviennent forcément plus difficiles pour les habitants de ces quartiers.
    Une moindre consommation de légumes dans les quartiers défavorisés
    Récemment, une enquête a été menée pour déterminer si les comportements alimentaires sont influencés par les pénuries au niveau des quartiers. Si c’est le cas, les caractéristiques des environnements communautaire et du consommateur du quartier pourraient-elles expliquer ces associations [3] ?
    Cette étude a été conduite chez 1399 femmes, habitant 45 quartiers plus ou moins défavorisés. Même si elles s’alimentent de manière différente des hommes, il est plus intéressant de se focaliser sur les femmes. En effet, leur style alimentaire et leurs achats sont souvent prédictifs de l’alimentation de la famille, surtout celle des enfants. Les données de l’enquête portant sur la consommation des fruits, des légumes et de produits de restauration rapide, ont été comparées aux mesures objectives des emplacements des points de vente alimentaires (supermarchés, primeurs, nombre et proximité des établissements de restauration rapide) et des facteurs intrinsèques aux commerces (prix et disponibilité dans les supermarchés et les primeurs). Après ajustement pour les facteurs démographiques et socio-économiques des individus, le fait de vivre dans des quartiers défavorisés était associé à une moindre consommation de légumes et à une fréquentation plus élevée de la restauration rapide. En revanche, on ne retrouvait pas d’association avec la consommation de fruits.
    L’hypothèse de départ de cette étude est que l’association entre l’alimentation et les quartiers défavorisés s’expliquerait par des différences d’environnement nutritionnel. Si notre étude a effectivement retrouvé une alimentation de moindre qualité chez les femmes des quartiers défavorisés de Melbourne, les différences ne pouvaient pas être totalement attribuées à un environnement alimentaire moins favorable. Une partie de l’explication partielle serait que les facteurs environnementaux traduisant une mauvaise alimentation ne sont pas tous réunis dans les quartiers défavorisés. Pour mieux comprendre, par exemple, les prix des fruits et légumes (qui réprésentent un des freins classiques de leur consommation) sont généralement plus bas dans les quartiers les plus défavorisés.
    Trois facteurs déterminant l’achat et la consommation d’aliments sains
    A l’heure actuelle, les données internationales concernant l’influence directe sur l’achat des aliments de facteurs liés au quartier (comme l’accessibilité des magasins d’alimentation) restent contradictoires. Des enquêtes sont nécessaires pour éclaircir cette question. Il a été suggéré que des comportements sains – en l’occurrence, l’achat et la consommation d’aliments sains – seraient liés à trois facteurs déterminants [4] :
    1. la motivation (les croyances et la volonté des personnes)
    2. l’habileté (le savoir-faire et la confiance en soi d’une personne)
    3. l’opportunité (si l’environnement permet d’effectuer des comportements sains)
    Si le bon sens permet de penser qu’un accès facile aux aliments contribue aux comportements alimentaires dans un quartier, les études restent contradictoires. Pourquoi ? La mesure de l’accès aux aliments pourrait ne pas reflèter de façon fidèle l’exposition quotidienne d’une personne aux différents magasins d’alimentation. Privilégier une mesure individualisée de l’exposition Il faut donc mieux mieux comprendre quels facteurs environnementaux déterminent les achats alimentaires. Ce sont eux qui pourraient être modifiés pour promouvoir une meilleure alimentation. Ainsi, la prochaine étape des recherches devrait évoluer vers des mesures individuelles de l’exposition réelle de chaque personne durant ses déplacements quotidiens (exposition géographique).
    Bien que l’on reconnaisse de plus en plus l’importance des facteurs de l’environnement urbain comme déterminants potentiels des comportements sains, les preuves actuelles ne sont pas concordantes. Cette évolution vers une mesure individualisée de l’exposition s’accorderait parfaitement avec l’amélioration demandée des modèles conceptuels d’influences environnementales sur les comportements sains [5].
    Références :
    1. Magarey, A., S. McKean, and L. Daniels, Evaluation of fruit and vegetable intakes of Australian adults: the National Nutrition Survey 1995. Australian and New Zealand Journal of Public Health, 2006. 30(1): p. 32-37.
