Trois gendarmes et un fuyard tués dans une course poursuite
Les circonstances de la course poursuite qui a eu lieu dans la nuit à Neufchâteau, dans les Vosges, restent encore mal éclaircies. Alors qu'ils poursuivaient un fuyard, deux gendarmes ont été happés et tués par un train sur un passage à niveau alors qu'ils circulaient à pied sur la voie. Un troisième gendarme a eu les jambes sectionnées dans l'accident, selon la préfecture. Il est décédé quelques heures après son transfert à l'hôpital. La voiture du fuyard a elle été traînée sur 300 mètres. Son cadavre a été retrouvé incarcéré dans sa voiture.
Selon le procureur d'Epinal qui s'est rendu sur les lieux du drame, le jeune homme était "défavorablement connu" par les gendarmes et roulait sans permis de conduire. Il aurait essayé d'échapper aux militaires en franchissant un passage à niveau dont les barrières étaient abaissées, a-t-il expliqué. Son véhicule aurait été bloqué par un premier train puis happé par un autre, un convoi de marchandises. Les trois gendarmes se seraient engagés sur la voie pour tenter de l'aider, a expliqué le procureur.
D'après les pompiers, aucun blessé n'est à déplorer dans le premier train, dont la locomotive semble quasiment intacte. Plusieurs dizaines de pompiers et gendarmes sont présents sur les lieux de l'accident. Le trafic ferroviaire est pour l'instant interrompu dans les deux sens.
Dans un communiqué de l'Elysée, le chef de l'État Nicolas Sarkozy a tenu a exprimer aux familles et au groupement de gendarmerie des Vosges "sa très vive émotion". Il leur adresse ses plus sincères condoléances et son soutien dans cette épreuve, poursuit le texte. Michèle Alliot-Marie a présenté aux familles des trois militaires décédés "ses plus sincères condoléances et les assure de tout son soutien dans cette terrible épreuve". La ministre de l'Intérieur souhaite que "toute la lumière soit faite" sur les circonstances du drame.
Les circonstances de la course poursuite qui a eu lieu dans la nuit à Neufchâteau, dans les Vosges, restent encore mal éclaircies. Alors qu'ils poursuivaient un fuyard, deux gendarmes ont été happés et tués par un train sur un passage à niveau alors qu'ils circulaient à pied sur la voie. Un troisième gendarme a eu les jambes sectionnées dans l'accident, selon la préfecture. Il est décédé quelques heures après son transfert à l'hôpital. La voiture du fuyard a elle été traînée sur 300 mètres. Son cadavre a été retrouvé incarcéré dans sa voiture.
Selon le procureur d'Epinal qui s'est rendu sur les lieux du drame, le jeune homme était "défavorablement connu" par les gendarmes et roulait sans permis de conduire. Il aurait essayé d'échapper aux militaires en franchissant un passage à niveau dont les barrières étaient abaissées, a-t-il expliqué. Son véhicule aurait été bloqué par un premier train puis happé par un autre, un convoi de marchandises. Les trois gendarmes se seraient engagés sur la voie pour tenter de l'aider, a expliqué le procureur.
D'après les pompiers, aucun blessé n'est à déplorer dans le premier train, dont la locomotive semble quasiment intacte. Plusieurs dizaines de pompiers et gendarmes sont présents sur les lieux de l'accident. Le trafic ferroviaire est pour l'instant interrompu dans les deux sens.
Dans un communiqué de l'Elysée, le chef de l'État Nicolas Sarkozy a tenu a exprimer aux familles et au groupement de gendarmerie des Vosges "sa très vive émotion". Il leur adresse ses plus sincères condoléances et son soutien dans cette épreuve, poursuit le texte. Michèle Alliot-Marie a présenté aux familles des trois militaires décédés "ses plus sincères condoléances et les assure de tout son soutien dans cette terrible épreuve". La ministre de l'Intérieur souhaite que "toute la lumière soit faite" sur les circonstances du drame.