L'Abrie saoudite, l'une des championnes du monde de la peine de mort, a pris la tête lundi d’une instance chargée de nommer les experts du Conseil des droits de l’homme de l'Onu. Pour Hillel Neuer, directeur exécutif de l'ONG UN Watch, "il est scandaleux que l’Onu choisisse un pays comme l’Arabie Saoudite pour présider ce groupe : les pétrodollars et la politique l’emportent sur les droits de l’homme." Cette nomination intervient au même moment que la condamnation d’Ali Mohammed al-Nimr. Ce jeune homme va être "décapité puis attaché à une croix et laissé [jusqu'à] pourrissement". Comment en est-on arrivé là ? Le focus d'ARTE Info sur ce pays, berceau du wahhabisme, forme la plus "pure" de l’islam. -
La sentence va être appliquée dans les prochains jours. Ali Mohammed al-Nimr a épuisé tous les recours possibles et toutes les possibilités d’appel. Arrêté en 2012, à l’âge de 17 ans, lors d’une manifestation contre le régime saoudien, cet opposant chiite a été condamné le 15 octobre 2014 par le tribunal pénal spécial de Riyad pour les infractions suivantes : "désobéissance et déloyauté à l'égard du chef de l'État", "appel au renversement du régime", "appel à manifester", "incitation au conflit sectaire", "remise en question de l'intégrité du pouvoir judiciaire" et "ingérence dans les affaires d'un État voisin" (à savoir Bahreïn). Une décision fondée sur les "aveux" obtenus sous la torture selon Ali al-Nimr. Cette exécution suscite l’indignation dans le monde entier et est relayée par les réseaux sociaux, notamment Twitter sous le hashtag #Freenimr. Son père, Mohammed al-Nimr, est réfugié en Grande-Bretagne. Il détaille sur Twitter les incohérences du procès, pointées du doigt par Amnesty International. -
http://info.arte.tv/fr/larabie-saoudite-ce-pays-qui-decapite-les-droits-de-lhomme
La sentence va être appliquée dans les prochains jours. Ali Mohammed al-Nimr a épuisé tous les recours possibles et toutes les possibilités d’appel. Arrêté en 2012, à l’âge de 17 ans, lors d’une manifestation contre le régime saoudien, cet opposant chiite a été condamné le 15 octobre 2014 par le tribunal pénal spécial de Riyad pour les infractions suivantes : "désobéissance et déloyauté à l'égard du chef de l'État", "appel au renversement du régime", "appel à manifester", "incitation au conflit sectaire", "remise en question de l'intégrité du pouvoir judiciaire" et "ingérence dans les affaires d'un État voisin" (à savoir Bahreïn). Une décision fondée sur les "aveux" obtenus sous la torture selon Ali al-Nimr. Cette exécution suscite l’indignation dans le monde entier et est relayée par les réseaux sociaux, notamment Twitter sous le hashtag #Freenimr. Son père, Mohammed al-Nimr, est réfugié en Grande-Bretagne. Il détaille sur Twitter les incohérences du procès, pointées du doigt par Amnesty International. -
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