    2. Glanz, K., et al., Healthy nutrition environments: concepts and measures. American Journal of Health Promotion, 2005. 19(5): p. 330-333.
    3. Thornton, L.E., D.A. Crawford, and K. Ball, Neighbourhood socioeconomic variation in diet: the role of nutrition environments. European Journal of Clinical Nutrition, 2010. 64(12): p. 1423-32.
    4. Brug, J., Determinants of healthy eating: motivation, abilities and environmental opportunities. Family Practice, 2008. 25: p. i50-i55.
    5. Ball, K., A.F. Timperio, and D.A. Crawford, Understanding environmental influences on nutrition and physical activity behaviors: where should we look and what should we count? International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 2006. 3: p. 33.
    (Par Lukar Thornton, David Crawford, Kylie Ball - Centre de Recherche sur l’Exercice Physique et la Nutrition, Ecole des Sciences de l’Activité Physique et de la Nutrition, Australie. - Equation Nutrition n° 108 - Avril 2011)
    Source : APRIFEL
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    Message par bye Mer 22 Jan - 11:49

    Alimentation : le paradoxe français
    http://www.viva.presse.fr/spip.php?page=enquete&id_article=14817
    A table  ! Deux fois par jour, cet appel a rythmé la vie de nombreuses générations. Certes, le rituel déjeuner/dîner tous ensemble est moins fréquent, mais les Français sont toujours amateurs de bonne chère. Et le repas pris en famille ou entre amis reste un moment privilégié.
    Tout le monde le sait : les Français sont fous de cuisine. Et la gastronomie française est réputée dans le monde entier. Mieux, l’Unesco a inscrit en novembre le « repas français » au patrimoine immatériel de l’humanité. Ce n’est pas tant la cuisine française qui est élue que la pratique sociale du repas, lequel doit respecter des règles précises : commencer par un apéritif, se terminer par un digestif, être composé d’au moins quatre plats – entrée, plat de résistance, fromage et dessert.
    Lors d’un repas entre amis, un invité allemand ironise : « Vous êtes le seul peuple à parler cuisine alors que vous êtes déjà à table. Fourchette à la main, vous restez des heures à table, goûtez, évaluez, commentez les repas que vous avez faits, ceux que vous ferez, vous échangez des recettes sur votre blanquette maison, votre fondant au chocolat ou des adresses de restos.  »
    Et c’est vrai, les Français aiment manger. Ils ont su longtemps résister au modèle anglo-saxon : déjeuner sur le pouce, dîner en libre service, accoudés à un bar de cuisine ou un plateau-repas sur les genoux. Dans les pays latins, le temps consacré à l’alimentation est sacré, et la pause réservée au repas est inhérente à la vie en société.
    Aux Etats-Unis, en revanche, se nourrir est considéré comme un simple acte nécessaire à la survie. On peut donc manger tout en menant d’autres activités… Voilà pourquoi, souvent, les Américains grignotent tout au long de la journée. Pour le Credoc*, cette alimentation fractionnée serait une des causes du nombre important d’obèses dans ce pays (26,9 %, contre 14,5 % en France).
    Or, depuis quelques années, avec l’accélération des rythmes de vie et la mondialisation, les habitudes des Français évoluent. Une diversité de pratiques apparaît : cuisine rapide la semaine, gastronomie le week-end, fast-food pour tous et alimentation bio pour de plus en plus d’adeptes…
    * Enquête de septembre 2010 : le modèle alimentaire français contribue à limiter le risque d’obésité, même si, bien sûr, d’autres facteurs entrent en ligne de compte (la génétique, le manque d’activité physique, les facteurs psychologiques…).

    [01.02.11] Anne-Marie Thomazeau
    La suite :
    Fast-foods : de nouveaux lieux de vie
    Repas familial : les Français résistent encore
    Cuisiner est devenu un loisir
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    Message par bye Mer 22 Jan - 11:49

    La malnutrition, des conséquences « dramatiques » pour l’enfant
    http://www.viva.presse.fr/La-malnutrition-des-consequences_15640.html
    La malnutrition touche essentiellement les enfants de moins de 5 ans. Divers aliments ont été conçus pour tenter de les soigner.
