Justice Pour Pierre et Yann!
La contestation et la grève demeurent aujourd’hui encore des moyens de lutte
reconnus et légaux, même si certains désireraient les voir privés de tout
contenu, sinon totalement abolis…
La lutte contre la LRU et les divers mouvements d’occupation, un peu partout
dans l’hexagone, et notamment à Perpignan, ont montré une grande détermination
et une grande maturité.
Les adversaires de cette lutte, et ils sont nombreux, ont montré tout au long du
conflit le peu de cas qu’ils font d’une simple attitude «démocratique», eux qui
ne se privent jamais de parler au nom de cette même «démocratie»…Une importante
partie de la communauté «universitaire», sur Perpignan notamment, a joué le
pourrissement du conflit quasiment dès son origine… Malgré les votes successifs
et majoritaires en faveur du blocage de la Fac, les man,,uvres n’ont jamais
cessé, man,,uvres qui tendaient à discréditer le mouvement et ses militants les
plus en vue ! Les responsables de l’Université ne reculèrent devant rien allant
même jusqu’à entretenir un climat d’affrontement au besoin en permettant aux
anti-grévistes de disposer, tout au long du conflit, d’un amphi -l’Amphi 3-
situé à quelques mètres de l’Amphi 4, tenu par les grévistes…
Aujourd’hui le président de l’U.P.V.D. et une partie des enseignants opposés au
mouvement de grève, ont assigné en «justice» deux camarades étudiants, militants
de la Coordination des Groupes Anarchistes, du syndicat SUD Etudiant, et pour
l'un d'entre eux de l'organisation Maulets, aux fallacieux motifs de
«dégradations ; vol ; menaces de mort…». Ce sont ces mêmes enseignants qui se
sont illustrés, sans ambiguïté aucune, par des attitudes provocatrices voire
violentes. Des attitudes manquant totalement de « mesure » d’autant qu’elles
émanaient d'individus ayant la tâche d’instruire, de guider, d’encadrer, d’aider
mais jamais, au grand jamais, d’insulter, de provoquer, de frapper, etc…
Sur la base des plaintes déposées par les instances de l'Université et par ces
enseignants, mercredi 19 décembre au petit matin Yann et Pierre, ont été arrêtés
à leur domicile. La police a procédé à une perquisition à leur domicile et à la
saisie de leurs ordinateurs. Nos deux camarades font les frais de la volonté du
pouvoir de discréditer et criminaliser partout la lutte contre la LRU qui agite
les universités depuis le mois d'octobre. A l'issue d'une garde à vue de 48h,
auxquelles il faut ajouter 7 heures d’enfermement au tribunal, aucune des
charges initiales n’a été retenue contre eux. Des plaintes nominatives
d’outrages ont été déposées par des enseignants à l'encontre de Pierre et Yann.
Uniquement à partir de ces accusations, ils sont placés sous contrôle
judiciaire:
- il leur est interdit de sortir des limites territoriales : le département des
Pyrénées-Orientales,
- il leur est interdit de se rendre à l'Université de Perpignan, sur le campus
universitaire, au restaurant universitaire,
- ils doivent s’abstenir de tout contact entre eux, mais aussi avec l’ensemble
du personnel de l’Université…
Alors qu'il y a présomption d'innocence, ce type de contrôle tend à accréditer
la thèse inepte que Yann et Pierre sont de dangereux individus, et qu’ils sont
coupables avant même d’avoir été jugés ! Pierre et Yann n’ont reconnu aucun des
actes, aucune des déclarations, aucune des charges qui leur étaient imputés !
Un des effets de ces mesures iniques revient à interdire à nos camarades d'aller
à la fac et donc de poursuivre leurs études. C’est démentiel dès lors que les
«plaignants» déclaraient n’agir qu’en vertu de la seule «liberté pour tous de
suivre les cours...» Nous dénonçons ces pratiques qui font encore monter d'un
cran la répression sur les mouvements étudiants. Nous dénonçons ces mesures
d'acharnement qui ont pour but de les faire rentrer dans le rang.
-Nous réclamons l'annulation du contrôle judiciaire infondé auquel Yann et
Pierre sont soumis.
-Nous dénonçons par avance toute tentation de monter artificiellement des
poursuites contre eux.
-Nous réclamons l’arrêt de la procédure à l’encontre de Pierre et Yann
-Nous appelons l'ensemble des acteurs des luttes étudiantes et plus largement du
mouvement social à se solidariser et à réagir à ces tentatives de
criminalisation des luttes.
La pétition est signable en ligne ici :
KLIK
Vous pouvez la récupérer au format pdf pour l'imprimer et la faire signer ici :
http://www.c-g-a.org/public/modules/mydownloads/singlefile.php?cid=5&lid=137
Cette pétition est actuellement soutenue par diverses organisations :
- Organisations nationales :
Coordination des Groupes Anarchistes, Alternative Libertaire, Sindicat
d'Estudiants dels Països Catalans, Les Alternatifs, Brigada Catalana-Veneçolana
Alí Primera, Endavant-OSAN, Coordinadora
d'Assemblees de Joves de l'Esquerra Independentista, Confédération Nationale du
Travail-Fédération des Travailleurs de l'Education, Coordinadora Obrera
Sindical, Diari Sa Meua, Maulets, Fédération Anarchiste
- Organisations des Pyrénées-Orientales :
Groupe Puig Antich (CGA), SUD Etudiant Perpignan, Union locale CNT-AIT de
Perpignan, SUD Education 66, LCR 66, L'Art ou Cochon, CNT Education 66,
Solidaires 66, Maulets Rosselló, CNT 66, les Alternatifs catalans, SUD
Santé-Sociaux 66, GFEN 66, LDH 66
La contestation et la grève demeurent aujourd’hui encore des moyens de lutte
reconnus et légaux, même si certains désireraient les voir privés de tout
contenu, sinon totalement abolis…
La lutte contre la LRU et les divers mouvements d’occupation, un peu partout
dans l’hexagone, et notamment à Perpignan, ont montré une grande détermination
et une grande maturité.
