Les ténors du Parti socialiste se tous sont retrouvés dimanche à la Mutualité à Paris, au "Forum de la rénovation".
François Hollande, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et un invité surprise, Dominique Strauss-Kahn, qui a affirmé être venu comme "un militant du Parti socialiste qui vient comme n'importe quel militant assister à un débat".
A sept semaines des municipales, sa dernière bataille électorale en tant que chef du PS, François Hollande a de nouveau défendu l'unité face aux velléités de moins en moins cachées de certains de prendre sa succession.
Pour clôturer ce troisième et dernier "Forum de la rénovation", il a estimé qu'"il n'y aura de réussite individuelle au Parti socialiste que dans la solidarité et les valeurs collectives". "Rien n'est possible sans la force collective, respectueuse de chacun d'entre nous", a-t-il lancé devant les socialistes réunis à la Mutualité. "La force collective est la condition de nos victoires futures, préparées", a-t-il affirmé.
Il a également paraphrasé le dramaturge Pierre Corneille et Le Cid pour évoquer le long travail de rénovation entrepris par le PS, après une "défaite honorable mais cruelle", affirmant : "Nous partîmes 500 en Avignon, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3.000 en arrivant au port, c'est ce que nous sommes aujourd'hui". Sur ce thème, Dominique Strauss-Kahn a quant à lui déclaré suivre de "très près ce qui passe".
Tous se sont entendus sur un vote sanction contre Nicolas Sarkozy lors des municipales. A commencer par Dominique Strauss-Kahn qui a jugé que "le gouvernement a de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français, je pense que les municipales le traduiront". Les Français "voteront pour les projets et les équipes les plus efficaces" mais ils auront en tête des "éléments du climat" politique national, a estimé Bertrand Delanoë.
De son côté, Laurent Fabius a dit son "plaisir" de constater "le rassemblement" des socialistes pour le lancement de leur campagne. Mettant un "carton jaune" à Nicolas Sarkozy, il a estimé que, dans ces conditions, "si nous ne gagnons pas (ces élections), cela ne pourrait venir que de nos propres insuffisances". "On les connaît", a-t-il enchaîné, "la division -de ce point de vue, le rassemblement d'aujourd'hui fait plaisir-, la dispersion (...), la dilution, qui pourraient faire croire à certains, à tort, que c'est en multipliant les oeillades à la droite que l'on peut rassembler la gauche". Une allusion claire à la conclusion d'accords avec le MoDem de François Bayrou prévoyant des listes communes dans quelques villes moyennes comme Dijon.
Le premier secrétaire du PS a pour sa part estimé dimanche que l'exécutif traversait "un trou d'air" et que le regain de popularité de François Fillon ne "compensait" pas la baisse de celle de Nicolas Sarkozy.
Selon lui, "il y a le début d'une défiance à l'égard de l'exécutif parce que que les résultats ne sont pas là". "Mais, a-t-il ajouté, ce n'est pas parce qu'il y a un trou d'air du gouvernement que le Parti socialiste va s'envoler. Il faut que lui-même mérite la confiance des électeurs. Et comment mériter la confiance, sinon en travaillant sur les idées". François Hollande a aussi ironisé sur la popularité de François Fillon. "Si la mode devient la discrétion, la finition, l'anonymat et la disparition, alors oui! Que François Fillon reste le plus longtemps possible à la mode !", a-t-il lancé.
François Hollande, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et un invité surprise, Dominique Strauss-Kahn, qui a affirmé être venu comme "un militant du Parti socialiste qui vient comme n'importe quel militant assister à un débat".
A sept semaines des municipales, sa dernière bataille électorale en tant que chef du PS, François Hollande a de nouveau défendu l'unité face aux velléités de moins en moins cachées de certains de prendre sa succession.
Pour clôturer ce troisième et dernier "Forum de la rénovation", il a estimé qu'"il n'y aura de réussite individuelle au Parti socialiste que dans la solidarité et les valeurs collectives". "Rien n'est possible sans la force collective, respectueuse de chacun d'entre nous", a-t-il lancé devant les socialistes réunis à la Mutualité. "La force collective est la condition de nos victoires futures, préparées", a-t-il affirmé.
Vote sanction
Il a également paraphrasé le dramaturge Pierre Corneille et Le Cid pour évoquer le long travail de rénovation entrepris par le PS, après une "défaite honorable mais cruelle", affirmant : "Nous partîmes 500 en Avignon, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3.000 en arrivant au port, c'est ce que nous sommes aujourd'hui". Sur ce thème, Dominique Strauss-Kahn a quant à lui déclaré suivre de "très près ce qui passe".
Tous se sont entendus sur un vote sanction contre Nicolas Sarkozy lors des municipales. A commencer par Dominique Strauss-Kahn qui a jugé que "le gouvernement a de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français, je pense que les municipales le traduiront". Les Français "voteront pour les projets et les équipes les plus efficaces" mais ils auront en tête des "éléments du climat" politique national, a estimé Bertrand Delanoë.
De son côté, Laurent Fabius a dit son "plaisir" de constater "le rassemblement" des socialistes pour le lancement de leur campagne. Mettant un "carton jaune" à Nicolas Sarkozy, il a estimé que, dans ces conditions, "si nous ne gagnons pas (ces élections), cela ne pourrait venir que de nos propres insuffisances". "On les connaît", a-t-il enchaîné, "la division -de ce point de vue, le rassemblement d'aujourd'hui fait plaisir-, la dispersion (...), la dilution, qui pourraient faire croire à certains, à tort, que c'est en multipliant les oeillades à la droite que l'on peut rassembler la gauche". Une allusion claire à la conclusion d'accords avec le MoDem de François Bayrou prévoyant des listes communes dans quelques villes moyennes comme Dijon.
Hollande évoque "un trou d'air de l'exécutif" et ironise
Le premier secrétaire du PS a pour sa part estimé dimanche que l'exécutif traversait "un trou d'air" et que le regain de popularité de François Fillon ne "compensait" pas la baisse de celle de Nicolas Sarkozy.
Selon lui, "il y a le début d'une défiance à l'égard de l'exécutif parce que que les résultats ne sont pas là". "Mais, a-t-il ajouté, ce n'est pas parce qu'il y a un trou d'air du gouvernement que le Parti socialiste va s'envoler. Il faut que lui-même mérite la confiance des électeurs. Et comment mériter la confiance, sinon en travaillant sur les idées". François Hollande a aussi ironisé sur la popularité de François Fillon. "Si la mode devient la discrétion, la finition, l'anonymat et la disparition, alors oui! Que François Fillon reste le plus longtemps possible à la mode !", a-t-il lancé.