    La situation dans la Corne de l’Afrique ne cesse de se dégrader. L’Onu a décrété que la famine s’étendait à trois nouvelles régions de Somalie, ce qui porte à cinq le nombre de zones touchées. Selon les Nations unies, 11,5 millions de personnes sont menacées dans la Corne de l’Afrique, 564.000 seraient en danger de mort. Même si toutes les organisations humanitaires ne s’accordent pas sur les chiffres, elles s’entendent sur la gravité de la crise.
    Stéphanie Savariaud, du Programme alimentaire mondial, basée à Nairobi, au Kenya, explique que sur les 400 000 tonnes de nourriture nécessaires pour aider ces populations les six prochains mois, seule la moitié est pourvue, ce qui correspond à 250 millions de dollars.
    Depuis le début de la crise alimentaire, les images d’enfants rachitiques le ventre gonflé se sont multipliées sur les écrans, les journaux … Malgré les nombreuses difficultés politiques, les organisations internationales apportent des vivres et soignent ces gamins mal nourris.
    Qui sont les victimes de malnutrition ?
    Les enfants de moins de 5 ans sont les premiers touchés, ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. Les adultes peuvent être victimes de malnutrition mais sont généralement plus résistants.
    Cette maladie se déclare quand le corps n’obtient pas de nutriments en quantité suffisante.
    Comment les diagnostiquer ?
    Les enfants sont pesés et mesurés. Ils souffrent de malnutrition modérée lorsque le rapport entre leur poids et leur taille est compris entre 70 et 80 % du ratio normal. S’il est inférieur à 70 %, il s’agit d’une malnutrition aiguë.
    Un bracelet appelé Muac est utilisé pour mesurer le tour du bras des enfants. S’il est inférieur à 11,5 cm, alors l’enfant souffre d’une malnutrition dite aiguë sévère, mais sans complication. S’il a des œdèmes, des infections respiratoires aiguës, une diarrhée sévère ou encore s’il n’a plus d’appétit et présente des signes de choc, alors il souffre de malnutrition dite aiguë sévère avec complications. Ainsi, la malnutrition sévère aiguë se décline sous deux formes cliniques : marasme (enfants rachitiques) et kwashiokor (œdèmes nutritionnels).
    Quelles sont les conséquences ?
    Un enfant victime de malnutrition est exposé à des retards de croissance physique et moteur, mais aussi à une augmentation du risque de mortalité, à une diminution des défenses immunitaires et des capacités cognitive et d’apprentissage.
    Les enfants conçus par une maman en sous-nutrition peuvent se retrouver handicapés à vie. Des cas de diabètes peuvent apparaître. « Des conséquences dramatiques qui peuvent affecter toute une génération », alerte-t-on à Action contre la faim.
    Comment les soigner ?
    Les enfants victimes de malnutrition sévère avec complications sont pris en charge dans les hôpitaux et les centres de traitement présents dans les pays touchés. Il ne s’agit pas de nourrir l’enfant, mais de lui administrer un maximum d’éléments nutritionnels dans un minimum de volume.
    Lors de la première phase, qui dure entre 3 et 5 jours, les médecins leur administrent du lait thérapeutique appelé f-75, pauvre en protéines, graisses et sodium, mais riche en glucides. Ce lait en poudre se dilue avec de l’eau et se prend toutes les deux heures environ. En fonction de son état physique, l’enfant le boit dans un bol ou le reçoit grâce à une sonde naso-œsophagienne. Ce lait n’est pas destiné à lui faire prendre du poids, mais à stabiliser sa situation.
    Dans la seconde phase, dite phase de reconstitution nutritionnelle, l’enfant prend du f-100, un lait thérapeutique riche en vitamines et en protéines. Tout comme le f-75, il doit être utilisé en milieu médicalisé. Mais selon l’état de santé de l’enfant, il est possible de le renvoyer chez lui et de remplacer le f-100 par du Plumpy’nut, distribué par le Pam.