Les adversaires de cette lutte, et ils sont nombreux, ont montré tout au long du
conflit le peu de cas qu’ils font d’une simple attitude «démocratique», eux qui
ne se privent jamais de parler au nom de cette même «démocratie»…Une importante
partie de la communauté «universitaire», sur Perpignan notamment, a joué le
pourrissement du conflit quasiment dès son origine… Malgré les votes successifs
et majoritaires en faveur du blocage de la Fac, les man,,uvres n’ont jamais
cessé, man,,uvres qui tendaient à discréditer le mouvement et ses militants les
plus en vue ! Les responsables de l’Université ne reculèrent devant rien allant
même jusqu’à entretenir un climat d’affrontement au besoin en permettant aux
anti-grévistes de disposer, tout au long du conflit, d’un amphi -l’Amphi 3-
situé à quelques mètres de l’Amphi 4, tenu par les grévistes…
Aujourd’hui le président de l’U.P.V.D. et une partie des enseignants opposés au
mouvement de grève, ont assigné en «justice» deux camarades étudiants, militants
de la Coordination des Groupes Anarchistes, du syndicat SUD Etudiant, et pour
l'un d'entre eux de l'organisation Maulets, aux fallacieux motifs de
«dégradations ; vol ; menaces de mort…». Ce sont ces mêmes enseignants qui se
sont illustrés, sans ambiguïté aucune, par des attitudes provocatrices voire
violentes. Des attitudes manquant totalement de « mesure » d’autant qu’elles
émanaient d'individus ayant la tâche d’instruire, de guider, d’encadrer, d’aider
mais jamais, au grand jamais, d’insulter, de provoquer, de frapper, etc…
Sur la base des plaintes déposées par les instances de l'Université et par ces
enseignants, mercredi 19 décembre au petit matin Yann et Pierre, ont été arrêtés
à leur domicile. La police a procédé à une perquisition à leur domicile et à la
saisie de leurs ordinateurs. Nos deux camarades font les frais de la volonté du
pouvoir de discréditer et criminaliser partout la lutte contre la LRU qui agite
les universités depuis le mois d'octobre. A l'issue d'une garde à vue de 48h,
auxquelles il faut ajouter 7 heures d’enfermement au tribunal, aucune des
charges initiales n’a été retenue contre eux. Des plaintes nominatives
d’outrages ont été déposées par des enseignants à l'encontre de Pierre et Yann.
Uniquement à partir de ces accusations, ils sont placés sous contrôle
judiciaire:
- il leur est interdit de sortir des limites territoriales : le département des
Pyrénées-Orientales,
- il leur est interdit de se rendre à l'Université de Perpignan, sur le campus
universitaire, au restaurant universitaire,
- ils doivent s’abstenir de tout contact entre eux, mais aussi avec l’ensemble
du personnel de l’Université…
Alors qu'il y a présomption d'innocence, ce type de contrôle tend à accréditer
la thèse inepte que Yann et Pierre sont de dangereux individus, et qu’ils sont
coupables avant même d’avoir été jugés ! Pierre et Yann n’ont reconnu aucun des
actes, aucune des déclarations, aucune des charges qui leur étaient imputés !
Un des effets de ces mesures iniques revient à interdire à nos camarades d'aller
à la fac et donc de poursuivre leurs études. C’est démentiel dès lors que les
«plaignants» déclaraient n’agir qu’en vertu de la seule «liberté pour tous de
suivre les cours...» Nous dénonçons ces pratiques qui font encore monter d'un
cran la répression sur les mouvements étudiants. Nous dénonçons ces mesures
d'acharnement qui ont pour but de les faire rentrer dans le rang.
-Nous réclamons l'annulation du contrôle judiciaire infondé auquel Yann et
Pierre sont soumis.
-Nous dénonçons par avance toute tentation de monter artificiellement des
poursuites contre eux.
-Nous réclamons l’arrêt de la procédure à l’encontre de Pierre et Yann
-Nous appelons l'ensemble des acteurs des luttes étudiantes et plus largement du
mouvement social à se solidariser et à réagir à ces tentatives de
criminalisation des luttes.
La pétition est signable en ligne ici :
KLIK
Vous pouvez la récupérer au format pdf pour l'imprimer et la faire signer ici :
http://www.c-g-a.org/public/modules/mydownloads/singlefile.php?cid=5&lid=137
Cette pétition est actuellement soutenue par diverses organisations :
- Organisations nationales :
Coordination des Groupes Anarchistes, Alternative Libertaire, Sindicat
d'Estudiants dels Països Catalans, Les Alternatifs, Brigada Catalana-Veneçolana
Alí Primera, Endavant-OSAN, Coordinadora
d'Assemblees de Joves de l'Esquerra Independentista, Confédération Nationale du
Travail-Fédération des Travailleurs de l'Education, Coordinadora Obrera
Sindical, Diari Sa Meua, Maulets, Fédération Anarchiste
- Organisations des Pyrénées-Orientales :
Groupe Puig Antich (CGA), SUD Etudiant Perpignan, Union locale CNT-AIT de
Perpignan, SUD Education 66, LCR 66, L'Art ou Cochon, CNT Education 66,
Solidaires 66, Maulets Rosselló, CNT 66, les Alternatifs catalans, SUD
Santé-Sociaux 66, GFEN 66, LDH 66