Ségolène Royal est définitivement sortie du silence. Il y eut tout d'abord un livre, en décembre : Ma plus belle histoire, c'est vous, chronique de sa campagne présidentielle sous un titre plein de complicité affective avec ses électeurs. Désormais, elle apparaît de plus en plus fréquemment devant les journalistes.
Ce jeudi sur France 2, elle a dévoilé ses ambitions au PS, avant d'apporter en soirée un soutien appuyé et médiatique à José Bové, en grève de la faim pour proclamer une nouvelle fois son refus des OGM. Elle apparaît encore dans le numéro du Parisien de ce vendredi, où elle appelle au rassemblement des socialistes pour les municipales de mars prochain.
"Ce sont les polémiques entre socialistes qui nuiraient à la dynamique de la campagne municipale", déclare-t-elle. "Et je mets en garde ceux qui s'amuseraient, une fois de plus, à se tirer une balle dans le pied", car "c'est le mouvement qui fera gagner des mairies supplémentaires", poursuit l'ancienne candidate à la présidentielle.
Interrogée sur son programme immédiat, elle répond : "retravailler avec tous les socialistes, y compris ceux qui hier n'ont pas été à mes côtés, pour rassembler, réunir, consulter, discuter, proposer". Elle veut aussi "stimuler les forums participatifs dans le cadre des municipales. M'impliquer pleinement aux côtés des candidats aux municipales et cantonales qui me le demandent. Et participer, le 20 janvier, au forum sur la rénovation du PS qui se tiendra à la Mutualité, à Paris". Interrogée sur l'éventualité de se rallier à un premier secrétaire qui ne serait pas elle, Ségolène Royal répond : "La question n'est pas d'actualité".
Elle semble d'autant moins d'actualité après ses ambitions affichées jeudi, qui ont déclenché aussitôt un tir de barrage au sein du parti. Même au conditionnel, ses déclarations ont marqué une étape importante pour Ségolène Royal, qui restait jusqu'alors évasive sur ses projets au sein du PS. "J'avance. Je n'ai pas de stratégie particulière, la politique c'est d'avancer, pas de faire du surplace", a-t-elle confié jeudi soir à quelques journalistes.
Dans l'entourage politique de Ségolène Royal, qui se réunit boulevard Raspail tous les mardis matins, deux camps s'affrontaient sur la stratégie à adopter pour l'année 2008 : partisans d'une annonce rapide avant les municipales et tenants d'une temporisation, François Rebsamen en tête.
"Elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle se lance très vite", estime un membre de la direction du PS. "Après mars, (Bertrand) Delanoë va prendre son envol et ce sera beaucoup plus dur pour elle d'exister". Mais c'est justement cette concomitance avec les municipales qui dérange Jean-Christophe Cambadélis.
"Les présidentiables devraient penser à ceux qui 'en bas' travaillent pour contrer le gouvernement et réussir les municipales", estimé le député de Paris. "Au moment où les Français sont confrontés à une rafale de hausses et la perspective de mauvais coups du gouvernement, l'annonce de la ronde des présidentiables n'est pas inattendue mais vraiment malvenue".
Mais cette valse-hésitation des candidats, déclarés, non-déclarés ou potentiellement intéressés, suscite aussi les commentaires à droite. Françoise de Panafieu, candidate UMP à la mairie de Paris, a appelé vendredi le maire sortant Bertrand Delanoë à "lever l'ambiguïté" en disant s'il brigue ou non la tête du Parti socialiste. "Il faut qu'aujourd'hui il s'engage devant les électeurs à être un maire à temps complet et à ne pas briguer le Parti socialiste".
Ce jeudi sur France 2, elle a dévoilé ses ambitions au PS, avant d'apporter en soirée un soutien appuyé et médiatique à José Bové, en grève de la faim pour proclamer une nouvelle fois son refus des OGM. Elle apparaît encore dans le numéro du Parisien de ce vendredi, où elle appelle au rassemblement des socialistes pour les municipales de mars prochain.
"Ce sont les polémiques entre socialistes qui nuiraient à la dynamique de la campagne municipale", déclare-t-elle. "Et je mets en garde ceux qui s'amuseraient, une fois de plus, à se tirer une balle dans le pied", car "c'est le mouvement qui fera gagner des mairies supplémentaires", poursuit l'ancienne candidate à la présidentielle.
Interrogée sur son programme immédiat, elle répond : "retravailler avec tous les socialistes, y compris ceux qui hier n'ont pas été à mes côtés, pour rassembler, réunir, consulter, discuter, proposer". Elle veut aussi "stimuler les forums participatifs dans le cadre des municipales. M'impliquer pleinement aux côtés des candidats aux municipales et cantonales qui me le demandent. Et participer, le 20 janvier, au forum sur la rénovation du PS qui se tiendra à la Mutualité, à Paris". Interrogée sur l'éventualité de se rallier à un premier secrétaire qui ne serait pas elle, Ségolène Royal répond : "La question n'est pas d'actualité".
Elle semble d'autant moins d'actualité après ses ambitions affichées jeudi, qui ont déclenché aussitôt un tir de barrage au sein du parti. Même au conditionnel, ses déclarations ont marqué une étape importante pour Ségolène Royal, qui restait jusqu'alors évasive sur ses projets au sein du PS. "J'avance. Je n'ai pas de stratégie particulière, la politique c'est d'avancer, pas de faire du surplace", a-t-elle confié jeudi soir à quelques journalistes.
Dans l'entourage politique de Ségolène Royal, qui se réunit boulevard Raspail tous les mardis matins, deux camps s'affrontaient sur la stratégie à adopter pour l'année 2008 : partisans d'une annonce rapide avant les municipales et tenants d'une temporisation, François Rebsamen en tête.
"Elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle se lance très vite", estime un membre de la direction du PS. "Après mars, (Bertrand) Delanoë va prendre son envol et ce sera beaucoup plus dur pour elle d'exister". Mais c'est justement cette concomitance avec les municipales qui dérange Jean-Christophe Cambadélis.
"Les présidentiables devraient penser à ceux qui 'en bas' travaillent pour contrer le gouvernement et réussir les municipales", estimé le député de Paris. "Au moment où les Français sont confrontés à une rafale de hausses et la perspective de mauvais coups du gouvernement, l'annonce de la ronde des présidentiables n'est pas inattendue mais vraiment malvenue".
Mais cette valse-hésitation des candidats, déclarés, non-déclarés ou potentiellement intéressés, suscite aussi les commentaires à droite. Françoise de Panafieu, candidate UMP à la mairie de Paris, a appelé vendredi le maire sortant Bertrand Delanoë à "lever l'ambiguïté" en disant s'il brigue ou non la tête du Parti socialiste. "Il faut qu'aujourd'hui il s'engage devant les électeurs à être un maire à temps complet et à ne pas briguer le Parti socialiste".
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