    Ce sachet jugé « révolutionnaire » par Noel Zagre, le conseiller en nutrition de l’Unicef pour l’Afrique de l’Est, correspond au f-100 mais est composé de pâte d’arachide, de lait, de sucre et de vitamines. Il n’y a pas d’eau à ajouter, contrairement au f-75 et au f-100, qui eux sont distribués par l’Unicef. Le Plumpy’nut peut être administré dès que la phase un est terminée.
    Les enfants de plus 6 ans victimes de malnutrition modérée reçoivent du Plumpy’Sup. Tout comme le Plumpy’nut, il peut être pris à domicile et est, notamment, composé de pâtes d’arachide, de sucre et de soja. Il ne nécessite pas d’être dilué et peut être consommé directement à partir du sachet.
    Les femmes enceintes ou allaitantes sont également prises en charge. Elles reçoivent de la farine enrichie qui peut être transformée en bouillie et des micro-nutriments.

    [04.08.11] Julie Schneider
    Pour donner, vous pouvez vous rendre sur les sites d’Action contre la faim, de la Croix Rouge, de Médecins sans frontières, du Programme alimentaire mondial ou encore de l’Unicef.
    Photo : TKnoxB sur Flickr (CC)
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    Message par bye Mer 22 Jan - 11:50

    Manger sans s’empoisonner
    http://www.viva.presse.fr/Manger-sans-s-empoisonner_15701.html
    Selon une récente étude, 85 % de notre alimentation ne présente aucun risque sanitaire. Et pourtant, entre polluants chimiques invisibles mais qui s’accumulent et nourriture industrielle trop grasse, trop salée ou trop sucrée… manger sain devient de plus en plus compliqué.
    On va finir par attraper une indigestion. Après les biberons au bisphénol A qu’il a fallu mettre à la poubelle, la bactérie E. coli qui nous intoxique… manger est devenu un véritable casse-tête.
    Et pourtant, nous assurent les spécialistes, la qualité de l’alimentation n’a jamais été aussi bien contrôlée. Sauf fraude ou négligence, il n’y aurait donc pas de quoi s’affoler. Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), les cas de salmonellose sont passés de 7 000 en 1990 à 2 000 actuellement. Le hic, c’est que, quand un germe échappe à la détection, il s’accroche et devient très virulent, car il développe des résistances aux antibiotiques et autres antifongiques utilisés pour le neutraliser.
    Mais on a beau traquer les microbes dans nos assiettes, le problème est peut-être ailleurs. «  On mange mal  », prévient Christian Rémésy, nutritionniste et directeur honoraire à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), auteur de l’Alimentation durable (éd. Odile Jacob, 21,90 €). Il faut dire qu’en soixante ans l’industrie agroalimentaire a révolutionné les menus en transformant les produits. «  C’est un délire sans commune mesure, assure Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm et auteur du livre le Sel, un tueur caché (éd. Favre, 16 euros).
    Sur les 500 000 à 600 000 aliments transformés vendus, 90 % sont déséquilibrés.  » Trop gras, trop salé, trop sucré, trop coloré, trop tout  ! Trop chimique surtout.
    Une vraie soupe chimique
    Mais voilà, dans les années 1960, il a fallu produire plus pour le plus grand nombre, c’était le deal. Pour que les cultures poussent plus vite, on a utilisé des pesticides. A fond. Résultat de cette potion magique : un agriculteur nourrit 100 personnes aujourd’hui, contre 20 il y a cinquante ans, mais 20 à 25 % des fruits et légumes sont jetés parce qu’ils ne sont pas assez beaux pour les étals des supermarchés. Et, alors que 30 000 petits agriculteurs disparaissent tous les ans, on importe de la laitue du Niger, des haricots verts du Kenya… produits à bas prix. Par-dessus le marché, les polluants ont envahi le contenu de nos Caddies.
