Malgré les idées reçues, le charbon fait encore partie du champ d'application en tant que combustible
Les Chiffres Clés du charbon en France et dans le monde
http://www.enerzine.com/41/13274+les-chiffres-cles-du-charbon-en-france-et-dans-le-monde+.html
Selon le nouveau champ retenu à partir des Comptes nationaux 2010 de l'Insee, l'industrie de l'énergie en France, c'est en 2010 : 1,7 % de la valeur ajoutée ; 137 000 emplois (en équivalent temps plein), soit 0,5 % de la population active selon le précédent chiffrage de l'Insee pour 2009 ; 25 % des investissements de l'industrie ; 2,7 % des investissements totaux.
Malgré les idées reçues, le charbon fait encore partie du champ d'application en tant que combustible pour alimenter les centrales thermiques.
La production nationale de charbon (houille, lignite et produits récupérés) qui culminait à environ 60 Mt en 1958 a régulièrement diminué jusqu'au premier choc pétrolier de 1973, avec 29,1 Mt. Après une stabilisation à 26 Mt jusqu'en 1977, le déclin reprend en s'accélérant à partir de 1984, la production tombant sous la barre des 10 Mt en 1994.
Les mines françaises n'étant plus compétitives, les pouvoirs publics mettent en place un programme d'arrêt progressif de l'extraction charbonnière (signature du pacte charbonnier en 1994). Avec la fermeture du dernier puits lorrain de La Houve en avril 2004, la production se limite désormais aux seuls produits de récupération (0,3 Mt en 2010) issus des terrils du Nord-Pas-de-Calais et des schlamms du Bassin lorrain et valorisés dans certaines centrales thermiques.
La consommation de charbon a connu un déclin constant depuis 1960 (70 Mt) et est désormais inférieure à 20 Mt. La sidérurgie, qui a connu de profondes restructurations, a réduit de plus de la moitié sa consommation depuis le début des années 1970. L’activité des centrales électriques au charbon diminue d’année en année du fait des contraintes environnementales. Pour le résidentiel-tertiaire, la chute est encore plus nette, avec une consommation désormais marginale (moins de 500 000 tonnes, contre plus de 8 millions en 1973), principalement tournée vers les réseaux de chaleur.
Les Chiffres Clés du charbon en France et dans le monde
http://www.enerzine.com/41/13274+les-chiffres-cles-du-charbon-en-france-et-dans-le-monde+.html
Selon le nouveau champ retenu à partir des Comptes nationaux 2010 de l'Insee, l'industrie de l'énergie en France, c'est en 2010 : 1,7 % de la valeur ajoutée ; 137 000 emplois (en équivalent temps plein), soit 0,5 % de la population active selon le précédent chiffrage de l'Insee pour 2009 ; 25 % des investissements de l'industrie ; 2,7 % des investissements totaux.
Malgré les idées reçues, le charbon fait encore partie du champ d'application en tant que combustible pour alimenter les centrales thermiques.
La production nationale de charbon (houille, lignite et produits récupérés) qui culminait à environ 60 Mt en 1958 a régulièrement diminué jusqu'au premier choc pétrolier de 1973, avec 29,1 Mt. Après une stabilisation à 26 Mt jusqu'en 1977, le déclin reprend en s'accélérant à partir de 1984, la production tombant sous la barre des 10 Mt en 1994.
Les mines françaises n'étant plus compétitives, les pouvoirs publics mettent en place un programme d'arrêt progressif de l'extraction charbonnière (signature du pacte charbonnier en 1994). Avec la fermeture du dernier puits lorrain de La Houve en avril 2004, la production se limite désormais aux seuls produits de récupération (0,3 Mt en 2010) issus des terrils du Nord-Pas-de-Calais et des schlamms du Bassin lorrain et valorisés dans certaines centrales thermiques.
La consommation de charbon a connu un déclin constant depuis 1960 (70 Mt) et est désormais inférieure à 20 Mt. La sidérurgie, qui a connu de profondes restructurations, a réduit de plus de la moitié sa consommation depuis le début des années 1970. L’activité des centrales électriques au charbon diminue d’année en année du fait des contraintes environnementales. Pour le résidentiel-tertiaire, la chute est encore plus nette, avec une consommation désormais marginale (moins de 500 000 tonnes, contre plus de 8 millions en 1973), principalement tournée vers les réseaux de chaleur.