    Une vraie soupe chimique. «  Cha¬que famille […] est contaminée par 18 composés différents  », résume le toxicologue Jean-François Narbonne, dans son livre Sang pour sang toxique (éd. Fayard, 19,90 €).
    Le 30 juin dernier, à l’issue d’une étude sur l’exposition des consommateurs aux substances chimiques présentes dans les aliments, l’Agence nationale de sécurité sani¬taire de l’alimentation (Anses) s’est voulue rassurante : selon elle, 85 % des produits analysés ne présentent aucun risque sanitaire. Reste néanmoins 15 % pour lesquels elle n’écarte pas un risque toxicologique potentiel (voir encadré). De plus, l’étude ne prend pas en compte les expositions croisées, autrement dit l’accumulation de polluants chimiques que nous ingérons et dont l’interaction dans l’organisme pourrait produire un effet «  cocktail  » dont nous ignorons tout.
    Or, selon une enquête de l’association Générations futures, en mangeant normalement, un enfant de dix ans avale dans une seule journée 47 résidus chimiques suspectés d’être cancérigènes et 37 soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, capables de modifier notre système hormonal. Parmi ces indésirables, du Dtt, un insecticide interdit depuis quarante ans, qu’on a retrouvé dans du saumon  ! Même les bébés sont contaminés : en 2005, une étude américaine a retrouvé la trace de 287 substances différentes dans le sang du cordon ombilical de nouveau-nés. Pour éviter les surdoses, l’Anses recommande à chacun de «  diversifier  » son alimentation.
    Des valeurs de références douteuses ?
    Tout irait bien malgré tout si on était sûr que les valeurs de référence, les fameuses doses journalières admissibles (Dja) qui fixent les quantités de toxiques que nous pouvons avaler sans problème, soient les bonnes. Le souci, c’est qu’elles ont été calculées sur l’idée que la dose faisait le poison et que seules les plus fortes étaient nuisibles. Mais de nombreuses études suggèrent aujourd’hui que même les faibles doses peuvent avoir un impact sur la santé, surtout lors du développement du fœtus, de l’allaitement et de la petite enfance.
    Autre inquiétude : l’orientation de certaines analyses sur les nouvelles substances mises sur le marché. «  Un article du Journal of the American Medical Association indique que les études qui sont financées par le fabricant sont quatre fois plus favorables au produit que les autres  », explique Pierre Meneton.
    De quoi alimenter les doutes quand on sait que l’aspartame, dont l’homologation a d’abord été refusée par les autorités sanitaires américaines pour ses effets neurologiques, a été autorisé un an plus tard sans que les études sur lesquelles repose la Dja aient fait l’objet d’une publication scientifique. Un comble  !
    Obésité, diabète, stérilité, cancers... les dégâts de la malbouffe
    Quoi qu’il en soit, à en croire l’explosion des maladies chroniques (non infectieuses), la malbouffe a déjà fait des ravages : 4 millions d’obèses en France, 3 millions de diabétiques, 180 000 décès chaque année par maladies cardio-vasculaires, une augmentation de 63 % des nouveaux cas de cancers en vingt ans. Ajouter à cela 10 à 15 % de couples stériles en Europe, contre 5 % en 1960, l’augmentation des pubertés précoces et des malformations génitales…
    Sans virer parano, des nutritionnistes ont décidé de réagir en créant l’Association de diététique et nutrition critiques : « L’objectif est de produire une information de qualité indépendante aux diététiciens et aux nutritionnistes, explique son président, Paul Scheffer. Les conflits d’intérêts ne sont pas toujours compatibles avec la santé publique, on l’a vu avec le Mediator, et, vu les enjeux commerciaux, on pourrait avoir la même chose en nutrition.  »
    De leur côté, les consommateurs ne sont plus prêts non plus à avaler n’importe quelle salade. Ils sont environ 80 % à dire non aux Ogm et ils sont désormais 200 000 à adhérer à une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), à se tourner vers les petits producteurs locaux ou vers le bio, ou, tout simplement, à se remettre aux fourneaux.
    Le risque, dans l’affaire, serait que se développe une alimentation à deux vitesses : le moins bon pour les plus démunis, les plus touchés par l’obésité, le meilleur pour les autres. A moins que la révolution alimentaire ne soit en marche…

    [25.08.11] Brigitte Bègue
    A lire également :
    « Les consommateurs manquent d’information  »
    Pas si "light", l’aspartame
    Des colorants hyperactifs
    Fruits et légumes : cocktail de pesticides
    Laitages : nos amis pour la vie ?
    Le plastique, pas fantastique
    Sel : l’overdose  !
    Additifs : pas inoffensifs...
    Viandes : automatiques, les antibiotiques
    Téflon : pas aux poêles  !
    Huile de palme contre acides gras trans
    Poissons : friture sur la ligne
    Sucre : l’allié obésité
    Et le bio, c’est mieux  ?
    Les bons labels pour manger mieux
    Et aussi...
    Photo © Julien_Menichini/Flickr.
    Onze substances en trop
    Selon un rapport de juin 2011 de l’Anses, 15 % des aliments que nous mangeons ont des taux de résidus chimiques qui dépassent les valeurs toxicologiques considérées comme sans effet sur la santé.
    Onze substances sont pointées du doigt. Parmi elles, le cadmium, un métal lourd retrouvé dans les céréales et les pommes de terre, les sulfites, un additif présent dans le vin, le cidre ou le champagne, les mycotoxines produites par des champignons sur le pain, les gâteaux, les pâtes…, les dioxines dans les produits laitiers, les Pcb dans le lait et les poissons (saumon…) et le méthylmercure (thon et crustacés), un pesticide, le diméthoate, suspecté d’être cancérigène et décelé dans les cerises et les endives, le cuivre et l’arsenic dans le café, l’acrylamide, un composé qui apparaît lors de la cuisson dans les aliments riches en glucides, tels que les frites et les chips, les biscuits secs et le café.
    bye
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    Message par bye Mer 22 Jan - 11:51

    « Les consommateurs manquent d’information »
    http://www.viva.presse.fr/Les-consommateurs-manquent-d_15704.html
    Dr Laurent Chevallier, nutritionniste et membre du Réseau Environnement Santé.
    Qui contrôle nos assiettes  ?
    C’est la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) qui est chargée de vérifier l’application de la réglementation concernant l’alimentation. Le problème, c’est que les moyens dont elle dispose sont nettement insuffisants, pour ne pas dire inexistants, et que, même si elle fait bien son travail, il y a des informations que le consommateur n’a pas. On ne sait pas, par exemple, ce que recouvre exactement l’appellation «  extraits végétaux  » dans le Coca.
    Pour informer mes patients allergiques, j’ai interrogé l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), qui a été incapable de m’éclairer.
    Les agences sanitaires jouent-elles bien leur rôle  ?
    Elles ne sont pas très réactives. Fin 2010, quand j’ai appris par une étude danoise que les femmes qui buvaient au moins une boisson gazeuse «  light  » par jour avaient plus de risques d’accoucher prématurément, je pensais que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) allait revoir les recommandations sur l’aspartame, au moins pour protéger les futures mamans et leurs bébés. Et rien.
    La réaction de l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (Efsa) de ne pas modifier la dose journalière admissible est tout aussi incroyable alors que les études ayant servi à la fixer n’ont jamais été publiées dans une revue scientifique comme c’est la règle. Le Réseau environnement santé vient néanmoins d’obtenir que la Commission européenne fasse une réévaluation en septembre.
    A quoi attribuez-vous ces dysfonctionnements  ?
    C’est surtout le mode de fonctionnement des agences qui ne va pas, les habitudes culturelles qui font qu’on attend, qu’on minimise les études inquiétantes, qu’on demande toujours plus de preuves, qu’on discrédite les lanceurs d’alerte…
    Du coup, les gens sont perdus. Cette cacophonie arrange bien les industriels. Leur dernière trouvaille publicitaire  ? Le neuromarketing, une technique qui consiste à faire passer une Irm à des consommateurs cobayes pour voir les réactions de leur cerveau face à un produit.

    [25.08.11] Brigitte Bègue

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